ESAIE 8:20 "A LA LOI ET AU TEMOIGNAGE, SI ON NE PARLE PAS AINSI, IL N'Y AURA POINT D'AURORE POUR LE PEUPLE." Applications et Temoignages Pour Partager avec Vos Amis de l'ECOLE DU SABBAT ANNEXE: Commentaires et/ou resumes des lecons de l'Ecole du Sabbat. TOUTES LES DIFFERENTES VERSIONS. ALLEZ SUR www.ssnet.org, CLIQUEZ SUR ADULT SS ET GLISSEZ LA SOURIS TOUT EN BAS POUR LES VERSIONS EN D'AUTRES LANGUES. VERSETS DE www.biblegateway.com. SOYEZ BENIS!!!
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APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!
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Versets à mémoriser:« Il leur dit : Venez à l'écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car beaucoup venaient et repartaient, et ils n'avaient même pas le temps de manger. » (Mc 6.31)
Pensée centrale:Nous avons besoin d'un repos physique, mental et émotionnel régulier pour pouvoir fonctionner au mieux de nos capacités.
Un jeune et brillant étudiant en médecine de l'université de Loma Linda se sentait épuisé. Levé à quatre heures du matin, travaillant jusqu'à minuit, il luttait pour maintenir ce programme - sans résultat : il ne cessait de prendre du retard.
En désespoir de cause, il alla demander de l'aide à l’un de ses professeurs. En homme avisé, celui-ci recommanda à Tom de dormir au moins sept heures par nuit quoi qu'il arrive et de faire tous les jours une demi-heure d'exercice physique énergique. Tom était incrédule [...] mais finalement, il accepta à contrecœur d'essayer ce programme. Après tout, il avait pris tellement de retard qu'il n'avait plus rien à perdre. A sa grande stupéfaction, ses notes s'améliorèrent en l'espace de seulement deux semaines. A la fin de l’année, il faisait partie des meilleurs de la classe et, par la suite, il termina en temps voulu et avec succès sa formation médicale. » - « I'm So Tired », Harding Lifestyle Series, Loma Linda University School of Health, 1988, p. 3-5.
Beaucoup d'entre nous sont comme Tom. Nous avons tous besoin d'un repos quotidien, ainsi que d'un repos hebdomadaire pour être au mieux de notre forme physique, mentale et spirituelle.
Nous vivons pour la plupart à un rythme très soutenu et très rapide. Notre vie est remplie de tant de choses à faire, avec si peu de temps pour les faire ! Mère Teresa disait: « Il me semble qu'aujourd'hui le monde est à l’envers. Il y a tant de souffrances parce qu'il y a si peu d'amour au foyer et au sein de la famille. Nous n'avons pas de temps à consacrer à nos enfants ni aux uns et aux autres. Nous n'avons pas le temps de profiter les uns des autres. »
Dans certaines cultures, la volonté d'avoir de l'avancement, de faire de l'argent, de réussir, est à ce point prioritaire que le mariage, la famille et même la santé sont sacrifiés.
Bien sur, travailler dur, faire de son mieux et se battre pour subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille est une bonne chose; la Bible n'encourage guère la paresse (Pr 6.9; 13.4; 2 Th 3.10). Mais il nous arrive d'abuser dans ce domaine et nous finissons par en souffrir et par faire souffrir ceux que nous aimons. On entend si souvent parler de ces pères qui travaillent tout le temps, sous prétexte qu'ils le font pour leur famille, alors qu'en fin de compte, celle-ci souffre de ce qu'ils sont trop souvent et trop longtemps absents.
Lisez Gn 2.15. D'après ce verset, quelles étaient les intentions de Dieu pour l'humanité en ce qui concerne le travail - même avant le péché?
Dès le commencement, même dans le monde d'avant la chute, Dieu avait prévu que l'homme travaille. Il avait aussi prévu qu'il se repose. Nous ne devons pas oublier, surtout aujourd'hui ou les êtres déchus que nous sommes sont si loin - à des milliers d’années - de l’arbre de vie, que notre corps à ses limites et que le repos est d'une importance vitale. Lisez Mc 6.30-32,45-46. Que disent ces textes sur la nécessité du repos, quelles que soient nos activités et leur importance?
Jésus et ses disciples prenaient le temps de se reposer. Jésus savait que le corps a besoin de temps pour récupérer. Il nous faut à nous aussi, un repos quotidien. Quand on se prive de sommeil, on finit par s'épuiser, physiquement et émotionnellement. Peu importe que l'on soit jeune, fort et en pleine santé, si on ne prend pas assez de repos, tôt ou tard, on ressentira les effets d'un style de vie désordonné. Qu’est-ce qui vous pousse à travailler toujours plus ? Même si ces raisons – quelles qu’elles soient – sont bonnes et nobles, demandez-vous si elles valent la peine que vous vous ruiniez la santé pour elles.
Nous sommes tous conscients de notre besoin de repos. II nous faut de la nourriture, de l'eau et du repos. Habituellement, notre corps lui- même nous signale qu'il est temps de nous reposer et ses alertes sont parfois violents. Si seulement nous l'écoutions, nous nous reposerions suffisamment. Malheureusement, nous nous laissons si souvent prendre au tourbillon de nos activités, au désir de gagner de l'argent, à courir ici et là, que nous ne sommes pas à l'écoute de notre propre corps. Combien de gens, frappés par la maladie, ont finalement été forcés de prendre du repos - et pendant longtemps ! - alors que s'ils avaient écouté leur corps, ils seraient en pleine forme?
Tôt ou tard, nous devrons nous reposer - d'une manière ou d'une autre. Alors pourquoi ne pas le faire de la meilleure façon possible? » Quels signaux votre corps vous envoie-t-il lorsqu'il est temps de ralentir le rythme et de vous reposer ? Savez-vous l'écouter ? Tous les êtres vivants ont besoin de temps pour se reposer et restaurer les forces qu'ils ont usées. Réfléchissez au verbe « restaurer » qui signifie« réparer, remettre en son état premier. » En anglais, l'adjectif correspondant veut dire « reconstituant » ou « qui revigore » -.sens que l'on retrouve dans l'expression« se restaurer », c'est-à-dire reprendre des forces en mangeant. « Le sommeil, doux restaurateur naturel, revigore le corps fatigué et le prépare à accomplir les tâches du lendemain. » - Ellen WHITE, Child Guidance, p. 342. Nous devons prendre conscience de nos limites. Nous ne pouvons accomplir notre travail avec nos seules forces. Dieu promet sa grâce pour nous y aider. Avec un repos régulier, nous lui permettons de restaurer notre corps de sorte que nous nous réveillons reposés, prêts à faire sa volonté. Lisez Ex 23.12. Pour quelles raisons le repos est-il recommandé ici ? Le terme hébreu traduit ici par « reprendre haleine » est employé en tant que verbe dans l’Ancien Testament. Mais il vient d'un nom très courant, souvent traduit par« souffle» (Gn2.7), qui évoque la « vie » ou« ce qui respire ». En d'autres termes, c'est comme si le mot « souffle » était utilisé sous forme verbale. Si bien que l’idée, ici, est la suivante : grâce au repos, nous sommes davantage vivants, nous acquérons plus de « souffle », plus d'« âme » en quelque sorte. Le repos est donc pour nous, êtres humains vivants, quelque chose d'essentiel, de fondamental, et en nous refusant ce repos nécessaire, nous refusons notre humanité même.
Quelle est l'invitation de Jésus a tous les hommes ? Mt 11.28-30. Comment comprenez-vous les paroles de Jésus ici ? Et surtout, comment avez- vous expérimenté cette promesse dans votre vie ?
Le repos que Jésus nous offre ici est plus que du repos physique. C'est le repos de l'âme. Nous avons besoin de connaitre ce repos total, d'en faire l'expérience. Pour le repos physique, un sommeil profond suffit. Des vacances nous reposeront sans doute émotionnellement. Mais où trouver le repos spirituel, une aide pour répondre aux questions les plus profondes de notre cœur ? Jésus est disposé à donner le repos spirituel à tous ceux qui viennent à lui. Mais qu'implique un tel repos ? Que Jésus délivre de la souffrance et de la culpabilité celui qui lutte par ses bonnes œuvres pour être accepté de Dieu. Reposons-nous sur la promesse selon laquelle nous sommes acceptés de Dieu grâce aux œuvres parfaites de Jésus et non - et surtout pas - grâce à nos œuvres imparfaites. Sa grâce et la puissance transformatrice de son Esprit permettent au chrétien de s'abandonner à Jésus, qui lui donnera alors du repos. Le juste vivra par la foi (Ha 2.4; Rm .1.17; Ga 3.11). Par ses efforts l'homme ne peut atteindre l'idéal élevé que Dieu exige de nous. Il est si réconfortant de savoir que Jésus a pris sur lui le châtiment pour nos péchés, que sa justice- une justice qui existe en dehors de nous mais qui nous est créditée par la foi - nous couvre et qu'en elle nous avons l'assurance de la vie éternelle. La vie du Christ et son sacrifice parfaits sont notre seule espérance. C'est en lui que notre âme trouve le repos. Jésus ne s'adresse pas seulement à ceux qui sont accablés par leur péché, mais aussi à ceux qui chancellent sons les poids de la vie, quels qu'ils soient. Dieu connaît nos luttes et nos fardeaux. Il nous propose de les déposer à ses pieds, de placer notre confiance dans sa bonté pleine d'amour et dans sa sollicitude pour nous, quelle que soit notre situation. Quel repos pour notre esprit si las lorsque nous parvenons à lui faire confiance ! Nous avons tous besoin d'un temps et d'un lieu pour diriger nos pensées vers Dieu. La prière, la lecture de la Bible et la méditation centrée sur le Christ donnent un sentiment de paix et nous restaurent. C'est au cours de ce moment d'adoration que chacun entendra le murmure doux et léger du courage et de l'espérance. En nous mettant ainsi à l'écart des tensions et du stress de la vie, nous laissons au Saint-Esprit le temps nécessaire pour nous restaurer en profondeur. Comment mieux vous saisir de cette magnifique promesse offerte en Jésus? Pour aller plus loin
Mercredi
Le repos de chaque jour Lire Gn 1. Au moment de la création, les soirs et les matins ont déterminé les jours. Dieu a mis ainsi en place un rythme naturel qui allait favoriser le cycle du travail et du repos, afin que le corps soit régénéré et restauré de façon régulière. Le corps humain a besoin d'un repos quotidien. Des études ont montré les effets négatifs du manque de sommeil. Parmi ces derniers, citons la baisse des performances scolaires, l'augmentation du risque de diabète et d'obésité, d'accidents de la route, de blessures et de décès - et même de comportements psychotiques. La journée de travail des pilotes d'avion, des contrôleurs aériens et des médecins cliniciens est réglementée de façon stricte, le temps de travail et de repos étant fixé avec exactitude. Autrefois, avant l'arrivée de l'électricité, les gens avaient un rythme naturel : ils travaillaient à la lumière du jour et dormaient pendant les heures où il faisait sombre. Dans le monde d'aujourd'hui, nous devons résister à la tentation de travailler plus qu'il n'est sain de le faire. La découverte, par la science, du rythme circadien, au cours duquel le corps fonctionne sur un cycle de vingt-quatre heures en libérant certaines hormones à certains moments de la journée, va dans le sens de cette déclaration de Madame White: « Le sommeil compte beaucoup plus avant qu'après minuit. Deux heures de bon sommeil avant minuit valent mieux que quatre après. » Manuscript Releases, vol. 7, p. 224. Des études effectuées dans des laboratoires spécialisés out mis en évidence la nécessité des différentes qualités de sommeil. Il faut pour un adulte, de six à neuf heures de sommeil. On sait qu'on a suffisamment dormi quand on ne constate aucun phénomène de somnolence et de torpeur au cours de la journée et si on se sent en forme et alerte. En revanche, les personnes qui restent éveillées pendant dix-sept à dix- neuf heures out une performance comparable à celle des drogués. Citez certains des facteurs qui, selon vous, vous empêchent de passer une bonne nuit.
Pour vous aider à bien dormir, voici quelques suggestions:
. Faites de l'exercice physique chaque jour.
. Maintenez une température agréable dans votre chambre.
. Évitez de manger pendant les deux à trois heures qui précèdent le sommeil.
. Évitez toute tension et toute excitation avant de vous coucher.
. Évitez l'alcool, le café et les somnifères. Dormez-vous bien ? Quelles sont parmi vos activités ou vos habitudes celles qui pourraient vous empêcher de bien dormir ? Quels changements devez-vous faire pour bien profiter de cet aspect important de la société ? Pour aller plus loin
Jeudi
Le repos hebdomadaire
Lisez Gn 2.1-3 ; Ex 20.8-11. Que nous apprennent ces versets sur la valeur fondamentale du repos ?
Après avoir achevé la création, Dieu s'est reposé le septième jour. Le verbe hébreu traduit ici par « se reposer » vient du mot « sabbat » (shabbat). Cela montre à quel point le shabbat du septième jour et le repos qu'il offre font partie intégrante de la création. Même si nous avons du mal à le comprendre pleinement, le texte indique clairement que Dieu lui-même s'est reposé le sabbat. Jésus a dit : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat » (Mc 2.27). Quel était le contexte de cette déclaration et que signifiait-elle ? Même si nous nous laissons facilement prendre par toutes sortes de lois et règlements, nous ne devons jamais oublier que le sabbat est un jour fait pour notre bien. Il est là pour que nous méditions sur les dons merveilleux que Dieu nous a accordés et pour que nous en profitions ; pour que nous contemplions également sa bienveillance. Le sabbat est un signe perpétuel par lequel nous reconnaissons que le Seigneur nous aime. La bonne nouvelle du sabbat, c'est qu'en l'observant, nous ne nous contentons pas de parler du repos en Christ, mais nous vivons ce repos d'une façon très réelle et très concrète, en montrant que nous plaçons notre confiance dans les œuvres du Christ pour nous sauver, et non dans les nôtres. Outre tous ses bienfaits spirituels, le sabbat nous offre un temps pour laisser de côté le labeur, les luttes, le stress et la fatigue de la semaine. Le sabbat est la façon dont Dieu nous permet de ralentir le rythme, de relâcher vraiment nos tensions, de nous détendre, bref, de nous reposer, et cela sans culpabiliser. Le sabbat procure au corps et à l'esprit ce repos dont ils sont si souvent besoin. Comment vivez-vous le sabbat ? Ce jour est-il pour vous un « délice », une bénédiction, un repos ? Ou, comme au temps du christ, est-il devenu un fardeau de plus ? Comment pouvez-vous en retirer tous les bienfaits possibles de ce jour de repos offert par Dieu ?
Pour aller plus loin: Lisez Ellen WHITE, Counsels on health, «Tempérance in Labor », p. 99.
« Ceux qui font de gros efforts pour abattre un énorme travail en un temps donné et qui continuent de travailler quand leur raison leur dit de se reposer, sont toujours perdants. Ils vivent sur un capital emprunte. Ils dépensent une énergie vitale dont ils risquent d'avoir besoin par la suite. Quand cette énergie qu'ils ont utilisée avec tant d'imprudence leur est demandée, ils échouent parce qu'ils ne l'ont plus à disposition. Leur force physique s'est évanouie, leurs facultés mentales sont mises en échec. Ils réalisent qu'ils sont perdants, mais ils ne savent pas pourquoi. Ils ont besoin de leurs ressources physiques, mais celles-ci sont épuisées. Quiconque viole les lois de la santé en souffrira à un plus ou moins grand degré. Dieu a fourni à chacun une énergie de base à laquelle nous aurons besoin de faire appel à différentes périodes de la vie. Si nous épuisons celle-ci en l'utilisant constamment et de façon excessive, nous serons un jour perdants. » Ellen WHITE, Child Guidance, p. 397, 998.
À méditer
• Comment cela se passe-t-il dans la culture ou la société à laquelle vous appartenez ? Pousse-t-elle les gens à travailler toujours plus ? Ou encourage-t-elle la détente ? Comment pouvez-vous apprendre à vous reposer de façon équilibrée quelque soit le contexte culturel ? • Certaines personnes ont du mal à dormir parce qu’elles se sentent coupables. Si c’est votre cas, qu’est-ce que Jésus a accompli à la croix qui pourrait vous aider dans ce domaine ? En même temps, que pourriez-vous faire pour redresser les choses et soulager votre conscience ? • Apportez en classe le rapport d’études scientifiques officielles sur la nécessité du repos et ses bienfaits. Discutez de la façon dont vous pourriez parti de ces informations. • Le repos du sabbat est-il pour vous une bénédiction ? Expliquez en quoi. Parlez-en aux membres de la classe. Soulignez ses bienfaits physiques tout autant que spirituels. • Méditez davantage sur le fait incroyable que Dieu lui-même s’est reposé le septième jour de la création. Quel message y a-t-il la pour nous ? Comment devons-nous le comprendre ? En quoi nous aide-t-il à mieux comprendre la véritable importance du repos du sabbat ?
Genèse 2:15; Exode 20:8-11; Exode 23:12; Matthieu 11:28-30; Marc 2:27; Marc 6:30-32 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
Genèse 2:15
15L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.
8Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
9Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
10Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
11Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
12Pendant six jours, tu feras ton ouvrage. Mais le septième jour, tu te reposeras, afin que ton boeuf et ton âne aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l'étranger aient du relâche.
30Les apôtres, s'étant rassemblés auprès de Jésus, lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné.
31Jésus leur dit: Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants et de venants, et ils n'avaient même pas le temps de manger.
32Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l'écart dans un lieu désert.
Quand les disciples firent à Jésus un compte rendu de leur travail, celui-ci comprit ce qui leur manquait. Ils avaient été enthousiasmés et encouragés par leur travail, mais ils en avaient été épuisés. [...] Un lieu désert ne signifie pas un endroit sauvage et désolé, mais une retraite paisible qui charme le regard et fortifie le corps. [...] Le Christ et ses disciples cherchaient un lieu de ce genre dans un endroit qu'ils aimaient tout particulièrement, au bord de la mer de Galilée. [...] La vie chrétienne n'est pas faite d'une perpétuelle activité ou d'une continuelle méditation. [...] Jésus savait que quelques instants de repos et de détente, loin de la multitude et du champ de travail, fortifieraient ses serviteurs et il chercha à écarter les siens des cités populeuses pour les amener vers des lieux paisibles où ils pourraient goûter ensemble et auprès de lui des heures d'une précieuse intimité. [...]
Les disciples de Jésus avaient besoin qu'on leur enseigne comment travailler et comment se reposer. Aujourd'hui les serviteurs choisis par Dieu ont aussi besoin de suivre l'ordre du Christ, d'aller à l'écart et de se reposer un peu.
My Life Today, p. 133; Avec Dieu chaque jour, p. 137.
Le sabbat ne doit pas être consacré à des occupations futiles. La loi nous interdit de nous livrer à notre travail séculier durant le jour du repos de l'Éternel. Ce jour-là, nous devons interrompre la pratique de notre gagne-pain. Aucun travail destiné à nous procurer des plaisirs ou des profits temporels n'est licite le sabbat. Comme Dieu a suspendu son activité créatrice, comme il s'est reposé ce jour-là et l'a béni, de même, l'homme doit interrompre ses occupations ordinaires et consacrer ces heures saintes à un repos salutaire, à l'adoration et aux bonnes œuvres. Le travail que le Christ accomplissait en soignant des malades était en parfait accord avec la loi. En agissant ainsi, il honorait le sabbat.My Life Today, p. 231; Avec Dieu chaque jour, p. 235.
Dimanche
Le ciel est un endroit d’activité intéressante ; cependant pour celui qui est fatigué et chargé, pour ceux qui ont combattu le bon combat de la foi, ce sera un repos glorieux ; la jeunesse et la vigueur de l’immortalité leur seront octroyées. Ils n’auront plus à combattre contre le péché et Satan. A ces ouvriers énergiques un état d’indolence éternelle serait insupportable. Ce ne serait pas le ciel pour eux.
Les habitants de l'Eden reçurent la charge du jardin "pour le cultiver et pour le garder". Cette occupation saine et agréable n'avait rien de pénible. Dieu a donné à l'homme le bienfait du travail pour occuper son esprit, fortifier son corps et développer ses facultés. L'activité mentale et physique à laquelle Adam se livrait était pour lui une des plus douces joies de son existence …
Ceux qui considèrent le travail comme un fléau, auquel s'ajoute la lassitude et la douleur, commettent une erreur. Ceux qui n'ont que du mépris pour la classe ouvrière, comprennent bien mal le but de Dieu en créant l'homme. Que sont les terres et les biens des plus opulents, à côté du domaine dévolu à notre noble ancêtre? Et pourtant, Adam ne devait pas rester oisif. Le Créateur, qui sait de quoi le bonheur est fait, lui assigna sa tâche. Il n'y a que les hommes et les femmes qui travaillent qui savent ce qu'est la vraie joie de vivre.
Au ciel, on travaille constamment. Là, personne n'est oisif. "Mon Père travaille", dit le Christ et "Je travaille", ajoute-t-Il. Nous ne pouvons donc supposer que, lorsque le triomphe final arrivera, et que nous goûterons les demeures préparées pour nous, l'oisiveté sera notre portion – que nous nous reposerons dans un état de béatitude et d'inactivité.
Dieu a prévu que chacun soit au travail. La bête de somme correspond aux vues de Sa création mieux que ne le fait l'homme indolent. Dieu travaille constamment. Les anges sont des travailleurs; ce sont des ministres de Dieu pour les enfants des hommes. Ceux qui attendent un ciel d'inactivité seront déçus, car le ciel n'a pas de place pour la gratification de l'indolence. Par contre pour ceux qui sont fatigués et chargés, le repos est promis. Le fidèle serviteur sera bienvenu, après ses labeurs, d'entrer dans la joie de son Maître.Maranatha, p. 350.
Lorsqu'ils revinrent après leur premier voyage missionnaire, les disciples de Jésus furent invités ainsi par leur Maître: « Venez... et reposez-vous un peu. » Ils venaient de rentrer, remplis de la joie de leurs succès comme héraults de l'Evangile, quand leur parvint la nouvelle de la mort de Jean-Baptiste, exécuté par Hérode.La tristesse et la déception étaient amères. Jésus savait qu'en laissant le Baptiste mourir en prison, il avait sévèrement mis à l'épreuve la foi de ses disciples. Il regardait leurs visages empreints de tristesse et de larmes avec une tendre pitié. Il y avait des larmes dans ses yeux et sa voix lorsqu'il dit : « Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. »
(Marc 6 : 31)
Près de Bethsaïda, à l'extrémité nord de la mer de Galilée, s'étendait une région isolée, belle de la fraîche verdure du printemps, où Jésus et les disciples pouvaient trouver une retraite bienvenue. Ils traversèrent le lac sur leur bateau, se dirigeant vers ce lieu. Là, loin du bruit de la multitude, ils pouvaient se reposer. Là, les disciples pouvaient écouter les paroles du Christ sans être dérangés par les réparties et les accusations des pharisiens. Là, ils pouvaient espérer jouir d'une courte période d'intimité avec leur Seigneur.
Jésus n'eut que quelques moments à passer seul avec ses bien-aimés, mais combien ils leur furent précieux. Ils parlèrent ensemble de l'œuvre de l'Evangile et de la possibilité de rendre plus efficaces leurs efforts pour atteindre le peuple. Tandis que Jésus ouvrait pour eux les trésors de la vérité, ses disciples furent revivifiés par la puissance divine et remplis d'espoir et de courage.
The Ministry of Healing, p. 56; Le ministère de la guérison, pp. 42 ,43.
Lundi
Il ne faut pas négliger l'importance de la régularité des horaires, pour les repas et le sommeil. Les heures du repos sont des heures où le corps se bâtit, et il est essentiel, pour les jeunes en particulier, de dormir régulièrement et suffisamment.
Education, p. 205; Éducation, pp. 232, 233.
Les serviteurs du Christ ne doivent pas être indifférents à leur santé. Que personne ne travaille jusqu’à l’épuisement, se disqualifiant ainsi pour l’avenir. Ne cherchez pas à faire en un jour le travail de deux. Finalement, ceux qui auront travaillé soigneusement et sagement en auront fait autant que ceux qui dépensent exagérément leurs forces physiques et mentales et qui n’auront plus de réserves à employer lorsque les circonstances l’exigeront.
L’œuvre de Dieu est universelle. Elle réclame chaque parcelle de nos forces et de nos capacités. Mais les serviteurs de Dieu courent le danger d’abuser de leurs forces lorsqu’ils voient que la moisson est mûre. Toutefois, ce n’est pas ce que le Seigneur leur demande. Lorsqu’on a fait de son mieux, on peut dire : La moisson est vraiment grande et les ouvriers sont peu nombreux ; mais Dieu «sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière ». (Ps. 103 : 14.)
L’intempérance dans le manger et le boire, l’intempérance dans le travail, l’intempérance en toute matière existent de quelque côté que l’on se tourne. Ceux qui font de grands efforts pour accomplir une certaine somme de travail dans un temps donné et qui persistent quand leur raison leur dit qu’ils devraient se reposer, n’en tirent aucun profit réel. Ils dépensent des forces dont ils auront besoin plus tard. Quand l’énergie qu’ils auront témérairement dépensée leur sera nécessaire, ils constateront que leurs forces physiques s’en sont allées et que leur cerveau est fatigué. La nécessité est là et les ressources sont épuisées.
Chaque jour apporte ses responsabilités et ses devoirs, mais le travail de demain ne doit pas être accompli aujourd’hui. Dieu est miséricordieux, plein de compassion et ses exigences sont raisonnables. Il ne nous demande pas d’agir de telle façon que nous perdions notre santé et que notre intelligence soit affaib1ie. Il n’exige pas que nous travaillions à un rythme tel que l’épuisement s’ensuive ainsi que la prostration nerveuse.
Gospel Workers, pp. 244, 245; Le ministère évangélique, pp. 240, 241.
Mardi
Allez à Jésus : vous obtiendrez repos et paix. Dès maintenant ce bienfait est à vous. Satan vous suggère que vous êtes impuissants, incapables d'obtenir une bénédiction par vous-mêmes. C'est vrai que vous êtes impuissants. Mais élevez Jésus et dites : « Je possède un Sauveur ressuscité. En lui je me confie ; il ne permettra pas que je sois confus. Je triompherai en son nom.Il est ma justice et ma couronne de joie.» Que personne ici ne s'imagine que son cas est désespéré, car cela n'est pas. Vous vous voyez pécheur et indigne ; c'est justement pour cette raison que vous avez besoin d'un Sauveur. Si vous avez des péchés à confesser, ne perdez pas de temps. Ces moments-ci sont plus précieux que l'or. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1 : 9) Ceux qui ont faim et soif de justice seront rassasiés : Jésus l'a promis.Précieux Sauveur ! Ses bras sont ouverts pour vous recevoir ; son grand cœur plein d'amour vous attend pour vous bénir.
Selected Messages, bk. 1, pp. 352, 353 ; Messages choisis, vol. 1, p. 414.
Nous avons besoin de mieux comprendre le sens de ces paroles: « J'aime m'asseoir à son ombre. » (Synodale.) Cant. 2:3. Elles n'évoquent pas à notre esprit l'image d'une hâte fébrile, mais au contraire celle d'un doux repos. Beaucoup de ceux qui se disent chrétiens sont inquiets et déprimés ; d'autres sont débordants d'activité, au point de ne plus trouver de temps pour se reposer tranquillement sur les promesses de Dieu, et ils se comportent comme si la paix et le calme n'étaient pas faits pour eux. C'est à de telles personnes que le Christ adresse cette invitation: « Venez à moi ... et je vous donnerai du repos. » Mt.11:28.
Détournons-nous des carrefours poussiéreux et surchauffés, et allons nous reposer à l'ombre de l'amour du Sauveur. C'est là que nous recevrons la force nécessaire pour continuer la lutte, que nous apprendrons à délaisser nos soucis et à chanter les louanges de Dieu. Que ceux qui sont fatigués et chargés, reçoivent de Jésus une leçon de calme et de confiance. Qu'ils viennent s'asseoir à son ombre s'ils veulent posséder la paix et le repos.Testimonies, vol. 7, pp. 69, 70 ; Témoignages, vol. III, p. 125.
Il y a une condition à la paix et au repos que le Christ nous offre : c'est de porter son joug. Tous ceux qui l'acceptent, trouveront que ce joug les aide à porter tout autre fardeau qui leur est imposé. Si nous n'avions le Christ à nos côtés pour se charger de la plus grande part de nos fardeaux, nous devrions reconnaître qu'en effet ils sont bien lourds. Avec lui, ils semblent plus légers. Quand, par une obéissance volontaire, l'homme se plie aux exigences divines, il trouve le repos de l'esprit. ...
La douceur et l'humilité caractériseront tous ceux qui sont soumis à la loi de Dieu et qui acceptent de porter le joug du Christ. Ces grâces apporteront la paix désirée au service de Dieu. ...
Le Seigneur parle de son joug facile et de son fardeau léger. Il ne s'agit pas toutefois d'une vie d'aise, de liberté et de laisser-aller égoïste. La vie du Christ fut faite de sacrifice et de renoncement. Et le vrai disciple, touché par la tendresse et l'amour chrétiens, suivra les traces de son Maître.
That I may Know Him, p. 120; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 122.
Mercredi
Mieux vaudrait, le plus souvent, deux repas par jour plutôt que trois. Le dîner pris de bonne heure empiète sur la digestion du précédent repas. Pris tard, il n'est pas digéré avant le sommeil ; aussi l'estomac ne peut-il se reposer correctement. Sommeil troublé, nerfs et cerveau fatigués, pas d'appétit au petit déjeuner : l'organisme n'est ni détendu ni prêt à affronter les tâches de la journée.
Il ne faut pas négliger l'importance de la régularité des horaires, pour les repas et le sommeil. Les heures du repos sont des heures où le corps se bâtit, et il est essentiel, pour les jeunes en particulier, de dormir régulièrement et suffisamment.
Education, p. 205 ; Éducation, pp. 232, 233.
Pour avoir un sang pur, il faut respirer convenablement. Des inspirations profondes au grand air apportent aux poumons l'oxygène qui purifie le liquide nourricier. Celui-ci prend dès lors une teinte rouge vif, et va porter la vie dans toutes les parties du corps. Une bonne respiration calme les nerfs, stimule l'appétit, facilite la digestion et assure un sommeil paisible et réparateur.
The Ministry of Healing, p. 272; Le ministère de la guérison, pp. 229, 230.
Certains pensent que la richesse qui dispense du travail est une vraie bénédiction ; au contraire, ceux qui sont toujours actifs et qui vaquent à leur labeur quotidien avec un cœur joyeux détiennent le bonheur le plus parfait, la santé la plus florissante; une saine fatigue qui résulte d'un travail bien réglé leur assure un sommeil bienfaisant et régénérateur. La sentence prononcée contre l'homme, et selon laquelle il devrait gagner son pain quotidien à la sueur de son front et la promesse qui lui fut faite d'un bonheur et d'une gloire à venir émanent du même trône et sont toutes les deux des bénédictions.
My Life Today, p. 168; Avec Dieu chaque jour, p. 172.
Certains jeunes sont hostiles à l'ordre et à la discipline. Ils ne respectent pas les règles de la famille en se levant à des heures régulières. Ils restent au lit plusieurs heures après le lever du jour, alors que tout le monde devrait être debout. Ils utilisent la lampe de minuit, se servant ainsi de la lumière artificielle à la place de celle que la nature nous fournit en temps convenable. De cette façon, non seulement ils perdent des occasions précieuses, mais ils font inutilement des dépenses supplémentaires. On allègue presque toujours la même excuse : "Je n'arrive pas à terminer mon travail ; j'ai quelque chose à faire et je ne peux pas me coucher tôt." C'est pourquoi ces jeunes dorment encore profondément alors qu'ils devraient être réveillés avec la nature et en même temps que les oiseaux, qui le sont dès l'aurore. Les bonnes habitudes d'ordre sont abandonnées, et les moments perdus dans les premières heures du matin vont se répercuter sur la journée entière.
Notre Dieu est un Dieu d’ordre, et il désire que ses enfants se conforment à l’ordre et se soumettent à sa discipline. Ne vaudrait-il donc pas mieux rompre avec cette habitude de prendre la nuit pour le jour et les heures claires de matin pour la nuit ?
The Youth’s Instructor, January 28, 1897; Évangéliser, pp. 581, 582.
Jeudi
(Le sabbat détient) tout ce que Dieu nous demande, il nous le rend, enrichi, transfiguré par sa propre gloire…
Le sabbat et la famille ont été institués en Eden, et sont, dans le projet divin, indissolublement liés. C'est ce jour-là, plus que n'importe quel autre, qu'il nous est possible de vivre la vie de l'Eden. Le plan de Dieu était que les membres d'une même famille s'associent dans le travail et dans l'étude, dans l'adoration et dans le délassement ; le père devait être le prêtre de la maisonnée ; le père comme la mère devraient être les instructeurs et les compagnons de leurs enfants. Mais le péché, en transformant les conditions de vie, a fait grandement obstacle à cette communauté. Souvent le père voit à peine ses enfants pendant la semaine. Il n'a quasiment pas la possibilité de les instruire, de leur consacrer du temps. Mais Dieu dans son amour a fixé une limite aux exigences du travail. Il a posé sur le jour du sabbat sa main miséricordieuse : il réserve aux membres de la famille l'occasion de vivre alors en union avec lui, avec la nature, et les uns avec les autres.Sons and Daughters of God, p. 181; Éducation, p. 281, 282.
Selon le quatrième commandement, le jour du sabbat doit être consacré au repos et aux services religieux. Tout travail séculier doit donc être interrompu, mais on peut accomplir ce jour-là des œuvres de miséricorde.Ni le moment, ni le lieu ne les limitent. Soulager les affligés, consoler ceux qui pleurent, voilà une œuvre d'amour qui honorera le Seigneur et son saint jour.
Welfare Ministry, p. 77; Le ministère de la bienfaisance, p. 61.
« Le Fils de l'homme est maître même du sabbat ». Ces paroles sont pleines d'enseignements et de consolations. C'est parce que le sabbat a été fait pour l'homme qu'il est le jour du Seigneur. Il appartient au Christ. Car « tout a été fait par elle, - la Parole ou le Christ, - et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle ». S'il a fait toutes choses, il a aussi fait le sabbat. C'est lui qui l'a établi pour être un mémorial de l'œuvre créatrice servant à le désigner comme le Créateur et comme celui qui sanctifie, proclamant que celui qui a créé toutes choses et qui les soutient est aussi le chef de l'Eglise, par le pouvoir de qui nous sommes réconciliés avec Dieu. En parlant d'Israël il dit : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour leur faire connaître que je suis l'Eternel qui les sanctifie. » Le sabbat est donc un signe indiquant que le Christ est capable de nous rendre saints. Et il est donné à tous ceux que le Christ sanctifie. En tant que signe de son pouvoir sanctifiant, le sabbat est donné à tous ceux qui, grâce au Christ, sont incorporés à l'Israël de Dieu.
The Desire of Ages, p. 288; Jésus-Christ, p. 276.
Il faut se souvenir du sabbat pendant toute la semaine afin de se préparer à l'observer selon le commandement. Le jour venu, ne nous reposons pas seulement d'une manière légale, mais comprenons qu'il doit avoir une influence spirituelle sur tout le cours de notre vie. Celui qui considère le sabbat comme un signe entre lui et Dieu, signe indiquant que c'est le Seigneur qui le sanctifie, représente les principes du gouvernement céleste. Dans sa vie de chaque jour, il demandera à Dieu de faire reposer sur lui la bénédiction qui découle de l'observation du sabbat. Chaque jour, il sera en communion avec le Sauveur, et il reflétera la perfection de son caractère. Chaque jour, ses bonnes œuvres feront éclater sa lumière aux yeux de ceux qui l'entourent.
Testimonies, vol. 6, pp. 353, 354 ; Témoignages, vol. III, p. 20.
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Versets à mémoriser:« À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu'il met sa confiance en toi. » (Es 26.3)
Pensée centrale:La foi et la confiance dans la bonté du Seigneur ont souvent des effets très positifs sur la santé.
Convaincu qu'on lui avait jeté un mauvais sort, un homme alla voir un médecin pour des symptômes sans lien avec aucune maladie ou syndrome connu. Le médecin plaça devant son patient deux tubes en verre, l'un rempli de peroxyde d'hydrogène, l'autre d'eau plate: les deux liquides semblaient identiques. Il préleva du sang sur son patient et le mélangea avec la solution de peroxyde d'hydrogène. La préparation se mit aussitôt à bouillonner et à pétiller, ce que le patient interpréta comme l'œuvre du mauvais sort.
Le médecin injecta ensuite au patient une simple solution saline en lui disant que cela romprait le charme. Au bout d'un moment il lui préleva à nouveau du sang, qu'il mélangea à l'eau du second tube. II n'y eut ni bouillonnement ni pétillement : la « preuve » était faite que le sort était brisé. Le patient partit en se sentant guéri, au point qu'il envoya tous ses amis chez ce médecin pour qu'il les « guérisse » eux aussi. Ce récit montre combien l'esprit influe sur le corps: ce sera le thème de la leçon de cette semaine.
De 2001 à 2006, les téléspectateurs américains ont pu assister à une émission intitulée « Fear Factor » [Le facteur peur, ndlr], au cours de laquelle les participants étaient placés dans diverses situations effrayantes : on les faisait asseoir dans une fosse remplie de scorpions ou de rats ou bien on leur faisait traverser un immeuble en feu, etc. - tout cela dans le but de voir comment ils parviendraient à vaincre leur peur.
Pourquoi se faire peur inutilement ? Dans ce monde déchu; la vie a déjà bien assez de quoi nous effrayer. Le britannique Thomas Hobbes, philosophe politique du dix-septième siècle, a écrit que la peur était le premier facteur et la première motivation de la vie de l'homme et que les êtres humains ont créé des gouvernements dans le principal but de se protéger des agressions. Qui que nous soyons, où que nous vivions, même si nous nous sentons bien ou en sécurité, nous sommes tous confrontés un jour à des choses qui nous font peur.
Cependant, la peur, en soi, n’est pas forcément mauvaise. La peur peut parfois nous protéger. Comment? De quoi, en fait, devrions-nous avoir peur ? La peur est une émotion naturelle et nécessaire qui permet à l'être humain de faire face au danger et qui l'aide à survivre. C'est à la fois une émotion et un instinct nécessaire dans un monde où dominent les accidents, les crimes, les maladies, le terrorisme et la guerre. Qu'apprend-on sur la peur la première fois qu'elle est mentionnée dans la Bible? Gn 3.8-10. Bien entendu, il y a dans ce monde beaucoup de choses qui ont de quoi nous faire peur. Cependant, il nous arrive aussi souvent de redouter des choses qui n'arriveront jamais. La peur est une émotion très stressante, qui peut avoir sur le corps un effet destructeur. En d'autres termes, la peur n'agit pas seulement sur l'esprit, elle peut également avoir un effet très néfaste sur la santé physique. Qui que l’on soit, ou que l'on vive, quels que soient les problèmes qu'on rencontre, la peur fait constamment partie de la vie. La question qui se pose est donc la suivante : comment la gérer ? Quels sont vos peurs ? Comment affectent-elles votre vie ? Comment mieux vous servir des promesses divines quand vous êtes face à des choses qui vous font peur ?
De 2001 à 2006, les téléspectateurs américains ont pu assister à une émission intitulée « Fear Factor » [Le facteur peur, ndlr], au cours de laquelle les participants étaient placés dans diverses situations effrayantes : on les faisait asseoir dans une fosse remplie de scorpions ou de rats ou bien on leur faisait traverser un immeuble en feu, etc. - tout cela dans le but de voir comment ils parviendraient à vaincre leur peur.
Pourquoi se faire peur inutilement ? Dans ce monde déchu; la vie a déjà bien assez de quoi nous effrayer. Le britannique Thomas Hobbes, philosophe politique du dix-septième siècle, a écrit que la peur était le premier facteur et la première motivation de la vie de l'homme et que les êtres humains ont créé des gouvernements dans le principal but de se protéger des agressions. Qui que nous soyons, où que nous vivions, même si nous nous sentons bien ou en sécurité, nous sommes tous confrontés un jour à des choses qui nous font peur.
Cependant, la peur, en soi, n’est pas forcément mauvaise. La peur peut parfois nous protéger. Comment? De quoi, en fait, devrions-nous avoir peur ? La peur est une émotion naturelle et nécessaire qui permet à l'être humain de faire face au danger et qui l'aide à survivre. C'est à la fois une émotion et un instinct nécessaire dans un monde où dominent les accidents, les crimes, les maladies, le terrorisme et la guerre. Qu'apprend-on sur la peur la première fois qu'elle est mentionnée dans la Bible? Gn 3.8-10. Bien entendu, il y a dans ce monde beaucoup de choses qui ont de quoi nous faire peur. Cependant, il nous arrive aussi souvent de redouter des choses qui n'arriveront jamais. La peur est une émotion très stressante, qui peut avoir sur le corps un effet destructeur. En d'autres termes, la peur n'agit pas seulement sur l'esprit, elle peut également avoir un effet très néfaste sur la santé physique. Qui que l’on soit, ou que l'on vive, quels que soient les problèmes qu'on rencontre, la peur fait constamment partie de la vie. La question qui se pose est donc la suivante : comment la gérer ? Quels sont vos peurs ? Comment affectent-elles votre vie ? Comment mieux vous servir des promesses divines quand vous êtes face à des choses qui vous font peur ?
« Un cœur joyeux est un bon remède ; un esprit abattu dessèche les os. » (Pr 17.22) D'après ce texte, quel lien y a-t-il entre l'esprit et le corps?
Un enfant était allongé sur un lit d'hôpital, à l’article de la mort. Son instituteur vint lui rendre visite et lui apporta du travail scolaire à faire. « Michael, lui dit-il, voici des leçons sur les verbes et les adverbes. Tu feras pour le mieux. » L’enseignant ne put alors s'empêcher de trouver son geste futile en regardant son élève : le petit garçon avait l'air si apathique, si las, si résigné à la mort! Et pourtant ! Juste après cette visite, l'état du petit malade connut un revirement soudain et remarquable. Alors qu'auparavant le pronostic était mauvais, alors qu'il y avait peu d’espoir de le voir vivre, tout changea et l’enfant sembla en bonne voie de guérison. Quand on lui demanda plus tard ce qui s’était passé, pourquoi ses devoirs semblaient l’avoir à ce point transformé, il répondit : « On ne donne pas du travail sur les verbes et les adverbes à un garçon qui va mourir, n'est-ce pas? » Il ne fait aucun doute que le lien entre l'esprit - l'attitude mentale - et le corps est très puissant. Même si la science ne comprend pas pleinement comment il fonctionne, elle sait qu'il existe et qu'il agit parfois fortement sur la sante en général. C'est la que la foi en Dieu, la confiance en son amour et en sa bonté peuvent faire toute la différence. Il est tellement plus facile de rester calme et de se sentir moins stressé quand on est certain de l'amour de Dieu et de sa sollicitude ! Des études effectuées dans le monde entier ont démontré que la foi religieuse était un atout évident pour la santé, que les croyants vivaient plus longtemps, souffraient moins de dépression et géraient mieux leurs émotions face à des événements traumatisants. Certes, on ne peut exclure que la puissance surnaturelle et miraculeuse de Dieu apporte la guérison dans nos vies. Mais ce n'est pas nécessairement elle qui intervient toujours ici. La paix, l'assurance et l'espérance que la foi donne aux croyants peuvent induire une attitude mentale qui aura une influence sur la santé en général. Un cœur joyeux peut effectivement ressembler à un bon remède - et être meilleur encore, car les médicaments ont souvent des effets secondaires destructeurs. Lisez Mt 6. 27-34. Que dit Jésus ici ? Comment pouvons-nous appliquer ces paroles à tout ce qui, actuellement, nous fait peur et nous donne du souci ? Certaines de ces peurs sont-elles si impressionnantes que le Seigneur ne puisse s’en occuper ? Existe-t-il des personnes qu’il ne peut toucher de son amour ? Comment pouvez-vous apprendre à abandonner vos peurs au Seigneur et avoir la paix qu’il promet ici? Pour aller plus loin
MercrediSavoir se détendre « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l'Esprit saint ! » (Rm 15.13) Comment parvenir à mieux vous saisir de cette promesse ? Qu'est-ce qui, dans votre façon de penser, dans ce que vous faites, vous en empêche ? L’un des plus grands problèmes de santé que nous ayons à affronter concerne le stress - non pas forcement le stress lié à de grands traumatismes, mais celui de la vie en général, causé par les pressions que nous subissons si souvent au quotidien. Les médecins prétendent que quatre-vingt-dix pour cent de leurs patients viennent les voir pour se plaindre du stress. La science a démontré qu’en cas de stress le corps libère certaines hormones qui peuvent affecter différents organes. En cas de stress prolongé, ces organes s'affaiblissent et deviennent plus sensibles aux maladies. Le stress peut, par exemple, provoquer une montée d'adrénaline : le cœur se met alors à battre plus vite et plus fort - et ce sont les palpitations. Certaines hormones produites par le stress déclenchent la contraction des vaisseaux sanguins, causant ainsi de l'hypertension. Quand nous sommes stressés, il nous arrive parfois de respirer rapidement et peu profondément, ce qui entraine une hyperventilation; ou bien le sang reflue dans notre estomac, d'où des problèmes digestifs (qui n'a pas déjà ressenti les effets de la peur, de l'angoisse et des soucis sur l'estomac ?). Chez certaines personnes, il peut y avoir aussi augmentation de la glycémie et, par voie de conséquence, diabète. On sait en outre que le stress a un impact négatif sur le sommeil, ce qui peut également nuire à la santé. On a enfin démontré que le stress agissait défavorablement sur le système immunitaire, la première ligne de défense du corps contre les maladies. Cette liste est interminable. Voila pourquoi, nous devons apprendre à gérer le stress. C’est ici que la foi en Dieu joue un rôle si important: le fait de savoir qu'il nous aime vraiment et de le ressentir a un effet apaisant qui réduit fortement le niveau de stress et atténue ses conséquences néfastes sur la santé. Le simple fait d’avoir une religion n’est pas en soi une solution. Ce qui compte, c’est avoir une relation personnelle avec Jésus, de connaitre dans sa propre vie son amour et sa sollicitude. On y parvient en lisant chaque jour sa Parole, en priant, en s’adressant à lui comme à un ami, en contemplant son caractère tel qu’il est se révèle dans la nature et dans les Ecritures. Combien de temps passez-vous à découvrir le Seigneur de façon personnelle ? Peut-être auriez-vous besoin de passer un peu plus de temps avec votre Seigneur et votre Créateur? Pour aller plus loin
Jeudi
La foi et les guérisons miraculeuses
Une lecture même superficielle des Evangiles montre qu'une bonne partie du ministère de Jésus a comporté des guérisons miraculeuses: des malades, des aveugles ont été guéris, et des mourants, des morts même ont été ressuscités par la puissance surnaturelle du Seigneur. Dans de nombreux cas, la foi est considérée comme un préalable nécessaire à la guérison elle-même (Mt 9.2, 22, 28,29; 15.28).
En revanche, dans certains cas, l'incrédulité a empêché des guérisons, comme à Nazareth (Mt 13.58; Mc 6.5, 6). Quand les disciples ont été incapables d’opérer une guérison, Jésus leur a dit que c’était à cause de leur incrédulité (Mt 17.14-20).
Cependant, le fait que la foi ait joué un grand rôle dans ces guérisons miraculeuses a conduit certains à croire que si une tentative de guérison par la prière échoué, c’était à cause du manque de foi du malade. Or c'est là une façon d'appréhender la foi et la guérison qui est superficielle et inexacte.
Lisez les récits suivants dans lesquels Jésus effectué d'autres guérisons miraculeuses. Que nous apprennent-ils concernant la foi des personnes guéries ? Quelles leçons retirer de ces exemples ? Mt 12.9-13 ; Lc 13.11-13; 14.2-4; 22.47-52.
Aucun de ces textes ne parle de la foi des personnes guéries. Ce n'est pas pour diminuer le rôle de la foi dans les guérisons miraculeuses; cela montre seulement qu'il n'est pas toujours indispensable, dans ces circonstances, d'exprimer tout haut sa foi.
Le fait est que nous ne comprenons pas pourquoi, dans certains cas, nous assistons à ce qui est, de toute évidence, une intervention surnaturelle du Seigneur, alors que, dans d'autres, la guérison est due à des processus naturels, dans lesquels nous pouvons croire a juste titre que la main du Seigneur agit en faveur du malade. Et puis il y a toujours des situations où, pour des raisons que nous ne comprenons pas, la guérison ne se produit pas comme nous l'aurions souhaité et comme nous l'avons demandé dans nos prières. Mais la bonne nouvelle, pour nous chrétiens adventistes, c'est que même dans ces cas-là nous pouvons toujours faire confiance à l'amour, la miséricorde et la bonté de Dieu malgré les tragédies inexplicables qui font partie de ce monde déchu. Comment apprendre à placer notre confiance dans le Seigneur et dans son amour pour nous, même lorsque nos prières pour avoir la santé et la guérison n’ont pas été exaucées comme nous l’aurions souhaité ?
« La véritable science n’est pas opposée à l'enseignement de la Parole de Dieu, car elles ont toutes les deux le même Auteur. Une compréhension correcte de la science comme de la Parole révélera chaque fois combien elles sont enharmonie. » - Ellen WHITE, Testimonies for the Church, vol. 8, p. 258. Voir aussi : Le ministère de la guérison, « Par la Parole de Dieu », p. 397, 398 ; si vous lisez l'anglais, Handbook of Seventh-day Adventist Theology, vol. 12, p. 751-783.
« Les rapports qui existent entre l'esprit et le corps sont très intimes. L'un souffre-t-il? L'autre en est affecté. Une bonne conscience et la satisfaction d’avoir fait du bien à autrui rendent l’esprit heureux et joyeux. Il en résulte une réaction salutaire qui produit un effet tonique sur l’organisme tout entier. La bénédiction de Dieu est un excellent remède, et ceux qui se dépensent pour le bonheur de leurs semblables constateront qu'ils reçoivent de merveilleux bienfaits dans leur cœur et dans leur vie.» - Ellen WHITE, Témoignages pour l'Eglise, « Santé et religion », vol. 1, p. 202, 203 ; Conseils à l’économe, « Bénédictions temporelles...» p. 359, 360.
« Nous désirons tous que le Seigneur réponde immédiatement et directement a nos prières, et nous sommes tentes de nous décourager lorsque ce n'est pas le cas. Mais Dieu est trop sage et trop bon pour nous exaucer de la manière et au moment que nous avons choisis. Il veut faire pour nous bien plus et bien mieux que de réaliser tous nos désirs. Nous pouvons avoir confiance en sa sagesse et en son amour. Ne lui demandons pas de nous exaucer selon notre volonté, mais selon la sienne. Nos désirs et nos projets devraient tendre à accomplir sa volonté. L'épreuve de notre foi est pour notre bien. Celle-ci repose-t-elle uniquement sur la Parole de Dieu ou est-elle incertaine, chancelante et dépend-elle des circonstances ? La foi s'affermit par l'exercice, et nous devons savoir attendre avec patience, en nous souvenant que les Ecritures contiennent de précieuses promesses pour tous ceux qui se confient en Dieu. » - Ellen WHITE, le ministère de la guérison, « La prière pour les malades », p. 198.
Genèse 3:8-10 8Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. 9Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu? 10Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
Matthieu 6:27-34 27Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? 28Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; 29cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. 30Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? 31Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? 32Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 34Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
1 Jean 4:18 18La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.
Romains 8:39 39ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.
1 Jean 4:18 18La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.
Romains 15:13 13Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint Esprit!
Matthieu 9:2 2Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
Matthieu 9:28 28Lorsqu'il fut arrivé à la maison, les aveugles s'approchèrent de lui, et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire cela? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils.
Matthieu 12:9-13 9Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue. 10Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus: Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat? C'était afin de pouvoir l'accuser. 11Il leur répondit: Lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l'en retirer? 12Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. 13Alors il dit à l'homme: Étends ta main. Il l'étendit, et elle devint saine comme l'autre.
Luc 13:11-13 11Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser. 12Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité. 13Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.
Luc 14:2-4 2Et voici, un homme hydropique était devant lui. 3Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens: Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat? 4Ils gardèrent le silence. Alors Jésus avança la main sur cet homme, le guérit, et le renvoya.
Luc 22:47-52 47Comme il parlait encore, voici, une foule arriva; et celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait devant elle. Il s'approcha de Jésus, pour le baiser. 48Et Jésus lui dit: Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme! 49Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent: Seigneur, frapperons-nous de l'épée? 50Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite. 51Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit. 52Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons.
« Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. C'est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que peut me faire un homme ? » Héb. 13 : 5b, 6.
Nous devons combattre chaque jour et à chaque heure le bon combat de la foi. Vous rencontrerez bien des épreuves, mais, si vous les supportez vaillamment, elles vous affineront, vous purifieront, vous ennobliront et vous élèveront spirituellement. ... La tempête va souffler sur le monde. Satan cherche sans répit à provoquer des souffrances, des désastres et la ruine. Son but est de plonger l'humanité dans la plus grande misère possible. La terre est son champ d'action, mais il ne peut causer autant de mal qu'il le voudrait, car le Seigneur lui impose des limites.
Que notre Seigneur est bon ! « Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. » (Héb. 13 : 5.) « Je t'ai gravée sur mes mains. » (Es. 49 : 16.) ... « Je ne vous laisserai pas orphelins. » (Jean 14 : 18.) Demandons le Saint-Esprit, et il nous sera donné. Pensez-y ! Le Seigneur est plus désireux de le communiquer à ceux qui le lui demandent que les parents ne le sont de donner de bonnes choses à leurs enfants. Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse. Ne regardons pas à l'œuvre diabolique des puissances des ténèbres, de crainte que l'espoir et le courage ne viennent à nous manquer. Jésus vit ! Par notre foi, perçons les ténèbres. ... Reposons-nous dans la lumière, réjouissons-nous du soleil de justice.
That I may Know Him, p. 284; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 286.
Dimanche
Ce n’est pas le travail qui dégrade l’homme ou qui le classe parmi ceux qui sont rejetés de la société, c’est le péché. Adam, pur et innocent, sortant fraîchement de la main de Dieu, reçut son travail. Cette activité ne le dégrada pas. Alors qu’il était engagé dans le travail qui lui était désigné, il ne considéra jamais l’idée de se cacher loin de Dieu, mais répondait dès qu’il entendait Ses pas dans le jardin et se hâtait vers Lui pour abréger la distance entre lui et son Créateur. Quels moments de communication précieuse il goûtait avec Dieu ! Mais après le péché, il eut peur de chaque son qui ressemblait aux pas de Dieu. Il ne voulait plus voir Dieu. Et quand il L’entendait venir, il ne se hâtait plus d’aller à Sa rencontre. Il se cachait. « …L’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et l’Eternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?»
