PAUL ET ROME
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Paul et Rome
Romains 15.20-29
INTRODUCTION GENERALE AU TRIMESTRE:
L’épitre aux romains est un monument de la pensée apostolique. Tout
au long de l’histoire, les grands théologiens ont scruté cette lettre.
C’est cependant au 16e siècle, au moment de la Réforme, qu’elle a
rencontré l’intérêt le plus vif. Elle reste une pierre de touche pour la
pensée chrétienne, car c’est tout l’évangile que l’apôtre y formule, de
manière systématique.
Au moment où il écrit cette lettre, Paul se trouve très probablement à
Corinthe, aux environs de l’année 57. Il a évangélisé les non-juifs dans
la partie orientale du bassin méditerranéen (Rm 15.19). Il a déjà
rédigé une bonne partie de ses épitres (Thessaloniciens, Corinthiens,
Galates, peut-être Philippiens).
Nous ne savons pas précisément qui sont les destinataires de l’épitre
aux romains. Une chose est sûre: le nom de Christ a été proclamé dans
la capitale, mais ce n’est pas l’apôtre Paul qui l’a prêché, car il n’est
pas encore allé à Rome.
Le plan suivant, proposé par la NBS, peut nous aider à comprendre
l’articulation de l’épitre:
1. La foi seule justifie : 1.16-4.25
La foi justifie les hommes
- non-Juifs (1)
- Juifs (2)
- finalement tous les hommes (3.1-20)
La justification concerne :
- tous les hommes (3.21-30)
- mais déjà Abraham (4.1-12)
- et aussi les non-Juifs (4.13-25)
2. Loi de mort, loi de vie : 5-8
Le Christ délivre de la mort
- car lui seul est mort pour tous (5)
- par le baptême nous sommes associés à lui (6)
- qui seul rompt l’esclavage de la loi et du péché
(7)
La vie dans l’Esprit, c’est
- se laisser conduire par l’Esprit (8.1-11)
- vivre en tant que fils adoptif (8.12-21)
- que rien ne peut séparer du Père (8.22-39)
3. La grâce pour tous les hommes : 9-11
Pourtant Israël s’est endurci
- malgré ses authentiques privilèges (9.1-5)
- en ne comprenant pas qu’il a été choisi par
grâce (9.6-29)
- en cherchant à se justifier par ses oeuvres
(9.30-10.21)
Mais cet endurcissement n’’est que partiel et provisoire
- un reste demeure en Israël (11.1-10)
- même les croyants non-juifs sont greffés sur
Israël (11.11-24)
- un jour tout Israël sera sauvé (11.25-32)
4. La vie de l’homme justifié : 12-15
Il pense et agit autrement
- renouvelé dans son intelligence (12.1-3)
Jacques Rase 3
- il met ses dons au service des autres (12.4-16)
- il cherche à vivre en paix avec tous les hommes
(12.17-13.14)
Accueilli par le Christ, il accueille à son tour
- sans juger ni mépriser les usages particuliers
(14)
- selon le projet divin d’unir Juifs et non-)Juifs
(15.1-13)
- comme l’illustre l’apôtre dans son ministère
(15.14-16.27)
Dans le texte de Romains 15.20-29, Paul évoque un moment
charnière de son ministère.
En lisant ce texte, posez-vous (ou plutôt posez-lui) les questions
suivantes :
• quels sont dans ce texte les éléments qui évoquent le passé, le
présent, le futur de la mission de Paul ?
• quelles sont les contrées citées, et en quoi peut-on les relier aux
différents moments du ministère de l’apôtre?
• quels sont les personnes évoquées, comment sont-elles
nommées ?
Dans les versets 20-22, Paul fait le point sur la spécificité de son
ministère. Il a rappelé le succès de son oeuvre en Orient (15.17-19).
Jusqu’à présent, il s’est mis comme point d’honneur d’organiser son
travail en respectant deux limites : un territoire (où Christ n’avait pas
été nommé) et des personnes (ceux qui n’avaient pas entendu
parler). L’objectif était de ne pas marcher sur les plates-bandes des
autres évangélistes (voir Galates 2.7-9). Il pense que sa mission est de
poser des fondements. Il a donc effectué un travail de pionnier en
Orient, ce qui a mobilisé toute son énergie jusqu’à présent.
C’est pour ces raisons qu’il écrit seulement maintenant aux croyants de
Rome alors que, pendant longtemps, il n’a pas cherché à entrer en
contact avec eux.
Paul fait le point sur sa mission : ce qui a été réalisé, le présent, les
projets d’avenir. M’arrive-t-il aussi de m’arrêter pour faire le point ?
Comment est-ce que j’analyse mes réalisations passées ? Quels sont
mes projets d’avenir ?
Paul est très respectueux du ministère de chacun. Il veille
soigneusement à ne pas empiéter sur le « territoire » des autres ?
Qu’en est-il dans mon église ? Qu’en est-il pour moi ?
L’essentiel, pour l’apôtre, c’est la mission. Qu’en est-il pour moi ?
L’annonce de la bonne nouvelle du salut est-elle au centre de ma vie ?
v.23, 24 – Paul a été certainement encore plus actif que nous le
rapporte le livre des Actes. La stratégie de Paul est claire. Il n’est pas
allé partout, mais il a « quadrillé » (circulairement – v.19) la contrée
qui va de la Palestine à l’Adriatique, en confiant à des collaborateurs les
églises « plantées » pour continuer son travail de pionnier. Il ne veut
pas maintenant retourner vers ces églises, courant ainsi le risque
d’entrer en concurrence avec ses successeurs.
Il peut dès lors envisager de partager quelques moments avec les
romains. Remarquez les expressions « vers vous », « chez vous »,
« par vous », qui montre un désir de les connaître, un désir de
relations et de communion avec eux.
Puisque l’église de Rome a déjà été fondée par quelqu’un d’autre, il ne
veut pas s’attarder à Rome. Son passage sera non une mission
d’évangélisation, mais une simple visite. Paul veut passer par Rome
pour se rendre vers un nouveau terrain vierge : l’Espagne.
Suis-je respectueux du travail des autres, et heureux de leurs
succès? Comment collaborer davantage pour le bien de ma
communauté locale, et de l’Eglise?
Paul souhaite jouir de la relation avec ses frères romains. Quel est
l’état des relations dans mon église ? Que faire pour développer la
qualité des relations ? Comment est-ce que j’accueille un frère de
passage ? Ai-je le désir d’apprendre à le connaître ?
v.25–27. Il reste à Paul une mission urgente et périlleuse : apporter
à Jérusalem le produit de la collecte effectuée dans les Eglises qu’il a
fondées. S’il s’agit toujours de la même collecte qu’en 1 Cor 16, cela
fait 3 ans qu’elle dure. Les fonds devaient donc être considérables,
même s’ils ont pu être apportés en plusieurs fois à Jérusalem. On
comprend que Paul souhaite être accompagné (1 Cor 16.4).
Paul espère un bon accueil de ce don qui doit sceller l’unité entre les 2
composantes de l’Eglise primitive : les chrétiens d’origine juive et les
chrétiens d’origine grecque. (Rm 15.31).
Ce retour à Jérusalem (voir Actes 19.21) est pour Paul tout un
symbole. Une boucle est bouclée. Il est parti de Jérusalem avec un
message à apporter aux païens, et il apporte maintenant les fruits de
son travail et l’aide pour les frères de Jérusalem. C’est comme si, avant
de partir vers Rome et l’Espagne, il voulait avoir les mains libres. Avant
de se lancer dans une nouvelle mission, il veut obtenir quitus sur sa
mission en Orient par les frères de Jérusalem (« terminé cette affaire »
v.28 – voir aussi le v.31).
Suis-je conscient de mes dons et capacités ? Comment puis-je les
employer au mieux ?
Dans ma communauté, comment les différents groupes contribuentils
– chacun avec leurs capacités – au développement de l’Eglise ?
Comment peut-on s’aider les uns les autres ?
Ai-je conscience de ce que je peux apporter aux autres, mais aussi
de ce que je peux recevoir d’eux ? Suis-je soucieux de favoriser l’unité
(pas l’uniformité) de ma communauté locale, et de l’Eglise en général ?
v.28-29 – Ayant parlé de son ministère passé en Orient, expliqué sa
mission présente à Jérusalem. Il aborde à présent ses projets d’avenir.
Il a toujours voulu être disponible pour le service de Dieu, quelles que
soient les contrées où l’Esprit le poussait. Il a répondu à l’appel du
Macédonien (Actes 16) et a mis le pied sur le continent européen. Il
veut maintenant explorer ce territoire jusqu’au bout : l’Espagne.
Il veut aussi rassurer les Romains : son voyage n’est pas une entorse
au contrat apostolique… Il a lieu avec la pleine bénédiction du Christ, et
probablement « avec l’accord de tous ».
On aurait pu croire l’apôtre fatigué et heureux d’en avoir terminé
avec sa mission. Pourtant il élabore de nouveaux objectifs. Quel
dynamisme.… Y a-t-il des moments où je pense en avoir fait assez pour
Dieu ? Ai-je envie de me lancer de nouveaux défis ? Qu’est-ce qui
pourrait alors me motiver?
Mon objectif est-il d’apporter la bénédiction du Christ?
Que l’étude de ce trimestre soit pour chacun de vous une bonne
nouvelle, une source de « bénédiction du Christ ». « Que le Dieu de la
paix soit avec vous tous ! » (15.33)
Jacques Rase
LIEN SOCIAL: LIEN D'AMOUR
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Lien social, lien d’amour
« Il vaut mieux être deux que tout seul, parce qu’à deux on retire un bon profit du travail. En effet, en cas de chute, l'un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever ! De même, si deux personnes dorment ensemble, elles auront chaud, mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? Si quelqu'un peut l’emporter contre un seul homme, à deux on peut lui résister; la corde à trois fils ne se coupe pas facilement.»
Ecclésiaste 4 : 9-12
En sociologie, le Lien social désigne l'ensemble des relations qui unissent des individus faisant
partie d'un même groupe social et/ou qui établissent des règles sociales entre individus ou groupes sociaux différents.
L’être humain est un être relationnel dont la capacité de communication est l’une de ses
caractéristiques essentielles. Communiquer c’est exister, même dans des cas d’isolement extrême (univers carcéral ou « cancéral »), l’homme continue de communiquer, sa survie parfois en dépend. Et même seul sur une île déserte, l’homme ne vit que s’il établit une bonne relation à soi.
Si l’homme est un être relationnel, nous constatons une profonde mutation dans la nature des liens tissés avec l’autre, notamment avec le miséreux. Avant le grand déclin du XIVème siècle,
l’organisation de la société se faisait alors de façon locale, le village ou groupe de villages assurant
la subsistance de ses pauvres. L’infirme, lui était pris en charge soit par sa famille, soit par la
paroisse de laquelle il dépendait et jouait un rôle dans le monde rural, il permettait le rachat des
péchés, car il était comme le Christ, humble parmi les humbles.
La pauvreté jusque-là ne rimait pas avec exclusion. Aujourd’hui, on vit dans l’indifférence totale de l’autre et le rejet ou déni des clochards, des SDF, des marginaux en tous genres. Dans nos
sociétés, le lien social n’est pas systématiquement synonyme d’un lien d’amour.
Questions : Qu’en est-il de l’Eglise ? Quels liens les chrétiens nouent-ils entre eux et avec le reste du monde ?
De tous nos sens, celui de la vue est particulier, car nous touchons avec les yeux avant de le faire avec la main, nous jugeons d’un regard avant de prononcer un mot….
I° La nature des liens dépend du regard que l’on porte sur soi et sur l’autre.
L’autre a du prix aux yeux Dieu : « Il a donné son fils unique afin que quiconque croit ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3 : 16. Le critérium de Dieu est l’amour du prochain.
Il est alors impératif que Dieu change notre regard afin que nous ne portions plus des regards
d’indifférence, de haine, de jalousie, de mépris, d’hypocrisie qui corrompent les liens que nous
tissons avec l’autre.
Jésus nous invite dans l’expérience d’une humanité équilibrée à lui emprunter le pas :
1. aime ton prochain comme toi-même (Matthieu 22 :37), en d’autres termes, noue avec ton
prochain des liens sociaux qui soient des liens d’amour. Pour aimer son prochain, il faut
s’aimer soi-même, celui qui a une mauvaise image de lui et qui n’arrive pas à « cohabiter »
avec lui-même aura des difficultés à établir un bon relationnel avec les autres.
2. Considère l’autre comme étant au-dessus de toi (Philippiens 2 :3), aime vraiment sans arrièrepensée.
« L’amour est patient, il est plein de bonté; l'amour n'est pas envieux; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L'amour ne meurt jamais.» 1Corinthiens 13 :4-8.
Le lien que nous entretenons avec autrui ne dépend pas de son statut, sa race, sa culture ou classe sociale. L’autre c’est moi, c’est un homme comme moi, l’autre c’est Jésus qui s’identifie à chacun.
A méditer : Pourtant il nous arrive souvent d’entretenir avec nos frères et soeurs ou ailleurs des liens sans amour. Quelles en sont les raisons ? Sommes-nous conscients du danger sachant qu’ «on vous jugera de la même manière que vous aurez jugé et on utilisera pour vous la mesure dont vous vous serez servis.»
Mathieu 7: 2
II° Le lien social est l’étalon de mesure de Dieu
Cela peut paraître surprenant qu’en fin de compte, Dieu ne nous demande pas des comptes sur
notre fidélité dans la dîme, la fréquentation des réunions de prière, la pratique du jeûne, mais nous serons jugés uniquement sur la qualité des liens que nous aurons entretenus avec l’autre. «Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: ‘Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la création du monde! En effet, j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger et vous m'avez accueilli; j'étais nu et vous m'avez habillé; j'étais malade et vous m'avez rendu visite; j'étais en prison et vous êtes venus vers moi.’ Les justes lui répondront: ‘Seigneur, quand t'avons-nous vu affamé et t'avonsnous donné à manger, ou assoiffé et t'avons-nous donné à boire? Quand t'avons-nous vu étranger et t'avons-nous accueilli, ou nu et t'avons-nous habillé? Quand t'avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allés vers toi?’Et le roi leur répondra: ‘Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.’ »
Mathieu 25: 34-40
Le lien social devient automatiquement un lien d’amour dans la mesure où nous vivons dans
l’humanité régénérée par l’action du Saint-Esprit. Sans la présence de Dieu qui assure la verticalitédans la vie de l’homme, ce dernier peut vivre des expériences qui interpellent très sérieusement !
Expérience troublante : récemment une émission télévisée « le jeu de la mort » a mis en scène un participant à un jeu de questions/réponses, et en cas d’erreur, il recevait de la part du public des décharges électriques. Cette émission était truquée, le public croyait envoyer des décharges électriques (la majorité a donné la dose maximale) au joueur qui en réalité simulait les pires souffrances. Cette expérience révèle que sous le contrôle d’une autorité, au cas particulier, la
télévision, des individus tout à fait normaux peuvent en venir à créer des rapports totalement déshumanisés voire inhumains.
III° le lien social est utile
Le texte d’Ecclésiaste souligne le caractère utile du lien social : conscients ou pas, nous avons
besoin de l’autre.
1. Sphère professionnelle
« Il vaut mieux être deux que tout seul, parce qu’à deux on retire un bon profit du travail. En effet, en cas de chute, l'un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever! » Ecclésiaste 4 : 9-10
Mener à bien un projet est facilité s’il repose sur un travail d’équipe : l’union fait la force dit-on. Dans certains cas, il est carrément dangereux de s’y aventurer seul : les travaux dans le bâtiment, les fouilles archéologiques, le pilotage d’un avion sont des métiers par exemple, qui nécessitent de s’entourer d’au moins un collaborateur ou copilote.
La vie chrétienne est également fondée sur le principe de l’union et de l’unité. Les dons sont
accordés pour l’édification du corps et c’est que les différents organes du corps peuvent remplir leur fonction. Cependant, il a été tellement mis en avant que le salut était individuel, que poussant la logique jusqu’au bout, les croyants ont oublié le caractère interpersonnel du salut : l’image du corps du Christ en est un symbole. Les chrétiens ne sont pas sauvés de manière éparpillés mais accèdent au royaume déjà ici-bas en faisant corps avec le Christ dans son église.
Cette collaboration est recommandée par Jésus à ses disciples lorsqu’il les mandate : « Alors il
appela les douze et commença à les envoyer deux à deux, et il leur donna autorité sur les esprits impurs. » Marc 6 : 7
Question : suis-je dans l’église, ce compagnon de pèlerinage qui relève en cas de chute ? Ai-je pleinement compris la réalité du corps du Christ et le moyen qui me permette d’être un agent d’unité et de soutien ?
Suis-je conscient que la société prône au contraire l’individualisme, l’indifférence et le « chacun pour soi » ? Comment faire pour ne pas se laisser influencer ?
