LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




LECON STANDARD, VERSES AND ELLEN WHITE REFERENCES

PAUL ET ROME

http://3lotus.com/images/Misc/JesusOnCross.jpg
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Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California






Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest



http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q307-03-paul-and-rome




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_ Paul et Rome
Idéalement, pour étudier l'épître aux Romains, après avoir examiné le contexte historique, il faudrait commencer par Rm 1.1, puis parcourir le livre entier, verset par verset. Du fait que nous n'avons qu'un trimestre pour étudier ce livre, nous avons été obligés d’être sélectifs. On pourrait facilement consacrer quatre trimestres et non un seul à l'explorer. C'est pourquoi nous n'aborderons que les chapitres clefs, ceux contenant l’essentiel du message de Paul.
Il est extrêmement important que le lecteur de l’épître aux Romains en comprenne le contexte historique. Il est difficile sans cela de comprendre ce que dit l'apôtre. Paul écrivait à un certain groupe de croyants, à une certaine époque et pour une certaine raison; connaître, autant que possible, cette raison nous aidera énormément dans notre étude.
Il nous est nécessaire, par un effort d'imagination, de nous transporter à Rome, de devenir membres de la congrégation de Rome, puis, en tant que membres de cette Église du 1er siècle, d’écouter Paul et les mots que le Saint-Esprit lui a inspirés à l'époque.
Aussi surprenant que cela soit, ce livre rédigé il y a longtemps et dans un tout autre contexte contient des messages qui sont actuels pour le peuple de Dieu aujourd'hui, dans tous les pays et presque dans toutes les situations. C'est pourquoi nous devons recevoir dans un esprit de prière les paroles qui y sont écrites et les appliquer à notre vie.
* Etudiez cette leçon pour le sabbat 3 Juillet.
Versets à mémoriser: «Je rends d'abord grâce à mon Dieu pour vous tous, par Jésus-Christ, parce qu'on parle de votre foi dans le monde entier. » (Rm 1.8)
Dimanche
La date et le lieu
D'après Rm 16.1, 2, Paul a probablement rédigé la lettre aux Romains à Cenchrées, ville située près du port, à l’est de Corinthe, en Grèce. Le fait qu'il ait mentionné Phoebé, qui résidait à Corinthe même, indique qu'il a probablement écrit sa lettre à Cenchrées.
Il est important de connaitre les lieux où les lettres du Nouveau Testament ont été rédigées afin de trouver leur date. Du fait que Paul voyageait beaucoup, savoir où il se trouvait à telle ou telle époque donne une idée à ce sujet.
Paul a créé l’église de Corinthe lors de son second voyage missionnaire, de 49 à 52 après J.-C. (Voir Ac 18.1-18). Lors de son troisième voyage, en 53-58 après J.-c., il s'est a nouveau rendu en Grèce (Ac 20.2, 3) et c'est alors qu'il a reçu une offrande pour les chrétiens de Jérusalem, vers la fin de son voyage (Rm 15.25, 26). L'épître aux Romains a donc probablement été écrite dans les premiers mois de l'an 58.
A quelles autres importantes églises Paul a-t-il rendu visite lors de son troisième voyage missionnaire ? Ac 18.23.
En rendant visite aux églises galates, Paul avait découvert que pendant son absence, de faux enseignants avaient persuadé les membres de se soumettre à la circoncision et d'observer d’autres règlements de la loi de Moise. Craignant que ses opposants n'arrivent à Rome avant lui, Paul a rédigé une lettre (la lettre aux Romains) pour que le même problème ne se reproduise pas à Rome. On pense que l'épître aux Galates a également été écrite à Corinthe pendant les trois mois que Paul y a passés lors de son troisième voyage missionnaire, sans doute peu de temps après son arrivée.

« Dans son épître aux Romains, Paul établit les grands principes de l'Évangile. Il définit sa position concernant les questions qui agitaient les églises juives et païennes. Il montre que les espérances et les promesses, qui jadis s’appliquaient spécialement aux Juifs, étaient maintenant offertes aussi aux Gentils. » - Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, « Le salut pour les Juifs », p. 331.
Comme nous l'avons dit, il est important, lorsqu'on étudie les livres bibliques, de savoir pourquoi ils ont été écrits, c'est-à-dire à quelle situation ils répondaient. C'est pourquoi il est essentiel, pour comprendre l'épître aux Romains, de connaitre les questions qui agitaient les églises d'origine juive et païenne. Nous aborderons ces questions dans la leçon de la semaine prochaine.
Quelles leçons agitent votre église à présent ? Les menaces viennent-elles de l’extérieur ou de l’intérieur ? Quel est votre rôle au sein de ces débats ? Combien de fois vous êtes-vous demandé quel était votre rôle, votre position et votre attitude dans certaines querelles ? Pourquoi est-il essentiel de faire dans ce cas l’examen de soi ?

Lundi

Un contact personnel


Une lettre est une chose, une visite en est une autre. C'est pourquoi Paul a annoncé dans sa lettre qu'il avait l'intention de venir en personne. II voulait leur faire savoir qu'il allait venir et pourquoi.

Lisez Rm 15.20-27. Pour quelles raisons Paul ne s'était-il pas rendu à Rome plus tôt? Qu'est-ce qui l'avait décidé à venir? Dans son raisonnement, la mission n'avait-elle pas un rôle central? Que nous apprennent les paroles de Paul sur sa mission et son témoignage ? Quel point intéressant - et important - Paul souligne-t-il au verset 27 sur les Juifs et les gentils ?
Le grand missionnaire auprès des gentils se sentait constamment poussé à annoncer l'Évangile dans les régions où il n'était pas connu, laissant d'autres que lui continuer l'œuvre dans les zones où il avait déjà prêché. A une époque où le christianisme était naissant et les ouvriers peu nombreux, travailler dans des régions ou l'Évangile avait déjà pénétré aurait signifié pour Paul une perte en précieuse énergie missionnaire. Il déclarait : " J'ai mis un point d'honneur à annoncer la bonne nouvelle là où le Christ n'avait pas été nommé, pour ne pas construire sur les fondations d'autrui " et aussi : " ceux qui n'en n'avaient pas entendu parler comprendront ". (Rm 15.20,21)
Il n'était pas dans l'intention de Paul de s'installer à Rome. Il avait pour but d'évangéliser l'Espagne. Il espérait obtenir le soutien des chrétiens de Rome à cet égard.
Paul recherchait l'aide d'une église déjà implantée pour travailler dans une région non évangélisée. Quel principe important pouvons nous en retirer ?
Relisez Rm 15. 20-27. Remarquez combien Paul désirait exercer un ministère au service des autres. Qu'est-ce qui vous motive et motive vos actes ? Avez-vous du cœur à servir ?

Mardi

Paul arrive à Rome
"Après notre arrivée à Rome, le centenier livra les prisonniers au commandant mais on permit à Paul de demeurer à part, avec le soldat qui le gardait. " (Ac 28.16, Segond révisée à la Colombe) Que nous apprend ce texte sur la façon dont Paul est finalement arrivé à Rome? Quelle leçon en retirer lorsque des événements inattendus et non souhaités surviennent si souvent sur notre chemin?
La vie a parfois d'étranges revirements. Nos plans, bien souvent, même ceux formulés avec les meilleures intentions, ne se réalisent pas comme nous l'avions projeté et espéré. L'apôtre Paul est certes arrivé à Rome, mais sans doute pas de la façon qu'il imaginait.
Quand il est arrivé à Jérusalem à la fin de son troisième voyage missionnaire, chargé de l'offrande à remettre aux pauvres collectée auprès des églises d'Europe et d'Asie Mineure, des événements inattendus le guettaient. Il a été arrêté et enchainé. Après avoir été détenu pendant deux ans à Césarée, il a fait appel à César. Environ trois ans après avoir été arrêté, il est arrivé à Rome, mais (nous le supposons) pas du tout de la façon dont il l'envisageait quand il avait écrit à l'église romaine, des années auparavant, pour lui annoncer son intention de lui rendre visite.
Que nous apprennent les textes suivants sur le séjour de Paul à Rome? Plus important encore, quelle leçon en retirer? Ac 28.17-31.
" Ce ne fut pas par ses sermons, mais par ses chaînes que Paul attira l'attention de la cour impériale sur le christianisme. Ce fut comme captif qu'il libéra de nombreuses âmes enchainées dans l'esclavage du péché. Bien plus, il déclarait : "La plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la parole." (Ph 1.14)" - Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, p. 411, 412.
Combien de fois avez-vous affronté des revirements inattendus qui, pour finir, ont bien tourné? Voir Ph 1.12. De telles expériences ne vous ont-elles pas permis de placer votre confiance en Dieu dans des situations d'où rien de bon ne semblait venir ?

Pour aller plus loin

Mercredi

« Appelés à être saints»
Voici la salutation de Paul à l'Église de Rome: «A tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!» (Rm 1.7, Second révisée à la Colombe) Quels principes de vérité, de théologie et de foi peut-on retirer des paroles de Paul ici ?
Bien-aimés de Dieu. S'il est vrai que Dieu aime le monde, d'une manière particulière Dieu aime ceux qui l’ont choisi et qui ont répondu à son amour.
Il en est de même parmi les hommes. Nous aimons d'un amour spécial ceux qui nous aiment ; il existe entre nous un échange affectueux. L'amour exige une réponse. Quand celle-ci ne vient pas, l’amour ne peut s’exprimer pleinement.

Appelés à être saints. Dans certaines traductions, l’expression: « à être... » est en italique, ce qui signifie que les traducteurs l'ont rajoutée. Mais il est possible de la supprimer en laissant le sens intact. Dans ce cas, nous obtenons l'expression: « Appelés saints », c'est-a-dire, « désignés comme saints ».

Le mot saint est la traduction du terme grec hagioi, qui signifie littéralement : « mis à part» par Dieu. Même si la personne a encore un long chemin à parcourir dans la sanctification, le fait de choisir le Christ comme Seigneur la désigne comme étant un «saint» au sens biblique du terme.
Paul déclare qu'ils étaient « appelés à être saints» (Segond révisée à la Colombe) ou «saints par appel» (Rm 1.7). Cela implique-t-il que certaines personnes ne reçoivent pas d'appel ? Les textes d’Ep 1.4; He 2.9; 2 P 3.9 ne nous aident-ils pas à comprendre ce que veut dire Paul ?

La bonne nouvelle de l'Évangile, c’est que la mort du Christ a une portée universelle ; il est mort pour tous les hommes. Tous ont été appelés à être sauvés en lui, « à être saints» avant même la fondation du monde. Dieu, à l'origine, a destiné l'humanité entière à trouver le salut en Jésus. Le « feu eternel» étaient pour le diable et ses anges (Mt 25.41). Le fait que certains ne profitent pas de l'offre ne retire rien à ce don merveilleux, pas plus qu'une personne faisant la grève de la faim sur un marché n’ôte à ce lieu son abondance de marchandises.
Réfléchissez: avant même la fondation du monde, Dieu vous a appelé à trouver en lui le salut. Pourquoi rien au monde ne doit-il vous empêcher d’entendre cet appel ?
Pour aller plus loin



Jeudi
Une réputation mondiale
«Je rends d'abord grâce à mon Dieu pour vous tous, par Jésus-Christ, parce qu'on parle de votre foi dans le monde entier.» (Rm 1.8)
Nous ne savons pas comment l'église de Rome a été créée. La tradition selon laquelle elle a été fondée par Pierre ou Paul n'a pas de fondement historique. Peut-être a-t-elle été créée par des laïcs convertis le jour de la Pentecôte à Jérusalem (Ac 2) qui se sont ensuite rendus à Rome en visite ou pour s'y établir. Ou peut-être que par la suite, des convertis se déplaçant à Rome ont témoigné de leur foi dans cette capitale mondiale.
Il est surprenant que quelques décennies après la Pentecôte, une communauté n'ayant apparemment reçu aucune visite apostolique ait été connue à ce point.
« Malgré les oppositions, vingt ans après la crucifixion du Christ, il existait à Rome une Église vivante et fervente. Elle était forte et assidue et le Seigneur œuvrait en son sein. » - Ellen WHITE, dans Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 6, p. 1067.
Le mot « foi », ici, a probablement aussi le sens plus large de fidélité, c'est-à-dire fidélité à la nouvelle façon de vivre que les Romains avaient découverte en Christ.
Lisez Rm 15.14. Quelle description Paul fait-il ici de l'église de Rome?

Paul relève les trois éléments suivants propres à l’expérience des chrétiens romains et dignes d’être remarqués :

1. « Pleins de bonté ». Les gens parleraient-ils ainsi de nous ? Dans leurs échanges avec nous, est-ce notre abondante bonté qui attire leur attention?

2. « Remplis de toute la connaissance ». La Bible souligne de façon répétée combien il est important d’être éclairé, informé et rempli de connaissance. Les chrétiens sont exhortés à étudier la Bible et à bien connaître ses enseignements. « L'expression : "Je vous donnerai aussi un cœur nouveau" signifie : "Je vous donnerai un esprit nouveau". Le changement du cœur est toujours accompagné de la nette conviction du devoir chrétien et de la compréhension de la vérité. » - Ellen WHITE, Avec Dieu chaque jour, « La Bible engendre une nouvelle vie », 20 janvier, p. 28.

3. « Capables de vous avertir les uns les autres. » On ne peut s'épanouir spirituellement loin de ses frères croyants. On a besoin d'encourager les autres et de recevoir aussi leurs encouragements.
Qu’en est-il de votre église locale? Quelle réputation a-t-elle ? En a-t-elle au moins une ? Qu’indique votre réponse à ce sujet ? Que pouvez-vous faire pour que sa notoriété soit meilleure ?
Vendredi

Lisez Ellen WHITE, Témoignages pour l'Église, vol. 2, « Les mystères de la Bible, preuve de son inspiration », p. 355¬370; Conquérants pacifiques, «Le salut pour les Juifs », p. 331-333. Lisez également, si vous connaissez l'anglais, SDA Bible Dictionary, p. 922 ; SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 467, 468.
«L'apôtre, apparemment retiré de toute activité, exerçait donc une influence plus étendue et plus durable que s'il avait été libre de voyager pour visiter les églises comme autrefois. Et parce qu'il était prisonnier pour le Seigneur, il éveillait plus facilement l'affection de ses frères. Ses paroles écrites dans les chaines, pour l’amour du Christ, suscitaient en eux une plus grande attention et un plus grand respect que s'il avait été en personne au milieu des fidèles. » - Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, « Paul à Rome », p. 403.
« Il désirait ardemment, en effet, voir s’établir solidement la foi chrétienne dans cette grande métropole du monde de l'époque. Une église y avait déjà été fondée, et il comptait s'assurer la collaboration des croyants qui s'y trouvaient pour entreprendre l'œuvre de Dieu en Italie et dans les pays voisins. Pour préparer la voie à son futur travail parmi les frères, dont certains étaient encore des étrangers pour lui, il leur écrivit une lettre leur annonçant son intention de se rendre dans la capitale de l’empire et son espoir de planter l’étendard de la croix en Espagne. » - Idem, « Le salut pour les Juifs », p. 332.
« Le Dieu éternel a tracé une ligne de démarcation entre le saint et le pécheur, entre le converti et l'inconverti. Ces deux classes ne se mêlent pas imperceptiblement comme les couleurs de l'arc-en-ciel ; elles diffèrent comme le jour de la nuit. » - Ellen WHITE, Messages à la jeunesse, « Réunions sociales », p. 388.


À méditer

• Réfléchissez à la question a la fin de la leçon de jeudi. Comment les membres de votre classe peuvent-ils aider à améliorer la réputation de votre église, si nécessaire ?

• Invitez les membres à parler d’expériences qui semblaient au prime abord terribles et qui ont pu devenir positives. Comment vous inspirer de celles-ci pour aider des personnes affrontant des catastrophes inattendues ?

• Réfléchissez davantage à l’idée selon laquelle nous étions appelés au salut avant même la fondation du monde. Voir aussi Tt 1.1, 2 ; 2 Tm 1.8, 9. Pourquoi trouvons-nous cela si encourageant ? Qu’est-ce que cela nous indique sur l’amour de Dieu pour tous les hommes ? N’est-il pas tragique que des gens tournent le dos à ce qui leur est gratuitement offert. Commentez.