(Ge 3 :9-11) C’était bien la raison. Il avait violé le commandement de Dieu et la lumière de justice qui l’avait recouvert comme un vêtement avait disparu, le laissant nu. Et maintenant, il avait peur de rencontrer Dieu. Le péché est la seule nudité, la seule dégradation, le seul déshonneur que nous puissions connaître. C’est la seule chose qui nous effrayera lorsque nous rencontrerons Dieu.
Après avoir transgressé les commandements de Dieu, l’homme n’eut plus accès à l’arbre de vie ; car en en mangeant, il n’aurait fait que prolonger une vie de péché. Mais le Christ promit : « A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. » « Heureux ceux qui gardent Ses commandements afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ».
Review and Herald, January 26, 1897.
La persévérance à bien faire vous amènera, à travers ce monde de peines et de soucis, à la gloire, à l’honneur et à la vie éternelle. Ayez Dieu en vous et au-dessus de vous, et vous n’aurez rien à craindre. La Bible est une lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres. Dans la perspective d’une immortalité bienheureuse présentée à ceux qui résistent jusqu’à la fin, vous découvrirez une puissance qui vous élèvera, une force dont vous avez besoin pour résister au mal. Tenez ferme à l’heure de l’épreuve, et vous recevrez à la fin une couronne qui ne se fanera jamais.
Vous avez besoin de conseils qui viennent d’en-haut. Faites confiance au Seigneur de tout votre cœur et Il ne trahira jamais votre confiance. Si vous demandez l’aide de Dieu, ce ne sera pas en vain. Pour nous encourager à avoir confiance Il s’approche de nous par Sa Sainte Parole et Son Esprit. De mille façons Il cherche à gagner notre confiance. Mais rien ne Lui accorde davantage de plaisir que lorsqu’une personne faible vient à Lui pour recevoir de la force. Si nous avons le cœur et la voix pour prier, vous pouvez être sûrs qu’Il aura une oreille pour entendre et un bras pour sauver.
Il n’y a pas un seul exemple où Dieu a caché Sa face lorsque Son peuple a supplié qu’Il intervienne. Lorsque toute autre ressource était épuisée, Il était présent pour agir en chaque cas d’urgence. This Day with God, p. 194.
Lundi
Dieu comprend l’habileté de Satan pour tromper et décourager. Par Christ Il a déclaré Sa puissance pour sauver. Le Christ est lié par l’alliance de la promesse pour intercéder en faveur de ceux qui viennent à Dieu par Lui. Il sait que Satan essaie de convaincre l’homme que Dieu est un juge sévère. Il sait que l’ennemi cache aux êtres humains l’amour et la miséricorde du Père, essayant de les amener à penser qu’ils sont trop pécheurs pour demander la pitié. En conséquence dans le langage le plus simple, le Sauveur nous assure que Dieu est plein de miséricorde et de compassion, et que Lui, notre Sauveur, est touché par le sentiment de nos infamies, ayant été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Pleinement au courant des tentations et des pièges de l’ennemi, Il présente devant Ses enfants ce à quoi ils doivent s’attendre, les assurant en même temps qu’Il les aidera à le supporter. Il connaît nos difficultés, Il comprend nos détresses. Car il n’y a pas un soupir, pas un sanglot d’angoisse qui ne fasse vibrer le cœur de Christ. Avec une tendre sympathie pour nos faiblesses, Il nous invite à porter notre regard vers le soin que Dieu a pour les petits oiseaux qui sautillent de bourgeon en bourgeon, et nous dit qu’il n’y a pas le moindre de ces moineaux qui ne tombe sans que le Père ne le sache : « Ne craignez pas, car vous êtes de plus grande valeur. » Signs of the Times, August 1, 1900.
L’amour de Christ pour Ses enfants est aussi fort qu’il est tendre. C’est un amour plus fort que la mort, car Il est mort pour nous. C’est un amour plus vrai que celui d’une mère pour ses enfants. L’amour d’une mère peut changer, mais l’amour de Christ ne changera jamais. « Car j’ai l’assurance qui ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Ro. 8 : 38,39)
Dans chaque épreuve nous avons une solide consolation. Est-ce que notre Sauveur n’est pas touché par le sentiment de nos infirmités ? Est-ce qu’Il n’a pas été tenté comme nous en toutes choses comme nous le sommes ? Est-ce qu’Il ne nous a pas invités à Lui apporter chaque épreuve et chaque perplexité ? Alors, ne nous rendons pas misérables concernant les fardeaux du lendemain. Avec courage et joyeusement portez les fardeaux d’aujourd’hui. Nous devons avoir aujourd’hui confiance et foi. Car on ne nous demande pas de vivre davantage qu’un jour à la fois. Celui qui donne de la force pour aujourd’hui donnera aussi de la force pour demain. In Heavenly Places, p. 269.
Le Christ plaide dans les cours célestes pour son Eglise ; il intercède pour ceux qu'il a rachetés au prix de son sang. Ni les siècles ni les millénaires n'amoindrissent l'efficacité de son sacrifice expiatoire. Rien, ni la vie, ni la mort, ni la hauteur, ni la profondeur, ne peut nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ, non parce que nous nous approchons de lui, mais parce que c'est lui qui se tient tout près de nous. Si notre salut dépendait de nos propres efforts, nous ne pourrions être sauvés ; mais il dépend de celui qui est au-delà de toutes les promesses. Nos possibilités peuvent paraître faibles, mais son amour pour nous est comme celui d'un frère aîné. Tant que nous restons en contact avec lui, nul ne saurait nous arracher de sa main.
That I may Know Him, p. 80; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 82.
Mardi
Un esprit, rendu libre et heureux par la conscience d'une bonne conduite et la satisfaction du bonheur procuré aux autres, engendre une joie qui réagit sur tout le système nerveux, facilitant ainsi la circulation du sang et fortifiant le corps tout entier. La bénédiction de l'Éternel a le pouvoir de guérir, et ceux qui sont enclins à prodiguer leur aide aux autres ressentiront cette merveilleuse bénédiction à la fois dans leur cœur et dans leur vie.
La conscience d'une bonne conduite est le meilleur remède pour les corps et pour les esprits en mauvais état de santé. La santé et la force sont la bénédiction spéciale que l'Éternel fait reposer sur celui qui le reçoit.
Deux personnes bénéficient de la pratique du bien : le bienfaiteur et l'obligé. Si vous vous oubliez dans l'intérêt de vos semblables, vous remportez une victoire sur vos faiblesses. La satisfaction que vous éprouvez en faisant le bien vous aidera en grande partie à recouvrer la santé de l'esprit. La joie d'être utile aux autres vivifie les facultés mentales et stimule tout le corps.
My Life Today, p. 150 ; Avec Dieu chaque jour, p. 154.
Les rapports entre l'esprit et le corps sont très intimes. Lorsque l'un est affecté, l'autre s'en ressent. L'état d'esprit influe sur la santé beaucoup plus qu'on ne le croit généralement. Bien des maladies sont dues à la dépression mentale. Le chagrin, l'anxiété, le mécontentement, le remords, la méfiance tendent à briser les forces vives et à provoquer l'affaiblissement et la mort.
L'imagination provoque parfois la maladie, et très souvent l'aggrave. Beaucoup restent invalides toute leur vie, alors qu’ils seraient en bonne santé s'ils voulaient croire qu'ils le sont. [...]
Le courage, l'espérance, la foi, la sympathie, l'affection favorisent la santé et prolongent la vie. «Un cœur joyeux est un bon remède. »
La gratitude, la joie, la bienveillance, la confiance en Dieu, voilà ce qui préserve la santé.
Le pouvoir de la volonté et du contrôle de soi-même, à la fois pour se préserver de la maladie et pour s'en guérir, les effets déprimants et même ruineux de la colère, du mécontentement, de l'égoïsme ou de l'impureté, ainsi que la puissance vivifiante et merveilleuse de la joie, de l'oubli de soi-même et de la reconnaissance, doivent être mis en lumière.
Il existe dans les Écritures, touchant la physiologie, une vérité à laquelle nous devrions prêter attention : «Un cœur joyeux est un bon remède.» Les véritables principes chrétiens sont pour tous les hommes la voie d'accès à la source d'un bonheur inestimable.
Nous devrions cultiver la bonne humeur, l'espérance et la paix, car notre santé dépend de nos dispositions d'esprit.
My Life Today, p. 151; Avec Dieu chaque jour, p. 155.
Mercredi
Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit!
Romains 15 :13
L'Éternel désire que tous ceux qui obéissent à sa parole jouissent constamment de sa joie, de sa paix et de sa protection. De tels croyants sont toujours en sa présence, non seulement lorsqu'ils s'agenouillent pour prier, mais aussi lorsqu'ils remplissent leur tâche de chaque jour. Il leur a préparé une place où ils demeureront avec Dieu, une place où la vie est débarrassée de toute turpitude et de toute laideur. Par cette communion ininterrompue avec Dieu, ils deviennent ses collaborateurs.
Les mots ne peuvent pas décrire la paix et la joie que possède celui qui croit aux promesses divines. Les tribulations ne l'affectent pas, les insultes ne le vexent pas. Il crucifie le moi. Sa tâche peut devenir de jour en jour plus écrasante, ses tentations plus fortes, ses épreuves plus douloureuses, il ne chancelle pas, car il reçoit des forces proportionnées à ses besoins.
Ceux qui se sont instruits aux pieds du Maître reproduisent, dans leur comportement et leur conversation, le caractère du Christ. [...] Leur conduite reflète moins l'agitation et l'excitation qu'une joie maîtrisée et respectueuse. Leur amour pour le Christ est une puissance calme, paisible et qui, cependant, les rend maîtres d'eux-mêmes. La lumière et l'amour de celui qui habite dans leur cœur se révèlent dans chacune de leurs paroles, dans chacun de leurs actes.
My Life Today, p. 51 ; Avec Dieu chaque jour, p. 55.
Si nous pensions plus à Jésus, si nous parlions plus de Lui et moins de nous-mêmes, nous jouirions beaucoup plus de Sa présence. Si nous demeurions en Lui, de telle façon que nous soyons pleins de paix, de foi et de courage, nous aurions des expériences si victorieuses à relater lorsque nous nous rendons à des rencontres, que les autres seraient revigorés par notre témoignage clair et puissant en faveur de Dieu. Ces précieuses reconnaissances sous forme de louanges à la gloire de la grâce divine, lorsqu’elles sont appuyées par une vie semblable à celle de Christ, ont un pouvoir irrésistible qui œuvre pour le salut des âmes.
Le côté radieux et joyeux de la religion sera représenté par tous ceux qui se consacrent quotidiennement à Dieu. Nous ne devrions pas déshonorer notre Seigneur par un récit lugubre de nos épreuves douloureuses. Les épreuves qui sont reçues comme des moyens d’éducation produiront la joie. Toute la vie religieuse sera élevée, inspirée, encouragée, ennoblie, parfumée de paroles agréables et d'œuvres bonnes. L’ennemi se réjouit lorsque les âmes sont déprimées et abattues. Il désire que les incrédules aient une mauvaise impression en voyant les effets négatifs de notre foi. Dieu veut au contraire que notre esprit atteigne un plus haut niveau. Il désire que chaque âme triomphe grâce au pouvoir secourable du Rédempteur.
Lift Him Up, p. 249; Commentaires d’Ellen White sur Malachie 3:16.
Lorsque nous permettrons au Christ de demeurer dans notre âme, la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera nos cœurs et nos esprits en lui. Quoique se déroulant au milieu des luttes, la vie de Jésus sur la terre fut une vie de paix. Poursuivi par des ennemis furieux, il disait : «Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.» (Jean 8.29) Aucune manifestation de colère humaine ou satanique ne pouvait troubler le calme de sa communion parfaite avec Dieu. Thoughts from the Mount of Blessings, pp. 15, 16;
Heureux ceux qui (éd. 2001), p. 22.
Jeudi
Dans la Parole de Dieu, nous avons des instructions relatives à la prière pour la guérison des malades. Mais une telle prière est un acte très solennel et il ne faut pas s’y aventurer sans une sérieuse considération. Dans bien des cas où l’on prie pour la guérison des malades, ce qu’on appelle foi n’est autre chose que de la présomption.
Bien des gens sont malades par leur propre faute. Ils n’ont pas vécu en accord avec la loi de la nature ou avec les principes de la pureté. D’autres ont méconnu les lois de la santé dans le manger et le boire, le vêtement ou le travail. D’autres formes du péché ont pour conséquence la faiblesse de l’esprit ou du corps. Si ces personnes recouvraient la santé, un bon nombre d’entre elles continueraient à poursuivre le même chemin et transgresseraient encore les lois physiques et spirituelles de Dieu, pensant que s’il les a guéries en réponse à la prière, elles sont libres de continuer à vivre de la même manière et de se livrer à leurs passions sans aucun frein. Si Dieu opérait un miracle en rendant la santé à de telles personnes, il encouragerait le péché.
Gospel Workers, p. 215 ; Le ministère évangélique, p. 210.
Nous désirons tous des réponses immédiates et directes à nos prières, et nous sommes tentés de nous décourager lorsque la réponse est différée ou qu’elle arrive d’une manière inattendue. Mais Dieu est trop sage et trop bon pour exaucer nos prières toujours exactement de la manière et au moment que nous avons choisis. Il fera plus et mieux pour nous que d’accomplir tous nos désirs; Et parce que nous pouvons avoir confiance en sa sagesse et en son amour, ne lui demandons pas d’accéder à notre volonté, mais cherchons à entrer dans ses desseins afin de nous y conformer. Nos désirs et nos intérêts devraient se perdre dans sa volonté.
Ces événements qui mettent la foi à l’épreuve sont un bienfait pour nous. Ils rendent évidente la sincérité de notre foi et font voir si celle-ci repose uniquement sur la Parole de Dieu ou bien si elle dépend des circonstances, si elle est incertaine et changeante. La foi est affermie par l’exercice. Nous devons apprendre la patience, nous souvenant qu’il y a de précieuses promesses dans les Ecritures pour ceux qui espèrent en l’Eternel.
Tout le monde ne comprend pas ces principes. Bien des gens qui recherchent la miséricorde d’un Dieu qui guérit pensent qu’ils doivent recevoir un exaucement immédiat à leurs prières. Sinon, ils doutent de leur foi. Pour cette raison, ceux qui sont affaiblis par la maladie ont besoin de sages conseils afin qu’ils puissent agir avec prudence. Ils ne devraient pas négliger leurs devoirs envers les amis qui peuvent leur survivre ni l’emploi des moyens naturels de guérison.
En pareil cas, on court en effet le danger de se tromper. Convaincues qu’elles seront guéries en réponse à la prière, certaines personnes craignent de faire quoi que ce soit qui paraisse trahir un manque de foi. Mais elles ne devraient pas négliger de mettre bon ordre à leurs affaires comme elles le feraient si elles s’attendaient à être enlevées par la mort. Elles ne devraient pas non plus craindre de dire les paroles d’encouragement ou de conseil qu’elles désireraient dire à leurs bien-aimés à l’heure du départ.
Gospel Workers, pp. 219, 220; Le ministère évangélique, pp. 213, 214.
Le Christ a tout pouvoir au ciel et sur la terre. Il est le grand Médecin, auquel nous pouvons recourir dans nos maladies physiques ou spirituelles…
Pourquoi n'avons-nous pas une plus grande foi au divin Médecin ? De même qu'il a opéré en faveur du paralytique, il est prêt à opérer en faveur de ceux qui s'approchent de lui pour obtenir la guérison. Ce qui nous manque, c'est la foi. Il nous faut aller droit au Christ, assurés qu'il guérira nos maladies physiques et spirituelles.
Nous avons trop peu de foi. Oh ! Combien je voudrais amener nos frères à plus de foi en Dieu ! Il ne faut pas s'imaginer que pour exercer sa foi il faille parvenir à un état d'exaltation. Tout ce qui nous est demandé, c'est de croire à la Parole de Dieu tout comme nous avons confiance les uns dans les autres. Il a parlé, et il accomplira sa Parole. Appuyez-vous calmement sur sa promesse, car il pense ce qu'il dit. Dites : Il m'a parlé dans sa Parole ; il accomplira toutes ses promesses. Ne vous agitez pas. Soyez confiants. La Parole de Dieu est vraie. Agissez comme faisant confiance au Père céleste. ... Selected Messages, bk. 1, pp. 83, 84; Messages choisis, vol. 1, pp. 96, 97.
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Versets à mémoriser:"C'est au SEIGNEUR qu’appartiennent la terre, avec tout ce qui s'y trouve, le monde avec tous ceux qui l'habitent."(Ps 24.1)
Pensée centrale:L’environnement est un don de Dieu au même titre que la vie. C'est pourquoi nous en sommes responsables.
Le Seigneur a passé les cinq premiers jours de la semaine de la création à préparer l'environnement pour les êtres humains qu'il allait créer. Il a placé Adam et Eve dans un jardin (Gn 2. 8,15) et leur a demandé de veiller sur toutes les créatures terrestres, leur offrant ainsi l'occasion, le plaisir et la chance d’étudier et de progresser en tant que représentants de Dieu sur terre. Le sabbat a ensuite scellé leur relation avec lui.
Mais le péché a changé les plans de Dieu. L'environnement est devenu hostile. Un dur labeur a remplacé ce qui était un travail agréable. L'égoïsme a pris le pouvoir. Les hommes se sont mis à exploiter les ressources de la terre, et ils continuent encore aujourd'hui. Des forêts ont été abattues, des cours d'eau ont été détournés de leur lit et la pollution est endémique. La richesse du sol a été inconsidérément dilapidée. Le soleil, dont la lumière est pourtant essentielle pour la santé, devient un ennemi quand on s'expose avec excès. Et malgré tout cela, malgré la façon dont nous ne cessons de maltraiter notre planète, celle-ci continue à entretenir notre existence.
Selon certaines théories actuelles, la formation de la terre et la vie de tout ce qui s'y trouve ne sont dues qu’à des accidents, à l’effet accidentel de forces amorales qui, au fil du temps et sans pensée consciente, ont fini par les faire surgir. La Bible, elle, donne de nos origines une image radicalement différente. Le contraste entre un modèle sans Dieu et sans projet, tel qu'il est exprimé par la théorie de lévolution, et le récit de la Genèse ne pourrait être plus marqué. Ces deux visions sont fondamentalement incompatibles.
Dimanche
La création de l’environnement
Selon certaines théories actuelles, la formation de la terre et la vie de tout ce qui s'y trouve ne sont dues qu’à des accidents, à l’effet accidentel de forces amorales qui, au fil du temps et sans pensée consciente, ont fini par les faire surgir. La Bible, elle, donne de nos origines une image radicalement différente. Le contraste entre un modèle sans Dieu et sans projet, tel qu'il est exprimé par la théorie de lévolution, et le récit de la Genèse ne pourrait être plus marqué. Ces deux visions sont fondamentalement incompatibles.
Lisez Gn 1 ; Gn 2.1-7. Expliquez en quoi l'œuvre de Dieu pendant la semaine de la création a préparé le couronnement de son acte créateur : l'homme et de la femme? En quoi la formation de l'être humain diffère-t-elle du reste de la création?
Arrêtons-nous un moment sur la scène au cours de laquelle le Dieu créateur a formé l'homme et la femme. Tout d'abord, il tire Adam du sol et le façonne : c'est le Dieu sculpteur. Puis, quand tout est prêt, il se penche et instille son propre souffle dans la forme inerte d’Adam pour en faire un être vivant: c’est le Dieu auteur de la vie. Quelle magnifique image de notre Dieu à l'œuvre ! Mais ce n'est pas tout. Il devient Dieu chirurgien en extrayant une côte d'Adam pour en façonner Eve. Il fait d'elle la partenaire de l'homme et la mère de l'humanité ; elle a pour rôle de se tenir aux cotés d’Adam dans cet environnement parfait. Voir Gn 2.18-24. Dieu place enfin ces deux êtres tous neufs dans le lieu de beauté et de merveilles qu'il a préparé pour eux. Il a procure à Adam et Eve le meilleur des environnements. Le vert reposant des feuillages, les couleurs des fleurs et des fruits - tout contribuait à en faire le foyer idéal. Mais le Seigneur n'avait pas prévu une vie d'oisiveté pour nos premiers parents. Ils devaient travailler dans le jardin et en prendre soin. Ils trouveraient dans cette tâche beaucoup de plaisir et de satisfaction et ils apprendraient à mieux connaitre Dieu au sein de ce que nous appelons « le second livre de Dieu » : la nature. Lisez à nouveau le récit de la création dans Gn 1 et 2. Qu'est-ce qui montre dans ces textes, qu'en tant qu'êtres humains nous devons être de bons gestionnaires de la terre ?
Il est très intéressant de noter que Dieu n'a vraiment fini toute son œuvre créatrice que lorsqu'il a créé le jour du sabbat ? Quel contraste tout ce travail - la création du monde, des animaux, des océans, de l'herbe, et finalement de l'humanité - et puis, comme acte final, le repos !
Lisez Gn 2.2, 3. Que signifie pour nous le fait que Dieu lui-même s'est reposé le jour du sabbat ?
Dieu lui-même, le Créateur, observant le sabbat du septième jour? Les racines du sabbat sont on ne peut plus évidentes ! Quelles que soient les implications de cette idée, une chose est certaine : le sabbat du septième jour a été crée par Dieu bien avant que la nation et le peuple juif n'existent. Entre-temps, le sabbat a été la manière la plus facile d'attirer l'attention des hommes sur le Créateur et sur son amour et sa sollicitude envers ses créatures. Il a contribué à fixer des limites au travail, même à une époque où celui-ci était relativement facile et productif.
Quand le péché est arrivé et que le travail est devenu beaucoup plus difficile et fatiguant (Gn 3.17-19), ces limites et l'invitation à se souvenir du Créateur ont pris encore plus d'importance. En tant que mémorial de la création, le sabbat devrait aussi nous rappeler notre responsabilité envers le monde créé. Au cours des siècles, la signification du repos sabbatique s’est perdue au milieu d'innombrables lois et règles qui ont détourné les pensées du peuple de la véritable valeur du sabbat. Lisez Mc 2.27, 28 ; 3.4. Comment Jésus comprenait-il le sabbat ? Le Christ a restauré le sabbat en lui redonnant le sens qu'il avait à l'origine. Il a montré que Dieu concevait ce jour comme un temps pour faire le bien, pour se mettre au service de ceux qui sont dans le besoin et pour contribuer à l'avancement de son royaume. Comment l'observation du sabbat pourrait-elle - et devrait-elle - nous aider à mieux comprendre ce cadeau merveilleux qu'est pour nous le monde créé et, plus encore que nous avons l'obligation d'en prendre soin ?
LisezGn 3.7,17-19 A quel signe Adam et Eve ont-ils compris pour la première fois que le fait d'avoir mange du fruit interdit avait eu des conséquences?
Adam et Eve ont du affronter les dures conséquences de l'entrée du péché dans leur vie. Premièrement, comme l’a écrit Ellen White, ils ont perdu leur vêtement de lumière. L'atmosphère qui les avait habillés s’est transformée. Le monde végétal qui les entourait a également changé. Les ronces et les chardons se sont mis à pousser. La terre est devenue difficile à travailler. Et, pire que tout, il y avait désormais la mort, quelque chose que les humains n'auraient jamais dû connaitre.
Soudain, le magnifique environnement dont ils avaient joui jusqu'ici avait à présent un aspect différent. Il leur poserait des problèmes nouveaux, des problèmes qui ne feraient qu’empirer avec le temps et dans les générations suivantes. De leur côté, les êtres humains se sont mis à exploiter la terre, souvent pour leur propre profit et leur propre gloire.
Voir1 R 10.14-22. D’après ce texte comment les êtres humains en sont-ils venus à considérer la création? Outre l'exploitation des ressources, la dégradation et l'appauvrissement de la terre ainsi que la mort sont devenus tels qu’on les considère aujourd'hui comme allant de soi, comme faisant partie du cycle de la vie. Mais il n'en était pas ainsi au commencement et cela n'entre pas dans le plan final de Dieu. La gestion de la terre dont étaient chargés les hommes s'est transformée en surexploitation, l'avidité les poussant à en retirer le maximum, sans se soucier des conséquences. La pollution de l'air et de l’eau, la contamination des sols, la présence d'agents microbiens nouveaux et terribles sont les signes d'un vieillissement de la terre et du besoin de plus en plus grand d'un renouvellement. Tandis que de plus en plus de pays cherchent à se développer et que les pays développés cherchent à maintenir leur niveau de vie, l'humanité se trouve face à des problèmes sanitaires qui risquent d’exploser en raison des dommages subis par l’environnement.
Il y a des années, un dirigeant politique a fait la déclaration suivante : " Nous n'avons pas à nous soucier de l'environnement puisque Jésus revient bientôt. " Quelle est la logique de cet argument ? Que lui répondriez-vous ?
Lisez Ps 24.1. Qu'est-ce que le verset implique pour nous et pour notre relation au monde ? En observant l'état dans lequel se trouve le monde autour de nous, demandons-nous comment - si c’est encore possible - nous pourrions améliorer notre environnement. Nous devons commencer par nous rappeler que Dieu est le souverain de la terre. Nous ne sommes pas déchargés de notre responsabilité envers lui et envers sa création. Non seulement la terre lui appartient, mais les êtres humains aussi - nous-mêmes et tous les autres. Nous sommes responsables devant lui des autres hommes ainsi que du reste de la création terrestre. Nous pouvons encore préserver certaines ressources. Prenons l’exemple de l'eau: si nous en faisions un usage raisonnable ? Soutenons également les efforts faits pour procurer de l'eau potable à ceux qui n'en ont pas. Dans certaines régions du monde, l'absence d'eau potable est un problème grave qui est à l’origine de nombreuses morts. Nous pouvons aussi nous conformer au régime alimentaire que le Seigneur a prévu pour nous. Si davantage de gens étaient végétariens, il y aurait plus de nourriture disponible pour tout le monde. En effet, il faut mobiliser beaucoup plus de ressources naturelles pour un régime à base de viande que pour un régime végétarien. Soignons les plantes et les arbres dont nous avons la responsabilité. Nous participerons ainsi à la purification de l'air qui nous entoure.
Dans la mesure du possible, cherchons à réduire le taux d’émissions de carbone, qui devient de plus en plus une préoccupation mondiale en raison du danger potentiel que représente son impact sur l'environnement. En étant de bons gestionnaires de la terre, en cherchant à prendre soin de notre environnement, en n'accaparant pas les ressources naturelles pour notre seul profit, en étant disposés à partager avec autrui notre propre abondance (si c'est le cas), nous améliorerons la vie quotidienne de ceux qui ont besoin de notre aide. Parce que nous sommes chrétiens, parce que nous déclarons suivre le Seigneur Jésus, nous sommes dans l'obligation d'aider les plus démunis. Lisez Mt 25. 34-46. En quoi une bonne gestion de notre planète correspond-elle, en un sens, à ce que Jésus nous demande de faire ici ? Pensez à d’autres versets que l’on pourrait également appliquer à cette question. Pour aller plus loin
Jeudi
Les adorateurs du soleil
Ce n'est qu'à la lumière de l'éternité que nous pourrons saisir pleinement les conséquences que le péché a eu sur l'environnement. Il est difficile d'imaginer à quoi ressemblait ce monde au temps de nos premiers parents et à quel point leur environnement était propice à la vie.
Bien entendu, le péché n'a pas seulement affecté la terre. Il a également eu un impact négatif sur les êtres humains, par exemple dans la façon dont ils se sont pervertis dans l'idolâtrie qu'ils ont manifestée (entre autres) en adorant et en servant « la création » (Rm 1.25) au lieu du Créateur.
Lisez 2 R 23.5; Jr 8.2 ; Ez 8.16. Que se passe-t-il ici ? Pourquoi serait-il logique, d'une certaine manière, d'adorer le soleil ? Nous savons avec certitude que, si la lumière du soleil est très importante pour la santé, elle peut aussi avoir aujourd'hui des effets extrêmement destructeurs lorsqu'on s'y expose avec excès. - entre autres, elle augmente le risque de divers cancers de la peau. Ainsi, d'une certaine manière, les adorateurs du soleil modernes font-ils preuve d'autant d'ignorance que ceux d'autrefois. Par contre, grâce au soleil, notre organisme peut synthétiser la vitamine D, essentielle au métabolisme et à la formation d'os solides et sains. Si on s'expose raisonnablement, on peut également prévenir certains types de cancer. Quelle est donc la meilleure façon de profiter du soleil ? Dans un environnement équatorial, les personnes à la peau claire, qui dépendent du soleil pour avoir de la vitamine D, ont besoin d'au moins cinq minutes par jour d'exposition directe. Dans le même environnement, les personnes à la peau sombre ont besoin d'environ trente minutes pour synthétiser la même quantité de vitamine D. Dans les régions ou les heures d’ensoleillement sont plus limitées, on devrait apporter cette vitamine sous forme de complément- sous surveillance médicale. Le fait d'ouvrir rideaux et fenêtres pour laisser entrer le soleil dans nos pièces est également un facteur de santé, car ses rayons permettent de détruire certaines bactéries. Des études ont montré que les gens qui ne bénéficiaient pas d'une exposition suffisante à la lumière du soleil souffraient plus facilement d'une forme de dépression connue sons le nom de « dépression saisonnière » ; ce problème survient notamment dans les régions où les jours sont courts en hiver. Le remède est simple: il suffit de s'exposer davantage à de la lumière, même artificielle, durant les mois d'hiver. Conclusion? Comme pour tout ce qui touche à la santé, équilibre et modération doivent prévaloir en matière d’exposition au soleil.
Lisez Ellen WHITE: Patriarches et prophètes, « La création », p. 21-28 ; La tragédie des siècles, « La fin de la tragédie », p.719-737.
« En effet, ce qui chez lui est invisible - sa puissance éternelle et sa divinité - se voit fort bien depuis la création du monde, quand l'intelligence le discerne par ses ouvrages: (Rm 1.20) Les « ouvrages» de la nature que nous voyons actuellement ne nous donnent qu'une faible idée de la gloire de l’Eden. Le péché a terni la beauté de la terre. L’œuvre du mal a posé sa marque sur toutes choses. Pourtant, une grande partie de cette beauté demeure. La nature témoigne qu'un être d'une puissance infinie, plein de bonté, de miséricorde et d'amour, a crée la terre et l’a remplie de vie et de joie. Même abimées, toutes choses révèlent qu'elles sont l'œuvre du grand Maitre Artiste. Partout où nous nous tournons, nous entendons la voix de Dieu et nous voyons les preuves de sa bonté. » - Ellen WHITE, The Ministry of Health and Healing, p. 234.
À méditer
• 1. Les problèmes environnementaux, notamment la question du réchauffement climatique, font la une de l’actualité depuis quelques années. Quelles sont les réponses proposées par votre pays, votre ville, votre Eglise à ces questions ? •2. Face aux problèmes environnementaux, en quoi la relation d’un chrétien, qui croit que Dieu a véritablement créé le monde, devrait-elle être différente de celle de quelqu’un qui pense que nous sommes ici par hasard ? •3. En quoi le sabbat pourrait-il et devrait-il jouer un rôle dans notre souci pour l’environnement ? Pourquoi l’observation du sabbat nous aide-t-il à être de meilleurs écologistes ? •4. Si Jésus revient bientôt, comme nous le croyons, est-il vraiment si nécessaire de se préoccuper de l’environnement ? Justifiez votre réponse. •5. Faites si possible des recherches sur les effets néfastes pour la santé que les ravages subis par l’environnement ont provoqués dans diverses régions du monde. Qu’en est-il dans votre région ? Quel rôle votre Eglise pourrait-elle et devrait-elle jouer dans ce domaine ? Quelle part active pourriez-vous prendre à votre niveau personnel ? •6. Quels changements, même tout petits, pourriez-vous apporter dans votre manière de vivre afin d’améliorer votre environnement ? Quels sacrifices cela vous demanderait-il ? Genèse 1-2:7; Genèse 2:18-24; Genèse 3:7; Genèse 3:17-19; Psaume 24:1; Matthieu 25:34-46; Marc 2:27; Marc 2:28; Marc 3:4; 1 Rois 10:14-22; 2 Rois 23:5; Jérémie 8:2; Ézéchiel 8:16; Romains 1:20 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
Genèse 1-2:7
Genèse 1
1Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 2La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 3Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 4Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. 5Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour. 6Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. 7Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. 8Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour. 9Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. 10Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. 11Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. 12La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 13Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour. 14Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; 15et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. 16Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. 17Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, 18pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. 19Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour. 20Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel. 21Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. 22Dieu les bénit, en disant: Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre. 23Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour. 24Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. 25Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 26Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. 27Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 28Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. 29Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. 30Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. 31Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour.
Genèse 2
1Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. 2Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite. 3Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu'il avait créée en la faisant. 4Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. 5Lorsque l'Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol. 6Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. 7L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
Genèse 2:18-24 18L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui. 19L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme. 20Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui. 21Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 22L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. 23Et l'homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. 24C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
Genèse 3:7 7Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.
Genèse 3:17-19 17Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. 19C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
Matthieu 25:34-46 34Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. 35Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 36j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? 38Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? 39Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? 40Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. 41Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; 43j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. 44Ils répondront aussi: Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté? 45Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites. 46Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.
Marc 3:4 4Puis il leur dit: Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer? Mais ils gardèrent le silence.
1 Rois 10:14-22 14Le poids de l'or qui arrivait à Salomon chaque année était de six cent soixante-six talents d'or, 15outre ce qu'il retirait des négociants et du trafic des marchands, de tous les rois d'Arabie, et des gouverneurs du pays. 16Le roi Salomon fit deux cents grands boucliers d'or battu, pour chacun desquels il employa six cents sicles d'or, 17et trois cents autres boucliers d'or battu, pour chacun desquels il employa trois mines d'or; et le roi les mit dans la maison de la forêt du Liban. 18Le roi fit un grand trône d'ivoire, et le couvrit d'or pur. 19Ce trône avait six degrés, et la partie supérieure en était arrondie par derrière; il y avait des bras de chaque côté du siège; deux lions étaient près des bras, 20et douze lions sur les six degrés de part et d'autre. Il ne s'est rien fait de pareil pour aucun royaume. 21Toutes les coupes du roi Salomon étaient d'or, et toute la vaisselle de la maison de la forêt du Liban était d'or pur. Rien n'était d'argent: on n'en faisait aucun cas du temps de Salomon. 22Car le roi avait en mer des navires de Tarsis avec ceux de Hiram; et tous les trois ans arrivaient les navires de Tarsis, apportant de l'or et de l'argent, de l'ivoire, des singes et des paons.
2 Rois 23:5 5Il chassa les prêtres des idoles, établis par les rois de Juda pour brûler des parfums sur les hauts lieux dans les villes de Juda et aux environs de Jérusalem, et ceux qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, au zodiaque et à toute l'armée des cieux.
Jérémie 8:2 2On les étendra devant le soleil, devant la lune, et devant toute l'armée des cieux, qu'ils ont aimés, qu'ils ont servis, qu'ils ont suivis, qu'ils ont recherchés, et devant lesquels ils se sont prosternés; on ne les recueillera point, on ne les enterrera point, et ils seront comme du fumier sur la terre.
Ézéchiel 8:16 16Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Éternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil.
Romains 1:20 20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
Si la Bible doit tenir la première place dans l'éducation des enfants et des jeunes, le livre de la nature vient aussitôt après. Les œuvres de Dieu témoignent de son amour et de sa puissance. C'est lui qui a créé le monde et tout ce qu'il contient. Dieu aime la beauté; dans l'univers qu'il a adapté pour nous, il nous a donné non seulement tout ce qui est nécessaire à notre confort, mais il a rempli les cieux et la terre de beauté. La riche moisson des champs en automne nous parle de son amour et de sa sollicitude, les gais rayons du soleil reflètent son sourire. Les rochers crénelés et les hautes montagnes sont nés de sa main. Il a posé sur la terre un tapis vert et velouté, parsemé de buissons et de fleurs.
Pourquoi a-t-il revêtu la terre et les arbres de vert vif et non de brun sombre ? Serait-ce parce que cette couleur est plus agréable à l'œil ? N'éprouvons-nous pas de la gratitude en constatant la façon dont sa sagesse et son amour sont à l'œuvre dans les merveilles de sa création ? Counsels to Parents, Teachers and Students, p. 185 ;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 149.
Dimanche
Puisque le livre de la nature et le livre de la révélation sont issus à l'origine de la même intelligence, ils ne peuvent que s'accorder. De façons différentes, dans des langages différents, ils attestent les mêmes vérités. La science découvre sans cesse de nouvelles merveilles et aucune de ses recherches, si nous les comprenons bien, n'entre en contradiction avec la révélation divine. La nature et la parole écrite s'éclairent mutuellement. Elles nous font connaître Dieu en nous enseignant certains aspects des lois à travers lesquelles il agit.
Toutefois des conclusions erronées tirées de faits naturels ont poussé les hommes à imaginer que la science et la révélation s'opposaient ; et dans un désir profond de rétablir l'harmonie, on a adopté pour les Ecritures des interprétations qui sapent et détruisent l'autorité de la Parole de Dieu. On a pensé que la géologie était en contradiction flagrante avec l'interprétation littérale du récit mosaïque de la création. Il a fallu des millions d'années — est-il proclamé — pour que le monde sorte du chaos ; alors, pour adapter la Bible à cette prétendue révélation de la science, on a considéré que chaque jour de la création recouvrait une période infiniment longue : des milliers ou même des millions d'années.
Une telle conclusion est totalement déplacée. Le récit de la Bible ne se contredit ni ne contredit la nature. Du premier jour consacré au travail de la création, il est dit : « Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un jour. » Genèse 1 : 5. Chacun des six jours de la création est présenté de façon analogue. La parole inspirée nous déclare que chacune de ces périodes a été un jour, avec un soir et un matin, comme tous les autres jours depuis lors. En ce qui concerne le travail de création lui-même, la Bible nous dit : « Car il dit, et [la chose] arrive ; il ordonne, et elle existe. » Psaume 33 : 9. Combien de temps a-t-il donc fallu à Celui qui peut ainsi appeler à la vie des mondes innombrables, pour faire sortir la terre du chaos ? Pour rendre compte de ses œuvres, devons-nous dénaturer sa Parole ? Education, pp. 128,129 ; Éducation, p. 145, 146.
L'action d'un Dieu personnel se manifesta à la création de l'homme. Lorsque le Seigneur eut fait celui-ci à son image, la forme de son corps était parfaite, mais il y manquait la vie. C'est alors qu'un Dieu personnel, existant par lui-même, souffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant et intelligent. Tous les organes du corps humain furent mis en mouvement. Le cœur, les artères, les veines, la langue, les mains, les pieds, les sens, les facultés de l'esprit, - tout s'anima et fut soumis à des lois. L'homme devint une âme vivante. C'est un Dieu personnel qui, par le Christ, - la Parole - créa l'homme et le revêtit d'intelligence et de force.
The Ministry of Healing, p. 415 ; Le ministère de la guérison, pp. 351, 352.
Les éléments de la nature offerts à notre regard aujourd’hui n’offrent qu’une faible représentation des beautés et de la gloire de l’Eden. Et pourtant il en reste quelque charme. La nature témoigne qu’un Etre infini en puissance, plein de bonté, de miséricorde et d’amour a créé la terre et l’a remplie de vie et de joie. Même dans son état pollué toute la création révèle l’œuvre du grand Artiste – Maître. Bien que le péché ait gâché la forme et la beauté des éléments de la nature, bien que les traces de l’œuvre du prince de la puissance de l’air soient détectables, la main de Dieu se manifeste encore. Dans les épines, les ronces et l’ivraie on peut lire la loi de la condamnation. Mais dans la beauté de la nature et de sa merveilleuse adaptation à nos besoins et à notre bonheur, nous pouvons apprendre que Dieu nous aime encore, et que Sa miséricorde s’exprime encore vis-à-vis de notre monde. Testimonies, vol. 8, pp. 256, 257.
Lundi
Le sabbat a été donné à toute l’humanité pour commémorer l’œuvre de la création. Le grand Jéhovah, quand Il a établi les fondements de la terre, quand Il a orné le monde entier dans toute sa beauté et créé toutes les merveilles de la terre et de la mer, institua le jour du sabbat et le sanctifia. Quand les étoiles du matin chantèrent ensemble, et que tous les fils de Dieu poussèrent des cris de joie, le sabbat fut mis à part comme mémorial de Dieu. Dieu a sanctifié et béni le jour dans lequel Il s’est reposé de toutes Ses merveilleuses œuvres, et ce sabbat, sanctifié par Dieu, pouvait être gardé comme une alliance éternelle. C’était un mémorial qui devait rester d’âge en âge jusqu’à la fin de l’histoire de la terre. Lift Him Up, p. 53.
Le sabbat a été sanctifié à la création. Il a été mis à part pour l'homme « pendant que les étoiles du matin entonnaient des chants d'allégresse et que les fils de Dieu poussaient des acclamations ». La paix étendait son aile sur le monde ; car la terre était en harmonie avec le ciel. « Dieu contempla ce qu'il avait fait et il vit que cela était très bien » ; et il se reposa avec la joie de l'œuvre accomplie.
S'étant reposé lui-même le jour du sabbat, « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia », - c'est-à-dire le mit à part pour un saint usage. Il le donna à Adam comme jour de repos. C'était un mémorial de l'œuvre créatrice, un signe de la puissance et de l'amour divins. L'Ecriture dit : « Il a perpétué le souvenir de ses œuvres merveilleuses ». « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »
Tout a été créé par le Fils de Dieu. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. ... Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle ». Le sabbat, en tant que mémorial de la création, est un gage de l'amour et de la puissance du Christ. Le sabbat dirige les pensées vers la nature et nous introduit dans la communion du Créateur. Dans le chant des oiseaux, dans le murmure des arbres, et dans le bruit de la mer, nous continuons d'entendre la voix de celui qui s'entretenait avec Adam en Eden, vers le soir. La contemplation de sa puissance dans la nature a un effet consolant, car la Parole qui a créé toutes choses promet la vie à nos âmes. « Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ ».
Review and Herald, August 18, 1910; Jésus-Christ, pp. 268, 269.
Les Juifs accusaient le Christ de piétiner le sabbat, alors qu’Il ne faisait que chercher à le restaurer dans son caractère originel. Les interprétations données à la loi par les rabbins, toutes leurs exigences minutieuses et lourdes à porter, détournaient le sabbat de son véritable objet, et donnait au monde une conception fausse de la loi divine et du caractère de Dieu. Leurs enseignements représentaient virtuellement Dieu comme donnant des lois qu’il était impossible aux Juifs, bien moins encore aux autres peuples, d’obéir. Ainsi dans leur attachement aux choses de la terre, séparés de Dieu en esprit, alors qu’ils prétendaient Le servir, ils faisaient exactement l’œuvre que Satan désirait : déformer le caractère de Dieu, et amener les gens à Le voir comme un tyran ; penser que l’observation du sabbat comme Dieu le souhaitait rendait l’homme endurci, antipathique et cruel. General Conference Bulletin, March 5, 1895.
Mardi
Quoique la terre fût souillée par le péché, la nature demeurait le livre d'étude de l'homme. Un livre qui ne pouvait plus présenter le bien seulement ; car le mal était partout présent, marquant la terre, la mer, et l'air de son empreinte dégradante. ..
Les fleurs fanèrent, les feuilles tombèrent : Adam et sa compagne assistaient aux premiers signes de déchéance. Devant eux se dressait l'implacable évidence : tout ce qui vit doit mourir. L'air lui-même, dont dépendait leur vie, portait des germes de mort.
Sans cesse revenait à leur esprit leur domination perdue. Adam avait régné sur les créatures inférieures et, aussi longtemps qu'il était resté fidèle à Dieu, la nature entière avait reconnu son autorité ; mais par sa désobéissance, il perdit cette domination. L'esprit de rébellion, auquel il avait lui-même cédé le premier, se répandait à travers toute la création animale….
Cependant l'homme n'était pas abandonné aux conséquences du mal qu'il avait choisi. Dans la condamnation prononcée contre Satan, il y avait l'annonce de la rédemption. « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, avait dit Dieu, entre ta descendance et sa descendance ; celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui écraseras le talon. » Genèse 3 : 15. Cette condamnation, prononcée devant nos premiers parents, était pour eux une promesse. Avant d'entendre parler de broussailles et de chardons, de dur labeur et de peine — leur part, désormais — et de cette poussière à laquelle ils devraient retourner, ils reçurent des paroles qui ne pouvaient manquer de les remplir d'espoir. Tout ce qui avait été perdu sous l'emprise de Satan pouvait être retrouvé à travers le Christ.
Après la transgression d'Adam, Dieu eût pu détruire toute fleur en bouton ou en pleine floraison, ou leur ôter leur fragrance. Sur cette terre maudite, desséchée et souillée, la loi de la condamnation se laisse déchiffrer dans les ronces, les chardons, les épines, les mauvaises herbes ; mais les couleurs délicates et le parfum des fleurs nous disent que Dieu nous aime toujours, que sa miséricorde n'a pas entièrement abandonné la terre.
Conflict and Courage p. 19 ; Education, pp. 30, 31 ; Messages choisis, vol. 1, p. 342.
Dès lors, la race humaine allait être harcelée par les tentations de Satan. Aux occupations paisibles qui lui avaient été assignées, allaient succéder les soucis et le labeur quotidien, les déceptions, les chagrins, la souffrance, et finalement la mort. L'homme et la femme avaient été faits avec la poussière de la terre, et ils retourneraient à la poussière.
Adam et Eve furent informés qu'ils ne pourraient plus résider dans le jardin d'Eden. Ils étaient tombés dans les pièges de Satan et avaient cru en ses paroles selon lesquelles Dieu leur avait menti. En transgressant l'ordre du Créateur, ils avaient ouvert la voie à l'adversaire qui pourrait alors entrer plus facilement en contact avec eux. Aussi n'était-il pas prudent pour eux de rester dans le jardin d'Eden où ils auraient accès à l'arbre de vie et risqueraient ainsi de perpétuer une vie de péché. Tout en reconnaissant qu'ils avaient perdu le droit d'occuper ce merveilleux paradis, ils supplièrent Dieu de leur permettre d'y rester. Ils promirent de se conformer désormais strictement aux ordres du Très-Haut. Il leur fut répondu que par suite de leur chute de l'état d'innocence dans la condition de pécheurs, non seulement ils ne s'étaient pas fortifiés, mais qu'ils s'étaient grandement affaiblis. Etant donné qu'ils n'avaient pu conserver leur intégrité alors qu'ils possédaient l'innocence et la sainteté, ils seraient bien moins à même de rester fidèles, maintenant qu'ils avaient une nature pécheresse. Prenant alors conscience que le châtiment du péché, c'est la mort, Adam et Eve furent envahis par un profond sentiment d'angoisse et de remords.
Ils comprirent à présent que le salaire du péché était la mort.
Signs of the Times, January 23, 1879; L’Histoire de la rédemption, pp. 37, 38.
Mercredi
C’est un honneur accordé à l’homme que Dieu lui confie la garde des richesses de la terre. Ainsi il pourra coopérer avec Dieu en utilisant ces dons précieux pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur sur la terre. Personne d’entre nous ne peut faire quoi que ce soit sans la bénédiction de Dieu, mais Dieu pourrait accomplir Son œuvre sans l’aide de l’homme, s’Il le décidait. Mais ce n’est pas Son plan ; Il a confié à chaque homme son œuvre, et Il lui fait confiance pour gérer les trésors, les richesses et l’intelligence qui lui ont été confiés. Quoi que ce soit que vous rendez à Dieu est, par Sa miséricorde et Sa générosité, considéré comme étant l’œuvre d’un fidèle économe. Mais gardez toujours présent à l’esprit : « C’est de ce qui t’appartient, que nous t’avons donné. »
Ce n’est pas une œuvre méritoire de la part de l’homme. Aussi merveilleuse que soient les forces et les capacités de l’homme, il ne possède rien que Dieu ne lui ait donné, et qu’Il ne puisse lui retirer si ces gages précieux de Sa faveur ne sont pas appréciés et appliqués d’une façon correcte. Les anges de Dieu, avec des perceptions qui ne sont pas entachées par le péché, reconnaissent les dons du ciel comme étant accordés pour qu’ils soient utilisés d’une façon qui ajoute à la gloire du grand Bienfaiteur. Utiliser les capacités données par Dieu pour sa propre gratification ou pour promouvoir sa propre gloire, déshonore le Créateur. Frères et sœurs en Christ, Dieu fait appel à votre consécration pour Son service de chaque faculté qu’Il vous a donnée. Il désire que vous disiez comme David : « Toutes choses viennent de toi, et c’est de ce qui t’appartient que nous t’avons rendu. » Review and Herald, August 24, 1905.
On devrait avoir une connaissance beaucoup plus vaste concernant la préparation du sol. On n’a pas une vue suffisamment large de ce qui peut être fait avec la terre. Une routine banale et sans variété est suivie de résultats décourageants. Que les capacités développées par l’étude soit employées à améliorer les méthodes de travail. C’est précisément ce que le Seigneur désire. Il serait souhaitable de développer des capacités intelligentes par l’étude des meilleures méthodes concernant la ferme, la construction et tout autre département, afin que l’ouvrier ne travaille pas en vain. Dieu qui a fait la terre pour le bénéfice de l’homme fournira les moyens venant de la terre pour soutenir l’ouvrier appliqué. La semence placée dans un sol préparé avec soin produira sa moisson. Dieu peut présenter une table à Son peuple dans le désert même. On se plaint beaucoup que le sol soit stérile. Mais si l’homme lisait les Ecritures de l’Ancien Testament, il verrait que le Seigneur savait beaucoup mieux qu’eux ce qui concerne le traitement correct de la terre. Après l’avoir travaillée plusieurs années, et que ses richesses ait été offertes à l’homme, des parcelles de terre devaient être mises au repos et par la suite dans un système de rotation. Nous aurions beaucoup à apprendre de l’Ancien Testament à propos du problème du travail. The Advocate, March 1,1901.
Jeudi
Dans la construction des édifices publics ou privés, on devrait tout disposer de manière que le soleil et l'air y entrent librement… Chaque pièce de la maison devrait avoir une abondance d'air et de soleil, et tout particulièrement la chambre à coucher. Il ne faut pas dormir dans une pièce où l'air et le soleil n'ont pas libre accès chaque jour. Dans beaucoup de maisons une place est spécialement réservée aux plantes et aux fleurs; la serre ou la fenêtre qui leur est destinée est chaude et ensoleillée, car on sait bien que sans air, sans soleil et sans chaleur, les plantes ne pourraient ni vivre ni fleurir. Si ces conditions sont nécessaires aux plantes, combien plus à notre santé, à celle de notre famille et de nos hôtes !
The Ministry of Healing, pp. 274, 275 ; Le ministère de la guérison, pp. 231, 232.
Les personnes invalides se privent trop souvent des rayons du soleil. C’est l’un des agents de la nature les plus bienfaisants pour la guérison. Goûter les rayons du soleil de Dieu et embellir nos foyers de leur présence est un remède très simple, mais qui n’est pas très à la mode. La mode est plutôt que l’on prenne le plus grand soin d’exclure la lumière du soleil dans les salons et les chambres à coucher en tirant les rideaux et en fermant les volets, comme si ces rayons étaient néfastes à la vie et à la santé. Ce n’est pas Dieu qui a introduit parmi nous les nombreux malheurs dont les mortels sont héritiers. Notre propre folie nous a conduits à nous priver des choses qui sont précieuses, des bénédictions que Dieu a fournies et qui, si elles étaient utilisées correctement, seraient d’une valeur inestimable pour retrouver la santé. Si vous voulez que votre foyer soit doux et hospitalier, faites-le lumineux, avec l’air et les rayons du soleil. Ecartez vos rideaux lourds, ouvrez les fenêtres ainsi que les volets, et goûtez les riches rayons du soleil, même si cela nuira aux couleurs de vos tapis. Les précieux rayons du soleil peut-être faneront vos tapis, mais ils donneront une couleur pleine de santé aux joues de vos enfants. Si vous avez la présence de Dieu, si vous possédez un cœur ardent et aimant, un foyer humble illuminé d’air et de soleil, et joyeux dans l’hospitalité généreuse, ce sera pour votre famille et pour le voyageur fatigué un ciel sur la terre. Testimonies, vol. 2, p. 527.
Combien peu de gens se rendent compte que pour jouir de la santé et du bonheur il faut du soleil, de l'air pur, et de l'exercice physique en abondance. Nous plaignons les petits enfants qu'on garde dedans lorsque le soleil brille si joyeusement dehors.
Habillez convenablement et confortablement vos garçons et vos filles. Qu'ils sortent pour faire de l'exercice en plein air. Et qu'ils vivent heureux et en bonne santé.
La tige frêle et pâle qui a lutté pour sortir de terre aux premiers jours du printemps prend une couleur plus vive, plus naturelle et plus vigoureuse après avoir joui pendant quelques jours des rayons du soleil, créateur de vie et de santé. Sortez à la lumière et à la chaleur du soleil resplendissant... et participez avec la végétation à son pouvoir vivifiant et salutaire….
L'exercice physique joint à l'usage abondant de l'air et de la lumière — bénédictions dont le ciel nous gratifie — nous procurera la vie et la force.
My Life Today, p. 138; Avec Dieu chaque jour, p. 142.
Vendredi
Pour aller plus loin :
Patriarches et prophètes, pp. 21-28 ; La Tragédie des siècles, pp. 719-737.
L'EAU DE VIE
Voici la lecon presentes par le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org
Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest
La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
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Versets à mémoriser:« Celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai, celui-là n'aura jamais soif : eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira pour la vie éternelle. » (Jn 4.14)
Pensée centrale:Dieu est à l'origine de l'eau physique comme de l'eau spirituelle, toutes deux essentielles à la vie.
Il est étonnant de voir combien nos sens peuvent nous tromper. La terre tourne sur son axe à une vitesse d'environ mille six cents kilomètres à l'heure, tout en gravitant autour du soleil à environ vingt-neuf kilomètres à la seconde, et pourtant elle nous semble parfaitement immobile. Par ailleurs, tout ce que nous considérons comme des « solides » - une table, un rocher ou le corps d'un animal - est en fait composé principalement de vide. A tout moment, des milliards de particules subatomiques venues du soleil traversent notre corps; et pourtant aucun d'entre nous ne les sent ni ne les voit, ni ne les entend. Par ailleurs, malgré son apparence extérieure, le corps humain est principalement composé d'eau. Oui, d'eau! Environ soixante pour cent. Nous sommes véritablement des créatures « aquatiques. » On a du mal à le croire, mais notre cerveau est lui-même constitué d’environ quatre-vingt cinq pour cent d'eau. Même nos os, pourtant si durs, ont environ dix à quinze pour cent d'eau.