2. Sphère socio-humanitaire
De même, si deux personnes dorment ensemble, elles auront chaud, mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud? Ecclésiaste 4 : 11
Ici, l’image de l’entraide évoquée par le Sage trouve une belle application dans l’expérience qu’ontfaite deux spéléologues perdus dans les profondeurs d’une grotte, ils n’ont survécu qu’en se serrant l’un contre pour s’assurer un minimum de chaleur nécessaire au maintien de la vie. Souventen dépassant notre seul intérêt pour considérer celui de l’autre, nous en sommes les premiers bénéficiaires. Une autre image corrobore cette vérité : en plein air, certains ont du mal à rester assis à même le sol sans dossier compte d’une fragilité de leur colonne vertébrale ; ces mêmes personnes pourront rester assises pendant des heures si elles se mettent dos à dos se servant de dossier l’une à l’autre.
Question : avons-nous conscience d’avoir besoin de la chaleur spirituelle du Saint-Esprit pour rester en vie ? Que faisons-nous pour maintenir notre flamme allumée ? Comment éviter les situations qui nous transforment en courants d’air pour nos frères et soeurs éteignant ou menaçant d’éteindre leur flamme ?
3. Stratégie de défense
Si quelqu'un peut l’emporter contre un seul homme, à deux on peut lui résister; la corde à trois fils ne se coupe pas facilement. » Ecclésiaste 4 : 12
S’il est un domaine où le dicton « l’union fait la force » trouve à s’appliquer pleinement c’est bien
celui de la guerre, de la défense, de la résistance. Toutes les grandes batailles ont été assurées par l’implication de chacun à son poste et souvent de grandes armées ont connu d’écrasantes
déconvenues parce qu’elles s’en allaient faire campagne en ordre dispersé.
La solidité d’une chaine se mesure à celle de son plus faible maillon : repérer le maillon pour le
consolider est la bonne tactique, de même est-il plus judicieux de choisir une corde à trois fils au
lieu de celle ne comportant que deux fils.
Question : dans votre classe, vous considérez-vous comme un maillon faible ou fort ? Êtes-vous suffisamment à l’écoute de l’autre pour l’aider à devenir un maillon fort ? Comment mieux vivre l’ « interdépendance fraternelle » ?
IV° Le lien d’amour est vital, c’est le témoin de la messianité de Jésus
Le plus beau projet d’évangélisation auquel peut s’associer tout chrétien est celui d’aimer son frère,sa soeur de manière authentique, sans fard, sans calcul. Le lien d’amour est la preuve la plus éloquente de la messianité de Jésus. « Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront en moi à travers leur parole, afin que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient [un] en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée afin qu'ils soient un comme nous sommes un-moi en eux et toi en moi-, afin qu'ils soient parfaitement un et qu’ainsi le monde reconnaisse que tum'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. » Jean 17 : 20-23
Prière : Seigneur, je te demande de changer mon regard sur moi-même et sur l’autre, que mon regard soit structurant afin que mes relations soient des relations qui construisent, que l’autre soit au coeur de la relation afin que jamais je ne rate Jésus qui se trouve être l’un de ces plus petits à qui j’aurais tendu la main. Au nom et pour l’amour de Jésus
L'ALIMENTATION DANS LA BIBLE
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L'alimentation dans la Bible 12
1 Timothée 4.1-5
INTRODUCTION
Le texte se prête parfaitement à une discussion sur ce qu’est un
style de vie équilibré. Ces versets ne traitent pas prioritairement
d’alimentation mais de stabilité spirituelle, morale et religieuse.
Les versets font partie d’une lettre écrite au jeune évangéliste
Timothée. Dès le début de la lettre (après l’adresse et la salutation),
il apparaît clairement qu’un problème mine la communauté
d’Ephèse (1.3-11).
Il est conseillé à Timothée de rester sur place et de lutter contre
ceux qui apportent un « autre enseignement ».
Une longue tradition ecclésiastique et scientifique attribue cette
lettre à l’apôtre Paul. Certains doutent de cette paternité. Par le
passé, on a accordé trop d’importance à la paternité ; la « vérité »
et « l’inspiration » dépendant de l’authenticité de l’auteur.
Actuellement, l’attention se dirige davantage sur le texte que sur
l’auteur. C’est le texte qui me « parle », car seul, il demeure.
L’auteur ne peut plus m’aider. Face au texte, me voilà seul, et dans
le meilleur des cas, en compagnie d’autres lecteurs.
ANALYSE DE TEXTE
Observer
• Un texte comporte toujours des petits mots-clés tels que : en
effet, comme, mais, car,… Identifiez ceux qui se trouvent
dans 1 Tim 4.1-5. Lesquels sont-ils ? Quelle est leur fonction ?
• Les versets 1-3 forment une seule longue phrase incluant des
subordonnées. Si vous deviez réécrire cette phrase en la
morcelant en plusieurs courtes phrases, quelle serait votre
version ?
• Qui ou qu’est-ce qui est à l’origine de l’apostasie de
certains ?
• Dans les versets 3-5, nous lisons :
o Ils prescrivent de ne pas se marier et de s’abstenir
d’aliments
o Que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions
de grâces
o Par ceux qui sont fidèles et qui connaissent la vérité.
o Or, tout ce que Dieu a créé est bon,
o Et rien n’est à rejeter, pourvu qu’on le prenne avec
actions de grâces,
o Car tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la
prière.
• Exercice : faites des colonnes et mettez les versets suivants
en regard les uns des autres :
o 1 Timothée 1.3-7
o 1 Timothée 4.1-5
o 1 Timothée 4.7-8
o 1 Timothée 6.3-6
En quoi ces passages montrent-ils que la préoccupation
de l’apôtre Paul concerne la stabilité spirituelle, morale et
religieuse ?
Comprendre
Comme toujours, le texte doit être placé et compris dans son
contexte.
D’après 1.3-11 (déjà mentionné précédemment), il y a à Ephèse
certaines personnes qui apportent un « autre enseignement ». Deux
d’entre eux sont nommément cités en 1.20.
Comparez avec 2 Tim 2.17.
Les versets suivants nous éclairent sur ce qu’est cet « autre
enseignement » : 1 Tim 1.4, 4.3, 6.3-4.
Timothée doit lutter contre cet enseignement et les faux docteurs.
D’un point de vue théologique, le noeud de l’hérésie est défini en 1
Tim 1.7-9a.
Les croyants se voient imposer des préceptes et des interdits qui
sont contraires à l’évangile tel qu’il est annoncé par Timothée.
Une série de normes et d’usages religieux sont présentés comme
étant indispensables en vue du salut. Ces normes sont élevées au
rang d’exigence divine.
Qu’en dit Paul ? Ce sont des fables, des généalogies sans fin. Ils
prescrivent le célibat (ne pas se marier) et de s’abstenir de certains
aliments. Il y a aussi divergence de point de vue en ce qui
concerne l’attitude à adopter quand on prie (2.8), au
comportement exigé des femmes, …
Timothée doit opposer à cet enseignement un style de vie fondé sur
l’évangile, une saine doctrine.
En 2.2, Paul plaide pour que la communauté mène « une vie
paisible et tranquille, en toute piété et dignité». Suivent des
recommandations rendant ce genre de vie en communauté
possible (2.8-3.13). Ce passage se clôture comme suit : « … tu sauras
ainsi comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est
l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. » (3.15)
Les faux docteurs imposent de s’abstenir de certains aliments. Paul
invalide cet interdit par un seul argument et une conclusion.
Argument : des aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris
avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui connaissent
la vérité (verset 3b)
Conclusion : Tout ce que Dieu a créé est bon (verset 4a)
L’hérésie est fondée sur une mauvaise théologie. Elle met en cause
les qualités créatrices de Dieu et le salut en Christ. Le salut ne se
trouve pas uniquement en Christ mais dans l’obéissance à des lois
purement humaines.
L’abstinence de certains aliments trouve vraisemblablement son
origine dans la loi juive.
Par ailleurs, la décision prise en Actes 15 (relisez le texte) semble ici
occultée.
Marc 7.17-23 et Matthieu 15.10-20 présentent des polémiques
semblables.
Le texte de Romains 14.1 à 15.13 montre comment une vie
communautaire «paisible et tranquille, en toute piété et dignité »
est possible et réalisable. Selon l’apôtre Paul, une telle vie ne
s’obtient pas par des lois et l’ascèse, mais grâce à l’évangile
compris, vécu et expérimenté.
Romains 15.7 pourrait être une devise : « Faites-vous mutuellement
bon accueil, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de
Dieu. »
QUESTIONS POUR UNE MEDITATION PERSONNELLE
• Depuis plus d’un siècle, l’église connaît des tiraillements : fautil,
oui ou non, être végétarien ? Qu’est-ce qui est pur et
impur ? Quelle est la bonne façon de célébrer le sabbat ? …
L’ « adventiste moyen » est-il plus proche de Paul ou de ses
opposants ? Où est-ce que je me situe ?
• Quand nous lisons Romains 14.1, nous nous identifions le plus
souvent avec le « fort ». Qu’implique le fait d’être « fort » ?
• Dans la tradition chrétienne, les fonctions corporelles sont
souvent négligées et encore plus souvent considérées
comme un danger et frein pour la vie spirituelle. Dans la liste
des 7 péchés capitaux, 3 sont directement liés au corps : la
luxure (impudicité, désir, passion, volupté), la gourmandise
(intempérance, gloutonnerie), la paresse (oisiveté, lenteur,
indolence). On dit que l’esprit doit maîtriser / assujettir le
corps. Comment cela s’accorde-t-il avec 1 Timothée 4.3-5 ?
Gerard Frenk
http://www.adventist.be/french/eds/12Sante19Juin2010.pdf
OPTIMISME: FELICITE ET GUERISON
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Optimisme : félicité et guérison
Romains 8. 31 – 39
Le texte du jour peut donner lieu à des remarques intéressantes
touchant les sciences humaines. Mais notre objectif est
ici de montrer comment l’apôtre Paul en est arrivé à ce
sommet spirituel. A cet égard il faut relier ces versets au reste
du chapitre 8. Le texte proposé à notre étude doit être
compris dans l’ensemble du chapitre. Il s’agit de comprendre
une expérience de vie très forte que l’apôtre a vécue. Nous
dressons rapidement un plan du chapitre 8 :
1. A la suite du combat spirituel de Paul dans Romains
7.18-25, il déclare qu’il n’y a plus de condamnation
pour ceux qui vivent un lien profond avec Jésus-Christ
(Romains 8.1)
2. Vie selon l’Esprit de Dieu opposée à la vie selon la chair
(v.5 – 17)
3. La création en attente (v.18 – 30)
4. Plus rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu en
Jésus-Christ
Dans le chapitre 7 Paul nous fait part d’un véritable combat
spirituel, qui se termine par une déclaration dont 8.1 est la
suite logique :
1. Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre
Seigneur (7.25)
2. Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui
appartiennent à Jésus-Christ (8.1)
Ces deux points sont en harmonie avec la pensée de Paul
que nous trouvons dans le troisième chapitre de son livre. En
3.23 il déclare que tous ont péché et sont privés de la gloire
de Dieu. En 3.26 il dit que nous sommes considérés comme
juste par la foi en Jésus-Christ. Il y a là un pilier de la foi de
Paul, sans lequel « l’optimisme » de 8.31 – 39 est impossible.
Est-ce encore de l’optimisme, vertu humaine ? Il s’agit plutôt
d’une foi fortement enracinée dans un vécu avec Jésus-Christ
(lire Philippiens 3.8 – 14). Nous pensons que cette foi, si forte et
riche de sens, est facteur de guérison.
Nous constatons alors cinq domaines de la vie chrétienne :
1. Il s’agit de vivre en symbiose avec l’Esprit de Dieu (v. 5 –
17). On peut faire un parallèle avec Galates 5.22 où il
est question des fruits de l’Esprit
2. Le juif Paul vit une nouvelle filiation : adoptés par le
« Père », nous sommes ses fils (v. 15). Ce n’est pas une
origine humaine. Fait-il en sourdine allusion à Abraham,
père de la foi ? Il ne suffit pas de se déclarer fils
d’Abraham, l’essentiel est d’être fils et filles de Dieu
3. Fort de cette conviction, Paul a une vision d’avenir, le
salut (v.19 – 24)
4. La prière et la présence de l’Esprit Saint sont parties
essentielles de la vie avec Dieu (v.26 – 28)
5. L’ampleur du dessein de Dieu justifie une plein
assurance. Cependant la paix de Dieu n’exclut pas le
combat de la foi (v.28 – 39)
Les « pour nous » et « contre nous » (v.31), le « qui accusera les
élus de Dieu ? Dieu est celui qui justifie » sont des expressions
fortes et suggèrent une situation que nous trouvons dans
Zacharie 3.1ss où il est question du grand prêtre Josué accusé
par Satan, débouté par l’ange du Seigneur. Lire Zacharie 3.1
– 7. Le croyant accusé par Satan, subit des épreuves qui
risquent de le séparer de Dieu en faisant vaciller sa foi. Le
verset 35 fait penser aux épreuves que Paul lui-même a
traversées (2 Corinthiens 11.23 – 28). Les épreuves qu’il a
subies, il en a triomphé, tout en mesurant la faiblesse de sa
résistance (Philippiens 4.13 ; 2 Corinthiens 12.10). C’est par la
foi qu’il a vaincu. Mais c’est plus qu’une victoire. A la rigueur
on pourrait traverser les épreuves en faisant le dos rond, en
serrant les dents, ce serait une résistance passive.
Mais il ne s’agit pas de cela. Il s’agit de participer à la
puissance de l’amour de Dieu (v.37). En réalité Dieu remporte
une super-victoire, une victoire véritable et nous y associe. En
grec le mot du v.37 rendu par « plus que vainqueurs » est un
mot unique (hapax) dans le Nouveau Testament « upernikaô »
qui veut dire littéralement super-victoire.
Nous trouvons dans le texte du jour trois séries d’épreuves. Les
premières évoquent des combats intérieurs de foi et de doute
(les questions du verset 31). Les secondes mettent en cause
les menaces extérieures dont les hommes sont les instruments
(v. 35). Les troisièmes évoquent des forces mystérieuses qui
échappent à tout contrôle humain. Paul en parle ailleurs par
exemple en Ephésiens 1.21 ; 6.12. Christ les a toutes vaincues
sur la croix. Plus la réalité est menaçante, mieux apparaît,
dans sa lumineuse apparence, la paix que donne aux
croyants le témoignage de l’amour de Dieu en Jésus-Christ.
Le plan que Dieu a formé pour ceux qui l’aiment ne subira
pas d’échec. Grâce au dessein miséricordieux de Dieu. Mieux
que l’optimisme, l’amour de Dieu est un rempart dans les
tempêtes de la vie. Un vrai remède pour échapper aux
morosités de notre temps. Etre aimé, la plus grande force de
la vie.
Jérémie 33:6 «Pourtant, je vais la soigner et lui apporter la
guérison. Je vais rendre la santé à ses maisons et je leur ferai
connaître la paix et la sécurité. »
Applications pratiques
1. Dans les épreuves est-ce que je mets sans réserve ma
confiance en Dieu ?
2. Lorsque des circonstances difficiles frappent à la porte
de ma vie, est-ce que je peux dire, comme Jérémie
dans Lamentations 3.21-22 : Voici ce que je veux
repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de
l’espérance. Les bontés de l’Eternel ne sont pas
épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme.
Elles se renouvellent chaque matin. Oh que ta fidélité
est grande !
3. Qu’est-ce qui me perturbe le plus : l’épreuve en ellemême,
ou bien l’idée que je m’en fais ?
4. « Par mauvais temps ou face aux épreuves, souvenezvous
qu’il n’y aurait pas d’arc-en-ciel sans la pluie »
(anonyme). A méditer.
5. Ai-je fais le choix de la foi inconditionnelle en l’amour
de Dieu ?
6. Quel rapport est-ce que je fais entre optimisme et foi ?
L’un peut-il exister sans l’autre ?
7. La foi en l’amour de Dieu m’aide-t-elle à voir la vie
avec confiance ?
8. La foi m’aide-t-elle à compter les belles choses de la
vie ?
9. La foi me donne-t-elle l’assurance d’être, en toutes
circonstances, d’être un fils ou une fille de Dieu ?
10. L’amour de Dieu m’aide-t-il à prendre la vie avec le
sourire, malgré tout ?
P.L’Eplattenier
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REPOS ET RESTAURATION
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Repos et restauration – Psaume 127
Ce psaume appartient à l’ensemble des chants entonnés lors des
pèlerinages.
Avec le psaume 128, il loue la famille et la vie domestique comme
bienfaits directs de la grâce divine.
Cette parenthèse, ouverte à dessein au centre du groupe,
correspond aux interruptions qu'apportaient de petites fêtes
familières à la célébration des cultes auxquels prenaient part les
pèlerins. Nous pouvons, à la lecture de ces deux petits poèmes,
nous représenter l'accueil que recevaient chez les habitants de la
capitale les fidèles venus du dehors. La famille est réunie pour un
repas avec ses invités. Cette hospitalité ne pourrait s'exercer, si Dieu
n'avait pas béni la maison qui l'offre si généreusement. C'est de ces
bénédictions domestiques que traitent nos deux cantiques, et ils le
font en présentant les deux aspects d'une même vérité.