Actes 28:17-31; Romains 1:7; Romains 15:14; Romains 15:20-27; Éphésiens 1; Philippiens 1:12 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Actes 28:17-31
17Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles: Hommes frères, sans avoir rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré de là entre les mains des Romains.
18Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait en moi rien qui méritât la mort.
19Mais les Juifs s'y opposèrent, et j'ai été forcé d'en appeler à César, n'ayant du reste aucun dessein d'accuser ma nation.
20Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne.
21Ils lui répondirent: Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et il n'est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
22Mais nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre partout de l'opposition.
23Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien dura depuis le matin jusqu'au soir.
24Les uns furent persuadés par ce qu'il disait, et les autres ne crurent point.
25Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'ajouta que ces mots: C'est avec raison que le Saint Esprit, parlant à vos pères par le prophète Ésaïe, a dit:
26Va vers ce peuple, et dis: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
27Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
28Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront.
29Lorsqu'il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent, discutant vivement entre eux.
30Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu'il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir,
31prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ, en toute liberté et sans obstacle.
Romains 1:7
7à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!
Romains 15:14
14Pour ce qui vous concerne, mes frères, je suis moi-même persuadé que vous êtes pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres.
Romains 15:20-27
20Et je me suis fait honneur d'annoncer l'Évangile là où Christ n'avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement d'autrui, selon qu'il est écrit:
21Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, Et ceux qui n'en avaient point entendu parler comprendront.
22C'est ce qui m'a souvent empêché d'aller vers vous.
23Mais maintenant, n'ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées, et ayant depuis plusieurs années le désir d'aller vers vous,
24j'espère vous voir en passant, quand je me rendrai en Espagne, et y être accompagné par vous, après que j'aurai satisfait en partie mon désir de me trouver chez vous.
25Présentement je vais à Jérusalem, pour le service des saints.
26Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu s'imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem.
27Elles l'ont bien voulu, et elles le leur devaient; car si les païens ont eu part à leurs avantages spirituels, ils doivent aussi les assister dans les choses temporelles.
Éphésiens 1

Éphésiens 1

1Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus Christ:
2Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!
3Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!
4En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,
5nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,
6à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé.
7En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce,
8que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence,
9nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même,
10pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
11En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté,
12afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ.
13En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis,
14lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire.
15C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints,
16je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières,
17afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance,
18et qu'il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints,
19et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.
20Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes,
21au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
22Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Église,
23qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Philippiens 1:12
12Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Évangile.


http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2010.html


Sabbat après-midi
Lorsqu'on avait appris dans les églises, pour la première fois, que Paul devait se rendre à Rome, on s'était attendu que la Parole de Dieu y remporte un éclatant succès. L'apôtre avait annoncé la bonne nouvelle dans bien des pays ; il l'avait proclamée dans de grandes villes. Ce vaillant chevalier de la foi n'allait-il pas réussir également à gagner des âmes au Christ dans la métropole du monde ? Mais tous les espoirs s'étaient effondrés quand on avait su que Paul était arrivé à Rome en prisonnier. On avait fermement pensé qu'une fois établi dans ce grand centre, l'Evangile se propagerait rapidement dans tous les pays, et deviendrait une puissance qui dominerait le monde entier. Quelle déception ! Mais si les espoirs humains s'étaient évanouis, les desseins de Dieu subsistaient…
La patience et le courage de Paul, durant sa longue et injuste détention, son ardeur et sa foi constituaient un sermon permanent. Son esprit, si différent de celui du monde, témoignait qu'une force plus puissante que tout pouvoir terrestre résidait en lui. Par son exemple, les chrétiens étaient amenés à déployer une plus grande activité en faveur de l'Evangile maintenant que Paul ne pouvait plus prêcher en public. Ainsi, les liens de l'apôtre exerçaient-ils une influence autour de lui: lorsque, apparemment, il semblait n'être plus utile à la cause de Dieu, il recueillait dans les lieux d'où l'on n'attendait rien une abondante moisson pour le Christ. C'est pourquoi il pouvait dire, à la fin de sa deuxième année de captivité : « En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n'ignore que c'est pour Christ que je suis dans les liens ». Et parmi ceux qui envoyaient des salutations aux Philippiens, il mentionne « principalement ceux de la maison de César ».
Review and Herald, December 21, 1911 ; Conquérants pacifiques, pp. 411, 412.
Dimanche
Après avoir retardé son départ, Paul finit par atteindre Corinthe. C'est là qu'il avait jadis travaillé, l'esprit chargé d'inquiétude au sujet des fidèles auxquels il avait témoigné une si profonde sollicitude. Il eut le plaisir de constater que les convertis du début de son ministère considéraient toujours avec affection celui qui leur avait apporté le premier les lumières de l'Evangile. Alors qu'il saluait ces disciples, heureux de constater leur fidélité et leur zèle, il se réjouissait de ce que son œuvre à Corinthe n'était pas demeurée vaine.
Les Corinthiens, tout prêts autrefois à perdre de vue la noble mission que le Christ leur avait confiée, avaient affermi leur foi. Leurs paroles et leurs actes révélaient la puissance régénératrice de la grâce divine, et ils représentaient maintenant la forteresse du bien dans ce centre de paganisme et de superstition. En compagnie de ses collaborateurs bien-aimés et de ses fidèles prosélytes, l'apôtre, dont l'esprit était épuisé et tourmenté, trouva enfin du repos.
Pendant son séjour à Corinthe, Paul eut le temps de former des projets pour travailler dans des champs plus vastes. Ses pensées se dirigeaient invariablement vers Rome, où il espérait se rendre un jour. Il désirait ardemment, en effet, voir s'établir solidement la foi chrétienne dans cette grande métropole du monde de l'époque. Une église y avait déjà été fondée, et il comptait s'assurer la collaboration des croyants qui s'y trouvaient pour entreprendre l'œuvre de Dieu en Italie et dans les pays voisins. Pour préparer la voie à son futur travail parmi les frères, dont certains étaient encore des étrangers pour lui, il leur écrivit une lettre leur annonçant son intention de se rendre dans la capitale de l'empire et son espoir de planter l'étendard de la croix en Espagne.
Acts of the Apostles, pp. 372, 373 ; Conquérants pacifiques, pp. 331, 332.
Pendant son séjour à Corinthe, Paul nourrissait de sérieuses appréhensions au sujet des églises qu'il avait fondées. Sous l'influence de faux docteurs qui s'étaient introduits au sein des croyants de Jérusalem, les divisions, l'hérésie, les plaisirs du monde avaient rapidement gagné du terrain parmi les croyants de Galatie. Ces faux docteurs avaient mêlé les traditions juives aux vérités de l'Evangile. Feignant d'ignorer les décisions qui avaient été prises à l'assemblée de Jérusalem, ils engageaient les convertis du monde païen à observer la loi cérémonielle.
La situation était grave. Les erreurs qui avaient été introduites dans les églises de la Galatie menaçaient de les perdre.
Paul souffrait cruellement de cet état de choses, et son âme était attristée par les déviations manifestes qui s'étaient déclarées parmi ceux qu'il avait si fidèlement instruits dans l'Evangile. Il écrivit immédiatement aux chrétiens ainsi égarés pour les éclairer sur les fausses théories qu'ils avaient acceptées, et il réprimanda sérieusement ceux qui s'étaient éloignés de la foi. Après avoir salué les Galates par ces mots : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ », il leur adressa ces vifs reproches.
Acts of the Apostles, pp. 383, 384; Conquérants pacifiques, pp. 339, 340.
Lundi
L’apôtre Paul avait une œuvre spéciale à présenter devant ses frères corinthiens. Il y avait une famine à Jérusalem, et « les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. » (Ac 11 :29) Ils présentèrent le besoin aux églises, s’attendant à recevoir une petite somme pour le soulagement des saints qui étaient dans le besoin ; et en prière ils présentèrent devant le Seigneur le problème de ces nécessiteux. Mais les frères de Macédoine, poussés par le Saint-Esprit, firent d’abord une entière consécration d’eux-mêmes à Dieu, puis ils donnèrent tout ce qu’ils avaient. Ils considérèrent comme un privilège d’exprimer leur confiance en Dieu. Les frères de Macédoine étaient pauvres, mais il n’y avait pas besoin de les pousser à donner. Ils se réjouissaient d’avoir l’opportunité d’offrir une contribution par leurs moyens financiers. Spontanément ils s’avancèrent et présentèrent une offrande, dans leur simplicité toute chrétienne, leur intégrité et l’amour pour leurs frères, renonçant à eux-mêmes, à la nourriture et les vêtements lorsqu’ils n’avaient pas d’argent. Et lorsque les disciples les retenaient de le faire, ils insistaient qu’ils reçoivent la contribution et qu’ils l’apportent aux saints affligés. Review and Herald, May 15, 1900.
Il y avait une famine à Jérusalem, et Paul savait que de nombreux chrétiens de cette origine s’étaient dispersés, et que ceux qui restaient seraient vraisemblablement dépourvus de sympathie humaine et exposés à l’inimitié religieuse. De ce fait il exhorta les églises à envoyer une assistance pécuniaire à leurs frères à Jérusalem. Plus d’une année avant, le travail consistant à rassembler de l’aide pour l’église à Jérusalem avait commencé, et Paul considéra que le sujet ne devait pas être retardé davantage, et que les hommes qui s’étaient engagés devaient être rassemblés et envoyés à Jérusalem. Le montant recueilli par les églises de Macédoine avait dépassé de loin les attentes des apôtres. Les frères et sœurs étaient remplis de joie et de bonheur à la pensée qu’ils pouvaient aider, et ils étaient disposés de faire « au-delà de leurs moyens. »
Manuscript Releases, vol.14, p. 164.
Mardi
Lorsque la saison de la navigation s'ouvrit, le centenier et ses prisonniers s'embarquèrent pour Rome sur un navire alexandrin, le « Castor et Pollux ». Le vaisseau, qui naviguait vers l'ouest, avait hiverné à Malte. Bien qu'il fût quelque peu retardé par les vents contraires, le voyage s'effectua sans encombre, et le navire jeta l'ancre dans la magnifique baie de Pouzzoles, sur la côte italienne.
Là, se trouvaient quelques chrétiens qui supplièrent l'apôtre de rester avec eux pendant sept jours ; le centenier accorda volontiers cette faveur à Paul.
Depuis qu'ils avaient reçu l'épître de Paul aux Romains, les chrétiens d'Italie attendaient avec impatience la visite de l'apôtre. Ils ne pensaient pas le recevoir en captif, mais ses souffrances ne firent que le leur rendre plus cher encore.
Le trajet de Pouzzoles à Rome n'excédant pas deux cent vingt-cinq kilomètres, et le port se trouvant en communication constante avec la métropole, les fidèles de Rome apprirent que Paul marchait en direction de la capitale, et quelques-uns d'entre eux partirent à sa rencontre pour l'accueillir.
Le huitième jour après le débarquement, le centenier et ses prisonniers prirent le chemin de la capitale. Julius accordait à l'apôtre toutes les faveurs possibles ; mais il ne pouvait ni changer sa condition de prisonnier ni le libérer des chaînes qui l'attachaient au soldat de garde. Le cœur lourd, Paul cheminait vers la métropole du monde où il désirait se rendre depuis si longtemps. C'était dans des circonstances bien différentes qu'il avait espéré y venir. Comment pourrait-il prêcher l'Evangile, ainsi enchaîné et chargé d'infamie ? Son espoir d'amener des âmes à la vérité dans la ville de Rome semblait bien compromis.
Les voyageurs atteignirent enfin le Forum d'Appius, situé à une soixantaine de kilomètres de la métropole. Tandis qu'ils traversaient les grandes artères fourmillantes de monde, le vieillard aux cheveux gris, enchaîné au groupe des criminels aux faces endurcies, essuyait des regards de mépris et des plaisanteries ironiques et dures. Mais soudain, on entendit un cri de joie : un homme s'élance de la foule, se jette au cou du prisonnier, l'embrasse en versant des larmes de joie, comme un fils accueillant son père après une absence prolongée. Maintes fois cette scène se renouvela ; on aurait dit que les regards, rendus pénétrants par une attente motivée par l'amour, avaient su entrevoir, dans le captif enchaîné, celui qui, à Corinthe, à Philippes, à Ephèse avait apporté aux fidèles les paroles de vie.
Tandis que les disciples entourent leur père spirituel avec une chaude émotion, tout le groupe des prisonniers et des soldats s'arrête. Les gardiens s'impatientent et, cependant, ils n'ont pas le courage d'interrompre cette émouvante rencontre ; car eux aussi ont appris à apprécier et à respecter l'apôtre. Sur le visage raviné et douloureux du captif, les chrétiens voyaient un reflet de l'image du Christ. Ils déclaraient à Paul qu'ils ne l'avaient pas oublié, ni cessé de l'aimer, qu'ils lui étaient redevables de la joyeuse espérance qui les animait et leur procurait la paix envers Dieu. Dans leur enthousiasme, ils auraient voulu porter Paul sur leurs épaules pendant le reste du trajet, si on le leur avait permis.
Review and Herald, December 7, 1911; Conquérants pacifiques, pp. 397-399.
Mercredi
Nous sommes appelés par le Christ à sortir du monde et à rester séparés. Nous sommes appelés à vivre des vies saintes, nos cœurs constamment attirés vers Dieu, et le Saint-Esprit demeurant en nous comme une présence permanente. Tout vrai croyant en Christ démontrera que la grâce de son amour réside dans son cœur. Là où Dieu était autrefois un étranger, il deviendra un partenaire ; là où la nature charnelle se manifestait, les qualités divines apparaîtront.
Les membres de son peuple deviendront des ouvriers de justice, des chercheurs permanents de Dieu, réalisant sa volonté avec constance, ce qui contribuera à les rendre parfaits en Christ. Ils manifesteront devant les anges, les hommes et les mondes qui n'ont pas déchu, que leurs vies sont en conformité à la volonté de Dieu et qu'ils sont de loyaux adhérents des principes de son royaume. Le Saint-Esprit résidant dans leurs cœurs par la foi les conduira dans la communion avec le Christ et l'un avec l'autre, et produira en eux les précieux fruits de la sainteté.
Review and Herald, August 19, 1909; Vous recevrez une puissance, p. 28.
Ceux qui vivent en relation avec Dieu sont des canaux pour la puissance du Saint-Esprit. Si quelqu'un, qui communie chaque jour avec Dieu, s'égare du chemin, s'il cesse un moment de regarder fermement à Jésus, ce n'est pas d'une manière préméditée qu'il pèche ; et lorsqu' il voit son erreur, il s'en détourne et fixe à nouveau ses yeux sur Jésus. Le fait qu'il ait erré ne le rend pas moins précieux au cœur de Dieu. Il sait qu'il est en communion avec le Sauveur ; et quand il est repris pour son erreur de jugement, il ne s'éloigne pas avec obstination, en se plaignant de Dieu, mais il transforme l'erreur en victoire. Il tire une leçon des paroles du Maître et prend garde à ne pas se tromper de nouveau. Ceux qui aiment véritablement Dieu reçoivent la conviction intérieure qu'ils sont aimés de Dieu, qu'ils sont en communion avec le Christ, que leurs cœurs sont réchauffés par un amour fervent à son égard. La vérité pour notre temps est reçue avec une confiance sûre. Ils peuvent déclarer en toute assurance : « Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons vu sa majesté de nos propres yeux [...] Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour commence à poindre, et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs. » (2 Pierre 1.16, 19.) La vie intérieure de l'âme se révélera elle-même dans la conduite extérieure. Que la parole de Dieu porte son témoignage en faveur du messager que Dieu a envoyé avec un message dans ces derniers jours ; afin de préparer un peuple qui puisse tenir debout au jour du Seigneur. « Qu'ils sont beaux sur les montagnes, les pieds du messager de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! Du messager de très bonnes nouvelles, qui publie le salut ! Qui dit à Sion : ton Dieu règne ! » (Esaïe 52.7.)
Ye Shall Receive Power, p. 134; Vous recevrez une puissance, p. 134.
Jeudi
Si ceux qui ont reçu la vérité font briller leur lumière auprès des autres avec bienveillance, sainteté et amour, ils seront dans le monde une puissance pour le bien. Chaque âme vraiment convertie, comme Daniel, Esdras et d’autres fidèles serviteurs de Dieu seront un témoin pour Lui au milieu de l’apostasie presque universelle. Ils saisiront les rayons divins de lumière qui brillent de la Parole de Dieu, et ils les réfléchiront sur le monde. Si ces serviteurs dans la dispensation précédence devaient briller lumineusement comme des lumières au milieu des ténèbres, combien plus devrions-nous le faire à notre époque, alors qu’en plus des lumières qu’ils avaient, nous avons tout un complément d’informations qui depuis lors a brillé de la Parole de Dieu et de son action sur Son peuple. Quand l’église chrétienne fut établie, la lumière du ciel était au milieu d’elle, et ses rayons lumineux pénétrèrent partout. Il devrait en être ainsi maintenant.
Dieu a donné à chaque membre de Son église, la possibilité d’exercer une influence sur d’autres. Il s’attend à ce que tous développent cette capacité en exerçant les talents qu’Il leur a prêtés. L’art oratoire, et les affections sanctifiées doivent être utilisés dans Son œuvre d’illumination du monde. Et lorsque nous œuvrerons ainsi selon Son ordre, Il renouvellera constamment, sanctifiera, élèvera et augmentera nos forces, afin que nous puissions accomplir davantage de bien. Le chrétien ne demande plus ce qui lui est agréable ou ce qui est de son propre intérêt, mais quelle est la volonté de Dieu, qu’est-ce qui peut être fait pour Sa gloire et le bien de mon prochain. Comment puis-je être un instrument dans le salut des âmes ? Celui qui est participant de la nature divine ressentira le fardeau des âmes. Il aimera comme Christ a aimé et agira comme Christ a agi, attendant la récompense à la fin de la lutte. Ce dont chaque église a besoin est l’Esprit dynamisant de Christ, une piété ardente et pratique. En Christ nous pouvons faire toute chose ; Sans Lui nous ne pouvons rien faire.
Review and Herald, October 26, 1886.
Vendredi
Lectures complémentaires :
Conquérants pacifiques, chapitre 35, « Le salut pour les Juifs », pp. 331-338 ;
Témoignages, vol. II, pp. 364, 365.



LIEN SOCIAL: LIEN D'AMOUR


http://www.johnpratt.com/items/docs/lds/meridian/2003/images/abr_sarah.jpg


Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q206-26-social-support-tie-binds


Lien social, lien d'amour
Versets à mémoriser: " Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi, vous vous aimiez les uns les autres. Si vous avez de l'amour les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples. " (Jn 13.34, 35)
Pensée centrale: : Le caractère distinctif des disciples du Christ, c'est l'amour qu'ils se portent les uns aux autres. L'amour est une bénédiction non seulement pour celui qui le recroit mais aussi pour celui qui le donne.
II est tout à fait clair que le fait de ne pas être aimé ainsi que la solitude et l'isolement augmentent la probabilité de divers comportements à risque. Dans ce cas, le taux de maladie et de mort prématurée, toutes causes confondues, se situe entre 200 % et 500 %. Le plus triste, c'est que l'isolement prive la personne de la joie au quotidien, la joie que donnent des relations satisfaisantes et épanouissantes. Une étude a été faite sur cent soixante-dix femmes de militaires recevant des soins prénataux dans un hôpital militaire. Elle montre que les femmes qui n'avaient pas de soutien affectif et psychologique avaient trois fois plus de complications que les autres.
Tout ce qui crée un sentiment d'isolement peut être cause de souffrance et conduire à la maladie. En revanche, ce qui favorise l'amour et l'intimité, le lien social et la communauté est source de guérison et de santé. Ce n'est pas surprenant puisque les êtres humains étaient à l'origine destinés à vivre ensemble en communion les uns avec les autres.
C'est en gardant ces notions à l'esprit que aborderons la dernière partie de notre étude sur la sante et la tempérance. Le thème de cette semaine est l'importante question des relations interpersonnelles et la manière dont elles peuvent influer sur le bien-être physique.