Merveilleuse et mystérieuse, l’eau est essentielle à la vie physique. Sans elle, nous ne pourrions pas exister. Cette semaine, nous étudierons les aspects à la fois spirituels et physiques de ce liquide absolument vital.
* Etudiez cette leçon pour le sabbat
Dimanche
L'eau vive
Lisez Jn 4.1-26. Quels sont les différents usages de l'eau dans ce récit ? Que signifient ces différentes sortes d'eau ? Quel message ce récit contient-il pour nous aujourd'hui ?
Dans sa conversation avec la femme de Samarie au puits de Jacob, Jésus dit de lui-même qu'il est « l'eau vive » (Jn 4.10). Cela implique qu'il est capable de satisfaire les besoins de paix, de joie, de liberté et de pardon de l'être humain, qu'il peut le délivrer de la culpabilité et lui donner la possibilité d'être un avec Dieu. C'est en Jésus-Christ que les hommes trouvent tout cela. II est merveilleux de savoir qu'il nous a offert à tous l'occasion de nous unir à lui dans le service. Son offre est toujours valable aujourd'hui, car il ne change jamais. Nombreux sont ceux d'entre nous qui ont vu ainsi leur inquiétude, leur sentiment d'insécurité et d'inutilité transformés à mesure qu'ils ont éprouvé sa compassion, son amour et son acceptation de l'autre. Dieu a promis que tant que nous le rechercherons il nous donnera de l'eau spirituelle en abondance. Cette eau de la vie, qu'il avait déjà donnée aux enfants d'Israël (1 Co 10.1-4), il nous invite tous aujourd'hui à en prendre librement (Ap 22.17). Nous pouvons avoir une abondance de l'Esprit Saint dans notre vie aussi longtemps que nous restons tout près de Jésus-Christ, la fontaine de la vie. Dans son amour, celui-ci convie tous les hommes à boire de cette « eau vive » gratuitement (Jn 4.13, 14). Peu importe qui nous sommes, peu importe notre passé, nos erreurs ou même notre situation présente, cette « eau vive » est pour nous. Nous sommes encouragés à en boire librement. Elle nous est offerte par la grâce du Christ. C’est à nous tous que Jésus propose cette eau de la vie. Comment avez-vous personnellement découvert ses bienfaits et les promesses qui en découlent ? En buvez-vous autant que vous le souhaitez ou, d’une certaine manière, vous retenez-vous d’en prendre ? Dans ce dernier cas, demandez-vous pourquoi. Quel que soit le « gain » immédiat que vous pensez avoir en vous abstenant, comment pourrait-il soutenir la comparaison avec les promesses offertes en Jésus ?
Lisez Ac 8.35-39. Après avoir entendu la bonne nouvelle du saint annoncée par Philippe, l'eunuque accepte Jésus-Christ comme Fils de Dieu et demande à être baptisé dans l'eau. Il n'y a pas de miracle lié à l'eau elle-même: elle est juste un symbole de purification. C’est l'Esprit qui transforme une vie, et le baptême est la confirmation publique que l'on a accepté Jésus. Lisez Jn 3.5-8, ou Jésus déclare a Nicodème: « Si quelqu'un ne nait pas d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »
Que se passe-t-il quand one personne est baptisée par immersion (Rm 6.1-6) ?
Symbole d'une conversion authentique, le baptême par immersion signifie que la vie de la personne a été purifiée. Le Nouveau Testament le mentionne a de nombreuses reprises en soulignant son importance dans notre expérience chrétienne. « Repentez-vous, et que chacun de, vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint- Esprit. » (Ac 2.38, Segond révisée a la Colombe) Après avoir accepté le salut, nous sommes spirituellement baptisés en Christ (Ga 3.26, 27) et reçus dans son corps, l'Église (1 Co 12.13). Selon le symbolisme biblique, le baptême d'eau représente la purification intérieure (Ép. 5.25, 26) et la renaissance spirituelle (Jn 3.5), deux thèmes qui sont au coeur du salut. De nombreux croyants considèrent le baptême comme allant de soi, mais pour beaucoup de gens dans le monde il exige un immense courage. Dans un certain nombre de pays, en effet, les conséquences du baptême pour le converti peuvent aller de la mise a l’écart par le conjoint, la famille et la communauté jusqu'a l'emprisonnement ou même a la mort. Parmi les dernières paroles de Jésus qui nous ont été rapportées, on trouve celles-ci : « Celui qui deviendra croyant et recevra le baptême sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (Mc 16.16). Pensez-y un instant: Le tout dernier appel au salut de Jésus est un appel à croire en lui et a se faire baptiser. Si c'est ainsi qu'il considère le baptême, nous ne pouvons ignorer son importance.
Dans Gn2.10 nous voyons que, même avant le péché, il y avait en Éden de l’eau pour toutes les créatures de Dieu. Qu'est-ce que cela implique ?
En tant que créatures de Dieu, pour vivre, nous avons tous besoin d'air, d'eau et de nourriture (Gn 1.29). Pour préserver la vie de ses créatures, Dieu leur a donc fourni de l’eau. Au centre du magnifique jardin d'Éden, il a placé un fleuve qui se divisait en quatre bras: Le Pishon, Le Guihon, Le Tigre et l'Euphrate. Notre survie dépend beaucoup de l'eau. En effet, toutes les cellules, tous les tissus et tous les organes de notre corps ont besoin d'eau pour fonctionner. L'eau sert à la régulation de notre température, au transport des substances nutritives et de l'oxygène jusqu'aux cellules, et a l'élimination des déchets. Elle prévient la constipation, entretient l'humidité des tissus, amortit les articulations et maintient la circulation sanguine dans tout le corps. C'est pourquoi nous devons beaucoup boire, au-delà de ce que réclame notre soif. De nombreux autres liquides, tels que Le lait ou les jus de fruits et de légumes contribuent à notre hydratation. Mais l'eau pure est supérieure à la plupart des autres breuvages. En revanche, les boissons alcoolisées ou contenant de la caféine augmentent paradoxalement la perte en eau, ce qui petit être dangereux. Commencez la journée par un ou deux verres d'eau, puis continuez d'en boire entre les repas afin de vous assurer une bonne hydratation. L'eau a également d'autres usages utiles à la santé. Le bain, la douche ou la simple toilette enlèvent la saleté accumulée, qui peut provoquer des maladies. Le lavage des mains reduit la transmission d'agents pathogènes d'une personne a 1'autre. Beaucoup de maladies infectieuses pourraient être éliminées si on se lavait les mains, surtout avant de manger. Lisez Lv 11.40; 13.6, 34, 53,54; 15.3-13. Quel est Le point important, ici?
Le but de ces rituels de purification pratiques dans l’Ancien Testament a été au cœur de nombreux débats entre les exégètes. Beaucoup avancent que ce sont seulement des rituels, qui n’ont aucun lien avec la santé. Certes, cela semble évident dans certains cas - par exemple, lorsque les prêtres se lavaient les mains et les pieds avant d'entrer dans Le tabernacle (voir Ex 30.20, 21). Mais, avec ce que l'on connait aujourd'hui sur les microbes et La propreté, il est fort possible que le Seigneur ait aussi institue ces pratiques dans un but d'hygiène, même si les Israelites eux-mêmes ignoraient tout de l'existence des microbes et d'autres choses de ce genre. Quoi qu'il en soit, on sait aujourd'hui que l'utilisation de l'eau pour rester propre est source de merveilleux bienfaits pour la santé.
L'eau, facteur d'energie « Mais ceux qui espèrent Le SEIGNEUR renouvellent leur force. Ils prennent leur essor comme les aigles ; ils courent et ne se fatiguent pas, ils marchent et ne s'épuisent pas. » (Es 40.31) Méditez ce texte. Quelles promesses en retirez-vous personnellement ? Comment vous l'appliquer àvous-même ? Une expérience historique a été réalisée, il y a plusieurs années, par Le Docteur Pittas à l’université d'Harvard. II a fait marcher des athlètes sur un tapis de course à la vitesse de cinq kilomètres et demi à l'heure environ dans tine atmosphère torride, en leur faisant absorber autant d'eau qu'ils en perdaient par la transpiration. A la fin de l'expérience - sept heures plus tard -, les athlètes se sentaient encore prêts a continuer de marcher! (G. C. PITTS, R. E. JOHNSON, F. C. CONZOLAZIO, « Work in the Heat as Affected by intake of Water, Salt, and Glucose », American Journal of Physiology, 142 : 253,1944.) Puis il renouvela l'expérience un autre jour avec les mêmes athlètes, mais cette fois-ci en les privant d'eau : au bout de trois heures et demi, ils étaient épuisés ! Le message est clair. L'eau donne de la force et de l'énergie, notamment en cas de gros efforts physiques prolonges - comme la plupart des athlètes Le savent, les besoins en eau augmentent alors considérablement. Par contre, lorsqu'on ne boit pas suffisamment, on se déshydrate, on se sent fatigue, voire épuisé, beaucoup plus rapidement que si on boit correctement. En outre, Le manque d’eau risque de nuire à nos fonctions vitales. Même si des mécanismes compensatoires peuvent entrer en jeu, la déficience chronique en eau entrainera une mauvaise santé. II est possible que Le fait de boire suffisamment permette de sup- primer certains symptômes, comme par exemple les migraines, et de diminuer ainsi la prise de certains médicaments ayant parfois des effets secondaires - surtout si on y a souvent recours. II peut néanmoins arriver que l'on boive trop d'eau et que l’on s'intoxique à l'eau. La quantité d'eau nécessaire dépend de multiples facteurs, comme la température extérieure, la taille du sujet ou encore Le fonctionnement de ses reins. Mais dans des conditions normales elle doit être suffisante pour produire une urine claire. Dans la plupart des cas, on devrait faire l’effort de boire au minimum six à huit verres (d'au moins 25 cl chacun) d'eau par jour, davantage lorsqu'on effectue un travail de force par temps chaud. Pour aller plus loin
Jeudi
L'eau en tant que thérapie
« II répondit : L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l'a appliquée sur les yeux et il m'a dit: Va te laver à Siloam. J'y suis donc aile, je me suis lave et j'ai retrouve la vue. » (Jn 9.11).
Lisez Jn 9.1-11, qui raconte la guérison d'un aveugle de naissance. En quoi cette guérison miraculeuse est-elle si différente de certaines autres? Voir par exemple Mt 8.8-13 ; 9.2-7; Lc 8.46, 47? Quel sens éventuel peut-on donner à cette différence?
II est bien sur essentiel que l'eau utilisée pour un usage interne et externe soit propre. Malheureusement, de nombreuses personnes out du mal à accéder a de l’eau pure. L’eau issue de sources contaminées doit donc subir un traitement chimique ou bien être bouillie afin de ne pas présenter de danger pour la consommation et l'usage domestique.
L'eau est tout aussi bénéfique en usage externe qu'en usage interne. C'est pourquoi on l'utilise en hydrothérapie, une forme de traitement qui fait appel, entre autres, à l'utilisation intelligente et raisonnable de serviettes mouillées, chaudes et froides, pour apporter un soulagement dans un certain nombre de cas. II faut simplement être prudent en cas de problèmes circulatoires, de diabète ou de maladie neurologique. Pourquoi ne pas vous former a l'hydrothérapie ? Cela pourrait vous être très utile.
« Mais beaucoup de gens n'ont jamais fait l’expérience des bienfaits de l'eau, et lis la craignent. Les traitements hydrothérapiques ne sont pas assez appréciés; il est vrai que, pour bien les appliquer, il faut faire un effort que beaucoup se refusent à fournir. Mais nul ne devrait rester dans l'ignorance ou dans l'indifférence a ce sujet. Les modes d’emploi de l’eau pour soulager ou pour combattre la maladie sont nombreux. Que chacun soit initié aux plus simples. Que les mères, en particulier, sachent comment prendre soin des membres de leur famille, dans la santé comme dans la maladie. » - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, « L’emploi des remèdes », p. 203.
Lisez Ellen WHITE: Conseils sur la nutrition et les aliments, « Boissons », p. 503, 504 ; si vous lisez l'anglais, Counsels on Health, « Frequent Bathing », p. 104.
« Ceux qui soignent les malades devraient accomplir leur importante tache en comptant implicitement sur Dieu, dont les bénédictions leur permettront de se servir des moyens qu'il met gracieusement a leur disposition et sur lesquels il attire l'attention de son peuple, a savoir : l'air pur, la propreté, tine alimentation saine, l'alternance convenable du travail et du repos, et l'hydrothérapie. » - Ellen WHITE, Conseils sur la nutrition et les aliments, « La diététique en tant que remède rationnel », p. 358.
« Le prêtre venait d'accomplir le rite rappelant comment avait été frappé le rocher au désert. Ce rocher était une image de celui qui, par sa mort, ferait jaillir de vives sources de salut pour tous ceux qui ont soif. Les paroles du Christ étaient une eau vive. La, en présence de la multitude, il s'offrait à être frappé, pour que l'eau de la vie coulât dans le monde. En frappant le Christ, Satan pensait détruire le Prince de la vie; mais une eau vive jaillit du Rocher frappé. Tandis que Jésus parlait ainsi au peuple, une crainte étrange faisait frémir les coeurs, et plusieurs étaient prêts a s'écrier comme la Samaritaine: "Donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif." » - Ellen WHITE, Jésus-Christ, « A la fête des tabernacles », p. 447, 448.
À méditer
• 1. Quels autres parallèles peut-on faire entre « exercer sa foi » et « exercer son corps » ? Quelles sont les limites d’une telle comparaison ?• 2. Un homme au volant de sa voiture voit une femme en train de faire du jogging. Il baisse sa vitre et hurle : « Laisse tomber ! De toute façon tu vas mourir ! » Sa grossièreté mise à part, cet homme a en partie raison. Car même si l’exercice physique est important, même s’il nous permet d’être en bonne forme, n’oublions jamais qu’en fin de compte nous sommes mortels et que nous mourrons tous – sauf si nous sommes encore en vie au retour de Jésus. Les meilleurs exercices physiques ne nous sauveront pas de la mort. Un mode de vie sain et la pratique d’un sport ne nous mèneront pas à la vie éternelle. Seule la foi en Jésus nous la donnera. Pourquoi est-il important de ne jamais oublier cette distinction ? • 3. Dans la mesure du possible, apportez à l’école du sabbat des écrits faisant état de certaines des découvertes officiels les plus récentes sur les bienfaits de l’exercice physique. Que nous enseignent-ils ? Et comment pouvons-nous aider l’Église dans son ensemble à mieux comprendre les avantages de l’activité physique ? Comment pouvons-nous obtenir des membres d’Église qu’ils commencent à faire davantage d’exercice ? • 4. Sans porter de jugement, observez les membres de votre Église. Ont-ils l’air de faire suffisamment d’exercice physique ou ont-ils besoin d’en faire davantage ? Comment pouvez-vous les aider dans ce domaine ?
L'EAU DE VIE
Jean 4:14 (Louis Segond)
14mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
Genèse 2:10; Ésaïe 40:31; Matthieu 9:2-7; Jean 4:1-26; Jean 9:1-11; Apocalypse 22:17; 1 Corinthiens 10:1-4; Actes 8:35-39; Jean 3:5-8; Romains 6:1-6 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
Genèse 2:10 10Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
Ésaïe 40:31 31Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point.
Matthieu 9:2-7 2Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. 3Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d'eux: Cet homme blasphème. 4Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos coeurs? 5Car, lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche? 6Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. 7Et il se leva, et s'en alla dans sa maison.
1Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. 2Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. 3Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. 4Comme il fallait qu'il passât par la Samarie, 5il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. 7Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. 8Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. 9La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - 10Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. 11Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? 12Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 13Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 14mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. 15La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. 16Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. 17La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. 18Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. 19Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. 20Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 21Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. 25La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 26Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.
1Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. 2Ses disciples lui firent cette question: Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? 3Jésus répondit: Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui. 4Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de celui qui m'a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler. 5Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. 6Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l'aveugle, 7et lui dit: Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair. 8Ses voisins et ceux qui auparavant l'avaient connu comme un mendiant disaient: N'est-ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait? 9Les uns disaient: C'est lui. D'autres disaient: Non, mais il lui ressemble. Et lui-même disait: C'est moi. 10Ils lui dirent donc: Comment tes yeux ont-ils été ouverts? 11Il répondit: L'Homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit: Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue.
Apocalypse 22:17 17Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement.
1Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, 2qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, 3qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 4et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.
Actes 8:35-39 35Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. 36Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau. Et l'eunuque dit: Voici de l'eau; qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé? 37Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L'eunuque répondit: Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu. 38Il fit arrêter le char; Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque. 39Quand ils furent sortis de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route,
Jean 3:5-8 5Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. 7Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. 8Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.
1Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? 2Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? 3Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? 4Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. 5En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, 6sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
Actes 2:38; Galates 3:26; Galates 3:27; 1 Corinthiens 12:13; Éphésiens 5:25; Éphésiens 5:26; Jean 3:5; Marc 16:16 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
Actes 2:38 38Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit.
1 Corinthiens 12:13 13Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.
Genèse 1:29 29Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
Lévitique 11:40 40celui qui mangera de son corps mort lavera ses vêtements et sera impur jusqu'au soir, et celui qui portera son corps mort lavera ses vêtements et sera impur jusqu'au soir.
Lévitique 13:6 6Le sacrificateur l'examinera une seconde fois le septième jour. Si la plaie est devenue pâle et ne s'est pas étendue sur la peau, le sacrificateur déclarera cet homme pur: c'est une dartre; il lavera ses vêtements, et il sera pur.
Lévitique 13:34 34Le sacrificateur examinera la teigne le septième jour. Si la teigne ne s'est pas étendue sur la peau, et si elle ne paraît pas plus profonde que la peau, le sacrificateur le déclarera pur; il lavera ses vêtements, et il sera pur.
Lévitique 13:53 53Mais si le sacrificateur voit que la plaie ne s'est pas étendue sur le vêtement, sur la chaîne ou sur la trame, sur l'objet quelconque de peau,
Lévitique 15:3-13 3C'est à cause de sa gonorrhée qu'il est impur: que sa chair laisse couler son flux, ou qu'elle le retienne, il est impur. 4Tout lit sur lequel il couchera sera impur, et tout objet sur lequel il s'assiéra sera impur. 5Celui qui touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir. 6Celui qui s'assiéra sur l'objet sur lequel il s'est assis lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir. 7Celui qui touchera sa chair lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir. 8S'il crache sur un homme pur, cet homme lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir. 9Toute monture sur laquelle il s'assiéra sera impure. 10Celui qui touchera une chose quelconque qui a été sous lui sera impur jusqu'au soir; et celui qui la portera lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir. 11Celui qui sera touché par lui, et qui ne se sera pas lavé les mains dans l'eau, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir. 12Tout vase de terre qui sera touché par lui sera brisé, et tout vase de bois sera lavé dans l'eau. 13Lorsqu'il sera purifié de son flux, il comptera sept jours pour sa purification; il lavera ses vêtements, il lavera sa chair avec de l'eau vive, et il sera pur.
20Lorsqu'ils entreront dans la tente d'assignation, ils se laveront avec cette eau, afin qu'ils ne meurent point; et aussi lorsqu'ils s'approcheront de l'autel, pour faire le service et pour offrir des sacrifices à l'Éternel. 21Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu'ils ne meurent point. Ce sera une loi perpétuelle pour Aaron, pour ses fils et pour leurs descendants.
Mercredi
Ésaïe 40:31 (Louis Segond)
31Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point.
Jeudi
Jean 9:11; Jean 9:1-11; Matthieu 8:8-13; Matthieu 9:2-7; Luc 8:46; Luc 8:47 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
Jean 9:11 11Il répondit: L'Homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit: Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue.
1Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. 2Ses disciples lui firent cette question: Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? 3Jésus répondit: Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui. 4Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de celui qui m'a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler. 5Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. 6Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l'aveugle, 7et lui dit: Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair. 8Ses voisins et ceux qui auparavant l'avaient connu comme un mendiant disaient: N'est-ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait? 9Les uns disaient: C'est lui. D'autres disaient: Non, mais il lui ressemble. Et lui-même disait: C'est moi. 10Ils lui dirent donc: Comment tes yeux ont-ils été ouverts? 11Il répondit: L'Homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit: Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue.
Matthieu 8:8-13 8Le centenier répondit: Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. 9Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un: Va! et il va; à l'autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! et il le fait. 10Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. 11Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux. 12Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. 13Puis Jésus dit au centenier: Va, qu'il te soit fait selon ta foi. Et à l'heure même le serviteur fut guéri.
Matthieu 9:2-7 2Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. 3Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d'eux: Cet homme blasphème. 4Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos coeurs? 5Car, lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche? 6Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. 7Et il se leva, et s'en alla dans sa maison.
Luc 8:47 47La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant.
Apocalypse 22:17 17Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement.
Que dit Jésus à la femme samaritaine au puits de Jacob? "Si tu connaissais le don de Dieu et qui est Celui qui te dit: Donne-Moi à boire! Tu Lui aurais toi-même demandé à boire, et Il t'aurait donné de l'eau vive". "Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle". L'eau à laquelle Christ fait référence était la révélation de Sa grâce dans Sa Parole; Son Esprit, Son enseignement, est une source qui satisfait toute âme. Toute autre source à laquelle nous avons recours ne pourra nous satisfaire. Mais la Parole de la vérité est comme des courants rafraîchissants, symbolisés par les eaux du Liban, qui satisfont toujours. Il y a en Christ la plénitude de la joie éternelle. Les désirs, les plaisirs et les attractions du monde ne satisfont jamais ni ne guérissent l'âme. Mais Jésus nous dit: "Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon sang a la vie éternelle".
La présence miséricordieuse de Christ dans Sa Parole parle toujours à l'âme, Le représentant par la fontaine d'eau vive qui rafraîchit l'âme assoiffée. C'est notre privilège d'avoir un Sauveur vivant et permanent. Il est la source de la puissance spirituelle implantée en nous, et Son influence se manifestera dans les paroles et les actions, vivifiant tous ceux qui sont dans la sphère de notre influence, créant en eux des désirs et des aspirations de force et de pureté, de sainteté, de paix, et de joie qui n'apporte pas avec elle la peine. Tel est le résultat quand le Sauveur demeure en nous.
Signs of the Times, September 3,1896; Témoignages pour les pasteurs, p. 197 ;
Dimanche
Ce matin là le prêtre avait exécuté la cérémonie imposante qui représentait le frappement du rocher dans le désert. Ce rocher était un symbole de Celui qui, par Sa mort, ferait déverser des fleuves vivants de salut à tous ceux qui sont assoiffés. Les paroles de Christ étaient l’eau de la vie. Là, en présence de la multitude assemblée, Il s’est placé pour être frappé, afin que l’eau de la vie puisse couler pour le monde. En frappant Christ, Satan pensait détruire le Prince de la vie, mais du rocher frappé s’écoula l’eau de la vie. Alors que Jésus s’exprimait ainsi au peuple, leur coeur fut ému d’une étrange solennité, et nombreux furent prêts de s’exclamer avec la femme de Samarie : « Donne-moi de cette eau afin que je n’aie plus jamais soif. »
Signs of the Times, September 23, 1897.
Nous boirons de l'eau de la vie dont Christ parla à la femme samaritaine… Cette eau représente la vie de Christ et toute âme doit la boire en entrant en relation vivante avec Dieu. Alors, la confiance bénie, humble et reconnaissante sera un principe permanent dans l'âme. La crainte incrédule sera complètement déracinée devant la foi vivante. Nous contemplerons le caractère de Celui qui nous aima le premier.
Testimonies to Ministers and Gospel Workers, p. 226 ;
Témoignages pour les pasteurs, p. 111.
Après leur établissement dans la terre de Canaan, les Israélites célébrèrent avec des démonstrations de joie le miracle de l'eau descendant du rocher au milieu du désert. Aux jours du Sauveur, cette célébration était devenue une cérémonie très impressionnante. Elle avait lieu à l'occasion de la fête des tabernacles, quand tout le peuple était réuni à Jérusalem. Chaque jour, des sept que durait la fête, les sacrificateurs munis d'un vase d'or sortaient de la ville, la musique et le chœur des Lévites en tête, pour aller tirer de l'eau à la source de Siloé. Des multitudes d'adorateurs les suivaient ; tous ceux qui pouvaient s'approcher du torrent s'y désaltéraient tandis que retentissait ce cantique d'allégresse : Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut. (Esa. 12 : 3) L'eau puisée par les sacrificateurs était ensuite portée au temple par les sacrificateurs au son des clairons et de cet hymne solennel : «Nos pieds se sont arrêtés dans tes portes, ô Jérusalem ! » (Ps. 122 : 2) Puis, toujours au milieu des cantiques de louanges chantés cette fois par les foules triomphantes auxquelles se joignaient des instruments de musique et des trompettes perçantes, l'eau était versée sur l'autel des sacrifices.
Le Sauveur se servit de ce service symbolique pour attirer l'attention du peuple juif sur les bénédictions qu'il était venu lui apporter. «Le dernier et le grand jour de la fête, » d'une voix qui retentit à travers les parvis du temple, Jésus proclama : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de lui, comme l'Ecriture le dit. » « Or, ajoute Jean l'évangéliste, il disait cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui.» (Jean 7 : 37-39.) Une eau fraîche jaillissant sur une terre brûlée et stérile, y semant la verdure et les fleurs, et rendant la vie à ceux qui périssent, tel est l'emblème de la divine grâce que Jésus-Christ peut seul donner, et qui, semblable à une eau pure, purifie, rafraîchit et renouvelle l'âme. Celui en qui Christ demeure possède en lui-même une source intarissable de grâce et de force. Jésus égaie la vie et illumine le sentier de tous ceux qui le recherchent sincèrement. Son amour, reçu dans le coeur, y fera germer des bonnes œuvres pour la vie éternelle. Non seulement cet amour réjouira-t-il le coeur dans lequel il est répandu, mais cette source se répandra au dehors en paroles et en actes de justice qui iront rafraîchir les âmes altérées.
Patriarchs and Prophets, p. 412 ;
Patriarches et prophètes, 1ère édition, Bâle, Librairie Polyglotte, s.d. pp. 416, 417.
Lundi
Les obligations qui découlent de l'alliance spirituelle qui a été contractée lors du baptême sont réciproques. Pour autant que les individus remplissent leurs engagements en obéissant de tout leur cœur aux prescriptions divines, ils ont le droit d'adresser à Dieu cette prière : "Que l'on sache, aujourd'hui, que tu es Dieu en Israël." Le fait que vous avez été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit est pour vous l'assurance que ces trois puissances viendront à votre aide dans toutes les difficultés, si vous réclamez leur secours. The Faith I Live By, p. 145; Evangéliser, p. 286.
Ceux qui ont participé au rite solennel du baptême se sont engagés à rechercher les choses d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu, ainsi qu'à travailler avec ardeur au salut des pécheurs. A ceux qui portent son nom Dieu demande : Quel emploi faites-vous des facultés qui ont été rachetées par la mort de Mon Fils ? Faites-vous tout ce qui dépend de vous pour obtenir une meilleure compréhension des choses spirituelles? Tenez-vous compte des droits souverains de l'éternité lorsque vous vous occupez de vos intérêts personnels ?
Le baptême est un renoncement solennel au monde. Le moi est déclaré mort à la vie de péché. L'eau recouvre le candidat, et un engagement mutuel est pris devant tout l'univers. La personne se trouve immergée dans le sépulcre liquide au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit; elle est ensevelie avec le Christ dans les eaux baptismales, elle en ressort pour vivre une vie nouvelle de loyauté envers Dieu. Les trois grandes Puissances célestes, présentes quoique invisibles, en sont les témoins.
Nous sommes morts au monde. … Nous avons été ensevelis dans la similitude de la mort de Christ et nous avons été ressuscités dans la similitude de Sa résurrection. Nous devons vivre une vie nouvelle. Notre vie doit être liée à la vie de Christ.
The Faith I Live By, p. 146.
Jésus fut notre exemple en toutes choses, en ce qui concerne la vie et la piété. Il s'est fait baptiser dans le Jourdain, de la manière dont doivent l'être tous ceux qui vont à Lui.
Le Christ a fait du baptême la condition d'entrée dans son royaume spirituel. ... C'est une condition que doivent remplir tous ceux qui veulent se placer sous l'autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit…Ceux qui reçoivent le baptême renoncent ainsi publiquement au monde, ils deviennent membres de la famille royale…
Les nouveaux baptisés considéreront désormais toutes les choses du monde comme secondaires par rapport à leurs nouvelles relations. Ils ont déclaré publiquement qu'ils ne vivront plus dans l'orgueil et la satisfaction de leurs appétits. Ils se sont engagés par un pacte solennel à vivre pour le Seigneur et à utiliser toutes les aptitudes qui leur ont été confiées.
Lorsque nous nous soumettons au rite solennel du baptême, nous témoignons aux anges et aux hommes que nous sommes purifiés de nos vieux péchés, et qu’étant morts au monde, nous cherchons « les choses d’en haut » (Col. 3 :1) N’oublions pas nos vœux baptismaux, dans la présence des trois plus hautes puissances du ciel – le Père, le Fils et le Saint-Esprit – nous sommes engagés de faire la volonté de Celui qui a déclaré : « Je suis la résurrection et la vie. » (Jn. 11 :25) Le Christ pardonne chaque pécheur pénitent. Pardonné, au moment du baptême, ce dernier sort du tombeau liquide et est déclaré une nouvelle créature dont la vie est cachée avec Christ en Dieu. Souvenons-nous toujours que c’est notre grand privilège d’être purifiés de nos vieux péchés.
Lorsque le chrétien s'engage par les vœux du baptême, l'aide divine lui est promise. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit se tiennent prêts à travailler en sa faveur. Dieu met à sa disposition les ressources du ciel, afin qu'il puisse triompher. Son propre pouvoir est minime, mais Dieu est tout-puissant, et Dieu est son aide. Chaque jour, il doit présenter ses besoins au trône de grâce. Par la foi et par la confiance, en profitant des ressources fournies, il deviendra plus que vainqueur. Our High Calling, p. 157.
Mardi
« Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » Jean 4.13, 14
Pour les malades et pour les bien-portants, l'eau pure est l'un des plus précieux bienfaits du ciel. Son emploi judicieux procure la santé. Elle est le breuvage offert par Dieu aux hommes et aux animaux. Buvez-en beaucoup. Elle aide la nature à résister à la maladie. L'application externe de l'eau est l'un des moyens les plus faciles et les plus satisfaisants pour soigner certaines maladies.
Boire de l'eau pure et respirer de l'air frais, cela fortifie les viscères, purifie le sang et aide le corps à surmonter ses déficiences.
L'eau est le meilleur liquide pour nettoyer les tissus de notre corps.
Si les malades favorisaient les réactions de leur organisme en faisant usage d'eau pure, ils éviteraient bien des souffrances.
L'hydrothérapie, appliquée avec sagesse et habileté, peut sauver bien des vies. Une étude diligente doit accompagner les traitements attentifs. Que des prières soient, avec foi, prononcées au chevet des malades, et que ceux-ci soient invités à se réclamer personnellement des promesses de Dieu!
Une eau fraîche et pure jaillissant d'une terre brûlée et stérile, qu'elle couvre d'un tapis de verdure émaillé de fleurs, et qui rend la vie à ceux qui périssent, tel est l'emblème de la divine grâce que Jésus peut seul apporter aux âmes qu'elle purifie.
My Life Today, p. 139; Avec Dieu chaque jour, p. 143.
Une grande somme de souffrance pourrait être évitée si tout le monde se donnait la peine de prévenir la maladie en se conformant strictement aux lois de la santé. Il faut surtout veiller à la propreté. Il en est beaucoup qui, étant bien-portants, ne se soucient pas de leur santé. Ils négligent la propreté du corps et des vêtements. Constamment et imperceptiblement, des impuretés pénètrent dans le corps par les pores ; si la surface de la peau n'est pas maintenue en bon état, tout l'organisme est envahi par des matières impures. Si les vêtements que l'on porte ne sont pas fréquemment lavés et exposés à l'air, ils deviennent souillés par les impuretés qui se dégagent du corps par la transpiration, perçue ou non. Si les vêtements que l'on porte ne sont pas fréquemment nettoyés de ces impuretés, les pores de la peau absorbent à nouveau les matières évacuées. Si les impuretés du corps ne sont pas éloignées, elles rentrent dans le sang et affectent les organes internes. Pour se débarrasser de ces impuretés empoisonnées, la nature fait de gros efforts qui souvent engendrent de la fièvre et ce qu'on appelle maladie. Même alors, si ceux qui en sont affligés voulaient seconder les efforts de la nature par l'usage d'une eau pure et douce, on éviterait beaucoup de souffrances. Au lieu d'agir ainsi, plusieurs ingèrent un poison encore plus mortel pour débarrasser l'organisme des poisons qui s'y trouvent.
Counsels on Health, pp. 61, 62; Messages choisis, vol. 2, p. 521.
Mercredi
Afin de vaincre, un soldat doit avoir du courage et de la force. De nous-mêmes nous sommes faibles. Mais nous avons la promesse : « ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Es. 40 :31)
Des obstacles dans l’avancement de la cause de Dieu apparaîtront ; mais ne craignez pas. A l’omnipotence du Roi des rois, notre Dieu, qui garde Son alliance, unira la gentillesse et le soin d’un tendre berger. Rien ne peut l’empêcher dans Ses voies. Sa puissance est absolue. Il s’est l’engagé à réaliser absolument Ses promesses faites à Son peuple. Il peut enlever toute obstruction à l’avancement de Son œuvre. Il a les moyens d’enlever chaque difficulté afin que ceux qui Le servent et respectent les moyens qu’Il emploie puissent être délivrés. Sa bonté et Son amour sont infinis, et Son alliance est inaltérable.
Les plans des ennemis de Son œuvre peuvent sembler être forts et bien établis. Mais Il peut renverser les plus puissants de ces plans. En Son temps et à Sa manière Il le fera quand Il voit que notre foi a été suffisamment mise à l’épreuve, que nous nous rapprochons de Lui et que nous faisons de Lui notre conseiller.
Dans les jours les plus sombres, quand tout paraît si bloqué, ne craignez pas. Ayez foi en Dieu. Il accomplit Sa volonté, faisant toute chose parfaitement en faveur de Son peuple. La force de ceux qui L’aiment et Le servent sera renouvelée jour après jour. Son intelligence sera mise à leur service, afin qu’ils n’errent pas en réalisant Ses desseins.
Il ne doit y avoir aucune faiblesse dans le service de Dieu. Notre foi doit endurer les pressions exercées contre elle. Dieu est capable et est désireux de fournir à Ses serviteurs toute la force dont ils ont besoin. Il fera mieux que réaliser les attentes les plus élevées de ceux qui mettent leur confiance en Lui. Sons and Daughters of God, p. 219.
Etre participant de la nature divine nous rendra toujours capables de tendre une main secourable à ceux qui ont besoin de soulagement. Le coeur de Christ a été toujours touché de pitié à la vue du malheur humain. Il est mort sur la croix du Calvaire pour enlever à l’homme le salaire de la transgression. Il est venu dans notre monde pour rendre possible à l’être humain pécheur d’obtenir le salut. Il a pleuré sur les peines et les souffrances qu’Il a vues de toutes parts. Son Esprit a gémi en faveur de ceux qui sont mis à l’épreuve et qui sont tentés. Il ne s’est jamais découragé. Il a persévéré afin qu’ils puissent obtenir la vie éternelle.
Soyez forts et de bon courage. Pour lutter avec succès, un soldat doit avoir du courage et de la force. Par nous-mêmes nous sommes faibles. Mais nous avons la promesse : « … ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Es. 40 :31) Signs of the Times, March 7, 1906.
Jeudi
Pour les malades et pour les bien-portants, l'eau pure est l'un des plus précieux bienfaits du ciel. Son emploi judicieux procure la santé. Elle est le breuvage offert par Dieu aux hommes et aux animaux. Buvez-en beaucoup. Elle répond aux besoins de l'organisme et aide la nature à résister à la maladie. L'application externe de l'eau est l'un des moyens les plus faciles et les plus satisfaisants pour régulariser la circulation sanguine. Un bain froid ou frais est un excellent tonique. Les bains chauds ouvrent les pores et facilitent l'élimination des impuretés. Pris chauds ou tièdes, ils calment les nerfs et régularisent la circulation du sang.
Mais beaucoup de gens n'ont jamais connu par expérience les bienfaits de l'usage de l'eau, et ils la craignent. Les traitements hydrothérapiques ne sont pas assez appréciés; il est vrai que, pour bien les appliquer, il faut faire un effort que beaucoup se refusent à fournir. Mais nul ne devrait rester dans l'ignorance ou dans l'indifférence à ce sujet. Les modes d'emploi de l'eau pour soulager ou pour combattre la maladie sont nombreux. Que chacun soit initié aux plus simples. Que les mères, en particulier, sachent comment prendre soin des membres de leur famille, dans la santé comme dans la maladie.
The Ministry of Healing, p. 237 ; Le ministère de la guérison, p. 203.
Des cas de fièvre auraient pu être résolus si les médecins avaient abandonné entièrement le traitement par des drogues, et s’ils avaient mis leur intelligence à agir avec sagesse et persistance par les remèdes du Seigneur : beaucoup d’air et beaucoup d’eau. Ainsi les patients auraient retrouvé la santé. L’usage abusif de ce qui aurait dû être évité avait aggravé le cas du malade.
Faire des expériences avec des drogues est une affaire très coûteuse. La paralysie du cerveau et de la langue en est souvent le résultat. Les victimes meurent d’une mort qui n’est pas naturelle alors qu’ils auraient pu être traités avec persévérance et diligence avec de l’eau chaude et froide, des compresses chaudes, faisant des enveloppements de draps humides. Ils seraient encore en vie aujourd’hui. Medical Ministry, p. 228.
Le Seigneur nous a enseigné qu'un usage convenable de l'eau a une grande efficacité thérapeutique Ces traitements doivent être donnés d'une manière intelligente. Il nous a été montré que les malades devaient être soignés sans recourir aux drogues. Il y a de simples herbes qui peuvent contribuer à la guérison des malades, et avoir un effet sur l'organisme autrement que par les drogues qui empoisonnent le sang et mettent la vie en danger. Selected Messages, bk. 2, p. 288 ; Messages choisis, vol. 2, p. 330.
Beaucoup n'ont jamais éprouvé les effets bénéfiques de l'eau et craignent d'employer l'un des plus grands bienfaits du ciel. On a refusé de l'eau à des personnes atteintes de fièvres brûlantes, de peur de leur faire du mal. Si on leur avait permis de boire à satiété, en ajoutant des applications externes, on aurait évité des jours et des nuits d'inutiles souffrances. Des vies précieuses auraient été épargnées. Des milliers de personnes ont été dévorées par la fièvre jusqu'à ce que le combustible qui l'alimentait ait été consumé, en même temps que les forces vitales ; ces personnes sont mortes dans une agonie atroce, sans qu'on leur ait permis d'apaiser leur soif ardente. On permet à l'eau de sauver de la rage du feu des bâtiments insensibles, et l'on refuse à des êtres humains ce qui éteindrait le feu qui consume leur vitalité.
Selected Messages, bk. 2, p. 453 ; Messages choisis, vol. 2, p. 514.
Vendredi
Pour aller plus loin : Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 503-505.
CELEBRER LA SANTE SPIRITUELLE ET PHYSIQUE
CELEBRER LA SANTE SPIRITUELLE ET PHYSIQUE
Voici la lecon presentes par le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org
La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
Copier ce lien dans le navigateur de votre téléphone : http://guadadvent.org/mobile/lecon/
Versets à mémoriser:« Mais ceux qui espèrent le SEIGNEUR renouvellent leur force. Ils prennent leur essor comme les aigles; ils courent et ne se fatiguent pas, ils marchent et ne s’épuisent pas. »(Es 40.31)
Pensée centrale:L’exercice physique est un élément très important pour préserver et maintenir sa santé.
Beaucoup d’efforts avaient été consacrés à la préparation de Roger Bannister : il voulait battre le record du mile [1,6 km]. Il avait suivi un entrainement intensif et fait des exercices sans fin, avec, entre autres, des courses épuisantes en haute montagne. Pendant ce temps, le monde entier avait les yeux fixés sur l’épreuve et la récompense qui attendaient le jeune athlète.
Le 6 mai 1954, le jour pour lequel Roger Bannister s’était préparé émotionnellement, spirituellement, intellectuellement et physiquement depuis des années, arriva. Malheureusement, la veille de ce grand jour, le jeune homme avait glissé sur un parquet ciré et il avait boité pendant toute la journée! La course eut néanmoins lieu et Roger Bannister la remporta en trois minutes et cinquante-neuf secondes quatre. Il était le premier à parcourir un mille en moins de quatre minutes !
En tirant son illustration du monde des sports, l’apôtre Paul nous encourage à courir « avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée » (He 12.1). Mais la course dont il parle est autrement plus importante que celle remportée par Roger Bannister. Elle exige cependant, elle aussi, la meilleure forme de spirituelle et physique, et pour cela l’exercice physique joue également un rôle important.
L’athlète spirituelle
« J’ai mené le beau combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » (2 Tm 4.7) De quoi Paul, le grand enseignant du salut par la foi seule, parle-t-il ici ? Quel point veut-il souligner ?
Depuis des siècles, les êtres humains sont fascines par le sport et s’émerveillent devant les prouesses des sportifs. Qui n’a pas envié au moins une fois dans sa vie ce que les athlètes arrivent à faire avec leurs corps ? Et pourtant, quelles que soient leurs aptitudes naturelles, la plupart d’entre eux ne réussissent qu’au prix d’un travail ardu. Quelqu’un a demandé un jour au vainqueur d’une course de fond si n’importe qui pouvait devenir un grand coureur. « Bien sûr, a répondu l’athlète. Il suffit de courir quinze miles par jour pendant six jours, puis vingt-cinq miles le septième jour. Faite cela pendant un an et vous aurez de bonnes chances de gagner. » Dans de nombreux passages, la Bible compare la vie de la foi à une activité sportive. Lisez les textes suivants : 1 Cor 9.24-27 ; Ph 3.12-14 ; 2 Tm 2.3-5. Sur quel point essentiel insistent-ils ? Comment vous-même avez-vous expérimenté le sens de ce texte ? On peut facilement se faire une fausse idée de ce que ressentent les joggers, les cyclistes, et les coureurs quand on voit l’expression de leur visage pendant l’effort. Ils donnent parfois l’impression de vivre leur course comme une punition. Il y a pourtant de nombreux avantages à maintenir un programme régulier d’exercices (nous en discuterons plus tard dans la semaine). Ces bienfaits dépendent de l’application avec laquelle on fait l’exercice lui-même et de la discipline qu’on s’impose. Il faut d’abord respecter certaines règles, ensuite pratiquer de façon régulière, et enfin se fixer un but et parfois même une récompense. Ces principes s’appliquent à la condition physique comme à la condition spirituelle. Pour être spirituellement en forme, nous devons fixer nos regards sur Jésus, lire sa Parole, la méditer, et prier. Mais tant de choses détournent notre attention ! Il peut s’agir de bonnes et noble causes – étude, travail, ou même activités d’Église. Mais nous devons nous libérer des occupations et des distractions qui nous empêchent de grandir en grâce et donner la priorité à nos objectifs spirituels si nous voulons gagner en force.
Quand s’atrophient les muscles de la foi
Lisez Ép. 2.8 ; He 11.6 Quel est le lien entre ces versets ? Plus important encore, comment conserver et renforcer la foi que nous avons reçue en don ?
Ceux qui ont souffert d’une fracture ou d’une grave entorse savent qu’il faut rester un certain sans bouger si l’on veut guérir. Plâtres de soutien, bandages ou même broches chirurgicales permettent d’immobiliser l’articulation blessée ou le membre fracturée. Mais en raison de cette immobilisation, les muscles qui entourent la zone atteinte ne servent plus. Ils s’affaiblissent et s’atrophient. Lorsque la cicatrisation est terminée, on peut recommencer à bouger et à faire des mouvements réguliers et des exercices prolongés pour retrouver le tonus musculaire.
« L’activité est une loi de notre être. Chaque organe du corps a sa fonction déterminée dont dépendent sa force et son développement. L’action normale de tous les organes donne de la vigueur, alors que l’inaction mène à la faiblesse et à la mort. Essayez d’immobiliser un bras quelques semaines, puis rendez-lui la liberté et vous verrez qu’il est plu faible que celui dont vous vous êtes servi modérément pendant le même temps. L’inaction produit un effet semblable sur tout le système musculaire. » - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, « L’emploi des remèdes », p. 203,204.
Il en est de même pour la foi. Si on ne s’en sert pas, elle ne grandit pas. Les mouvements vitaux et les actions des membres et du corps de la foi ne peuvent se faire. Certes, la foi est un don, mais si nous ne l’exerçons pas, si nous ne faisons pas de choix ou ne prenons pas des risques basés sur elles, si nous ne sommes pas amenés par elle à nous agenouiller avec soumission et humilité, à nous réclamer des promesses de Dieu, et à aller ensuite de l’avant, alors nous risquons de la perdre.
Quelle tragédie ! En effet la foi est l’un des dons de Dieu les plus précieux. Seuls ceux qui savent ce que signifie vivre dans ce monde sans la foi, sans la connaissance de Dieu, sans l’espérance qu’apportent les promesses divines, peuvent vraiment dire à quel point ce don est magnifique et d’une valeur inestimable.
Exercez-vous souvent le don de la foi ? Vous dites peut-être que vous croyez et que vous avez la foi, mais dans quelle mesure vos actes en témoignent-ils ? Comment apprendre à exercer votre foi au quotidien, dans les petites choses, pour que, lorsque de grandes choses surviendront, vous soyez capables de faire la démonstration de la foi que vous prétendez avoir?
Croire sans avoir vu
Découragé, le jeune officier chassa d’un coup de pied un petit caillou dans le sable du désert. Sa mère devait être opérée d’un cancer du sein et il ne pouvait pas retourner pour être à ses cotes. : Les exigences du programme opérationnel militaire ne lui permettaient pas. Avec un point de colère et de révolte, il se demandait : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » Il avait prie pour avoir la foi, mais en ces instants où rien n’allait comme il voulait, où ses prières n’étaient pas exaucées comme il l’aurait espéré, il sentait sa foi faiblir. L’ombre du doute se glissa dans son âme et pendant quelques instants, il se demanda si Dieu existait vraiment. Et puis tandis que le soleil se levait et que la beauté de l’aube remplissait le ciel, il se rappelait un récit de la Bible qu’il connaissait depuis l’enfance et qui se terminait par les versets suivants : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (20.29). en méditant dessus, il retrouva la foi. Même s’il était difficile pour lui de comprendre le pourquoi des choses, même s’il avait du mal à saisir les raisons de ce qui lui arrivait, il prit le parti d’aller de l’avant, rempli de confiance et d’amour pour Jésus, son Seigneur.
Lisez Jn 20.24-29. En quai ce recit vous parle-t-il ? Avez-vous souvent eu besoin de croire sans voir? Dans quelles circonstances ? Pourquoi est-ce là un aspect essentiel de ce que signifie « exercer sa foi » ? Une fois que Jésus a patiemment et tendrement montré ses blessures à Thomas, celui-ci le reconnait : « Mon Seigneur, mon Dieu ! » (20.28) Le jeune officier de notre récit avait compris ou se trouvait la clef: croire sans voir, prendre Dieu au mot sans exiger de « preuves ». Car toutes les « preuves» du monde ne convaincront jamais certaines personnes de croire. En fait, vivre par la foi quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, même si nous ne « voyons » pas et ne comprenons pas, c'est nous reposer sur ce que nous connaissons déjà de l’amour de Dieu, c’est appuyer notre confiance sur ce que nous avons déjà vécu avec lui, c’est le prendre au mot parce qu'il nous a déjà démontré sa bonté et de son amour. Quand pour la dernière fois, avez-vous du agir par la foi sans « voir » ? Que s’est-il passé ? Qu’est-ce que cette expérience vous a appris qui pourrait aider d’autres personnes confrontées à une situation analogique ? Si vous devez repasser par là, agiriez-vous différemment ? En quoi et pourquoi ?
Les bienfaits de l'exercice physique : première partie
Jusqu'ici, cette semaine, nous avons examiné ce que signifiait « exercer sa foi. » Nous avons vu un certain nombre d'images bibliques empruntées au monde de l'athlétisme - en particulier de la course - et que Paul a employées pour évoquer le cheminement de la foi chez le chrétien. Quand il parle du corps, Paul nous dit également qu'il est le temple du Saint-Esprit (1 Co 6.19, 20).
Lisez 1 Co 6.19, 20. Que dit Paul ici ? En quoi la question de l'exercice physique pourrait-elle être liée à ces versets ? Notre corps est un don de Dieu. Nous ne devons pas le maltraiter. La science nous a maintes et maintes fois démontré que l'exercice physique est bénéfique pour chaque aspect de notre organisme. Certes, nous ne sommes pas tous appelés à courir un mile en moins de quatre minutes. Mais dans presque tous les cas, nous pouvons faire suffisamment d'exercice pour en retirer de grands avantages, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur les plans mental et spirituel. En tant que chrétiens, nous ne croyons pas à la notion grecque d'une âme immortelle séparée du corps. Nous ne croyons pas non plus à l'idée païenne selon laquelle le corps est quelque chose de mauvais. Pour nous, l’esprit et le corps sont tous deux des dons de Dieu et ils sont étroitement liés l’un à l'autre. Notre forme physique a un impact sur notre mental, qui à son tour influence notre vie spirituelle. Tout est lié et nous ne pouvons négliger un aspect de notre être sans que cela agisse sur les autres aspects. « Il faut que nous ayons conscience des exigences de Dieu ; il faut qu'hommes et femmes comprennent leur devoir d'être purs, de se dominer, de s'affranchir de tout appétit dépravé et de toute mauvaise habitude. Toutes nos énergies, morales et physiques, sont un don du ciel et doivent être mises à son service. » - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, « Le rôle éducateur du médecin », p. 105. Ceux qui font de l'exercice physique peuvent témoigner des merveilleux bienfaits qu'ils en retirent. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas nécessaire d’en faire avec excès. Même si beaucoup d’entre nous sont très occupés, Dieu nous demande de prendre soin de nous-mêmes. Or, l’exercice physique est un moyen de cela. Et vous, combien de temps passez-vous à faire de l’exercice physique? Quelles sont vos excuses pour y echapper? Les bienfaits de l'exercice physique : deuxième partie
Il est certain que notre corps a besoin de bouger mais, avant d'entamer un programme régulier d'exercices, nous devons nous assurer que notre santé nous le permet. Si nous avons déjà des problèmes de santé ou un handicap, nous aurons la sagesse de prendre conseil auprès d'un médecin, entre autres pour déterminer l'intensité des exercices que nous voulons entreprendre.
Mais quel que soit le programme d'entrainement, il est bon de toujours tenir compte des trois éléments suivants : la fréquence, l'intensité et la durée des exercices.
La fréquence. Pour une santé et une forme optimale, il est généralement recommandé de faire de l'exercice au moins six fois par semaine.
L'intensité. Elle variera en fonction de l'âge et de l’état de santé de chacun. Au fil du temps, si l’on persiste, il sera possible de s'exercer de plus en plus intensément. Que le cœur batte plus vite et que l’on transpire beaucoup est une bonne chose. Il faut juste trouver son rythme. Ce qui marche pour l’un ne marchera pas forcement pour l’autre.
La durée. On estime que quarante-cinq à quatre-vingt dix minutes d'entraînement par jour est parfait. Il serait bon de s'exercer pendant au minimum trente minutes, six jours par semaine. Ce temps peut être fractionné, à raison, par exemple, de dix minutes matin, midi et soir. Il faut pouvoir insérer cette activité dans son emploi du temps de façon qu'elle ne soit pas pesante. La marche est un excellent sport, facile à pratiquer régulièrement.
On a de nombreuses preuves des bienfaits de l’exercice physique. Pratiqué régulièrement, il permet de contrôler le poids, de réduire la pression artérielle et il augmente les effets de n'importe quel traitement contre l'hypertension - sous surveillance médicale et avec les conseils d'un médecin. La pratique régulière d'un sport diminue la fréquence du diabète de type 2 et favorise l'augmentation du « bon» cholestérol (HDL ou lipoprotéine de haute densité), celui qui contribue à la santé et à la protection du cœur.
L'exercice physique régulier procure une sensation de bien-être, due en partie à certaines substances chimiques produites par le corps, les endorphines Les personnes qui s'y adonnent font moins de dépressions. On pense également qu'il améliore de façon générale les performances mentales et qu'il retarde l'apparition de la maladie d’Alzheimer. Il participe enfin à la prévention du cancer des seins et du colon. Ses avantages sont donc nombreux et variés.
Lisez donc Ps 139. 13-15. Méditez sur la façon merveilleuse dont nous avons été conçus et sur le miracle que représente le simple fait que nous existons. Pourquoi est-il alors important pour nous de prendre soin de notre corps ? Quel genre d’exercices physiques pratiquez-vous actuellement et comment pourriez-vous faire mieux, si cela est nécessaire ? Pour aller plus loin
Lisez Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, « l’attouchement de la foi », p. 45-56.
« Le seul moyen de croître en grâce, c'est de faire avec dévouement l'œuvre dont le Seigneur nous a chargés: travailler, dans la mesure de nos forces, au bien de ceux qui ont besoin de nous. La force s'acquiert par l'exercice ; l'activité est la condition même de la vie. Ceux qui prétendent maintenir leur vie chrétienne en se bornant à accepter passivement les grâces d'en haut sans rien faire pour le Christ essaient simplement de manger sans travailler. Or, dans le monde spirituel comme dans le monde matériel, ce système aboutit fatalement à la dégénérescence et à la mort. Celui qui refuserait de faire usage de ses jambes perdrait bientôt la faculté de s'en servir. De même, le chrétien qui se refuse à employer les facultés que Dieu lui a données non seulement ne grandit pas en Christ mais perd les forces qu'il possédait. », - Ellen WHITE, Le meilleur chemin, « l’œuvre de la vie », p.78, 79.