Le premier relève exclusivement, dans le bonheur de la maison, la
part de la grâce divine, il a tout naturellement sa place dans la
bouche du père de famille ; le second, qui rappelle que Dieu ne
bénit pas indifféremment chacun, mais qu'il aime ceux qui le
craignent, semble être la réponse des pèlerins aux paroles de leur
hôte.1
Mais pour en comprendre pleinement le sens, à savoir la nature de
cette bénédiction, et éviter des leçons par trop rapides, et donc
dangereuses – seul celui qui est fidèle au Seigneur est béni… - il est
nécessaire d’approfondir la lecture.
1 Commentaire tiré de La Bible Annotée, Psaume 127.
Tout d’abord, ce psaume est attribué à Salomon. On retrouve dans
ces premiers versets le témoignage de son expérience.
Tout fraîchement institué roi d’Israël par son père David, le jeune roi
reçoit la lourde charge de la construction du Temple. Porté par son
père, ce projet lui est retiré au profit de son fils par Dieu lui-même.
David fera donc son maximum pour lui en alléger la tâche, en
collectant des quantités incroyables de matériaux nécessaires (or,
argent, bronze, fer, bois précieux, pierres de taille, précieuses…),
des fonds utiles pour acheter le reste et payer les ouvriers, en
rassemblant autour de lui les dignitaires et le peuple, en lui
transmettant les plans qu’il avait commencés d’ébaucher, ainsi
que l’organisation du culte avec tous les différents intervenants.
Mais il transmettra également la promesse du Seigneur de faire de
Salomon son fils, et d’être pour lui un père.2
Le deuxième livre des Chroniques commence par cette parole du
Seigneur adressée à Salomon : Que pourrais-je te donner ?
Demande-le moi. Et alors qu’il demande la sagesse et le
discernement pour gouverner le peuple de Dieu, il recevra
également la richesse et la gloire !3
Salomon fit l’expérience de recevoir beaucoup sans avoir fourni le
travail obligatoire. C’est ce qu’il exprimera également en ces mots :
C’est la bénédiction du Seigneur qui rend riche ; la peine n’y
ajoute rien.4
Il n’y a de bon pour l’être humain que de manger, de boire et de
voir le bonheur dans son travail ; moi je l’ai vu, cela vient de Dieu.
Qui donc peut manger et éprouver du plaisir, en dehors de moi ?
Car à celui est lui est agréable, il donne la sagesse, la
connaissance et la joie ; mais au pécheur il donne pour
occupation de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui
est agréable à Dieu.5
Ce psaume invite à placer sa confiance en Dieu. Le Seigneur
dispense ses grâces à tout homme. Mais bien souvent ce dernier
cherche à s’en sortir par ses propres moyens au lieu de profiter des
cadeaux que son Créateur a préparés pour lui.
2 1 Chroniques 22.2 – 29.28
3 1 Chroniques 1.7-12
4 Proverbes 10.22
5 Ecclésiaste 2.24-26
Au temps des vacances ou des congés d'été, du repos ou du
sommeil, remarquons que le psalmiste n'invite pas à l'inaction, ni
non plus à l'agitation effrénée de qui penserait s'en sortir tout seul,
mais bien plutôt à ne pas oublier Dieu, qui veille et nous aide. A
découvrir dans la création sa bonté, ses dons de vie, l'héritage de
l'alliance en celui qui est “la porte” (Jn 10,9) Jésus-Christ, notre seul
architecte, le Fils qui, bien que crucifié, a été notre meilleur
défenseur et est notre unique roi au Ciel, à la “maison du Père” (cf.
Mc 11,17; Jn 2,16). Celle où Jésus ressuscité nous introduit. Pour
conclure, retenons avec saint Paul que le bâtisseur c'est Dieu : vous
êtes la maison que Dieu construit, dont la fondation est Jésus-Christ
(1 Co 3,9b). Sinon, ayant vainement projeté et planifié la société
matérielle, nous l'entendrons dire: Avez-vous oublié que vous êtes
le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Co
3,16).6
C’est également ce que chercha à communiquer Néhémie aux
bâtisseurs du temple de retour de l’exil. Ils devaient lutter contre le
découragement face aux ruines de Jérusalem et du temple, mais
également contre les attaques constantes de leurs ennemis, jaloux
de leur bonheur, qui craignaient de les voir réussir. Il leur fallut 46 ans
pour venir à bout de la reconstruction du temple (Jean 2.20). C’est
pourquoi, Néhémie les invite à recourir à Dieu, sans qui tous leurs
efforts resteront vains.
6 Commentaire de Christian Eeckhout, Psaume 127 : Les dons de Dieu, bonheur de
l’homme.
Survient alors la deuxième partie de ce psaume, les versets 3 à 5.
Ils nous invitent à peser notre existence, non en fonction du poids
des avoirs, des richesses matérielles, mais d’en reconnaître la valeur
et le prix au regard de sa force créatrice. Les enfants sont le fruit de
ce partage à l’acte créateur, que le Seigneur nous a donné. Ce
psaume nous interroge sur les valeurs qui sous-tendent notre vie. Si
avoir des enfants ne représente qu’une accumulation en quantité,
c’est tout aussi mauvais, que se fier aux richesses de ce monde ! Ici,
les enfants manifestent la jeunesse, la capacité d’enfanter,
contrairement à la stérilité. Celle-ci est très présente dans le texte
biblique. De façon très concrète, par l’incapacité à transmettre la
vie, Dieu se présente comme le Dieu seul capable de donner la vie,
alors qu’humainement plus rien ne permet d’espérer !
Mais la stérilité peut également être prise dans sa valeur
symbolique. En quoi suis-je stérile ? Ma vie déborde-t-elle de force
créative apportant autour de moi la présence de Dieu ?
Ce psaume est un psaume de confiance en Dieu, un
psaume qui médite sur l’efficacité extraordinaire qu’à
l’action de Dieu pour rendre féconde la moindre de nos
actions quotidiennes, dans notre travail, dans notre famille,
dans notre ville et dans notre foyer. La bénédiction de Dieu
est comparée au fait d’avoir de nombreux enfants. Bien
entendu, les personnes célibataires et sans enfant ne sont
pas exclues de cette bénédiction ! L’enfant évoque ce qui
nous survit, tout geste, toute prière, toute pensée généreuse
a quelque chose de cette fécondité, quelque chose qui
apporte une vie qui dépasse largement l’instant, mais qui
fait, pour ainsi dire, « boule de neige »…7
Questions pour méditer :
• Où en suis-je dans mes motivations de vie ? Une introspection
personnelle est utile pour évaluer régulièrement nos positions
de vie.
• Suis-je générateur/trice de vie ? Ou ma vie est-elle « morte »,
« creuse », « sonnant faux » ?
• Où en est Dieu dans mon existence ? Est-ce que je lui laisse
la place créatrice à laquelle il aspire ?
Ana Aurouze
7 Commentaire du Psaume 127 de Marc Pernot, en lien avec l’oeuvre de A. Vivaldi, Nisi Dominus.
L'ENVIRONNEMENT
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L’ENVIRONNEMENT
TEXTE ETUDIE Genèse 1.24-31
Dominer la terre
Le passage étudié (1.28) souligne la triple mission que le créateur
confie au premier couple :
1. Peupler la terre
2. Gérer les richesses de la planète
3. Régner avec sagesse sur le monde animal
Le verbe kabash (dominer) apparaît 14 fois dans la Bible. Le plus
souvent dans un contexte de violence ou de conquête (Jos 18.1).
Ici, le mot ne sous-entend pas la destruction mais la démarche
qui consiste à faire disparaître les obstacles qui pourraient
empêcher le peuple de Dieu de vivre paisiblement sur la terre.
Dans le récit de la création, le verbe a plutôt le sens de faire de la
création un endroit paisible pour les hommes. Le verbe kabash
évoque également la responsabilité qui incombe à un roi envers
les nations qu’il gouverne (2 Sa 8.11).
Soumettre le monde animal
Le verbe radah (soumettre) apparaît 22 fois dans la Bible. Il
s’applique très souvent au roi (1 Ro 5.4 ; Ps 72.8) qui est sensé
ne pas exploiter ses sujets ni abuser de son autorité. En fait, la
meilleure traduction du verbe serait « gérer » ou « garder ». On
découvre ainsi l’importance de la responsabilité que Dieu offre
aux humains de s’occuper de la terre et du monde animal. Nous
sommes appelés à devenir les gestionnaires de la création.
La Bible est-elle favorable à l’exploitation des ressources
naturelles ou, au contraire, au développement durable ?
Quelle sorte de « maîtres » sommes-nous ?
Bible et écologie
L’écologie est la « science des interactions entre espèces
vivantes, ou entre chaque espèce et le milieu où elle vit ». Le
croyant est un être moral qui considère que la vie est sacrée et
vient de Dieu. « Car chez toi est la source de la vie » (Ps 36.10).
Dès le commencement, Dieu invite l’homme à maintenir une
relation de solidarité avec son environnement. Dieu n’a pas
abandonné sa création après l’avoir achevée : « Tu as fondé la
terre, elle subsiste » (Ps 119.89 Semeur). Dieu soutient la vie à
travers les lois qu’il a lui-même promulguées. Mais il a besoin du
concours de l’homme qu’il a établi gestionnaire de sa création.
« Le respect de la vie signifie le respect de l’objectif désigné
initialement en rapport avec chaque forme de vie. Toute
exploitation d’une plante ou d’un animal qui dépasse le but fixé
par Dieu au commencement constitue un abus et une
profanation de la vie. » (Miroslav Kis)
« L’homme n’est moral que lorsque la vie de la plante et de
l’animal aussi bien que celle des humains lui est sacrée. » (Albert
Schweitzer)
La Genèse, le texte des origines, montre que Dieu a établi un bio
système précis et équilibré :
a) Les plantes poussent et nourrissent les animaux
b) Les fruits et les graines nourrissent les humains
Aucune vie n’existe sans raison ni sans but. Aucune forme de vie
n’est indépendante de l’autre. La Bible considère les êtres vivants
et leur environnement comme une unité harmonieuse et
partageant un destin commun. Elle souligne constamment
l’étroite relation entre le comportement de l’homme et le sort
réservé à la terre : l’homme entraîne son environnement dans sa
chute (Ge 3.17). Même le déluge est la conséquence de la
perversion et de la corruption du genre humain (Ge 6.13).
Les prophètes signalent constamment que le mépris des lois
divines régissant l’harmonie naturelle fait souffrir la nature (Es
24.3-6). Il est intéressant d’observer que la solidarité entre
l’homme et son environnement est enseignée dans de nombreux
textes de l’Ancien Testament. Ainsi, les animaux étaient, au
commencement, des compagnons de l’homme (Ge 2.18-20).
Si les lois étaient respectées, les bénédictions ne se répandaient
pas seulement sur le peuple, mais aussi sur les animaux (Dt
28.4). Au contraire, si elles étaient transgressées, les maladies et
les calamités affectaient aussi le bétail et les récoltes (Lé 26.22 ;
Dt 28.18). Dieu avertit l’homme que la terre exploitée sans frein
et privée du repos bienfaisant des jachères se venge (Lév 26.14-
35). Cependant, si l’homme suit les directives divines et respecte
les lois de la nature, des bénédictions s’ensuivent (Dt 11.13-15).
La responsabilité d’Adam
Le récit des origines ne donne pas carte blanche à l’homme en ce
qui concerne la gestion de son environnement. Le mot hébreu
traduit par « soumettre » n’est nullement synonyme d’exploiter et
d’opprimer. Au contraire, Dieu confie très clairement à l’homme la
préservation de la nature (Ge 2.15). Adam est chargé de gérer la
terre et non de la dépeupler en perdant le contrôle des éléments
qui maintiennent son équilibre. Ainsi, après la chute, les
difficultés de subsistance n’apparaissent pas comme étant la
condition naturelle mais comme le résultat du non-respect des
lois naturelles et des conseils divins. La détérioration de la nature
est toujours associée à l’irresponsabilité humaine.
« Mon salut et ma transfiguration sont liés non seulement à ceux
des autres hommes, mais à ceux des animaux, des plantes et
des minéraux, à leur insertion dans le Royaume de Dieu, qui
dépend de mes efforts créateurs. L’homme est le centre suprême
de la vie universelle qui, tombée par sa faute, doit, à travers lui,
se relever. » (Nicolas Berdiaef)
Le mal ne vient pas de la création mais de la liberté de l’homme
utilisée en marge du projet de Dieu pour la domination possessive
et non pour le service. Le monde se déséquilibre quand la
domination se substitue au respect. L’homme apparaît donc,
depuis la première page de la Bible, comme responsable de la
création. Son autorité sur elle est avant tout spirituelle : il a pour
mission d’humaniser le monde et d’y maintenir l’ordre en qualité
de gestionnaire.
« Bons gérants : voilà ce que nous devrions être si nous voulons
refléter et représenter l’image du Gouverneur de l’univers. »
(Rudy Van Moere)
Valeur religieuse de la biodiversité
Le récit de la création insiste constamment sur le fait que Dieu
créa les plantes et les animaux « selon leur espèce » (Ge
1.11,12,20,21,24,25). Le premier travail que Dieu confia à
l’homme fut de reconnaître l’immense variété des créatures, en
leur donnant des noms. Cela revient à reconnaître l’existence de
chaque espèce et sa spécificité (Ge 2.19,20). Devant la proximité
d’un cataclysme comme le déluge, Dieu charge Noé de la
sauvegarde de toutes les espèces menacées d’extinction (Ge
6.19). Les êtres vivants ne sont pas de simples « ressources » à
la disposition de l’homme. Ils doivent être protégés, non
seulement parce qu’ils sont utiles à l’homme mais parce qu’ils
sont des créatures de Dieu.
Rien n’appartient en propre à l’homme ; toutes choses demeurent
la propriété de Dieu. Le jardin planté par Dieu en Eden enseigne
que notre terre est un territoire sacré, un héritage reçu (Ps
37.34) qui n’est aucunement convertible en propriété de
l’homme. Toute destruction est donc une automutilation, une
forme de suicide, un attentat envers un bien qui n’appartient pas
à l’humanité. Toute contamination de la nature représente donc
un blasphème et un sacrilège.
« Toutes les menaces contre la vie sont des aspects divers de la
même irresponsabilité avec laquelle les humains gaspillent les
richesses essentielles de la terre et nos chances de survie. »
(Roberto Badenas)
CONCLUSION
Sans une dimension spirituelle le poussant à respecter le cosmos
avant ses intérêts immédiats, l’homme s’écarte de sa vocation.
Pour la Bible, le message est clair : on ne peut respecter le
Créateur sans respecter ses créatures.
Michel Mayeur (inspiré de 2 articles de Rudy Van Moere et de
Thomas Domanyi)
L'EAU DE LA VIE
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L’eau de la vie
Lisez Jean 4 : 7-15
L’étude n° 4 dans l’ensemble des études bibliques
Ce qui importe dans la vie, c’est de faire l’expérience de shalom : vivre en
harmonie avec Dieu, soi-même et son prochain. Cette harmonie avec soi-même
se manifeste de deux façons : prendre soin de son esprit et de son
corps. Le début, c’est savoir que nous vivons en harmonie avec Dieu
grâce à Jésus. Nous appelons cela la justification par la foi ou la grâce
divine. A cet effet, nous devons d’abord apprendre que nous louons
Dieu (étude n°1) et que nous sommes disposés à nous soumettre à Lui et à
Le reconnaître comme l’autorité qui est au-dessus de nous.
Cela est nécessaire pour le deuxième pas : faire de bons choix (étude n°
2). Le secret de la liberté n’est pas que nous pouvons faire ce que nous
voulons et nous abstenir de ce que nous ne voulons pas faire, mais d’être
capables de nous imposer des limites.
Pour être en forme mentalement et physiquement, il faut s’exercer. Cela
nécessite de la régularité et de la persévérance (étude n° 3). C’est alors
que nous pouvons apprécier le sens de l’eau pour notre intérieur et pour
notre extérieur (cette étude).
Introduction
Dans l’évangile selon Jean beaucoup, sinon tout, tourne autour du chiffre
7 : avant la semaine de la crucifixion, Jésus fait 7 signes (2.1-12 ; 4 :43-54 ;
5 :1-18 ; 6 :1-15 ; 6 :16-21 ; 9 :1-41 ; 11 :1-44), il prononce 7 discours (3 :1-21 ;
4 :1-42 ; 5 :19-47 ; 6 :22-59 ; 7 :1-44 ; 8 :12-59 ; 10 :1-21), il célèbre 7 fêtes
2 :1 ; 2 :13 ;5 :1 ; 6 :4 ; 7 :1 ; 10 :22 ; 11 :55), il fait 7 voyages (2 :13 ; 3 :22 ;
4 :3 ; 5 :1 ; 6 :1 ; 7 :10 ; 11 :7), et il affirme 7 fois « Je suis » (4 :26 ;
6 :35,41,48,51 ; 8 :12 ; 8 :18 ; 10 :7,9 ; 10 :11,14 ; 11 :25). Au cours de la
semaine de la crucifixion, il est aussi question d’une division pareille.
Dans la partie de cette semaine, nous traitons le 2ième discours de Jésus et
son 3ième voyage. Il se rend de la Judée en Galilée et en route Il doit passer
par la Samarie. C’est le chemin le plus court, mais il est inhabituel. Les Juifs
évitaient de voyager en Samarie et préféraient traverser deux fois le
Jourdain pour aller à Jérusalem et en sortir.