* Etudiez cette leçon pour le sabbat 26 Juin.
Dimanche

L'image originelle
En tant qu'êtres humains, nous sommes tellement plongés dans le péché que nous oublions souvent combien il est horrible et combien nous en avons été affectés. Il n'est pas facile de réaliser jusqu'à quel point nous sommes tombés bas, parce que cela dure depuis si longtemps.
Lisez Gn 1.27. En quoi le fait que Jésus lui-même est Dieu nous aide-t-il à mieux comprendre ce que signifie avoir été crée à son image? En quoi le fait de connaitre Jésus nous aide-t-il à comprendre quel était le caractère de nos premiers parents à la création?
La Bible est claire: d'une part, nous avons été crées à l'image de Dieu et, d'autre part, Jésus est Dieu. Voir In 1.1-3. Ainsi, au commencement, l'être humain reflétait d'une certaine façon les caractéristiques morales de Jésus. C'est à ce Jésus qui nous a aimés au point de s'abaisser à assumer notre humanité pour nous sauver, que ressemblait l'être humain à l'origine. A ce Jésus désireux de servir les autres au point de laver les pieds de celui qui allait le trahir. A ce Jésus qui, alors même qu'il était en train de mourir sur la croix, a pris le temps de réconforter un voleur lui aussi près de mourir. A ce Jésus qui s'est écrié: "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font " (Lc 23.34) " Qui, voila ce qu'étaient, dans une certaine mesure, les êtres humains avant le péché.

L'amour et le souci désintéressés de l'autre qui ont marqué la vie de Jésus se reflétaient sûrement d'une certaine façon chez Adam et Êve avant la chute, car ils avaient été crées " à l'image de Dieu ". Voila pourquoi " ressembler à Jésus " signifie que nous sommes recrées à l'image de ce que nous étions à la création.

Quand on contemple Jésus, quand on voit la façon dont il a vécu, dont il se comportait avec les gens et dont il aimait même ses ennemis, il en ressort de façon évidente que l'amour désintéressé pour les autres était au cœur de son caractère. Nous avons donc été crées à l' origine pour aimer avec désintéressement notre entourage et veiller sur lui. C'est sans doute ce que signifie en partie le fait d'avoir été crées à l'image de Dieu.

Par conséquent, si nous avons été crées pour aimer et être aimés, cela ne peut se faire dans le vide: nous avons besoin de personnes à aimer, tout comme elles ont besoin elles aussi d'être aimées. C'est la toute la signification d'une communauté et d'une famille.
Méditez davantage sur les notions suivantes : ce que signifie avoir été crée à l'image de Dieu et le fait que Jésus est Dieu. En quoi cela nous montre-t-il à quel point nous sommes tombés et à quel point nous avons besoin d'un Sauveur ? Bien plus, cela ne nous aide-t-il pas à comprendre pourquoi nous devons mieux nous comporter que nous ne le faisons souvent à l'égard des autres ? Expliquez.

Lundi

Des êtres sociaux
Les hommes sont des êtres sociaux. Peu après avoir crée Adam, Dieu a déclaré " Il n'est pas bon que l'homme soit seul" (Gn 2.18), et il lui a donné une compagne. Nous avons besoin les uns des autres.
C'est pourquoi il est nécessaire de comprendre un point crucial au sujet de cette vérité.
Lisez Rm 14.7. Quel important principe trouve-t-on dans ce verset ? Quelle est votre expérience d'une telle réalité ?
Qu'elle soit positive ou négative, nous avons une influence sur les autres, notamment sur les membres de notre famille. Le fait de prendre soin de notre santé d'une façon responsable est une source de bénédictions non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour ceux qui partagent notre vie.
Que nous apprennent les textes suivants à propos de la bénédiction que devait représenter pour nous les relations sociales ? Gn 2.18 ; Ec 4.9- 12; 1 Co 12.14-26; Ga 6.2.
Parce que de bonnes relations ont un effet positif à la fois sur notre vie et celle d'autrui, nous devrions apprendre à donner et à recevoir de bonne grâce. Nous nous trompons quand nous disons : " C'est mon corps et j'en fais ce que je veux." La société entière paye, directement ou indirectement, pour les mauvais choix de santé de chacun. La vie humaine, la création si précieuse de Dieu, est d'une valeur extrême et mérite d'être préservée. Dans de nombreuses régions elle est dépréciée ; mais pour le chrétien toute personne a de la valeur. Il est important de s'occuper non seulement de sa propre santé mais aussi de celle d'autrui.
Un médecin a étudié l'importance des liens sociaux et du soutien social dans leur relation avec la maladie et la mortalité. Les liens sociaux, culturels et traditionnels étroits des Japonais ont des résultats sur la santé qui sont exemplaires. Plus les liens sociaux sont bons, meilleure est la santé. Ce médecin a aussi montré que l'isolement social a pour résultat une dégradation de la santé et une élévation du taux de mortalité. Des relations sociales riches de gens influencent positivement le comportement physique, mental et émotionnel.
Quels bienfaits vous a apporté votre réseau social? Comment pouvez-vous aider les autres de la manière dont on vous a aidé? Avez-vous tendance à recevoir davantage de ce réseau que vous ne donnez, ou est-ce l'inverse? Qu'est-ce que votre réponse vous indique sur vous-même ?
Mardi

Unis dans la rédemption
L'humanité tout entière a un lien de parenté, celui qui l'unit à travers Adam, notre ancêtre commun (Ac 17.26). Nous sommes également apparentés par les liens de l'amour que Dieu a pour chacun de nous. Tous les hommes ont été rachetés par le sang précieux du Christ, parce que Dieu " ne souhaite pas que quelqu'un se perde. " (2 P 3.9)
La Bible précise clairement qu'en vertu de notre rédemption en Jésus toutes les barrières entre nous doivent tomber, parce que nous sommes tout pareils aux yeux du Seigneur: des pécheurs ayant besoin de la grâce de Dieu.
Comment Paul décrit-il ceux qui ont été rachetés par le sang de Jésus? Ep 4.1-16. Quelles relations, en conséquence, devrions-nous avoir les uns avec les autres ?
Personne ne déteste son propre corps (Ep 5.29, 30). Toutes les parties du corps interagissent pour fonctionner efficacement. Si l'une d'elles souffre, toutes les autres fonctions sont affectées. Plus nous sommes proches des autres, plus nous ressentons rapidement et intensément leurs difficultés.
Lorsque nous interagissons socialement et utilement avec les autres, notre santé s'améliore. Deux cent soixante-dix volontaires sains ont été exposés au virus courant du rhume. On a alors étudié les effets de leurs diverges relations interpersonnelles sur leur santé. Ceux qui n'avaient que très peu de relations sociales avaient quatre fois plus de risques d'être enrhumés que ceux qui déclaraient avoir un grand nombre de relations sociales. Ces différences ne pouvaient pas s'expliquer par des facteurs tels que l'immunité, l'exercice physique, la quantité de sommeil, la consommation d'alcool, de tabac, etc. On a découvert en outre que la diversité des relations était plus importante que le nombre total de personnes avec qui les patients interagissaient. L'entraide mutuelle et la variété des relations sociales augmentaient la résistance aux infections, du moins d'après cette étude.
Tout ceci démontre ce dont nous avons parlé ce trimestre : la santé émotionnelle, mentale et spirituelle a généralement un effet puissant sur la santé physique. La santé émotionnelle et spirituelle dépend en particulier des relations interpersonnelles que l'on partage avec autrui
Bien sûr, il y a des moments où l'on a envie d'être seul, mais cela n'a rien a voir avec le fait d'être isolé, de ne pas faire partie d'une communauté au sens large qui peut avoir un rôle de soutien, notamment quand on traverse une période difficile.
Comment vous impliquer davantage dans la vie de votre communauté d'Église ? Cela ne nécessite-t-il pas de mourir davantage à soi-même ? Expliquez. Lesquels de vos dons pourraient être utiles aux autres ?

Pour aller plus loin

Mercredi

Soutenez-vous les uns les autres
Étant donné les bienfaits remarquables que procure le fait d'être au service les uns des autres, on comprend pourquoi Madame White a fait cette déclaration dans Medical Ministry: " Manifestons constamment dans notre vie une bonté toute chrétienne et un engagement sincère. " - p. 204. Même si l'on possède toute la connaissance théologique du monde, si on ne témoigne ni bonté ni amour, ni sollicitude aux autres, à quoi cela sert-il ? C'est tout à fait, semble-t-il, le thème que Paul développe dans 1 Co 13. Il serait bon que nous relisions tous ce chapitre de temps en temps et que nous nous demandions si nous suivons les conseils de Paul.

Qu'est-ce que les versets suivants nous enseignent par rapport à ce que doivent être nos relations les uns avec les autres ?
Jn 13.35; Rm 15.7; Ep 4.32; Col 3.13; 1 Th 4.18; Jc 5.16; 1 P 3.8; 1 P 4.9; 1 Jn 1.7

L'une des grandes vertus chrétiennes consiste à aimer les gens malgré leurs faiblesses - selon l'exemple de Jésus. Celui-ci aimait ses disciples indépendamment de leurs nombreuses insuffisances et de leurs défauts. Il a toujours fait preuve de bienveillance et d'indulgence, même lorsqu'on l'a rejeté ou qu'on l'a trahi. Nous sommes appelés à agir de même. Ce n'est possible que si le Christ est à l'œuvre dans notre vie - dans la mesure, bien sûr, où nous nous abandonnons à lui et où nous le laissons faire. Quand nous prenons conscience de toute la grâce et de toute la miséricorde déversées sur nous par Dieu, alors nous pouvons commencer à faire de même envers les autres. Aimer les gens aimables et gentils est relativement facile; n'importe qui peut y arriver ! Mais quand nous sommes appelés à aimer des personnes peu aimables, celles avec qui nous avons du mal à nous entendre ou qui sont méchantes ou injustes envers nous, nous avons besoin que la grâce de Dieu agisse en nous.
Parvenez-vous à aimer ceux qui ne sont pas très faciles à aimer ? Commentez. Comment pouvez-vous-vous améliorer dans ce domaine ? Comment Jésus se comporterait-il envers ces gens? Allez et faites de même.
Pour aller plus loin

Jeudi

Au service les uns des autres
La vie de Jésus sur terre était une vie de service. Depuis les premiers jours de son ministère jusqu'à la fin, il s'est mis au service de l'humanité. En fait, d'après la Bible, il est toujours à notre service aujourd'hui (He 2.17, 18).
Nous sommes tous nés avec des dons spirituels particuliers en vue du service. Quels sont les dons spirituels et les différents services présentés dans les versets suivants ? Rm 12.4-8; 1 Co 12.1-5; Ep 4.8-11
Comme l'avons vu, nous avons été créés pour aimer autrui, comme Jésus a aimé. Quand nous agissons ainsi, les autres ne sont pas les seuls à en titrer profit. Nous aussi, nous en bénéficions.
Rappelez-vous combien vous vous sentez bien quand vous allez vers les autres pour les aider, quand vous donnez de vous-même de façon désintéressée, sans intention d'en retirer quoi que ce soit. Quelque chose en nous est profondément remue dans ces moments-là. Nous éprouvons un sentiment de bien-être, une satisfaction que rien, vrai- ment, ne peut égaler. Et c'est parce qu'en donnant de nous-mêmes nous vivons comme nous étions destines à vivre, nous raisons ce pour quoi nous avons été crées à l'origine.
Comme nous l'avons vu, une vision positive de la vie a un impact positif sur notre physique. Le corps réagit mieux quand nous sommes optimistes, heureux et épanouis. Il n'est donc pas surprenant que des études scientifiques aient souligné tous les bénéfices que l'on constate au niveau de la santé quand on agit pour le bien des autres. Et c'est logique : en aidant les autres, on se sent mieux, et, partant, notre état physique s'améliore. Quelle combinaison parfaite !
" Mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, que cette liberté ne devienne pas un prétexte pour la chair, par amour, faites-vous plutôt esclaves les uns des autres. " (Ga 5.13) Que signifie se faire " esclaves les uns des autres ? " comment pouvez-vous appliquer concrètement ce mots des à présent dans votre vie ? Pensez à quelqu'un que vous pourriez servir " par amour " et faites-le, même si cela vous demande un sacrifice. Après tout, c'est certain - quelqu'un, quelque part, a besoin de vous.



Vendredi
Lisez Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, " La création ", p. 21-28 ; Le ministère de la guérison, " Sauvés pour servir ", p. 73-84 ; " Vertus viriles ", p. 430-435 ; et si vous lisez l'anglais: Counsels on Health, " Social Purity ", p. 567-671.
" Beaucoup pensent que ce serait un grand privilège de visiter les lieux de la vie du Christ sur la terre, de marcher ou il marcha, de contempler le lac près duquel il aimait enseigner, les collines et les vallées sur lesquelles ses yeux s'arrêtèrent si souvent. Mais nous n'avons pas besoin d'aller à Nazareth, à Capernaüm, à Béthanie, pour marcher sur les pas de Jésus. Nous trouverons l'empreinte de ses pas près des lits des malades, dans les taudis des pauvres, dans les rues surpeuplées des grandes cités, partout où se trouvent des cœurs humains ayant besoin de consolation.
" Nous devons nourrir les affamés, vêtir les dépourvus, réconforter les affligés et ceux qui souffrent. Nous devons travailler pour les désespérés et inspirer l'espoir aux découragés.
" L'amour du Christ, manifeste dans un ministère désintéressé, sera plus efficace pour reformer les méchants que ne le seront l'épée et les cours de justice. Celles-ci sont nécessaires pour inspirer la terreur aux malfaiteurs, mais un missionnaire rempli d'amour peut faire davantage. Le cœur qui se durcit sous les reproches s'ouvrira souvent devant l'amour du Christ. " - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, " Sauvés pour servir ", p. 82, 83.
À méditer

•1_ Réfléchissez davantage au fait que, parce qu'ils ont été crées a l'image de Dieu, nos premiers parents étaient semblables au Christ, même s'ils avaient encore beaucoup à apprendre. En quoi cela août aide-t-il a prendre conscience de notre besoin d'un Sauveur ? (Après tout, si nous nous comparons à Jésus, nous réalisons à quel point nous sommes tombés bas.)

•2_ Réfléchissez à la fraternité qui existe dans votre Église et voyez avec les membres de l'École du sabbat s'il est possible de l'améliorer. Que pourriez-vous Caire personnellement pour cela ? Que pourraient faire les membres de l'École du sabbat dans leur ensemble pour fortifier les relations au sein du corps de l'Église ? Celle-ci s'occupe- t- elle bien de ceux qui ont des besoins particuliers, comme, par exemple, les personnes confinées chez elles ?

•3_ Discutez en classe des bienfaits et du bonheur que l'on éprouve quand on se met au service des autres। Pourquoi en retirons-nous une telle satisfaction? Qu'est-ce qui nous empêche de le faire plus souvent ? Comment pouvons-nous, par la puissance du Christ, combattre notre profond égoïsme, qui nous fait nous concentrer sur nous-mêmes et nos besoins plutôt que sur les besoins d'autrui? Quelle expérience avez-vous de l'égoïsme? Autrement dit, vous est-il arrivé de constater dans votre propre vie à quel point l'existence est insatisfaisante et vide lorsqu'on vit de façon égoïste? Racontez.