À méditer
• 1. Quels autres parallèles peut-on faire entre « exercer sa foi » et « exercer son corps » ? Quelles sont les limites d’une telle comparaison ? • 2. Un homme au volant de sa voiture voit une femme en train de faire du jogging. Il baisse sa vitre et hurle : « Laisse tomber ! De toute façon tu vas mourir ! » Sa grossièreté mise à part, cet homme a en partie raison. Car même si l’exercice physique est important, même s’il nous permet d’être en bonne forme, n’oublions jamais qu’en fin de compte nous sommes mortels et que nous mourrons tous – sauf si nous sommes encore en vie au retour de Jésus. Les meilleurs exercices physiques ne nous sauveront pas de la mort. Un mode de vie sain et la pratique d’un sport ne nous mèneront pas à la vie éternelle. Seule la foi en Jésus nous la donnera. Pourquoi est-il important de ne jamais oublier cette distinction ? • 3. Dans la mesure du possible, apportez à l’école du sabbat des écrits faisant état de certaines des découvertes officiels les plus récentes sur les bienfaits de l’exercice physique. Que nous enseignent-ils ? Et comment pouvons-nous aider l’Église dans son ensemble à mieux comprendre les avantages de l’activité physique ? Comment pouvons-nous obtenir des membres d’Église qu’ils commencent à faire davantage d’exercice ? • 4. Sans porter de jugement, observez les membres de votre Église. Ont-ils l’air de faire suffisamment d’exercice physique ou ont-ils besoin d’en faire davantage ? Comment pouvez-vous les aider dans ce domaine ?
Psaume 139:13-15 13C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère. 14Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. 15Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.
1 Corinthiens 9:24-27 24Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. 25Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. 26Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. 27Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
6Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
Sabbat après-midi
La vie chrétienne est une marche et une bataille sans trêve ni repos. C'est par des efforts continuels et persévérants, par une activité incessante, que nous triomphons des tentations de Satan. L'intégrité chrétienne doit être recherchée avec une indomptable énergie, et maintenue avec une fermeté à toute épreuve.
Personne n'atteindra les hauteurs sans efforts persévérants pour lui-même. Tous doivent s'engager dans ce combat ; nul ne peut lutter à notre place. Nous sommes individuellement responsables des résultats du combat. « Quand même Noé, Daniel et Job s'y trouveraient, aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, l'Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles » par leur justice. (Ezéchiel 14 : 14, 16)
The Ministry of Healing, pp. 452, 453; Le ministère de la guérison, pp. 389,390.
La foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère. Hébreux 11 : 1.
Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. Matthieu 21 : 22.
Avoir la foi, c'est faire confiance à Dieu, croire qu'il nous aime et sait mieux que personne ce qui est pour notre bien. Cela nous amène à suivre sa voie au lieu de la nôtre, à accepter sa sagesse au lieu de notre ignorance, sa force au lieu de notre faiblesse, sa justice au lieu de nos péchés. Nos vies lui appartiennent, nous lui appartenons déjà ; notre foi reconnaît cet état de fait et l'accepte, avec toutes les bénédictions qu'il entraîne. La vérité, l'honnêteté, la pureté sont, nous l'avons vu, les secrets d'une vie réussie ; c'est par la foi que nous y accédons.
Tout élan, toute aspiration vers le bien est un don de Dieu ; seule la vie qui vient de Dieu, et que nous acceptons par la foi, peut nous permettre réellement de croître et d'être efficaces. The Faith I Live By, p. 90; Éducation, p. 285.
Dimanche
Nous devons agir en accord avec la loi si nous voulons avoir la vie éternelle. Le chemin est assez large et tous ceux qui participent à la course peuvent remporter le prix. Si nous nous créons des appétits contre nature et les satisfaisons tant soit peu, nous violons les lois de la nature et notre état physique, mental et moral en sera affaibli. Nous sommes alors dans l'impossibilité de fournir l'effort persévérant, énergique et prometteur dont nous aurions été capables si nous avions observé ces lois. Si nous affaiblissons un seul de nos organes, nous dérobons à Dieu le service que nous aurions dû lui rendre : «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.»
L’apôtre Paul se compare à un homme qui court dans les compétitions de l’antiquité et qui tend chaque nerf et chaque muscle afin de gagner le prix. Il ne considérait pas que son œuvre était terminée alors qu’il pouvait encore travailler dans la cause de Dieu. Il ne sentait jamais qu’il avait obtenu le dernier diplôme à l’école de Christ, mais il avait toujours conscience de la nécessité de contrôler strictement ses appétits, de (maîtriser) ses passions et d’équilibrer le zèle spirituel. Il luttait de toutes ses forces contre les penchants naturels qui auraient conduit à une indulgence illégitime. Son propre témoignage était : « je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes des hommes faits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. » (Phil 3 :14,15) Mis à l’épreuve dans sa propre vie, dépendant d’un mot ou d’un geste du tyran Néron, conscient que sa fin était proche, il s’exprima dans un élan sublime et avec une assurance triomphante : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là » (2 Ti 4 : 7-8a). Cette couronne n’est pas un chapelet de fleurs périssables, mais la couronne glorieuse de la vie éternelle, qui attend tous ceux qui, ayant achevé la course chrétienne, aiment l’apparition de notre Seigneur. Review and Herald, October 18, 1881.
Le Seigneur a donné à l'homme l'intelligence, et il l'a doté de facultés de développement. Accrochons-nous donc fortement à lui, et rejetons la frivolité, les amusements et tout ce qui est impur. Surmontons tous nos défauts de caractère.
Bien que nous soyons naturellement enclins à suivre une voie descendante, nous avons à notre disposition une puissance destinée à s'ajouter aux efforts les plus persévérants de l'homme. Le pouvoir de sa volonté aura une vertu modératrice. Si le pécheur réclame l'aide divine, il pourra résister à la voix du tentateur. Mais les tentations du malin correspondent bien aux tendances corrompues et défaillantes, et incitent l'homme à pécher. Tout ce qu'il a à faire, c'est de suivre Jésus Christ, son chef, qui lui dira quelle conduite il doit tenir. Du haut de son trône céleste, Dieu vous appelle en vous promettant une couronne de gloire immortelle, et il vous engage à combattre le bon combat de la foi et à courir la course avec persévérance. Confiez-vous en lui à chaque instant. I1 est fidèle et nous conduit.
Mind, Character, and Personality, vol. 1, p. 105 ;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1, p. 109.
Lundi
Oh si je pouvais attirer l’attention de chacun pour rappeler combien est important d’exercer la foi moment après moment, heure après heure ! Nous devons vivre une vie de foi ; parce que « sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu. » Notre force spirituelle dépend de notre foi. Comment puis-je rester silencieuse sur ce sujet ? Le Rédempteur du monde déclare : « Qu’il vous soit fait selon votre foi. » (Matt. 9 :29b) Quand vous vous installez dans la mélancolie et l’abattement, vous péchez contre Dieu ; parce que cela démontre que vous n’avez pas foi en Jésus. Cela montre à ceux qui sont autour de vous que vous ne prenez pas Dieu au mot. Quand Il a tant fait pour vous exprimer Son amour, combien cela doit Lui paraître comme un péché! « Celui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a délivré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas avec lui toute chose gratuitement ? »
Nous ne savons pas ce qu’est réellement la foi jusqu’à ce que nous essayions de la mettre en pratique. Nous avons tous besoin de davantage de foi ferme et persévérante telle que celle que Jacob a manifestée lorsqu’il était avec l’ange dans cette nuit décisive. Peu se rendent compte combien sévèrement sa foi a été mise à l’épreuve à ce moment là, séparé de tous ses amis terrestres et seul avec Dieu. Tous ceux qui lui avaient été favorables étaient exposés au danger et à la mort. La goutte la plus amère dans sa coupe d’angoisse fut la pensée que son propre péché avait entraîné ce grand péril sur ses femmes et ses enfants, innocents du péché dont il était coupable. Il avait décidé de passer la nuit en humiliation et en prière. Dieu pouvait adoucir le coeur de son frère. Dieu était son seul refuge et sa seule force. Dans un endroit désolé, infesté de voleurs et de meurtriers, il s’inclina vers la terre dans un sentiment de profonde détresse. Son âme était déchirée par l’angoisse. Et avec des cris fervents mélangés de pleurs, il présenta sa prière à Dieu. Soudain une forte main appuie sur son épaule. Il saisit immédiatement son assaillant, car il sent que cette attaque met en péril sa vie, qu’il est tombé entre les mains d’un brigand ou d’un meurtrier…
Chacun peut avoir le privilège, comme Jacob, d’être victorieux avec Dieu. Mais la question se pose : Comment pouvons-nous croire que nous recevrons la chose que nous demandons quand nous n’en avons aucune évidence ? La Parole de Dieu s’est engagée. Est-ce que ce n’est pas une évidence suffisante ? Si nous saisissons les promesses avec une foi vivante, entièrement confiants en Jésus, la bénédiction viendra en son temps. Peut-être ne viendra-t-elle pas de la manière que nous attendons ; mais elle viendra de la façon que Dieu dirige, et par le moyen qu’Il juge bon d’employer. Satan peut-être vous tentera de penser que le Seigneur vous a oublié ; mais dites-lui que la Parole de Dieu est certaine, confirmée par ce sceau : « Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; »
(2 Ti 2 :19b) et continuez dans la prière. Historical Sketches, pp. 130-132.
Avoir la foi implique plus que nous ne le pensons. C'est d'abord accepter pleinement la Parole de Dieu telle qu'elle est. Puis, par nos actions, montrer que nous croyons sans réserve aux promesses de Dieu. Dans la nature et la providence, rien ne rétrograde, rien ne reste stationnaire. Nous devons posséder une foi agissante et progressive, une foi qui agit par amour et purifie l'âme de tout vestige d'égoïsme. Appuyons-nous sur Dieu, et non sur nous-mêmes. Ne donnons pas libre cours à l'incrédulité, mais prenons Dieu au mot....
La foi véritable consiste à obéir exactement aux ordres de Dieu, sans prétendre les modifier. La justice, la vérité, la miséricorde sont les fruits de la foi. Marchons à la lumière de la loi de Dieu. Alors, de notre cœur bien disposé, procéderont des fruits renouvelés chaque jour. Pour porter de bons fruits, l'arbre doit être bon. Consacrons-nous à Dieu, redressons notre volonté, et nous obtiendrons une excellente récolte. Notre religion ne doit pas être fantaisiste. « Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Cor. 10 : 31, vers. angl.) That I may Know Him, p. 226;
Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 228.
Mardi
La mort de Jésus a laissé Thomas dans un désespoir total. Sa foi semblait avoir disparu dans de complètes ténèbres. Il n’était pas présent dans la chambre haute lorsque Jésus était apparu à Ses disciples. Il avait entendu le rapport des autres, et avait reçu une preuve abondante que Jésus était ressuscité. Mais une mélancolie flegmatique et une incrédulité obstinée fermèrent son coeur contre tout témoignage réjouissant. Entendre les disciples répéter leur récit de la manifestation merveilleuse du Sauveur ressuscité ne servait qu’à le plonger dans un désespoir plus profond ; car si Jésus était réellement ressuscité des morts il ne pouvait pas y avoir d’espoir de royaume littéral terrestre. Cela blessait aussi sa vanité de penser que son Maître se révèlerait à tous Ses disciples, sauf à lui ; il était donc déterminé de ne pas croire, et pendant toute une semaine il couva son état misérable, qui semblait être d’autant plus sombre qu’il contrastait avec l’espérance vivante et la foi de ses frères. …
Le disciple plongé dans le doute savait qu’aucun de ses compagnons n’avait vu Jésus pendant la semaine. Ils n’avaient donc pas pu communiquer au Maître son incrédulité obstinée. Il reconnaissait la personne devant lui comme étant son Maître, son Seigneur qui avait été crucifié ; il ne désirait pas de preuve complémentaire ; son coeur sautait de joie alors qu’il se rendait compte que Jésus était bel et bien ressuscité des morts. Il se jeta aux pieds de son Maître avec une profonde affection et une (sincère) dévotion en s’écriant : « Mon Seigneur et mon Dieu. »
Jésus accepta sa confession de foi, mais gentiment lui fit le reproche de son incrédulité : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jn 20 :29) Jésus montre ainsi à Thomas que sa foi aurait été bien plus acceptable s’il avait cru à l’évidence présentée par ses frères, et n’avait pas refusé de croire jusqu’à ce qu’il ait vu Jésus de ses propres yeux. Si le monde pouvait suivre cet exemple de Thomas, personne ne croirait au salut ; car tous ceux qui maintenant reçoivent le Christ le font à travers le témoignage d’autres.
De nombreuses personnes qui ont une foi faible et vacillante, raisonnent que s’ils avaient eu l’évidence fournie à Thomas par ses compagnons ils n’auraient pas douté comme il l’a fait. Ils ne se rendent pas compte que non seulement ils ont cette évidence, mais des témoignages additionnels s’empilent les uns sur les autres de tous côtés. Nombreux sont ceux qui, comme Thomas, attendent que toute raison de douter soit enlevée. Mais peut être ne verront-ils jamais leur désir être réalisé comme ce fut le cas pour Thomas. Et graduellement ils s’enferment dans leur incrédulité, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus percevoir le poids de l’évidence en faveur de Jésus. Comme les juifs sceptiques, le peu de lumière qu’ils ont se réduira dans les ténèbres qui enferment leur esprit. Rejeter les évidences claires et concluantes de la vérité divine endurcit le coeur et aveugle la compréhension. La lumière précieuse, étant négligée, s’éteint complètement d’un esprit qui ne désire pas recevoir.
Dans Sa façon d’agir avec Thomas Jésus donne à Ses disciples une leçon concernant la façon avec laquelle devraient être traités ceux qui ont des doutes concernant la vérité religieuse, et qui entretiennent ces doutes. Il n’accabla pas Thomas de reproches, ni n’entra dans une controverse avec lui ; mais, avec une condescendance et une tendresse remarquables, Il se révéla à ce douteur. Thomas avait adopté une position complètement déraisonnable, en dictant les conditions de sa foi ; mais Jésus, par Son amour et Sa considération généreux, rompit toutes les barrières que le disciple avait élevées. Une discussion insistante convaincra rarement l’incrédulité, mais la placera plutôt dans une position de défense, où elle trouvera de nouvelles raisons et de nouvelles excuses. Jésus, révélé dans Son amour et dans Sa miséricorde comme le Sauveur crucifié, amènera un grand nombre de lèvres précédemment indisposées à la confession de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Brochure: Redemption: or the Resurrection of Christ and His Ascension, pp. 37-40.
Mercredi
La santé est un bienfait dont peu de gens savent apprécier la valeur, et pourtant c'est d'elle que dépend en majeure partie l'efficacité de nos facultés physiques et mentales.
Le corps est le siège de nos passions et de nos impulsions; il faut donc le conserver dans sa meilleure forme et sous les influences les plus spirituelles, si nous voulons que nos talents puissent fructifier.
Tout ce qui diminue la vigueur corporelle affaiblit également l'esprit et lui enlève la possibilité de distinguer le bien du mal. La volonté de faire le bien s'en trouve donc elle aussi amoindrie.
L'usage inconsidéré des forces physiques abrège le temps de vie qui aurait pu être employé à la gloire de Dieu. De plus, il nous disqualifie pour l'œuvre qui nous a été confiée: par de mauvaises habitudes, par des veillées trop prolongées et la satisfaction de la gourmandise au détriment de la santé, nous jetons les bases de la maladie. La négligence de l'exercice corporel, le surmenage mental ou physique déséquilibrent le système nerveux. Ceux qui raccourcissent leur vie de cette manière et qui, méprisant les lois de la nature, se disqualifient pour le service de Dieu, se rendent coupables de vol envers lui et envers leurs semblables. Car la période pendant laquelle ils peuvent être en bénédiction à d'autres - leur raison d'être dans ce monde - est abrégée. Ils se disqualifient même pour la tâche qu'ils auraient été à même d'accomplir en un temps plus court. Le Seigneur nous tient pour coupables quand, par de mauvaises habitudes, nous privons le monde du bien que nous aurions pu faire.
Transgresser une loi physique revient à transgresser la loi morale, car Dieu est assurément l'auteur de l'une comme de l'autre. Il a écrit sa loi de sa propre main sur chaque nerf, chaque muscle, chaque faculté de l'homme. Abuser de n'importe quelle partie de notre organisme constitue une violation de l'ordre divin.
Nous devrions connaître notre corps afin de le maintenir dans les conditions voulues pour accomplir l'œuvre du Seigneur. Veillons avec un soin jaloux à la conservation et au développement de la vie physique, afin que la nature divine se manifeste parfaitement au travers de l'humanité. Les rapports existant entre les fonctions corporelles et la vie spirituelle représentent un des sujets d'étude les plus importants. Il faut en faire l'objet de nos recherches spéciales, aussi bien à l'école qu'à la maison. Tous ont besoin de se familiariser avec la physiologie du corps humain et avec les lois qui régissent la vie. Celui qui demeure volontairement dans l'ignorance des lois biologiques, et qui les viole, pèche contre Dieu. Chacun devrait se placer dans les conditions les plus favorables au maintien de la vie et de la santé. Il faut contrôler nos habitudes par une intelligence qui soit elle-même sous le contrôle du Seigneur.
Christ’s Object Lessons, pp. 346-348 ; Les Paraboles de Jésus, pp. 301-302.
La violation des lois de notre être est un péché au même titre que la transgression du Décalogue. L'une et l'autre violations représentent la transgression des lois de Dieu. Ceux qui désobéissent à la loi que Dieu a inscrite dans leur corps seront également tentés de transgresser la loi de Dieu proclamée au Sinaï…
Notre vie durant nous devons étudier la façon de maintenir le corps en santé, pour permettre à tous les organes de cette machine animée de fonctionner harmonieusement. Les enfants de Dieu ne peuvent le glorifier avec un corps maladif et un esprit amoindri. Ceux qui s'abandonnent à l'intempérance dans le manger ou le boire, gaspillent leurs énergies physiques et affaiblissent leur pouvoir moral.
Counsels on Diet and Food, pp. 17,18 ;
Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 18,19.
Jeudi
La Providence a conduit le peuple de Dieu de manière à le libérer des habitudes irrationnelles du monde, de la gourmandise et des passions, et à lui permettre d'entrer dans la voie du renoncement et de la tempérance en toutes choses. Le peuple que Dieu dirige doit être un peuple particulier. Il doit être différent du monde. S'il se conforme aux instructions de Dieu, il accomplira ses desseins et soumettra sa volonté à la sienne. Le Christ habitera dans le cœur de tous. Le temple de Dieu sera sanctifié. Votre corps, dit l'apôtre, est le temple du Saint-Esprit. Dieu ne souhaite pas que ses enfants se négligent au détriment de leurs forces physiques. Il leur demande d'obéir à la loi naturelle, en vue de préserver leur santé physique. Le sentier de la Nature est la voie qu'il indique, et il est assez large pour le chrétien. D'une main généreuse, Dieu nous a prodigué ses bienfaits, riches et variés, pour notre vie et notre plaisir. Mais pour nous permettre de bénéficier d'un appétit naturel, qui contribuera à préserver notre santé et à prolonger notre vie, il nous invite à réfréner les désirs. Il nous dit : Prenez garde ! Restreignez, dominez l'appétit immodéré. Si nous développons un appétit perverti, nous violons les lois qui régissent notre être, et assumons la responsabilité d'abuser de nos corps et d'attirer la maladie sur nous.
Dieu a abondamment pourvu à l'alimentation et au bonheur de toutes ses créatures. Si ses lois n'avaient jamais été transgressées, si chaque créature s'était conformée à la volonté divine, il en serait résulté la santé, la paix et le bonheur au lieu de la misère et du mal perpétuel. Christian Temperance and Bible Hygiene, pp. 150-151;
Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 189-190 et p. 21.
Je suis au regret de devoir dire qu’il y a une absence étrange de principes concernant la santé qui caractérise ceux qui professent être chrétiens en cette génération. Les chrétiens, mieux que tous les autres, devraient être éveillés concernant ce sujet important, et devraient devenir intelligents concernant leur propre organisme. Le Psalmiste déclare : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.
(Ps. 139 :14a) Si nous voulons être capables de comprendre les vérités de la Parole de Dieu, l’objectif et le but de notre vie, nous devons nous connaître nous-mêmes, et comprendre comment mettre en rapport correctement la vie et la santé.
Un corps malade provoque un désordre au niveau du cerveau, et empêche l’œuvre de la grâce sanctifiante sur l’esprit et sur le coeur. L’apôtre déclare : « Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu.» (Ro. 7 :25b) Si nous continuons à vivre d’une façon erronée nos forces mentales seront affaiblies ou obscurcies, de telle sorte que nos perceptions ne seront pas claires pour discerner la valeur de la vérité. Nous faisons la guerre à notre intérêt éternel. L’orgueil, la vanité, et l’idolâtrie font que nos pensées et nos affections sont traitées en esclaves, et émoussent les sentiments les plus fins de notre âme. Ceux-ci résistent à la grâce sanctifiante de Dieu. Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte de leurs responsabilités en tant que parents. Leur responsabilité morale n’est pas prise en considération dans l’éducation de leurs enfants, qui sont pourtant les objets les plus chers de leurs affections.
Review and Herald, September 12, 1871.
VendrediPour aller plus loin : Le ministère de la guérison, pp. 45-56.
LA LIBERTE DE CHOIX
Voici la lecon presentee par le Pasteur Doug Batchelor of http:www.amazingfacts.org
La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
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Leçon n° 2
La faculté de choix
Etude de la semaine : Gn 2.16, 17; 3.1-13; Dt 30.10-19; Ps 119.11; Col 3.2; He 11.8-10.
Verset à mémoriser :« Daniel prit, dans son cœur la résolution de ne pas se rendre impur en consommant les mets du roi et en buvant de son vin. » (Dn 1.8, La Bible du Semeur)
Pensée centrale: Dieu a donné à l`être humain le pouvoir de choisir. Mais tout choix a des conséquences.
Jackie et Carol (ce ne sont pas leurs vrais prénoms) sont sœurs et ont deux ans de différence. Elles ont grandi ensemble dans un foyer aimant. Adolescente, Jackie s`est appliquée dans ses études. Elle a réussi et, après avoir obtenu son diplôme de fin d`études secondaires, elle est allée à l`université pour étudier le commerce. Aujourd`hui elle est âgée d`environ trente-cinq ans, mariée, elle a un poste de responsabilité dans une entreprise d`investissements et elle mène une existence confortable dans la maison dont elle est propriétaire.
Carol, elle, a fait le choix de sortir et de s`amuser. Elle a abandonné ses études secondaires et s`est mise à fumer, à boire et à se droguer. Aujourd`hui, elle est mère célibataire et vit de l’aide du gouvernement; elle suit également une cure de désintoxication.
Les deux sœurs avaient au départ les mêmes occasions, la même chance et la même série de choix à faire. Jackie a choisi un chemin, Carol un autre. Chacune d’elles vit maintenant avec les conséquences de ces choix.
Nous avons tous des choix à faire, nous devons tons prendre des décisions, et nous vivons tous avec les conséquences de nos choix.
D`où cette question importante : Quels seront ces choix et comment faire pour prendre les bonnes décisions? Cette semaine nous nous arrêterons un peu plus sur la notion de liberté de choix.
Leçon de Dimanche
Une liberté bien réelle
On entend souvent parler de « liberté ». Les mouvements politiques font tous de grandes déclarations sur la « liberté ». Aux Etats-Unis, il y a même un Etat qui a pour devise: « Vivre libre ou mourir ».
La notion de liberté est, en fait, très complexe. Ce mot prend des sens différents selon les gens et les contextes. Il n`est pas toujours facile de déterminer avec exactitude ce qu`une personne entend par« liberté ». Une chose est certaine, en tout cas: quand Dieu a créé les hommes, il les a dotés de sens moral et, pour qu`ils puissent vraiment l`exercer, il leur a donné la liberté morale. En d`autres termes, les hommes avaient la possibilité de faire de mauvais choix s`ils le voulaient: S`ils n`avaient pas eu cette option, ils n`auraient pas été réellement libres.
Lisez Gn 2.16, 17. Qu`impliquent les paroles que Dieu adresse ici à Adam? Comment la liberté morale de l’homme se révèle-t-elle dans ce passage?
Dans Gn 3.1-6, nous voyons s`exercer la liberté morale accordée à la fois à Adam et Eve. Pourquoi Dieu les aurait-il avertis de ne pas manger de l`arbre s`ils n`avaient pas eu le pouvoir de choisir? Ainsi, des êtres parfaits dans un environnement parfait ont eu la possibilité d`exercer leur liberté morale. Nous voyons bien ici que, dès sa création, l`homme a joui de la liberté.
Lisez Gn 3.1-6. A quelles occasions Adam et Eve ont-ils exercé leur liberté de choix ? N`auraient-ils pas pu, à chaque fois, faire un meilleur choix ? Commentez. Qu`est-ce que ces versets nous apprennent concernant les décisions que nous prenons ?
La liberté morale de l`être humain doit être très importante aux yeux de Dieu. Après tout, voyez ce que lui a coûté l`abus que nous avons fait d`une telle liberté. Ce don est si sacré, si fondamental que, plutôt que nous de nous le refuser, Dieu a préféré aller jusqu’à la croix afin que nous ne périssions pas à cause du mauvais usage que nous en avons fait.
Quelle erreur fondamentale Adam et Eve ont-ils faite ? Sachant cela, comment pouvons-nous éviter d’agir comme eux, même si le contexte est différent ? Ne sommes-nous pas confrontés à des tentations analogues ?
Leçon de Lundi
Les conséquences: culpabilité et peur
Lisez Gn 3.7-13 et répondez aux questions suivantes:
1. Si vous deviez définir par un seul mot ce que le couple ressent, quel serait ce mot et pourquoi ? Dans notre vie personnelle aujourd`hui, n`éprouvons-nous pas parfois ce même sentiment? Expliquez.
2. Quelle autre émotion, inconnue jusque-là, ont-ils ressentie ? Encore une fois, ne nous arrive-t-il pas de ressentir la même chose? Pourquoi?
Quand, aux Etats-Unis, le scandale du Watergate a été révélé par la presse au début des années 1970, on a appris qu`une bonne partie des activités de la Maison Blanche consistait à étouffer des « affaires ». Si le président Richard Nixon a finalement démissionné, ce n`est ni parce qu`il avait autorisé le cambriolage du siège du Parti Démocrate ni parce qu`il avait joué un rôle dans ce complot, mais parce qu`il était coupable d`avoir cherché à dissimuler ce que d`autres avaient fait.
En un sens, dans ces versets, on voit Adam et Eve en pleine opération de « camouflage », en train d`essayer d`« étouffer l`affaire », de cacher à Dieu ce qu`ils ont fait au, du moins, de rejeter leur responsabilité sur un autre qu`eux.
Bien sur, la plupart des croyants qui connaissent le Seigneur savent qu`il est impossible de lui cacher quoi que ce soit. Les cheveux de notre tête étant tous comptés (Mt 10.30), nous ne pouvons pas le tromper sur nos agissements. Par contre, chacun peut se faire des illusions sur lui-même, n`est-ce pas? Il nous est si facile de trouver le moyen de jeter le blâme sur l`autre ! Si seulement mon patron n`avait pas agi ainsi, je n`aurais pas fait cela. Si seulement mon époux ne m’avait pas dit cela, je n`aurais rien fait de tel. Si seulement Dieu m`avait enlevé cette tentation quand je l`en priais, je ne serais pas tombé... et ainsi de suite.
Il est certain que nous sommes parfois confrontés à de puissantes tentations, des tentations qui trouvent un écho au plus profond de nous. La situation est d`autant plus difficile que nous avons déjà une nature corrompue et déchue, ce qui rend plus aisée la chute lorsque nous sommes tentés et éprouvés. Mais si horrible que soit notre péché, si graves que soient ses conséquences, les choses ne feront qu`empirer si nous refusons d`accepter la responsabilité de nos choix. Après tout, comment pouvons-nous vaincre le péché si, au fond de nous, nous ne nous en sentons pas coupables ?
Etes-vous disposé à accepter la responsabilité de vos mauvais choix ? Ou trouvez-vous toujours le moyen d’en accuser les autres ? S’il en est ainsi, quand cesserez-vous ?
Leçon de Mardi
Bons et mauvais choix
Même si la nature de l`homme a beaucoup change après la chute d’Adam et Eve, en tant qu`êtres humains, nous avons encore la liberté de choix. Nous avons toujours notre libre arbitre. Ce que nous en faisons ne dépend vraiment que de nous : soit nous nous abandonnons à Dieu et nous lui obéissons, soit nous suivons nos propres voies pécheresses.
Lisez He 11.8-10. Qu`est-ce que ce texte nous dit à propos d’Abraham et de ses choix ? Quels enseignements pouvons-nous en tirer ?
Quels mauvais choix Abraham a-t-il faits? Quelles en ont été les conséquences? Voir Gn 16; 21.9-14.
« La polygamie, si répandue à cette époque qu`on ne la considérait plus comme un péché, n`en était pas moins une violation de la loi divine et une grave atteinte à la sainteté et au bonheur du foyer. Le mariage d’Abraham avec Agar devait avoir des conséquences funestes non seulement pour sa famille, mais pour les générations futures. » - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, « Le sacrifice d`Isaac », p.125.
Lisez Dn 1.8-16. Les mots: « Daniel prit dans son cœur la résolution... » (1.8, La Bible du Semeur) indiquent que le choix du jeune homme était à la fois conscient et ferme. Les conséquences de cette décision délibérée et réfléchie ont influencé toute la vie de Daniel et ont été pour le Seigneur l’occasion de faire reposer sur lui une bénédiction et une attention toutes spéciales. Daniel confirmait son engagement envers lui chaque jour pendant les moments qu`il passait à prier et à adorer.
C`est une chose de dire qu`il faut faire de bons choix ; c`en est une autre d`avoir dans son cœur suffisamment de conviction pour le faire. Comment programmer son esprit de façon à avoir toutes les chances de faire de bons choix? Ps 119.11 ; Ph 4.8; Col 3.2.
En fin de compte, nous sommes libres de choisir le Seigneur ou de le rejeter. Il n`existe pas de moyen terme. Nous sommes soit dans un camp, soit dans l’autre. Cela ne veut pas dire que nous ne faisons pas d’erreurs ou que nous ne tombons pas (voyez Abraham, par exemple). Cela signifie que nous devons « prendre dans notre cœur la résolution » de rechercher la volonté de Dieu, quel qu`en soit le prix. Nous devons « prendre dans notre cœur la résolution» de choisir ce qui est juste, c`est-à-dire ce que Dieu nous commande de faire. Mais il est également important pour nous de ne jamais oublier que si nous tombons, si nous faisons les mauvais choix, Dieu ne nous rejette pas. Le danger serait de ressentir une telle culpabilité, de nous sentir si mal à l’aise que nous soyons tentés de baisser les bras. Dans ce cas, notre seule espérance est de nous jeter au pied de la croix et de demander le pardon offert en Jésus.
Leçon de Mercredi
Nos choix et les générations suivantes
Lisez Dt 30.10-19. Quel est l`essentiel des paroles du Seigneur à son peuple? Qu`est-ce qui vous frappe plus précisément ici ? Et, ce qui est plus important encore, comment comprenez-vous l`idée que les choix des Israelites allaient avoir une incidence sur leurs enfants et sur leur descendance?
Qu`est-ce que cela signifie? Expliquez en quoi nos choix ont des conséquences sur nos enfants.
Les conséquences de nos choix de vie ont un impact non seulement sur nous-mêmes, mais aussi sur nos enfants. Nous exerçons une influence beaucoup plus importante que nous ne l`imaginons, notamment sur nos enfants.
Prenons l`exemple de l`alcool. On a fait tout un battage autour des « bienfaits » supposés d`un verre d’alcool par jour. Cette publicité, soutenue par l`industrie concernée - qui y trouve largement son compte - en a trompé plus d`un. Peu de gens savent en effet que les études qui arrivent à cette conclusion ont été sérieusement biaisées et que, quand on s`applique à les corriger, on découvre que les prétendus « bienfaits » n`existent pas.
L`alcool demeure ce qu`il a toujours été : l`un des grands fléaux de l`humanité. Avec toutes les mises engarde que nous avons reçues dans ce domaine, ce serait de la folie de nous en méfier !
On sait qu`environ sept pour cent des personnes qui commencent par un premier verre auront un jour des problèmes d`alcoolisme ou deviendront alcooliques. Le choix d`introduire de l`alcool- même en petite quantité et de temps en temps - dans notre foyer aura ou non des répercussions sur nous personnellement. Peut-être cela ne nous fera-t-il pas grand mal. Mais à nos enfants ? Quel exemple leur donnons-nous? Si vous buvez de l`alcool, il y a de fortes chances pour que vos enfants s`y mettent aussi un jour. Vaut-il vraiment la peine de choisir quelque chose qui risque de voler la vie de son enfant? Des études ont clairement montré que les enfants élevés dans des foyers où il y a de l`alcool ont beaucoup plus de risques de présenter des problèmes d`alcoolisme que ceux qui vivent dans des familles où l`on n`en consomme pas. Ce simple fait devrait nous rendre encore plus prudents par rapport à l`exemple que nous donnons.
Relisez Dt 30.10-19. Vos choix ont un impact non seulement sur vous mais aussi sur vos enfants Et si vous n`avez pas d`enfants, pourquoi faire un choix qui, au bout du compte, est si risqué? C`est pour notre bien que Dieu nous a donné ces principes de santé. Avons-nous assez de foi pour le prendre au mot?
Qui ne connait pas d’exemples des ravages provoqués par la consommation d’alcool ? Pourquoi être assez fou pour en prendre soi-même le risque ou, pire encore, pour faire quelque chose qui aura une mauvaise influence sur les autres ?
Leçon de Jeudi
Choix et hasard
« Mais à Sion, chacun lui dit : Mère! Car en elle chacun est né. En lui, il l`assure en sa place, le Très-Haut Yahvé ! Il inscrit au registre les peuples :"Un tel y est né` » (Ps 87.5, 6, BJ).
Même si tout le monde a la liberté de choix, tous n`ont pas les mêmes occasions. Certains autres choix limitent les possibilités et les occasions futures. II y a des personnes qui sont défavorisées sans l`avoir choisi. Réfléchissez, par exemple, à la situation des enfants qui sont nés dans des foyers où l`on se drogue, où la violence domestique règne, où la pauvreté est extrême. Pensez aux lavages causés par la débauche et le désespoir. Nous avons tous, à un degré ou à un autre, été placés un jour dans des circonstances qui ne résultaient pas de notre choix personnel.
Lisez Ps 87.5, 6. Quel est ici le message concernant les circonstances qui échappent à notre volonté ? Comment ces versets peuvent-ils nous aider à mieux comprendre le sens de Mt 7.1, 2 ?
Dieu connait les circonstances de notre vie; il sait que beaucoup d`entre nous ont connu des situations douloureuses dont ils ne sont pas responsables. Lui seul a une pleine connaissance de nos origines à tous.
Qui n`a pas rencontré un jour des gens aux prises avec de terribles difficultés qui sont le résultat de choix faits par d`autres : une famille abandonnée par un des parents, une personne trompée par son conjoint, une autre trahie par son ami? Les exemples sont aussi terribles qu`innombrables.
Cependant, la bonne nouvelle, c`est que nous avons tous la possibilité de faire un choix, le plus important de tous : suivre Jésus. En le choisissant comme Sauveur personnel, en nous repentant de nos voies pécheresses et en nous faisant baptiser, nous recevons le don du Saint-Esprit. Par ce don, Dieu pénètre en nous, exerçant son influence sur notre cœur et notre esprit pour diriger nos actes et nous amener à porter du fruit. Nous devenons ainsi des branches de la vraie Vigne.
D`après Ga 5.22, 23, les fruits de l`Esprit ne nous viennent pas un par un, mais de façon groupée, parce que l`Esprit prend le contrôle de notre volonté - du moins dans la mesure où nous le lui permettons.
Par sa puissance à l`œuvre dans notre vie, il nous est possible par nos choix - de permettre au Seigneur d`effacer certains éléments négatifs liés à des choix que nous n`avons jamais faits.
Citez certains éléments négatifs contre lesquels vous vous êtes débattus et qui sont la conséquence de choix faits par d’autres que vous. Comment Dieu est-il intervenu dans votre vie pour effacer certaines de ces conséquences négatives ? Quels meilleurs choix pouvez-vous faire pour participer à cette œuvre de restauration ?
Leçon de Vendredi
POUR ALLER PLUS LOIN
Lisez Ellen WHITE, Messages choisis, « Les bons anges », vol.1, p.112.
« Pour toute âme il y a un ciel à gagner, un enfer à éviter. Les agents célestes sont tout prêts à secourir les âmes éprouvées et tentées. Le Fils du Dieu infini a enduré, lui, l`épreuve en notre faveur. La croix du calvaire se dresse avec éclat devant chaque âme. Quand tous les cas passeront en jugement et que les réprouvés seront livrés à leur châtiment pour avoir méprisé Dieu et déshonoré son nom par leur désobéissance, aucun n`aura une excuse à présenter, tous eussent pu être sauvés. Ils avaient eu la faculté de choisir leur prince: le Christ ou Satan. » - Ellen WHITE, Messages choisis, vol. 1, « Les bons anges », p. 112.
« Dieu ne contraint pas les hommes à renoncer à leur incrédulité. La lumière et les ténèbres, la vérité et l`erreur sont devant eux. A eux de choisir. L`esprit humain est doué de facultés qui lui permettent de discerner entre le bien et le mal. Dieu désire que les hommes ne se décident pas sur une impulsion momentanée, mais sur le poids des preuves obtenues par une comparaison attentive des Ecritures avec les Ecritures. » - Idem, Jésus-Christ, « Parmi les pièges », p. 453.
A MEDITER
• 1. Discutez dans votre groupe d’École du sabbat du problème de la « liberté ». Que signifie ce mot ? Celui qui choisit d’être esclave est-il vraiment libre ? Dans quelle mesure sommes-nous libres, réellement libres ? Quelles sont les limites de la liberté ? Quand la liberté est-elle une mauvaise chose ?
• 2. Réfléchissez aux effets désastreux de l’alcool. Pensez aux vies qu’il a ruinées. Quand on compare tout cela à ses prétendus effets « bénéfiques », pourquoi vaut-il mieux ne jamais commencer à boire ?
• 3. Certaines personnes sont nées dans un foyer chrétien aimant, avec des parents qui ont veillé sur elles et leur ont appris à connaître Jésus et sa grâce. D’autres sont nées dans un foyer où elles ont été maltraitées et/ou négligées par des parents qui leur parlaient peut-être de Jésus, mais qui ne l’imitaient guère dans leur vie – leurs actes faisaient d’eux des agents de Satan et non du Christ. Quelle espérance l’Évangile propose-t-il à ces personnes ? Sur quelles promesses particulières allez-vous diriger leur esprit ?
• 4. Il ne fait aucun doute que certaines personnes ont vécu une enfance horrible et qu’elles en subiront les conséquences toute leur vie, à des degrés divers. En même temps, pourquoi devons-nous prendre garde de ne pas passer le reste de notre vie à rendre nos parents – ou la manière désastreuse dont ils nous ont élevés – responsables de nos problèmes ? Comment apprendre à aller au-delà, par la grâce de Dieu ?
http://guadadvent.org/lecon_sabbat_affichage.php?lecon_n=2&table=lecon_sabbat_2T_2010
1Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? 2La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; 5mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. 6La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. 7Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. 8Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. 9Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu? 10Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. 11Et l'Éternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger? 12L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. 13Et l'Éternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
Deutéronome 30:10-19 10lorsque tu obéiras à la voix de l'Éternel, ton Dieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi, lorsque tu reviendras à l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme. 11Ce commandement que je te prescris aujourd'hui n'est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée. 12Il n'est pas dans le ciel, pour que tu dises: Qui montera pour nous au ciel et nous l'ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique? 13Il n'est pas de l'autre côté de la mer, pour que tu dises: Qui passera pour nous de l'autre côté de la mer et nous l'ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique? 14C'est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique. 15Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. 16Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l'Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. 17Mais si ton coeur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir, 18je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. 19J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité,
Hébreux 11:8-10 8C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait. 9C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. 10Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.
Ne laissez pas le monde vous convertir. Tenez fermement votre profession de foi. Maintenez vos principes religieux solidement. Mais ne refusez pas une (nouvelle) lumière avec obstination. Par ailleurs votre religion ne peut être placée sous le contrôle de qui que ce soit d’autre. Honorez la croix du Christ, et la croix vous honorera. Que chacun se tienne ferme en Dieu, n’acceptant ni d’être acheté, ni d’être vendu, mais révélant une fermeté chrétienne. Ne servez aucun homme par crainte qu’il puisse vous faire quoi que ce soit de désagréable. Vous ne pouvez pas être chrétien si vous dépendez de la conscience d’un autre. Christ est mort pour donner aux hommes une indépendance morale et la liberté d’exercer la compétence que Dieu leur a accordée. Ces serviteurs ne doivent être contrôlés par aucun homme ou par aucun concile, à moins qu’il soit évident que ces hommes ou ces conciles sont conduits par le Saint-Esprit.
Dieu nous a donné tout ce que nous possédons. Si tout Lui appartient, nous n’avons pas à nous tenir au piédestal de quelque homme que ce soit pour obéir à ses ordres ; car Dieu nous a créés en tant qu’êtres moraux libres. Il attend de nous que nous préservions notre indépendance morale, et que nous ne soyons liés par aucun homme. Notre conscience ne doit être contrôlée par aucune puissance sur terre. Le Saint-Esprit œuvrera sur notre esprit si nous sommes attentifs à Ses moindres murmures. C’est la voix de notre Avocat dans les cours célestes. The Ellen G. White 1888 Materials, p. 1592.
Dimanche
Bien que créés innocents et saints, nos premiers parents n'échappaient pas à la possibilité de faire le mal… Ils jouissaient de la société de Dieu et des saints anges ; mais ils ne pouvaient être en état d'éternelle sécurité, tant que leur fidélité n'avait pas été mise à l'épreuve. Ainsi, dès le début, une restriction leur fut imposée, mettant une bride à l'égoïsme, cette passion fatale qui avait causé la perte de Satan.
L'arbre de la connaissance placé au milieu du jardin, près de l'arbre de vie, devait servir à éprouver l'obéissance et la reconnaissance de nos premiers parents. Admis à manger librement du fruit de tous les autres arbres, ils ne pouvaient, sous peine de mort, goûter à celui-là. S'ils triomphaient de l'épreuve, ils seraient finalement soustraits à la puissance de l'ennemi, et demeureraient à perpétuité dans la faveur de Dieu…
Adam aurait pu être créé incapable de transgresser l’ordre de Dieu. Le Créateur aurait pu empêcher sa main de toucher au fruit défendu. Privé de la faculté de choisir, l'homme n'aurait pas été un être libre, mais un simple automate. Son obéissance aurait été forcée et non volontaire. Adam n'aurait pas pu se former un caractère. Ce mode d'existence, indigne d'un être intelligent, aurait fortifié l'accusation d'arbitraire lancée par Satan contre le gouvernement divin…
Dieu avait fait l'homme droit, doué de nobles facultés, et sans penchant au mal. Il l'avait gratifié d'une haute intelligence: tout l'engageait à demeurer fidèle à son Créateur. Une obéissance parfaite et perpétuelle, telle était la condition d'une éternelle félicité. A ce prix, il pouvait avoir libre accès à l'arbre de vie…
Dans la pensée du Créateur, si Adam et Eve demeuraient fidèles à la loi divine, leurs facultés d'apprendre, de jouir et d'aimer ne devaient cesser de grandir. De nouveaux trésors de connaissance, de nouvelles sources de bonheur, des perceptions toujours plus claires de l'indéfectible et incommensurable amour de Dieu, devaient être leur doux partage. Conflict and Courage, p.13. ; Patriarches et Prophètes, pp. 25,26.
Le Seigneur a mis l’homme à l’épreuve afin qu’il puisse former un caractère d’intégrité ferme pour son propre bonheur et pour la gloire de son Créateur. Il avait investi Adam d’une force d’esprit supérieure à toute autre créature. Ses forces mentales étaient de très peu inférieures à celles des anges. Il pouvait se familiariser avec la sublimité et la gloire de la nature et comprendre le caractère de son Père céleste dans Ses œuvres créées. Au milieu des gloires de l’Eden, tout ce sur quoi son regard se posait témoignait de l’amour et de la puissance infinie de Son Père. La première leçon morale donnée à Adam fut celle du renoncement à lui-même. Les rennes du contrôle de soi furent placées dans ses mains. Le jugement, la raison et la conscience devaient y obéir. « L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. » (Ge. 2 :15-17)
Confrontation, p. 12.
En tant que Régisseur suprême de l'univers, Dieu a établi des lois non seulement pour le gouvernement de tous les êtres vivants, mais aussi pour les opérations de la nature. Toutes choses, grandes ou petites, animées ou inanimées, doivent obéir à des lois invariables qui ne peuvent être méconnues. Aucune exception ne peut être faite à cette règle, car rien de ce qu'a fait la main divine n'a été oublié par l'intelligence divine. Mais alors que tout dans la nature est soumis à des lois naturelles, l'homme seul, en tant qu'être intelligent, est sujet à répondre à la loi morale, dont il est capable de comprendre les exigences. A l'homme seul, couronnement de la création, Dieu a donné une conscience apte à comprendre les exigences sacrées de la loi divine, et un cœur capable de l'aimer en la déclarant sainte, juste et bonne; aussi, une obéissance prompte et parfaite est-elle exigée de l'homme. Néanmoins Dieu ne le force pas à obéir, lui laissant sa liberté d’être moral. Selected Messages, bk. 1, p. 216; Messages choisis, vol.1, p. 253.
Lundi
Ce n’est pas le travail qui dégrade l’homme ou qui le classe parmi ceux qui sont rejetés de la société. C’est le péché. Adam, pur et innocent, sortant fraîchement de la main de Dieu, reçut son travail. Cette activité ne le dégradait pas. Alors qu’il était engagé dans le travail qui lui était désigné, il ne considéra jamais l’idée de se cacher loin de Dieu. Il répondait dès qu’il entendait Ses pas dans le jardin et se hâtait vers Lui pour raccourcir la distance entre lui et son Créateur. Quels moments de communication précieuse il goûtait avec Dieu ! Mais après le péché, il eut peur de chaque son qui ressemblait aux pas de Dieu. Il ne voulait plus voir Dieu. Et quand il L’entendait venir, il ne se hâtait plus d’aller à Sa rencontre. Il se cachait. « …L’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et l’Eternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?»
(Ge 3 :9-11) C’était bien la raison. Il avait violé le commandement de Dieu et la lumière de justice qui l’avait recouvert comme un vêtement avait disparu, le laissant nu. Et maintenant, il avait peur de rencontrer Dieu. Le péché est la seule nudité, la seule dégradation, le seul déshonneur que nous puissions connaître. C’est la seule chose qui nous effrayera lorsque nous rencontrerons Dieu.
Après avoir transgressé les commandements de Dieu, l’homme n’eut plus accès à l’arbre de vie ; car en en mangeant, il n’aurait fait que prolonger une vie de péché. Mais le Christ promit : « A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. » « Heureux ceux qui gardent Ses commandements afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ».
Review and Herald, January 26, 1897.
Dieu a envoyé le Christ dans le monde pour racheter l’homme de la condition de péché. N’accepterons-nous donc pas la société du Fils unique de Dieu ? Il est du privilège du pécheur de reconnaître le Christ comme son Frère divin et adorable, mais cette relation ne peut être entretenue si on chérit le péché. Si vous déposez votre fardeau sur Christ, à proprement parler « le Porteur de péchés », Il enlèvera vos péchés et illuminera votre esprit des rayons lumineux de Sa justice. Vous ne regarderez plus, alors, les exigences de Dieu comme étant des épines et des ronces qui percent la chair. Quand vous considérerez avec attention les commandements de Dieu, quand vous contemplerez Dieu en Jésus-Christ, vous vous détournerez des tromperies de Satan. Vous reconnaîtrez la vérité qui sanctifie celui qui la reçoit, et un changement merveilleux se fera en vous. Les préjugés et les jalousies qui s’étaient révélées être une pierre d’achoppement et qui avaient gâché votre vie, s’évanouiront.
Review and Herald, January 26, 1897.
Après qu’Adam et Eve aient consommé du fruit défendu, ils furent remplis d’un sentiment de honte et de terreur. Leur première réaction fut de chercher comment excuser leur péché devant Dieu et d’échapper à la terrible sentence de mort. Quand le Seigneur s’informa de leur péché, Adam répondit « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. » (Ge 3 :12) La femme reporta le blâme sur le serpent déclarant : « Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. » (Ge. 3 : 13) " Pourquoi as-tu fait le serpent ? Pourquoi as-tu permis qu’il vienne en Eden ?" C’était les questions impliquées dans l’excuse pour son péché, reportant ainsi sur Dieu la responsabilité de leur chute. Se justifier a son origine dans le père des mensonges et s’est reporté sur tous les fils et fille d’Adam. Des confessions de ce genre ne sont pas inspirées par l’Esprit divin et ne seront pas acceptables devant Dieu. La vraie repentance amène l’homme à reconnaître sa culpabilité et de l’avouer sans tromperie ou hypocrisie.
Testimonies, vol. 5, pp. 637,638.
Mardi
Après qu’Adam et Eve eurent péché ils se trouvèrent sous l’esclavage de la loi. A cause de la transgression, ils furent condamnés à souffrir la mort, le salaire du péché. Mais Christ, la propitiation pour nos péchés déclara : "Je prendrai la place d’Adam. Je prendrai sur moi le salaire de son péché. Il y aura un autre test. Je lui donnerai une autre chance. Il aura les privilèges et les opportunités d’un homme libre, et il pourra exercer sa possibilité de choix accordée par Dieu. Je reporterai le jour de sa mise en accusation pour le jugement. Il devra apparaître à la barre de Dieu en jugement."
Pendant trente trois ans le Fils unique du Père est demeuré au milieu des hommes. Celui qui n’avait connu aucun péché a porté le fardeau de notre culpabilité. Pendant ces années Il a achevé la grande œuvre qu’Il s’était proposé d’accomplir. Il est devenu la propitiation pour les péchés de chaque homme qui croit en Lui. L’Innocent est prononcé coupable en notre faveur, alors que par Ses mérites le coupable est prononcé innocent.
Atlantic Union Gleaner, August 19, 1903.
Ceux qui sont les jouets de la tentation ont besoin de comprendre la force réelle de la volonté. Celle-ci est la puissance qui gouverne la nature humaine, qui décide, qui choisit. Tout dépend de la volonté. Le désir d'être bon, pur, est légitime en lui-même ; mais si nous nous arrêtons là, il est sans valeur. Beaucoup vont à leur perte tout en espérant et en désirant triompher de leurs tendances au mal. Ils ne soumettent pas leur volonté à celle de Dieu et ne choisissent pas de le servir.
Dieu nous a donné la faculté de choisir. Il n'est pas en notre pouvoir de changer nos cœurs, ni de dominer nos pensées, nos impulsions et nos affections. Nous ne pouvons nous purifier et nous rendre dignes de servir Dieu, mais il nous est possible de prendre la résolution de le servir et de lui soumettre notre volonté. Alors il produira en nous « le vouloir et le faire, selon son bon plaisir », et toute notre nature sera soumise au Christ. (Ph. 2:13)
Une transformation totale peut être opérée dans notre vie par l'exercice de la volonté. En soumettant cette dernière au Sauveur, nous participons à la puissance divine. Nous recevons d'en haut la force de tenir ferme. Une vie noble et pure, qui triomphe des désirs et des passions, est rendue possible à quiconque veut unir sa volonté, faible et chancelante, à la volonté divine, toute-puissante et inébranlable.
The Ministry of Healing, p. 176; Le ministère de la guérison, pp. 148, 149.
Dieu a doté l’homme de raison et de facultés intellectuelles. Mais si celles-ci ne sont pas exercées, qu’elles sont laissées sans être cultivées, l’homme deviendra comme le païen sauvage. L’esprit doit être cultivé. Il est nécessaire que les enseignants présentent ligne après ligne et précepte après précepte, guidant et entraînant l’homme moral libre afin qu’il comprenne ce que cela veut dire coopérer avec Dieu. Dieu travaille avec l’être humain à la lumière de la vérité, et l’esprit, illuminé par la vérité, est ainsi capable de voir la vérité en contraste avec l’erreur. Ouvert à la lumière de la vérité, libre de préjugés, détaché des opinions et des traditions des hommes, l’esprit illuminé voit clairement l’évidence de la vérité, et croit qu’elle est fournie par Dieu. L’homme illuminé par la vérité n’appellera pas l’erreur vérité, et la lumière ténèbres. L’Esprit révèle à notre intelligence les choses de Dieu, et celui qui coopère avec Dieu prend conscience qu’une présence divine se meut près de lui. Lorsque le coeur est ouvert à Jésus et que l’esprit répond à la vérité, Jésus demeure dans son âme. L’énergie de l’Esprit travaille dans son coeur, et dirige les propensions vers Jésus. Par une foi vivante, le chrétien place son entière dépendance sur la puissance divine, attendant que Dieu fasse ce qui est selon Son bon plaisir. Dès que l’âme décide d’agir en accord avec la lumière qui est révélée, l’Esprit, saisissant les (révélations) de Dieu accorde davantage de lumière au croyant. Signs of the Times, February 12, 1894.
Mercredi
Dieu ne voulait pas dire dans Ses menaces que les enfants seraient contraints de souffrir pour les péchés de leurs parents, mais que l'exemple des parents serait imité par leurs enfants. Si les enfants de parents méchants en venaient à servir Dieu et à agir avec justice, Il les récompenserait de leurs bonnes actions. Mais les effets d'une vie de péché chez les parents sont souvent hérités par les enfants. Ils continuent sur les traces de leurs parents. Un exemple de vie de péché exerce son influence de père en fils, jusqu'à la troisième et la quatrième génération. Si les parents se permettent un appétit dépravé, dans presque tous les cas ils verront la même tendance reproduite chez leurs enfants. Les enfants développeront des caractères semblables à ceux de leurs parents. Si les parents sont continuellement rebelles, portés à négliger et à rejeter la loi de Dieu par le précepte et par l'exemple, leurs enfants généralement poursuivront le même style de vie. L'exemple de parents craignant Dieu, qui respectent et honorent par leur comportement les règles de vie correcte telles que Dieu les a prescrites, seront imités par leurs enfants et les enfants de leurs enfants. Et ainsi l'influence sera ressentie de génération en génération. Les commandements de Dieu ne sont pénibles qu'à ceux qui ne les observent pas. Signs of the Times, June 3, 1880.
Que jeunes et vieux se rappellent qu'à chaque transgression des lois de la vie, la nature réagit en protestant. Les conséquences affecteront les facultés mentales aussi bien que les facultés physiques. Mais elles ne frapperont pas uniquement l'insouciant coupable ; elles atteindront aussi ses descendants ; ce legs de tares héréditaires se transmettra jusqu'à la troisième et à la quatrième génération.
Signs of the Times, March 2, 1882; Tempérance, p. 43.