Est-ce que vous sentez aussi parfois une certaine impulsion à faire quelque
chose ou à vous en abstenir et où cela vous a-t-il mené ?
Est-ce que nous fréquentons les étrangers comme Jésus fréquentait les Samaritains ?
Analyse du texte
Remarques en passant
A première vue, les remarques au début du chapitre semblent incidentes
et sans importance, en particulier le verset 3. Jésus quitte la Judée et se
rend en Galilée et doit traverser la Samarie. Ces indications nous
permettent de reconnaître des schémas dans cet évangile, comme
indiqué ci-dessus.
La référence à Jean est également significative : Jésus a plus de disciples !
Il devient donc un problème majeur. Les pharisiens le remarquent, alors
que Jésus vient d’avoir un entretien avec un de leurs chefs, c’est-à-dire
Nicodème. Rappelez-vous que l’essence du message de Jean était
‘repentez-vous car le royaume des cieux est proche’ et que Nicodème
apprend qu’on n’entre au royaume que si on est né d’eau et d’Esprit. A
ce moment, il devient clair que le message de Jésus est que quelque
chose doit changer dans notre vie. Nous trouvons alors ce shalom et nous
trouverons aussi dans cette vie ‘Santé et guérison’ (titre du guide
d’étude).
Jean a déjà ‘traité’ cela quand il raconte comment Jésus délivre son
message à une personne suivante en Samarie.
Jésus avec Nicodème et la Samaritaine inconnue.
Même si chaque texte en soi est capable de nous apprendre ce qui est
nécessaire, il gagne en profondeur quand on regarde le contexte. ‘L’eau’
étant l’idée principale, nous ne pouvons pas non plus perdre de vue le
discours précédent. Les correspondances et les contrastes sont significatifs.
Comparons donc la conversation de Jésus avec la femme samaritaine à
celle de Jésus avec Nicodème.
Nicodème / La femme inconnue
1. Homme juif / Femme samaritaine
2. A l’intérieur du pays / à l’étranger : Samarie/ Sychar
3. Le soir / en plein jour
4. A sa propre initiative / vient de plein gré
5. Professeur avec connaissances, / bien informée mais manque de
sans intelligence / l’intelligence
6. Entrer dans le royaume de Dieu / la vie éternelle
7. Changement nécessaire : / changement nécessaire:
renaissance par l’eau / boire de l’eau
8. Moïse élève le serpent : / Jacob creuse un puits :
image du Christ / image du Christ
9. Pour le serpent on regarde / pour le puits on regarde en bas
en haut
Votre propre recherche dans ces passages de la Bible vous a-t-elle fait
découvrir d’autres correspondances ou contrastes?
Une femme débauchée ?
Quelle image avez-vous de cette Samaritaine ? Traditionnellement nous la
décrivons comme une débauchée qui a déjà eu 5 maris et cohabite
maintenant avec le 6ième. Cette image est-elle juste ?
Que devons-nous penser des choses suivantes :
Quand Jésus demande de l’eau, elle n’agit pas comme une femme
indifférente, débauchée qui n’attache pas d’importance à ce que les
hommes lui demandent. Elle dit : ‘comment un homme juif peut-il
demander quelque chose à une femme samaritaine ?’ Cela signifie
qu’elle connait très bien sa place. Quand Jésus parle d’eau vive, son
intérêt est tout de suite éveillé. Ce secret, elle veut le connaître. Quand
Jésus révèle son passé avec tous ces hommes, elle ne s’en va pas rouge
de honte, mais elle reconnaît avoir rencontré un prophète en Jésus. Elle
saisit l’occasion pour commencer un entretien profond au sujet de
l’adoration : où dois-je adorer Dieu ? Lorsqu’elle retourne dans sa ville, elle
n’est pas traitée comme une femme méprisable. Sur base de son
témoignage, ils croient en Jésus. Elle a trouvé de l’eau vive et veut la
partager et on s’en réjouit !
L’importance de l’eau
La référence à l’eau est bien entendu doublement intéressante, compte
tenu des études de ce trimestre. Revenons à un contraste entre l’entretien
avec Nicodème et celui avec la Samaritaine. Avec Nicodème, Jésus
parle de l’importance du baptême. C’est un rituel accompli avec de
l’eau à l’extérieur. Dans l’entretien avec la Samaritaine, l’eau vive qui doit
être bue renvoie au coeur de l’homme.
Qu’est-ce qu’un homme peut faire avec l’eau ? De quoi est-ce un
symbole frappant ?
L’homme peut faire deux choses avec l’eau. D’abord, il peut la boire.
Chaque jour, l’homme a besoin de suffisamment d’eau pour son corps.
Dans ce sens, l’eau donne littéralement la vie. Ensuite, il peut l’utiliser pour
l’hygiène : pour la purification extérieure.
Le baptême par l’eau trouve son origine dans les bains rituels en usage
parmi les Juifs. Dans les ruines de Qumran, dans les environs de la Mer
Morte, où les fameux rouleaux ont été découverts, on a exhumé des
bassins destinés à de tels rituels. Par une purification extérieure, l’intérieur
ne devient pas propre. Pour vivre réellement, l’homme ne doit pas
seulement rincer son corps avec de l’eau, mais il doit aussi en boire.
Conclusion
« Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, par ce que
vous nettoyez l’extérieur de la coupe et du plat, alors qu’à l’intérieur ils
sont pleins du produit de vos vols et de vos excès. Pharisien aveugle !
Nettoie d’abord l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi
devienne pur. (Matthieu 23 : 25, 26).
Extra
6 hommes ou 6 idoles ?
Le « jeu avec le nombre 7 » de Jean donne-t-il une indication ?
Elle a eu 5 maris et le 6ième qu’elle a maintenant n’est pas non plus le vrai !
Ces 6 hommes sont-ils des ‘idoles’ et le 7ième qui se trouve devant elle,
n’est-il pas un véritable homme, c'est-à-dire Jésus ? Ne buvez-vous pas de
cette eau vive quand vous prenez Jésus au sérieux dans votre vie et que
vous acceptez sa bonne nouvelle ? C’est le message d’une vie changée
pour entrer dans le royaume de Dieu ! C’est ce que vous offre shalom et
une vie en harmonie avec Dieu, vous-même et votre prochain. L’arrière
plan de ces 5 ‘hommes’ pourrait alors se trouver dans les 5 peuples avec
leurs propres idoles qui ont été chassés après la déportation du royaume
d’Israël et remplacés par ‘les Samaritains’. Voir 2 Rois 17 : 24-41.
Thijs de Reus
http://www.adventist.be/french/eds/04Sante24Avril2010.pdf
CELEBRER LA SANTE SPIRITUELLE ET PHYSIQUE
Voici la lecon presentes par le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org
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www.cqbiblestudy.org
Un corps sain dans un esprit sain
« Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur
force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et
ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. »
(Ésaïe 40.31, LSG)
La méthode divine pour se garder en forme et en santé
Lionel See Yun Song, République du Singapour
Sabbat INTRODUCTION
1 Jn 5.2,3
Au cours de la dernière décennie, le
monde a vu surgir nombre de nouvelles
maladies et de menaces pour la santé. On a
donc demandé aux chercheurs de trouver
des solutions. Bien qu’à ce chapitre ils semblent
faire des progrès, nous devons nous
demander si, de notre côté, nous avons
vraiment amélioré notremode de vie. Toute
cette augmentation de connaissance a-t-elle
réellement fait de nous des gens plus en
santé ?
Certains des Américains
les plus obèses sont aussi
des chrétiens engagés.
Après avoir découvert que certains des
Américains les plus obèses sont aussi des chrétiens
engagés, le docteur Don Colbert a écrit
deux livres de recettes : Le régime de Jésus,
et Que mangerait Jésus ? Ce médecin croit
que même si ces patients ne suivent pas le
régime recommandé par leurs médecins,
ils considéreront peut-être ce que Jésus, lui,
ferait1. Le docteur Colbert y va donc d’un
régime semblable à celui des Méditerranéens,
riche en céréales entières, en légumes,
et faisant usage d’huile d’olive. Sont résolument
mis de côté le porc, les fruits de mer,
lesquels contiennent des acides gras.
Selon le docteur Colbert, si les humains
mangent selon les principes alimentaires de
la Bible et recherchent une vie équilibrée,
ils préviendront et dameront le pion à certaines
maladies. Serait-ce là une nouveauté ?
Non. Des institutions établies, telles que
l’hôpital adventiste de Penang et de nombreuses
autres institutions de santé adventistes
s’appuient déjà sur les principes bibliques
pour renverser le diabète2.
Fort des statistiques d’une recherche
financée par les Instituts nationaux américains
de santé, Dan Buettner a écrit un article
sur la longévité dans le numéro de novembre
2005 du NationalGeographic. Cette recherche
montre que l’adventiste moyen en Californie
vit de quatre à dix ans de plus que les
Californiens non-adventistes. Ces années
supplémentaires résultent d’un régime végétarien
pauvre en gras, riche en noix et en
légumineuses, et de la non-consommation
de tabac et d’alcool, entre autres.
Nous lisons dans 1 Jean 5.2, 3 : « Voici
à quoi nous reconnaissons que nous aimons
les enfants de Dieu : c’est en aimant Dieu et
enmettant ses commandements en pratique.
En effet, aimer Dieu implique que nous
obéissions à ses commandements. Et ses
commandements ne sont pas pénibles ».
Avec des médecins qui, à l’instar du
docteur Colbert, se tournent vers la Bible
pour trouver des solutions aux problèmes
de santé, examinons cette semaine les principes
bibliques que Dieu désire nous voir
adopter pour une santé optimale.
_________________
1. Click Orlando. « Bible Inspires Florida Doctor’s “Jesus
Diet”. » http://www.clickorlando.com/health/3952449/
detail.html (accès au site le 6 mars 2009).
2. Hôpital adventiste de Penang, « Diabetic Reversal
Program », http://www.pah.com.my/services/diabetic_
education_centre/diabetic_reversal_program.asp (accès
au site le 6 mars 2009).
Célébrer la bonne forme physique et spirituelle
Nathaniel Tan, République du Singapour
Dimanche IL EST ÉCRIT
Ps 139.13-16 ; 1 Co 3.16,17 ; 9.24-27 ;
Ep 2.8-10 ; 2 Tm 2.3-5 ; 4.7 ; He 11.6
Parfaitement conçu (Ps 139.13-16)
Le psalmiste loue Dieu de l’avoir créé.
Il célèbre le fait qu’il n’est pas le fruit d’un
accident ! Vous n’êtes pas un accident,
vous non plus. Vous avez été conçu et
créé. Dans le psaume 139, le psalmiste
loue Dieu de ce qu’il l’a créé à dessein. Il
révèle une conscience aiguisée de la grâce
et du dessein de Dieu pour lui en décrivant
ce qu’il ressent à l’idée qu’il est une
« créature si merveilleuse ».
Vases physiques et spirituels (1 Co 3.16 ; 9.24-27)
Vous êtes chrétien ? Alors votre vie
ne vous appartient plus. Désormais, vous
appartenez à Christ (Ga 2.20). Votre corps
est le temple du Saint-Esprit.
À titre individuel et collectif, les chrétiens
sont les « temples » de Dieu. L’Église,
en tant qu’assemblée des croyants, constitue
le « corps du Christ » (Rm 12.5), et les
chrétiens qui acceptent Jésus comme leur
Sauveur sont des temples spirituels de
Dieu parce que le Saint-Esprit habite en
eux. Ces temples deviennent alors une partie
de la propriété divine. Ils sont saints
parce que Dieu est là. Paul prévient ceux
qui oseraient fouler aux pieds sa « sainte
propriété » qu’ils seront traités en conséquence.
Dieu ne laissera pas impuni celui qui
endommage lamoindre partie de sonoeuvre
sainte. Cet avertissement s’adresse à tous
ceux qui oseraient traiter le peuple de Dieu
avec dureté, mais aussi, au peuple même
de Dieu. Comme le Saint-Esprit habite en
nous, nous devons nous garder physiquement
et spirituellement en forme pour
qu’il y reste.
Une bonne forme physique et spirituelle
relève de la maîtrise de soi chrétienne.
Pour illustrer l’importance de la
maîtrise de soi, Paul se sert des jeux des
Corinthiens, lesquels étaient similaires à
ceux des Olympiques. En tant que chrétiens,
nous devons faire notre part pour nous
garder en forme, tant physiquement que
spirituellement. De cette façon, nous obtiendrons
le « prix » ultime (1 Co 9.24-17).
Les athlètes s’entraînent et s’imposent une
routine rigoureuse de même qu’un régime
strict pour donner le meilleur rendement
possible. Paul établit le parallèle entre la
maîtrise de soi de ces athlètes et celle nécessaire
à la foi chrétienne. Parler sans agir ne
mènera nulle part.
Et tout ça par la grâce, non par les oeuvres (Ep 2.8-10)
Bien que nous utilisions l’autodiscipline
chrétienne pour rester dans la bonne
voie, le prix est, en réalité, un don de
Dieu. L’autodiscipline seule ne suffit pas.
Un amour authentique pour notre Créateur
nous aide à ignorer ce qui nous distrait
du prix ultime : l’éternité avec Dieu.
Parler sans agir ne mènera nulle part.
« La grâce qui sauve est gratuite, elle
est une bonté et une faveur imméritées
de Dieu, lequel nous sauve, non par les
oeuvres de la loi, mais par la foi en Christ
Jésus. La grâce qui coule dans l’âme est
une vie nouvelle dans l’âme. Un pécheur
régénéré devient une âme vivante ; né de
Dieu, il vit dans la sainteté, tout délivré
qu’il est de la culpabilité du péché par le
pardon et la grâce qui justifie…Notre foi,
notre conversion et notre salut éternel ne
relèvent pas de nos oeuvres, afin que nul
se ne glorifie. Nos prouesses ne jouent
aucun rôle à cet égard ; par conséquent,
toute glorification personnelle est écartée.
Le salut est un don gratuit de Dieu, activé
par la seule puissance divine. C’était son
dessein, auquel il nous a préparé, de nous
bénir par la connaissance de sa volonté,
et de nous amener à le glorifier par nos
paroles et notre persévérance dans la sainteté
grâce à l’action du Saint-Esprit en nous.
Nul ne peut s’appuyer sur les Écritures
pourmalmener cette doctrine ou pour l’accuser
de toute tendance au mal. Tous ceux
qui osent le faire sont sans excuse1. »
Achever la course dans la foi (2 Tm 4.7 ; He 11.6)
Sans la foi, nous ne pouvons achever
la course. Paul souligne que parce qu’il a
gardé la foi, qu’il a achevé la course, le
prix l’attend, ainsi que ses frères ayant fait
comme lui. Par la foi, il a fait cette course
et renoncé à lui-même. Par la foi, il l’a
achevée et a réclamé le prix.
Révisez Hébreux 11.6. « S’approcher
de Dieu présuppose : (1) que la personne
doit croire queDieu existe, et (2) qu’il est
le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
Croire à l’existence de Dieu n’est que le commencement
; même les démons y croient
(Jc 2.19,20). Dieu ne se contentera pas
d’une simple admission de son existence. Il
désire une relation personnelle, dynamique
avec vous, une relation qui transformera
votre vie2. »
BRAINSTORMING
1. Comment avez-vous personnellement
fait l’expérience de la vie de foi selon
l’image de la course ou d’autres disciplines
sportives ?
2. Sans exercice, nos muscles s’affaiblissent.
De même, la foi en Dieu qui ne
s’exerce pas s’étiole. Comment exercet-
on la foi ? À quelle fréquence exercez-
vous la vôtre ?
3. L’exercice physique et un bon régime
sont importants. Cependant, en euxmêmes,
ils ne nous donnent pas la vie
éternelle. Seule la foi en Jésus le fait.
Pourquoi est-il important de faire cette
distinction ?
4. Pourquoi ne suffit-il pas de croire dans
les 28 croyances fondamentales de notre
Église ?
_________________
1. Matthew Henry Concise Commentary, WORDsearch7.
2. Life Application Concise New Testament Commentary,
WORDsearch7.
Un esprit sain dans un corps sain
Faith Toh, République de Singapour
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Co 3.16,17
« L’air pur, le soleil, l’abstinence, l’eau,
le repos, l’exercice, une alimentation judicieuse,
la confiance en Dieu, voilà les vrais
remèdes. Chacun devrait connaître les traitements
naturels et la manière de les appliquer1.
»
« On ne se rappellera jamais suffisamment
que la santé n’est pas le fait du
hasard ; elle résulte de l’obéissance à des
règles précises. Les athlètes le savent bien,
eux qui se préparent avec le plus grand
soin à un entraînement et à une discipline
sévères. Tout est chez eux soigneusement
réglé, car ils savent fort bien que la négligence,
les excès ou le manque de soins qui
affaibliraient ou paralyseraient l’un ou l’autre
des organes de leur corps occasionneraient
leur défaite.
« Combien sont plus importantes les
précautions à prendre pour réussir dans la
vie ! Ce n’est pas à un simulacre de bataille
que nous sommes appelés : nous soutenons
une lutte dont les résultats sont éternels.