Genèse 1:27; Jean 1:1-3; Romains 14:7; 1 Corinthiens 12:14-26; 1 Corinthiens 13; Galates 6:2; Éphésiens 4:1-16 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Genèse 1:27
27Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
Jean 1:1-3

Jean 1

1Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2Elle était au commencement avec Dieu.
3Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Romains 14:7
7En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même.
1 Corinthiens 12:14-26
14Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres.
15Si le pied disait: Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps-ne serait-il pas du corps pour cela?
16Et si l'oreille disait: Parce que je ne suis pas un oeil, je ne suis pas du corps, -ne serait-elle pas du corps pour cela?
17Si tout le corps était oeil, où serait l'ouïe? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat?
18Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu.
19Si tous étaient un seul membre, où serait le corps?
20Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps.
21L'oeil ne peut pas dire à la main: Je n'ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds: Je n'ai pas besoin de vous.
22Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires;
23et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur,
24tandis que ceux qui sont honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d'honneur à ce qui en manquait,
25afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres.
26Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.
1 Corinthiens 13

1 Corinthiens 13

1Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
2Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
3Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
4La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil,
5elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
6elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
7elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
8La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
9Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,
10mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
11Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.
12Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu.
13Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.
Galates 6:2
2Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.
Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4

1Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée,
2en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité,
3vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix.
4Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation;
5il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
6un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
7Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.
8C'est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes.
9Or, que signifie: Il est monté, sinon qu'il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre?
10Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.
11Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,
12pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ,
13jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,
14afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction,
15mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.
16C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.
http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2010.html


Sabbat après-midi
Ceux qui aiment Dieu ne sauraient manifester de la haine ou de l'envie. Dès lors que le céleste principe de l'amour éternel remplit le cœur, il rejaillit sur les autres, non pas simplement à cause de faveur que nous aurions reçues de leur part, mais du fait que l’amour est un principe d’action, modifie le caractère, gouverne les impulsions, contrôle les passions, réduit l’inimité, élève et ennoblit les affections. Cet amour ne s'acquiert pas seulement pour soi et les siens, mais il est aussi large que le monde, aussi élevé que le ciel, et est en harmonie avec celui qui anime les anges. Lorsqu'il est cultivé dans l'âme, cet amour adoucit la vie tout entière et exerce une influence bénéfique sur tout ce qui l'entoure. Quiconque le possède ne peut qu'être heureux, dans les bons comme dans les mauvais jours.
Si nous aimons le Seigneur de toute notre âme, nous devons aussi aimer ses enfants. Cet amour vient de l'Esprit de Dieu. Il est la parure céleste qui confère sa vraie noblesse et sa dignité à l'âme et rend nos vies semblables à celle du Maître. Quel que soit le nombre de nos qualités, quelle que soit l'estime que nous avons de notre personne, si notre âme n'est pas baptisée de la grâce céleste de l'amour pour Dieu et pour nos semblables, nous sommes dépourvus de la vraie bonté, et nous ne sommes pas prêts pour le ciel où tout est amour et harmonie. Testimonies, vol. 4, pp. 223, 224 ;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1, pp. 213, 214.
Ceux qui aiment et servent Dieu le manifesteront en aimant et servant le prochain. Paul présente devant nous l’exemple de convertis généreux, qui dans leurs actes de charité dépassaient de loin ce à quoi l’on pourrait s’attendre lorsque l’on est lié par le sang. Leur amour vis-à-vis du prochain résultait de leur consécration au Seigneur. Ils s’étaient abandonnés à l’œuvre de l’Esprit divin, et leur cœur s’ouvrait en une tendre compassion semblable à celle de Christ soulageant ceux qui étaient dans le besoin et qui souffraient. Ils reconnaissaient l’obligation qui reposait sur eux, et travaillaient en harmonie avec la volonté de Dieu. Ils glorifiaient ainsi leur Père céleste.
Signs of the Times, January 23, 1896.
Dimanche
Si nous voulons nous engager dans le champ d'action de l'éducation, nous devons considérer non seulement la nature de l'homme et l'intention de Dieu en le créant, mais aussi le bouleversement qu'entraîna, pour la condition humaine, la connaissance du mal, et le plan conçu par Dieu pour éduquer malgré tout l'homme selon son glorieux projet.
Quand Adam sortit des mains de son Créateur, il lui ressemblait, physiquement, mentalement et spirituellement. « Dieu créa l'homme à son image » (Genèse 1 : 27). Le dessein de Dieu était que plus l'homme avancerait dans la vie, plus il lui ressemblerait - mieux il refléterait la gloire du Créateur. Toutes ses facultés pouvaient se développer ; leurs dimensions, leur vigueur étaient destinées à croître sans limites. Des champs d'études et de recherches immenses et merveilleux s'offraient à elles. Les mystères de l'univers visible - les « merveilles de celui dont la science est parfaite » (Job 37 : 16) - invitaient l'homme à l'étude. Cet homme avait le grand privilège d’une communion face à face, cœur à cœur, avec son Créateur. S'il était resté fidèle à Dieu, tout cela lui aurait appartenu pour toujours. A travers l'éternité, il n'aurait cessé d'amasser des trésors constamment renouvelés de connaissances, de découvrir de nouvelles sources de bonheur et de se pénétrer de plus en plus profondément de la sagesse, de la puissance et de l'amour de Dieu. Il aurait de mieux en mieux accompli son destin de créature : il aurait de mieux en mieux reflété la gloire du Créateur.
Education, pp. 14, 15; Éducation, p. 17.
Dans le conseil céleste, Dieu déclara: "Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance… Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu"
(Ge 1:26b, 27ab). Le Seigneur créa les facultés morales de l'homme et ses forces physiques. Le tout était une transcription impeccable de Lui-même. Dieu revêtit l'homme de saints attributs et le plaça dans un jardin créé tout spécialement pour lui. Seul le péché pouvait perturber les êtres créés par la main du Tout-Puissant.
The Youth’s Instructor, July 20, 1899.
L'homme devait porter l'image de Dieu, aussi bien physiquement que par son caractère. Le Fils de Dieu seul est « l'empreinte même » du Père; mais l'homme a été fait « selon sa ressemblance ». Sa nature était en harmonie avec la volonté du Créateur; son intelligence pouvait s'élever jusqu'aux choses divines; ses affections étaient pures ; ses appétits et ses passions étaient sous l'ascendant de la raison. Il était saint, heureux de porter l'image de Dieu, et parfaitement soumis à sa volonté.
Patriarchs and Prophets, p. 45; Patriarches et prophètes, pp. 22, 23.
Lundi
C'est par les relations sociales que le chrétien entre en rapport avec ses semblables. Qu'il fasse briller la lumière divine qu'il a reçue sur le chemin ténébreux de ceux qui se perdent. Qu'il ne considère pas l'amour du Sauveur comme un trésor précieux et sacré qui n'appartient qu’à lui ; qu'il soit au contraire comme une source d'eau qui jaillit jusque dans la vie éternelle et désaltère tous ceux qui vont y étancher leur soif. Son influence sociale, sanctifiée par l'Esprit du Christ, l'aidera à gagner des âmes au Sauveur. The Ministry of Healing, p. 496; Le ministère de la guérison, p. 429.
Le Seigneur vous a donné la vie comme un bien sacré. Utilisez-la pour Lui. Visitez les malades ; réconfortez les pauvres et ceux qui sont dans la peine, leur parlant du Rédempteur compatissant. Cette œuvre vous accordera la santé du corps et la paix de l’esprit. Votre visage reflètera la joie qui vient à la suite d’un service désintéressé. Le prix d’un amour semblable à celui du Christ est au-delà de tout calcul ; il rend les êtres humains semblables à Celui qui n’a jamais vécu pour son propre plaisir.
The Youth’s Instructor, February 13, 1902.
J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. 1 Corinthiens 9.22
Nous devrions tous rechercher avec soin le moyen de devenir le plus utile à nos semblables tout en étant pour eux une source de bénédiction.
Tous ceux qui se déclarent enfants de Dieu doivent se souvenir qu'ils font œuvre de missionnaires dans le travail qui les place en contact avec toutes sortes de mentalités. Il y a des hommes qui manquent de loyauté à l'égard de leurs semblables; il y a les aristocrates, les vaniteux, les orgueilleux, les frivoles, les indépendants, les mécontents, les abattus, les découragés, les fanatiques, les égoïstes, les timides, les susceptibles, les esprits élevés, les prodigues, les polis et les impolis, les superficiels. [...] On ne peut pas se comporter de la même façon à l'égard de ces esprits si divers; et cependant, qu'ils soient riches ou pauvres, humbles ou élevés, dociles ou indépendants, tous ont besoin de bonté, de sympathie, de vérité et d'amour. Par un contact mutuel, nos esprits s'affinent et se polissent. Nous dépendons les uns des autres, nous sommes tous unis par les liens de la fraternité humaine. [...]
Confessons le Christ ouvertement et courageusement en révélant, par notre caractère, sa douceur, son humilité, son amour. Ils montreront aux hommes charmés la beauté de sa sainteté.
Considérons l'amour du Sauveur comme une source d'eau qui jaillit jusque dans la vie éternelle et désaltère tous ceux qui vont y étancher leur soif. Notre influence sociale, sanctifiée par l'Esprit du Christ, nous aidera à gagner des âmes au Sauveur.
My Life Today, p. 189; Avec Dieu chaque jour, p. 193.
Mardi
Il faut apprendre aux élèves qu'ils ne sont pas des atomes indépendants, mais que chacun est un fil qui doit s'unir à d'autres pour composer un tout. Cette instruction ne peut avoir nulle part ailleurs plus de valeur que dans le foyer de l'école. Là, les élèves ont journellement des occasions qui, saisies, peuvent contribuer grandement à l'édification d’un caractère. Il appartient donc aux élèves de bien employer leur temps et de tirer parti des circonstances ambiantes, afin de développer un caractère qui les rendra heureux et utiles. Ceux qui se replient sur eux-mêmes, ne voulant pas s'unir aux autres pour leur être utiles, perdent de nombreuses bénédictions, car le contact mutuel affine et polit. Les relations sociales offrent l'occasion de faire des connaissances, de contracter des amitiés, qui créent une atmosphère d'unité et d'amour, agréable aux yeux de Dieu et des habitants du ciel.
D'une manière toute spéciale, ceux qui ont goûté l'amour du Christ devraient développer leurs facultés sociales, ce qui leur permettrait de gagner des âmes à leur Sauveur. Le Christ ne doit pas être tenu caché dans leurs cœurs, comme un trésor secret, jalousement gardé pour soi, ou manifesté seulement à ceux qui leur plaisent. Les élèves doivent être éduqués de telle sorte qu'ils manifestent l'idéal du Christ envers ceux qui en ont le plus besoin, même s'ils ne sont pas leurs compagnons de choix. En tous temps et en tous lieux, Jésus manifestait un intérêt compatissant à l'égard de la famille humaine et la lumière d'une piété joyeuse se dégageait de lui. Nos élèves doivent apprendre à marcher sur ses traces, à 'manifester le même intérêt altruiste, la même sympathie, le même amour pour leurs camarades, le même désir d'amener des âmes au Sauveur. Le Christ devrait être dans leur cœur comme une source d'eau vive jaillissant jusque dans la vie éternelle, rafraîchissant tous ceux qui viennent s'y abreuver.
C'est précisément ce vigilant ministère d'amour en faveur des autres au temps convenable qui est précieux aux yeux de Dieu. Ainsi donc, même quand ils sont à l'école, les élèves peuvent, s'ils sont fidèles à leur profession, être de vivants missionnaires du Seigneur. Il faudra du temps pour cela, mais les moments ainsi employés seront d'une grande utilité, parce que, de cette façon, l'élève apprendra comment on doit présenter le christianisme au monde.
Le Christ ne refusait jamais de se mêler aux autres clans dans des rencontres amicales. II acceptait les invitations du pharisien et du publicain. Dans ces circonstances, chacune de ses paroles était une odeur de vie pour les convives, car il saisissait l'occasion de cette heure de rapprochement pour leur enseigner quelques belles leçons en rapport avec leurs besoins. C'est ainsi qu'il apprit à ses disciples comment ils devaient se comporter, qu'ils fussent dans un milieu religieux ou dans un milieu incrédule. Par son propre exemple, il leur montra que dans toute réunion publique, leur conversation ne devait pas revêtir le caractère généralement adopté dans des occasions semblables. Testimonies, vol. 6, pp. 172, 173 ; Témoignages, vol. II, pp. 512, 513.
Mercredi
Chaque vrai ouvrier qui a le sens du sacrifice est disposé à se donner pour le bien des autres. Christ dit : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. »
(Jean 12 :25,26) Par des efforts intenses et réfléchis pour aider où cela est nécessaire, le vrai chrétien montre son amour pour Dieu et pour son prochain. Peut-être perdra-t-il sa vie dans le service ; mais lorsque Christ rassemble Ses joyaux pour Lui, Il la retrouvera.
De nombreuses âmes sont plongées dans la perplexité, s’écroulant sous le fardeau de la culpabilité. Il désire qu’elles soient délivrées du péché. Elles se sont égarées des sources du vrai bonheur, et ont empoisonné leur vie en buvant de l’eau polluée de la transgression. Elles ont besoin de l’aide d’un ami qui leur tend la main. Enseignez-leur comment remonter la pente, comment vivre de telle sorte qu’elles regagnent le respect de ceux qui les entourent. Et, bien que la volonté ait été dépravée et affaiblie, il y a de l’espoir pour elles en Christ. Il éveillera dans leur cœur des impulsions plus élevées et des désirs plus saints.
Ils ont besoin d’entendre des paroles d’encouragement, de telle sorte qu’ils puissent saisir l’espoir placé devant eux dans les Evangiles. Les promesses de la Parole de Dieu seront pour eux comme les feuilles de l’arbre de vie. Patiemment continuez vos efforts jusqu’à ce qu’avec une joie pleine de gratitude la main tremblante saisisse l’espoir de la rédemption par Christ.
C’est celui qui a été tenté et éprouvé, et dont l’espoir était tout près de s’écrouler, - mais qui a été sauvé à l’écoute d’un message d’amour, - qui peut au mieux comprendre le message du salut. Celui dont le cœur est rempli de l’amour du Christ, parce que ce dernier l’a recherché et l’a ramené au bercail, sait comment travailler pour les autres. Il peut montrer aux pécheurs l’Agneau de Dieu. Il s’est donné sans réserve à Dieu, et il a été accepté dans le Bien-Aimé. La main qu’il a tendue dans sa faiblesse a été saisie. Par le ministère de telle personne de nombreux fils prodigues seront ramenés au Père, pour se présenter devant Lui avec contrition et pénitence. Signs of the Times, June 3, 1908.
Nous approchons de la fin. Les épreuves venant de l'extérieur seront abondantes, mais puisse-t-il n'en point venir de l'intérieur de l'Eglise. Que ceux qui prétendent être le peuple de Dieu renoncent à eux-mêmes pour l'amour de la vérité et de Jésus-Christ.
« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. » (2 Co.5:10). Quiconque aime vraiment Dieu aura l'esprit du Christ et un ardent amour pour ses frères. Plus une personne est en communion avec le Seigneur, plus ses affections sont centrées sur le Christ, et moins elle est troublée par les ennuis et les contrariétés de cette vie: Ceux qui croissent à la stature d'hommes et de femmes en Jésus-Christ, deviendront de plus en plus semblables à lui par le caractère, rejetant loin d'eux toute tentation de céder au murmure et au mécontentement. Ils ne voudront pas être des « découvreurs » de fautes.
Testimonies, vol. 5, pp. 483, 484 ; Témoignages, vol. II, pp. 221, 222.
Dieu aurait pu accomplir son œuvre dans le monde et aurait pu subvenir aux besoins des pauvres sans la coopération de l’homme. Il fait appel à notre service et à nos dons non pas simplement afin que nous puissions ainsi manifester notre amour pour Lui et notre prochain, mais parce que le service et le sacrifice pour le bien des autres affermira l’esprit de bienveillance dans le cœur du donateur, nous associant d’une façon plus proche à Celui qui était riche, et qui pour notre bien est devenu pauvre, afin que par Sa pauvreté puisse nous enrichir. Ce n’est qu’en imitant l’exemple du Sauveur que notre caractère sera développé à Sa ressemblance. In Heavenly Places, p. 303.
Jeudi
« … rendez-vous, par amour, serviteurs les uns des autres. » Gal 5 :3b
L’amour est le cordon de soie qui unit les cœurs les uns aux autres. Nous ne devons pas penser que nous devons nous établir comme un exemple. Aussi longtemps que nous pensons à nous-mêmes et à ce qui nous est dû de la part des autres, il nous sera impossible d’accomplir notre œuvre pour sauver des âmes. Quand le Christ prend possession de notre cœur, nous ne ferons plus du cercle étroit de notre moi le centre de nos pensées et de nos attentions.
Quel respect merveilleux pour la vie humaine Jésus a-t-il exprimé dans la mission de Sa vie ! Il ne s’est pas présenté au peuple comme un roi, exigeant attention, révérence, et service, mais comme quelqu’un qui désire servir et élever l’humanité. Il déclarait qu’Il n’était pas venu pour être servi mais pour servir…
Partout où Christ voyait un être humain, Il voyait quelqu’un qui avait besoin de sympathie humaine. Il y en a beaucoup parmi nous qui sont prêts à servir certaines personnes – celles que nous honorons –. Mais ceux-là même pour lesquels Christ souhaiterait que nous soyons une bénédiction (si nous n’avions pas un cœur froid, désobligeant et égoïste), nous passons outre et n’en tenons pas compte.
Our High Calling, p. 176.
De peur que nous ne pensions qu’aux grands hommes et à ceux qui sont doués, négligeant la classe des pauvres, ceux qui vivent dans des circonstances humbles, le Christ dans la parabole du repas de noces instruit Ses messagers d’aller aussi vers ceux qui sont égarés, vers les pauvres de cette terre. Allez auprès de ceux qui sont dans des ténèbres profondes, et, quand vous en trouvez, invitez-les à la fête. Voilà l’œuvre que nous devons accomplir. Des efforts doivent être accomplis pour toutes les classes de la société.
Les hommes et les femmes les plus humbles ont un travail tout désigné pour eux. Même les personnes les plus humbles, si elles ont reçu la vérité, seront acceptées par Christ pour accomplir Son œuvre. Le Seigneur accomplira un grand travail par le moyen d’humbles personnes pour atteindre d’autres personnes humbles. Dieu acceptera les talents des hommes les plus élevés, mais si ceux-ci refusent de Lui retourner les dons qui leur ont été confiés, Il utilisera de plus humbles ouvriers. C’est Dieu qui a donné aux hommes la puissance qu’ils possèdent. Ceux qui refusent d’utiliser leurs dons d’une façon correcte seront abandonnés à leur propre sagesse limitée. Dieu acceptera le service patient et aimant vis-à-vis des gens simples. Par l’habileté d’une multitude d’humbles ouvriers Il accomplira Son œuvre. Review and Herald, May 8, 1900.
Les disciples du Christ ont été rachetés en vue du service. Notre Seigneur enseigne que le véritable but de la vie, c'est l'utilité commune. Jésus lui-même fut un ouvrier, et il a fait du service une loi pour tous. Chacun doit se dépenser pour Dieu et pour ses semblables. Le Sauveur a présenté au monde une conception de la vie dépassant toutes celles que l'on connaissait. Une existence consacrée au prochain met l'homme en relation avec le Christ. La loi du service est l'anneau qui nous relie à Dieu et à nos semblables. Christ’s Object Lessons, p. 326; Les Paraboles de Jésus, p. 282.
Vendredi
Lectures complémentaires :
Le ministère de la guérison, chapitres « Sauvés pour servir », pp. 73-84, et
« Force de caractère » pp. 430-434 ;
Patriarches et prophètes, chapitre « La création », pp. 21-28.