La Bible déclare que le péché des pères est reporté sur des enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération de ceux qui haïssent Dieu. Nombreux sont ceux qui s’étonnent de cette déclaration, mais elle peut être comprise. Le père qui sème l’iniquité éduque ses enfants à semer l’iniquité, car à travers ce que les yeux voient et ce que les oreilles entendent les enfants reçoivent une semence qui portera une récolte de malheur, à moins qu’ils abandonnent leur coeur aux influences divines en dehors de leur propre famille. Ceux qui décident de mal agir feront leur travail dans un esprit de provocation effrontée contre Dieu. Mais l’influence de leur impiété et de leur impénitence ira au-delà de leur propre génération. Le genre de formation que ces hommes mauvais donnent à leurs enfants transmettra des principes et des habitudes impies ; les enfants auront une aversion pour la religion. Ils ne reconnaîtront pas ce que Dieu attend d’eux. Et quand ils atteignent la maturité, ils auront un caractère athée, défiant le Christ et les attentes de la loi de Dieu. Signs of the Times, April 27, 1891.
De génération en génération la négligence des parents est transmise. Les mauvais traits de caractère qui ne sont pas corrigés chez l’enfant se remarquent dans leurs propres enfants et chez les enfants des enfants. Parents, le péché que vous permettez à votre enfant d’entretenir peut résulter dans la ruine de votre famille jusqu’à la troisième et quatrième génération. Permettre à un enfant de croître avec des tendances mauvaises qui ne sont pas corrigées, est un tort qui ne peut jamais être réparé. Mais élever un enfant dans la nourriture et dans l’appréciation du Seigneur est faire une œuvre qui portera des fruits pour une justice éternelle. Signs of the Times, December 11, 1901.
Jeudi
Nous ne sommes pas tous constitués de la même façon et de nombreuses personnes n’ont pas été éduquées correctement. Leur instruction a été déficiente. Certains ont hérité d’un tempérament vif, et leur éducation pendant l’enfance ne leur a pas appris le contrôle d’eux-mêmes. A ce tempérament impétueux, l’envie et la jalousie sont fréquemment associées. D’autres ont des traits de caractère fautifs sous d’autres formes. Certains sont malhonnêtes dans les affaires, comptant obtenir davantage qu’ils ne le devraient. D’autres sont arbitraires dans leur famille, aimant à commander. Leur vie est loin d’être correcte. Leur éducation était complètement fausse. On ne leur a pas appris que se laisser contrôler par ces mauvais traits de caractère est un péché; ainsi ce dernier ne leur apparaît pas comme étant terrible. D’autres dont l’éducation n’a pas été si erronée et qui ont eu une meilleure formation, ont développé un caractère moins répréhensible. La vie chrétienne de chacun est très affectée, dans le sens du bien ou du mal, par leur éducation précédente.
Jésus, notre Avocat, est au courant de toutes les circonstances qui nous entourent et agit avec nous en fonction de la lumière que nous avons eue et des circonstances dans lesquelles nous sommes placés. Quelques-uns savent mieux s’organiser que d’autres, alors que certains sont continuellement stressés, affligés, et soucieux à cause de leurs fâcheux traits de caractère. Ces derniers doivent combattre des ennemis internes et la corruption de leur nature ; d’autres ont beaucoup moins à lutter : ils sont presque libérés des difficultés que leurs frères et sœurs qui ne sont pas aussi bien organisés doivent affronter. Dans de très nombreux cas ils n’ont pas à faire la moitié des efforts pour vaincre et vivre la vie chrétienne que ceux que j’ai mentionnés et qui sont dans des situations fâcheuses. Ces derniers semblent être presque toujours désavantagés, alors que les premiers semblent être dans une situation bien meilleure parce qu’il leur est naturel d’agir ainsi, et qu’ils n’ont peut être pas à lutter autant pour garder leur corps sous contrôle. Comparant leur vie avec la vie de ceux qui sont malheureusement mal organisés et mal éduqués, ils se flattent du contraste. Ils parlent des échecs, des erreurs et des fautes de ceux qui sont malheureux, mais ils ne ressentent pas le moindre fardeau à leur sujet sinon de s’attarder sur leurs erreurs et de s’écarter de ceux qui sont coupables. Testimonies, vol. 2, pp. 74,75.
Ceux qui cherchent à connaître la vérité et à comprendre la volonté de Dieu, qui accueillent fidèlement la lumière et accomplissent avec zèle leurs devoirs journaliers, feront sûrement des progrès dans la doctrine, car ils seront conduits dans toute la vérité. Dieu ne promet pas, par l’acte magistral de Sa providence, de conduire d’une façon irrésistible les hommes à la connaissance de Sa vérité, lorsqu’ils ne la cherchent pas et n’ont pas le désir de la connaître. Les hommes ont la possibilité d’étouffer l’Esprit de Dieu ; La faculté de choix leur est laissée. La liberté d’action leur est permise. Ils peuvent être obéissants par le nom et la grâce de notre Rédempteur, ou ils peuvent être désobéissants, et se rendre compte des conséquences. L’homme est responsable de recevoir ou de rejeter la vérité sacrée et éternelle. L’Esprit de Dieu convainc continuellement, et les hommes décident en faveur ou contre la vérité.
Testimonies, vol. 3, pp. 427, 428.
Vendredi
Pour aller plus loin : Messages choisis, vol. 1, pp. 112-113.
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Leçon n° 1
Louez Dieu de qui découle toute bénédiction !
Etude de la semaine : Mt 22.37, 38; Rm 12.1 ; Eph 2.8, 9; 5.2 Col 3.13; 2 Tm 1.9; 1 Jn 4.10.
Verset à mémoriser :" Que je bénisse le SEIGNEUR, que tout en moi bénisse son nom sacré ! " (Ps 103.1)
L`amour, la puissance et la majesté de Dieu devraient susciter en nous une attitude de louange, même dans les pires circonstances.
Au fur et à mesure que le télescope Hubble nous permet d`explorer l`univers de plus en plus profondément: les mystères de la création nous paraissent encore plus grandioses. Si nos esprits finis ne peuvent appréhender l`univers infini, comment pourraient-ils comprendre pleinement celui qui l`a crée, et qui est nécessairement plus complexe que sa création?
Tsophar le Naamatite a demandé à Job: " Mais peux-tu découvrir les profondeurs de Dieu, connaître la grandeur de sa toute-puissance? " (Jb 11.7, BFC) Job, bien sûr, ne le pouvait pas.
Comme si tout cela ne suffisait pas, ce même Dieu qui a crée l`univers est celui qui, en la personne de Jésus, a pris sur lui non seulement notre humanité mais aussi nos péchés. Le Dieu créateur de l`univers a pris sur lui le châtiment de nos iniquités, afin que nous ayons la vie éternelle.
Quand on a constamment sous les yeux une telle vérité, comment ne pas aimer Dieu et lui offrir le meilleur de nos louanges et de notre adoration?
Leçon de Dimanche
Un Dieu d`amour
Quand il a doté l`être humain d`une liberté de choix morale, c`est-à-dire quand il lui a donné la faculté de choisir d`obéir ou de désobéir, Dieu avait également conçu un plan pour remédier aux éventuelles conséquences d`un mauvais choix de sa part. Ce qu`il avait ainsi prévu est connu comme étant l`" Évangile ", la bonne nouvelle de ce que Jésus a fait pour nous afin de nous redonner la vie éternelle pour laquelle, a l`origine, nous avons été crées.
Lisez 2 Tm 1.9. Réfléchissez à ce qu`implique le fait que Dieu a conçu le plan du salut avant que nous existions) avant même le commencement du monde. Qu`est-ce que cela nous apprend sur son amour inconditionnel ? En quoi ce texte nous aide-t-il à comprendre ce qu`est la grâce?
La merveilleuse grâce et l`amour immense de Dieu étaient à l`œuvre en notre faveur avant même que nous existions. L`Évangile était pour notre âme une sorte de garantie. Dieu savait ce qui allait arriver et, dans son amour et sa sagesse, il a mis en place le plan du salut afin de faire face à la crise au moment où elle surviendrait. Bien sûr, au cœur de ce plan se trouvait la mort de Jésus, son sacrifice en notre faveur. La seule façon d`être rachetés de notre condition déchue passait par la croix, le lieu où Dieu lui-même, dans notre humanité, a pris sur lui le châtiment pour nos péchés. Rien d`autre n`aurait suffi, rien d`autre n`aurait pu suffire. Mais même si le prix était élevé, Jésus était disposé à le payer pour nous.
Quelle devrait donc être notre réponse à un tel amour? Ep 4.32; 5.2 ; Ph 2.5-8 ; Col3.13. Quel message fondamental tous ces textes ont-ils en commun ?
L`amour inconditionnel de Dieu est un concept étranger au Cœur de l`homme. Ce dernier a presque toujours une arrière-pensée, généralement teintée d`égoïsme. Pourtant, s`il fallait en même temps attendre que nos motivations soient absolument pures, nous ne ferions rien, n`est-ce pas ?
Combien de temps nous faudrait-il passer à méditer sur le caractère du Christ pour pouvoir apprendre à agir de plus en plus selon l`amour inconditionnel tel qu`il nous l`a révélé ?
Leçon de Lundi
Un Dieu de grâce
" C`est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés au moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c`est le don de Dieu. Ce n`est pas en vertu des œuvres, pour que personne ne puisse faire le fier. " (Ep 2.8, 9) Résumez avec vos propres mots le sens de ce texte. Posez- vous également les questions suivantes : pourquoi ne doit-il y avoir de salut que par la foi et non par les œuvres ? Pourquoi les œuvres ne peuvent-elles nous sauver? Voir Ga 3.21.
Un jour, un adolescent fit une crise d`épilepsie et tomba sur les rails du métro, dans une station de la ville de New York, au moment même où arrivait une rame. Un inconnu se jeta alors sans hésiter sur le jeune homme pris de convulsions et se coucha sur lui pour le maintenir à plat ventre. Il resta ainsi jusqu`à ce que la locomotive se soit arrêtée au-dessus d`eux avec un bruit strident. Puis il cria : " Tout va bien! " Son geste désintéressé, accompli au péril de sa vie, était le seul moyen de sauver le garçon d`une mort certaine. On imagine quelle a dû être la reconnaissance de ce dernier envers son sauveteur. Celle que nous devrions éprouver envers Dieu pour la grâce et la faveur imméritée qu`il nous a accordée en Jésus-Christ devrait être encore plus grande !
Mais comment lui manifester cette gratitude dans notre vie ? C`est en effet une chose de dire combien nous sommes reconnaissants envers Jésus ou combien nous aimons Dieu pour ce que son Fils a fait pour nous. Mais ce qui est vraiment important, ce qui démontrera la réalité de notre foi, ce sont nos œuvres - accomplies non pour gagner le salut (c`est impossible) mais parce que notre cœur est rempli de louange pour ce qui nous a été accordé et promis en Jésus.
Toutefois, nous ne savons pas toujours apprécier pleinement ce que le Christ a fait pour nous. Comme cet adolescent qui, alors qu`on lui expliquait en classe le plan du salut, leva la main en disant : " Mais je n`ai rien fait pour mériter la mort, moi ! "En réalité, nous méritons tous la mort. Ou, pour dire les choses autrement. : Qu`avons-nous fait pour être dignes de vivre, d`avoir la vie éternelle ? Qui sommes-nous pour que Dieu ait tant fait pour nous sauver ?
Réfléchissez à ce qui vient d`être dit. Comment répondre à ces questions ? Après tout, qu`avons-nous fait, les uns les autres, pour mériter la vie éternelle ? Qui, parmi nous, a assez de mérites pour qu`on comprenne que Jésus soit mort pour lui ? Comment votre réponse peut-elle vous aider à mieux saisir à quelle point nous devrions être reconnaissants pour le salut offert ? Bien plus, dans quelle mesure vos œuvres expriment-elles votre gratitude?
Leçon de Mardi
Une relation d`amour
Quand on lui a demandé quel était le plus grand de tons les commandements Jésus a répondu : " Tu aimeras le Seigneur; ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de route ton intelligence. C`est là le grand commandement, le premier. " (Mt 22.37, 38) Que signifie ce texte ? Comment obéir à ce commandement ?
Pensez aux implications incroyables de ces paroles. Selon Jésus, ce qui est essentiel, ce n`est pas d`observer le sabbat ni de respecter des interdits - ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre l`adultère. Non, le plus important de tous les commandements touche à ce qui se trouve dans le cœur, dans l`âme ; il concerne l`homme intérieur et non ses actes extérieurs - même si ces derniers comptent également.
En fait, si le premier des commandements parle de l`amour envers Dieu, cela veut dire que le fondement de tous les autres est relationnel. Après tout, qu`est-ce que l`amour sinon une relation - dans laquelle on aime Dieu par-dessus et au-delà de tout et de tous ?
Pourquoi l`amour envers Dieu devrait-il être la plus importante de toutes les relations? Pourquoi est-ce aussi fondamental? Quels dangers spirituels court-on lorsqu`on aime quelque chose ou quelqu`un plus que Dieu ?
Dès le départ, le but de Dieu était que l`humanité puisse jouir d`une relation particulière avec lui. II avait prévu d`offrir aux êtres humains la possibilité de vivre une dimension plus élevée que le reste des créatures qu`il avait créées sur terre. On retrouve cette vérité dans Gn 1.26 : " Dieu dit : Faisons les humains à notre image, selon notre ressemblance, pour qu`ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur toutes les bestioles qui fourmillent sur la terre. " Aucune autre créature n`a été faite à son image, aucune n`a reçu les mêmes responsabilités que l`humanité. C`est pourquoi non seulement les êtres humains ne sont pas des singes hautement développés, mais il y a une immense différence de nature entre l`humanité et le reste de la création de Dieu sur terre : la spécificité de l`être humain se révèle en partie dans sa relation d`amour avec Dieu, une relation que ni les animaux ni les plantes ne sont capables de vivre.
Quelle sorte d`amour éprouvez-vous pour Dieu? Comment savez-vous que vous l`aimez ? Redigez un paragraphe expliquant ce que veut dire pour vous " aimer Dieu ", et comment cet amour a changé votre vie. Apportez-le sabbat prochain.
Leçon de Mercredi
Louer le Seigneur
" Soyez joyeux en Dieu. Le Christ est lumière, en lui il n`existe point de ténèbres. Tournez le regard vers la lumière. Habituez-vous à louer Dieu. Rendez les autres heureux. C`est là votre premier ouvrage. Vous fortifierez ainsi les traits les plus positifs de votre caractère. Ouvrez toute grande vers les cieux la fenêtre de votre âme et faites entrer les rayons de la justice du Christ. Que le matin, le midi et le soir votre cœur soit rempli des rayons glorieux de la lumière des cieux. " - Advent Review and Sabbath Herald, 7 avril 1904. Comment pouvez-vous rendre ces paroles bien réelles dans votre vie ?
Il ne fait pas de doute qu`en tant que chrétiens nous avons de nombreuses raisons de louer Dieu. Après tout, quelle que soit notre situation présente, nos luttes, nos peurs, nos peines, nos pertes et nos découragements, nous possédons tous l`espérance et la promesse de la vie éternelle en Jésus - une espérance et une promesse selon lesquelles " la mort ne sera plus, et il n`y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. " (Ap 21.4) Cela seul ne nous suffit-il pour louer Dieu ?
Quelles que soient vos luttes actuelles, pour quelles choses pourriez- vous louer Dieu ? Faites-en la liste par écrit et dites pourquoi vous en êtes reconnaissant.
Avant de pouvoir louer Dieu sincèrement, il est nécessaire de faire l`expérience de sa bonté, de prendre conscience qu`il existe et qu`il nous aime, chacun en particulier. C`est ce qu`il veut pour nous, qui que nous soyons. Mais encore faut-il que nous restions ouverts à son influence. Car c`est uniquement notre cœur obstiné, notre nature charnelle qui nous empêche de connaitre personnellement la bonté et l`amour de Dieu. Mais dès que nous y parvenons, que pouvons-nous faire d`autre que le louer ?
Comment pouvons-nous apprendre à vivre de plus en plus dans une attitude de louange et d`action de grâce envers le Seigneur, malgré les épreuves et les souffrances auxquelles vous êtes confronté ?
Leçon de Jeudi
" Un culte raisonnable "
" Je vous exhorte donc, frères par les compassions de Dieu à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. " (Rm 12.1, Segond révisée à la Colombe)
Jusqu`ici, nous avons vu que le Seigneur est un Dieu d`amour et de grâce et qu`il désire avoir avec nous une relation toute spéciale, dont aucune autre créature ici sur terre ne peut jouir. Au centre de cette relation se trouvent le plan du salut et la croix. Oui, parmi toutes les raisons d`aimer Dieu, la croix demeure de loin la meilleure.
En quoi le texte suivant traduit-il exactement ce que signifie aimer Dieu ? " Et cet amour, ce n`est pas que, nous, nous ayons aimé Dieu, mais que lui nous a aimés et qu`il a envoyé son Fils comme l`expiation pour nos péchés. " (1 Jn 4.10)
Quand un chrétien donne son cœur au Seigneur, celui-ci lui fait don du Saint -Esprit et le remplit d`un profond sentiment de gratitude. C`est ainsi que vont naître la louange et l`adoration.
Il existe cependant un point que beaucoup de gens oublient. La vraie louange implique l`être tout entier. Autrement dit, nous louons Dieu non seulement au niveau spirituel, émotionnel et psychique, mais aussi avec notre corps, car l`application de saines habitudes de vie nous donne un esprit clair et équilibré l`ensemble de nos autres facultés.
Les scientifiques sont fascinés par les transformations physiques qui se produisent dans le cerveau quand on adopte certaines habitudes de vie. Par exemple, les drogues provoquent dans le cerveau des changements profonds qui entraînent une forte dépendance. Par ailleurs, la dégénérescence des vaisseaux sanguins du cerveau a pour résultat un mauvais fonctionnement de nos facultés mentales et intellectuelles. La destruction des cellules du cerveau est à l`origine de certaines pathologies comme la maladie d`Alzheimer. De toute évidence, notre santé physique a une influence plus ou moins directe sur nos relations, que ce soit sur le plan mental, émotionnel ou spirituel. Nombres d`aliments et de boissons n`ont pas d`effet notable sur l`organisme si on n`en prend que très occasionnellement. Mais ils commencent à créer des problèmes quand ils font partie du régime habituel. Nous louons Dieu de tout notre être quand nous offrons notre vie tout entière comme un vivant sacrifice.
Louer Dieu aussi avec notre corps. Qu`est-ce que cela peut signifier ? en quoi le choix d`un style de vie pourrait-il etre un moyen de louer Dieu ? en meme temps, pourquoi de mauvais choix dans notre maniere de vivre pourrient-ils etre une facon de renier Dieu ?
Leçon de Vendredi
POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, " l`onction de David ", p. 623-626.
" Cette vigoureuse et belle adolescence préparait David à s`asseoir un jour parmi les plus nobles personnages de la terre. Employées à célébrer les louanges de son Créateur, ses heures de méditation lui communiquaient une sagesse et une piété qui faisaient de lui l`ami de Dieu et des anges. " - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, " L`onction de David ", p 626.
" En contemplant la perfection de son Créateur, son âme s`ouvrait à une perception plus fine de Dieu. Des thèmes jusque-là obscurs s`illuminaient, ce qu`il avait du mal à comprendre devenait simple et ce qui le plongeait dans la perplexité s`harmonisait, et chaque éclat de lumière nouvelle suscitait en lui un ravissement renouvelé et des chants d`adoration encore plus doux à la gloire de Dieu et du Rédempteur. L`amour qui le bouleversait, les peines qui l`assaillaient, les victoires remportées étaient pour lui source d`actives réflexions. En contemplant l`amour de Dieu présent dans tous les événements providentiels de sa vie, il sentait battre son cœur d`une adoration et d`une gratitude encore plus ferventes, sa voix s`élançait en une mélodie plus riche et sa main courait sur la harpe avec davantage encore de joie exaltante. Le jeune berger se développait de force en force, de sagesse en sagesse ; car l`Esprit du Seigneur était sur lui. " - Ellen WHITE, Patriarchs and Prophets, p. 642.
A MEDITER
• 1. Discutez à l`école du sabbat de votre réponse aux questions suivantes: Que signifie aimer Dieu? Comment, en tant qu`êtres déchus, aimons-nous Dieu? Qu`est-ce que cela implique? En quoi l`amour que nous éprouvons pour Dieu diffère-t-il de celui que nous avons pour des personnes ou des choses, quelles qu`elles soient?
•2. Pourquoi est-il essential de louer Dieu? En quoi la louange et l`adoration nous rapprochent-elles de Dieu? En quoi nous aident-elles à mieux le connaitre et l`aimer? Pourquoi est-il surtout important de louer Dieu pendant les périodes de crise? Après tout, n`importe qui peut louer Dieu quand tout va bien, n`est-ce pas? Comment parvenir à le louer lorsque tout va mal?
• 3. Comme nous l`avons souligné Durant toute la semaine, le salut est accordé par la foi seule. Aucun d`entre nous n`est assez bien pour le mériter. Bien plus, aucun de nous ne pourra jamais être assez bien pour cela. Le salut est un don, un cadeau offert par un Dieu aimant et bienveillant à une race déchue, composée d`êtres corrompus jusqu` a la moelle par le péché et qui n`ont rien à offrir au seigneur, que ce soit en eux-mêmes ou par leurs propres efforts. Et pourtant, en même temps, nous sommes sans cesse appelés dans la Bible à obéir à Dieu. Autrement dit, même si nous ne sommes pas sauves par les œuvres, celles-ci font partie de ce que signifie " être sauvé", avoir le salut. Comment comprendre la relation entre la foi et les œuvres? Comment pouvons-nous louer Dieu et montrer notre amour pour lui par nos œuvres sans tomber dans le piège de croire que celles-ci vont nous sauver?
1Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Éphésiens 5:2 2et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.
Colossiens 3:13 13Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
2 Timothée 1:9 9par la puissance de Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels,
Dieu a donné à tous quelque chose à faire. Lorsque nous accomplirons les divers devoirs qui se présentent sur notre sentier et que nous devons assumer, nous serons heureux, et notre vie sera utile. Non seulement nous développerons notre force physique par l’exercice, mais aussi l’esprit acquerra de la vigueur. L’exercice d’un groupe de muscles ne donnera pas de l’énergie aux autres muscles laissés inactifs ; de même que si une partie du cerveau est active elle ne développera pas les parties du cerveau laissées inactives. Chaque faculté de l’esprit et chaque muscle ont une fonction distincte, et tous doivent être exercés d’une façon égale pour se développer correctement et conserver une vigueur saine. Chaque organe et chaque muscle ont leur travail à faire dans l’organisme vivant. Chaque rouage dans la machine doit être actif et doit fonctionner. Chaque partie si fine et merveilleuse de la nature doit être gardée en mouvement. Les facultés exercent une influence les unes sur les autres et toutes ont besoin d’être exercées pour être correctement développées. Si un muscle a davantage d’exercice qu’un autre, il deviendra nettement plus volumineux et déséquilibrera l’harmonie du système. Varier les exercices permettra de faire usage de tous les muscles et aidera leur développement parfait. Ils auront tous une force égale pour pratiquer les divers travaux que Dieu a prévu pour eux. Alors nous pourrons abonder avec l’exhortation de l’apôtre inspiré : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Ro. 12 :1) The Health Reformer, July 1,1872.
Dimanche
Jésus nous entoure de son bras et tient en même temps le trône de l'Infini. Il est « le Lien » entre le Dieu très saint et notre humanité pécheresse — lui qui peut « poser sa main sur nous deux » (Job 9 : 33).
Les conditions de cette unité entre Dieu et l'homme dans la grande alliance de la rédemption furent établies par le Christ de toute éternité. L'alliance de la grâce fut révélée aux patriarches. L'alliance passée avec Abraham 430 ans avant que la loi ne fut proclamée au Sinaï fut confirmée par Dieu en Christ, et c'est le même Evangile qui nous est enseigné aujourd'hui « Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles équivoques qui pourraient sortir de votre bouche. » (Col. 3 :8) L’alliance de grâce n’est pas une nouvelle vérité car elle existait dans l’esprit de Dieu de toute éternité. C’est pourquoi elle est appelée l’alliance éternelle. Le plan de la rédemption n’a pas été conçu après la chute de l’homme pour remédier à ce mal catastrophique. Paul parle de l'Evangile, la prédication du Christ, comme étant « la révélation du mystère caché pendant des siècles, mais manifesté maintenant par les écrits des prophètes, d'après l'ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu'elles obéissent à la foi » (Rom. 16 : 25, 26).
Signs of the Times, August 24, 1891; La puissance de la grâce, p. 130.
Le dessein et le plan de la grâce existaient de toute éternité. Dès avant la création du monde, Dieu avait projeté de façon définie la création de l'homme, lequel aurait la faculté de suivre la volonté divine. Mais l'apostasie de l'homme, avec toutes ses conséquences, ne fut pas ignorée du Tout-Puissant. Et pourtant Il ne se détourna pas de son projet immuable, car l'Eternel établirait son trône sur la justice. Dieu connaissait l'issue dès le commencement ; Dieu connaît toutes Ses œuvres depuis le commencement du monde. Par conséquent, la rédemption n'était pas une pensée survenant après coup, mais un dessein éternel, établi non seulement pour la bénédiction de notre petit monde, mais pour le bien de tous les mondes créés par Dieu.
Le privilège de chaque disciple du Christ est de contempler la gloire de Dieu, de comprendre Sa bonté, et de savoir qu’Il est un Dieu de miséricorde et d’amour infinis. Jésus a déclaré : «Or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn. 17 :3) Jésus est venu pour révéler le Père, pour faire connaître Sa gloire devant les enfants des hommes. Personne ne fut exclu des privilèges de l’évangile. Jésus s’est abaissé de Sa grandeur infinie, d’une gloire indescriptible, et a assumé la nature de l’homme. Et à Celui qui a connu une telle exaltation, qui a souffert une telle humiliation, le rang, la caste et les distinctions de la société humaine semblaient triviaux et indignes. L’exaltation des grands personnages n’avait aucune influence sur Son esprit. Le Christ était venu pour délivrer l’homme de la puissance terrible de l’ennemi et à Celui qui avait une si grande mission à accomplir, la pauvreté et l’humiliation, le manque de confort et la honte semblaient insignifiants. Quand quelqu’un venait à Christ, pensant que le Sauveur venait pour établir un royaume temporel et qu’il aurait les honneurs accordés à ceux qui soutenaient Sa cause, Jésus déclarait : « … Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. » (Matt. 8 :20) Jésus créa les mondes. « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. …Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. » (Jean 1 :3-5 ; 10-11)
Signs of the Times, April 25, 1892 ; La puissance de la grâce, p. 130.
Lundi
Le Christ seul est le chemin, la vérité et la vie ; et l’homme ne peut être justifié qu’à travers l’accréditation de la justice de Christ. L’homme est justifié gratuitement par la grâce de Dieu par le moyen de la foi et non par les œuvres, de peur que quelqu’un ne s’en vante. Le salut est le don de Dieu à travers Jésus-Christ notre Seigneur. Nombreux sont ceux qui ont ressenti leur condition désespérée et ont demandé dans leur perplexité : « Comment pourrons-nous obtenir l’admission dans le monde à venir ? La terre se trouve sous la malédiction, et est condamnée à la destruction ; comment serons-nous capables d’entrer dans la cité de Dieu ? » Nous vous proposerions de regarder à Christ, le chemin, la vérité et la vie – l’échelle mystique entre le ciel et la terre.
Après que l’ennemi ait trahi Adam et Eve et les ait poussés au péché, la relation entre le ciel et la terre fut interrompue ; et si cela n’avait été pour Christ, le chemin conduisant au ciel n’aurait jamais été connu par la race déchue. Mais « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Christ est l’échelle mystique dont la base repose sur la terre et dont l’échelon supérieur atteint le trône de l’Infini. Les enfants de Dieu ne sont pas laissés dans la désolation et séparés définitivement de Dieu ; car grâce à la justice de Christ nous avons accès au Père. Christ déclare : « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. » (Jean 10 :9) Que la terre se réjouisse que les habitants du monde aient de la joie : Christ a établi un pont pour passer au-dessus de l’abîme que le péché a créé, et Il a établi un lien avec le ciel. Un large chemin a été projeté pour les rachetés du Seigneur. Ceux qui sont fatigués et chargés peuvent venir à Lui et trouver du repos pour leur âme. Le pèlerin peut se rendre vers les demeures qu’Il est allé préparer pour ceux qui L’aiment.
En assumant l’humanité, le Christ a planté l’échelle fermement sur la terre. L’échelle atteint les cieux les plus élevés. La gloire de Dieu brille du sommet et illumine toute sa longueur. Les anges montent et descendent avec des messages de Dieu aux hommes et avec les prières et les louanges des hommes vers Dieu. Par la nature divine, Christ était un avec le Père, et en assumant l’humanité Il s’est identifié à l’homme. « …existant en forme de Dieu, il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher » (Phil. 2 :6). La vision de Jacob représente l’union de l’humain et du divin en Christ. Review and Herald, November 11, 1890.
Dans Sa vie terrestre, Jésus de Nazareth était différent de tous les autres hommes. Toute Sa vie était caractérisée par une bienveillance désintéressée et par la beauté de la sainteté. En Lui existait l’amour le plus pur, libre de toute teinte d’égoïsme et de péché. Depuis le début de Son ministère, les hommes commencèrent à comprendre plus clairement quel était le caractère de Dieu. Signs of the Times, September 23, 1908.
Mardi
L'amour, qui est à l'origine de l'acte créateur et rédempteur, doit être aussi à l'origine de la véritable éducation. La loi que Dieu nous a donnée pour diriger notre vie le manifeste de façon éclatante. Le premier et le plus grand commandement est : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée. » Luc 10 : 27. L'aimer, Lui, l'infini, l'omniscient, de toute notre force, de toute notre pensée et de tout notre cœur, implique que nous développions au mieux chacune de nos facultés. Cela implique qu'en notre être tout entier — le corps et la pensée, aussi bien que l'âme — l'image de Dieu doit être restaurée.
Le second commandement est semblable au premier : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22 : 39.) La loi d'amour nous demande de mettre au service de Dieu et de nos semblables notre corps, notre pensée et notre âme. Et ce service auquel nous nous consacrons, qui fait de nous une bénédiction pour les autres, nous apporte à nous-mêmes la plus grande des bénédictions. Le don de soi sous-tend toute véritable formation de l'être. C'est à travers le service désintéressé qu'il nous est donné de développer au mieux chacune de nos aptitudes. C'est ainsi que nous participerons de plus en plus pleinement à la nature divine. Nous sommes prêts pour le royaume des cieux, car nous le recevons dans notre cœur.
Education, p. 16 ; Éducation, pp. 18,19.
Si les premiers commandements sont observés loyalement, les autres six, qui définissent les devoirs de l’homme vis-à-vis de son prochain, seront tout aussi fidèlement observés. A sa juste place sur le trône du coeur, les devoirs assignés dans les six derniers commandements seront vécus en toute conformité. L’amour envers Dieu comprend l’amour pour ceux qui sont formés à Son image. « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. » (1 Jn. 2 :4) Ainsi Christ a enseigné que les six derniers commandements sont semblables aux premiers. Les deux commandements qu’Il a indiqués sont deux commandements-principes, émanant d’une seule racine. Le premier ne peut être gardé et le second violé, ni le second gardé alors que le premier est violé.
Spirit of Prophecy, vol. 3 pp. 52, 53.
La demeure d’Eden de nos premiers parents fut préparée à leur intention par Dieu Lui-même. Quand Il « pourvoyait » à tout ce que l’homme pouvait désirer, Il déclara : « … Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Ge. 1 :26, 27)
Nous avons là, révélée pour nous, la vérité concernant l’origine de l’homme. Ces paroles prouvent combien l’invention de Satan, réitérée par l’homme, est fausse, que la race humaine s’est développée espèce après espèce depuis la condition la plus basse des animaux. C’est l’une des tromperies par lesquelles Satan cherche à abaisser aux yeux de l’homme la grande œuvre de la création de Dieu.
Dieu déclara : « Faisons l’homme à notre image. » Il donna à l’œuvre de Ses mains non seulement une forme ressemblant à la sienne, mais un esprit capable de comprendre les choses divines. Sa compréhension, sa mémoire, son imagination – chaque faculté de l’esprit de l’homme – réfléchissent l’image de Dieu. Dans les qualifications et le coeur qu’il avait reçus, il avait la possibilité de recevoir des instructions célestes. Il possédait une compréhension juste, une connaissance exacte de son Créateur, de lui-même, de son devoir et de ses obligations vis-à-vis de la loi de Dieu. Son jugement n’était pas corrompu ou biaisé, et disposait à l’obéissance et à l’affection, selon la raison et la vérité. Il était en mesure de goûter les merveilleux dons de Dieu. Tout ce qu’il regardait transportait ses sens ; Tous les sons étaient comme une musique à ses oreilles. Cependant il ne fut pas placé au-delà de la possibilité de la tentation. Il se tenait comme le représentant de la race humaine – un agent moral libre -.
The Youth’s Instructor, August 10, 1899.
Mercredi
Le Seigneur aimerait que ses enfants apprécient le plan de la rédemption et l'immense privilège qu'il leur accorde en les traitant comme ses fils et ses filles. Il désire les voir marcher devant lui en obéissant avec reconnaissance. Il souhaite qu'ils vivent d'une vie nouvelle et le servent chaque jour avec joie. Son plaisir est d'entendre la gratitude jaillir de leurs cœurs, à la pensée que leurs noms sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau, et qu'ils peuvent se décharger de tous leurs soucis sur celui qui prend soin d'eux. Il nous invite à nous réjouir parce que nous sommes son héritage, parce que la justice du Christ est le vêtement blanc des saints et que nous avons la bienheureuse espérance du retour prochain de notre Sauveur.
Louer Dieu de tout son cœur et en toute sincérité a autant d'importance que la prière. Montrons au monde et aux habitants du ciel que nous apprécions le merveilleux amour du Père pour l'humanité déchue et que nous nous attendons à recevoir de sa plénitude des bénédictions de plus en plus abondantes. Nous devons parler bien davantage des points lumineux de notre expérience chrétienne. Après une effusion particulière de l'Esprit-Saint, notre joie dans le Seigneur et notre efficacité à son service seront grandement accrues si nous nous exprimons sur la bonté et les merveilles de notre Dieu en faveur de ses enfants.
Christ’s Object Lessons, pp. 299, 300; Les Paraboles de Jésus, p. 259.
Notre confession de sa fidélité est le moyen choisi par le ciel pour révéler le Christ au monde. Nous devons reconnaître sa grâce telle qu'elle nous fut transmise par les hommes de Dieu du passé. Mais le témoignage de notre propre expérience sera bien plus efficace. Nous sommes témoins de Dieu quand nous révélons en nous-mêmes l'action d'une puissance divine. Chaque individu a une vie distincte de celle des autres, une expérience qui diffère de la leur pour l'essentiel. Dieu désire que nos louanges montent vers lui, marquées au coin de notre propre personnalité. Ces gages précieux à la louange de la gloire de sa grâce, quand ils sont accompagnés d'une vie à l'image de celle du Christ, ont un pouvoir irrésistible en faveur du salut des âmes.
The Ministry of Healing, p. 100; Le ministère de la guérison, p. 77.
Combien devez-vous à mon Seigneur ? Vous ne pouvez pas le mesurer. Y a-t-il la moindre partie de votre être qu’Il n’a pas rachetée ? Y a-t-il quoi que ce soit en votre possession qui n’est pas déjà à Lui ? Quand Il s’en réclame est-ce que vous le garderez égoïstement comme vous appartenant ? Est-ce que vous le retiendrez et l’appliquerez à quelque autre objectif que le salut des âmes ? C’est de cette façon que des milliers d’âmes sont perdues. Comment pouvons-nous mieux montrer que nous apprécions le sacrifice de Dieu, le grand don qu’Il a fait à notre monde, qu’en Lui offrant des dons et des offrandes, s’ajoutant à des louanges et de la reconnaissance pour le grand amour qu’Il nous a manifesté? In Heavenly Places, p. 222.
Lorsque vous exprimez votre reconnaissance, Dieu est glorifié, et Il vous donne encore davantage. Lorsque vous exprimez votre reconnaissance, Il vous donne encore davantage de joie. Nous apprenons à louer Dieu pour toutes les bénédictions qu'Il déverse sur nous. Ne voulons-nous pas, précisément maintenant, tourner la page et oublier nos murmures, nos plaintes et nos critiques. Ne voulons-nous pas éduquer la langue à prononcer des paroles courtoises, des paroles aimables, des paroles de sympathie, de tendre gentillesse, les uns vis-à-vis des autres puisque nous sommes Ses enfants? Reflecting Christ, p. 285.
Jeudi
Les mauvaises habitudes provoquent chez les humains des maladies de toute sorte. Que, instruits par l'éducation, on comprenne la faute qui consiste à maltraiter et à avilir les facultés que Dieu nous a données. Que l'esprit devienne intelligent et que la volonté se range du côté du Seigneur, et la santé physique sera merveilleusement améliorée.
Mais en aucun cas, cela ne saurait être obtenu par les forces humaines. Par des efforts énergiques et par la grâce du Christ on s’appliquera à renoncer aux mauvaises habitudes et aux mauvaises fréquentations. On s’appliquera également à pratiquer la tempérance en toutes choses, étant constamment persuadé que la repentance à l'égard du passé, comme le pardon, doivent être recherchés auprès de Dieu par le sacrifice expiatoire du Christ. Tout cela doit faire partie de l'expérience quotidienne; on doit faire preuve d'une rigoureuse vigilance et prier sans relâche afin que toute pensée soit amenée captive à l'obéissance du Christ ; son pouvoir régénérateur doit être communiqué à l'âme afin qu'en notre qualité d'êtres responsables, nous offrions nos corps au Seigneur comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable.
Est-ce que ceux qui déclarent croire à la vérité solennelle et sacrée pour notre époque ne mettront pas à Son service leurs énergies paresseuses et ne les placeront-ils pas dans le canal où elles peuvent offrir à ceux qui les entourent des rayons de lumière qui brilleront sur leur sentier ? Dieu fait appel à tous ceux qui affirment croire à des vérités de haute valeur d’exercer toute leur force pour obtenir la connaissance. Si nous voulons élever le niveau moral dans tous les pays où nous pouvons être appelés d’aller, nous devons commencer par corriger leurs habitudes physiques. La vertu du caractère dépend de la juste action des forces de l’esprit et du corps.
On doit s’informer de la façon avec laquelle nous mangerons, boirons et nous vêtirons en rapport avec la santé. La maladie est provoquée par la violation des lois de la santé. Ainsi la maladie est le résultat de la violation des lois de la nature. Notre premier devoir vis-à-vis de Dieu, de nous-mêmes et de notre prochain est d’obéir aux lois de Dieu, qui incluent les lois de la santé. Si nous sommes malades nous imposons un fardeau à nos amis, et nous réduisons nos capacités pour accomplir notre devoir vis-à-vis de notre famille et de nos voisins. Et quand la mort prématurée est le résultat de notre violation des lois de la nature, nous apportons de la peine et de la souffrance aux autres. Nous privons notre prochain de l’aide que nous devrions leur apporter. Nos familles sont privées du confort et de l’aide que nous pourrions leur apporter et Dieu est volé du service qu’Il attend de nous pour avancer Sa gloire. Alors, est-ce que nous ne sommes pas des transgresseurs de la loi de Dieu dans le pire sens du terme ?
The Medical Missionary, December 1, 1892 ;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, pp. 715, 716.
Vendredi
Pour aller plus loin :
Patriarches et prophètes, chapitre 62, L’onction de David, pp. 623-626.
LE FRUIT DE L'ESPRIT EST: LE CARACTERE CHRETIEN
Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelora http://www.amazingfacts.com/
CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST
La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
Copier ce lien dans le navigateur de votre téléphone : http://guadadvent.org/mobile/lecon/
Leçon n° 13
Le fruit de l’Esprit est : le charactère chrétien
Etude de la semaine : "À qui Dieu a voulu faire connaître quelle est, parmi les non-Juifs, la glorieuse richesse de ce mystère : le Christ en vous, l`espérance de la gloire." (Co 1.27)
Verset à mémoriser :"Vous me rechercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur." (Jr 29.13)
Lorsque Moïse a demandé à Dieu de lui montrer sa gloire, le Seigneur lui a alors révélé son caractère miséricordieux, bienveillant, infiniment patient, riche en bonté et en vérité (Ex 34.6). Et ainsi, "nous tous qui, le visage dévoilé, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image, de gloire en gloire ; telle est l`œuvre du Seigneur, qui est l`Esprit." (2 Co 3.11))
"En croyant au Christ, la race déchue rachetée par le Sauveur peut obtenir cette foi qui agit avec amour et qui purifie l`âme de toute souillure. Alors apparaissent des attributs semblables à ceux du Christ : car en contemplant le Sauveur, les hommes peuvent être changés à son image de gloire en gloire, de la nature humaine à la nature divine. Voilà le résultat de l`œuvre de Dieu. Le caractère est modèle d`après la ressemblance divine et l`intégrité, la droiture et la bienveillance se manifestent envers les pécheurs. " - Avec Dieu chaque jour, p. 58.
Leçon de Dimanche
"Cherchez d` abord le règne de Dieu"
Trop souvent nos prières concernent davantage ce que nous désirons avoir plutôt que ce que nous désirons être. Réfléchissez à vos propres prières ou à celles que vous entendez parfois. Aussi légitimes que soient vos préoccupations, à quelle catégorie appartiennent-elles : l`avoir ou l`être ? Comment pouvons-nous comprendre cette tendance à la lumière de ce que Jésus nous dit ci-dessous :
"Cherchez d`abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît." (Mt 6.33) Que veut dire Jésus quand il nous recommande de chercher "d`abord" le règne de Dieu ?
Pourquoi est-ce cela qu`il faut rechercher en premier ? Voir Mt 16.26.
Comment le texte de Rm 14.17 nous aide-t-il à comprendre ce qu`est le règne de Dieu ?
La justice, la paix et la joie étant des fruits de l`Esprit, nous devrions donc rechercher le fruit de l`Esprit avant toute autre chose. A quoi bon posséder tout ce que le monde peut nous offrir, si nous n`avons ni la justice, ni la paix, ni la joie ?
Si quelqu`un demandait : " Cela signifie-t-il que Jésus ne s`intéresse pas à mon bien-être physique ou financier ? ", quelle serait votre réponse ? Une réponse qui tiendrait compte de la recommandation du Christ : chercher le fruit de l`Esprit avant de chercher à combler ses besoins physiques ou matériels.
Une mère très inquiète pour son fils, demanda un jour au pasteur de son église : "Je vous en prie, il faut que vous priez pour man garçon. Il a abandonné la foi et il n`a plus de travail. S`il vous plait, priez pour qu`il retrouve du travail." Cette mère recherchait-elle pour son fils " d` abord le règne de Dieu et sa justice " ? Si l`on se souvient que dans la vie chrétienne la priorité n`est pas d`avoir mais d`être, quelle requête aurait-elle dû faire pour son fils ?
Quand vous pensez aux prières que vous adressez à Dieu, mais aussi à votre vie dans son ensemble, quelles sont les principales préoccupations qui en ressortent : obtenir ce que vous désirez ou devenir de que Dieu veut que vous soyez ?
Quelle conclusion en tirez-vous concernant vos priorités ?
Leçon de Lundi
Autres fruits de l`Esprit
Ga 5.22, 23 et Ep 5.9 ne sont pas les seuls textes qui parlent des fruits constituant le caractère chrétien dans son essence. On en trouve encore un grand nombre dans 1 Tm 6.11 ; 2 Tm 3.10 ; 2 P 1.5-7, où d`autres qualités s`ajoutent : par exemple, la piété, la force morale - ou vertu (Segond révisée à la Colombe) - ou encore la connaissance. Il est intéressant de noter que 1 Co 13.4-8 fait écho aux divers aspects de l`amour et qu`il en cite un grand nombre sous la forme négative : "il n`a pas de passion jalouse ; l`amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d`orgueil, il ne fait rien d`inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s`irrite pas, il ne tient pas compte du mal ; il ne se réjouit pas de l`injustice"
Comme nous venons de le constater, il n`y a pas de liste officielle des composantes du fruit de l`Esprit. Mais on trouve beaucoup d`aspects et de nuances différentes de ce fruit, qui donnent une idée de ce que devrait être le caractère du chrétien. Dans chaque cas, les auteurs citent surtout ceux que leurs lecteurs peuvent concrétiser dans leur vie. L`énumération que Paul fait dans l`épître aux Galates correspondait certainement aux besoins particuliers de cette communauté à l`époque.
Le fruit de la "piété" est mentionné dans 1 Tm 6.11. Le mot piété désigne, en grec, la révérence, le respect et la dévotion envers Dieu. L`espérance, elle, apparait dans Rm 5.4, 5. Quel est son rôle dans le caractère chrétien ? Tout compte fait, l`espérance n`est-elle pas ce que la foi chrétienne nous offre avant tout ?
Dans 2 P 1.5-7 on trouve une liste de qualités parmi lesquelles la "vertu" (Segond révisée à la Colombe), qui n`est pas mentionnée dans Ga 5.22, 23. On associe la vertu à des qualités morales telles que la modestie et la pureté. Pourquoi la vertu est-elle indispensable à la vie chrétienne ? Quel est son lien avec le septième commandement ?
2 P 1.5, 6 mentionne la "connaissance". Même si le terme grec, gnosis, évoque une connaissance et une compréhension d`ordre général, quel est son rôle en tant que fruit d`une vie remplie de l`Esprit ? En quoi la connaissance est-elle, par exemple, reliée au don de discernement ?
Pierre n`utilise pas l`expression "fruit de l`Esprit" dans 2 P 1.5-7, mais c`est bien de cela qu`il s`agit. En effet, les qualités que cette liste énumère décrivent le type de personne que nous devrions être en tant que disciples de Jésus.
Dans quelle mesure manifestez-vous en caractéristiques dans votre vie ? Si ce que vous constatez vous décourage, quelle est votre unique espérance ? Quel est le seul endroit où il vous est possible de vous refugier ? Qu`y trouvez-vous ?
Leçon de Mardi
" Persévérer dans la foi"
Nous nous sommes demandé hier jusqu`à quel point nous parvenions à cultiver le fruit que nous avons le privilège de porter pour l`honneur et la gloire de Dieu. Si nous examinons toutes ces qualités et si nous nous comparons à elles, nous risquons, c`est certain, de tomber facilement dans le découragement. En effet, ne devrions-nous pas produire davantage de fruits ?
C`est la une bonne question, à laquelle nous devrions tous sérieusement réfléchir. "Mettez-vous vous-mêmes à l`épreuve, pour voir si vous êtes dans la foi" (2 Co 13.5). Nous avons besoin de faire le point, pour voir à quoi ressemble notre vie et quelle sorte de témoignage nous offrons au monde.
Mais en même temps, il existe un danger. Jésus est notre exemple, le seul être humain sans péché qui ait jamais vécu. En nous comparant à lui, il nous serait également facile de nous décourager : il suffit de confronter notre caractère pécheur avec son absence de péché et nos défaillances avec sa perfection ! Nous avons un idéal parfait à atteindre, une loi parfaite à laquelle obéir et un Sauveur parfait à qui ressembler. Mais, comme nous le savons tous, nous sommes si souvent bien loin d`atteindre cet idéal, d`obéir à cette loi, de ressembler à ce Sauveur ! Il est donc encore une fois facile, après de multiples échecs, après avoir constate qu`on ne parvient pas à grandir comme on le souhaite, de baisser les bras et d`abandonner en pensant : Pourquoi me donner du mal, puisque je n`y arrive pas ?
C`est alors qu`il est nécessaire de comprendre pleinement ce qu`est le salut par la foi, de comprendre vraiment où réside le salut et ce que Jésus a accompli pour nous sur la croix.
Lisez Rm 3.20-26. Quel est ici le message concernant le salut ? Pourquoi est-ce là une importante vérité à laquelle nous pouvons nous raccrocher, notamment lorsque nous perdons courage devant le peu de fruit que nous portons ?
Quand nous luttons sincèrement pour essayer de vivre en chrétiens authentiques et pour triompher du péché et du moi, si chaque jour, à chaque instant, nous gardons à l`esprit que nous sommes acceptés par Dieu en Jésus et par sa justice - qu`il nous a acquise et qu`il met à notre crédit par la foi - jamais nous n`abandonnerons. Pourquoi le ferions-nous ? En Jésus, notre salut est rassuré.
Leçon de Mercredi
Ce défi qu`est le monde
"N`aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu`un aime le monde, l`amour du Père n`est pas en lui" (1 Jn 2.15) Que vent dire ce texte ? Signifie-t-il que Dieu n`aime pas ceux qui aiment le monde ou que ceux qui aiment le monde n`aiment pas Dieu ?
"Il leur arrive parfois d`être attirés vers la sainteté, vers le ciel, mais ils n`ont pas le temps de se détourner du tourbillon du monde pour écouter la voix puissante et infaillible de l`Esprit de Dieu. L`éternité est subordonnée chez eux aux choses du monde, qui occupent dans leurs cœurs la première place. Comment la divine semence pourrait-elle alors porter des fruits ? Les énergies spirituelles sont données en pâture aux exigences de la mondanité." - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, "Un semeur sortit pour semer", p. 37.
Si le légalisme est un danger dont il faut se méfier, l`imitation du monde en est un autre : lorsque l`ancien Israël cherchait à ressembler à ses contemporains et aux nations environnantes, il rechutait constamment. Dans 1 Jn 2.15, l`apôtre nous prévient que si nous aimons le monde, nous ne pouvons pas aimer Dieu de tout notre cœur. En tant qu`Eglise, il nous faut prendre bien garde, alors que nous évangélisons le monde, de ne pas nous laisser séduire et emporter par lui, et tout cela au nom du Seigneur !
Comment savoir si l`amour du monde l`a emporté en nous sur l`amour de Dieu ? Quels en sont les signes avant-coureurs ?
Le danger d`aimer le monde plus que Dieu revêt un sens nouveau dans Jc 4.4 : "Adultères ! Ne savez-vous pas que l`amour du monde est hostile à l`égard de Dieu ? Celui qui est décidé à être ami du monde se rend donc ennemi de Dieu. " Pourquoi Jacques compare-t-il les membres d`église qui se laissent emporter par le monde à des adultères ? Remarquez, dans 1 Jn 2.15, que Jean, lui non plus, ne laisse aucune place pour le compromis. C`est ou Dieu ou le monde.
Contre quels aspects du monde luttez-vous le plus ? Qu`est-ce qui vous séduit particulièrement ? Comment parvenir à combattre le bon combat de la foi et ne pas vous laisser emporter par ce qui, de toute façon, ne vous satisfera pas et finira par vous détruire ?
Leçon de Jeudi
Comment porter de nombreux fruits (Jn 15.8)
Certes, nous ne sommes pas capables de créer le processus de croissance d`une graine plantée en terre, mats il y a un certain nombre de choses et de gestes à notre portée qui vont faciliter son développement jusqu` au moment où la plante portera du fruit. Il en est de même du fruit de l`Esprit. L`œuvre du Saint-Esprit dans le cœur du croyant fait aussi partie du grand mystère de la vie, et les Ecritures nous ont donné des instructions précises sur la façon de faciliter la croissance du fruit en nous afin que nous puissions réaliser le désir de Jésus - que nous portions des fruits abondants à la gloire du Père (Jn 15.8).
Voyez ci-dessous comment encourager la croissance du fruit de l`Esprit :
A l`aide de l`étude de la Parole de Dieu. D`après 2 Tm 3.16, quels bienfaits tirons-nous des Ecritures ? Qu`est-ce que cela entraîne dans notre vie ? (Voir le verset 17 ; Ps 119.105)
A l`aide de la prière. "La prière est la respiration de l`âme. C`est le secret de la puissance spirituelle. On ne saurait lui substituer un autre moyen de grâce tout en conservant la santé de l`âme. La prière met l`âme en contact direct avec la Source de la vie ; elle fortifie le nerf et le muscle de l`expérience religieuse. Négliger l`exercice de la prière ou ne s`y adonner que d`une façon intermittente, quand cela nous convient, c`est perdre contact avec Dieu. Le sens spirituel s`émousse, la religion manque de santé et de vigueur. " - Ellen WHITE, Le ministère évangélique, p.249.
A l`aide de pensées bien dirigées. "Au reste, mes frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est digne, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l`approbation, ce qui est moralement bon et digne de louange soit l`objet de vos pensées." (Ph 4.8) Comment parvenir à garder son esprit fixé sur de nobles pensées ?
A l`aide du témoignage chrétien. Le démoniaque que Jésus avait guéri a demandé à le suivre. Jésus a refusé sa requête, mais il l`encourage à retourner chez lui et à raconter ce que le Seigneur avait fait pour lui (Mc 5.18-20). En quoi le fait de partager notre foi contribue-t-il au développement du fruit de l`Esprit dans notre vie ?
Le fruit de l`Esprit ne survient pas tout seul. Vos choix détermineront votre destinée.
Quels changements devez-vous apporter dans votre mode de vie, dans vos fréquentations et dans tout ce que vous faites, pour favoriser davantage votre croissance spirituelle ?
Leçon de Vendredi
POUR ALLER PLUS LOIN
"Dieu nous invite à nourrir notre esprit de pensées nobles et pures. Il vent que nous méditions sur son amour et sa miséricorde, que nous contemplions la grande œuvre de la rédemption. La vérité nous apparaîtra toujours plus clairement : nos aspirations vers la pureté du cœur et la clarté des idées seront plus élevées et plus saintes. L`âme qui se nourrit de pensées nobles et élevées sera transformée par la communion avec Dieu qu`elle trouvera dans l`étude des Ecritures.
"Et porte du fruit." Ceux qui ont entendu la parole et qui la gardent porteront du fruit par leur obéissance. Reçue dans l`âme, cette parole se manifestera par de bonnes œuvres. Elle permettra l`édification d`un caractère et d`une vie conformes à l`idéal proposé par le Christ. Voici ce qu`il dit de lui-même : "Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur." (Ps 40.9) "Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m`a envoyé." (Jn 5.30) L`Ecriture ajoute encore : "Celui qui dit qu`il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même." (1 Jn 2.6) " - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, "Un semeur sortit pour semer ", p. 44, 45.