Nous avons à faire face à des ennemis
invisibles, auxmauvais anges qui s’efforcent
de dominer chaque être humain. Tout ce
qui nuit à la santé affaiblit non seulement
la vigueur physique, mais aussi les énergies
mentales et morales. La satisfaction des
mauvais penchants rend plus difficiles le
discernement du bien et du mal et la résistance
aux influences néfastes. Elle multiplie
les risques d’échecs et de défaites2. »
« Le corps tout entier est fait pour l’action
; et à moins que les forces physiques
soient maintenues en santé par un exercice
actif, les forces mentales ne peuvent fournir
un rendement maximum prolongé3. »
« Tout ce qui diminue la vigueur corporelle
affaiblit également l’esprit et lui
enlève la possibilité de distinguer le bien
du mal. La volonté de faire le bien s’en
trouve donc elle aussi amoindrie4. »
« Ne savez-vous pas que vous êtes
le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu
habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple
de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de
Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. »
(1 Co 3.16, SER)
BRAINSTORMING
1. Expliquez comment le fait de ne pas être
en bonne santé revient à « vandaliser »
le temple de Dieu.
2. Cette semaine, quels trois petits changements
pouvez-vous faire pour commencer
à améliorer votre santé et à vous
mettre en forme ?
____________
1. Le ministère de la guérison, p. 102.
2. Ibid., p. 103.
3. Éducation, p. 211.
4. Les paraboles de Jésus, p. 301.
« Nous avons à faire face
à des ennemis invisibles. »
La science à la rescousse des lois de la santé
Choo Shi En Christon, République de Singapour
Mardi PREUVE À L’APPUI
Lv 11.45
Beaucoup considèrent le Lévitique
comme un livre dépassé pour la société
moderne. Cependant, en explorant les principes
bibliques touchant à la santé physique
et spirituelle, nous découvrons rapidement
que ce livre est loin d’être démodé
comme certains le croient.
Lévitique est l’un des cinq livres de
Moïse. C’est d’abord un livre de la loi ; les
histoires sont rarissimes. Il fait partie de
l’alliance mosaïque de Dieu avec Israël,
laquelle stipulait que Dieu prendrait soin
des Israélites aussi longtemps qu’ils suivraient
ses lois. De nombreuses parties du
Lévitique traitent des devoirs des prêtres
aux jours de Moïse ; d’autres demeurent
pratiques pour nous aujourd’hui.
Lévitique 11, Dieu parle des aliments
purs et impurs. Dans l’Église chrétienne
primitive, beaucoup considéraient
ces choses comme étant sans importance.
Or, la science découvre de plus en plus que
les lois de Dieu sont réellement bénéfiques.
Lévitique 11.7 et 8 interdit la consommation
de porc. Chose intéressante, l’Organisation
mondiale de la santé a de strictes
procédures quant à l’exportation du porc,
à cause du grand risque de maladies.
D’autres aliments interdits dans le Lévitique,
tels que les crustacés et autres fruits
de mer, se sont révélés porteurs de différentes
maladies.
Et le mode de vie ? Eh bien, la Bible s’est montrée
des siècles en avance sur son temps.
Et le mode de vie ? Eh bien, la Bible
s’est montrée des siècles en avance sur son
temps. Bien avant que les scientifiques
ne découvrent les bienfaits du régime
biblique, Dieu avait déjà donné à son
peuple les principes d’un bon régime et
d’une vie saine. Dans Lévitique 11.45,
Dieu nous appelle à être saints, parce qu’il
est saint. Ceci comprend ce que nous mangeons,
buvons, faisons.
BRAINSTORMING
1. Selon Lévitique 11, quels aliments sont
impropres à la consommation ?
2. Qu’allez-vous changer dans votre régime
pour mieux obéir aux principes divins
touchant à l’alimentation ?
Des sarments vigoureux
Jimmy Quek, République du Singapour
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Jn 15.5
De nombreux scientifiques croient qu’il
y a corrélation entre notre santé spirituelle
et notre santé physique. Des études ont
montré que les cancéreux peuvent combattre
mieux la maladie lorsqu’ils ont une
croyance spirituelle*.
Des miracles de guérison totale chez
des patients en phase terminale ont déconcerté
les médecins qui, plus tôt, avaient
averti les membres de la famille de se préparer
au pire.
Souvent, notre stress et notre dépression
proviennent du fait que nous nous
sommes éloignés de plus en plus de Dieu.
Nous découvrons aussi que lorsque nous ne
prenons pas soin de notre corps, nous
devenons de bien pauvres ambassadeurs
de Dieu. Non seulement nous n’avons pas
l’énergie pour travailler efficacement, mais
encore nous devenons de piètres exemples
de sa « vie abondante » (Jn 10.10, SEM).
Jésus est la vigne, nous sommes les
sarments. Nous devons rester attachés à
lui, source de notre force. Nous devons être
physiquement prêts à faire sa volonté, à
aller là où il nous conduit, et à montrer
clairement qu’être un chrétien englobe un
mode de vie plus sain. Mais comment être
des sarments vigoureux ?
Communiez avec Jésus chaque jour. Jésus
nous invite à rechercher sa sagesse, à méditer
sur sa Parole, à nous appuyer sur sa force.
En retour, il promet de nous donner tout
ce dont nous avons besoin (1 Ch 28.9 ; Mt
6.33).
Courez avec persévérance. « Courons avec
persévérance l’épreuve qui nous est proposée
» (He 12.1, SER). Pour ce faire, nous
devons être en forme physiquement, spirituellement,
et mentalement. Exerçons les
muscles de notre foi afin de résister aux
épreuves qui se dresseront en chemin. Bien
que notre entraînement puisse être parfois
douloureux et désagréable, il produira en
nous « un paisible fruit de justice » (He
12.11, SER).
Jésus veut que nous soyons en bénédiction à autrui.
Soyez une lumière. Jésus est la lumière du
monde. Il veut que nous fassions briller
cette lumière autour de nous. Attachés au
cep, nous sommes aussi appelés à porter
du fruit, et à être en bénédiction à autrui.
Jésus désire que nous soyons une source
de lumière et d’encouragement pour ceux
qui ont perdu l’espérance, et de paix pour
ceux qui ont peur. Notre relation verticale
avec Dieu nous rend capable d’établir une
relation horizontale avec nos semblables.
La joie d’un partenariat avec Dieu produit
un éclat sain spirituellement et physiquement
(Jn 8.12 ; 15.2).
____________
* http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/
2006/03/23/AR2006032302177_pf.html
Mettre nos priorités en place
Jonathan Gerber, République du Singapour
Jeudi OPINION
1 Tm 4.8
J’ai un ami qui est fruitarien. Selon lui,
tout le reste nuit à la santé. Ainsi, quand il
nous voit manger autre chose que des fruits,
il nous réprimande et nous fait un petit
sermon sur le régime sain, et sur la façon
de préserver notre corps pour l’oeuvre de
Dieu. Mon ami est… un adventiste.
Les croyants pieux se reconnaissent à leurs fruits.
Une autre de mes amis est tellement
consciente de la nécessité de l’exercice qu’elle
fait marcher son chien une heure par jour.
Mince, en forme, elle pratique un végétarisme
strict et n’utilise pas d’épices dans sa
cuisine à cause des conseils d’Ellen White
à ce sujet*. Elle est aussi prompte à corriger
les autres et à avertir ceux qui ne s’abstiennent
pas de ce qu’elle considère comme
de mauvaises habitudes spirituelles.
Un coup d’oeil rapide sur le régime et
la condition physique de mes deux amis
indique qu’ils sont disciples des principes
de santé du Christ. Cependant, notre relation
avec Dieu n’englobe-t-elle que ça ?
Les croyants pieux se reconnaissent
à leurs fruits : le fruit de l’Esprit. Cette
expression biblique résume les neuf attributs
visibles d’une vie chrétienne prospère.
Les voici : amour, joie, paix, patience, amabilité,
bonté, fidélité, la douceur, maîtrise
de soi (version Semeur). Les Écritures nous
révèlent que ces fruits ne sont pas cueillis
ni choisis individuellement. Il s’agit plutôt
d’un fruit comportant neuf facettes, lesquelles
caractérisent tous ceux qui marchent
dans l’Esprit. Collectivement, ces fruits
constituent les caractéristiques que tout
chrétien devrait produire dans sa vie grâce
au Saint-Esprit.
Lisez 1 Tm 4.8. Notez que ce verset ne
dit pas que l’exercice est sans valeur ! Tout
en affirmant son utilité, ilmet les priorités en
place en déclarant que l’attachement à Dieu
est plus précieux encore.
BRAINSTORMING
1. Refusez-vous de saines habitudes parce
certains qui les ont adoptées vous dégoûtent
par leur excès de zèle ?
2. Comment promouvoir un mode de vie
sain sans devenir assommant et proprejuste?
____________
Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 257, 273 ;
Témoignages pour l’Église, vol. 2, p. 67.
Des temples vivants
Chandler Riley, Laurel, Maryland, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
1 Co 6.19, 20
POUR CONCLURE
Dieu a créé notre corps pour qu’il soit
le temple du Saint-Esprit. Par sa grâce, un
don immérité, il nous donne le Saint-Esprit
qui nous dirige vers une santé physique et
spirituelle toujours meilleure. Il nous accorde
aussi la Bible par laquelle l’Esprit nous guide
dans nos efforts pour être en bonne santé
physique et spirituelle. Suivre les principes
bibliques augmente notre longévité, et nous
fait jouir d’une vie plus saine, plus heureuse.
Négliger de prendre soin de notre corps,
c’est nous affaiblir spirituellement et physiquement.
Une vie saine englobe autant
notre bien-être physique que spirituel.
COFFRE AUX IDÉES
• Écrivez votre opinion quant aux effets des
bonnes habitudes de santé sur votre spiritualité.
• Discutez en groupe en quoi la santé influe
sur la spiritualité. Partagez des exemples
dont vous avez été témoin.
• Marchez au moins trente minutes par jour.
Vous sentez-vous plus détendu ? Dormezvous
mieux ? Attendez-vous cette promenade
avec impatience maintenant ?
• Demandez à Dieu de vous conduire vers
unemeilleure santé physique et spirituelle,
et par son Esprit, de vous montrer les secteurs
ayant besoin d’être améliorés.
POUR ALLER PLUS LOIN
Vibrant Life, « Religion and Health », Nellie
Jones, http://www.vibrantlife.com/vl/ar
ticle-81.html (accès à ce site le 2 avril
2009).
Ellen G.White, Conseils sur la nutrition et
les aliments, chapitre 2.
Christian-Living-Site.com. « Do You Really
Understand That Your Body Is the Temple
Of God ? » http://www.christian-livingsite.
com/Temple-of-God.html (accès à ce
site le 2 avril 2009).
http://www.cqbiblestudy.org/site/1/lessons/2010-2/French/STUDENT/CQ-10-Q2-F-03.pdf
LA LIBERTE DE CHOIX
Voici la lecon presentes par le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org
Cliquez sur le lien qui suit pour avoir acces a un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr Derek Norris de l'Eglise de Lake Forest:
http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q204-10-power-choice
www.autresregards.be
La liberté de choix
1. Dt 30, 15-16 : Une proposition cherche preneur
Vois ! Ce texte si connu commence par un appel à regarder, à
prêter attention. Ce qui est dit là ne concerne pas seulement le
peuple d’Israël, n’exprime pas seulement quelques consignes
concernant son entrée en terre promise. C’est une parole pour
aujourd’hui. Au verset 15, cette notion de temps est répétée
deux fois, comme pour y insister. D’un côté, la proposition de la
vie et de la mort est toujours pour aujourd’hui, c’est une parole
actuelle qui nous est adressée individuellement (« devant toi ») ;
de l’autre, le Seigneur ne l’a pas ordonné une fois pour toutes
dans un passé lointain, mais sa proposition de vie devient
actuelle, pertinente pour celui qui l’entend aujourd’hui.
Les consignes pour la vie se présentent en trois volets : aimer le
Seigneur, marcher dans ses chemins et garder ses prescriptions.
La personne humaine est le sujet de ses attitudes et actions, elle
est donc appelée à s’engager pleinement, à être acteur de sa
vie, à prendre des initiatives plutôt que simplement exécuter des
ordres. Aimer le Seigneur ton Dieu raconte l’histoire d’amour
avec le Seigneur, marcher dans ses chemins implique un
cheminement accompagné, une croissance dans ma vie de
croyant qui ne se satisfait jamais des progrès atteints. Enfin, le
croyant qui garde les commandements de son Dieu, qui en prend
soin, se sait dépendant de son Dieu et de sa parole, n’est pas le
centre de son monde, mais est décidément tournée vers son
Dieu. Le texte décrit très simplement la conséquence de cette
relation avec mon Dieu : c’est plus que juste survivre, vivoter ou
exister, c’est vivre, être pleinement vivant, et en même temps
partager ce cadeau de la vie (« tu deviendras nombreux »). Cette
vie promise décrit le chemin vers un épanouissement dans
lequel j’ai la certitude d’être toujours accompagné par la
Dans le cadre de la leçon de cette semaine qui met en valeur le
choix dans le domaine de la santé, quel rôle attribuez-vous à
l’aujourd’hui, au moment présent ? Dans quelle mesure la parole
de Dieu écrite il y a des millénaires est toujours actuelle ?
Partagez vos expériences.
Le texte nous invite également à être acteur de notre vie, à
choisir d’aimer, à choisir de marcher … Quelles répercussions y
voyez-vous sur votre liberté (y compris dans le domaine de la
santé, du soin apporté au corps) ? Comment pouvons-nous en
témoigner ?
2. Dt 30, 17-18 : Des choix qui rendent esclaves
Vous pouvez comparer :
Sur la route de la vie et de la liberté Retour vers l’esclavage
(Je te commande …) d’aimer le Seigneur ton Dieu Ton coeur se détourne.
Tu n’écoutes pas
… de marcher dans ses chemins Tu te laisses entraîner Tu te prosternes devant
d’autres dieux
… de garder ses commandements Tu sers (d’autres dieux)
® tu vivras, tu deviendras nombreux, tu seras béni … ® vous disparaîtrez
complètement
Sur la route vers la terre promise (vers la liberté), le Seigneur
invite à aimer, à marcher, à garder ses commandements. Chacun
y est appelé individuellement (« tu »). Je ne peux faire ce choix à
la place de mes parents, de mon conjoint ou de mes enfants ou
amis. De l’autre côté, mes mauvais choix peuvent avoir une
conséquence néfaste sur ma communauté (« si tu n’écoutes pas
… vous disparaîtrez complètement »). En observant
attentivement ces mauvais choix possibles, nous pouvons
constater que, lorsque le coeur du croyant se détourne de son
Dieu, il perd en fait le contact avec source de toute vie, s’il
n’écoute pas, il ne se reconnaît plus dépendant de son Dieu. En
se prosternant devant d’autres dieux et en les servant, l’humain
s’éloigne de plus en plus de ses possibilités de choix pour se
retrouver sous la domination d’un autre, pour finalement
(re)devenir esclave. En fait, du moment où je n’exerce pas ma
liberté, je régresse et retourne à l’esclavage en Egypte duquel le
Seigneur m’a arraché à la sortie d’Egypte (à la Pâque où Jésus
m’a sauvé en donnant sa vie).
Dans le cadre de la leçon de cette semaine qui met en valeur le
choix dans le domaine de la santé (en élargissant ce terme à « ce
qui est sain ou ne l’est pas »), à quel mauvais choix personnels
pourrions-nous penser qui mettent aussi en péril la
communauté (cercle d’amis, famille, relation de couple) ?
Avez-vous conscience du risque de redevenir esclave ? Quels
« autres dieux » pourrait-il y avoir dans nos vies qui nous
dominent, qui exercent sur nous une emprise ? Pensez par
exemple à des attitudes, des comportements … ?
3. Dt 30, 19-20 : Un appel à la vie
Ces versets répètent pratiquement les v. 15-16. Il nous paraît
pourtant pertinent de comparer les deux « versions », car c’est
des différences qu’émerge un sens pour nos vies. D’abord, il y a
un appel à témoins pas banal sous la forme du ciel et de la terre.
On pourrait par exemple comprendre le ciel comme espace du
Seigneur associé à l’espace des humains, la terre.
Au v. 15 c’est la personne de Dieu qui apparaît en premier (« je
mets ») alors que le v. 19 donne la priorité à la proposition de la
vie. Ce n’est pas une proposition neutre, mais Dieu fait tout ce
qui est possible pour « pousser » l’homme vers le bon choix
pour lui et son entourage. Ce choix de vie est décliné autrement
qu’au v. 15 : Là où il était question d’aimer, de marcher et de
garder les commandements, le texte se déplace résolument vers
le domaine relationnel : aimer, écouter, s’attacher. Du moment
où j’écoute l’appel insistant de Dieu pour faire un choix de vie, il
n’y a plus lieu d’insister sur des règles ; la relation d’amour
s’approfondit, le désir d’écouter transforme la pratique de
commandements en attachement fidèle au Dieu de la vie. La
promesse du pays se trouve également approfondie par le
serment du Seigneur lui-même fait aux ancêtres. Dieu ne peut se
renier lui-même, il s’engage de toutes les manières possibles afin
que l’homme choisisse la vie !