L'ALIMENTATION DANS LA BIBLE

http://possessthevision.files.wordpress.com/2008/06/jesus-feeds-the-multitude.jpg
http://www.jesusthedivinehealer.org/wp-content/uploads/2009/12/AGArt.CardinalDoctrine.DivineHealing.jpg
Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





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http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q206-19-nutrition-bible



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Sabbat Apres-Midi

12_ L'alimentation dans la Bible
Versets à mémoriser: " Ainsi, soit que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu." (1 Co 10.31)
Pensée centrale: : Un bon régime alimentaire est l'un des éléments essentiels d'un mode de vie sain.
Un écrivain argumentait contre la croyance en Dieu, au surnaturel et à toute vérité spirituelle quelle qu'elle soit. Il ne croyait qu'au monde matériel et aux choses tangibles. " L'homme, disait-il, est à l'image de ce qu'il mange. Point final. "
Même si c'est une position extrême, il n'avait pas complètement tort. Nous ne sommes certainement pas à l'image seulement de ce que nous mangeons, mais ce que nous mangeons contribue certainement à faire de nous ce que nous sommes. Le sang, les os, la graisse et les tissus sont nourris par les aliments que nous consommons. Si nous arrêtions de manger, nous mourrions. Nous savons également que l'alimentation à de nombreux et divers effets sur le corps. S'il vous est arrivé de trop manger ou de tomber malade parce que vous avez mal mangé, vous savez à quel point la nourriture agit sur le physique. Sur le mental aussi d'ailleurs. Effectivement, la façon dont on se nourrit influe sur les pensées, ce qui ne devrait pas nous surprendre puisque celles-ci viennent du cerveau, qui lui-même est affecté par la nourriture qu'il reçoit.
Cette semaine, nous allons nous intéresser à l'alimentation; qui est l'un des éléments essentiels d'une vie saine.


* Etudiez cette leçon pour le sabbat 19 Juin.
Dimanche
A l'origine
Lisez Gn 1.26-30. Qu'est-ce que ce texte nous apprend au sujet du régime alimentaire originel ? Cela pourrait-il signifier que les êtres humains et les animaux avaient la même alimentation?
Dieu a planté un jardin rempli de fruits et d'oléagineux (noix, amandes, noisettes, etc.) pour l'alimentation de nos premiers parents. On ne peut qu'imaginer combien cette nourriture devait être différente de celle dont nous disposons aujourd'hui. On suppose qu'il existait une grande variété de ces fruits succulents et colorès au sein de la grande corne d'abondance fournie par Dieu. On peut se figurer l'arbre de vie, planté près d'une magnifique rivière, produisant douze récoltes de fruits par an, une chaque mois. C'est ainsi que l'apotre Jean dépeint l'arbre dans Ap 22.2, 3. Cette description de la vie en Éden est très brève; elle nous laisse avec beaucoup de questions en suspens. Mais nous savons qu'Adam et Êve se nourrissaient des fruits d'un arbre particulier situé dans un jardin auquel nous n'avons plus accès maintenant.

La recherche scientifique a confirmé qu'une alimentation végétarienne est plus saine qu'un régime riche en viande et en graisses saturées. L'Adventist Health Study (Étude sur la santé des adventistes), menée par l'université de Loma Linda, a comparé entre eux un certain nombre de membres de l'Église adventiste aux États-Unis partageant les mêmes statistiques démographiques et le même mode de vie, à l'exception de leur régime alimentaire. En comparant ceux qui avaient un régime ovo-lacto-végétarien (comprenant végétaux, œufs et produits laitiers) avec les non végétariens (intégrant les viandes rouges et blanches dans leur régime alimentaire), on s'est aperçu que les végétariens avaient moins de maladies cardiaques, moins de divers types de cancer, moins d'hypertension, moins de diabète, moins de démence et mains d'ostéoporose - ce qui leur donnait une espérance de vie plus longue.

Les végétariens adventistes vivaient, en effet, entre huit et dix ans de plus, et en bonne santé, parce qu'ils mangeaient davantage de céréales complètes, de fruits, de légumes et de d'oléagineux. Ils consommaient également moins de céréales raffinées, de sucre et de plats préparés. D'autres études menées en Europe, en Australie et en Amérique du Sud ont confirmé ces données. Plus de quatre cents rapports sur la santé des adventistes du septième jour ont été publiés à ce jour dans des
revues scientifiques.

Certains ont tendance à faire du régime alimentaire le point central de leur religion, pensant que plus on a un régime strict, plus on est saint. Pourquoi néanmoins est-il important de faire attention à son alimentation et de manger de la manière plus saine qui soit ?

Lundi

Le régime d'après le déluge

En tant que chrétiens, nous ne devons pas oublier que le premier péché de l'humanité était en rapport avec l'appétit. Dieu avait dit a Adam et Êve de ne pas manger d'un certain arbre (Gn 2.16, 17), et ils l'ont fait quand même (Gn 3.6). C'était, purement et simplement, un péché. C'est pourquoi, même si nous devons prendre garde de ne pas faire de l'alimentation une idole, nous ne devons pas non plus diminuer son importance. Au milieu de tant de voix différentes, recherchons avec sagesse le juste équilibre quant au boire et au manger.
Lisez Gn 9.3, 4. Cf. Gn 1.26-30. Quel changement est intervenu dans le régime alimentaire de l'être humain à la suite du déluge? Pourquoi, selon vous ? En quoi ce changement reflète-t-il l'accroissement de la disharmonie provoquée sur la Terre par le péché ?
Ce n'est qu'après le déluge, et parce que la végétation avait subi une telle destruction, que Dieu a donné aux êtres humains l'autorisation de manger des animaux. Quel bouleversement dans l'équilibre relationnel entre l'homme et l'animal! Nous y sommes tellement habitués aujourd'hui que nous n'avons sûrement aucune idée de l'incroyable changement que cela a dû être.
Lisez Gn 7.1, 2; 8.20. Expliquez pourquoi ces versets balayent l'idée selon laquelle la distinction entre animaux purs et impurs date de la nation juive.
Ces versets montrent que la différenciation entre viandes pures et impures ne date pas de l'économie juive. Comment aurait-il pu en être ainsi, puisqu'a cette époque il n'y avait ni Juifs ni nation juive ? Il ne fait aucun doute que Dieu a donné aux Hébreux une révélation détaillée sur la distinction à faire entre viandes pures et impures lorsqu'il les a appelés pour faire d'eux un peuple à part sous son alliance. Lv 11 et Dt 14 donnent un expose très complet sur le sujet. Bien qu'il y ait un certain nombre de débats dans le monde religieux, et même médical, concernant les raisons de cette distinction, l'élément santé semble être l'une des plus évidentes. Bon nombre des animaux déclarés impurs (comme par exemple les rats, les cochons, les serpents et les vautours) ne représentent pas vraiment ce qu'il y a de plus sain à consommer, n'est-ce pas? Si, comme nous le croyons, Dieu désire que nous prenions soin de notre corps, il est logique qu'il nous ait indiqué ce qui n'est pas bon pour nous et que nous ne devons donc pas manger.
Pour aller plus loin


Mardi
La nourriture dans le Nouveau Testament

Comme nous l'avons vu hier, la distinction entre aliments purs et impurs ne date pas de la nation juive. Néanmoins, aujourd'hui beaucoup de croyants estiment qu'à l'époque du Nouveau Testament la Bible ne tenait plus compte de cette distinction et qu'à présent ce que l'on mange importe peu.
Mais quand on y réfléchit cela n'a guère de sens. Après tout, le régime alimentaire joue un rôle très important dans la santé. Il est donc très difficile d'imaginer pourquoi le Nouveau Testament ne se soucierait pas de quelque chose d'aussi essentiel pour notre vie.
Lisez 1 Tm 4.1-5. Que veut dire Paul? Cela signifie-t-il que nous pouvons maintenant manger des viandes impures?
Dans ce cas particulier, Paul parlait des hérésies futures qui interdiraient un jour aux croyants de participer aux deux choses que Dieu a accordées à l'humanité lors de la création: la nourriture et le mariage. Les aliments concernés sont tous des aliments crées par Dieu pour notre consommation. Paul ne veut pas dire ici que les aliments impurs ont été " crées pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont croyants et qui connaissent la vérité. " (1 Tm 4.3). Car alors il faudrait manger du rat " avec actions de grâces ".
Dans ses lettres aux Romains et aux Corinthiens (Rm 14; 1 Co 8.4-13; 10.25-28), Paul aborde le sujet des viandes offertes aux idoles - une pratique très répandue dans le monde païen - et les questions que cela soulevait chez les chrétiens. Ces derniers se demandaient en effet si en mangeant de tels aliments ils accomplissaient un acte d'adoration païenne. Ceux qui étaient forts dans la foi ne le croyaient pas et c'est pourquoi ils mangeaient de tout ce qui était offert aux idoles dans la mesure où c'était comestible. Ceux qui n'avaient pas une foi aussi forte se contentaient de légumes, qui n'étaient pas offerts aux idoles. Paul fait valoir ici qu'on ne devait ni mépriser ceux qui mangeaient seulement les légumes ni juger ceux qui mangeaient " de tout ", c'est-à-dire de tout ce qui convenait à l'alimentation humaine.
Pourquoi ne peut-on faire appel à Actes 10 pour prouver que le Nouveau Testament rejetait la distinction entre les aliments purs et impurs ? Voir Ac 10.28.
Où en êtes-vous en ce qui concerne la question de l'alimentation en général ? Quelles sont les améliorations que vous savez devoir faire par rapport à ce que vous mangez, à la manière dont vous le mangez, ou même à la quantité que vous mangez ?
Pour aller plus loin


Mercredi

Un régime équilibré
" Écoute-moi bien, mon fils, et deviens sage, dirige ton cœur dans le droit chemin. Ne t'associe pas à des ivrognes, ni à ceux qui aiment la bonne chère, car l'ivrogne et le gourmand tombent dans la misère, et ceux qui somnolent seront bientôt vêtus de haillons. " (Pr 23.19-21, La Bible du Semeur) Quel important principe de santé trouvons-nous dans ces versets ? Comment pouvons-nous apprendre à le mettre en pratique dans les domaines de la santé et de la tempérance?
" Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donne primitivement par Dieu a l'humanité. […] Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes [...] apprêtés d'une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu'une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir. " - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, p. 250,251.

Ce n'est pas parce qu'on est végétarien qu'on a automatiquement une alimentation saine; de même, ce n'est pas parce qu'on consomme de la viande que cela signifie automatiquement qu'on souille ce temple qu'est le corps. D'autres facteurs importants interviennent dans l'alimentation saine.

On peut être végétarien et en même temps consommer trop de graisses, trop de sel ou trop de sucre, des comportements qui peuvent induire des problèmes de santé graves tels que diabète, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou cancer.
On peut aussi tout simplement manger trop en général. On aura beau avoir le régime végétarien le plus strict qui soit, si on mange trop, on risque de devenir obese, avec les graves conséquences que cela suppose sur le plan de la santé.

En matière d'alimentation comme en toute chose la tempérance est primordiale. Si on mange trop, fût-ce d'une excellente nourriture, on risque de porter préjudice a sa sante. De façon générale, il faut manger une grande variété d'aliments sains, suffisamment pour combler tous les besoins nutritionnels, tout en évitant de se suralimenter et de surcharger l'organisme. Comme pour tout ce qui concerne la sante, l'essentiel c'est l'équilibre.
Dans notre Église, le végétarisme n'est pas une condition pour devenir membre. Nombre d'adventistes fidèles font le choix de ne pas être végétariens. Quels sont cependant les avantages du végétarisme quand on put se procurer suffisamment de bons aliments pour avoir un régime correct ?

Pour aller plus loin


Jeudi

" En effet, le règne de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par l'Esprit saint. " (Rm 14.17) Comment doit-on comprendre ce texte par rapport à la question de l'alimentation et de la santé en général? Citez certains des extrêmes qu'il faut éviter.
En tant qu'adventistes, nous devrions être très reconnaissants pour les conseils qui nous ont été donnés en ce qui concerne la santé. Les meilleurs spécialistes du monde médical confirment les principes fondamentaux du régime alimentaire que nous préconisons. Dans son dernier discours à la session de la Conférence générale de 1909, Ellen White a donne ce conseil: " Nous n'avons pas de régime précis à prescrire. Mais nous disons que dans les pays où abondent les fruits et les céréales, la viande n'est pas l'aliment qui convient au peuple de Dieu. " - Ellen WHITE, Témoignages pour l'Église, " Fidélité dans la réforme sanitaire ", vol. 3, p. 427. En d'autres termes, si nous avons la possibilité de manger de cette façon, agissons en ce sens. Cela ne nous rend pas justes ni saints, et cela ne nous autorise certainement pas à juger ceux qui ne mangent pas comme nous. Mais nous serons sans doute en meilleure santé, et qui ne veut pas être en bonne santé?
Aujourd'hui, les nutritionnistes parlent souvent de ce qu'on appelle la " pyramide alimentaire ", représentation graphique de la répartition des aliments ainsi que des quantités à consommer. A la base de cette pyramide figurent les céréales : pains, pates et riz complets [il est parfois indiqué, tout en bas de la pyramide, l'eau pure en grande quantité, NDT]. Ce sont eux que l'on devrait consommer en plus grande quantité : environ six à onze portions par jour. Le niveau suivant comporte les fruits et légumes: cinq a neuf portions par jour. Viennent ensuite les produits laitiers et les œufs : à peu près deux à trois portions par jour. Ce sont des aliments importants pour les végétariens, s'ils veulent s'assurer d'avoir un apport suffisant en vitamine B12. Les végétariens stricts devraient prendre de cette vitamine en complément. Juste après, presque en haut de la pyramide (ce qui signifie qu'ils doivent être consommés en plus petites quantités) on trouve les légumineuses, les fruits oléagineux et les graines, ainsi que les substituts de viande pour les végétariens. A ce stade, un régime non végétarien inclurait le poisson, la volaille et la viande, mais seulement en quantités modérées. Enfin, au sommet - c'est-à-dire à consommer en très petites quantités : les graisses, les huiles, les sucres et le sel.
La santé est un don précieux et l'alimentation y tient une grande place. Nous devons donc avoir la sagesse d'essayer de manger le mieux possible. Il est tellement important que nous fassions preuve d'autodiscipline et de maitrise de soi quand nous sommes tentés de manger ce qui n'est pas bon pour nous! Dieu nous a fait connaitre ces vérités pour notre bien. Quand nous n'en tenons pas compte, nous nous faisons du mal et, comme c'est si souvent le cas, les autres en pâtissent eux aussi.



Lisez Ellen WHITE, Conseils sur la nutrition et les aliments.
Voici ce que nous lisons dans le Manuel d'Église: " Notre corps étant le temple du Saint-Esprit, nous devons en prendre soin intelligemment. En plus d'un exercice physique et d'un repos adéquat. Nous devons adopter le régime alimentaire le plus gain possible et nous abstenir des aliments malsains mentionnes comme tels dans les Écritures. " - Edition de 1991, " Croyances fondamentales des adventistes du septième jour ", p. 32.
Selon la vingt-et-unième croyance fondamentale, L'éthique chrétienne - Le régime alimentaire originel, la Bible " ne condamne pas la consommation d'animaux purs. Mais à l' origine, Dieu n'avait pas prévu un régime carné pour l'homme. Il n'avait l'intention d'ôter la vie à aucun animal, car une alimentation végétarienne équilibrée est bien meilleure pour la santé - un fait que la science démontre aujourd'hui... Le régime idéal - végétarien - est celui qui fut donné par Dieu au jardin d'Éden ; mais il arrive qu'on ne puisse pas suivre cet idéal. C'est pourquoi, en de telles circonstances, quelle que soit la situation, ceux qui désirent se maintenir en bonne santé doivent consommer la meilleure nourriture possible. " Ce que croient les adventistes..., édition de 1990, p. 288. Le Conseil de la nutrition de la Conférence générale, dans sa déclaration de 2006, intitulée: Vegetarian Dietary Guidelines (Conseils de diététique végétarienne), déclare: " Nous recommandons une consommation abondante de céréales complètes, de légumes et de fruits; une consommation modérée de produits laitiers peu gras (ou d'aliments alternatifs de même valeur nutritionnelle) ; de légumineuses, d'oléagineux et de graines ; une consommation très limitée d' aliments comportant un taux élevé de graisses saturées, de cholestérol, de sucre et de sel. "


À méditer

•1_ Citez certains problèmes auxquels vous devez faire face, dans la région ou vous vivez, pour vous alimenter correctement. La nourriture est-elle abondante, au risque d'entrainer non seulement la consommation de mauvais aliments, mais aussi une surconsommation ? Ou bien est-il difficile de se procurer de bons aliments, en quantité suffisante ? Comment les membres de l'École du sabbat peuvent-ils aider ceux qui se débattent de l'une ou l'autre façon ?

•2_ Quels extrêmes doit-on éviter dans le domaine alimentaire ?

•3_ Comment notre conception de la nature de l'homme devrait-elle nous faire prendre conscience de l'importance du corps ? Autrement dit, étant donné que nous ne croyons pas à une âme immortelle qui vivrait indépendamment du corps, n'avons-nous pas encore plus de raisons de faire attention a la manière dont nous prenons soin de ce dernier ? expliquez.

•4_ Un grand nombre de nouveaux adventistes n'ont aucune idée de ce qu'est un régime alimentaire sain. Comment pouvons-nous les aider à s'informer davantage sur ce sujet important, d'une façon équilibrée et qui n'incite pas aux positions extrémistes ?