A MEDITER
• Notre Eglise ayant pour mission d`annoncer les messages des trois anges au monde, nous cherchons souvent des moyens de nous adapter et d`adapter notre message à la culture environnante. Que risque-t-on à agir ainsi ? l`histoire montre que, au cours des siècles, l`Eglise a la plupart du temps fini par se convertir aux voies du monde, au lieu de convertir le monde à son message. Qu`en est-il de nous, adventistes ? Nous leurrons-nous en pensant que cela ne nous arriverait pas ou que cela ne peut nous arriver ? Y a-t-il des signes nous montrant que c`est justement ce qui est en train de se passer ? Si c`est le cas, comment allons-nous réagir ?
• Quels sont aujourd`hui au XXIe siècle, et dans votre environnement culturel, les plus grands défis à affronter pour que croisse le fruit de l`Esprit ? Contre quels aspects particuliers de votre culture devez-vous battre sans relâche ?
• Pourquoi la croix est-elle au cœur de toute la question du fruit de l`Esprit et de la formation du caractère ? Qu`offre-t-elle de si indispensable à cet égard ? Sans la croix, à quoi servirait-il de porter du fruit ?
• Pourquoi la formation du caractère et les bonnes œuvres donnent-elles gloire à Dieu ? Comment cela se passe-t-il ?
Romains 3:20-26 20Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. 21Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, 22justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction. 23Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; 24et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. 25C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, 26de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
Notre Sauveur, qui comprend les luttes dans notre coeur, et qui connaît les faiblesses de notre nature, a pitié de nos infirmités, pardonne nos erreurs, et déverse sur nous les grâces que nous désirons tant. La joie, la paix, supporter la souffrance, la gentillesse, la foi et la charité sont les éléments qui caractérisent le chrétien. Ces grâces précieuses sont le fruit de l’Esprit, la couronne et le bouclier du chrétien. Lorsque ces grâces règnent dans le foyer, les « fils sont comme des plantes qui croissent dans leur jeunesse ; » et les « filles comme les colonnes sculptées qui font l’ornement des palais. » (Ps. 144 :12) Ces réussites célestes ne dépendent pas des circonstances, ni de la volonté du jugement humain imparfait. Rien ne peut donner un contentement et une satisfaction plus parfaits que de cultiver un caractère chrétien ; les aspirations les plus élevées ne peuvent atteindre quoi que ce soit de plus élevé.
Signs of the Times, September 9, 1886.
Il n'y a qu'une sauvegarde contre les séductions et les pièges de Satan, c'est la vérité telle qu'elle est en Jésus. La vérité semée dans le cœur, nourrie par la vigilance et la prière, nourrie par la grâce du Christ, nous donnera le discernement. La vérité doit habiter dans le cœur. On doit en ressentir la puissance malgré tous les enchantements séduisants de Satan. La vérité peut purifier, guider et bénir l'âme — telle doit être votre expérience et la mienne. The Upward Look, p. 349; Levez vos yeux en haut, p. 341.
Dimanche
Sont vraiment bénis ceux dont la démarche essentielle est de s’assurer les bénédictions qui nourrissent l’âme et sont de valeur éternelle. Notre Sauveur nous dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matt. 6 :33) Dieu a soin de déverser Ses bénédictions temporelles sur nous. Nos biens terrestres n’échappent pas à notre Père céleste. Il sait que nous avons besoin de ces choses. …Voir Dieu sourire de nos efforts vaut davantage qu’un salaire terrestre. Our High Calling, p. 196.
Le grand péché du peuple de Dieu à l’époque actuelle est que nous n’apprécions pas la valeur des bénédictions que Dieu nous a accordées. Nous Le servons avec un coeur divisé. Nombreux sont ceux qui chérissent une idole, et lui donnent la priorité. La vérité de Dieu est élevée et sainte. Elle sanctifie l’âme, si elle est introduite dans la vie et est tissée dans notre caractère. Dieu cherche par le moyen de Sa vérité de faire de nous un peuple séparé et particulier. C’est l’influence que la vérité devrait avoir sur nous. Notre obéissance et notre dévotion ne sont pas égales à la lumière et aux privilèges que nous avons reçus ; et nous n’intégrons pas dans notre vécu les obligations sacrées qui reposent sur nous pour marcher comme des enfants de la lumière. En tant que chrétiens nous ne réussissons pas à atteindre notre vocation élevée. Des avertissements et des remontrances nous ont été donnés de la part de Dieu. Mais leur influence n’est qu’éphémère, parce que nous ne considérons pas comme l’œuvre de notre vie d’établir comme prioritaire la haute vocation en Jésus-Christ. Oh, puisse le peuple de Dieu apprécier leur valeur, et comprendre par la lumière de Sa Parole que nous devons être jugés selon la lumière qui brille sur notre sentier ! Tous les privilèges et toutes les opportunités qui nous sont donnés par Dieu sont destinés à faire de nous des hommes et des femmes meilleurs. Le peuple de Dieu doit agir sur la base de principes bien établis, leur premier intérêt étant de rechercher le royaume de Dieu et Sa justice. Alors ils marchent de lumière en lumière. Si nous renonçons à profiter de la lumière, et que nous devenons froids ou durs de coeur ; si nous ne sommes pas accessibles à la vérité et que les énergies deviennent paralysées, nous ne pouvons raisonnablement nous attendre à ce que le jugement sera donné en notre faveur. En effet, comme Capernaüm, nous avons reçu les plus grands privilèges et les avons rejetés.
Review and Herald, April 12, 1887.
Le Christ nous demande de faire notre examen de conscience. Etablissons soigneusement notre bilan. Sur un plateau de la balance, mettons Jésus, c'est-à-dire les trésors éternels, la vie, la vérité, le ciel, la joie des âmes rachetées. Sur l'autre, tous les attraits que peut nous offrir le monde. D'un côté, plaçons la perte de notre âme et de celles pour lesquelles nous aurions pu travailler. De l’autre, pour nous et pour les autres, une vie qui se mesure à celle de Dieu. Pesons pour le temps et pour l'éternité. Tandis que nous ferons cela, écoutons la voix du Christ qui nous dit: « Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme.»
Dieu veut que nous préférions les réalités célestes aux réalités terrestres. Il nous donne l'occasion de faire un placement à la banque du ciel. Il encourage nos aspirations les plus élevées et désire mettre en lieu sûr nos plus chers trésors. Il déclare: « Je rendrai les hommes plus rares que l'or fin, je les rendrai plus rares que l'or d'Ophir.» Quand les richesses que la teigne et la rouille détruisent n'auront plus aucune valeur, les disciples du Christ seront heureux de posséder au ciel un trésor impérissable.
Christ’s Object Lessons, p. 374; Les Paraboles de Jésus, pp. 327, 328.
Lundi
L'idéal que Dieu propose à ses enfants dépasse de beaucoup tout ce qu'ils peuvent imaginer de meilleur. Le but à atteindre, c'est l'amour de Dieu — la ressemblance à Dieu. Devant l'étudiant s'ouvre un chemin de progrès infini. Il a une tâche à accomplir, un objectif à atteindre : tout ce qui est bien, pur, noble. Il progressera aussi vite et aussi loin que possible dans chacun des domaines de la véritable connaissance. Mais il orientera ses efforts vers des sujets aussi éloignés des profits exclusivement égoïstes et terrestres que les cieux sont éloignés de la terre. Education, pp. 18.19; Éducation, p. 21.
Lorsque le Saint-Esprit souffle sur une personne, sa volonté et toutes ses facultés doivent se mettre sous l’influence de l’Esprit. Demeurer en Jésus c'est être gai, joyeux, heureux en Dieu. Une amabilité contenue se manifestera dans la voix ; le respect des choses spirituelles et éternelles inspirera les actes ; des chants joyeux, des chants célestes s'exhaleront des lèvres. C'est là le mystère de la piété, difficile à expliquer, mais qui se fait sentir. Un coeur obstiné et rebelle peut se fermer à toutes les douces influences de la grâce divine et à toutes les joies du Saint-Esprit ; mais les voies de la sagesse sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paisibles. Plus le contact avec le Christ est intime et plus les paroles et les actions manifesteront la puissance de sa grâce conquérante et transformatrice.
Testimonies, vol. 4, pp. 625, 626 ; Messages à la jeunesse, p.429.
Dans son grand amour, le Seigneur nous a révélé dans les Ecritures ses directives pour une vie sainte, ses commandements et ses lois. Là, il nous dit quels sont les péchés à éviter ; il nous explique le plan du salut et nous indique le chemin du ciel. Quiconque obéit à l'injonction divine de « sonder les Ecritures » ne saurait ignorer ces choses.
Les progrès de l'âme en matière de vertu et de connaissance divine s'opèrent au moyen d'additions : en ajoutant constamment les grâces que le Christ a mises à la disposition de tous au prix d'un sacrifice infini. Bien que nous soyons limités, nous devons avoir conscience de l'infini. Mind, Character, and Personality, vol. 1 p. 94;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1 p. 96.
Dieu accepte les hommes tels qu'ils sont et il les forme pour son service, si toutefois ils consentent à se soumettre à sa volonté. Lorsque le Saint-Esprit est reçu dans une âme, il stimule toutes les facultés. Sous sa direction, l'esprit d'un homme qui s'est donné sans réserve à Dieu se développe harmonieusement et est rendu capable de comprendre et de satisfaire les exigences divines. Le caractère faible et chancelant devient ferme et résolu. Une consécration de tous les instants établit une communion si intime entre Jésus et son disciple que le caractère de ce dernier devient semblable à celui de son Maître. Ses vues s'éclairent et s'élargissent, son jugement devient plus pénétrant et plus sûr. La puissance vivifiante du Soleil de Justice le stimule à un tel point qu'il est rendu capable de porter beaucoup de fruits à la gloire de Dieu.
Gospel Workers, pp. 285, 286; Le ministère évangélique, pp. 280,281.
Mardi
Le Seigneur qui a créé le monde ne l'a pas laissé fonctionner tout seul. Il le dirige par Sa toute puissance. Le même Dieu qui "a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jn 3:16), n'a pas laissé ce monde racheté par le sang de Christ à la disposition de l'adversaire de Dieu et des hommes. Ayant offert au monde le meilleur don du ciel, Il a offert le ciel même. L'amour et la bienveillance de Dieu n'ont pas cessé. Sa miséricorde est encore dirigée vers les enfants déchus d'Adam. A chaque époque, à chaque heure, l'amour de Dieu a été exercé vis-à-vis du monde, malgré la perversité du genre humain. Et quand la plénitude des temps est venue, la Divinité a été glorifiée en déversant sur le monde des flots de grâce guérissante qui n'ont jamais été obstrués ou retirés jusqu'à ce que le plan du salut soit réalisé. Le Seigneur a placé devant le monde une porte ouverte, et personne ne peut la fermer. Dieu a tant aimé le monde. En donnant Son Fils –Son Egal-, Il ne pouvait offrir davantage (des biens) célestes. Ayant accordé le plus grand don (en Son Fils), Il ne pouvait retenir ce qui était moindre (les grâces du plan du salut). "Lui qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?" (Ro. 8:32) "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie." (Ro. 5:8-10)
The Youth’s Instructor, December 13, 1894.
Le Seigneur veut que les siens aient une foi saine, qu'ils n'ignorent pas le grand salut qui leur est si généreusement offert. Ils ne doivent pas regarder dans l'avenir, attendant qu'une grande œuvre soit accomplie pour eux ; car l'œuvre est achevée. Il n'est pas demandé au croyant de faire la paix avec Dieu, ce qu'il n'a jamais fait et ne pourra jamais faire. Il doit accepter la paix en Christ, car avec lui on trouve Dieu et la paix. En son corps sur le bois, le Christ a aboli le péché en subissant sa lourde malédiction, et a délivré de la malédiction tous ceux qui l'acceptent comme leur Sauveur personnel. Il met fin à la domination que le péché exerce sur le cœur ; dès lors la vie et le caractère du croyant attestent le caractère authentique de la grâce du Christ. A ceux qui s'adressent à lui Jésus communique le Saint-Esprit ; car il faut que chaque croyant soit délivré de toute souillure, de la malédiction et de la condamnation prononcée par la loi. Grâce à la sanctification que le Saint-Esprit opère par le moyen de la vérité, le croyant est qualifié pour les parvis célestes ; en effet le Christ opère en nous et place sa justice sur nous. Sans cela personne n'a droit au ciel. Nous ne saurions jouir du ciel si nous n'étions préparés à respirer cette sainte atmosphère par l'influence de l'Esprit et de la justice du Christ.
Le candidat au ciel doit répondre aux exigences de la loi « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même, » (Luc 10 : 27) ce qu'on ne peut faire qu'en saisissant la justice du Christ par la foi. Par la contemplation de Jésus nous recevons un principe vivant et grandissant. Le Saint-Esprit poursuit son œuvre, si bien que le croyant avance de grâce en grâce, de force en force, de progrès en progrès. Il devient de plus en plus conforme à l'image du Christ, jusqu'à ce que sa croissance spirituelle atteigne à la mesure de la stature du Christ Jésus. C'est ainsi que le Christ met fin à la malédiction du péché et soustrait l'âme croyante à son action et à ses effets.
Selected Messages, bk. 1, pp. 394, 395; Messages choisis, vol. 1, pp. 462, 463.
Mercredi
Trop souvent les soucis de la vie empiètent sur le temps qui appartient à Dieu. Les chrétiens dévouent leur temps précieux aux affaires ou aux divertissements. Ils appliquent toute leur énergie à l'acquisition de trésors terrestres. En agissant ainsi, ils se mettent sur un terrain dangereux. Beaucoup de prétendus chrétiens font très attention à ce que leurs affaires soient strictement honnêtes. Or, leur relation avec Dieu n'est pas honnête. Absorbés par les choses matérielles, ils négligent leurs devoirs envers ceux qui les entourent. Leurs enfants ne sont pas élevés dans la crainte du Seigneur. L'autel familial est en reste ; la consécration personnelle s'évanouit. Les intérêts du ciel n'occupent plus que la deuxième place. Ils trompent Dieu en dévouant toutes leurs pensées au monde, en consacrant tout leur temps à des choses peu importantes. La ruine les surprendra, non à cause de leurs affaires malhonnêtes, mais parce qu'ils ne rendent pas à Dieu ce qui lui appartient. …
Comme l’homme riche, de nombreuses personnes aujourd’hui ne vivent que pour le monde. La tromperie de l’ennemi les a aveuglés, et leurs sens sont pervertis. Sous l’effet de ce sortilège, ils sacrifient les richesses éternelles pour des trésors mondains, qui ne dureront pas plus longtemps que le moment où l’histoire de leur vie se termine ; et aux yeux de Dieu ce sont des fous. Signs of the Times, December 17, 1896.
L’attrait de ce monde doit être éclipsé par la gloire du monde à venir. Nos forces doivent se distancer de ses intérêts, et se consacrer aux intérêts du ciel. Mesurons les conséquences éternelles d’utiliser d’une façon juste l’influence et l’argent pour sauver des âmes. Nous accumulerons des trésors dans le ciel, et recevrons l’approbation de Dieu. Nous entrerons dans la joie de notre Seigneur qui, « à cause du travail de son âme, rassasiera ses regards » (Es. 53 :11a). Mais combien peu prennent conscience de cela et combien peu utilisent leurs talents pour Dieu avec la même énergie et la même persévérance qu’ils ont démontré dans les services du monde !
Oh, Contemplons le sacrifice étonnant qui a été fait pour nous ! Essayons d’apprécier le labeur et l’énergie que le Ciel déploie pour tenter de récupérer celui qui est perdu et de le ramener à la maison du Père. Des motivations plus fortes et des moyens plus puissants ne pourraient être mis en opération : la jouissance du ciel, l’immense récompense pour avoir bien fait, la société des anges, la communion et l’amour de Dieu et de Son Fils, l’élévation et l’épanouissement de toutes nos forces à travers les âges éternels. Et « …ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. » (1 Co. 2 :9) Est-ce que ce ne sont pas là des incitations puissantes et des encouragements pour nous pousser à donner un service d’amour pour notre Créateur et Rédempteur ?
Signs of the Times, December 1, 1887.
Jeudi
Il arrive souvent que, lorsque nous prions pour recevoir les grâces du Saint-Esprit, Dieu exauce nos prières en nous faisant passer par certaines circonstances qui favorisent le développement de ces fruits en nous. Comme nous ne comprenons pas ses desseins, nous nous étonnons et nous sommes consternés. Cependant, il n'est pas possible que ces grâces se développent en nous sans suivre les lois qui réglementent la croissance de la plante. Notre part est donc de recevoir la Parole de Dieu, de la garder avec soin et de nous soumettre à elle sans réserve. Alors seulement ses desseins se réaliseront en nous.
Christ’s Object Lessons, p. 61; Les Paraboles de Jésus, p. 46.
Tout être humain sur la terre porte des fruits, soit bons, soit mauvais. Le Christ a tout accompli pour qu'il soit possible à chacun de porter les fruits les plus précieux. L'obéissance aux commandements de Dieu, la soumission à la volonté du Christ, donneront les fruits paisibles de la justice. Les habitants de cette terre ont du prix pour la famille de Dieu.... Dieu leur a accordé le don le plus excellent que le ciel pouvait faire afin qu'ils reviennent de leur rébellion contre sa loi et acceptent, dans leur cœur et leur vie, les principes du ciel. Si les hommes voulaient reconnaître ce don, et accepter ce sacrifice, leurs transgressions seraient pardonnées ; la grâce de Dieu leur serait accordée afin de les aider à produire dans leur vie les fruits précieux de la sainteté.
God’s Amazing Grace, p. 249; La puissance de la grâce, p. 250.
Qu'est-ce que porter du fruit ? … Le sarment doit être greffé sur le Cep et y demeurer, s'unissant à la Vigne, fibre par fibre, extrayant de la racine et de la vigueur du Cep sa portion quotidienne de sève et de nourriture, jusqu'à devenir un avec Lui. La sève qui nourrit la Vigne doit nourrir le sarment. Cela se manifestera dans la vie de celui qui demeure en Christ. La joie de Christ sera totale chez celui qui ne marche pas selon la chair mais qui marche selon l'Esprit.
Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1144 ;
Commentaires d’Ellen White sur Jean 15 :8.
Les sarments représentent les croyants en Jésus-Christ. Ceux qui vraiment croient, feront les mêmes œuvres qu’Il a faites. Ils sont unis à Christ par la foi qui agit par amour et qui purifie l’âme. Comme le sarment est nourri par la sève qui s’écoule du cep, ainsi le croyant en Christ est soutenu par la vie de Christ. Les sarments représentent les plus jeunes disciples du Christ, ainsi que toutes les petites vrilles qui en font partie. Jésus est notre centre. Il est le cep parent qui porte les sarments. En Lui notre vie éternelle est centrée. Les paroles qu’Il a prononcées pour nous sont esprit et vie, et ceux qui se nourrissent de Sa Parole, et vivent cette Parole Le représentent dans leur caractère. Sa patience, Sa douceur, Son humilité et Son amour envahissent leur coeur. Jésus a déclaré : « Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » (Jn 15 :8) Si nous sommes véritablement greffés sur la Vraie Vie, nous porterons du fruit semblable à celui du cep fondamental. Review and Herald, January 14, 1896.
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Leçon n° 12
Le fruit de l’Esprit est : vérité
Etude de la semaine : 2 Ch 25.2 ; Ps 51.17 ; Jr 29.13 ; Jn 7.16, 17 ; 14.6 ; 17.3 ; He 5.14
Verset à mémoriser :"Vous me rechercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur." (Jr 29.13)
Le mot grec pour vérité, aletheia, a deux sens : d`une part, la vérité objective (faits concrets, vérité ou principe), d`autre part, la vérité subjective (la vérité en tant qu`excellence personnelle - la sincérité d`un esprit dénué de toute affectation, de toute prétention, de toute dissimulation, de tout mensonge et de toute tromperie). La vérité est donc ce qu`on connait, les "faits tels qu`ils sont", en quelque sorte, mais c`est aussi notre état d`esprit face à ces faits, la façon dont nous y sommes réceptifs.
C`est pourquoi ces deux éléments sont essentiels pour le cheminement du chrétien. Il nous faut d`abord connaître la vérité objective fondamentale qui se trouve en Jésus, puis faire l`expérience subjective personnelle d`une vie transformée par elle.
Voyez Judas. Il a passé avec Jésus plus de trois ans et demi. Toutes sortes de vérités lui ont été révélées. Il a vu ce que nous-mêmes devons nous contenter d`apprendre en lisant. Et pourtant, en définitive, a quoi cela lui a-t-il servi ?
Que cela soit un avertissement pour chacun de nous !
Leçon de Dimanche
" Je suis [...] la vérité"
" Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." (Jn 14.6, Segond révisée à la Colombe). Rédigez un court paragraphe expliquant le sens que vous donnez à ce texte.
D`une certaine manière, ce texte remet radicalement en question le relativisme (l`idée selon laquelle la vérité est uniquement subjective et personnelle), si courant dans une grande partie du monde actuel. Il ne laisse aucune ambiguïté : il n`est pas question de trouver Dieu à sa manière, en choisissant son propre chemin, etc. Par ces mots, Jésus souligne l`existence d`une vérité objective : Voici la vérité; point final. Il y a peu de versets bibliques plus contraires au relativisme que celui-là.
Mais ce verset comporte aussi un élément tout à fait nouveau : la Vérité est une Personne. Et c`est en ayant une relation avec cette personne qu`on parvient à la vérité. Voila une idée très éloignée de la vérité en tant qu`ensemble de faits. Jésus, homme, est la Vérité ; c`est pourquoi, si on veut connaître la vérité, il faut le connaitre, lui.
Ce qui est écrit ci-dessus ne nous aide-t-il pas à comprendre les paroles de Jean dans Jn 17.3 ?
Il faut néanmoins faire attention de ne pas assimiler toute la religion à une relation avec Dieu. Tout le monde, d`une manière ou d`une autre, a une relation avec lui. Même les gens qui nient son existence ont une relation avec lui. Pilate a eu une relation avec Jésus, tout comme Caïphe. Le diable aussi a une relation avec lui - il le hait. L`Évangile n`est pas une invitation à avoir une relation avec Jésus, mais à s`engager envers lui. Nicodème, par exemple, a eu une relation avec Jésus, au cours de laquelle il lui a consacré sa vie ainsi que tous ses biens : tel est le genre de relation dont nous avons tous besoin !
Il est certain que vous avez une relation avec Jésus. Mais quelle sorte de relation, et comment pouvez-vous l`approfondir ?
Leçon de Lundi
L`Esprit et la vérité
"Quand il viendra, lui, l`Esprit de la vérité, il vous conduira dans toute la vérité." (Jn 16.13)
Étant donné ce que nous avons appris hier, il est clair que le Saint- Esprit a pour tâche de nous guider vers le Christ et de nous aider à demeurer en lui. "Celui qui doit vous aider viendra : c`est l`Esprit de vérité qui vient du Père. Je vous l`enverrai de la part du Père et il parlera de moi." (Jn 15.26, BFC)
Ellen WHITE le dit très justement : "La prédication de la Parole ne servirait à rien sans la présence continuelle et l`assistance du Saint- Esprit. Il est seul capable d`enseigner, avec efficacité, la vérité divine. La vérité ne réveille la conscience et ne transforme la vie que si l`Esprit la fait pénétrer dans le cœur. On peut être à même de présenter la lettre de la Parole de Dieu, on peut être familiarisé avec tous les commandements et les promesses qu`elle renferme, mais si le Saint-Esprit n`établit pas la vérité dans le cœur, aucune âme ne se brisera sur le Rocher." -Jésus-Christ, "Que votre cœur ne se trouble pas ", p. 675, 676 ; The Desire of Ages, p. 672.
Sur quoi Ellen White insiste-t-elle quand elle parle de l`œuvre du Saint-Esprit ?
Ce sont à la fois les aspects objectifs et subjectifs de la vérité que l`on perçoit dans l`œuvre du Saint-Esprit. L`Esprit vient, il témoigne de Jésus et il confond "le monde en matière de péché, de justice et de jugement" (Jn 16.8) Il s`agit là de faits bruts concernant le monde, Dieu et la réalité.
Mais l`œuvre du Saint-Esprit ne s`arrête pas simplement à l`enseignement de ces vérités. Il faut aussi que nos vies soient transformées par elles, à mesure que nous les comprenons. Ces vérités objectives et éternelles ne nous servent à rien si notre vie n`en est pas changée, c`est- à-dire (et c`est sans doute là l`aspect le plus important) si, comme l`a écrit Ellen White, notre âme ne se brise pas sur le Rocher. Voir Ps 51.19.
De quelle façon avez-vous été brisé (si vous l`avez été) ? Que s`est-il passé ? Quels changements sont survenus ? Qu`est-ce que cette expérience vous appris sur la vie, sur la souffrance et sur Dieu ? Quelles autres leçons avez-vous encore besoin d`apprendre ?
Leçon de Mardi
" De tout votre coeur "
" Vous me rechercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur." (Jr 29.13)
"De tout votre cœur" signifie "avec sincérité ", avec vérité, dans les paroles comme dans les actes. Le mot sincère vient de la combinaison de deux mots latins : sine (sans) et cera (cire). Apparemment, par le passé, les sculpteurs malhonnêtes cachaient les défauts et craquelures de leurs œuvres sous une couche de cire, ce qui, bien sûr, ne durait pas. De là vient qu`" être sincère" vent dire être vrai et authentique, sans artifices - parler ou agir "de tout son cœur", en le voulant vraiment.
Lisez 2 Ch 25.2. Que veut dire ce texte ? Quel point important souligne-t-il concernant ce qui se passe en chacun de nous ?
Le terme hébreu traduit dans certaines versions par "parfait" (Darby) vient de la racine slm (dont dérive shalom). Il signifie essentiellement "plein ", "complet" ou "en paix ". Il est question ici d`un roi qui a bien agi alors que son cœur n`y était pas. Il n`était pas sincère dans ses agissements - ce qui suggère qu`on peut faire de bonnes choses pour de mauvaises raisons. Mais s`il est possible de tromper certaines personnes pendant un certain temps, et soi-même tout le temps, on ne peut jamais tromper Dieu. Il est intéressant de noter que lorsque David a prié pour son fils, la première chose qu`il a demandé en sa faveur, c`est un cœur "entier" (1 Ch 29.19) ou "parfait" (Darby). Il est essentiel d`être sincère parce que celui qui ne l`est pas, celui dont le cœur n`adhère pas totalement à ce qui est vrai et juste, celui-là a le cœur divisé. Quelque chose d`autre le retient, et tant qu`il ne lâche pas prise, tant qu`une partie de lui-même se laisse dominer par autre chose que Dieu, son cœur n`est pas slm, entier ou parfait devant le Seigneur. La clef, c`est un abandon complet, un lâcher prise total du moi, ce qui n`est pas facile. Il faut pour cela être véritablement brisé sur le Rocher, comme nous l`avons vu hier.
Dans quelle mesure votre foi est-elle sincère ? Nous ne parlons pas de doutes occasionnels ni de questions profondes laissées en suspens (tout le monde a des doutes, parfois, et tout le monde a des questions profondes laissées sans réponse), ni de combat contre le péché. Nous parlons de votre cœur. Est-il totalement consacré à Dieu, " entier " devant lui, ou est-il partagé entre le Seigneur et quelque élément mondain ? S`il en est ainsi, quels choix devez-vous faire ?
Leçon de Mercredi
Une conscience endurcie
La semaine dernière, nous avons vu Jésus dénoncer avec sévérité la fausse "justice" des scribes et des pharisiens (Mt 23.27) en les accusant d`être des "hypocrites". Le mot hypocrite vient du grec hupokrites, qui signifie" acteur". Jésus faisait savoir à ses auditeurs qu`il connaissait leurs sentiments et leurs péchés secrets. C`était comme s`il leur disait : "Vous agissez d`une manière, mais, intérieurement, vous êtes quelqu`un d`autre, comme si vous jouiez une pièce. Ne pouvez-vous donc être vrais ?" Une autre fois, Jésus leur a déclaré : "Esaïe a bien parlé en prophète sur vous, hypocrites, comme il est écrit : Ce peuple m`honore des lèvres, mais son cœur est très éloigné de moi." (Mc 7.6) C`était tout ce qu`il y avait de plus clair.
Lisez 1 Tm 4.2; Tt 1.15. De quel point important Paul parle-t-il ici ? C`est par le biais de notre conscience que le Saint-Esprit s`adresse à nous. Que risquons-nous à constamment mal agir ?
Il ne fait pas de doute que plus nous agissons d`une manière que nous savons mauvaise et plus nous persistons dans le mal, plus notre conscience est souillée et plus nous nous éloignons de la Vérité. Peut-être avez-vous davantage de connaissances intellectuelles qu`il n`en faut pour être sauvé. Le feu de la fin détruira malheureusement bien des gens qui connaissaient plus de vérités objectives qu`il ne leur en fallait pour être sauvés. Comme nous le disons, la vérité objective seule n`est pas un fruit de l`Esprit. Le fruit qu`il nous faut produire, c`est une vérité mise en œuvre dans notre vie.
Lisez He 5.12-14 ; Jn 7.16, 17. En quoi ces textes nous aident-ils à mieux concevoir la notion de vérité en tant que fruit de l`Esprit ?
Avez-vous fait l`expérience de ce qu`est une " conscience endurcie " ? Combien de temps s`est-il écoulé entre le péché qui a été commis et le moment où l`endurcissement a envahi totalement votre conscience ? Pourquoi cela s`est-il produit et pourquoi est-ce aussi dangereux spirituellement ?
Leçon de Jeudi
Marcher dans la vérité
"Je me suis beaucoup réjoui de trouver quelques-uns de tes enfants vivant dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père." (2 Jn 1.4) "Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne faisons pas la vérité." (1 Jn 1.6)
Quel point important, souligné par ces deux textes, concerne ce qu`est une relation salvatrice avec Jésus ?
En tant que fruit de l`Esprit, la vérité est non seulement ce que nous connaissons, ce que nous savons, mais également ce que nous faisons. Vivre dans la lumière de Dieu signifie davantage que simplement le connaitre. Voyez ce que dit Jean à ce sujet : "Celui qui dit être dans la lumière, tout en détestant son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et en lui il n`y a pas de cause de chute. Mais celui qui déteste son frère est dans les ténèbres ; il marche dans les ténèbres et ne sait pas où il va, parce que les ténèbres ont rendu ses yeux aveugles." (1 Jn 2.9-11)
Ainsi, marcher dans la lumière, marcher dans la vérité, c`est plus qu`observer les dix commandements - du moins selon "la lettre de la loi" (Rm 2. 27). A la fin de toutes choses, c`est, en fin de compte, notre comportement à l`égard des autres qui révélera si nous avons vraiment vécu dans la vérité. Nous avons beau proclamer notre foi en Jésus, aller à l`église, observer strictement le sabbat et verser la dîme, ou encore adhérer fidèlement au message de santé, si nous sommes brusques, coléreux, peu enclins à pardonner, rancuniers, odieux, peu compatissants, si nous nous servons des autres pour arriver à nos fins, si nous les écrasons pour grimper les échelons et satisfaire nos ambitions, c`est que nous marchons dans les ténèbres. En un sens, il est souvent beaucoup plus facile d`apprendre des doctrines et une théologie correctes que de se montrer bon, désintéresse et généreux avec autrui, n`est-ce pas ?
Pensez aux échanges que vous avez eus avec d`autres personnes au cours de ces dernières vingt-quatre heures. Comment vous êtes-vous comporté ?
Comment leur avez-vous parlé ? Seriez-vous à l`aise si votre attitude et vos actes étaient rendus publics (soyez certain qu`ils le seront un jour ; voir Mt 10.26) ?
Qu`est-ce qui, dans votre réponse, vous montre qu``il y a des changements à faire dans votre vie ?
Leçon de Vendredi
POUR ALLER PLUS LOIN
"Ce n`est pas le temps que nous pouvons consacrer à la tâche qui nous rend agréables à Dieu, mais notre empressement à le servir et notre fidélité. Notre vie doit se caractériser par l`abnégation. Le moindre effort, fait en toute sincérité et avec désintéressement, plait beaucoup plus au Seigneur que de grands exploits entachés d`égoïsme. Dieu nous sonde pour voir si l`esprit du Christ habite en nous, et il note jusqu`à quel point nos actes reflètent son image. A ses yeux, notre amour et notre fidélité dans la tâche comptent plus que la somme de travail accompli." - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, "La récompense de la grâce", p. 353, 354.
" Le service rendu avec sincérité de cœur aura une grande récompense. "Ton Père qui voit dans le secret te le rendra." C`est en vivant sous l`influence de la grâce du Christ que se forme notre caractère. L`âme retrouve peu à peu sa beauté originelle. Les qualités du Christ nous sont communiquées et l`image du divin en nous retrouve sa splendeur. Les visages des hommes et des femmes qui marchent et qui travaillent avec Dieu rayonnent d`une paix céleste. Ils sont entourés d`une atmosphère divine. Pour de telles âmes, le royaume de Dieu a déjà commencé ; elles possèdent la joie du Christ, la joie d`être une source de bénédiction pour l`humanité. Le Maître leur a fait l`honneur de les accepter à son service, de les autoriser à œuvrer en son nom." - Idem, Le foyer chrétien, "La récompense présente et future", p. 519.
A MEDITER
• Le fait de considérer que la vérité est relative a-t-il uns sens quelconque ? Autrement dit, cela veut-il dire qu`on ne peut pas appliquer une vérité en tout temps à toutes les situations ? Si c`est le cas, pourquoi ? Y aurait-il éventuellement des vérités relatives et d`autres qui ne le seraient pas ? Qu`en pensez-vous ?
•Réfléchissez davantage à ce que veut dire : être sincère dans sa foi ". même s`il est primordial d`être sincère, pourquoi n`est-ce pas suffisant ? (En effet, ceux qui, au nom de leurs idées, sont volontaires pour des attentats-suicides, sont sincères eux aussi, semble-t-il.) Que faudrait-il de plus ?
• Pourquoi est-il si important de passer du temps à sonder la Parole si la vérité est davantage qu`une connaissance intellectuelle ? comment étudier la Bible de manière à ce que la Vérité qu`elle contient touche notre vie et y apporte des changements positifs ?
•Comment aider quelqu`un dont la conscience est à ce point endurcie au péché qu`il ne sait pas qu`il a besoin d`aide ?
•Discutez de cette question à l`école du sabbat : Que vaut-il mieux : bien agir pour de mauvaises raisons ou mal agir pour de bonnes raisons ?
2 Chroniques 25:2; Psaume 51:17; Jérémie 29:13; Jean 7:16; Jean 7:17; Jean 14:6; Jean 17:3; Hébreux 5:14 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
2 Chroniques 25:2 2Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, mais avec un coeur qui n'était pas entièrement dévoué.
Hébreux 5:14 14Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
Jésus a dit: "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." Tout ce qui a été fait et dit l'a été dans ce seul but: affermir la vérité dans leur esprit pour qu'ils puissent atteindre la vie éternelle. Jésus n’est pas venu pour surprendre les hommes avec de grandes annonces concernant un temps particulier où un événement spécial surviendrait; Il vint pour instruire et sauver ceux qui étaient perdus. Il ne vint pas pour éveiller et satisfaire la curiosité, car Il savait que cela ne ferait qu'augmenter l'appétit pour l'inconnu et le merveilleux. Son propos était de communiquer la connaissance par laquelle les hommes pourraient croître en force spirituelle et avancer sur le chemin de l'obéissance et de la véritable sainteté. Il ne transmettait que les instructions qui pouvaient être appropriées aux besoins de leur vie quotidienne, et seulement la vérité qui pourrait être transmise à d'autres de la même manière. Il ne fit pas de nouvelles révélations aux hommes, mais Il ouvrit leur intelligence aux vérités qui avaient été, pendant longtemps, obscurcies ou déformées par les faux enseignements des prêtres et des maîtres. Jésus remit les gemmes de la vérité divine à leur place, dans l'ordre où elles avaient été données aux patriarches et aux prophètes. Et après leur avoir accordé ses précieuses instructions, Il promit de leur donner le Saint-Esprit par lequel toutes les choses qui leur avaient été dites leur seraient rappelées. Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1052 ;
Commentaires d’Ellen White sur Actes 1 :7,8.
Dimanche
L'amour de la vérité en Jésus implique l'amour de tout ce qu'inclut cette vérité enseignée par ses soins. Nos enseignants s'efforceront de suivre son exemple, de chérir son attitude de tendre sympathie. Que personne n'exclue de son activité l'amour du Christ. Que chacun se demande : « Ma vie est-elle cohérente ? Suis-je guidé par le Saint-Esprit ? » Il appartient à tout éducateur de montrer la puissance d'un ouvrier intègre, cohérent, aimant le Christ. L'enseignant dont l'esprit est tourné vers le spirituel ne fera jamais preuve d'une religion floue. S'il aime réellement servir le Christ, il fera preuve de discernement spirituel et sa vie elle-même sera spirituelle.
Counsels to Parents, Teachers and Students, p. 362 ;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 290.
Dieu désire que tout homme croisse dans la grâce qui lui est offerte et se rende de plus en plus utile dans l'œuvre du Maître. Le ciel a fait en sorte que la piété, la pureté et l'amour du chrétien se développent continuellement, que ses talents puissent doubler et que ses facultés se perfectionnent au service du divin Maître. Mais bien que Dieu ait pourvu à notre perfectionnement, un grand nombre de croyants, qui se réclament de Jésus, ne présentent aucune amélioration capable de témoigner en faveur de la puissance sanctifiante de la vérité, dans leur vie et leur caractère. Quand nous recevons Jésus dans notre cœur nous sommes comme des nouveau-nés dans la religion ; mais nous ne devons pas rester des nouveau-nés dans la vie pratique. Il faut que nous croissions dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ; nous devons atteindre la stature parfaite des hommes et des femmes qui vivent en lui. Il nous faut progresser, faire de nouvelles et riches expériences par la foi, croître en espérance, en assurance et en amour, dans la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ que le Père nous a envoyé. Dans la perspective de toutes les facilités qu’Il a fournies pour notre progression, Dieu s’attend à ce que nous croissions ; mais beaucoup ne deviennent pas plus efficaces simplement parce qu’ils n’utilisent pas la puissance que Dieu lui a déjà donnée. Par un usage correct des talents qui leur ont été confiés, ils pourraient acquérir tact et sagesse et croître dans l’efficacité. Le serviteur inutile a rendu à son maître le talent qu’il lui avait confié ; mais le Seigneur demanda à ce serviteur la raison pour laquelle il n’avait pas mis à profit ce qui lui avait été donné.
The Youth’s Instructor, June 8, 1893.
En nous donnant sa parole, le Seigneur nous a communiqué toutes les vérités nécessaires à notre salut. Des milliers de gens se sont désaltérés à cette source sans que son débit n’en soit affaibli ; des milliers ont contemplé le Seigneur et ont été transformés à son image. Leur esprit brûlait au-dedans d'eux tandis qu'ils parlaient de son caractère, de ce que le Christ était pour eux et de ce qu'ils étaient pour lui. Ces chercheurs n'ont pas épuisé ces thèmes sacrés, et des milliers d'autres peuvent s'engager dans cette voie de la découverte des mystères du salut. Si nous méditons sur la vie du Christ et le caractère de sa mission, nous distinguons toujours mieux les rayons de lumière qui en émanent. Chaque nouvelle recherche nous révélera un aspect encore plus intéressant. Le sujet est inépuisable. L'étude de l'incarnation du Fils de Dieu, de son sacrifice expiatoire et de son œuvre médiatrice pourrait occuper toute la vie du chercheur persévérant. Et en songeant aux innombrables années qu'il passera dans le ciel, il s'écriera : « Le mystère de la piété est grand.»
Christ’s Object Lessons, pp. 133, 134; Les Paraboles de Jésus, p. 110.
Lundi
La science est très limitée pour comprendre l’expiation ; le plan mystérieux et merveilleux de la rédemption va si loin que la philosophie ne peut l’expliquer. ; Il restera toujours un mystère que la raison la plus profonde ne peut évaluer. S’il pouvait être expliqué par la sagesse limitée, il perdrait de son aspect sacré et de sa dignité. C’est un mystère que Celui qui est égal au Père éternel s’abaisse Lui-même au point de souffrir la mort cruelle de la croix pour racheter l’homme ; et c’est un mystère que Dieu a tant aimé le monde et qu’Il a permis à Son Fils d’accomplir ce grand sacrifice. Le Saint-Esprit exalte et glorifie le Sauveur. C’est Son ministère de présenter le Christ, le grand salut que nous avons par Lui, et la pureté sacrée et élevée de Sa justice. Le Christ déclare : « Il prendra de moi et vous le présentera. » L’Esprit de vérité est le seul maître efficace de la vérité divine. Ceux qui ont reçu Son enseignement sont entrés à l’école du Christ. Combien Dieu doit avoir de l’estime pour la race humaine qu’Il ait donné Son Fils pour mourir pour elle, et désigné Son Esprit pour être l’enseignant de l’homme et son guide continuel. Signs of the Times, October 24, 1906.
Jésus a prié pour Ses disciples : « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous. » (Jn 17 :21a) Juste avant, Il déclare : « Sanctifie-les par ta vérité, ta parole est vérité. » (Jn 17 :17) Et Il leur a donné la promesse : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; » (Jn. 16 :13a) Par le Saint-Esprit, le Christ ouvrira plus clairement à ceux qui croient en Lui ce qu’Il a inspiré à de saints hommes d’écrire en ce qui concerne la vérité. Et c’est ainsi que l’unité pour laquelle le Christ a prié sera réalisée. Nous devons recevoir la sanctification par l’obéissance à la Parole et à l’Esprit de vérité.
Nous ne pouvons sacrifier la vérité pour accomplir cette union ; car les moyens mêmes par lesquels elle peut être obtenue est la sanctification par le moyen de la vérité. La sagesse humaine changerait tout cela, considérant que cette base d’union est trop étroite. Les hommes réaliseraient une union par le moyen d’une conformité aux opinions populaires, par un compromis avec le monde. Mais la vérité est la base de Dieu pour l’unité de Son peuple. Gospel Workers, 1892 ed. p.391.
Le Consolateur est appelé l'Esprit de vérité. Son œuvre consiste à établir et à maintenir la vérité, et c'est ainsi qu'il devient un consolateur. La consolation et la paix procèdent de la vérité ; Il ne peut y avoir de vraie paix, de vraie consolation dans l'erreur. C'est par de fausses théories et de vaines traditions que Satan acquiert son influence sur les esprits ; en dirigeant les hommes vers de faux idéaux, il déforme les caractères. Le Saint-Esprit, dans les Ecritures, parle à l'intelligence et grave la vérité dans le cœur ; il dévoile ainsi l'erreur et l'expulse de l'âme. C'est par l'Esprit de vérité, agissant par le moyen de la Parole de Dieu, que le Christ se soumet son peuple élu.
Il entre dans les desseins de Dieu que, même en cette vie, sa vérité continue à se dévoiler aux yeux de son peuple. Et l'on ne peut obtenir l'intelligence de la Parole de Dieu que par l'illumination de l'Esprit qui l'a donnée. « Personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. » (1 Cor. 2 : 11.)
God’s Amazing Grace, p. 199; La puissance de la grâce, p. 200.
Mardi
Vous m'invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur.
Jérémie 29.12, 13.
Il y a deux sortes de prières : la prière formaliste et la prière fervente. Les répétitions d’expressions toute faites, les phrases traditionnelles, prononcées lorsque le cœur ne sent pas le besoin de Dieu, constituent la prière formaliste. [...] Ayons grand soin, dans toutes nos prières, d'exprimer les besoins de notre cœur et de dire seulement ce que nous avons l'intention de demander. Toutes les expressions fleuries dont vous pouvez vous servir n'équivalent pas à un seul désir fervent. Les prières les plus éloquentes ne sont que de vaines redites si elles ne sont pas l'expression des vrais sentiments du cœur. Mais la prière qui monte d'un cœur sincère, avec des accents semblables à ceux qu'on adresserait ici-bas à un ami pour lui demander une faveur sur laquelle on compte, est la véritable prière de la foi. Le publicain qui monta au temple pour prier nous offre l'exemple parfait de l'adorateur sincère et consacré. Il sentait qu'il était un pécheur et son extrême misère le poussa à s'écrier avec ardeur : «Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pécheur.»
My Life Today, p. 19; Avec Dieu chaque jour, p. 23.
A plusieurs reprises le Sauveur a dit : « Les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » (Matthieu 19 : 30.) Jésus voudrait que ceux qui se sont engagés à son service ne soient pas âpres au gain et qu'ils ne se considèrent pas comme méritant une compensation pour chaque service rendu. Le Seigneur voudrait que nos esprits fussent orientés dans un sens tout différent ; car il n'envisage pas les choses de la même manière que les hommes ne le font. Il ne juge pas selon les apparences, mais il estime un homme selon la sincérité de son cœur.
Ceux qui ont apporté à son service un esprit de véritable sacrifice, d'oubli de soi, sont ceux qui, au dernier jour, seront restés fermement les premiers. Les ouvriers de la première heure représentent ceux qui ont un esprit envieux et de propre justice, et qui proclament que, pour leurs services, la préférence doit leur être donnée plutôt qu'à d'autres. Le maître de maison a répondu à celui qui l’interrogeait sur le droit qu'il s'arrogeait de donner aux autres plus qu'à lui-même : « Mon ami, je ne te fais pas tort ; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier ? » (Matthieu 20 : 13.) J'ai donc tenu ma part de l'engagement.
D'un autre côté, nous devrions tous avoir du respect pour les récompenses ou les rémunérations. Tandis que nous apprécions la promesse d'une bénédiction, nous devrions manifester une parfaite confiance en Jésus-Christ, croyant qu'il agira pour le mieux et nous accordera la juste rémunération pour les œuvres que nous aurons accomplies. Le don de Dieu est la vie éternelle ; cependant Jésus ne voudrait pas que nous soyons dans l'inquiétude quant à la récompense, mais que nous accomplissions la volonté de Dieu parce qu'il est juste que nous agissions ainsi, indépendamment de tout gain. Counsels on Stewardship, p. 339; Conseils à l’économe, pp. 353, 354.
Le Maître qui, en récompense d'une obéissance fidèle, offre aux hommes des richesses infinies et une vie éternelle de bonheur dans son royaume, n'acceptera pas un cœur partagé. Nous vivons au milieu des dangers des derniers jours, alors que tout cherche à détourner notre esprit et nos affections de Dieu. Notre devoir ne pourra être discerné que si nous nous plaçons à la lumière de la vie du Christ. De même que le soleil se lève à l'Orient et va se coucher à l'Occident, illuminant le monde de ses rayons, de même le véritable disciple du Christ sera une lumière pour ses semblables. Il ira par le monde afin que ceux qui sont dans les ténèbres puissent être éclairés et réchauffés par 1a lumière qui émane de lui. Jésus dit à ses disciples: « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. » [Mat.5:14.]
Review and Herald, December 15, 1874; Témoignages, vol. I, p. 441.
Mercredi
L'interprétation correcte des Écritures n'est pas seulement ce que Dieu exige. Il nous demande de ne pas nous limiter à la seule connaissance de la vérité mais à la pratiquer en Jésus. Nous devons allier l'Esprit de celui qui nous a communiqué la vérité à notre pratique de la vérité et à notre communion avec autrui. Nous ne pouvons simplement rechercher la vérité comme s'il s'agissait d'une course au trésor. Mais c'est une nécessité évidente, en tant qu'ouvriers de Dieu, que nous nous conformions aux conditions données dans sa Parole et que nous amenions l'esprit du Christ dans nos cœurs, pour que notre compréhension soit affermie et que nous devenions des enseignants, véhiculant la vérité révélée par sa Parole. Toute frivolité, toute moquerie et toute plaisanterie, toute vulgarité et médiocrité d’esprit doivent être rejetées par le peuple de Dieu. Tout orgueil, toute envie, toute conjecture mauvaise et toute jalousie doivent être vaincues par la grâce de Christ ; et la sobriété, l’humilité, la pureté et la piété doivent être encouragées et révélées dans la vie et le caractère. Nous devons manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu. C’est cela accomplir Sa Parole, tisser dans nos vies et nos caractères l’esprit et les œuvres du Christ. Alors nous sommes un avec Christ comme Christ est un avec le Père. Alors nous serons participants de la nature divine, ayant échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise. Aucune assurance de la justesse de notre doctrine et de l’absence de toute méprise et de toute erreur, si ce n’est en accomplissant journellement la volonté de Dieu. Si nous accomplissons Sa volonté nous connaîtrons Sa doctrine. Nous verrons la vérité dans toute sa beauté sacrée. Nous l’accepterons avec révérence et une sainte crainte. Alors nous pourrons présenter aux autres ce que nous savons être la vérité. L'âme qui aime Dieu et son œuvre sera aussi « sincère » que le jour.
The Ellen G. White1888 Materials, pp.201, 202.
Toutes les chambres du temple de l'âme ont été plus ou moins souillées, et elles ont besoin d'être purifiées. Il faut pénétrer dans les replis secrets de la conscience. Les fenêtres de l'âme qui donnent côté terre doivent être fermées, et celles qui donnent sur le ciel doivent être grandes ouvertes, afin que les rayons du Soleil de justice y aient libre accès. Les principes bibliques doivent être remis en mémoire. L'esprit doit être clair et pur afin qu'il sache distinguer entre le bien et le mal. Tandis que vous redites la prière que le Christ a enseignée à ses disciples et que vous vous efforcez de l'appliquer dans votre vie quotidienne, le Saint Esprit renouvellera votre esprit et votre cœur, et vous donnera la force requise pour atteindre des objectifs élevés et saints.
Manuscript Releases, vol. 5, p. 215 ;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1 p. 337.
Nous voulons tous comprendre comment l’âme est détruite. Ce n’est pas que Dieu proclame un décret déclarant que l’homme n’est pas sauvé. Il ne jette pas des ténèbres impénétrables devant les yeux. Mais l’homme résiste d’abord à un appel de l’Esprit de Dieu. Ayant résisté une fois, il est moins difficile de le faire la seconde fois, et encore moins la troisième et beaucoup moins la quatrième. Alors vient la récolte de la semence du scepticisme et de la résistance. Et quelle récolte d’indulgences pécheresses est préparée pour la faucille !
Quand la prière secrète et la lecture des Ecritures sont négligées aujourd’hui, demain elles seront omises avec moins de reproches de conscience. Une longue liste d’omissions s’établira, toutes pour un simple grain jeté dans la terre du coeur. D’un autre côté chaque rayon de lumière qui est apprécié portera une récolte de lumière. La tentation à laquelle on a résisté une première fois donnera la force pour résister plus fermement la deuxième fois ; chaque nouvelle victoire gagnée sur soi-même aplanira le sentier pour des triomphes plus élevés et plus nobles. Chaque victoire est une semence jetée pour la vie éternelle. Testimonies, vol. 5, p. 120.
Jeudi
La religion de Jésus-Christ est davantage qu’un bavardage. La justice du Christ consiste en actions correctes et en de bonnes œuvres animées de motifs purs et désintéressés. Si l’ornement intérieur manque, la justice extérieure ne sera d’aucune utilité. [1 Jean 1 :5-7 cités.] Si nous n’avons pas la lumière et l’amour de Dieu, nous ne sommes pas Ses enfants. Si nous ne rassemblons pas avec Christ, nous dispersons. Nous exerçons tous une influence et cette influence a un effet sur la destinée des autres, pour leur bien présent et futur, ou pour leur perte éternelle.
On a tous à apprendre à l’école de Christ pour perfectionner un caractère chrétien, et arriver à l’unité avec Christ. Christ déclara à Ses disciples : « si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » Il leur expliqua le sens de ces paroles. Il ne désirait pas qu’ils deviennent comme des petits enfants dans la compréhension, mais dans la malice. Des petits enfants ne manifestent pas des sentiments de supériorité et d’aristocratie. Ils sont simples et naturels dans la façon avec laquelle ils se présentent. Le Christ souhaiterait avoir des disciples qui cultivent des manières qui ne sont pas affectées, mais que tout leur comportement soit humble et semblable à celui du Christ. Il considère comme notre devoir de vivre pour le bien des autres. Il est venu des cours royales du ciel en ce monde pour montrer combien grand était Son intérêt pour les hommes ; et le prix infini qu’Il paya pour la rédemption de l’homme montre que l’homme est d’une si grande valeur que le Christ a sacrifié Ses richesses et Son honneur dans les cours royales pour le faire sortir de la dégradation du péché.
Si la Majesté du ciel a montré à ce point Son amour pour l’homme, combien plus les hommes devraient être disposés à le faire les uns pour les autres, en s’aidant réciproquement à sortir de la fosse de ténèbres et de souffrances ?
Review and Herald, June 22, 1886.
La sympathie vraie entre l'homme et ses semblables est le signe qui doit distinguer ceux qui aiment et craignent Dieu de ceux qui considèrent sa loi à la légère.
Medical Ministry, p. 251; Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1 p. 86.
Par cette parabole le devoir de l’homme vis-à-vis de son prochain est présenté d’une façon claire. Nous devons prendre soin de chaque cas de souffrance, et nous considérer comme des agents de Dieu pour soulager celui qui est dans le besoin, au mieux de nos capacités. Nous devons être collaborateurs avec Dieu. Certains d’entre nous manifestent une grande affection pour leur parenté, pour leurs amis et pour ceux qui sont leurs favoris. Mais ils ne sont pas aimables et attentionnés pour ceux qui ont besoin d’une tendre sympathie, qui ont besoin de gentillesse et d’amour. Avec un coeur ardent demandons : Qui est mon prochain ? Notre prochain n’est pas simplement ceux avec lesquels nous sommes associés et nos amis spéciaux, ce n’est pas simplement ceux qui appartiennent à l’église, ou qui pensent comme nous. Notre prochain c’est toute la famille humaine. Nous devons faire du bien à tous les hommes et surtout à ceux qui sont de la maison de la foi. Nous devons donner au monde une présentation de ce que cela veut dire de vivre la loi de Dieu. Nous devons aimer Dieu suprêmement et notre prochain comme nous-mêmes. Review and Herald, January 1, 1895.
Dans la leçon de foi que le Christ a enseignée sur la montagne, sont révélés les principes de la vraie religion. La religion introduit l’homme dans une relation personnelle avec Dieu, mais pas exclusivement ; car les principes du ciel doivent être vécus, afin qu’ils apportent aide et bénédiction à l’humanité. Un vrai enfant de Dieu L’aimera de tout son coeur et son prochain comme lui-même. Il aura de l’intérêt pour son prochain. La vraie religion est l’œuvre de la grâce sur le coeur qui fait en sorte que la vie s’exprime en de bonnes œuvres comme une fontaine qui a reçu des courants vivants. La religion ne consiste pas simplement en méditation et en prière. La lumière du chrétien est déployée en de bonnes œuvres et est ainsi reconnue par d’autres. La religion ne doit pas être divorcée des affaires de la vie. Elle doit pénétrer et sanctifier chaque entreprise. Si un homme est vraiment en communion avec Dieu et avec le ciel, l’Esprit qui demeure dans les cieux influencera toutes ses paroles et toutes ses actions. Il glorifiera Dieu dans Ses œuvres, et en amènera d’autres à L’honorer.