Quelle est ma réaction face à l’engagement en faveur des
humains, face à tous ces « efforts », face à tant de bonté de la part
de Dieu afin que je choisisse la vie, et non pas la mort ?
Quels chemins de mort peuvent encore exister dans ma vie ?
Comme ce passage insiste beaucoup sur « l’aujourd’hui », nous
pouvons toujours faire de petits choix pour aller vers plus de vie,
vers une plus grande qualité de vie ? Témoignez, écoutez-vous et
priez les uns pour les autres !
Qu’est-ce que j’aimerais retenir de ce texte pour mon hygiène de
vie (au sens large) ?
(Doris Vargas-Hordosch)
http://www.adventist.be/french/eds/02Sante10Avril2010.pdf
Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com
CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST
http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q204-03-praise-god-whom-all-blessings-flowwww.autresregards.be
« Louez Dieu de qui découle toute bénédiction »
Psaume 103.1-10
Le psautier est un livre de prières. C’est là son originalité
par rapport aux autres livres de la Bible. Les psaumes ne
sont pas doctrine mais expression de l’homme à Dieu; ils
nous font entrer en profondeur dans la relation entre Dieu
et l’homme. Ils décrivent les fidèles tels qu’ils sont, avec
leur vie de tous les jours, leurs espoirs et leurs péchés,
leurs difficultés et leur amour, avec leur mentalité, leur
façon de s’exprimer, leurs images concrètes.
Le Ps 103 fait partie des psaumes dit d’actions de grâces
(cf 18, 22, 30, 107, 116, 118,…), où le croyant remercie
Dieu pour ses bienfaits. Ces poèmes ont probablement été
composés pour accompagner les sacrifices d’actions de
grâces, et étaient destinés à être chantés collectivement. Le
Ps 103 est attribué au roi David soit parce qu’il l’a écrit, soit
parce qu’il l’a introduit dans sa collection
« Rendre grâces » : le verbe hébreu utilisé a le sens original
de « reconnaître », mais cette reconnaissance peut revêtir 3
aspects :
- reconnaître la supériorité de celui qui nous a vaincus, d’où
reconnaître la supériorité de YHWH sur tous les autres
dieux, sa transcendance. En ce sens « reconnaissez
YHWH » veut dire : « célébrez-le, proclamez sa descendance»
- reconnaître d’où nous vient tout bien ; c’est la reconnaissance
au sens de gratitude.
- Reconnaître nos torts, c’est-à-dire faire l’aveu de nos
fautes.
La prière d’actions de grâces exprime la reconnaissance du
croyant pour les bénédictions, matérielles ou spirituelles, de
Dieu.
Paul introduit souvent ses épitres en rendant grâces à Dieu
pour l’oeuvre accomplie en JC pour ses interlocuteurs.
Pour quels bienfaits puis-je être reconnaissant à Dieu ?
Ma prière reflète-t-elle cette reconnaissance ?
Pour moi, quel sens a la prière prononcée avant le repas,
par exemple ?
Bénis l’Eternel…
Nous comprenons aisément la notion de bénédictions
lorsqu’il s’agit de l’action de Dieu envers les humains. La
bénédiction de Dieu est la transmission à l’homme de la
force de Dieu. Dans les textes bibliques, elle est source de
joie, de bonheur, de prospérité, de fécondité de la famille,
d’abondance des richesses. Elle est présence de Dieu avec
l’homme, alliance perpétuelle.
Mais quel sens pouvons-nous donner à l’expression « Bénir
Dieu » ? A l’origine, c’est reconnaître ce qu’Il nous donne
(Gn 24.27 ; Ex 18.10 ; Dt 33.20 ; Ps.28.6). C’est confesser
ses bienfaits et sa fidélité afin que personne ne les oublie
(Ps 103.2).
Dans le Nouveau Testament, le verbe signifie : dire du bien.
Il peut prendre aussi le sens de flatter quelqu’un en disant
du bien de lui (Rm 16.18).
Quand je suis l’objet de bénédictions de Dieu, quelle est
ma réaction ? Est-ce que je le trouve normal ?
Ai-je pris l’habitude de bénir Dieu ? Au cours de la
semaine écoulée, combien de fois l’ai-je béni?
Qu’est-ce que mes voisins ou mes proches entendent
dans ma bouche lorsque je parle de Dieu, de ma relation
avec lui?
Mes bénédictions personnelles (v.1-5)
Ce psaume, qui est considéré comme un des plus
expressifs, exprime d’abord la louange qu’inspire au
psalmiste sa propre expérience. Remarquez que dans ces
versets, les pronoms sont au singulier.
Bénir Dieu, c’est aussi ouvrir son coeur à une adoration
reconnaissante pour tous ses bienfaits. C’est à cela que
psalmiste consacre tout son être, toute son âme, et qu’il
réunit toutes ses facultés personnelles.
Remarquez les différentes bénédictions mentionnées aux
v.3-5. Le Seigneur efface la dette du péché par le pardon, il
s’oppose aux maladies ou aux faiblesses dont le péché
infecte notre être, il transforme le châtiment du péché en
échangeant la fosse contre la couronne et la mort
qu’apporte le péché contre une vie toujours renouvelée.
A la différence des dieux païens, l’Eternel nous est présenté
comme un Dieu bienveillant, bien disposé envers ses
créatures, avec qui on a conclu une alliance qui le lie pour
toujours ; il est solidaire du genre humain. Il n’est pas
indifférent, il s’émeut en pensant aux hommes. Ne
supportant pas que nous soyons happés par la mort, il
intervient.
Dieu nous rend la vie que nous avions perdue. On
comprend la joie, l’enthousiasme et reconnaissance
renouvelée du psalmiste.
Dans quel domaine de ma vie suis-je béni ?
Est-ce que ma relation à Dieu change ma vie ? Quelles
émotions cette relation suscite-t-elle dans ma vie ?
Mon entourage ressent-il mon émerveillement face à
Dieu ?
Le fait d’être aimé par Dieu signifie-t-il que ma vie sera
exempte d’épreuves, de difficultés ?
La bienveillance générale de Dieu (v.6-10)
Ce que Dieu a fait pour David, il le fait pour tous. Le v.6
insiste sur l’universalité de la bienveillance. A cet égard,
l’expérience d’Israël comme exemple typique de l’amour de
l’Eternel pour l’opprimé.
Dieu s’est fait connaître au peuple par l’intermédiaire de
Moïse. Et si le texte mentionne les « hauts faits » de Dieu
(v.7), le récit de la bénédiction est réduit au minimum
tandis que la leçon prend une grande ampleur. C’est avant
tout le caractère de Dieu qui est décrit ici.
Le texte fait allusion à 2 reprises au Dieu compatissant (v.4
et 8) La compassion est un substantif de la même famille
que le mot « entrailles », le sein maternel. Notre Père nous
aime d’un amour maternel, quel que soit notre péché.
Ce psaume, ce chant peut-il être chanté par un malade,
un accidenté, un handicapé?
Dieu est-il vraiment bon pour tous ? N’y a-t-il pas des
moments où nous pouvons en douter ?
Quelle est la compréhension de ma communauté
concernant le caractère de Dieu ?
La gratitude joue-t-elle un rôle dans l’état de santé des
humains ?
Conclusion :
Ce psaume invite à louer Dieu pour ce qu’il est et pour ce
qu’il fait pour nous. Il exprime une gratitude humble, venue
du coeur, pour la bonté de Dieu et, par-dessus tout, pour
son amour qui ne change pas et ne peut changer. Il invite à
trouver en Dieu la guérison de notre âme.
Ce trimestre, nous allons réfléchir ensemble sur des aspects
concrets de la santé. Notre Dieu est un Dieu bon, qui nous
aime et souhaite le meilleur pour nous. Ses conseils n’ont
d’autre objectif que notre bien.
Jacques Ras
LE CARACTERE CHRETIEN
Voici la lecon presentee par Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org
Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon presentee par le Dr Derek Norris de l'Eglise de Lake Forest:
http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-27-fruit-spirit-essence-christian-character
www.autresregards.be
Le caractère chrétien. Texte: 2 Pierre 1.3-11
« En effet, la puissance divine nous a fait don de tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et sa force agissante. Par elles, les biens du plus haut prix qui nous avaient été promis nous ont été accordés, pour que par ceux-ci vous entriez en communion avec la nature divine, vous ayant arrachés à la pourriture que nourrit dans le monde la convoitise. Et pour cette raison même, concentrant tous vos efforts, joignez à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la ténacité, à la ténacité la piété, à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. Car ces qualités, si vous les possédez en abondance, ne vous laissent pas inactifs ni stériles pour connaître notre Seigneur Jésus Christ ; en effet, celui à qui elles manquent, c’est un aveugle qui tâtonne: il oublie qu’il a été purifié de ses péchés d’autrefois. C’est pourquoi, frères, redoublez d’efforts pour affermir votre vocation et votre élection; ce faisant, pas de danger de jamais tomber. C’est ainsi, en effet, que vous sera généreusement accordée l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. »
Les chrétiens vivent dans l’espérance du retour de Jésus et de l’installation de son royaume. En attendant, ils doivent rechercher les conseils et les encouragements du Saint-Esprit pour vivre dans la fidélité et la joie. Porter le fruit de l’Esprit est une expérience pratique et une telle expérience forme le caractère du chrétien.
Pratiquer des vertus chrétiennes
L’apôtre Pierre met en avant différents aspects facilitant le développement du caractère chrétien :
Fuir la corruption qui est dans le monde ;
Exprimer la foi ;
Témoigner de la vertu ;
Joindre à la vertu la science ;
Pratiquer la tempérance ;
Exercer la patience ;
Manifester de la piété ;
Développer l’amour fraternel ;
L’apôtre met en évidence le lien intrinsèque entre ces différents éléments. Ils sont évoqués de manière complémentaire plutôt que dans un ordre progressif ou chronologique en vue d’atteindre un quelconque objectif.
Le chrétien est ainsi appelé à ne rien négliger puisque la foi est essen- tiellement quelque chose de pratique dont les résultats sont visibles.
Une confrontation utile
Le fruit de l’Esprit révèle la vérité de notre vie et de notre attachement à Jésus-Christ. Il trouve sa signification et son utilité dans la mesure où nous pouvons répondre à certaines questions :
Quel est le point central de notre vie? Cette question est fondamentale : sans but clairement conçu, nous allons simplement vivre sans posséder ce qui donne sens et beauté à notre foi et à notre désir d’épanouissement. Nous avons certainement des passions, des hobbies, mais cela ne constitue pas le point central de notre existence. Parler du point central de notre vie, c’est se laisser convaincre par l’Esprit que Dieu est au centre de notre itinéraire humain et qu’il fait concourir toutes choses pour notre bien.
Le fruit de l’Esprit rend visible l’action de Dieu dans notre vie, en particulier dans notre caractère. Relisez la phrase qui précède et vous verrez que cette action conduit inévitablement à l’adoration : si Dieu occupe la place centrale d’une vie, la première de nos réactions sera de lui rendre un culte, et le reste suivra...
Comment grandir dans la foi ? Pour grandir, il faut se nourrir. Une fois la nourriture acquise, il faut s’entretenir et surtout faire des efforts pour avancer sur le chemin de la foi. Le Seigneur s’intéresse davantage à ce que nous sommes qu’à ce que nous faisons. Il s’intéresse à notre devenir plus qu’à notre passé. Notre personne a mde l’importance à ses yeux et le fruit de l’Esprit nous convainc que le seul « bagage » qui nous suivra jusque dans l’éternité, c’est notre caractère. Pour bien se préparer, il faut faire l’inventaire des traits de notre caractère et, surtout, vérifier où sont les réels besoins d’amélioration. C’est là encore que le fruit de l’Esprit trouve tout son sens pratique dans une vie pleine de foi.
Que faire d’utile ? Nous sommes face à la question cruciale car il s’agit du ministère que Dieu veut nous confier. Il y a tant de domaines dans lesquels l’un ou l’autre de nos dons spirituels sont appelés à s’exercer. Connaissez-vous votre potentiel de service ? Connaissez-vous vos besoins de formation et de croissance ? Une vie de foi et d’espérance ne vaut que si elle devient utile sur terre, ici et maintenant, avant d’être accueillie dans le royaume de Dieu. Aussi, sur la base des dons et talents que le Seigneur nous a accordés, il nous appartient de développer un mode de participation qualitatif et productif au sein de nos foyers, de l’Eglise et de la société. La vie d’un disciple trouve sa pleine signification lorsqu’elle devient une vie de service, de reconnaissance et d’adoration.
Quel témoignage rendons-nous ? Dieu s’attend certainement à nous voir produire le fruit de l’Esprit, ce qui est la moindre des choses. Cela correspond réellement au témoignage que nous rendons de notre foi et de notre espérance. Une telle expérience nous amène à parler de Dieu autour de nous, au sein du foyer, entre parents et avec nos enfants. Quand le fruit de l’Esprit est attesté, Dieu est glorifié. C’est là le sens de notre vie et de notre passion pour le royaume de Dieu !
Toutes ces questions mettent en évidence le développement du caractère chrétien. Il n’y a pas d’alternative, dès lors que la relation avec le Christ engage le croyant. Cela signifie qu’il est impossible de croire en Jésus et ne pas vouloir progresser, croître dans la connaissance de Dieu et de son Fils (Jean 17.3) et se laisser transformer par la douce influence du Saint-Esprit dans nos vies.
Conclusion
Saisir la vérité qui concerne notre caractère, c’est saisir les différents aspects du fruit de l’Esprit reflétant la qualité de notre relation avec le Christ, lui-même étant la Vérité et la Vie. Ainsi, notre attention est attirée sur le rôle de l’Esprit qui nous enseigne la Parole du Christ, affermissant notre foi et confortant notre espérance.
Neuf tranches pour dire une vie de croyant ! Neuf tranches d’un fruit pour confirmer que le Saint-Esprit agit effectivement et efficacement dans la vie de tout disciple du Christ désirant en faire l’expérience! Neuf tranches pour passer d’une culture de participation à la vie religieuse d’une communauté à une culture du résultat de l’action de l’Esprit dans notre vie! c’est non seulement une transformation de notre mentalité mais aussi de notre caractère.
Pour aller plus loin :
Comment définissez-vous le caractère ?
Quelle est la différence entre le caractère et le tempérament ?
Pouvez-vous énoncer les changements que le Saint-Esprit a opérés dans votre caractère ?
Est-ce facile de fuir la mentalité du monde qui vit sans Dieu et sans sa Parole ?
Dans quelle mesure l’Eglise vous aide-t-elle à progresser spirituellement ?
Daniel Jennah
http://www.adventist.be/french/search_dir1.php?adir=./eds&TR=feuillets-suppl%C3%A9ment%20%C3%A0%20l%27EdS
LE FRUIT DE L'ESPRIT EST: VERITE
Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com
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Le fruit de l’Esprit est : vérité
Texte à étudier Jean 16.5-15
Il est évident que le terme « vérité » n’appartient pas à la liste des neuf tranches identifiant le fruit de l’Esprit (Galates 5.23) mais rien ne nous interdit d’y penser, car le rôle de l’Esprit est justement de nous conduire à et dans la Vérité.
Notre attention est également attirée sur le fait que le Saint-Esprit ne fera rien de contraire ou d’étranger à la volonté de Dieu dans le cœur de l’homme. Il nous faut donc nous rendre disponibles pour cet apprentissage et cet itinéraire de croissance spirituelle.
Définir la vérité
Dans l’Ancien Testament, le terme « vérité » vient de emet, appartenant à la même racine que le mot foi emounah Le Nouveau Testament utilise le terme usuel alethéia, dans le sens de ce qui est vrai, opposé à ce qui est faux (voir Proverbes17.19). En ce sens, la vérité est quelque chose de « réel », palpable, concret et non une théorie, une apparence ou encore une impression (illusion). On n’est pas sensé douter, face à la vérité. Bien au contraire, tout porte à se rendre à l’évidence de la vérité.
Chez les prophètes, la vérité est liée à la fidélité, à la confiance (voir Esaïe 59.14,15 ; Jérémie 7.28).La Bible dit de Dieu qu’il est le Dieu de l’Amen, c’est-à-dire le Dieu de la Vérité. Jésus lui-même se définit comme étant « la vérité » (Jean 14.6) Paul dit que la doctrine du
Christ est « la vérité de l’évangile » (Galates 2.5) ou Timothée 3.7 ; 4.4).
« la vérité » (2
Parler de la vérité, au sens théologique, c’est nécessairement s’en référer à Dieu. Chez lui il n’y a pas l’ombre du mensonge, du doute, de l’incertitude. C’est pour cela qu’il est le vrai Dieu, le Dieu de la vérité, le Dieu fidèle, constant, un Dieu de parole.
Comment définissez-vous la vérité ? Où situez-vous votre propre attachement à la vérité biblique, la vérité christique ?
La venue de l’Esprit
La promesse de Jésus, telle que contenue dans le texte soumis à notre étude, ouvre les perspectives suivantes :
- La venue de l’Esprit sera bénéfique pour les disciples ; - L’Esprit viendra comme un consolateur ; - Il fera une œuvre transformatrice ; - Il ouvrira les yeux des disciples sur le caractère du péché ;
- Il convaincra sur la justice du Père, incarnée par le Fils ;
- Il insistera sur l’avènement du jugement de l’Adversaire du bien.