Genèse 1:26-30; Genèse 7:1; Genèse 7:2; Genèse 8:20; Lévitique 11; Deutéronome 14; Proverbes 23:19-21; Actes 10:1-28; Romains 14:17 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Genèse 1:26-30
26Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
27Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
28Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
29Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
30Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Genèse 7:1

Genèse 7

1L'Éternel dit à Noé: Entre dans l'arche, toi et toute ta maison; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération.
Genèse 7:2
2Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle;
Genèse 8:20
20Noé bâtit un autel à l'Éternel; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l'autel.
Lévitique 11

Lévitique 11

1L'Éternel parla à Moïse et à Aaron, et leur dit:
2Parlez aux enfants d'Israël, et dites: Voici les animaux dont vous mangerez parmi toutes les bêtes qui sont sur la terre.
3Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine.
4Mais vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue seulement. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau, qui rumine, mais qui n'a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur.
5Vous ne mangerez pas le daman, qui rumine, mais qui n'a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur.
6Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine, mais qui n'a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur.
7Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur.
8Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts: vous les regarderez comme impurs.
9Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux. Vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles, et qui sont dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières.
10Mais vous aurez en abomination tous ceux qui n'ont pas des nageoires et des écailles, parmi tout ce qui se meut dans les eaux et tout ce qui est vivant dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières.
11Vous les aurez en abomination, vous ne mangerez pas de leur chair, et vous aurez en abomination leurs corps morts.
12Vous aurez en abomination tous ceux qui, dans les eaux, n'ont pas des nageoires et des écailles.
13Voici, parmi les oiseaux, ceux que vous aurez en abomination, et dont on ne mangera pas: l'aigle, l'orfraie et l'aigle de mer;
14le milan, l'autour et ce qui est de son espèce;
15le corbeau et toutes ses espèces;
16l'autruche, le hibou, la mouette, l'épervier et ce qui est de son espèce;
17le chat-huant, le plongeon et la chouette;
18le cygne, le pélican et le cormoran;
19la cigogne, le héron et ce qui est de son espèce, la huppe et la chauve-souris.
20Vous aurez en abomination tout reptile qui vole et qui marche sur quatre pieds.
21Mais, parmi tous les reptiles qui volent et qui marchent sur quatre pieds, vous mangerez ceux qui ont des jambes au-dessus de leurs pieds, pour sauter sur la terre.
22Voici ceux que vous mangerez: la sauterelle, le solam, le hargol et le hagab, selon leurs espèces.
23Vous aurez en abomination tous les autres reptiles qui volent et qui ont quatre pieds.
24Ils vous rendront impurs: quiconque touchera leurs corps morts sera impur jusqu'au soir,
25et quiconque portera leurs corps morts lavera ses vêtements et sera impur jusqu'au soir.
26Vous regarderez comme impur tout animal qui a la corne fendue, mais qui n'a pas le pied fourchu et qui ne rumine pas: quiconque le touchera sera impur.
27Vous regarderez comme impurs tous ceux des animaux à quatre pieds qui marchent sur leurs pattes: quiconque touchera leurs corps morts sera impur jusqu'au soir,
28et quiconque portera leurs corps morts lavera ses vêtements et sera impur jusqu'au soir. Vous les regarderez comme impurs.
29Voici, parmi les animaux qui rampent sur la terre, ceux que vous regarderez comme impurs: la taupe, la souris et le lézard, selon leurs espèces;
30le hérisson, la grenouille, la tortue, le limaçon et le caméléon.
31Vous les regarderez comme impurs parmi tous les reptiles: quiconque les touchera morts sera impur jusqu'au soir.
32Tout objet sur lequel tombera quelque chose de leurs corps morts sera souillé, ustensiles de bois, vêtement, peau, sac, tout objet dont on fait usage; il sera mis dans l'eau, et restera souillé jusqu'au soir; après quoi, il sera pur.
33Tout ce qui se trouvera dans un vase de terre où il en tombera quelque chose, sera souillé, et vous briserez le vase.
34Tout aliment qui sert à la nourriture, et sur lequel il sera tombé de cette eau, sera souillé; et toute boisson dont on fait usage, quel que soit le vase qui la contienne, sera souillée.
35Tout objet sur lequel tombera quelque chose de leurs corps morts sera souillé; le four et le foyer seront détruits: ils seront souillés, et vous les regarderez comme souillés.
36Il n'y aura que les sources et les citernes, formant des amas d'eaux, qui resteront pures; mais celui qui y touchera de leurs corps morts sera impur.
37S'il tombe quelque chose de leurs corps morts sur une semence qui doit être semée, elle restera pure;
38mais si l'on a mis de l'eau sur la semence, et qu'il y tombe quelque chose de leurs corps morts, vous la regarderez comme souillée.
39S'il meurt un des animaux qui vous servent de nourriture, celui qui touchera son corps mort sera impur jusqu'au soir;
40celui qui mangera de son corps mort lavera ses vêtements et sera impur jusqu'au soir, et celui qui portera son corps mort lavera ses vêtements et sera impur jusqu'au soir.
41Vous aurez en abomination tout reptile qui rampe sur la terre: on n'en mangera point.
42Vous ne mangerez point, parmi tous les reptiles qui rampent sur la terre, de tous ceux qui se traînent sur le ventre, ni de tous ceux qui marchent sur quatre pieds ou sur un grand nombre de pieds; car vous les aurez en abomination.
43Ne rendez point vos personnes abominables par tous ces reptiles qui rampent; ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux.
44Car je suis l'Éternel, votre Dieu; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint; et vous ne vous rendrez point impurs par tous ces reptiles qui rampent sur la terre.
45Car je suis l'Éternel, qui vous ai fait monter du pays d'Égypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints; car je suis saint.
46Telle est la loi touchant les animaux, les oiseaux, tous les êtres vivants qui se meuvent dans les eaux, et tous les êtres qui rampent sur la terre,
47afin que vous distinguiez ce qui est impur et ce qui est pur, l'animal qui se mange et l'animal qui ne se mange pas.
Deutéronome 14

Deutéronome 14

1Vous êtes les enfants de l'Éternel, votre Dieu. Vous ne vous ferez point d'incisions et vous ne ferez point de place chauve entre les yeux pour un mort.
2Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu; et l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.
3Tu ne mangeras aucune chose abominable.
4Voici les animaux que vous mangerez: le boeuf, la brebis et la chèvre;
5le cerf, la gazelle et le daim; le bouquetin, le chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe.
6Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine.
7Mais vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue et le pied fourchu seulement. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau, le lièvre et le daman, qui ruminent, mais qui n'ont pas la corne fendue: vous les regarderez comme impurs.
8Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts.
9Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux: vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles.
10Mais vous ne mangerez d'aucun de ceux qui n'ont pas des nageoires et des écailles: vous les regarderez comme impurs.
11Vous mangerez tout oiseau pur.
12Mais voici ceux dont vous ne mangerez pas: l'aigle, l'orfraie et l'aigle de mer;
13le milan, l'autour, le vautour et ce qui est de son espèce;
14le corbeau et toutes ses espèces;
15l'autruche, le hibou, la mouette, l'épervier et ce qui est de son espèce;
16le chat-huant, la chouette et le cygne;
17le pélican, le cormoran et le plongeon;
18la cigogne, le héron et ce qui est de son espèce, la huppe et la chauve-souris.
19Vous regarderez comme impur tout reptile qui vole: on n'en mangera point.
20Vous mangerez tout oiseau pur.
21Vous ne mangerez d'aucune bête morte; tu la donneras à l'étranger qui sera dans tes portes, afin qu'il la mange, ou tu la vendras à un étranger; car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu. Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.
22Tu lèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que rapportera ton champ chaque année.
23Et tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton moût et de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l'Éternel, ton Dieu.
24Peut-être lorsque l'Éternel, ton Dieu, t'aura béni, le chemin sera-t-il trop long pour que tu puisses transporter ta dîme, à cause de ton éloignement du lieu qu'aura choisi l'Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom.
25Alors, tu échangeras ta dîme contre de l'argent, tu serreras cet argent dans ta main, et tu iras au lieu que l'Éternel, ton Dieu, aura choisi.
26Là, tu achèteras avec l'argent tout ce que tu désireras, des boeufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille.
27Tu ne délaisseras point le Lévite qui sera dans tes portes, car il n'a ni part ni héritage avec toi.
28Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dîme de tes produits pendant la troisième année, et tu la déposeras dans tes portes.
29Alors viendront le Lévite, qui n'a ni part ni héritage avec toi, l'étranger, l'orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains.
Proverbes 23:19-21
19Écoute, mon fils, et sois sage; Dirige ton coeur dans la voie droite.
20Ne sois pas parmi les buveurs de vin, Parmi ceux qui font excès des viandes:
21Car l'ivrogne et celui qui se livre à des excès s'appauvrissent, Et l'assoupissement fait porter des haillons.
Actes 10:1-28

Actes 10

1Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne.
2Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
3Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit: Corneille!
4Les regards fixés sur lui, et saisi d'effroi, il répondit: Qu'est-ce, Seigneur? Et l'ange lui dit: Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu.
5Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre;
6il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer.
7Dès que l'ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d'entre ceux qui étaient attachés à sa personne;
8et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé.
9Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.
10Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.
11Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre,
12et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel.
13Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange.
14Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
15Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.
16Cela arriva jusqu'à trois fois; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.
17Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,
18et demandèrent à haute voix si c'était là que logeait Simon, surnommé Pierre.
19Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l'Esprit lui dit: Voici, trois hommes te demandent;
20lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés.
21Pierre donc descendit, et il dit à ces hommes: Voici, je suis celui que vous cherchez; quel est le motif qui vous amène?
22Ils répondirent: Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d'entendre tes paroles.
23Pierre donc les fit entrer, et les logea. Le lendemain, il se leva, et partit avec eux. Quelques-uns des frères de Joppé l'accompagnèrent.
24Ils arrivèrent à Césarée le jour suivant. Corneille les attendait, et avait invité ses parents et ses amis intimes.
25Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna.
26Mais Pierre le releva, en disant: Lève-toi; moi aussi, je suis un homme.
27Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies.
28Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu m'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.
Romains 14:17
17Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit.
Romains 14:17
17Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit.


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Sabbat après-midi
Pour nous maintenir en bonne santé, il est nécessaire que nous fassions preuve de tempérance en toutes choses : tempérance dans le travail, tempérance dans la nourriture, tempérance dans la boisson. Notre Père céleste nous a donné la lumière de la réforme sanitaire... pour que ceux qui vivent dans la pureté et dans la sainteté sachent user avec sagesse des bonnes choses dont il les a pourvus et pour qu'en pratiquant la tempérance dans la vie quotidienne les chrétiens puissent être "sanctifiés par la vérité". Appliquons-nous à prendre de bonnes habitudes en ce qui concerne le manger et le boire. La nourriture que nous absorbons doit contribuer à enrichir notre sang. Respectons les organes délicats de la digestion. Dieu demande que nous ayons de la tempérance en toutes choses afin que nous soyons les facteurs de notre bonne santé. [...] La vie spirituelle est grandement affectée par le traitement que nous imposons à notre estomac. La nourriture et la boisson, dosées selon les lois de la santé, favorisent les actions vertueuses. My Life Today, p. 141 ; Avec Dieu chaque jour, p. 145.
Ceux qui obéissent aux lois de la santé prendront le temps de réfléchir aux besoins du corps et aux lois de la digestion; et ils seront récompensés par la clarté et la force de leur esprit. D'autre part, il est possible de porter atteinte à son expérience chrétienne en abusant de ce qui nuit à l'estomac. Les aliments qui freinent la digestion engourdissent les sentiments les plus nobles. Ce qui obscurcit et ternit la peau assombrit également l'humeur et détruit les sentiments de gaieté et de paix. Toute habitude destructrice pour la santé agit sur l'esprit. Le temps passé à rétablir et préserver la santé mentale et physique n'est pas perdu, au contraire. Des nerfs solides et sereins, une circulation sanguine saine aident à suivre de bons principes et à écouter les appels de la conscience.
Reflecting Christ, p. 151; Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 240.
Dimanche
Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donné primitivement à l'humanité. Celui qui a créé l'homme et connaît ses besoins avait indiqué à Adam comment il devait se nourrir. « Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence ... et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. » (Genèse 1 : 29)
Chassé du paradis pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, l'homme reçut alors la permission de manger « l'herbe des champs ». Les céréales, les fruits et les légumes sont donc les aliments que Dieu nous offre. A l'état naturel ou apprêtés d'une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu'une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.
Counsels on Diet and Food, p. 81; Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 95.
Le Seigneur Dieu planta un jardin en Eden ….Le Seigneur Dieu fit pousser de la terre toutes sortes d'arbres agréables à voir et bons pour la nourriture, ainsi que l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Genèse 2 :8 et 9.
L'homme a été fait « selon sa ressemblance ». Sa nature était en harmonie avec la volonté du Créateur; son intelligence pouvait s'élever jusqu'aux choses divines; ses affections étaient pures ; ses appétits et ses passions, sous l'ascendant de la raison. Il était saint, heureux de porter l'image de Dieu, et parfaitement soumis à sa volonté.
En sortant des mains de son Créateur, Adam était d'une taille élancée et parfaitement harmonieuse. Son visage vermeil resplendissait de santé, de vie et de joie…
Tout ce que Dieu avait fait n'était que beauté et perfection, et rien ne semblait manquer au bonheur du premier couple. Mais le Créateur voulut lui donner une autre preuve de bonté en lui préparant un jardin qui fût sa demeure particulière. Dans ce jardin étaient plantés des arbres de toutes les variétés, dont un grand nombre était chargé de fruits ou exhalaient des parfums délicieux.… Au milieu du jardin se dressait l'arbre de vie, dont la beauté éclipsait tous les autres. Son fruit, qui ressemblait à des pommes d'or et d'argent, avait la propriété de prolonger la vie…
L'arbre de la connaissance placé au milieu du jardin, près de l'arbre de vie, devait servir à éprouver l'obéissance et la reconnaissance de nos premiers parents. Admis à manger librement du fruit de tous les autres arbres, ils ne pouvaient, sous peine de mort, goûter à celui-là. …
Bien qu'honorés de la visite des anges, ils conversaient avec le Créateur qu'ils contemplaient sans voile. L'arbre de vie leur donnait une santé florissante. Leur intelligence n'était que peu inférieure à celle des anges.
Il [l’homme] jouissait de la société de Dieu et des saints anges ; mais il ne pouvait être en état d'éternelle sécurité, tant que sa fidélité n'avait pas été mise à l'épreuve… . Une obéissance parfaite et continuelle, telle était la condition d'une éternelle félicité.
A ce prix, il pouvait avoir libre accès à l'arbre de vie.
Pour prolonger indéfiniment sa vie, l'homme n'aurait eu qu'à continuer de manger de l'arbre de vie. Privé de ce fruit, sa vitalité allait subir une déperdition graduelle, pour aboutir à la décrépitude et à la mort…. L'espoir de Satan était qu'Adam et Eve continuent à manger du fruit de l'arbre de vie, …. Mais l'homme n'eut pas plutôt désobéi que des anges furent envoyés pour lui interdire l'accès à l'arbre de vie… Aucun membre de la famille d'Adam n'a donc pu manger de ce fruit. Ainsi, il n'existe pas de pécheurs immortels. Reflecting Christ, p. 135.
Lundi
Dieu donna à nos premiers parents la nourriture qu'il avait choisie pour la race humaine. Il était contraire à son plan que la vie d'aucune de ses créatures fût enlevée. La mort ne devait pas entrer en Eden. Le fruit des arbres du jardin constituait la nourriture qui répondait aux besoins de l'homme. Ce n'est qu'après le déluge que Dieu donna à l'homme la permission de manger de la viande.
Tout ce qui aurait pu servir de subsistance à l'homme avait été détruit, c'est pourquoi Dieu permit à Noé de manger de la chair des animaux purs qu'il avait introduits dans l'arche. Mais la viande ne constituait pas pour l'homme l'aliment le plus sain.
Les hommes qui vivaient avant le déluge mangeaient des aliments carnés, et satisfaisaient leur appétit jusqu'à ce que la coupe de leur iniquité fût pleine, et Dieu purifia alors la terre de cette corruption morale par un déluge. Alors, la troisième malédiction déferla sur la terre. La première malédiction fut prononcée sur la postérité d'Adam et sur la terre comme conséquence de la désobéissance. La deuxième malédiction qui frappa la terre survint à la suite du meurtre d'Abel par Caïn. La troisième malédiction prononcée par Dieu, plus terrible encore que les autres, se déchaîna sur la terre par le déluge.
Après le déluge, les hommes se mirent à manger de la viande librement. Dieu vit que leurs vies s'étaient corrompues et qu'ils cherchaient à s'élever orgueilleusement contre leur Créateur et à obéir aux inclinations de leurs cœurs. Il leur permit alors de se nourrir de viande en vue de raccourcir leur existence de pécheurs. Très tôt après le déluge, la race humaine fut frappée par la dégénérescence à la fois dans sa taille et dans la durée de sa vie. Counsels on Diet and Food, p. 373 ;
Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 445, 446.
Avant cette époque Dieu n’avait pas donné à l’homme la permission de manger de la nourriture animale. Mais chaque substance vivante sur la face de la terre par laquelle l’homme pouvait subsister avait été détruite ; de ce fait Dieu donna à Noé la permission de manger des animaux purs qui avaient été pris avec lui dans l’arche. Dieu dit à Noé : « Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l’herbe verte. » Dieu leur avait formellement donné l’herbe de la terre et le fruit des champs, mais maintenant, dans ces circonstances particulières dans lesquels ils étaient placés, Il leur permit de manger une alimentation animale.
Signs of the Times, March 6, 1879.
Mardi
D'autres questions du même genre [que la circoncision] demandaient également une étude attentive. L'une d'elles se rapportait à l'attitude que l'on devait adopter au sujet des viandes sacrifiées aux idoles. De nombreux Gentils convertis vivaient au milieu d'un peuple ignorant et superstitieux qui offrait fréquemment des sacrifices aux dieux. Les prêtres des cultes idolâtres faisaient du commerce avec ces offrandes. Les Juifs craignaient que les païens convertis ne discréditent la religion chrétienne en consommant ces viandes, et ne sanctionnent ainsi, dans une certaine mesure, les coutumes païennes.
Les Gentils avaient aussi l'habitude de manger la chair des animaux étouffés. Or les Juifs avaient reçu de Dieu des instructions spéciales concernant les bêtes destinées à la consommation. Le sang devait s'écouler du corps de l'animal, autrement la viande était considérée comme impure. Ces ordonnances données aux Juifs avaient un but sanitaire, et ceux-ci considéraient comme pécheur celui qui absorbait du sang. Ils savaient que ce dernier représente la vie et que son effusion est la conséquence du péché.
Les païens, au contraire, avaient l'habitude de recueillir le sang qui s'échappait de la victime expiatoire, et ils le consommaient. Les Juifs ne pouvaient comprendre qu'on devait changer les coutumes adoptées à la suite des instructions particulières de Dieu. Les choses se présentaient de telle manière que si les Juifs et les Gentils mangeaient à la même table, les uns étaient offensés et outragés par les autres.
Acts of the Apostles, pp. 191, 192;
Conquérants pacifiques, pp. 169, 170.
La distinction entre le pur et l'impur existait également pour les aliments :
« Je suis l'Eternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples. Vous observerez la distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux purs et impurs, afin de ne pas rendre vos personnes abominables par des animaux, par des oiseaux, par tous les reptiles de la terre, que je vous ai appris à distinguer comme impurs.»
(Lévitique 20 : 24,25)
Beaucoup de comestibles employés librement par les païens étaient interdits aux Juifs. Ce n'étaient pas là des distinctions arbitraires : les choses défendues étaient malsaines, et le fait qu'elles étaient déclarées impures indiquait que l'usage d'aliments nuisibles souille l'homme. Ce qui corrompt le corps tend à corrompre l'âme et à la rendre impropre à la communion avec Dieu et au service qui lui est dû.
The Ministry of Healing, p. 280; Le ministère de la guérison, p. 236.
Dieu a interdit que l’on mange des animaux impurs, non pas pour exercer une autorité arbitraire, mais pour préserver la vie et la santé de Son peuple. Afin qu’ils puissent retenir leurs facultés intellectuelles et corporelles, il était nécessaire que leur sang soit conservé pur, en mangeant des mets simples et qui procurent la santé. De ce fait Il spécifia les animaux les moins contestables pour servir de nourriture.
Signs of the Times, March 21, 1878.
Mercredi
Si nous pouvions tirer quelque profit de l'usage de la viande, je ne vous adresserais pas cet appel; mais je sais qu'il n'en est pas ainsi. Les aliments carnés nuisent à l'organisme, et il faut apprendre à s'en passer. Ceux qui peuvent suivre un régime végétarien et qui préfèrent satisfaire leur propre goût à cet égard, mangeant et buvant à leur guise, négligeront graduellement les instructions que le Seigneur a données concernant d'autres aspects de la vérité présente. Ils perdront la faculté de la percevoir et moissonneront certainement ce qu'ils auront semé.
Il m'a été montré qu'on ne devait pas servir aux élèves de nos écoles de la viande ou des aliments reconnus antihygiéniques. Tout ce qui pourrait faire naître des désirs pour des stimulants doit être banni de la table. Je fais appel aux jeunes, aux personnes d'âge mûr et aux vieillards. Renoncez aux choses qui vous font du mal. Servez le Seigneur par le sacrifice….
Il en est qui croient ne pas pouvoir se passer de viande. Si ces personnes voulaient se placer du côté du Seigneur, et suivre résolument le chemin où il nous conduit, elles recevraient force et sagesse comme Daniel et ses compagnons. Elles se rendraient compte que le Seigneur leur donne un jugement sain. Beaucoup seraient étonnées de voir tout ce qu'elles pourraient mettre de côté pour la cause de Dieu. Les petites sommes économisées en faisant des sacrifices contribueraient davantage à soutenir l'œuvre du Seigneur que des dons plus importants, mais qui n'ont pas exigé de renoncement.
Testimonies, vol. 9, pp. 156-158 ; Témoignages, vol. III, pp. 424, 425.
Il est possible de s'alimenter immodérément, même en prenant des aliments sains. Parce qu'on a mis de côté les aliments nocifs, il ne s'ensuit pas que l'on peut manger à sa guise. La suralimentation, quelle que soit la qualité des aliments absorbés, entrave la machine et dérègle son fonctionnement normal.
Counsels on Health, p. 119; Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 155, 156.
Certains adventistes, tout en s'abstenant consciencieusement d'aliments malsains, négligent de s'accorder les éléments nécessaires au soutien de leur corps. Ceux qui poussent à l'extrême la réforme sanitaire courent le danger de préparer des plats insipides dont on ne peut se satisfaire.
Les aliments doivent être préparés de telle manière qu'ils soient appétissants en même temps que nourrissants. Il ne faut pas refuser à notre organisme ce dont il a besoin. J'emploie un peu de sel et je l'ai toujours fait, parce que ce dernier, loin d'être nuisible est indispensable au sang. Les légumes devraient être rendus appétissants par un peu de crème ou de lait, ou d'un équivalent.
Bien que des avertissements aient été donnés contre les dangers de l'usage du beurre et d'une grande consommation d'œufs par de petits enfants, il ne faut cependant pas considérer comme une violation de nos principes l'emploi d'œufs de poules qui sont bien soignées et convenablement nourries. Ceux-ci possèdent des propriétés qui combattent efficacement certains poisons.
D'aucuns, en s'abstenant de lait, d'œufs et de beurre, ont négligé d'assurer à leur organisme une nourriture suffisante. Ils se sont affaiblis au point de ne plus pouvoir travailler, et ils ont jeté le discrédit sur la réforme sanitaire. C'est ainsi que l'œuvre que nous nous sommes efforcés d'établir solidement a été compromise par des bizarreries que le Seigneur n'a pas exigées, et les énergies de l'Eglise en ont été paralysées. Mais Dieu interviendra pour prévenir les conséquences de tels excès. L'Evangile doit réconcilier une race pécheresse, amener riches et pauvres ensemble aux pieds de Jésus.
Testimonies, vol. 9, pp. 161, 162 ; Témoignages, vol. III, pp. 430, 431.
Jeudi
De l’enfance à l’âge adulte, le Christ a enseigné que « le royaume de Dieu ne consiste pas en nourriture et en boisson, mais en justice, paix et joie par le Saint-Esprit. » Il était la Vérité. L’Esprit de Dieu était sur Lui. Pourquoi ? Parce que par aucun acte de désobéissance Il ne se sépara de Dieu. La grâce de Dieu était sur Lui, et Il grandit en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Il vécut une vie d’humilité constante, et ainsi Il a grandi en faveur devant Dieu et devant les hommes. Il a vécu une vie d’humilité incessante, et de ce fait tout Son caractère était aimable. La paix de Dieu était avec Lui et cette paix ne fut jamais interrompue. Lorsque d’autres avaient des soucis, Il pouvait toujours leur parler de paix ; car Sa paix était le résultat d’une rectitude et d’une loyauté suprêmes, et le caractérisait pleinement. Personne ne pouvait la Lui donner ; personne ne pouvait la Lui prendre.
The Youth’s Instructor, September 8, 1898.
Qui sont les citoyens du royaume de Dieu? Tous ceux qui font Sa volonté. Ils possèdent la justice, la paix et la joie dans le Saint-Esprit. Les membres du royaume de Christ sont les enfants de Dieu, associés à Sa grande entreprise. Les élus de Dieu sont une race élue, une nation sainte, un peuple acquis par Dieu, afin d'annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière. Ils sont le sel de la terre, la lumière du monde. Ils sont des pierres vivantes, un sacerdoce royal. Ils sont les associés de Jésus-Christ. Ce sont ceux qui suivent l'Agneau partout où Il va…
Testimonies to Ministers and Gospel Workers, p. 422 ;
Témoignages pour les pasteurs, p. 213.
Le but principal de l'homme n'est pas de satisfaire son appétit. Il y a des besoins physiques qu'il faut considérer, mais est-ce une raison pour que l'homme se laisse gouverner par l'appétit ? Ceux qui recherchent la sainteté et la pureté afin d'être introduits un jour dans la société des anges du ciel, continueront-ils à ôter la vie des créatures de Dieu pour se délecter de leur chair ? D'après ce que Dieu m'a révélé, cet état de choses doit changer, car le peuple particulier de Dieu doit pratiquer la tempérance en toutes choses.
Counsels on Diet and Food, p. 381; Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 455.
Peu de personnes sont suffisamment conscientes de l’importance de comprendre combien leurs habitudes alimentaires affectent leur santé, leur caractère, leur utilité en ce monde et leur destinée éternelle. J’ai vu que c’est le devoir de ceux qui ont reçu la lumière venant du ciel, et qui ont compris le bénéfice d’y marcher, de manifester un plus grand intérêt pour ceux qui souffrent d’un manque de connaissance. Ceux qui gardent le sabbat, qui tournent leurs regards vers le proche retour de leur Sauveur devraient être les derniers à manifester un manque d’intérêt dans cette grande œuvre de réforme. Les hommes et les femmes doivent être instruits. Pasteurs et membres d’églises devraient sentir que ce fardeau de l’œuvre repose sur eux afin qu’ils agitent le sujet et cherchent à éduquer ceux qui les entourent.
Christian Temperance and Bible Hygiene, pp. 154, 155.
Vendredi
Pas de lecture complémentaire.