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Leçon n° 11
Le fruit de l’Esprit est : Justice
Etude de la semaine : Mt 23.25-28 ; Rm 3.28 ; 8.4 ; 10.3 ; Ga 3.6 ; 1 Jn 2.3-6 ; 5.1-3
Verset à mémoriser :«Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !» (Mt 5.6)
La semaine dernière, nous avons terminé l’étude des neuf aspects du fruit de l`Esprit (Ga 5.22, 23). Pendant les deux prochaines semaines, nous verrons deux autres caractéristiques supplémentaires : «Car le fruit de l`Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.» (Traduction libre de la NKJV anglaise) Dans ce verset, Paul mentionne à nouveau «la bonté », tout en ajoutant «la justice» et «la vérité». Nous étudierons cette semaine ce qu`est la «justice».
Nous la comprenons comme un tout composé de deux aspects indissociables. Premièrement, il y a la justice imputée du Christ - ce qu’il a fait pour nous -, une justice qui nous couvre et nous donne le billet pour le ciel. Deuxièmement, il y a la justice impartie du Christ - ce qu`il fait en nous, par le Saint-Esprit, pour nous façonner à son image. Telle est la justice du Christ, sans laquelle nous n’aurions aucun espoir de salut.
Leçon de Dimanche
Une justice nécessaire
«Car nous estimons que l`être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi.» (Rm 328) «Car l`Eternel est un Dieu juste, un Dieu qui aime la justice. Les hommes droits verront sa face. » (Ps 11.7, La Bible du Semeur) «La voie du méchant est une abomination pour le SEIGNEUR ; il aime celui qui poursuit la justice.» (Pr 15.9) «Il a lui-même porté nos péchés en son corps, sur le bois, afin que, morts aux péchés, nous vivions pour la justice ; et c`est par ses meurtrissures que vous avez été guéris.» (1 P 2.24) « ... pour que la justice requise par la loi soit accomplie en nous qui marchons, non selon la chair, mais selon l`Esprit.» (Rm 8.4) «Cherchez d`abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.» (Mt 6.33) «Si vous savez qu`il est juste, sachez que quiconque fait la justice est né de lui.» (1 Jn 2.29)
En vous référant aux textes cités ci-dessus, répondez aux questions suivantes :
Si nous ne pouvons être justifiés par la loi, comment le sommes-nous ?
Même si nous savons que Dieu hait le péché, mais qu`il aime le pécheur, quelles conclusions erronées devons-nous éviter de faire ?
Que veut dire : «Pour que la justice requise par la loi soit accomplie en nous» ? Nous est-il possible d`observer suffisamment bien la loi pour l’accomplir ? A moins que Paul veuille dire autre chose ? Dans l`affirmative, expliquez.
En quoi notre vie change-t-elle lorsque nous cherchons d`abord le règne de Dieu et sa justice ?
Que signifie «faire la justice» ? Peut-on être juste sans faire la justice ?
Leçon de Lundi
Établir sa propre justice
«En effet, en méconnaissant la justice de Dieu et en cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu.» (Rm 10.3) De quoi Paul parle-t-il ici ? De qui parle-t-il et comment ces personnes cherchent-elles à établir « leur propre justice » ? Étant donné ce qu`est la nature humaine, pourquoi est-ce de toute façon impossible ?
Une activité que l`on fait par soi-même est une occupation au cours de laquelle on fait ou on fabrique quelque chose (menuiserie ou réparations de sa maison) sans formation ni aide professionnelle. Dans son sens le plus large, c`est une activité que l`on accomplit entièrement par ses propres moyens ou de sa propre initiative. On dit parfois de telle ou telle personne ayant réussi qu’" elle «s’est faite elle-même» ou qu`elle a réussi «par ses propres moyens». D`après la Bible, cette façon d`envisager les choses ne peut en aucun cas s`appliquer à la justice. Nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes, malgré tous nos efforts, pour nous rendre justes aux yeux de Dieu. Notre propre justice est semblable à «un vêtement souillé» (Es 64.5). En fait, chercher par soi-même la justice conduit souvent au résultat opposé.
Lisez Mt 5.20 ; 23.25-28. Comment Jésus met-il en valeur le problème soulevé par ceux qui cherchent à être justes par eux-mêmes ?
Le chrétien doit absolument comprendre qu’il est totalement dépendant du Christ pour sa justice. Ce qui le rend juste aux yeux de Dieu, c`est ce que le Christ a fait pour lui et non ce qu`il fait, lui. A l’ instant où il perd de vue cette vérité, le sentiment de sa propre justice s`installe facilement, accompagné de l’orgueil et de la corruption intérieure. Les scribes et pharisiens étaient l’exemple même de la façon dont cela se passe. Ils étaient si occupés à faire étalage de leurs actes de piété qu`ils ont perdu de vue ce qui comptait réellement.
En quoi êtes-vous coupable du même péché que les scribes et les pharisiens ? En quoi ce piège est-il plus subtil que nous ne le pensions ?
Leçon de Mardi
Le Christ, notre justice
(Rm 5.17)
Lisez Rm 5.17-19 et résumez dans vos propres termes ce que Paul déclare ici. Pourquoi est-on condamné et comment devient-on juste ?
Si la justice du Christ est un don, comment l`obtient-on ? Ga 3.6; Jc 2.23.
Remarquez, dans Rm 5.19, l`accent mis sur la désobéissance et l`obéissance. La désobéissance d`un seul, Adam, a fait de tous les hommes des pécheurs. C’est là un enseignement biblique de base. Le péché d`Adam a provoqué la chute de l`humanité. Chaque jour de notre vie, nous vivons tous, individuellement, avec les conséquences de cette chute. Personne n’est immunisé.
Le même verset, cependant, parle également d`obéissance. L`obéissance de qui ? Du Christ, bien sur ! Il est le seul à posséder la justice nécessaire au salut, la justice accordée à tous ceux qui «reçoivent l`abondance de la grâce» (5.17). C’est pourquoi Paul déclare que ces derniers obtiennent «le don de la justice ». Notez bien qu`il s’agit d`un don, c`est-à-dire qu`il est gratuit et immérité. Dès qu`on estime l`avoir gagné ou mérité, il cesse d`être une grâce (Rm 4.4).
Pourtant, la justice du Christ n`est pas un don que n`importe qui peut recevoir. Elle n`est pas accordée automatiquement à tous (Rm 5.17), Paul est clair là-dessus. Elle est donnée à ceux qui désirent l’obtenir, c’est-à-dire à ceux qui la revendiquent par la foi, comme Abraham, qui a cru en Dieu - et «cela lui fut compté comme justice». (Ga 3.6)
Saisissez-vous réellement ce que signifie « être sauvé par la foi » ? Dans quelle mesure arrivez-vous à comprendre que seule la justice de Jésus est mise à votre crédit par la foi, vous donne la possibilité d’être juste et justifié aux yeux de Dieu ? Comment pouvez-vous vous emparer davantage de cette offre magnifique, fondement de l’Évangile ?
Leçon de Mercredi
Justice et obéissance
(1 Jn 2.29)
Certes, nous sommes couverts par la justice du Christ, mais celle-ci doit se révéler dans notre vie. Cette justice n’est pas seulement une déclaration légale. Elle devient une réalité dans la vie de la personne qui la possède. Avec quelle attention devons-nous écouter ces paroles de Jean : «Mes enfants, que personne ne vous égare. Celui qui fait la justice est juste, comme lui est juste. » (1 Jn 3.7)
Quelle erreur risquons-nous de faire à propos du sens de l`expression «être juste» ?
La justice est un fruit de l`Esprit lié à l`obéissance. Pour certains, l`obéissance n`a rien à voir avec le salut par la foi. Il arrive qu`on entende : «Maintenant que vous avez accepté Jésus comme Sauveur, ne voulez-vous pas l`accepter aussi comme Seigneur de votre vie?» Cela sous-entend, semble-t-il, que notre obéissance à la volonté de Dieu et notre salut seraient deux choses distinctes. C`est là une interprétation complètement fausse de ce qu`est le salut. Jean n`a-t-il pas précisé qu`une vie de justice est la preuve que l`on est sauvé ?
Lisez 1 Jn 2.3-6. Qu`est-ce que Jean veut souligner ici ?
Quand la question de l’obéissance est soulevée, on fait souvent remarquer que les œuvres ne sauvent pas. Certes, si Lucifer était dans le ciel, ce n’était pas en raison de son obéissance à la volonté de Dieu ; mais s`il en a été chassé, c`est bien bel et bien é cause de sa désobéissance. On peut en dire autant d’Adam et Ève. Ce n`est pas parce qu`ils obéissaient qu`ils se trouvaient en Éden, mais c`est bien parce qu`ils ont désobéi à la volonté de Dieu qu`ils en ont été chassés.
La justice «revient à pratiquer ce qui est juste. C’est par ses actes que chacun sera jugé ; ce sont nos œuvres qui mettent en évidence notre caractère et l’authenticité de notre foi.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Sans l`habit de noces», p. 272.
Dans quelle mesure le fruit de la justice se manifeste-il dans votre vie ? A quelles pratiques devez-vous renoncer parce qu’elles sont une entrave à son développement ?
Leçon de Jeudi
Une vie de justice
« Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui qui fait naître aime aussi celui qui est né de lui. A ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous agissons selon ses commandements. Car l`amour de Dieu, c`est que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas un fardeau.» (1 Jn 5.1-3)
Comment Jean relie-t-il l`amour de Dieu à l`amour qui unit entre eux les croyants et à l`obéissance aux commandements ? Pourquoi fait-il ce lien ?
«Celui qui s`efforce de garder les commandements de Dieu uniquement par devoir ne connaîtra jamais la joie de l’obéissance. Ce n’est pas là obéir. Celui qui considère la soumission à la loi divine comme un fardeau, parce qu`elle contrarie ses désirs, n`est pas réellement chrétien. La véritable obéissance procède d`un principe qui a sa source dans l`être intérieur. Elle émane de l`amour de la justice et de la loi de Dieu. L`essence de toute justice, c`est la fidélité à notre Rédempteur qui nous pousse à faire le bien par amour du bien - parce que le bien est agréable à Dieu.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Semblable à du levain », p. 76, 77.
Et la meilleure façon de susciter en soi le désir d`être loyal à Dieu, n`est-ce pas de contempler son incroyable sacrifice sur la croix ? Dire aux gens qu`ils doivent observer la loi n`a aucune puissance. Ce qu`il faut, c`est diriger leurs regards vers Jésus et sa mort à notre place. C`est leur faire comprendre que leurs péchés sont pardonnés grâce à Jésus et qu`en revêtant sa robe de justice ils aient la possibilité d`être parfaits aux yeux de Dieu.
C`est l’amour de Dieu - et non la crainte de l’enfer et de la condamnation -qui devrait être le puissant moteur de notre vie. Et rien ne nous incitera davantage à aimer Dieu que de garder l`esprit fixé sur la croix et sur les richesses et les promesses que nous avons par elle.
Aimez-vous réellement Dieu ? Si oui, comment le savez-vous ? (Peut-être vous illusionnez-vous sur vous-même ? Par quels actes et quelles paroles révélez-vous la réalité de cet amour ? En d’autres termes, qu’est-ce qui prouve que vous l’aimez vraiment ?
Leçon de Vendredi
POUR ALLER PLUS LOIN
A lire : «Il ne suffit pas de croire que Jésus n`est pas un imposteur et que la Bible n`est pas un recueil de fables habilement conçues. On peut admettre que le nom de Jésus est le seul qui ait été donné aux hommes pour être sauvés et néanmoins ne pas l`accepter comme Sauveur personnel. Croire à la théorie de la vérité, se dire chrétien, faire inscrire son nom sur les registres d`église ne suffit pas. "Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu`il demeure en nous par l`Esprit qu`il nous a donné." (1 Jn 3.24) "Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l`avons connu." (1 Jn2.3) C`est à ce signe qu`on reconnaît une véritable conversion. Quelle que soit notre profession de foi, elle est inutile si le Christ ne se manifeste pas en nous par des œuvres de justice.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Sans l`habit de noces », p. 272.
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A MEDITER
• Comment éviter le piège du légalisme – penser que nos œuvres nous sauveront – ou celui de la grâce à bon marché– penser que nos œuvres n’ont rien à voir avec le salut ? Comment trouver la juste mesure ici ? Vers lequel de ces deux pièges avez-vous tendance à pencher : la grâce à bon marché ou le légalisme ?
• Quel est le danger inhérent au désir de faire de bonnes œuvres ? vers quoi cela peut-il mener et comment l’éviter ?
• Pensez à une personne de votre connaissance qui semble être quelqu’un de « juste ». Comment est-elle ? Comment se comporte-t-elle ? Quelle est son attitude à l’ égard d’autrui ? De quoi parle-t-elle ? Que pouvez-vous apprendre d’elle ?
• Nous avons tendance à penser à la justice en tant que justice individuelle, ce qui est correct. Mais n’a-t-elle pas également une connotation collective ? notre communauté ecclésiale peut-elle aussi être « juste » ? Si oui, de quelle façon ? A quoi ressemble une communauté religieuse ou règne la justice ? Comparez la vôtre à l’idéal qui vous est proposé.
• Si le salut par la foi va au-delà d’une simple profession de foi en Christ et d’un nom inscrit sur les registres de l’église, qu’est-il réellement ? Qu’est-ce que la « foi » au sens du terme ?
Matthieu 23:25-28; Romains 3:28; Romains 8:4; Romains 10:3; Galates 3:6; 1 Jean 2:3-6; 1 Jean 5:1-3 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
Matthieu 23:25-28 25Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance. 26Pharisien aveugle! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net. 27Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés. 28Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.
1 Jean 2:3-6 3Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu. 4Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui. 5Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en lui. 6Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.
1Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui. 2Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 3Car l'amour de Dieu consiste a garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
Notre bien-être éternel dépend de notre obéissance à Dieu, et en conséquence notre premier objectif devrait être de Le rechercher avec ardeur de telle sorte que nous puissions faire plus ample connaissance avec Lui. Ce devrait être notre première considération dans la vie. Tout le reste doit être secondaire à cet objectif. La Parole qui est notre guide déclare : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera accordé par-dessus. » Ainsi toutes les forces de l’esprit de l’âme et du corps seront offertes à Dieu afin de pouvoir utiliser les capacités qui nous ont été données à Sa gloire. Ainsi nous pourrons comprendre que Dieu n’exprime aucune exigence sans fournir amplement tout ce qui est nécessaire pour la réalisation de cette exigence. Par la grâce rédemptrice de Christ l’homme peut accomplir tout ce que Dieu attend de lui. Signs of the Times, August 2, 1899.
En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même, par l'obéissance d'un seul, la multitude sera rendue juste. Romains 5 :19.
Parce que l'homme tombé ne pouvait vaincre Satan par ses simples forces humaines, le Christ quitta les parvis royaux du ciel pour lui venir en aide au moyen des forces divines et humaines combinées. Le Christ savait qu'Adam en Eden, avec les avantages supérieurs dont il jouissait, aurait pu résister aux tentations de Satan et le vaincre. Il savait aussi que hors de l'Eden, privé de la lumière et de l'amour de Dieu par suite du péché, l'homme ne pouvait résister aux tentations de Satan par ses propres forces. Afin de rendre l'espérance à l'homme, et le sauver d'une ruine totale, il s'humilia jusqu'à prendre la nature de l'homme : il pourrait ainsi, grâce à son pouvoir divin combiné avec l'humain, atteindre l'homme là où il était. Il obtint, en faveur des fils et des filles d'Adam, la force qu'ils ne pouvaient acquérir par eux-mêmes, afin qu'en son nom ils puissent surmonter les tentations de Satan.
Maranatha, p. 224; Messages choisis, vol. 1, p. 327.
Dimanche
Ceux qui ont faim et soif de justice aspirent intensément à devenir semblables à Christ dans le caractère. Ainsi assimilés à Son image ils pourront être fidèles sur le sentier du Seigneur et accomplir justice et jugement. Nous devrions toujours cultiver un désir ardent de vivre la justice de Christ. Aucun besoin temporel ne devrait attirer et dévier l’esprit au point que nous n’ayons plus cette faim de posséder les attributs de Christ. Le commandement est : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice. »
Signs of the Times, August 29, 1895.
« … lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 1 Pierre 2 :24.
C’est parce que le Christ a porté sur la croix la punition dans Son propre corps que l’homme a une deuxième chance. Ce dernier peut, s’il le désire, retourner à sa loyauté. Mais s’il refuse d’obéir aux commandements de Dieu, s’il rejette les avertissements et les messages que Dieu envoie, choisissant plutôt les paroles fallacieuses de ceux qui se font l’écho des paroles du Trompeur, il est volontairement ignorant. La condamnation de Dieu est alors sur lui. Il choisit la désobéissance. En effet l’obéissance signifie élever la croix, pratiquer le renoncement à soi-même, et suivre Christ sur le sentier de l’obéissance.
L’esprit humain est naturellement porté vers les plaisirs et les satisfactions égoïstes. La politique de Satan est d’en créer le plus grand nombre possible. Il cherche à susciter dans l’esprit des hommes une telle passion pour les divertissements mondains qu’ils n’aient plus le temps de se soucier du sort de leur âme. L’amour des plaisirs est contagieux. Celui qui s’y adonne court çà et là, toujours en quête d’un nouvel amusement.
La faculté de goûter les richesses de la gloire seront développées en proportion du désir que nous avons pour ces richesses. Comment apprécierons-nous Dieu et comment les choses célestes seront-elles développées, si ce n’est dans cette vie ? Si les attentes et les soins du monde sont autorisés à monopoliser tout notre temps et notre attention, nos forces spirituelles s’affaibliront et mourront parce qu’elles ne s’exercent pas. Dans un esprit abandonné complètement aux choses terrestres chaque espace à travers lequel la lumière du ciel pourrait pénétrer est fermé. La grâce transformatrice de Dieu ne peut s’exercer sur l’esprit et le caractère. Les talents qui devraient être utilisés dans une piété active sont ignorés et négligés. Comment alors peut-on répondre à l’invitation qui est offerte : « Venez ; car tout est déjà prêt» (Luc 14 :17) ? Comment est-ce possible pour un homme de recevoir l’éloge : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, » quand il a été désobéissant, ingrat et a rejeté la sainteté ? Il a entraîné son esprit à mépriser les exigences les plus claires de Dieu et à ne plus aimer les choses religieuses. Il aime les choses de la terre davantage que les choses du ciel.
L’obéissance aux commandements de Dieu permettra que nos noms soient inscrits dans le livre de vie de l’Agneau, «car nous sommes devenus participants de Christ. » (Hé. 3 :14) This Day with God, p. 87.
Lundi
La propre justice est une contrefaçon de la vraie justice, et tous ceux qui s'y attachent auront à en supporter les conséquences désastreuses. De nombreuses personnes, aujourd'hui, prétendent obéir à la loi divine sans avoir dans leur cœur l'amour de Dieu qui se répand sur le prochain. Le Christ les invite à s'unir à lui dans son œuvre de salut, mais ils se contentent de répondre : « Je veux bien, Seigneur. » Toutefois, ils ne mettent rien en pratique. Ils ne sont pas les collaborateurs de ceux qui travaillent véritablement pour le Maître. Ils restent oisifs. Semblables au fils infidèle, ils font au Père de fausses promesses. En entrant solennellement dans l'Eglise, ils ont pris l'engagement de se soumettre à la parole divine et de se consacrer au service, mais ils ne le tiennent pas. En paroles, ils se disent enfants de Dieu, mais ils le renient dans leur vie et leur caractère. Ils ne se soumettent pas à sa volonté. Leur vie est un mensonge.
Christ’s Object Lessons, p. 279; Les Paraboles de Jésus, p. 239.
Une religion légaliste a été considérée comme normale pour notre temps. C'est là une erreur. Le reproche adressé aux pharisiens par le Christ est applicable à ceux qui ont perdu leur premier amour. Une religion froide, légaliste, n'amènera jamais des âmes à Christ : c’est une religion dépourvue d'amour, et sans Christ. Quand des jeûnes et des prières sont pratiqués dans un esprit de propre justice, ils sont en abomination aux yeux de Dieu. Les assemblées solennelles pour le culte, le cycle des cérémonies religieuses, une humiliation de façade, un sacrifice imposé - tout ceci clame au monde que l'on est propre-juste. Ces choses ont pour but d'attirer l'attention sur celui qui s'impose des devoirs rigoureux, comme pour dire : en voilà un qui mérite le ciel. Mais tout cela n'est qu'illusion. Les œuvres ne nous paieront pas l'entrée dans le ciel. Le grand Sacrifice qui a été offert est suffisant pour tous ceux qui voudront croire. L'amour du Christ communiquera une vie nouvelle au croyant. Celui qui se désaltère à la source de vie sera rempli du vin nouveau du royaume. La foi en Christ fera que le croyant sera animé d'un bon esprit et inspiré par des mobiles élevés ; celui qui regarde à Jésus, chef et consommateur de la foi, n'aura que des sentiments célestes et pleins de bonté. Regardez à Dieu et non pas à l'homme. Dieu est votre Père céleste, toujours prêt à supporter vos infirmités, à vous pardonner et vous guérir. « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17 : 3) En contemplant le Christ vous serez transformés ; vous en viendrez à détester l'orgueil, la vanité, l'estime de vous-mêmes, votre propre justice et votre incrédulité d'autrefois. Vous rejetterez loin de vous ces péchés, comme un fardeau inutile, vous marcherez humblement devant Dieu, avec douceur et confiance. Vous vous conduirez avec amour, patience, amabilité, bonté, miséricorde, et avec toutes les grâces qui habitent dans un enfant de Dieu. Et à la fin ils trouveront une place parmi ceux qui sont sanctifiés et parmi les saints.
Selected Messages, bk. 1, p. 388; Messages choisis, vol. 1, pp. 454, 455.
Nous pouvons, comme Nicodème, nous bercer de l'illusion que notre vie a été correcte, que notre moralité n'a rien laissé à désirer, et en conclure que nous n'avons pas lieu de nous humilier devant Dieu comme de vulgaires pécheurs. Mais quand la lumière de Jésus-Christ brillera dans notre âme, nous verrons combien nous sommes impurs; nous discernerons l'égoïsme de nos mobiles et l'inimitié contre Dieu, qui ont souillé tous les actes de notre vie. Nous rendrons compte que notre justice est véritablement comme le linge le plus souillé, et que seul le sang de Jésus peut nous purifier de la souillure du péché et transformer nos cœurs à sa ressemblance.
Conflict and Courage, p. 292; Le meilleur chemin, p. 26.
Mardi
La victoire est entre nos mains, mais nous n'avons pas à vaincre en notre propre nom ou par notre seule force. Nous ne pouvons, par nous-mêmes, garder les commandements de Dieu. Son Esprit doit nous aider dans notre faiblesse. Le Christ est devenu notre sacrifice et notre garant. Il a été fait péché pour nous afin que nous soyons justice de Dieu en lui. Par la foi en son nom, il nous impute sa justice qui devient un principe vivant dans notre vie.
L’apôtre nous montre quel est le privilège du chrétien. Il dit : « C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père,… afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être rendus forts et puissants par son Esprit, au profit de l'homme intérieur; que le Christ habite dans votre cœur par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour, pour être capables de comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l'amour du Christ qui surpasse la connaissance, de sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. » [Ephésiens 3 :14, 16-19].
Le Christ nous impute sa perfection et nous présente à son Père revêtus de sa propre pureté.
Beaucoup de personnes pensent qu'il est impossible d'échapper à la puissance du péché. Mais toute la plénitude de Dieu nous est promise. Nous visons trop bas. Le but est beaucoup plus élevé. Notre esprit a besoin de s'élargir afin de comprendre la signification de la providence de Dieu. Nous devons refléter dans notre caractère ses attributs les plus élevés. Soyons reconnaissants de n'être pas abandonnés à nous-mêmes. La loi de Dieu nous présente l'idéal que nous devons atteindre par la justice imputée du Christ.
Nous n'avons pas à suivre nos propres idées, et présenter aux autres, par notre exemple, le modèle qu’ils doivent imiter ; mais nous devons marcher dans les pas du Christ, et aplanir les sentiers pour nos pieds, de peur que l’infirme soit détourné du chemin. Nous devons garder les commandements et vivre.
Review and Herald, July 12, 1892.
Il a été pourvu à tout ; la justice éternelle du Christ est mise au compte de l'âme croyante. Une robe précieuse, immaculée, tissée sur les métiers du ciel, attend le pécheur repentant et croyant, qui peut dire : « Je me réjouirai en l'Eternel, mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu ; car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du manteau de la délivrance. » (Es. 61 : 10.)
Une grâce abondante est mise à la disposition du croyant pour qu'il soit préservé du péché ; en effet, le ciel entier, avec ses ressources illimitées, est à sa portée. Il nous faut puiser aux sources du salut. ... Pécheurs par nous-mêmes, nous sommes justes par le Christ. Ayant été rendus justes par la justice accréditée du Christ, Dieu nous déclare justes et nous traite comme des justes. Il nous considère comme Ses chers enfants. Le Christ œuvre contre la puissance du péché, et où le péché abonde, la grâce surabonde.
God’s Amazing Grace, p. 181; La puissance de la grâce, p. 182.
Mercredi
Nous ne gagnons pas le salut par notre obéissance, puisque le salut est un don gratuit de Dieu qui s'obtient par la foi. Par contre, l'obéissance est le fruit de la foi. "Vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu." (1 Jean 3:5,6.) Là est la pierre de touche. Si nous demeurons en Jésus, si l'amour de Dieu demeure en nous, nos sentiments, nos pensées, nos actes seront conformes à la volonté de Dieu telle qu'elle est exprimée dans les préceptes de sa sainte loi. "Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste." (1 Jean 3:7.) La justice est définie par la sainte loi de Dieu énoncée dans les dix préceptes donnés sur le mont Sinaï.
La prétendue foi en Jésus-Christ qui délie les hommes de l'obligation d'obéir à Dieu n'est pas de la foi mais de la présomption. "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi." Mais la foi, "si elle n'a pas les œuvres, est morte en elle-même". (Ephésiens 2:8 ; Jacques 2:17.) Avant son incarnation, Jésus disait de lui-même :
«Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. »
(Psaume 40:9.) Et au moment de remonter au ciel, il faisait cette déclaration :
« J'ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. »
(Jean 15:10.) « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu », dit l'Ecriture. «Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » (1 Jean 2:3,6.) « Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (1 Pierre 2:21.)
Steps to Christ, pp. 61, 62; Le meilleur chemin, pp. 58, 59.
Les dispositions prises pour le salut de l’homme par le moyen de la justice imputée de Christ ne fait pas que la loi est rejetée et ne réduit en rien ses saintes exigences ; car Christ est venu pour exalter la loi et la rendre honorable, pour révéler son amplitude immense et son caractère inamovible. La gloire de l’évangile de la grâce par la justice imputée de Christ ne nous fournit aucun autre chemin de salut que l’obéissance à la loi de Dieu dans la personne de Jésus-Christ, le divin Substitut. Dans l’ancienne dispensation les croyants étaient sauvés par la grâce de Christ comme présenté dans l’Evangile de la même façon que nous sommes sauvés aujourd’hui. Le seul moyen de salut est fourni sous l’alliance d’Abraham.
Alors que nous sommes encouragés à obéir, nous ne devons pas penser que nous pouvons mériter le salut par de bonnes œuvres. Le salut est le don gratuit de Dieu, et il est reçu par la foi. Il est offert pour l’âme repentante par le Christ, à travers le grand plan de la rédemption. Mais la preuve de notre amour pour Lui, l’évidence de notre foi, se révélera dans notre obéissance à la sainte loi de Dieu. Notre Sauveur déclare : « Celui qui a mes commandements et les garde, est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père et je l’aimerai, et je me révélerai à lui. » Le Christ nous enjoint de garder les commandements parce qu’Il sait qu’en les gardant il y a une grande récompense : la révélation d’un caractère à la similitude divine.
Signs of the Times, May 16, 1895.
Jeudi
L'amour vrai agit avec simplicité, parce que ses intentions sont limpides. Associé à des ambitions égoïstes, il perd toute pureté. Dieu prend davantage en considération l'amour qui est dans nos cœurs que la somme de travail que nous accomplissons. L'amour est une vertu céleste, qui ne peut naître et prospérer que là où règne le Christ. Il engendre la force et la vérité. Il fait le bien, uniquement. Ceux qui le possèdent portent des fruits de sainteté et ont pour fin la vie éternelle. « A ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous agissons selon ses commandements. Car l'amour de Dieu, c'est que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas un fardeau, » [1 Jean 5 :2-3].
The Youth’s Instructor, January 13, 1898;
Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 169.
Chacun a besoin de prier beaucoup, et de veiller tout en priant afin que la foi ne faiblisse pas. Personne ne peut garder les commandements de Dieu s’il ne chérit pas l’amour dans son coeur ; car sans amour il n’y a pas de vraie obéissance. L’amour suprême pour Dieu est exigé, et lorsque c’est un principe qui fait partie de notre âme, notre amour pour ceux qui sont autour de nous sera visible dans nos actes et nos paroles.
Signs of the Times, February 24, 1898.
La grâce est une faveur imméritée ; le croyant est justifié sans aucun mérite de sa part, n'ayant rien à faire valoir auprès de Dieu. Il est justifié grâce à la rédemption offerte en Christ Jésus, qui se tient dans les parvis célestes en tant que substitut et garant du pécheur. Mais alors qu'il est justifié par les mérites du Christ, il n'est pas libre d’agir injustement. La foi agit par amour et purifie l'âme. La foi bourgeonne, fleurit et produit une récolte de bons fruits. Partout où existe la foi, les bonnes œuvres font leur apparition. Les malades reçoivent des visites, les pauvres des soins, les orphelins et les veuves ne sont pas négligés, ceux qui sont nus sont vêtus, les indigents sont nourris. Le Christ allait de lieu en lieu en faisant du bien ; quand les hommes sont unis à lui ils aiment les enfants de Dieu ; la douceur et la vérité guident leurs pas. L'expression de leur visage révèle leur expérience ; les hommes se rendent compte que ces personnes ont été avec Jésus et ont appris de lui. Le Christ et le croyant deviennent un ; la beauté de son caractère éclate chez ceux qui entretiennent une communion vivante avec la Source de la puissance et de l'amour. Le Christ est le grand dépositaire de la justice justifiante et de la grâce sanctifiante.
Selected Messages, bk. 1, p. 398; Messages choisis, vol. 1, pp. 465, 466.
La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
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http://www.guadadvent.org/ Leçon n° 10
Le fruit de l’Esprit est : maîtrise de soi
Etude de la semaine : Jg 13 à 16 ; 1 Co 9.24-27 ; Ph 4.8; Col 3.1-10 ; He 12.1, 2 ; 1 Jn 2.15, 16.
Verset à mémoriser :«Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d`être moi-même disqualifié.» (1 Co 9.27, Segond révisée à la Colombe)
Bien que citée en dernier par Paul dans Ga 5.22, 23, la «maîtrise de soi» (parfois traduite par «tempérance ») n’est certainement pas le moindre des aspects du fruit de l`Esprit. Il aurait facilement pu être le premier, parce qu`il joue un rôle majeur dans le développement des autres. On pourrait dire que la maîtrise de soi est le ciment qui lie les autres qualités ensemble.
Comme les autres fruits de l`Esprit, la maîtrise de soi est un don de la grâce. On l`a appelée «la grâce disciplinée» : la grâce, parce que c`est un don gratuit ; disciplinée, parce que nous avons notre rôle à jouer.
La maîtrise de soi peut avoir une connotation négative, mais elle fait intégralement partie de la grâce. Si nous n`avons aucune maîtrise de nous-mêmes, alors ce sont nos sentiments, nos appétits et nos pulsions qui nous contrôlent. Ainsi, soit nous choisissons la maîtrise de soi en nous plaçant sous la grâce et la puissance du Saint-Esprit, soit nous préférons laisser quelque chose ou quelqu`un d`autre se rendre maître de nous. C`est à nous de décider en dernier ressort.
Leçon de Dimanche
La maîtrise de soi : un paradoxe
(ph 2.12, 13)
La «discipline personnelle», «la force de caractère» et «la volonté» sont quelques-uns des synonymes de la «maîtrise de soi ». Mais ce fruit de l`Esprit ne fait pas qu`empêcher les chrétiens d`enfreindre les interdits, il leur donne aussi la capacité de faire le bien.
Dans 1 Jn 2.15, 16, Jean nous exhorte à ne pas tomber dans trois convoitises. Lesquelles, et surtout, comment risquent-elles de se manifester dans notre vie si nous n`y prenons pas garde ?
Dans Ph 4.8, Paul cite les objectifs vers lesquels doit tendre le chrétien au cours de sa vie. Identifiez-les. Dans quelle mesure, si nous suivons le conseil de Paul, serons-nous protégés des dangers cités dans 1 Jn 2.15, 16 ?
Il est clair que certaines choses sont permises et d`autres interdites dans la vie chrétienne. Celle-ci implique un combat constant contre le moi, la chair et l’influence du monde. Paul nous fait part de ce dilemme dans Rm 7.15-18, où il évoque la lutte qu`il mène entre ce qu`il sait devoir ne pas faire et ce qu’il est tente de faire. Mais, dans Rm 8.1, il nous donne la solution à ce problème : «Il n`y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus, [qui marchent non selon la chair mais selon l`Esprit].» (Segond révisée à la Colombe)
Paul parle de «marcher selon l`Esprit», car une vie d’où l`Esprit est absent est incapable par elle-même de faire naitre et grandir le fruit de ce dernier. Nous en avons peut-être la volonté - et ici Paul parle en notre nom à tous -, mais nous n`en avons pas la puissance. Dans sa solution au dilemme de Rm 7, Paul ne nous dit pas quand nous vaincrons, mais comment nous vaincrons, à savoir : par la foi en Jésus. En nous donnant à lui, en nous réclamant, par la foi, de sa justice, nous ne sommes plus condamnés. Nous lui soumettons notre vie et nous choisissons de marcher par l’Esprit de suivre sa volonté, en nous emparant, par la foi, de ses promesses de victoire. Oui, c’est en nous appropriant ses promesses par la foi que nous recevons la puissance de vaincre. Mais nous ne pouvons faire cela seuls : il nous faut choisir, en toute conscience, de vaincre en son nom. Notre combat est donc à la fois vertical (s`accrocher à Jésus par la foi) et horizontal (lutter contre les prétentions de la chair), et ces deux aspects sont nécessaires.
Leçon de Lundi
Joseph et les conséquences immédiates d’un comportement juste
Trahi par sa propre famille, vendu comme esclave, Joseph avait de bonnes raisons de douter de l`amour et de la sollicitude (ou même de l`existence) du Dieu dont on lui avait parlé depuis l`enfance. Mais il a fait un autre choix.
Lisez Gn 39.7-20. Dans ces versets, où se trouve la clef du comportement de Joseph ?
Comment Joseph a-t-il été «récompensé» de son refus de céder à la tentation ? Gn 39.20. Il à été faussement accusé et jeté en prison. Est-ce donc là une récompense pour s`être montré loyal ?
Ce point est important à rappeler. Sommes-nous certains, quand nous sommes déterminés à agir selon la justice - et quel qu`en soit le prix - que nous verrons les événements tourner à notre avantage à court terme ? Qu`en est-il des personnes qui ont perdu leur travail, leur conjoint, leur famille ou même leur vie parce qu`elles refusaient de se compromettre avec le péché ? Nous en avons des exemples dans la Bible et peut-être connaissez-vous des personnes qui ont vécu quelque chose de semblable. A moins peut-être que vous l`ayez vécu vous-même ? Imaginez que Joseph ait passé le reste de sa vie en prison. N`en aurait-il pas pour autant agi de façon juste ?
« Celui qui sème pour sa propre chair récoltera la moisson de la chair : la pourriture, mais celui qui sème pour l’Esprit récoltera la moisson de l’Esprit : la vie éternelle. » (Ga 6.8) Que veut nous dire Paul dans ce texte ?
Que met-il en opposition ici ? Qu’est-ce qui est en jeu ici ? Pourquoi cette question est-elle d’une importance capitale ?
En quoi Paul nous aide-t-il par ce texte à comprendre pourquoi Joseph a bien agi, sans se soucier des conséquences immédiates ?
Leçon de Mardi
Samson et les fruits de l’échec
Dans Jg 13 à 16, la Bible raconte l`histoire de Samson. Lisez ces textes entièrement en gardant à l`esprit les notions de maîtrise de soi et de tempérance. Il y a de nombreuses leçons à retirer de la vie de Samson. Il est dramatique de voir qu`un jeune homme si prometteur et aux dons aussi nombreux se soit si facilement laissé égarer.
«Samson, face au danger, possédait les mêmes ressources que Joseph. Il avait la possibilité de choisir entre le bien et le mal, selon son bon vouloir. Au lieu de se saisir de la force divine, il a laissé s`exprimer pleinement les passions sauvages de sa nature. Ses facultés de raisonnement ont été perverties et sa moralité a été corrompue. Dieu l`avait appelé à un poste d`honneur, utile et de grande responsabilité ; mais il devait apprendre à gouverner en apprenant d` abord à obéir aux lois de Dieu. Joseph était libre d`exercer ou non son sens de la morale. S`offraient à lui le bien et le mal. Il avait le choix entre un sentier de pureté, de sainteté et d`honneur ou un chemin d`immoralité et de déchéance. Il a choisi le bon sentier et Dieu l`a approuvé. Samson, face à des tentations similaires, qu`il avait lui-même provoquées, a laisse le champ libre à ses passions. Le chemin qu`il a foulé s`est achevé dans la bonté, le désastre et la mort. Quel contraste par rapport à l`histoire de Joseph !» - Ellen WHITE, dans Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 2, p. 1007.
Lisez Jg 13.24, 25. Étant donné ce que l`on sait sur Samson. Quel important message et quel avertissement trouve-t-on dans ces deux textes ?
Malgré son serment, Samson a laissé ses passions et ses appétits prendre le pas sur le bien. Qui n’a pas connu une telle lutte ? Le grand conflit cosmique n’est pas que symbolique : il représente le combat qui fait rage non seulement au ciel entre le Christ et Satan, mais également sur terre dans l’être humain. Même si le Christ a ouvert la voie pour que nous ayons tous part à sa victoire, ce combat a bien lieu dans notre cœur et notre chair, qui sont les enjeux de cette guerre. Il est certain que le Christ a remporté la victoire pour nous. Mais c`est à nous de nous réclamer de sa victoire à chaque instant et, par nos choix, de nous décider pour l`un ou l`autre camp du grand conflit cosmique.
Comment vous aussi vivez-vous le grand conflit cosmique dans votre vie et votre chair ? Quels sont vos choix ? Comment-vous, par ces choix, dans quel camp vous vous trouvez en réalité ?
Leçon de Mercredi
La longue course de Paul
«Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu`un seul remporte le prix?
Courez de manière à le remporter. Or tout lutteur se maîtrise en tout ; ceux-là le font pour remporter une couronne périssable ; nous, pour une couronne impérissable. Moi donc, je cours, mais non pas à l`aventure ; je donne des coups de poing, mais non pas pour battre l`air. Au contraire, je malmène mon corps, je le traite comme un esclave, de peur qu`après avoir fait la proclamation pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié.» (1 Co 9.24-27)
Lisez avec soin et dans un esprit de prière les paroles que Paul adresse ici aux Corinthiens. Vous remarquerez qu`il parle beaucoup de lui- même et de ses luttes. Nous devrions trouver du réconfort dans le fait qu`un chrétien aussi fidèle que Paul, un véritable géant de la foi, ait dû lutter contre le moi, contre le péché et contre la chair. Nous ne sommes pas seuls dans nos combats. Le ciel sera rempli de gens qui auront connu les appels de la chair.
En vous basant sur les textes ci-dessus, répondez aux questions suivantes :
1. Quelle illustration Paul utilise-t-il pour nous aider à comprendre que nous devons tous mener le combat contre le moi et le péché ? Quelles différences importantes y a-t-il, cependant, entre cette image et la réalité à laquelle il se réfère ?
2. Quelle était l`assurance de Paul concernant la course dans laquelle il était engagé ? D`ou lui venait cette assurance ? Pourquoi devons-nous aussi la posséder ?
3. Même si Paul fait preuve d`assurance, il est également conscient que l`échec est possible. Comment le montre-t-il et quelle solution propose-t-il ? En quoi sa réponse correspond-elle au thème de cette semaine ?
1Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Éternel; et l'Éternel les livra entre les mains des Philistins, pendant quarante ans. 2Il y avait un homme de Tsorea, de la famille des Danites, et qui s'appelait Manoach. Sa femme était stérile, et n'enfantait pas. 3Un ange de l'Éternel apparut à la femme, et lui dit: Voici, tu es stérile, et tu n'as point d'enfants; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils. 4Maintenant prends bien garde, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur. 5Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Le rasoir ne passera point sur sa tête, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère; et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins. 6La femme alla dire à son mari; Un homme de Dieu est venu vers moi, et il avait l'aspect d'un ange de Dieu, un aspect redoutable. Je ne lui ai pas demandé d'où il était, et il ne m'a pas fait connaître son nom. 7Mais il m'a dit: Tu vas devenir enceinte, et tu enfanteras un fils; et maintenant ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère jusqu'au jour de sa mort. 8Manoach fit cette prière à l'Éternel: Ah! Seigneur, que l'homme de Dieu que tu as envoyé vienne encore vers nous, et qu'il nous enseigne ce que nous devons faire pour l'enfant qui naîtra! 9Dieu exauça la prière de Manoach, et l'ange de Dieu vint encore vers la femme. Elle était assise dans un champ, et Manoach, son mari, n'était pas avec elle. 10Elle courut promptement donner cette nouvelle à son mari, et lui dit: Voici, l'homme qui était venu l'autre jour vers moi m'est apparu. 11Manoach se leva, suivit sa femme, alla vers l'homme, et lui dit: Est-ce toi qui as parlé à cette femme? Il répondit: C'est moi. 12Manoach dit: Maintenant, si ta parole s'accomplit, que faudra-t-il observer à l'égard de l'enfant, et qu'y aura-t-il à faire? 13L'ange de l'Éternel répondit à Manoach: La femme s'abstiendra de tout ce que je lui ai dit. 14Elle ne goûtera d'aucun produit de la vigne, elle ne boira ni vin ni liqueur forte, et elle ne mangera rien d'impur; elle observera tout ce que je lui ai prescrit. 15Manoach dit à l'ange de l'Éternel: Permets-nous de te retenir, et de t'apprêter un chevreau. 16L'ange de l'Éternel répondit à Manoach: Quand tu me retiendrais, je ne mangerais pas de ton mets; mais si tu veux faire un holocauste, tu l'offriras à l'Éternel. Manoach ne savait point que ce fût un ange de l'Éternel. 17Et Manoach dit à l'ange de l'Éternel: Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s'accomplira? 18L'ange de l'Éternel lui répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Il est merveilleux. 19Manoach prit le chevreau et l'offrande, et fit un sacrifice à l'Éternel sur le rocher. Il s'opéra un prodige, pendant que Manoach et sa femme regardaient. 20Comme la flamme montait de dessus l'autel vers le ciel, l'ange de l'Éternel monta dans la flamme de l'autel. A cette vue, Manoach et sa femme tombèrent la face contre terre. 21L'ange de l'Éternel n'apparut plus à Manoach et à sa femme. Alors Manoach comprit que c'était l'ange de l'Éternel, 22et il dit à sa femme: Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu. 23Sa femme lui répondit: Si l'Éternel eût voulu nous faire mourir, il n'aurait pas pris de nos mains l'holocauste et l'offrande, il ne nous aurait pas fait voir tout cela, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses. 24La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L'enfant grandit, et l'Éternel le bénit. 25Et l'esprit de l'Éternel commença à l'agiter à Machané Dan, entre Tsorea et Eschthaol.
Juges 14
1Samson descendit à Thimna, et il y vit une femme parmi les filles des Philistins. 2Lorsqu'il fut remonté, il le déclara à son père et à sa mère, et dit: J'ai vu à Thimna une femme parmi les filles des Philistins; prenez-la maintenant pour ma femme. 3Son père et sa mère lui dirent: N'y a-t-il point de femme parmi les filles de tes frères et dans tout notre peuple, que tu ailles prendre une femme chez les Philistins, qui sont incirconcis? Et Samson dit à son père: Prends-la pour moi, car elle me plaît. 4Son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de l'Éternel: car Samson cherchait une occasion de dispute de la part des Philistins. En ce temps là, les Philistins dominaient sur Israël. 5Samson descendit avec son père et sa mère à Thimna. Lorsqu'ils arrivèrent aux vignes de Thimna, voici, un jeune lion rugissant vint à sa rencontre. 6L'esprit de l'Éternel saisit Samson; et, sans avoir rien à la main, Samson déchira le lion comme on déchire un chevreau. Il ne dit point à son père et à sa mère ce qu'il avait fait. 7Il descendit et parla à la femme, et elle lui plut. 8Quelque temps après, il se rendit de nouveau à Thimna pour la prendre, et se détourna pour voir le cadavre du lion. Et voici, il y avait un essaim d'abeilles et du miel dans le corps du lion. 9Il prit entre ses mains le miel, dont il mangea pendant la route; et lorsqu'il fut arrivé près de son père et de sa mère, il leur en donna, et ils en mangèrent. Mais il ne leur dit pas qu'il avait pris ce miel dans le corps du lion. 10Le père de Samson descendit chez la femme. Et là, Samson fit un festin, car c'était la coutume des jeunes gens. 11Dès qu'on le vit, on invita trente compagnons qui se tinrent avec lui. 12Samson leur dit: Je vais vous proposer une énigme. Si vous me l'expliquez pendant les sept jours du festin, et si vous la découvrez, je vous donnerai trente chemises et trente vêtements de rechange. 13Mais si vous ne pouvez pas me l'expliquer, ce sera vous qui me donnerez trente chemises et trente vêtements de rechange. Ils lui dirent: Propose ton énigme, et nous l'écouterons. 14Et il leur dit: De celui qui mange est sorti ce qui se mange, et du fort est sorti le doux. Pendant trois jours, ils ne purent expliquer l'énigme. 15Le septième jour, ils dirent à la femme de Samson: Persuade à ton mari de nous expliquer l'énigme; sinon, nous te brûlerons, toi et la maison de ton père. C'est pour nous dépouiller que vous nous avez invités, n'est-ce pas? 16La femme de Samson pleurait auprès de lui, et disait: Tu n'as pour moi que de la haine, et tu ne m'aimes pas; tu as proposé une énigme aux enfants de mon peuple, et tu ne me l'as point expliquée! Et il lui répondait: Je ne l'ai expliquée ni à mon père ni à ma mère; est-ce à toi que je l'expliquerais? 17Elle pleura auprès de lui pendant les sept jours que dura leur festin; et le septième jour, il la lui expliqua, car elle le tourmentait. Et elle donna l'explication de l'énigme aux enfants de son peuple. 18Les gens de la ville dirent à Samson le septième jour, avant le coucher du soleil: Quoi de plus doux que le miel, et quoi de plus fort que le lion? Et il leur dit: Si vous n'aviez pas labouré avec ma génisse, vous n'auriez pas découvert mon énigme. 19L'esprit de l'Éternel le saisit, et il descendit à Askalon. Il y tua trente hommes, prit leurs dépouilles, et donna les vêtements de rechange à ceux qui avaient expliqué l'énigme. Il était enflammé de colère, et il monta à la maison de son père. 20Sa femme fut donnée à l'un de ses compagnons, avec lequel il était lié.
Juges 15
1Quelque temps après, à l'époque de la moisson des blés, Samson alla voir sa femme, et lui porta un chevreau. Il dit: Je veux entrer vers ma femme dans sa chambre. Mais le père de sa femme ne lui permit pas d'entrer. 2J'ai pensé dit-il, que tu avais pour elle de la haine, et je l'ai donnée à ton compagnon. Est-ce que sa jeune soeur n'est pas plus belle qu'elle? Prends-la donc à sa place. 3Samson leur dit: Cette fois je ne serai pas coupable envers les Philistins, si je leur fais du mal. 4Samson s'en alla. Il attrapa trois cents renards, et prit des flambeaux; puis il tourna queue contre queue, et mit un flambeau entre deux queues, au milieu. 5Il alluma les flambeaux, lâcha les renards dans les blés des Philistins, et embrasa les tas de gerbes, le blé sur pied, et jusqu'aux plantations d'oliviers. 6Les Philistins dirent: Qui a fait cela? On répondit: Samson, le gendre du Thimnien, parce que celui-ci lui a pris sa femme et l'a donnée à son compagnon. Et les Philistins montèrent, et ils la brûlèrent, elle et son père. 7Samson leur dit: Est-ce ainsi que vous agissez? Je ne cesserai qu'après m'être vengé de vous. 8Il les battit rudement, dos et ventre; puis il descendit, et se retira dans la caverne du rocher d'Étam. 9Alors les Philistins se mirent en marche, campèrent en Juda, et s'étendirent jusqu'à Léchi. 10Les hommes de Juda dirent: Pourquoi êtes-vous montés contre nous? Ils répondirent: Nous sommes montés pour lier Samson, afin de le traiter comme il nous a traités. 11Sur quoi trois mille hommes de Juda descendirent à la caverne du rocher d'Étam, et dirent à Samson: Ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous? Que nous as-tu donc fait? Il leur répondit: Je les ai traités comme il m'ont traité. 12Ils lui dirent: Nous sommes descendus pour te lier, afin de te livrer entre les mains des Philistins. Samson leur dit: Jurez-moi que vous ne me tuerez pas. 13Ils lui répondirent: Non; nous voulons seulement te lier et te livrer entre leurs mains, mais nous ne te ferons pas mourir. Et ils le lièrent avec deux cordes neuves, et le firent sortir du rocher. 14Lorsqu'il arriva à Léchi, les Philistins poussèrent des cris à sa rencontre. Alors l'esprit de l'Éternel le saisit. Les cordes qu'il avait aux bras devinrent comme du lin brûlé par le feu, et ses liens tombèrent de ses mains. 15Il trouva une mâchoire d'âne fraîche, il étendit sa main pour la prendre, et il en tua mille hommes. 16Et Samson dit: Avec une mâchoire d'âne, un monceau, deux monceaux; Avec une mâchoire d'âne, j'ai tué mille hommes. 17Quand il eut achevé de parler, il jeta de sa main la mâchoire. Et l'on appela ce lieu Ramath Léchi. 18Pressé par la soif, il invoqua l'Éternel, et dit: C'est toi qui a permis par la main de ton serviteur cette grande délivrance; et maintenant mourrais je de soif, et tomberais-je entre les mains des incirconcis? 19Dieu fendit la cavité du rocher qui est à Léchi, et il en sortit de l'eau. Samson but, son esprit se ranima, et il reprit vie. C'est de là qu'on a appelé cette source En Hakkoré; elle existe encore aujourd'hui à Léchi. 20Samson fut juge en Israël, au temps des Philistins, pendant vingt ans.
Juges 16
1Samson partit pour Gaza; il y vit une femme prostituée, et il entra chez elle. 2On dit aux gens de Gaza: Samson est arrivé ici. Et ils l'environnèrent, et se tinrent en embuscade toute la nuit à la porte de la ville. Ils restèrent tranquilles toute la nuit, disant: Au point du jour, nous le tuerons. 3Samson demeura couché jusqu'à minuit. Vers minuit, il se leva; et il saisit les battants de la porte de la ville et les deux poteaux, les arracha avec la barre, les mit sur ses épaules, et les porta sur le sommet de la montagne qui est en face d'Hébron. 4Après cela, il aima une femme dans la vallée de Sorek. Elle se nommait Delila. 5Les princes des Philistins montèrent vers elle, et lui dirent: Flatte-le, pour savoir d'où lui vient sa grande force et comment nous pourrions nous rendre maîtres de lui; nous le lierons pour le dompter, et nous te donnerons chacun mille et cent sicles d'argent. 6Delila dit à Samson: Dis-moi, je te prie, d'où vient ta grande force, et avec quoi il faudrait te lier pour te dompter. 7Samson lui dit: Si on me liait avec sept cordes fraîches, qui ne fussent pas encore sèches, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme. 8Les princes des Philistins apportèrent à Delila sept cordes fraîches, qui n'étaient pas encore sèches. Et elle le lia avec ces cordes. 9Or des gens se tenaient en embuscade chez elle, dans une chambre. Elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il rompit les cordes, comme se rompt un cordon d'étoupe quand il sent le feu. Et l'on ne connut point d'où venait sa force. 10Delila dit à Samson: Voici, tu t'es joué de moi, tu m'as dit des mensonges. Maintenant, je te prie, indique-moi avec quoi il faut te lier. 11Il lui dit: Si on me liait avec des cordes neuves, dont on ne se fût jamais servi, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme. 12Delila prit des cordes neuves, avec lesquelles elle le lia. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Or des gens se tenaient en embuscade dans une chambre. Et il rompit comme un fil les cordes qu'il avait aux bras. 13Delila dit à Samson: Jusqu'à présent tu t'es joué de moi, tu m'as dit des mensonges. Déclare-moi avec quoi il faut te lier. Il lui dit: Tu n'as qu'à tisser les sept tresses de ma tête avec la chaîne du tissu. 14Et elle les fixa par la cheville. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et il arracha la cheville du tissu et le tissu. 15Elle lui dit: Comment peux-tu dire: Je t'aime! puisque ton coeur n'est pas avec moi? Voilà trois fois que tu t'es joué de moi, et tu ne m'as pas déclaré d'où vient ta grande force. 16Comme elle était chaque jour à le tourmenter et à l'importuner par ses instances, son âme s'impatienta à la mort, 17il lui ouvrit tout son coeur, et lui dit: Le rasoir n'a point passé sur ma tête, parce que je suis consacré à Dieu dès le ventre de ma mère. Si j'étais rasé, ma force m'abandonnerait, je deviendrais faible, et je serais comme tout autre homme. 18Delila, voyant qu'il lui avait ouvert tout son coeur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire: Montez cette fois, car il m'a ouvert tout son coeur. Et les princes des Philistins montèrent vers elle, et apportèrent l'argent dans leurs mains. 19Elle l'endormit sur ses genoux. Et ayant appelé un homme, elle rasa les sept tresses de la tête de Samson, et commença ainsi à le dompter. Il perdit sa force. 20Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m'en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l'Éternel s'était retiré de lui. 21Les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux; ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d'airain. Il tournait la meule dans la prison. 22Cependant les cheveux de sa tête recommençaient à croître, depuis qu'il avait été rasé. 23Or les princes des Philistins s'assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, et pour se réjouir. Ils disaient: Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi. 24Et quand le peuple le vit, ils célébrèrent leur dieu, en disant: Notre dieu a livré entre nos mains notre ennemi, celui qui ravageait notre pays, et qui multipliait nos morts. 25Dans la joie de leur coeur, ils dirent: Qu'on appelle Samson, et qu'il nous divertisse! Ils firent sortir Samson de la prison, et il joua devant eux. Ils le placèrent entre les colonnes. 26Et Samson dit au jeune homme qui le tenait par la main: Laisse-moi, afin que je puisse toucher les colonnes sur lesquelles repose la maison et m'appuyer contre elles. 27La maison était remplie d'hommes et de femmes; tous les princes des Philistins étaient là, et il y avait sur le toit environ trois mille personnes, hommes et femmes, qui regardaient Samson jouer. 28Alors Samson invoqua l'Éternel, et dit: Seigneur Éternel! souviens-toi de moi, je te prie; ô Dieu! donne-moi de la force seulement cette fois, et que d'un seul coup je tire vengeance des Philistins pour mes deux yeux! 29Et Samson embrassa les deux colonnes du milieu sur lesquelles reposait la maison, et il s'appuya contre elles; l'une était à sa droite, et l'autre à sa gauche. 30Samson dit: Que je meure avec les Philistins! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu'il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu'il avait tués pendant sa vie. 31Ses frères et toute la maison de son père descendirent, et l'emportèrent. Lorsqu'ils furent remontés, ils l'enterrèrent entre Tsorea et Eschthaol dans le sépulcre de Manoach, son père. Il avait été juge en Israël pendant vingt ans.