Tous les disciples du Christ sont concernés par les révélations du Saint-Esprit. Elles incarnent la vérité des enseignements et de la mission du Christ, vérité renouvelée par l’action du Saint-Esprit. Une telle œuvre se fait dans l’étroite collaboration entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Chercher la vérité
La Parole de Dieu, porteuse de la vérité que le Seigneur veut nous communiquer, ne peut s’appréhender de manière banale. Si le Saint-Esprit doit nous conduire dans cette vérité, c’est parce que nous n’y arriverons jamais tout seuls. Nous avons besoin d’aide, de clairvoyance et même de bon sens pour saisir ce que le Seigneur veut nous communiquer par différents moyens, en particulier à travers les révélations bibliques.
Comment savoir que Dieu nous communique la vérité par les prophètes ? Comment savoir que les prophètes sont réellement envoyés par Dieu ? C’est là qu’il faut faire preuve de lucidité afin de ne pas se laisser influencer par les faux prophètes. Il y en a eu et il y en aura encore ! Si le vraisemblable ressemble souvent à la vérité, il ne la remplacera jamais. Une demi-vérité est déjà un mensonge, n’est-ce pas ! Pour reconnaître la véritable révélation divine, il faut faire appel aux critères qui s’inspirent du prophétisme biblique (Deutéronome 18.21-22 ; Jérémie 28.9 ; Matthieu 7.15-15 ; 2 Pierre 2.1-3 ; 1 Jean 4.2-3).
L’unité se trouve dans et par la vérité que représente notre Seigneur Jésus-Christ. Les querelles théologiques, les « vérités » personnelles, les courants contraires, voire dissidents, ne participent pas à l’unité. La véritable unité demande de l’humilité lucide et une totale consécration aux recommandations de la Parole de Dieu. La vérité biblique ne varie pas d’un continent à l’autre, d’une région à l’autre ou d’une église locale à l’autre. La vérité biblique ne change pas en fonction des responsables d’église. « Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement » dit la Bible (Hébreux 13.8). S’il est la vérité, comment pourrait-il varier ?
Vérité et vigilance
La fidélité du Seigneur fait appel à notre propre fidélité. La vérité que représente le Christ fait inévitablement appel à la vérité des disciples. En d’autres termes, tout disciple conduit par l’Esprit-Saint est tenu de vivre dans et par la vérité.
L’Eglise est un lieu d’apprentissage pour découvrir les enseignements bibliques inhérents à la vérité. Paul dit à son jeune collègue que l’Eglise est un espace de communication et d’intégration de ces enseignements. L’Eglise est une colonne, un appui, un fondement de la vérité (1 Timothée 3.15). Nous
Daniel Jennah
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LA JUSTICE
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La justice Lisez le Psaume 11
Il y a plusieurs façons d’aborder le thème de la justice. Générale- ment nos commentaires se situent dans le registre juridique et l’on parle surtout de mérite ou de non-mérite. Sachez que cela n’est pas une approche hébraïque, mais plutôt gréco-romaine. En effet l'esprit hébraïque n'est jamais théologique et théorique, mais concrète et touche la vie concrète et relationnelle. De plus, je présume que nous savons tous que le point de départ est la grâce (=bienveillance) de Dieu, sa bonté et son offre de pardon. Ajoutons encore que dans une relation parents- enfants il n’est pas nécessaire (voire bon) de parler tout le temps de mérite ou de non-mérite.
Dans le cadre de cette série d’études sur le fruit de l’esprit nous aborderons donc plutôt l’aspect concret et relationnel de la justice.
LE PSAUME 11
Dans le psaume 11 deux mots sont utilisés : être juste (tsadaq – être droit, correct, légal, innocent, loyal) et être droit (yashar – être droit, juste, plaisant, agréable). Cette justice / droiture est mise en oppo- sition avec la ‘méchanceté’ (= faire le mal, se rendre coupable).
Il s'agit donc de deux façons d’être, deux façons de vivre : Les méchants : tirent des flèches (sur les autres), renversent les fondements, se plaisent à la violence... Les justes : cherchent un refuge en l’Eternel (aussi : font confiance à), ont le cœur (= l’esprit, la volonté) droit, tiennent aux fondements, contemplent sa face...
Au centre même du Psaume se trouve Dieu, le roi : « L'Eternel est dans son saint temple, L'Eternel a son trône dans les cieux. » Le choix entre les deux façons d’être et de vivre devrait être évident, « Car l'Eternel est juste, il aime la justice » (verset 7)
Essayons de réfléchir sur les notions importantes dans ce psaume...
LA JUSTICE DANS LES PREMIERES PAGES DE LA BIBLE
La première fois qu’il est question de ‘juste’ (tsaddiq) ou de ‘justice’ (tsedaqah) c'est dans Genèse 6.9, lorsque Noé est trouvé ‘juste’ dans sa génération. Cette expression vise à faire la différence entre Noé et ses contemporains (leur contexte est celui de la violence, du mal, des mauvaises pensées...). Il est dit que « Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel » (6.8) Ce mot grâce en Hébreu exprime la bienveillance et vient d’une racine qui suggère qu’on établit son camp quelque part (comme si Dieu voulait dire : ça me fait plaisir d’être un peu avec toi !). Relevons encore que la notion de justice est associée ici à l'intégrité (tammim), qui suggère moins la perfection totale que le fait d'être entier dans son engagement.
• Que nous apprend l'exemple de Noé sur la justice ?
• Comment réagissez-vous à cette idée de la grâce, ce regard bienveillant que Dieu pose sur Noé (et sur nous) ?
• Quels sont selon vous le sens et l'importance de cette notion de 'TAMMIM' qui est associée à la justice?
Le deuxième passage où la notion de juste / justice apparaît est Genèse 15.6 : "Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice. " L’idée est intéressante, car ici la justice est liée à la confiance (dans le psaume 11 : "C'est en l'Eternel que je cherche un refuge.")
Un peu plus loin, dans Genèse 18.19 nous lisons : "Car j’ai choisi Abraham afin qu'il ordonne à ses fils et à sa mai- son après lui de garder la voie de l'Eternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi l'Eternel accomplis- se en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites."
Le mot hébreu 'confiance' vient d'une racine évoquant l'image d'une nourrice qui tient fermement le bébé pour le nourrir. Une relation réciproque est ainsi suggé- rée: l'enfant peut se sentir soutenu et en sécurité, mais doit de son côté accepter la nourriture qui lui est présentée.
Dans le même chapitre 18 apparaît pour la première fois ce couple de mots ‘juste’ et ‘méchant’ du Psaume 11. Abram veut trouver des ‘justes’ dans cette société mauvaise... (Gen 18). Ici 'juste et méchant' sont manifestement des notions claires qui touchent le vécu.
Notez en passant que dans ce passage Abraham va même repro- cher à Dieu de vouloir anéantir le juste avec le méchant : "Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste
comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir! loin de toi! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice?" (18.25) Pour Abraham la justice implique que la bienveillance et le pardon devraient toujours avoir le dessus...
• Que nous apprend l'exemple d'Abraham, le 'père des croyants' sur la justice?
• Quelle est l'importance de cette confiance, telle qu'elle est décrite dans l'encadré? Quelle est sa relation avec la justice?
• Comment réagissez-vous au programme qu'Abraham, père des croyants, reçoit : enseigner à garder la voie de l'Eternel en pratiquant la droiture et la justice ?
• Le même verset Gen 18.19 suggère que la droiture et la justice sont le moyen pour que les promesses faites à Abraham s'accomplissent... Comment comprenez-vous cela ? Pensez surtout à cette promesse initiale en Gen 12: Tu seras bénis et source de bénédictions...
UNE JUSTICE PLUS ABONDANTE
Dans l’évangile de Matthieu, lorsque Jésus parle de ‘mauvais’, une fois sur deux il est question de ‘fruit’. C'est le cas dans son premier grand discours sur la montagne (lisez Mt 7.16-20). Dans le même dis- cours il encourage "ceux qui ont faim et soif de la justice" (Mt 5.6).
La mention du 'Royaume des cieux' fait écho au 'trône' du Psaume 11. Attention, ne nous y trompons pas. Les juifs n'aimaient pas prononcer le nom de Dieu, et remplaçaient la notion de Dieu par une autre, ici 'des cieux'. Il s'agit bel et bien du royaume de Dieu. Dans l'esprit de Jésus c'est le monde et la vie tels que Dieu, le créateur, les a 'rêvés' dès le commencement, lorsqu'il conclut: c'est TOV (beau, bien, agréable, procurant bonheur et bien-être).
C'est le même 'royaume' qui était proche (à portée de main!) et pour lequel une conversion (= changement de mentalité et de vie!) était indispensable (Matthieu 4.17 = les premières paroles pronon- cées en public comme une sorte de déclaration de programme).
Dans ce même discours sur la montagne Jésus donne des précisions. Au verset 20 Jésus précise: "si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux."
Il expliquera: "Vous avez entendu qu'il a était dit: Tu ne tueras point..." et puis il insiste sur l'importance de ne pas se borner à 'être
en règle', mais de changer vraiment de mentalité intérieure (= 'le cœur' du psaume 11). Ce sont les pensées qui importent en premier, l'élan du cœur. Alors on ne se contentera pas "d'être en règle', mais on tendra vers l'action positive ("aimer"). Ainsi on évite aussi l'orgueil religieux propre-suffisant qui caractérisait un certain nombre de pharisiens.
• Quelle est la différence entre une justice 'juridique' et une justice telle que Jésus semble la présenter ?
• Qu'est-ce qui est évoqué par la notion de 'fruit' ? Et en combinant 'fruit' avec 'justice qui surpasse' ? Comment Jésus a-t-il vécu cela ?
• Sur quoi vous focalisez-vou s: une certaine justice qui vous permettra "d'entrer un jour dans le Royaume de Dieu" ou une justice qui aide à "vivre et à réaliser le Royaume de Dieu" ?
UNE JUSTICE PLUS ABONDANTE
Cette justice 'plus abondante' se trouve aussi dans le psaume 11, où les mots 'juste' et 'droit' (aussi plaisant, agréable) sont associés. L'expression justice et droiture (tsedaqah & mishpath) est utilisée maintes et maintes fois par les prophètes. Etre correct, juste, droit... en ajoutant quelque chose de plus : un certain élan du cœur. Amos (5:24) parle d'une justice qui rafraîchit et fertilise: "Que la droiture soit comme un courant d'eau, Et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit."
Dans le Psaume 33.5 la justice est mise en parallèle avec la bonté, dans Proverbes 1.3 avec le bon sens, dans Jérémie 4.2 avec la vérité (de la même racine que confiance – image de la nourrice).
Le prophète Michée résume en une phrase ce dont Dieu rêve : "Il t'a fait connaître, ô humain (ADAM) ce qui est bon (TOV) et ce que le Seigneur réclame de toi: rien d'autre que de pratiquer la justice, d'être bon (CHESED) et de marcher humblement avec ton Dieu." (6.8)
Un encouragement à ne pas compliquer les choses inutilement, mais à nous engager de façon 'entière' dans ce qui, concrètement, compte vraiment.
Johan Delameillieure
http://www.adventist.be/french/search_dir1.php?adir=./eds&TR=feuillets-suppl%C3%A9ment%20%C3%A0%20l%27EdS
LA JUSTICE
Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com
CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST
http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-13-fruit-spirit-righteousnesswww.autresregards.be
La justice Lisez le Psaume 11
Il y a plusieurs façons d’aborder le thème de la justice. Générale- ment nos commentaires se situent dans le registre juridique et l’on parle surtout de mérite ou de non-mérite. Sachez que cela n’est pas une approche hébraïque, mais plutôt gréco-romaine. En effet l'esprit hébraïque n'est jamais théologique et théorique, mais concrète et touche la vie concrète et relationnelle. De plus, je présume que nous savons tous que le point de départ est la grâce (=bienveillance) de Dieu, sa bonté et son offre de pardon. Ajoutons encore que dans une relation parents- enfants il n’est pas nécessaire (voire bon) de parler tout le temps de mérite ou de non-mérite.
Dans le cadre de cette série d’études sur le fruit de l’esprit nous aborderons donc plutôt l’aspect concret et relationnel de la justice.
LE PSAUME 11
Dans le psaume 11 deux mots sont utilisés : être juste (tsadaq – être droit, correct, légal, innocent, loyal) et être droit (yashar – être droit, juste, plaisant, agréable). Cette justice / droiture est mise en oppo- sition avec la ‘méchanceté’ (= faire le mal, se rendre coupable).
Il s'agit donc de deux façons d’être, deux façons de vivre : Les méchants : tirent des flèches (sur les autres), renversent les fondements, se plaisent à la violence... Les justes : cherchent un refuge en l’Eternel (aussi : font confiance à), ont le cœur (= l’esprit, la volonté) droit, tiennent aux fondements, contemplent sa face...
Au centre même du Psaume se trouve Dieu, le roi : « L'Eternel est dans son saint temple, L'Eternel a son trône dans les cieux. » Le choix entre les deux façons d’être et de vivre devrait être évident, « Car l'Eternel est juste, il aime la justice » (verset 7)
Essayons de réfléchir sur les notions importantes dans ce psaume...
LA JUSTICE DANS LES PREMIERES PAGES DE LA BIBLE
La première fois qu’il est question de ‘juste’ (tsaddiq) ou de ‘justice’ (tsedaqah) c'est dans Genèse 6.9, lorsque Noé est trouvé ‘juste’ dans sa génération. Cette expression vise à faire la différence entre Noé et ses contemporains (leur contexte est celui de la violence, du mal, des mauvaises pensées...). Il est dit que « Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel » (6.8) Ce mot grâce en Hébreu exprime la bienveillance et vient d’une racine qui suggère qu’on établit son camp quelque part (comme si Dieu voulait dire : ça me fait plaisir d’être un peu avec toi !). Relevons encore que la notion de justice est associée ici à l'intégrité (tammim), qui suggère moins la perfection totale que le fait d'être entier dans son engagement.
• Que nous apprend l'exemple de Noé sur la justice ?
• Comment réagissez-vous à cette idée de la grâce, ce regard bienveillant que Dieu pose sur Noé (et sur nous) ?
• Quels sont selon vous le sens et l'importance de cette notion de 'TAMMIM' qui est associée à la justice?
Le deuxième passage où la notion de juste / justice apparaît est Genèse 15.6 : "Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice. " L’idée est intéressante, car ici la justice est liée à la confiance (dans le psaume 11 : "C'est en l'Eternel que je cherche un refuge.")
Un peu plus loin, dans Genèse 18.19 nous lisons : "Car j’ai choisi Abraham afin qu'il ordonne à ses fils et à sa mai- son après lui de garder la voie de l'Eternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi l'Eternel accomplis- se en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites."
Le mot hébreu 'confiance' vient d'une racine évoquant l'image d'une nourrice qui tient fermement le bébé pour le nourrir. Une relation réciproque est ainsi suggé- rée: l'enfant peut se sentir soutenu et en sécurité, mais doit de son côté accepter la nourriture qui lui est présentée.
Dans le même chapitre 18 apparaît pour la première fois ce couple de mots ‘juste’ et ‘méchant’ du Psaume 11. Abram veut trouver des ‘justes’ dans cette société mauvaise... (Gen 18). Ici 'juste et méchant' sont manifestement des notions claires qui touchent le vécu.
Notez en passant que dans ce passage Abraham va même repro- cher à Dieu de vouloir anéantir le juste avec le méchant : "Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste
comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir! loin de toi! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice?" (18.25) Pour Abraham la justice implique que la bienveillance et le pardon devraient toujours avoir le dessus...
• Que nous apprend l'exemple d'Abraham, le 'père des croyants' sur la justice?
• Quelle est l'importance de cette confiance, telle qu'elle est décrite dans l'encadré? Quelle est sa relation avec la justice?
• Comment réagissez-vous au programme qu'Abraham, père des croyants, reçoit : enseigner à garder la voie de l'Eternel en pratiquant la droiture et la justice ?
• Le même verset Gen 18.19 suggère que la droiture et la justice sont le moyen pour que les promesses faites à Abraham s'accomplissent... Comment comprenez-vous cela ? Pensez surtout à cette promesse initiale en Gen 12: Tu seras bénis et source de bénédictions...
UNE JUSTICE PLUS ABONDANTE
Dans l’évangile de Matthieu, lorsque Jésus parle de ‘mauvais’, une fois sur deux il est question de ‘fruit’. C'est le cas dans son premier grand discours sur la montagne (lisez Mt 7.16-20). Dans le même dis- cours il encourage "ceux qui ont faim et soif de la justice" (Mt 5.6).
La mention du 'Royaume des cieux' fait écho au 'trône' du Psaume 11. Attention, ne nous y trompons pas. Les juifs n'aimaient pas prononcer le nom de Dieu, et remplaçaient la notion de Dieu par une autre, ici 'des cieux'. Il s'agit bel et bien du royaume de Dieu. Dans l'esprit de Jésus c'est le monde et la vie tels que Dieu, le créateur, les a 'rêvés' dès le commencement, lorsqu'il conclut: c'est TOV (beau, bien, agréable, procurant bonheur et bien-être).