L'OPTIMISME: FELICITE ET GUERISON

http://anordinarymom.files.wordpress.com/2009/04/simon-dewey-consider-the-lilies.jpg


Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q206-05-integrity-wholeness-and-holiness






11_ L'optimisme: félicité et guérison
Versets à mémoriser: "Voici à quoi je réfléchis, voici pourquoi j'attends: c'est que la fidélité du SEIGNEUR n'est pas épuisée, que sa compassion n'est pas à son terme ; elle se renouvelle chaque matin. Grande est ta constance! " (Lm 3.21-23)
Pensée centrale: : L'optimisme et l'espérance ont un impact très positif sur la santé.
Dans une prison se trouvent deux hommes qui regardent par la fenêtre de leur cellule. Le regard du premier est attiré par les étoiles brillantes qui scintillent et semblent parer de joyaux le velours du firmament. En contemplant la beauté et la majesté de cette scène, son cœur se gonfle d'optimisme et d'espérance: il existe quelque chose de meilleur au -delà des barreaux ! L'autre détenu ne voit que le sol boueux autour des cellules de la prison. Il n'y a rien là pour l'encourager, aussi devient-il de plus en plus pessimiste. S'il perd espoir, c'est principalement à cause de la direction de son regard.
Les écritures décrivent les problèmes de la vie dans des termes réalistes qui nous parlent aujourd'hui. Elles ne nous épargnent pas les situations qui conduisent au désespoir, même pour les disciples fidèles du Seigneur. Heureusement, la Parole de Dieu contient aussi des encouragements en abondance ainsi que de nombreuses sources d'espoir et d'optimisme.
L'espérance colore le regard que nous portons sur chaque situation de la vie. Elle nous permet d'être optimistes même dans les périodes difficiles. Un tel optimisme influence positivement nos émotions et aussi notre santé physique, améliore notre immunité et notre bien-être de façon générale.
Souvent il n'est pas possible de changer les circonstances extérieures, mais il est possible de changer notre attitude envers elles. Nous examinerons ce principe cette semaine et nous verrons, selon la perspective biblique, pourquoi il y a tant à espérer.
* Etudiez cette leçon pour le sabbat 12 Juin.
Dépression et désespoir

La dépression est une maladie courante de nos jours. Parallèlement à la tristesse générale qui l'accompagne, on éprouve de l'indifférence pour les choses que l'on aimait auparavant. Ceux qui en souffrent se sentent fatigués, ils ont un sentiment de dévalorisation et de désespoir ainsi qu'une perte d'énergie. Leur sommeil est perturbé et cela entraine souvent divers symptômes physiques: problèmes digestifs, maux de tête ou de dos, entre autres. Si elle n'est pas reconnue et traitée, la dépression peut conduire au suicide. C'est un problème qui touche toutes les classes d'âge, mais, dans certaines sociétés, les moins de vingt-quatre ans sont les plus vulnérables.
Il existe deux principales sortes de dépression. La première se produit en réaction à des circonstances pénibles, comme un décès, une maladie, la perte d'un travail ou une rupture - événements que nous avons tous connus à un moment ou un autre de notre vie. L'autre forme de dépression est due à des déséquilibres chimiques au niveau du système nerveux central: elle a souvent une origine génétique et c'est une maladie comme une autre. Il faut accepter les personnes qui connaissent de telles difficultés et éviter de les juger et de les stigmatiser.
Vous trouverez ci-dessous des exemples de personnages bibliques ayant souffert des symptômes de la dépression. Qui étaient-ils et quels étaient leurs symptômes ?
Ps 42
1 R 19.2-18
Ces deux champions de l'Ancien Testament ont connu des moments de désespoir oppressant. David a passé des jours et des nuits à pleurer. Elie a été suicidaire, mais, plutôt que d'attenter à sa vie lui-même, il a demandé au Seigneur de le faire mourir (1 R 19.4). Aujourd'hui il se serait lamenté d'être le seul adventiste à défendre l'idéal divin ! Avec sa fidélité et sa façon de faire toujours empreinte de grâce, Dieu use de gentillesse envers David et Elie. Il fait comprendre au premier qu'il doit placer en lui son espérance (Ps 42.12) - et il en résultera une vie de louange. Il nourrit le second et lui parle d'une petite voix paisible, puis il lui rappelle sa mission et quelle est la source de sa force - et Elie part appeler Élisée pour le former au service de Dieu avant de lui laisser son manteau.
Chacun est un jour ou l'autre aux prises avec la dépression. Bien que cela soit, en général, inévitable, on peut néanmoins faire des choix qui permettrons d'éviter les situations déprimantes. Quels choix faites-vous - et où vous mèneront-ils probablement ?


Les soucis de cette vie

Il n'ya souvent plus de place pour l'optimisme et l'espérance dans nos emplois du temps bien chargés. II nous arrive d'être si absorbés par les choses matérielles, notre travail et nos autres activités - même si celles-ci sont sérieuses et utiles - que nous perdons de vue notre relation avec Jésus. Or celle-ci est indispensable à notre croissance dans tous les domaines de la vie.
Lisez les textes suivants. Que nous disent-ils à propos de la façon dont nous devons gérer notre vie? Quelles leçons retirer de chacun de ces exemples ?
On a envie de réussir et on essaie d'y arriver. On y consacre souvent de longues heures. Que de temps nous passons à courir après le succès alors que notre véritable but devrait avoir beaucoup plus d'importance pour nous ! Ce que je fais, ce que dis et ce que je pense a-t-il du sens ou suis-je comme le fermier de la parabole qui a si bien " réussi " mais qui a été traité d'" insensé " au moment où il a dû rendre les derniers comptes ? Voir aussi Lc 21.34.

Marthe, elle, était absorbée par une tâche essentielle : préparer à boire et à manger pour son invité. Comme nous, elle était si occupée à servir Jésus qu'elle a négligé sa relation vivifiante avec le Seigneur. Jésus lui rappelle alors que Marie a fait le meilleur choix, qu'il est plus important de choisir une relation pleine de sens que de réussir dans son travail.

Tout comme dans la parabole du semeur, il arrive que nous soyons comme les terrains envahis par les ronces des soucis de cette vie et que nous essayions simplement de survivre. Il s'agit peut-être pour nous de pourvoir aux besoins de notre famille, d'assurer l'éducation de nos enfants ou, simplement, de répondre aux sollicitations de la vie agitée que nous avons sur cette planète. Le fait d'entretenir notre relation avec Jésus a un impact sur tons les domaines de notre vie. Cela nous donne une vision optimiste et pleine d'espérance, même en période de tension et de détresse.
Parmi toutes vos tâches, combien laisseront un souvenir dans l'éternité ? Combien seront éternellement oubliées ? Qu'est-ce que votre réponse à ces questions vous apprend sur vous-même, sur la façon dons vous viviez et, peut-être, sur les choix que vous devez faire ?

Réjouissez-vous toujours

Lisez 1 Th 5.16, 17. Quel est le lien entre ces deux conseils ?
Il y a une trentaine d'années, beaucoup d'auteurs ont écrit qu'il était important de louer Dieu en toutes circonstances, ce qui est une bonne chose dans le principe. Cependant, bon nombre de ces écrits ont énormément culpabilisé ceux qui avaient du mal à surmonter un chagrin, une perte, un deuil, une tragédie ou une infirmité, comme si ces gens étaient infidèles au Seigneur et ne vivaient pas en vrais chrétiens parce qu'ils n'étaient pas joyeux ni heureux ni remplis de louange pendant ces périodes douloureuses.

On ne peut pas se réjouir dans toutes les situations. Jésus ne l'a pas fait (Mt 26.38; Jn 11.35), et qui va l'accuser de s'être montre infidèle ? Job non plus, bien qu'il soit fidèle au Seigneur, n'apparait guère joyeux dans la plus grande partie du livre qui porte son nom. Il ressemble au contraire à une misérable et lamentable épave.

Pourtant, au milieu des chagrins et des tragédies de la vie, nous avons encore des raisons d'être joyeux et optimistes, même si elles sont bien enfouies sous les peines et les soucis qui nous accablent. Grâce à Jésus et aux promesses qu'il nous a laissées, nous savons que ces difficultés ne sont que temporaires, qu'elles n'ont pas pris Dieu par surprise, que même si nous ne comprenons pas les souffrances que nous endurons, Dieu nous aime et prend soin de nous. C'est quand on vit dans la souffrance que l'on s'accroche le plus à ses promesses, que l'on se cramponne à l'espérance et que l'on trouve des raisons d'être joyeux et optimiste même dans les pires circonstances.

Quelle espérance retirez-vous de ces promesses? Pourquoi vous rendent-elles optimiste ?
Rm 8.31; Rm 8.35-39; 1 Jn 3.1 ; Ap 21.4

À quelles autres promesses bibliques pouvez-vous vous accrocher pour avoir des raisons d'être des optimistes et d'espérer même au milieu de circonstances éprouvantes ? Comment ces textes vous ont-ils aidé à supporter les périodes difficiles ?

Pour aller plus loin

Rire et guérison
Lisez 2 Co 12.9, 10. Que dit Paul ici et comment pouvons- nous appliquer ce principe dans notre vie, notamment au sein de la détresse ?

Norman Cousins, auteur d'un livre intitule : Anatomy of An Illness, a été, pendant environ trente ans, le rédacteur en chef d'un magazine très célèbre aux États-Unis. En 1964, il fut frappé d'un mal qui affectait son collagène (protéines assurant la cohésion des tissus du corps) II souffrait beaucoup. II avait du mal à bouger les doigts, les membres ou même la mâchoire et à se retourner dans son lit. Des grosseurs apparurent également sur tout son corps. Une fois le diagnostic posé, les médecins lui prescrivirent toutes sortes d'analgésiques et de sédatifs, tels que l'aspirine, la codéine et autres médicaments, ainsi que différents somnifères. Il finit par faire une réaction aux médicaments et une urticaire encore plus douloureuse que la maladie elle-même. Les choses semblaient mal tourner pour Norman.