1 Corinthiens 9:24-27 24Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. 25Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. 26Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. 27Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
Philippiens 4:8 8Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.
1Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. 2Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. 3Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. 4Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. 5Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. 6C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, 7parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. 8Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l'animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. 9Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, 10et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.
1Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte,
Hébreux 12:2 2ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
1 Jean 2:16 16car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.
Dans l’antiquité tous participaient à la course, mais un seul recevait le prix. Pour une couronne de laurier périssable, les autres concurrents étaient condamnés à l’échec, aussi sérieuse qu’ait été leur préparation, aussi ardents et déterminés qu’aient été leurs efforts. Il n’en n’est pas de même dans la course chrétienne. Aucun de ceux qui sont fervents et persévérants ne manquera de réussir. La course n’est pas pour le plus rapide, ni la bataille pour le plus fort. Le saint le plus faible aussi bien que le saint le plus fort peut obtenir la couronne de gloire immortelle, s’il est profondément fervent, et se soumet aux privations et aux pertes pour la cause de Christ. L’apôtre attire notre attention sur le soin et la diligence qui sont attendus de ceux qui désirent s’assurer la victoire dans ces jeux de l’antiquité. Il exhorte chacun à commencer dans la course chrétienne avec application afin d’obtenir la certitude du succès. Il présente devant eux, pour leur encouragement, la couronne de gloire que le juste Juge donnera en récompense à tous ceux qui sont fidèles jusqu’à la fin de la course. Il déclare : « Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres. » (1 Co. 9 :26,27)
Review and Herald, October 18, 1881.
Dimanche
Que celui qui veut participer à la nature divine prenne en compte le fait qu’il doit fuir la corruption du monde à cause de sa convoitise. Il doit y avoir une lutte continuelle et intense contre l’imagination corrompue de l’esprit. Une résistance ferme à la tentation de pécher en pensée ou en acte est nécessaire. L’âme doit être gardée de toute tache au moyen de la foi en Celui qui est puissant pour nous garder de toute chute. Nous devrions méditer sur les Écritures, en pensant calmement et sincèrement aux choses qui concernent notre salut éternel. La miséricorde infinie et l’amour de Jésus, le sacrifice accompli pour nous, demandent notre réflexion la plus sérieuse et solennelle. Nous devrions nous attarder sur le caractère de notre bien-aimé Rédempteur et Intercesseur. Nous devrions nous efforcer de comprendre la signification du plan du salut et méditer sur la mission de Celui qui est venu sauver son peuple de ses péchés. En contemplant constamment les thèmes célestes, notre foi et notre amour se fortifieront. Nos prières seront chaque fois plus acceptables aux yeux de Dieu, parce qu’elles seront toujours plus pénétrées de foi et d'amour. Elles seront plus intelligentes et ferventes. Une confiance plus constante en Jésus se développera, et nous aurons une expérience quotidienne vivante quant à la volonté et à la puissance de Christ pour sauver tous ceux qui viennent à Dieu par Lui. Review and Herald, June 12, 1888;
Commentaires d’Ellen White sur Psaume 19 :14.
La Parole de Dieu présente clairement cette vérité que notre nature physique est en guerre avec la nature spirituelle. L’apôtre recommande «de nous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme». Chaque appétit perverti devient une convoitise «qui fait la guerre». Des appétits tolérés, nuisant à la force physique, causent la maladie de l’âme. Les désirs que l’apôtre mentionne ne sont pas limités à la violation du septième commandement, mais chaque indulgence pour satisfaire le goût diminue la vigueur physique. C’est «un désir qui fait la guerre». L’apôtre déclare que celui qui obtient des victoires spéciales et parvient à des accomplissements élevés dans la justice doit être «tempérant en toutes choses». La tempérance dans le manger et le boire à nos tables, aussi bien que l’exercice de la tempérance en tout autre domaine, est essentiel si nous voulons vaincre comme Christ a vaincu. Dieu nous a donné la lumière non pas pour qu’elle soit traitée avec indifférence mais afin qu’elle soit notre guide et notre aide.
Testimonies, vol. 4, p. 215.
Prenant ces jeux comme illustration de la vie chrétienne, Paul insiste sur la nécessité d'une préparation : discipline, régime et tempérance, en vue de remporter le prix. « Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences », dit-il. Les coureurs doivent s'abstenir de tout ce qui peut affaiblir leurs facultés physiques et, grâce à une discipline sévère et constante, exercer leurs muscles de façon à les fortifier. Le jour de la course, ils donneront alors le maximum de leur énergie. Combien n'est-il pas plus important pour le chrétien, dont les intérêts éternels sont en jeu, d'assujettir ses passions et ses appétits en vue de faire la volonté de Dieu! Qu'il ne se laisse jamais détourner par les plaisirs, la luxure et la satisfaction de ses désirs. Toutes ses habitudes doivent être sous le contrôle de la discipline la plus stricte. Que la raison, éclairée par les enseignements de la Parole de Dieu et guidée par le Saint-Esprit, tienne les rênes de ce contrôle. Acts of the Apostles, p. 311; Conquérants pacifiques, pp. 276, 277.
Lundi
Souvenez-vous que vous n'êtes pas le premier à passer par cette expérience. Vous connaissez l'histoire de Joseph et celle de Daniel. Le Seigneur n'empêcha pas les complots pervers de leurs ennemis, mais il fit dévier tous leurs stratagèmes pour le bien de ceux qui gardèrent leur foi et leur loyauté au sein des épreuves et des difficultés.
Les flammes de la fournaise ne sont pas destinées à [détruire], mais à raffiner, ennoblir, sanctifier. Sans ces épreuves, nous ne ressentirions pas autant à quel point nous avons besoin de Dieu et de son aide. Nous deviendrions fiers et indépendants. Dans ces difficultés, je vois la preuve que l'œil du Seigneur est sur vous, et qu'il entend attirer votre cœur à lui. Ce n'est pas celui qui est en bonne santé, mais le blessé, qui a besoin d'un médecin ; ce sont ceux qui sont harcelés d'une façon presque intolérable, qui ont besoin d'une main secourable. Tournez-vous vers la forteresse. Apprenez cette précieuse leçon : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.» (Matthieu 11 :28-30.)
Testimonies, vol. 8, pp. 123, 124 ; Levez vos yeux en haut, p. 203.
Joseph marcha avec Dieu. Il ne permit pas qu'on le détourne du chemin de la justice et qu'on l'amène à transgresser la loi de Dieu par des appâts ou des menaces. La maîtrise de soi et la patience dont il fit preuve dans l'adversité, et sa fidélité constante, ont été consignées dans la Bible pour le bien de tous ceux qui devaient vivre sur la terre. Et quand les frères de Joseph reconnurent devant lui leur péché, il leur pardonna spontanément. Il montra, par ses actes de bienveillance et d'amour, qu'il ne cultivait aucun ressentiment pour la cruauté dont ils avaient fait preuve autrefois à son égard. La vie de Jésus, le Sauveur du monde, était un modèle de bienveillance, de bonté et de sainteté. Et pourtant Il fut méprisé et insulté, tourné en dérision et raillé pour la simple raison qu’Il menait une vie juste, reproche continuel pour (ceux qui vivaient dans) le péché. Ses ennemis ne furent satisfaits que lorsqu’Il fut livré entre leurs mains pour qu’ils puissent lui faire subir une mort honteuse. Il est mort pour une race coupable et, alors qu’Il subissait les plus cruelles tortures, avec douceur il pardonna à Ses meurtriers. Il est ressuscité des morts, Il est monté vers Son Père, Il a reçu toute puissance et toute autorité. Puis Il est retourné sur la terre pour l’impartir à Ses disciples. Il a fait des dons aux hommes. Et tous ceux qui sont venus à Lui avec repentance et confessant leurs péchés, Il leur a accordé sa faveur et leur a pardonné gratuitement. Et s’ils Lui restent fidèles, Il les élèvera près de Son trône et en fera Ses héritiers dans l’héritage qu’Il a acheté de Son propre sang. Spiritual Gifts, vol. 3, pp. 176,177.
La moralité de Joseph fut soumise à de redoutables assauts. La tentation venait d'une personne influente, qui pouvait facilement le faire dévier du droit chemin. Mais il réagit sur-le-champ et avec fermeté. Quoi qu'il en soit, il eut à souffrir à cause de sa vertu et de son intégrité, car celle qui aurait voulu le faire succomber se vengea de la loyauté dont elle n'avait pu triompher, et usa de son influence pour le faire jeter en prison, en l'accusant d'une faute abominable. Là, Joseph souffrit pour ne pas s'être départi de sa fidélité. Quant à sa réputation et à ses intérêts, il s'en était remis à Dieu. Bien que son épreuve durât un temps assez long — ce qui permit de le préparer en vue d'une importante mission — le Seigneur veilla sur sa réputation entachée par une cruelle accusatrice, réputation qui, au moment voulu, devait être blanchie. Dieu se servit même de la prison pour que Joseph accède à une position plus élevée. La vertu recevrait sa récompense à point nommé. Le bouclier qui protégeait le coeur de Joseph n'était autre que la crainte de Dieu, qui le poussait à être fidèle et juste envers son maître et loyal envers le Seigneur…
Ainsi, quand Joseph fut accusé d'avoir commis un grave délit, il ne sombra pas dans le désespoir. Sachant qu'il était innocent et honnête, il se confia en Dieu. Et le Seigneur — qui l'avait soutenu jusque-là — ne l'abandonna pas. Il fut enfermé dans une prison obscure et on le mit aux fers. Cependant, l'Eternel changea son épreuve en bénédiction. En effet, il lui fit trouver grâce auprès du chef de la prison, si bien que Joseph ne tarda pas à être chargé de surveiller tous les prisonniers.
Nous avons ici un exemple destiné à toutes les générations qui devaient se succéder sur la terre. Bien que les humains soient exposés aux tentations, ils doivent toujours se souvenir qu'ils ont un moyen de défense à leur disposition, et que s'ils ne sont pas protégés, ce sera leur faute. Dieu est un secours permanent, et son Esprit est un bouclier. Hommes et femmes ont beau être assaillis de tous côtés par les plus fortes tentations, ils ont à leur disposition une source de force grâce à laquelle ils peuvent y résister.
The Story of Redemption, pp. 102, 103; L’Histoire de la rédemption, pp. 99.
Mardi
La promesse de Dieu annonçant que c'était par Samson qu'il «commencerait à délivrer Israël des Philistins» s'était accomplie. Mais combien tristes avaient été les péripéties de cette vie qui aurait pu servir à la louange de Dieu et à la gloire de son peuple! Demeuré fidèle à sa mission divine, Samson aurait vu les desseins de Dieu se réaliser pour lui dans la respectabilité et l'honneur. Par ses capitulations devant la tentation, ses infidélités à l'égard de sa vocation, sa carrière entachée de défaites s'était terminée par l'esclavage et une mort lamentable.
Physiquement, Samson fut l'homme le plus fort qui vécut ici-bas. Mais en fait de force morale, d'intégrité et de volonté, il se place parmi les plus faibles. On confond souvent de fortes passions avec un fort caractère. Mais, au contraire, l'homme dompté par ses passions est faible. La vraie grandeur se mesure à la puissance des sentiments qu'on subjugue et non à celle des passions par lesquelles on est subjugué.
Samson fut entouré de soins providentiels qui le préparèrent pour l’œuvre à laquelle il était destiné. Dès son plus jeune âge, il avait vécu dans des conditions propres à développer en lui la force physique, la vigueur intellectuelle et la pureté morale. Mais sous l’influence de mauvaises compagnies, il avait cessé de compter sur Dieu, la seule sauvegarde de l’homme, et avait été emporté par le torrent du mal. Les hommes qui rencontrent des épreuves dans l’accomplissement de leur devoir peuvent être assurés de la protection divine ; mais ceux qui s’abandonnent délibérément à l’emprise de la tentation y succomberont tôt ou tard.
Les hommes que Dieu se propose d'utiliser comme ses instruments en vue d'une œuvre spéciale sont précisément ceux que Satan poursuit de ses tentations avec le plus d'acharnement. Il s'attaque à leurs côtés faibles. Il cherche, par certains défauts de caractère, à s'emparer de tout leur être, sachant bien que ces défauts, caressés, lui livreront la place. Mais nul n'est fatalement voué à la défaite, ni réduit à surmonter la puissance du mal par ses propres forces. Le secours est à la portée de tous ceux qui le désirent réellement. Conflict and Courage, p. 132.
Mercredi
Pour rien de mieux qu’une couronne périssable en récompense à leur ambition, des hommes se sont soumis à un strict contrôle d’eux-mêmes en toutes choses. Combien plus le devraient ceux qui professent être à la recherche non seulement d’une couronne périssable de gloire immortelle, mais encore d’une vie qui durera aussi longtemps que le trône de Jéhovah, de richesses éternelles, d’honneurs impérissables, et d’un poids éternel de gloire. Est-ce que les perspectives présentées à ceux qui courent dans la course chrétienne ne les inciteront pas à pratiquer le renoncement à soi-même, et le contrôle de soi en toutes choses ? Ainsi ils pourront garder leur propension animale sous contrôle, maîtriser le corps, les passions sensuelles et les appétits. Alors ils pourront être participants de la nature divine « en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. » (2 Pi 1 :4b).
Si la récompense immensément précieuse et glorieuse qui nous est promise ne nous amène pas à accepter volontiers de plus grandes privations, et d’endurer un plus grand renoncement à soi-même que les hommes du monde (qui recherchent simplement une marotte terrestre, ou) un laurier périssable procurant les honneurs d’un tout petit nombre de mondains, oui nous sommes indignes de la vie éternelle ! Animés de ferveur et d’ardeur pour faire la volonté de Dieu, nous devrions dépasser dans le zèle ceux qui sont engagés dans n’importe quelle autre entreprise, du fait de la valeur bien plus élevée de l’objet que nous cherchons à atteindre. Le trésor que nous tentons d’obtenir est impérissable, immortel et infiniment glorieux, alors que ce que le mondain est prêt à endurer se fanera et disparaitra comme la nuée du matin.
Nous ne devrions rien laisser qui obstrue notre progrès sur le chemin de la vie éternelle. Notre intérêt éternel est en jeu. Une œuvre profonde qui devrait être accomplie en nous, sinon nous échouerons dans l’obtention du ciel. Jésus nous invite à faire de Lui notre force, notre soutien. Il sera pour nous une aide présente à chaque occasion où nous en avons besoin. Il sera comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre desséchée. Que cela ne soit pas notre grande ambition de réussir dans ce monde ; mais notrepréoccupation devrait être : Puis-je être assuré d’entrer dans le monde meilleur ? Que dois-je faire pour être sauvé ? En nous sauvant nous-mêmes nous en sauvons d’autres. En nous élevant nous-mêmes nous en élevons d’autres. En nous accrochant à la vérité, et au trône de Dieu, nous aidons d’autres à fixer leur foi tremblantes sur les promesses de Dieu et de Son trône éternel. La position vers laquelle tous doivent tendre est d’apprécier la valeur du salut - plus cher que les gains terrestres -, de considérer que tout n’est qu’une perte - sinon de gagner Christ -. La consécration doit être entière. Dieu n’acceptera aucune réticence, aucun sacrifice partiel, aucune idole. Tous doivent mourir à eux-mêmes et au monde. Alors, renouvelons tous notre consécration à Dieu chaque jour. La vie éternelle vaut un effort de toute une vie, persévérant et infatigable.
Review and Herald, March 18, 1880.
Jeudi
A moins que la sainte Parole ne soit appréciée à sa juste valeur, on n’y obéira pas comme à un livre de texte sûr et précieux. Chaque péché qui nous assiège doit être rejeté. La lutte doit être engagée contre lui, jusqu’à ce qu’il soit vaincu. Le Seigneur se joindra à vos efforts. De même que l’homme limité et pécheur fait tout ce qu’il peut pour obtenir son propre salut avec crainte et tremblement, c’est Dieu qui suscite en lui le vouloir et le faire selon Son bon plaisir. Mais Dieu n’agira pas sans la coopération de l’homme. Il doit exercer ses forces au maximum et au mieux ; il doit se placer comme un étudiant apte et de bonne volonté à l’école de Christ ; et alors qu’il accepte la grâce qui lui est offerte gratuitement, la présence du Christ dans la pensée et dans le coeur lui donnera la détermination de mettre de côté chaque forme de péché afin que le coeur soit rempli de toute la plénitude de Dieu et de tout Son amour. …
Peu se rendent compte du caractère catastrophique du péché, et comprennent l’énormité de la ruine provoquée par la transgression de la loi de Dieu. En examinant le merveilleux plan de la rédemption pour restaurer le pécheur à l’image morale de Dieu nous voyons que le seul moyen pour délivrer l’homme a été par le sacrifice de soi, la condescendance sans parallèle et l’amour du Fils de Dieu. Lui seul a la force de faire face à la bataille contre le grand adversaire de Dieu et de l’homme. Et en tant que Substitut et Sécurité, Il a donné la force à ceux qui Le saisissent par la foi d’être vainqueurs par Son nom, et par Ses mérites.
Nous pouvons voir dans la croix du Christ ce que cela a coûté au Fils de Dieu d’offrir le salut à une race déchue. Le sacrifice en faveur de l’homme étant pleinement accompli, sa restauration de la souillure du péché doit être complète. La loi de Dieu nous a été donnée afin que nous puissions avoir des règles pour gouverner notre conduite. Aucun acte de méchanceté ne sera excusé par la loi. Aucune injustice n’échappera à la condamnation. La vie de Christ est un accomplissement parfait de chaque précepte de cette loi. Il a déclaré : « J’ai gardé les commandements de mon Père. » La connaissance de la loi condamnerait le pécheur et écraserait tout espoir, s’il ne voyait Jésus comme étant son Substitut et sa Sureté, prêt à pardonner sa transgression et son péché. Lorsque par la foi en Jésus-Christ l’homme fait du mieux qu’il peut selon ses capacités, et cherche à rester sur le sentier du Seigneur par l’obéissance aux dix commandements, lorsqu’il est repentant et obéissant la perfection de Christ lui est accréditée pour couvrir ses transgressions.
Fundamentals of Christian Education, pp. 134, 135.
Dieu honorera et soutiendra chaque âme sincère et ardente qui cherche à marcher devant Lui dans la perfection de la grâce de Christ. Il ne laissera ni n’abandonnera un des Ses humbles disciples tremblants. Il agira dans le coeur de ceux qui Le reçoivent, rendant Ses enfants purs et saints par Sa riche grâce et les qualifiant ainsi à être Ses collaborateurs. Avec une perception finement sanctifiée ils apprécieront la force de Ses promesses et se les appropriant non pas à cause de leur propre valeur, mais parce que, par une foi vivante, ils se saisiront des bénéfices du sacrifice du Christ et recevront la robe de Sa justice. Signs of the Times, June 3,1903.
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Le fruit de l'Esprit est douceur
Le fruit de l'Esprit est douceur
Etude de la semaine : Gn 50.20 ; Mt 5.5 ; 11.29 ; Rm 12.3 ; Ga 6.1 ; Ph 2.2, 3 ; 1 P 3.4.
Verset à mémoriser :«Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !» (Mt 5.5)
La douceur est un fruit de l`Esprit que nos sociétés marquées par l`agressivité et l’égocentrisme semblent avoir perdu. Parce qu’ils les prennent pour des faibles, la plupart des gens n’ont pas beaucoup de considération pour les doux. C`est pourtant ce que nous sommes appelés à devenir.
Qu`est-ce que la douceur ? C`est line attitude remplie d`humilité envers Dieu et de gentillesse envers les autres. Élie découle de la certitude que le Seigneur contrôle toutes choses et que nous pouvons placer notre confiance en lui, même si les choses ne se passent pas comme nous le voudrions, ce qui est si souvent le cas (n`est-ce pas ?). Pour être doux, il faut avoir confiance, non pas en soi, mais dans le Seigneur.
Si la faiblesse et la douceur ont l`air de se ressembler, elles sont différentes. La faiblesse peut être due à des problèmes physiques ou psychologiques, tel qu`un manque de force ou de courage, ce qui n`était pas du tout le cas de Jésus, bien qu`il ait déclaré : «Prenez sur vous mon joug et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur» (Mt 11.29). La douceur, elle, caractérise plutôt celui qui a choisi délibérément de faire confiance à Dieu et de s`appuyer sur lui, au lieu de jouer des coudes pour s’ouvrir le chemin. Ainsi, la douceur naît de la force et non de la faiblesse.
Leçon de Dimanche
Doux et humble de cœur
«Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes.» (Mt 11.29, Segond révisée à la Colombe). Que veut dire Jésus ici ? Comment le fait qu’il soit doux et humble de cœur peut-il nous apporter le repos ?
Être doux, c`est arrêter de se battre pour réaliser ses projets tout en croyant que Dieu se battra pour nous en réalisant les siens. La douceur est à l’oppose de l’affirmation de soi et de la recherche de son intérêt personnel. Elle naît de la confiance en la bonté de Dieu et en sa capacité à contrôler les événements. La personne douce ne se préoccupe pas d`elle-même (voir Lc 22.42) - ce qui, selon la promesse, est le secret du repos de l’âme (le tourbillon et l’agitation qui sont les nôtres ne sont-ils pas souvent liés au fait que nous ne cherchons qu`à nous satisfaire ?) Au sens le plus vrai, la personne douce est quelqu`un qui a appris à renoncer à son ego, ce qui demande de la foi, du courage et de la persévérance, traits de caractère que le monde n`associe pas forcement à la douceur.
Lisez Rm 12.3. Comment la notion de douceur est-elle exprimée ici ? En quoi cette attitude est-elle source de douceur ?
Le texte d’Ép. 4.2 nous aide également à comprendre ce qu`est la douceur. Remarquez le lien avec Rm 12.3 : ces deux textes soulignent, chacun à sa manière, pourquoi l’arrogance et l’égoïsme sont contraires à la démarche du chrétien. Après tout, pourquoi un chrétien serait-il arrogant ? Ne sommes-nous pas tous pécheurs ? Ne serions-nous pas tous condamnés à la destruction s`il n`y avait pas Jésus ? Ne sommes- nous pas totalement dépendants de Dieu pour chaque respiration et chaque battement de cœur ? Tous les dons et talents que nous avons reçus ne viennent-ils pas de Dieu ? Il n`y a donc pas de quoi être fier ! Et quand on voit ce que notre salut a coûte à Dieu, nous devrions, en tant que chrétiens, être les personnes les plus douces et les plus humbles de la terre.
Réfléchissez à quel point vous dépendez de Dieu pour tout. D’où viennent donc votre orgueil et votre arrogance ? Comment vous en débarrasser ?
Leçon de Lundi
Des modèles de douceur
Souvenez-vous de la situation délicate dans laquelle s`est trouvé Abraham lorsqu` il lui a fallu décider avec son neveu Lot de délimiter leurs territoires. Voir Gn 13.8, 9. Étant donné que Dieu avait promis de faire de sa descendance une grande nation, n`aurait-il pas été juste qu’Abraham prenne les meilleures terres ? Au lieu de cela, il a laissé Lot choisir le premier, en disant qu`il prendrait le reste. En quoi était-ce là une preuve de douceur et d’humilité ?
Tout le monde connait l`histoire de Joseph, vendu par ses frères pour être esclave en Égypte. Relisez le passage où ses derniers lui rendent visite, alors qu`il est gouverneur du pays, et le supplient de leur permettre d`acheter de la nourriture (Gn 45). En quoi la douceur et l`humilité de Joseph lui ont-elles inspiré sa conduite à l’égard de ses frères ? S`il n`avait pas été doux de cœur, comment aurait-il probablement agi ? En quoi le texte de Gn 50.20 exprime-t-il la conception qu`ont de la vie ceux qui sont doux et humbles de cœur ?
Jeune homme, David a reçu l`onction qui faisait de lui le prochain roi d`Israël. Le roi Saul en est devenu fou de jalousie, et pendant des années il l`a poursuivi, lui et ses hommes, dans l`intention de le tuer. Par deux fois, David a eu l`occasion d`attenter a la vie de Saul (1 S 24. 3-7 ; 26.7-12). S`il n`avait pas été doux et humble de cœur, avec quels arguments aurait-il pu justifier son meurtre ? Pourquoi nous est-il si facile d`avoir recours à des excuses d`ordre spirituel pour agir dans notre intérêt personnel ?
Dans Nb 12.3, Moïse est décrit comme étant «très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre.» (Darby) Pourtant, il a accompli des actes décisifs qui ne semblent pas correspondre à ce qu`on considère généralement comme de la douceur. Quand, par exemple, il a exigé du pharaon qu`il laisse partir Israël, il ne lui a pas laissé le choix, et son injonction a été suivie d`une action immédiate. Lorsqu`Israël a adoré le veau d`or, la Bible dit que Moïse «s`enflamma de colère». Il s`est alors emparé du veau d`or, l`a brûlé, réduit en une poudre qu`il a fait absorber aux enfants d`Israël (Ex 32.19, 20, BJ). Dans quel sens peut-on dire alors que Moïse était «doux» ?
Quant à Jésus, bien sûr, c’est le plus grand exemple de douceur qui soit (Mt 11.29). Citez des épisodes de sa vie qui témoignent de sa douceur. Comment, par exemple, celle-ci s`est-elle exprimée dans Jn 18.21-23 ? Ou dans Mt 26.39 ? Il y a cependant certaines circonstances où le comportement de Jésus ne ressemble pas vraiment à de la douceur : lorsqu` il a chassé les marchands du temple ou chaque fois qu`il a accusé d`hypocrisie les pharisiens. En quoi ces exemples nous aident-ils à comprendre que la douceur s`exprime parfois de façon très audacieuse ?
Quels sont les points communs entre tous ces exemples de douceur ? Qu’apprenez-vous ainsi sur ce qu’est la douceur et ce qu’elle n’est pas ?
Leçon de Mardi
L`importance de la douceur
«Cherchez la justice, cherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous cachés au jour de la colère du SEIGNEUR.» (So 2.3) La douceur est l’opposé de l’orgueil. On met beaucoup l’accent aujourd`hui sur l’importance de l`estime de soi. Quand celle-ci dépasse-t-elle la mesure et devient-elle de l’orgueil ?
La douceur est nécessaire pour recevoir la Parole de Dieu. «Accueillez avec douceur la Parole, qui a été plantée en vous et qui peut vous sauver.» (Jc 1.21) La personne qui manque d`humilité ne peut recevoir la Parole de Dieu, car il y a alors conflit d`intérêts. Pourquoi ?
La douceur est nécessaire pour témoigner efficacement. «Mais dans votre cœur, consacrez le Christ comme Seigneur ; soyez toujours prêts à présenter votre défense devant quiconque vous demande de rendre compte de l`espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et respect.» (1 P 3.15)
«Notre influence dépend moins de ce que nous disons que de ce que nous sommes. On peut combattre nos arguments et défier notre logique, on peut résister à nos appels, mais une vie d`amour désintéressé est un argument irréfutable. Une vie conséquente, caractérisée par la douceur du Christ, est une puissance en ce monde.» - Ellen WHITE, Jésus-Christ, «Nous avons trouvé le Messie», p. 124.
La douceur donne gloire à Dieu. Nous lisons, dans 1 P 3.4 : «La parure impérissable d`un esprit doux et paisible ; voilà qui est d`un grand prix devant Dieu. »
«Il faut cultiver la beauté et la désirer, mais Dieu nous demande de rechercher d`abord celle qui est impérissable. Aucun ornement extérieur ne peut se comparer à cet "esprit doux et paisible", au "fin lin, blanc et pur" (Ap 19.14) que porteront tous les saints de la nouvelle terre.
Ce vêtement les rendra ici-bas beaux et aimables ; et plus tard, il sera leur signe d`admission dans le palais du Roi des rois. Voici la promesse de Dieu : "Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu`ils en sont dignes." (Ap 3.4» - Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, «Un fidèle berger», p. 469.
Quand on fait très attention à la beauté extérieure, ne risque-t-on pas de faire obstacle au développement du fruit de l’Esprit, et plus particulièrement à celui de la douceur ? Au fur et à mesure que le fruit de la douceur grandit en vous, en quoi votre vie devrait-elle être différente ? Quels changements avez-vous constaté à cet égard depuis que vous avez accepté le Christ ? Certains de vos comportements vous empêchent-ils de témoigner de la douceur ? Lesquels ?
Leçon de Mercredi
La douceur mise en pratique
Ce fruit de l`Esprit s`exprime dans nos relations avec les autres. La douceur est active et se révèle dans nos paroles, nos attitudes et nos actes. Peut-être pensez-vous que vous êtes doux, mais vous ne l’êtes pas forcement pour autant. C`est en la manifestant qu`on fait voir sa douceur.
D`après les textes suivants, comment la douceur doit-elle s`exprimer dans notre vie ? Pourquoi a-t-elle une telle importance dans ces situations ?
Comme nous n`avons pas cessé de le dire, la douceur est à tort associée à la faiblesse. Elle est tout sauf de la faiblesse. Relisez les versets que nous avons vus aujourd`hui. Ne montrent-ils pas qu`il faut de la force - morale et spirituelle - pour témoigner de la douceur dans la plupart de ces situations ?
Bien sûr, si la douceur est un fruit de l’Esprit, elle vient de Dieu et non de nous-mêmes. Nous avons néanmoins besoin chaque jour de nous abandonner au Seigneur et de choisir de lui obéir par las foi afin que ce fruit se manifeste dans notre vie.
Leçon de Jeudi
La récompense des hommes doux
E. D. Hulse a dit : «L`humilité est chose étrange. A l`instant même où vous pensez l’avoir acquise, vous l’avez perdue. »
On raconte aussi l’anecdote suivante : une petite ville voulait savoir lequel de ses citoyens était le plus doux et le plus humble, afin de le récompenser. On procéda donc à un sondage dans la population et on finit par trouver l`heureux élu. Au cours d`une cérémonie réunissant tous les notables, ce citoyen reçut un ruban sur lequel se trouvaient inscrits les mots : «L`homme le plus doux et le plus humble de notre ville ». Mais, le lendemain, il fut obligé de rendre sa décoration car... il était sorti dans les rues de la ville en l’arborant !
Comment comprenez-vous les promesses et récompenses mentionnées dans les textes suivants ?
Ps 22.27
Ps 25.9
Ps 37.1
Ps 147.6
Mt5.5
Ces versets sont réconfortants pour les hommes doux et humbles parce que parfois on abuse un peu trop d’eux. Mais nous avons vu dans cette étude que les doux n’ont aucune envie de s’élever au-dessus des autres ; ils désirent plutôt exalter Dieu. C’est pourquoi Dieu a promis de les élever. Il se peut qu’ils reçoivent leur récompense dès à présent, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils la recevront sur la nouvelle terre dans l’éternité.
Leçon de Vendredi
POUR ALLER PLUS LOIN
«On ne doit pas cacher le Christ au fond de son cœur, en verrouiller l`accès à la façon d`un trésor jalousement gardé, sacré et enchanteur, dont seul celui qui le possède peut profiter. Le Christ doit jaillir du cœur à la façon de l`eau d`une fontaine jusque dans la vie éternelle, rafraichissant tous ceux qui entrent en contact avec nous. Confessons le Christ ouvertement et bravement, manifestant par notre caractère sa douceur, son humilité et son amour, de sorte que les hommes soient charmés par la beauté de la sainteté. Enfermer ses parfums, de peur qu`ils ne s`échappent, n`est pas le meilleur moyen de préserver notre religion.» - Ellen WHITE, Counsels on-Health, p.400.
«La paix du Christ, la paix du Christ- l’argent ne peut l`acheter, le talent le plus brillant ne peut l`obtenir, l`intelligence ne peut se l’assurer ; c`est un don de Dieu. La religion du Christ - comment faire comprendre aux hommes ce dont ils se privent quand ils ne réussissent pas à mettre en pratique quotidiennement ses saints principes ? La douceur et l`humilité du Christ font la puissance du chrétien. Elles sont certes plus précieuses que toutes les choses créées par le génie de l`homme ou achetées par ses richesses. De toutes les choses les plus recherchées, les plus chéries et les plus cultivées, rien n`a autant de valeur aux yeux de Dieu qu`un cœur pur, une attitude de reconnaissance et de paix.» - Idem, p. 403, c`est nous qui soulignons.
A MEDITER
•Dieu a promis aux hommes doux qu`il ajouterait à leur joie. Pourquoi, à votre avis, les doux peuvent-ils être joyeux ? Donnez plusieurs raisons. En quoi le fait de cultiver ce fruit de l`Esprit embellit-il la vie de chaque jour ?
• Dans quels cas la douceur peut-elle être interprétée comme de la faiblesse ?
• Toute cette étude sur la douceur soulève une question importante : le chrétien ne doit-il donc jamais défendre ses droits ? Devons-nous être des paillassons constamment piétinés sans jamais rien pour faire notre défense ? Existe-il ici un juste milieu et, si oui, comment le trouver ?
• Nietzsche soutenait que le christianisme était une religion créée par des gens faibles et n`ayant aucun pouvoir, qui s’attribuaient donc des traits de caractère comme l’humilité et la douceur en les faisant passer pour de bonnes choses, des qualités à acquérir. Que répondriez-vous à de tels arguments ?
Genèse 50:20 20Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l'a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux.
Romains 12:3 3Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.
1Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.
Philippiens 2:3 3Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.
1 Pierre 3:4 4mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu.
La douceur est un fruit de l’Esprit et une évidence que nous sommes des sarments du Dieu vivant. La présence de la douceur est une évidence certaine que nous sommes des sarments du Vrai Cep, et que nous portons beaucoup de fruits. C’est une évidence que nous contemplons par la foi le Roi dans Sa beauté et que nous sommes transformés à Sa ressemblance. Là où la douceur existe, les tendances naturelles sont sous le contrôle du Saint-Esprit. La douceur n’est pas une forme de lâcheté. C’est l’esprit que Christ manifestait lorsqu’Il devait endurer les blessures, quand Il subissait les insultes et les abus. Etre doux n’est pas abandonner nos droits ; mais c’est préserver le contrôle de soi dans la provocation, lorsqu’on se laisse aller à la colère ou à un esprit de revanche. La douceur ne permet pas à la passion d’entrer en ligne de compte.
Signs of the Times, August 22, 1895.
Dieu désire que la douceur et la gentillesse, qui sont les caractéristiques distinctives de Christ, fassent partie de la vie de Ses disciples. Le Seigneur donne à tous l’invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matt. 11.28)
Dans l’amour de soi, dans la mise en valeur de son moi et dans l’orgueil il y a beaucoup de faiblesse ; mais dans l’humilité il y a de la force. La vraie dignité n’est pas maintenue lorsque nous pensons davantage à nous-mêmes, mais quand Dieu est dans toutes nos pensées, et quand nos cœurs rayonnent de l’amour pour notre Rédempteur et pour notre prochain. Dans l’orgueil et la séparation d’avec Dieu nous recherchons constamment à exalter le moi et nous oublions le fait que l’humilité est puissance. La puissance de Christ repose non pas dans des paroles rudes qui blessent l’âme, mais dans Sa gentillesse. Cela fit de Lui un conquérant des cœurs. Nous sommes invités à apprendre de Celui qui était doux et humble de coeur.
The Youth’s Instructor, December 6, 1900.
Dimanche, le 21 février 2010
L'acceptation de la vérité est un des moyens par lequel Dieu sanctifie. Plus nous comprenons clairement la vérité qu'Il nous envoie, plus nous obéissons fidèlement à celle-ci, et plus grande sera l'estime de l'univers céleste à notre égard. Plus nos efforts envers Dieu sont désintéressés, plus leur influence sera semblable à celle du Christ, et plus le bien accompli sera grand.
Il existe une grande différence entre l'esprit du monde et l'esprit du Christ. L'un conduit à la recherche de soi et de trésors qui seront détruits par les flammes du dernier jour ; l'autre conduit au renoncement, au sacrifice de soi, pour obtenir les trésors qui ne passent point.
Le Saint-Esprit, reçu par la foi, brise les cœurs obstinés. En Lui réside la puissance de la sanctification par la vérité, la source de la foi qui agit par amour et purifie le coeur. Toute véritable exaltation grandit de l'humiliation développée dans la vie du Christ, manifestée par le merveilleux sacrifice offert pour sauver les âmes qui périssent. Celui qui est exalté par Dieu doit premièrement s'humilier lui-même. Dieu a exalté le Christ au-dessus de tout nom qui puisse se nommer. Mais le Christ a d'abord atteint les profondeurs de la misère humaine, s'attachant lui-même les sympathies de la race humaine par sa douceur et sa gentillesse. Il a établi un exemple que tous ceux qui s'engagent à son service sont invités à suivre.
Ye Shall Receive Power, p. 55; Vous recevrez une puissance, p. 55.
Christ déclare : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matt. 11.28) Celui qui entretient dans son coeur l’orgueil et l’égoïsme montrera qu’il cherche l’exaltation du moi dans les petites et les grandes choses de la vie. Ceux qui sont vraiment dignes d’attention et méritent notre préférence ne se mettront jamais en avant, mais laisseront les places les meilleures et les plus élevées à d’autres, estimant les autres meilleurs qu’eux-mêmes. Et pourtant cette modestie et cette humilité de caractère ne peuvent être cachées. La personne qui est disposée à se montrer petite et discrète sera estimée, car sa vie sera radieuse du fait de ses actions désintéressées. Elle ne sera pas ostentatoire et ne cherchera pas à impressionner ceux qui sont dans une position moindre prétendant qu’elle leur est très supérieure. La grâce œuvre tranquillement et régulièrement, éduquant le croyant pour qu’il se conforme aux principes sur lesquels une éducation bien orientée est fondée. C’est l’Esprit de Dieu qui agit pour modeler et façonner l’instrument humain par des actes souvent répétés sur le modèle du caractère du Christ. Fidèle dans les petites choses, le chrétien accorde toute son attention aux sujets les plus minimes, et forme ainsi un caractère qui l’amènera à être fidèle dans les grandes choses. Il possède la foi qui œuvre par amour et purifie l’âme. Dieu a fait de nous les Siens par création et par rédemption et si nous sommes disposés à occuper une position modeste dans cette vie, si nous nous satisfaisons d’être petits et inconnus, nous serons reconnus pleinement dans la vie future. Notre Rédempteur dira : « Mon enfant, monte plus haut. » Dieu a fait que le soleil bénisse avec sa lumière non seulement les hauts sommets mais aussi les basses vallées et les plaines, et Il fera en sorte que les rayons du Soleil de Justice remplissent ceux qui sont humbles et contrits et dont l’esprit est doux et humble. L’amour et la grâce de Christ remplira celui qui marche humblement avec Dieu comme le fit Hénoc. C’est en proportion de la sanctification du coeur par la grâce, et de l’amour actif pour Dieu et pour notre prochain, que nous ne ferons rien par bluff et par impulsion. Ceux qui aiment Dieu font ce qui leur est agréable de faire, c'est-à-dire de révéler Dieu dans leur caractère et de soumettre leur coeur tout entier à la sanctification par la vérité. Review and Herald, October 8, 1895.
Lundi, le 22 février 2010
Ce furent la foi cohérente de Noé et ses œuvres relatives à cette foi qui condamnèrent le monde. Non seulement il prêchait la vérité présente, appropriée à cette époque, mais il vivait chaque sermon. Même s'il n'avait jamais élevé sa voix en avertissements, ses œuvres, son caractère saint au milieu de ceux qui étaient corrompus et iniques, auraient été des sermons condamnant les incroyants et les dissolus de cette époque. Il se comportait avec une patience et une douceur semblables à celle du Christ sous les insultes et les moqueries qui le provoquaient. On entendait souvent sa voix qui s'élevait en prière à Dieu pour réclamer Sa puissance et Son aide afin de pouvoir vivre tous Ses commandements. C'était une puissance qui condamnait les incroyants.
This Day with God, p. 235.
Cette requête (de ne pas manger la nourriture fournie par le roi) n’a pas été exprimée dans un esprit provocateur, mais comme sollicitant une grande faveur. … Daniel et ses compagnons… étaient courtois, aimables, respectueux, possédant la grâce de la douceur et de la modestie. Et maintenant, alors que Daniel et ses compagnons étaient mis à l’épreuve, ils se placèrent totalement du côté de la justice et de la vérité. Ils n’agirent pas d’une façon capricieuse mais avec intelligence. Ils décidèrent que comme la viande n’avait pas fait partie de leur régime dans le passé, elle ne devrait pas entrer dans leur régime dans l’avenir. Et comme l’usage du vin avait été interdit à tous ceux qui voulaient s’engager dans le service de Dieu ils décidèrent qu’ils n’en consommeraient pas. In Heavenly Places, p. 261.
L'attention d'Elie fut attirée vers Elisée, le fils de Schaphath, qui, avec ses serviteurs, labourait avec douze paires de bœufs. Il était éducateur, directeur et ouvrier. Elisée ne vivait pas dans les villes surpeuplées. Son père travaillait la terre ; il était agriculteur. Elisée avait été éduqué loin de la ville et de la corruption de la cour. Il avait acquis des habitudes de simplicité, d'obéissance à ses parents et à Dieu. Ainsi, dans la quiétude et le contentement, il était préparé pour l'humble travail de la terre. Mais bien qu'il fût d'un esprit doux et tranquille, Elisée n'avait pas un caractère instable. Il était intègre et fidèle. Il aimait et craignait Dieu. Il avait les caractéristiques d'un dirigeant, mais il possédait en plus l'humilité de celui qui est disposé à servir. Son esprit avait été exercé à s’appliquer dans les petits détails afin d'être fidèle dans n'importe quelle tâche à réaliser. Ainsi si Dieu l'appelait à agir plus directement pour Lui, il était préparé à entendre Sa voix. Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 2, p. 1035 ;
Commentaires d’Ellen White sur 1Rois 19 :19-21.
Moïse était un homme humble. Dieu l’a appelé l’homme le plus doux de la terre. Il était généreux, noble et bien équilibré; il n’avait pas de défectuosités et ses qualités n’étaient pas qu’à demi développées. Il pouvait exhorter son prochain avec succès parce que sa vie même était une représentation vivante de ce que l’homme avec Dieu à ses côtés peut arriver à être et à réaliser (Sa vie était une représentation vivante) de ce qu’il enseignait aux autres, de ce qu’il désirait qu’ils soient et de ce que Dieu lui demandait. Il parlait avec son coeur, et il touchait les cœurs. Il était versé dans la connaissance, et cependant, il était simple comme un enfant dans la manifestation de ses sympathies profondes. Doué d’un instinct remarquable, il pouvait voir immédiatement les besoins de ceux qui l’entouraient, les choses qui allaient mal et réclamaient de l’attention, et il ne les négligeait pas.
Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 1, p. 1113 ;
Commentaires d’Ellen White sur Nombres 12 :3.
Considérez la vie de Moïse. La douceur au milieu des murmures, des reproches, des provocations constitua le trait le plus brillant de son caractère. Daniel était humble. Quoiqu’entouré de méfiance et de soupçons, ses ennemis tendaient des pièges pour porter atteinte à sa vie. Et pourtant il ne dévia jamais des principes. Il maintint une confiance sereine et joyeuse en Dieu. Par-dessus tout, que la vie de Christ soit un enseignement pour nous. Quand rejeté Il ne rejeta pas ; quand Il souffrit, Il ne menaça pas. Cette leçon, vous devez l’apprendre, ou vous n’entrerez jamais au ciel. Le Christ doit être notre force. Par Son Nom vous serez plus que vainqueurs. Aucun enchantement contre Jacob aucune divination contre Israël n’aura le dessus. Si vous êtes fixé au Roc éternel, vous êtes en sécurité. Que survienne la joie ou la tristesse, rien ne peut vous écarter ce de qui est droit. Testimonies, vol. 4, p. 368.
Mardi, le 23 février 2010
Répondre aux mauvais traitements par l'indulgence et la patience, quelle nouveauté, pour les païens comme pour les Juifs! La déclaration inspirée selon laquelle Moïse était l'homme le plus doux de la terre n'aurait pas été considérée par les contemporains de Jésus comme une louange. Elle aurait plutôt éveillé leur pitié ou leur mépris. Mais le Sauveur place la douceur parmi les premières qualités requises pour entrer dans son royaume. Sa vie et son caractère révèlent la beauté divine de cette grâce précieuse.
Thoughts from the Mount of Blessings, p. 14 ; Heureux ceux qui, (éd.2001) pp. 20, 21.
Si nous sommes courtois et aimables à la maison, lorsque nous serons loin du foyer, nous emporterons avec nous le charme d’un heureux caractère. Si nous faisons preuve d’indulgence, de patience, de douceur et de courage au foyer, nous pourrons être une lumière pour le monde. The Adventist Home, p. 429; Le foyer chrétien, p. 414.
La grâce de l'humilité est le fruit le plus précieux de la sanctification. Quand cette grâce occupe la première place dans l'âme, le caractère est modelé par son influence. Elle donne lieu à une dépendance constante de Dieu et à une soumission de notre volonté à la Sienne. L'intelligence s'empare de chaque vérité divine et la volonté se soumet devant chaque précepte divin, sans douter ni maugréer. La véritable humilité adoucit et soumet le cœur et elle donne à l'esprit la réceptivité requise pour y graver la parole. Elle amène toute pensée captive à l'obéissance de Jésus-Christ. Elle ouvre le cœur à la parole de Dieu, comme ce fut le cas pour Lydie. Elle nous place avec Marie aux pieds de Jésus, pour apprendre de Lui. « Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie. » (Psaumes 25.9).
The Sanctified Life, pp. 14, 15; La vie sanctifiée, p. 7.
Le succès spirituel ne vient qu’à ceux qui ont appris la douceur et l’humilité à l’école de Christ. Testimonies, vol. 6, p. 397.
Celui qui est doux d'esprit, celui qui est le plus pur, qui se montre le plus semblable à un enfant, celui-là sera rendu fort pour la bataille. Il sera fortifié par l'Esprit de Dieu dans l'homme intérieur. Celui qui ressent ses faiblesses et qui lutte avec Dieu, comme le fit Jacob, et qui, comme ce serviteur d'autrefois, s'écrie : «Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni», celui-là s'en ira revêtu de la fraîche onction du Saint-Esprit. L'atmosphère du ciel l'entourera. Il s'en ira faisant le bien. Son influence sera une force positive en faveur de la religion du Christ.
The Upward Look, p. 46; Levez vos yeux en haut, p. 38.
Mercredi, le 24 février 2010
Il y a une condition au repos et à la paix qui nous est offerte par Christ. Celui de se mettre sous le même joug avec Lui. Tous ceux qui accepteront cette condition trouveront que le joug de Christ les aidera à porter chaque fardeau nécessaire. Sans Christ à notre côté pour que Lui porte la partie du fardeau la plus lourde, nous devonsadmettre que ce fardeau est lourd. Mais si nous sommes associés avec Lui sous le joug pour tirer le charriot du devoir, les fardeaux de la vie peuvent tous être portés plus légèrement. Et de même qu’un homme agit avec une obéissance volontaire aux exigences de Dieu la paix d’esprit lui sera accordée. …
La douceur et l’humilité caractériseront tous ceux qui sont obéissants à la loi de Dieu, tous ceux qui portent le joug de Christ avec soumission. Et ces grâces apporteront le résultat désirable de paix au service du Christ. Signs of the Times, July 22, 1897.
Commentaires d’Ellen White, sur Matthieu 11:28-30.
La paix du Christ est un don de Dieu ; l'argent, les talents les plus brillants, l'intelligence ne peuvent nous l'assurer. La religion du Christ - comment pourrais-je faire comprendre à tous la perte immense qu'ils font en ne mettant pas en pratique, dans leur vie journalière, ses saints principes ? La douceur et l'amabilité de Jésus sont la force du chrétien. Elles sont en effet plus précieuses que tout ce que le génie peut créer ou que la fortune peut procurer. De tout ce qui est digne d'être recherché, aimé et cultivé, il n'y a rien qui ait autant de valeur aux yeux de Dieu qu'un cœur pur, reconnaissant, paisible.
Testimonies, vol. 4, p.559 ; Témoignages, vol. I, p. 668.
La douceur est une grâce précieuse qui accepte volontiers de souffrir en silence et d'endurer les épreuves. Elle est patiente, et contribue au bonheur dans toutes les circonstances. La douceur est toujours reconnaissante; elle possède des chants d'allégresse; elle est une musique pour le cœur même de Dieu. La douceur subit les désappointements, les torts que l'on nous fait, et ne se venge point.
Testimonies, vol. 3, p. 335 ; Témoignages, vol. III, p. 53.
Quand il [Jésus Christ] voit les humains soulever leurs fardeaux, essayer de les porter dans un esprit d'humilité, en se défiant d'eux-mêmes et en s'appuyant sur lui, il joint à leurs efforts sa perfection et sa suffisance, et le Père les agrée. Nous sommes acceptés dans le Bien-aimé. Les défauts du pécheur sont couverts par la perfection et par la plénitude du Seigneur notre justice. Ceux qui, avec une volonté sincère, avec des cœurs contrits, déploient d'humbles efforts pour vivre en conformité avec les exigences divines sont considérés par le Père avec un amour tendre et miséricordieux ; il les regarde comme des enfants obéissants, et la justice du Christ leur est imputée.
In Heavenly Places, p. 23;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, pp. 818, 819.
Dans la perspective de ce qui doit bientôt arriver sur la terre, je vous supplie, frères et sœurs de marcher devant Dieu en toute douceur et humilité, vous souvenant du soin que Jésus a pour vous. Tous les doux de la terre sont exhortés à Le chercher. … Que le moi se brise devant Dieu. Il est difficile de faire cela, mais nous sommes avertis de tomber sur le Rocher et d’être brisés, sinon il tombera sur nous et nous pulvérisera. Jésus parle à celui qui est humble de coeur ; Ses bras éternels l’entourent et Il ne le laissera pas périr par les mains du méchant. In Heavenly Places, p. 30.
Jeudi, le 25 février 2010
« Heureux les doux, car ils hériteront de la terre. » Mais la terre promise aux doux sera meilleure que celle qui existe actuellement. Elle sera purifiée de tout péché et de toute souillure et portera l’image du divin. Satan a placé son trône sur la terre ; mais là où l’usurpateur a établi son royaume, là Jésus placera Son trône. Il n’y aura plus de malédiction. La gloire du Seigneur couvrira la terre comme les eaux couvrent le fond de la mer. Jésus désire donner à Ses enfants un foyer où il n’y aura plus de péché, plus de soucis, plus de mort, mais où tout sera joie et bonheur. Il déclare : « Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse ; elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d’allégresse et cris de triomphe ; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l’Eternel, la magnificence de notre Dieu. » (Es. 35 :1,2)
Le Seigneur désire prendre chaque fils et fille d’Adam et les purifier de leurs iniquités. Il désire les élever au-dessus de leur état de misère, de dégradation et d’infortune, écrire sur eux Son inscription divine, et faire d’eux des héritiers de Son repos glorieux. C’est le péché et l’incrédulité de l’homme qui opposent l’œuvre que Dieu voudrait accomplir pour l’humanité. Jésus est mort pour le monde tout entier. Mais dans une incrédulité obstinée, les hommes refusent d’être façonnés à l’image divine.
The Bible Echo, June 1, 1892.
Jésus s’attend à ce que Sa gentillesse et Sa condescendance soient reproduites chez ceux qu’Il bénit. Jésus est venu en notre monde et a choisi la vie la plus modeste, a pris la position la plus humble, nous laissant un exemple que nous devrions suivre. La Majesté du ciel était humble et douce de coeur, et Il s’attend à ce que tous Ses disciples acquièrent Son Esprit de douceur et d’humilité, et deviennent sages en aidant ceux qui sont dans la peine. Il n’y a pas de moments dans la vie où nous n’avons pas besoin de cultiver la douceur et l’humilité de coeur. Ceux qui exercent un ministère en communion avec Christ seront appelés à manifester la douceur et l’humilité, afin qu’ils puissent révéler cet attribut à ceux qui sont des élèves dans l’école de Christ. Avoir la gentillesse de Christ signifie avoir la vraie dignité. La parure qui est de valeur aux yeux de Dieu est un esprit doux et paisible. Il est de plus grande valeur que l’or, l’argent et les pierres précieuses. Les attributs de Dieu sont la bonté, la miséricorde, l’amour, la patience, et Ses disciples doivent posséder les mêmes attributs de caractère, représentant Christ dans une vraie spiritualité. La douceur, le trésor de la richesse intérieure, peut être possédée même dans la pauvreté et les soucis. L’âme révèle la source de sa force dans la manifestation de la douceur et de l’humilité de coeur. Car la grâce de la douceur a son origine dans la source de toute bénédiction, et ceux qui possèdent cette grâce sont en harmonie avec Christ et le Père. Les disciples du Christ deviennent ainsi un, les uns avec les autres. Si la douceur et l’amour ne font pas partie de notre caractère, nous ne sommes pas les disciples du Seigneur Jésus-Christ et toute notre expérience est faible et incertaine. Signs of the Times, August 22, 1895.
Vendredi, le 26 février 2010 Pas de lecture complémentair
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