C'est le même 'royaume' qui était proche (à portée de main!) et pour lequel une conversion (= changement de mentalité et de vie!) était indispensable (Matthieu 4.17 = les premières paroles pronon- cées en public comme une sorte de déclaration de programme).
Dans ce même discours sur la montagne Jésus donne des précisions. Au verset 20 Jésus précise: "si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux."
Il expliquera: "Vous avez entendu qu'il a était dit: Tu ne tueras point..." et puis il insiste sur l'importance de ne pas se borner à 'être
en règle', mais de changer vraiment de mentalité intérieure (= 'le cœur' du psaume 11). Ce sont les pensées qui importent en premier, l'élan du cœur. Alors on ne se contentera pas "d'être en règle', mais on tendra vers l'action positive ("aimer"). Ainsi on évite aussi l'orgueil religieux propre-suffisant qui caractérisait un certain nombre de pharisiens.
• Quelle est la différence entre une justice 'juridique' et une justice telle que Jésus semble la présenter ?
• Qu'est-ce qui est évoqué par la notion de 'fruit' ? Et en combinant 'fruit' avec 'justice qui surpasse' ? Comment Jésus a-t-il vécu cela ?
• Sur quoi vous focalisez-vou s: une certaine justice qui vous permettra "d'entrer un jour dans le Royaume de Dieu" ou une justice qui aide à "vivre et à réaliser le Royaume de Dieu" ?
UNE JUSTICE PLUS ABONDANTE
Cette justice 'plus abondante' se trouve aussi dans le psaume 11, où les mots 'juste' et 'droit' (aussi plaisant, agréable) sont associés. L'expression justice et droiture (tsedaqah & mishpath) est utilisée maintes et maintes fois par les prophètes. Etre correct, juste, droit... en ajoutant quelque chose de plus : un certain élan du cœur. Amos (5:24) parle d'une justice qui rafraîchit et fertilise: "Que la droiture soit comme un courant d'eau, Et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit."
Dans le Psaume 33.5 la justice est mise en parallèle avec la bonté, dans Proverbes 1.3 avec le bon sens, dans Jérémie 4.2 avec la vérité (de la même racine que confiance – image de la nourrice).
Le prophète Michée résume en une phrase ce dont Dieu rêve : "Il t'a fait connaître, ô humain (ADAM) ce qui est bon (TOV) et ce que le Seigneur réclame de toi: rien d'autre que de pratiquer la justice, d'être bon (CHESED) et de marcher humblement avec ton Dieu." (6.8)
Un encouragement à ne pas compliquer les choses inutilement, mais à nous engager de façon 'entière' dans ce qui, concrètement, compte vraiment.
Johan Delameillieure
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LE FRUIT DE L'ESPRIT EST: MAITRISE DE SOI
Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com
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http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-06-fruit-spirit-self-controlwww.autresregards.be
L’apôtre Paul, après avoir rappelé les fondements de l’Evangile (Galates 1. 6 – 10) et la liberté qui en découle, demande aux croyants de Galatie de rejeter les « œuvres de la chair » (5. 19). Il y oppose le « fruit de l’Esprit ». Aux œuvres de la chair il n’oppose jamais les œuvres de l’Esprit. Pour Paul, le mot œuvre est compris de façon négative. Il désigne pour lui les performances et les initiatives purement humaines, autant de faire valoir. Par contre le fruit de l’Esprit, même s’il s’exprime concrètement par des œuvres de la vie sociale (Romains 12. 6 – 21), est compris comme un don. Le croyant les porte comme un bien personnel, dont il n’est pas l’auteur (Ephésiens 2. 10). Le mot fruit au singulier décrit l’ensemble de la vie nouvelle.
Le thème du jour, la maîtrise de soi, est une expression intéressante. Il est souvent traduit par tempérance. Cette vertu, typiquement grecque, au sens de maîtrise de soi, n’est pas conçue par Paul comme une vertu acquise par un homme qui s’y est longuement exercé, mais comme un don de l’Esprit, et donc aussi une obéissance toujours actuelle et renouvelée (Actes 24. 25 ; 2 Pierre 1. 6 ; 1 Corinthiens 7. 9 ; 2 Corinthiens 10. 1 ; Galates 6. 1 ; Jacques 3).
La maîtrise de soi en fin de liste n’est pas un élément mineur du fruit de l’Esprit. Au contraire. Il ne peut pas se trouver en tête de liste, au risque de désavouer Paul. En 5. 14 il place l’amour du prochain comme accomplissement de la loi, l’amour en début de liste au verset 22, et termine au v. 23 avec la loi, qui ne fait que confirmer l’amour du prochain. Cette liste ne vaut rien sans l’amour du prochain (1 Corinthiens 13 ; Jean 13, 34). La maîtrise de soi sans cette dimension n’est qu’une performance humaine. L’amour, en début du raisonnement de Paul, présuppose l’amour antécédent de Dieu (1 Jean 4. 10). Toute la liste désigne le caractère social de la vie nouvelle, dont l’amour de Dieu est le soc premier, et l’amour du prochain son expression. Lire à ce propos Ephésiens 5 et 6.
La maîtrise de soi
Galates 5. 22
La maîtrise de soi n’est pas diluée non plus dans l’ensemble de la liste. La place de cette qualité marque son importance dans la vie sociale. Bien des maisons sont construites avec des briques. Pour que les briques restent liées les unes aux autres, il faut du ciment. La maîtrise de soi c’est un peu cela. Que seraient les briques de l’amour, de la joie etc. sans le ciment de la maîtrise de soi ? C’est dire l’importance de la maîtrise de soi. L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur sont des qualités qui permettent la vie sociale et ecclésiale. Elles sont un fruit (des dons) de l’Esprit. Tout jardinier sait que les fruits d’un arbre n’apparaissent pas du jour au lendemain. Il faut entretenir l’arbre, l’arroser, il a besoin de soleil et d’un terrain bien préparé. Ce travail préliminaire est indispensable pour que les fruits parviennent à maturité. Paul est d’accord pour dire que la vie chrétienne est un chemin qui monte, où nous avons à apprendre et à grandir (2 Corinthiens 3. 18 ; Ephésiens 4. 15). Le fruit de l’Esprit entre dans cette même vision. Pour garder cette vision, il faut de la persévérance et de la maîtrise de soi. Elle nous apprend à aimer (agapé) ce qui n’est pas toujours aimable (Luc 23. 34) ; à cultiver la joie du salut (Ephésiens 5. 19) ; à être des ouvriers de paix (Matthieu 5. 9) ; à être patient, en grec avoir le cœur large, grand ouvert, comme en Jacques 5. 7 ; à entretenir la bonté et la bienveillance (Romains 12. 17) ; la fidélité envers Dieu et le prochain (Romains 12. 10) ; à entretenir la douceur (Philippiens 4. 15). Comme pour les arbres fruitiers, le cœur doit être ouvert, prêt à recevoir les fuit de l’Esprit. L’expression du verset 25 est forte à cet égard. Ayant reçu le fruit de l’Esprit, « nous vivons par l’Esprit. » Sinon les fruits de l’arbre de notre vie risquent bien de pourrir ! Ainsi la maîtrise de soi permet de cimenter les différentes facettes du fruit de l’Esprit. On pourrait parler de grâce disciplinée (être un disciple [ine] de Jésus).
La vie de la foi a une dimension verticale – être relié à Jésus –, et une dimension horizontale – vivre avec Jésus, pour une vie victorieuse sur le forces du mal –. Il ne faut néanmoins pas se faire des illusions. Sommes-nous certains, en vivant les différentes facettes du fruit de l’Esprit, que nous verrons les événements de la vie se tourner toujours à notre avantage à court terme ? Pas toujours.
L’histoire de Joseph (Genèse 39. 7-20) le montre bien. Sans ce passage accepté dans les prisons de l’Egypte, il n’aurait peut-être pas été reconnu comme homme intègre à qui on confie les affaires du royaume. Samson (Juges 13 – 16) n’a pas suivi le même chemin, même s’il a reçu l’Esprit de Dieu pour conduire Israël.
La maîtrise de soi concerne toutefois tous les aspects de la vie : sociale, ecclésiale, familiale, professionnelle, etc. (Romains 12; Ephésiens 4 à 6.) Retenons que le fruit de l’Esprit est entretenu par une vie chrétienne responsable, sachant qu’il nous appartient d’entretenir cette vie forte et fragile à la fois que nous avons reçue de Dieu. La maîtrise de soi se développe avec des hauts et des bas, des succès et des échecs. Le « beau combat de la foi » (1 Timothée 6.12) est de maintenir ce lien vital dans nos et nos bas. Parce que le Seigneur ne refuse jamais celui qui vient à lui (1 Jean 2. 1).
Applications pour la vie chrétienne
1. L’apôtre Paul place, non sans raison, l’amour en tête de liste du fruit de l’Esprit. La maîtrise de soi, c’est pour quoi faire ? Quel est le lien entre la maîtrise de soi et l’amour du prochain ?
2. Quels sont les domaines de la vie où la maîtrise de soi est nécessaire ?
3. La maîtrise de soi peut-elle aboutir à du fanatisme ? Si oui, quel est le remède pour éviter ce piège ?
4. 1 Corinthiens 9. 25-27 montre un exemple de maîtrise de soi. Quelle est la valeur de la maîtrise de soi si le but de cet exercice consiste à accumuler des performances personnelles et pécuniaires ? Quelle est la motivation de Paul dans ce texte ?
5. Comment ce fruit de l’Esprit peut-il être un bienfait dans mes relations sociales et ecclésiales ?
P.L’Eplattenier
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LE FRUIT DE L'ESPRIT EST DOUCEUR
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LE FRUIT DE L’ESPRIT EST DOUCEUR
Texte étudié : Mt 5.5
LE CONTEXTE
Notre texte se situe au cœur du Sermon sur la montagne. Ce premier grand discours de l’évangile de Matthieu a un objectif essentiel : nous dire ce que nous deviendrons si nous laissons la grâce divine agir en nous. Jésus gravit une colline tout comme Moïse au Sinaï pour nous offrir une loi nouvelle. Elle commence par un mot béni : « Heureux... ». Dans ce discours du Christ, il est question d’un genre particulier d’individus qu’on peut appeler les citoyens du royaume. Ils sont spirituellement pauvres, sensibles, humbles, avides de justice, bons, purs de cœur, pacifiques et prêts au don de soi (Mt 5.3-12).
« Le test décisif de l’appartenance au royaume de Jésus, c’est la bonté, la présence constante à tous les êtres en mal de vivre, désemparés par ce monde tel qu’il est. Et Jésus est là comme le visage et le modèle auquel chacun peut se référer, un visage merveilleux qui donne du sel à notre existence, un modèle qui nous éclaire sur le sens de notre destinée. » (Jean-François SIX, Les béatitudes aujourd’hui, p. 79)
LES BEATITUDES
Elles se présentent en 3 groupes :
1. Les 4 premières portent sur des situations comme la
pauvreté, des qualités comme la douceur, des chocs subis
comme le deuil.
2. Les 4 suivantes sont plus actives : faire miséricorde, purifier
sa pensée, rayonner la paix, combattre le mal.
3. La dernière s’adresse aux auditeurs du discours et s’accompagne d’avertissements.
LE TEXTE
« Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise. » (NBS)
«Heureux ceux qui sont humbles, car Dieu leur donnera la terre en héritage. » (Semeur)
Le terme grec praos traduit par « doux » correspond au mot hébreu anaw qui désigne une qualité morale : « Moïse était le plus doux des hommes » (Nb 12.3). Jésus est « doux et humble de cœur » (Mt 11.29). Cette béatitude n’est en fait qu’une citation d’un psaume : « Mais ceux qui sont humbles auront le pays comme possession, et ils jouiront d’une paix profonde » (Ps 37.11). Les doux sont humbles devant Dieu et sans agressivité devant les hommes. « Qui terre a, guerre a » prétend le proverbe. L’histoire démontre avec force que les doux en sont vite dépossédés. Le psaume cité (37.11) évoque la terre promise à Israël, figure du royaume des cieux promis aux disciples du Christ pour la fin des temps.
Comment peut-on dire de nos jours que les doux posséderont la terre ?
De quelle « terre » s’agit-il ?
Les faits démentent radicalement ces propos de Jésus !
QUELLE DOUCEUR ?
La douceur est souvent considérée comme un manque de personnalité de la part de celui qui n’aime pas les conflits. Ce serait une sorte de vertu négative. La douceur selon Jésus n’a rien d’une résignation passive : elle est une attitude positive d’accueil de Dieu et de tout homme. Les vrais doux sont d’abord ceux qui acceptent de ne pas « posséder » Dieu, de ne pas le prendre de force.
M’arrive-t-il de manipuler Dieu ?
De faire pression sur lui ? Dans quelle attitude dois-me trouver en face de lui ?
Dois-je adopter la même attitude face à mes frères humains ?
Les doux sont ceux qui se font violence pour entrer dans le royaume. Il s’agit de ne pas faire violence à Dieu, de ne pas vouloir à tout prix obtenir de lui ce qu’on désire, mais de lui faire confiance, d’accepter doucement ce qu’il veut. Arthur Rimbaud a dit : « Le combat spirituel est plus dur qu’une bataille d’hommes ». Il exige que chacun commence par maîtriser ses instincts pour les rendre compatibles avec la vie de nos frères humains.
« Si on les invective, ils restent tranquilles ; si on leur fait violence, ils la subissent ; si on les repousse, ils cèdent. Ils ne font pas de procès pour défendre leur bon droit, et ils ne font pas de scandale lorsqu’on commet une injustice à leur égard. Ils ne veulent point de droit propre. Ils veulent laisser à Dieu seul le droit tout entier. » (Dietrich Bonhoeffer, Le prix de la grâce, p. 80)
La douceur consiste-t-elle seulement à dire « non » à l’injustice ?
A-t-elle un rôle actif à jouer ? Si oui, comment ?
La douceur des béatitudes implique donc l’inverse de la passivité, un véritable dynamisme qui nous fait canaliser nos forces trop impulsives. Jésus, « doux et humble de cœur », est celui qu’Esaïe a annoncé, celui qui « ne crie pas, ne discute pas sur les places de manière arrogante, ne brise pas le roseau fendu, n’éteint pas la mèche qui fume encore » (Mt 12.19,20). La douceur est une intense force discrète.
BIOLOGIE ET BIBLE
Pour la biologie, il existe une loi qui ne peut être mise en doute : dans le monde végétal comme dans le monde animal, les espèces les plus fortes font leur place au soleil. Les faibles sont éliminés. Mussolini, grand admirateur de Friedrich Nietzsche, aurait qu’il préférait vivre un jour dans la peau d’un lion plutôt que cent ans dans celle d’un mouton. « Les violents ne font que camper sur la terre, comme Caïn » (M. du BUIT, Sermon sur la montagne, p. 25).
Staline et Hitler étaient évolutionnistes : ils croyaient à la supériorité raciale. Quelles en furent les conséquences ?
La Bible s’oppose à cette façon de penser « naturelle ». Elle nous présente Abraham face à Lot, David confronté à Absalom. « Les victoires des violents ne sont jamais que des succès initiaux. Ils gagnent des batailles, mais ils perdent la guerre » (Walter LUTHI, Les béatitudes, p. 50). Le Christ est le doux, le non-violent ; c’est en cette qualité qu’il appelle à lui ceux qui sont fatigués et malmenés. C’est l’esprit de la non-violence qui fait l’objet de la promesse et non l’esprit de la vengeance violente.
Est-il facile de résister au mal par le bien, par la douceur ?
En quoi la douceur est-elle réellement un fruit de l’Esprit ?
L’empereur romain Julien dit l’Apostat disait qu’il confisquait les biens des chrétiens uniquement pour qu’ils puissent entrer pauvres dans le royaume des cieux : « Qu’on leur laisse le ciel, c’est là leur place ! » Lorsque, dans l’Eglise, le Saint-Esprit est à l’œuvre, cela se remarque à ces trois signes :
1. DANS LA FOI : celui dont la douceur vient de l’Esprit croit que la terre appartient à Dieu.
2. DANS L’ESPERANCE : il sait que le futur appartient à Dieu ; c’est lui qui aura le dernier mot.
3. DANS L’AMOUR : l’amour de celui qui est doux se révèle dans le fait qu’il supporte ses semblables.
CONCLUSION
« Les doux finiront par être plus forts que les plus forts ; telle est la promesse comprise dans cette béatitude » (Lanza DEL VASTO, Commentaires bibliques, p. 134). Cette troisième béatitude constitue une invitation à appartenir à une communauté qui combat dans la foi, qui attend dans l’espérance, qui souffre dans l’amour.
« L’homme qui pense éprouve le besoin de témoigner le même respect de la vie à toute volonté de vivre autre que la sienne. Il ressent cette autre vie dans la sienne. Il considère comme bon de conserver la vie et d’élever à sa plus haute valeur toute vie susceptible de développement. Il considère comme mauvais de détruire la vie, de nuire à la vie, d’empêcher de croître une vie susceptible de se développer. Tel est le principe absolu, fondamental de l’éthique, ainsi que le postulat fondamental de la pensée. » (Albert SCHWEITZER, Ma vie et ma pensée, p. 174)
Michel Mayeur
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