Comme on lui avait dit que de toute façon un seul patient sur cinq cents guérissait de cette maladie, il décida d'abandonner tous ces médicaments - et leurs effets secondaires -, prit une chambre d'hôtel près de l'hôpital et se mit à regarder les films drôles d'une émission télévisée populaire qui passait a l'époque et s'intitulait Candid Camera. Couché dans son lit, il riait aux éclats, sans pouvoir s'arrêter, devant toutes les blagues et les pitreries qui passaient dans cette émission. Presque aussitôt il remarqua un changement. Plus il riait et mieux il se sentait. Une infirmière lui lisait aussi parfois des histoires humoristiques qui le faisaient hurler de joie. Avec le temps, les tests et les analyses révélèrent qu'il allait mieux. Puis les grosseurs, sur son corps, diminuèrent et il put reprendre son travail. Peu après, cet homme qui avait eu du mal à se retourner dans son lit jouait au tennis, au golf, montait à cheval et jouait du piano!

Si personne n'affirme que le rire est le remède par excellence à tous les problèmes médicaux, il ne fait aucun doute qu'un bon moral a un impact positif sur la santé.
Très souvent, le moral est quelque chose que l'on peut contrôler si on le veut vraiment, n'est-ce pas ? Quel est l'état de votre moral, dans l'ensemble ? Comment apprendre à être plus optimiste ? Comment le fait de contempler la croix et ce qu'elle révèle sur Dieu devrait-il vous aider à avoir de la vie une vision plus positive ?

Pour aller plus loin

Un cœur joyeux- l'optimisme mis en pratique

" Un cœur joyeux est un bon remède ; un esprit abattu dessèche les os. " (Pr 17.22)
Oui, le rire et un esprit positif sont un bienfait pour le corps. Le rire fait travailler les poumons et stimule le système circulatoire - et, par conséquence, favorise l'oxygénation du sang. Il agit comme un relaxant et contribue à long terme à la diminution de la pression sanguine. Le rire augmente la production par l'organisme d'une substance chimique naturelle, l'endorphine, qui calme et détend l'esprit, soulage la douleur, rend de bonne humeur et accroit l'activité du système immunitaire.
Il est tout à fait logique de faire preuve d'optimisme et d'avoir un cœur joyeux quand on sait que Dieu a la maitrise de tout. Certes, on ne peut être heureux ou rire continuellement mais on peut essayer d'avoir une attitude positive.
Lisez Es 26.1-4. Quelle application concrète de ce passage pouvons-nous faire dans notre vie?
Quand on fait preuve de fermeté et que l'on place sa confiance en Dieu, on en récolte des avantages certains. Des études ont montre que le fait de porter un jugement positif sur les autres et de faire preuve de bienveillance peut influer favorablement sur notre résistance aux infections (tout en rendant notre compagnie agréable !). Quand on cultive sa relation avec le Christ, on fait l'expérience d'une guérison émotionnelle et spirituelle qui contribue aussi à la guérison physique.
Pr 17.22 nous place devant un choix: soit un cœur joyeux qui fait du bien, soit un esprit abattu qui a un effet négatif sur l'être tout entier. David avait appris l'importance d'un tel choix et au cours de ses luttes incessantes il s'efforçait de se souvenir que Dieu était toujours là pour le protéger.
Lisez Ps 27. De quelle espérance est-il question ici ? Comment pouvons- nous employer ces paroles pour nous-mêmes ?
De nombreux faits montrent que c'est notre être tout entier qui bénéficie d'une relation vivante avec Dieu. Quels changements devez-vous faire pour avoir une meilleure relation avec le Seigneur ?




Lisez Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, " Guérison mentale ", p. 207-221.
" Rien ne dispose mieux à la santé du corps et de l'âme qu'un esprit de reconnaissance et de louange. Notre devoir formel est de résister à la mélancolie, aux pensées sombres et au mécontentement : il est aussi impérieux que celui de prier. Pourrions-nous ressembler à un convoi funèbre, nous lamentant et nous plaignant tout le long du chemin alors que nous sommes en route pour la maison du père ? " - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, " Guérison mentale ", p. 216.
" Sans la croix, il n'y aurait aucune possibilité d'être uni au Père. C'est d'elle que viennent toutes nos espérances, par elle resplendit l'amour du Sauveur. Et lorsque, devant la croix, le pécheur contemple celui qui est mort pour le sauver, il peut se livrer pleinement à la joie, car il sait que ses péchés sont pardonnés. Celui qui s'agenouille avec foi au pied de la croix est arrivé au plus haut sommet que l'homme puisse atteindre. " - Ellen WHITE, Conquérants Pacifiques, " La croix exaltée ", p. 186.
" Cette espérance d'un héritage réservé dans la nouvelle terre réjouissait les premiers chrétiens, même dans leurs épreuves et leur tribulations. C'est là ce qui fait votre joie, écrivait Pierre, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour le résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaitra - lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce ce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. " - Idem, " Un fidèle berger ", p. 464.



À méditer

•1_ Connaissez-vous quelqu'un souffrant de dépression ? Si c'est le cas, que pouvez-vous faire pour l'aider ? Il suffit souvent d'un mot gentil ou même un geste amical pour qu'une personne se sente mieux, voire beaucoup mieux. Quelle aide les membres de l'École du sabbat - ou l'Église dans son ensemble - pourraient-ils apporter à des personnes dépressives ?

•2_ Pr 3.7, 8 : " Ne te crois pas trop sage ; crains le SEIGNEUR, écarte-toi du mal ; ce sera la santé pour ton corps et un rafraichissement pour tes os. " comment ce verset s'inscrit-il dans la leçon de cette semaine ?

•3_ La prochaine fois que vous n'aurez pas le moral, faites l'effort de vous concentrer sur des choses positives. Pensez à l'amour de Dieu. Lisez des textes bibliques que vous aimez particulièrement. Louez le Seigneur par des cantiques et des prières. Vous serez surpris de voir à quel point vous vous sentirez mieux.

•4_ Si cette semaine nous avons mis l'accent sur les sentiments et l'importance de se sentir mieux, n'oublions pas que la foi n'est pas un sentiment. En d'autres termes, le fait que nous nous sentions au plus bas, déprimé ou découragé ne signifie pas que notre relation avec Dieu est rompue. Quelle est la différence entre la foi et le sentiment ? Pourquoi est-il important de savoir faire cette différence ?





1 Rois 19:2-18; Psaume 27; Psaume 42; Luc 8:14; Luc 10:38-42; Romains 8:35-39; 2 Corinthiens 12:9; 2 Corinthiens 12:10; 1 Thessaloniciens 5:16; 1 Thessaloniciens 5:17 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
1 Rois 19:2-18
2Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire: Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux!
3Élie, voyant cela, se leva et s'en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur.
4Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s'assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant: C'est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.
5Il se coucha et s'endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit: Lève-toi, mange.
6Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d'eau. Il mangea et but, puis se recoucha.
7L'ange de l'Éternel vint une seconde fois, le toucha, et dit: Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi.
8Il se leva, mangea et but; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb.
9Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l'Éternel lui fut adressée, en ces mots: Que fais-tu ici, Élie?
10Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l'Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie.
11L'Éternel dit: Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l'Éternel! Et voici, l'Éternel passa. Et devant l'Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers: l'Éternel n'était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre: l'Éternel n'était pas dans le tremblement de terre.
12Et après le tremblement de terre, un feu: l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.
13Quand Élie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles: Que fais-tu ici, Élie?
14Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l'Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie.
15L'Éternel lui dit: Va, reprends ton chemin par le désert jusqu'à Damas; et quand tu seras arrivé, tu oindras Hazaël pour roi de Syrie.
16Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi, pour roi d'Israël; et tu oindras Élisée, fils de Schaphath, d'Abel Mehola, pour prophète à ta place.
17Et il arrivera que celui qui échappera à l'épée de Hazaël, Jéhu le fera mourir; et celui qui échappera à l'épée de Jéhu, Élisée le fera mourir.
18Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé.
Psaume 27

Psaume 27

1De David. L'Éternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte? L'Éternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur?
2Quand des méchants s'avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent.
3Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n'aurait aucune crainte; Si une guerre s'élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.
4Je demande à l'Éternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l'Éternel, Pour contempler la magnificence de l'Éternel Et pour admirer son temple.
5Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente; Il m'élèvera sur un rocher.
6Et déjà ma tête s'élève sur mes ennemis qui m'entourent; J'offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette; Je chanterai, je célébrerai l'Éternel.
7Éternel! écoute ma voix, je t'invoque: Aie pitié de moi et exauce-moi!
8Mon coeur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel!
9Ne me cache point ta face, Ne repousse pas avec colère ton serviteur! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu de mon salut!
10Car mon père et ma mère m'abandonnent, Mais l'Éternel me recueillera.
11Éternel! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis.
12Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s'élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne respirent que la violence.
13Oh! si je n'étais pas sûr de voir la bonté de l'Éternel Sur la terre des vivants!...
14Espère en l'Éternel! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse! Espère en l'Éternel!
Psaume 42

Psaume 42

1(42:1) Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. (42:2) Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu!
2(42:3) Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu?
3(42:4) Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu'on me dit sans cesse: Où est ton Dieu?
4(42:5) Je me rappelle avec effusion de coeur Quand je marchais entouré de la foule, Et que je m'avançais à sa tête vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie et des actions de grâces D'une multitude en fête.
5(42:6) Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.
6(42:7) Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c'est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l'Hermon, depuis la montagne de Mitsear.
7(42:8) Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.
8(42:9) Le jour, l'Éternel m'accordait sa grâce; La nuit, je chantais ses louanges, J'adressais une prière au Dieu de ma vie.
9(42:10) Je dis à Dieu, mon rocher: Pourquoi m'oublies-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l'oppression de l'ennemi?
10(42:11) Mes os se brisent quand mes persécuteurs m'outragent, En me disant sans cesse: Où est ton Dieu?
11(42:12) Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.
Luc 8:14
14Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s'en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité.
Luc 10:38-42
38Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.
39Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
40Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider.
41Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses.
42Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Romains 8:35-39
35Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée?
36selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.
37Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
38Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir,
39ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.
2 Corinthiens 12:9
9et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
2 Corinthiens 12:10
10C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.
1 Thessaloniciens 5:16
16Soyez toujours joyeux.
1 Thessaloniciens 5:17
17Priez sans cesse.



Sabbat après-midi
L'espoir et le courage sont essentiels dans un service agréable à Dieu. Ce sont les fruits de la foi. Le découragement est coupable et déraisonnable. Dieu peut et désire
« montrer avec plus d'évidence » la force dont ont besoin ses serviteurs dans les difficultés. Les plans des ennemis de sa cause peuvent sembler solidement établis ; mais le Seigneur est capable de renverser les mieux assurés. Il le fait en son temps, lorsqu'il voit que la foi de ses enfants a été suffisamment mise à l'épreuve.
Il existe un remède infaillible pour ceux qui ont le cœur abattu : la foi, la prière, le travail. La foi et l'activité donnent une assurance et une satisfaction sans cesse accrues. Etes-vous tentés de vous laisser aller à de sombres pressentiments ou à un profond découragement ? Aux jours les plus ténébreux, alors que les apparences semblent être contre vous, ne craignez rien. Ayez foi en Dieu ; il connaît vos besoins. Il est tout-puissant ; son amour et sa compassion infinis ne se lassent jamais. Ne craignez pas qu'il manque à sa promesse ; il est la vérité éternelle ; il ne rompra jamais le pacte contracté avec ceux qui l'aiment. Il accordera à ses fidèles serviteurs ce dont ils ont besoin. L'apôtre Paul a dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. ... C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort ». Review and Herald, October 16, 1913 ; Prophètes et rois, p. 120.
Dimanche
Nous pouvons repérer la faiblesse, même d’hommes nobles, quand ils sont placés dans des circonstances où ils sont mis à l’épreuve. Cet homme [David], en situation d’urgence, avait regardé vers Dieu avec l’œil attentif de la foi, et il avait fait face aux Philistins orgueilleux et prétentieux. Il croyait en Dieu, et il avança en Son nom. Il avait confiance en Sa force d’accomplir l’œuvre de vaincre les armées des ennemis du Seigneur. Mais comme il avait été chassé et persécuté, la perplexité et la détresse lui avaient presque caché de vue son Père céleste. Il semblait penser qu’il était abandonné pour lutter dans ses batailles. Il était dans la confusion et ne savait pas dans quelle direction se tourner. Nous pouvons tirer une leçon de l’expérience de David. « Que celui qui est debout prenne garde qu’il ne tombe. » Chacun de nous a besoin de l’aide que Dieu seul peut donner. Oh, combien précieuse est la douce influence de l’Esprit de Dieu alors qu’Il vient auprès des âmes déprimées et désespérées, encourageant celui dont le cœur est sur le point de l’abandonner, donnant de la force à celui qui est faible, et donnant du courage et de l’aide aux serviteurs éprouvés du Seigneur ! Oh, quel Dieu est le nôtre, qui agit gentiment avec celui qui erre, et manifeste Sa patience et Sa tendresse quand nous sommes dans l’adversité, et quand nous sommes confrontés à de grands soucis !
David n’aurait pas dû perdre sa confiance en Dieu un seul instant. Quand les enfants de Dieu commettent une faute, cela est dû à leur manque de foi. Quand les ombres entourent l’âme, quand nous voulons de la lumière et un guide, nous devons regarder vers le haut ; il y a de la lumière au-delà des ténèbres. Nous devons apprendre à faire confiance à notre Père céleste, et ne pas permettre à l’âme d’être souillée par le péché de l’incrédulité. En cherchant à nous sauver nous-mêmes nous ne confions pas la garde de notre âme à Dieu comme à un Créateur fidèle. Nous ne nous attendons pas à ce qu’Il travaille pour nous, mais frénétiquement nous nous débattons avec notre force limitée pour briser le mur de la difficulté que Dieu seul peut enlever en notre faveur. L’homme n’est rien sans Dieu. Nous devons imiter l’exemple des hommes bons et nobles dans l’histoire sacrée, bien entendu seulement où ils ont suivi les traces du Seigneur. Quand on dépend implicitement de Dieu, on sera fidèle à nous-mêmes ; et on pourra espérer et se réjouir dans le Dieu de notre salut, même si chaque ami sur terre devient un ennemi. Signs of the Times, August 31, 1888.
La réaction qui suit fréquemment un point culminant de foi et un succès glorieux, envahit Elie. Il craignait que la réformation commencée sur le mont Carmel ne dure pas. La dépression le saisit. Il avait été exalté au sommet de Pisgah. Maintenant il était dans la vallée. Alors qu’il était sous l’inspiration du Tout-Puissant, il avait affronté l’épreuve de foi la plus sévère ; mais à ce moment de découragement, avec le message menaçant de Jézabel résonnant à ses oreilles, Satan semblait apparemment avoir le dessus par le complot de cette méchante femme. Il rompit alors son attachement à Dieu. Il avait été exalté au-dessus de toute mesure, et la réaction fut terrible. Oubliant Dieu, il fuit, marchant, marchant jusqu’à ce qu’il se trouve seul dans un désert aride. …
Dans la vie de tout homme, il y a des périodes de profond désappointement, de découragement total, des jours où la tristesse semble être notre lot et où il est presque impossible de croire que Dieu est encore le bienfaiteur de ses enfants; des jours où les tourments accablent notre âme, si bien que la mort nous semble préférable à la vie. C'est alors que beaucoup perdent leur confiance en Dieu et deviennent esclaves du doute et de l'incrédulité. Si, à de tels moments, nous pouvions par une vision spirituelle, discerner la signification des voies de la Providence, nous verrions alors des anges s'efforcer de nous délivrer de nous-mêmes et essayer d'affermir nos pieds sur un fondement inébranlable, plus ferme que les collines éternelles. Une foi et une ardeur nouvelles animeraient alors notre vie. Review and Herald, October 16, 1913.
Lundi
Ce reproche de Christ s’adresse à de nombreuses Marthe à notre époque. Elles perdent de nombreux enseignements spirituels et divins qui les rendraient sages à salut. Elles veulent, à travers leur activisme sur le plan temporel, combler de faveurs ceux qu’elles aiment. Si elles gardaient la simplicité dans toutes leurs préparations, saisissaient les occasions précieuses pour obtenir une meilleure connaissance de la volonté de Dieu et qu’elles accomplissent Ses paroles, elles seraient préservés de bien des irritations et boiraient à la fontaine de vie perpétuelle. …
Marthe… était tellement préoccupée de l’honneur qui devait être accordé à Christ que, dans son active préparation de la nourriture, elle perdit les moments «en or» les plus précieux pour écouter l’instruction qui venait de Ses lèvres divines.
Marie, (par contre), était assise à Ses pieds pour recueillir chaque mot. Elle considérait que c’était de la plus haute importance.
Marthe en fut offensée, et elle demanda au Seigneur Jésus si cela Le laissait indifférent qu’elle serve seule le repas, alors que Marie négligeait ses responsabilités. Jésus lui répondit «Marthe, Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera point enlevée.» Quelle était cette «meilleure part?» Apprendre de Jésus, apprécier Ses paroles. En accordant son attention aux paroles qui tombaient de Ses lèvres, elle montrait son amour pour son Sauveur… Our High Calling, p. 281.
La longueur et le bonheur de la vie ne sont pas fonction de nos biens terrestres. Cet homme riche, mais insensé, dans son égoïsme foncier, s'était amassé des trésors dont il ne devait pas profiter. Il avait vécu uniquement pour lui-même, il avait volé, il avait été dur en affaires, tandis qu'il négligeait la miséricorde ou l'amour de Dieu. Il dérobait l'orphelin et la veuve, trompait ses semblables, afin d'accumuler des biens terrestres. Il aurait pu s'amasser un trésor inépuisable dans le ciel, là où le voleur n'approche pas et où la teigne ne détruit point. Mais par sa convoitise, il perdit sur les deux tableaux. Ceux qui, avec humilité, utilisent pour la gloire de Dieu les biens que le Seigneur leur a confiés, recevront un trésor de sa main avec la bénédiction: « C'est bien, bon et fidèle serviteur ... entre dans la joie de ton maître. » Mat. 25: 23.
Testimonies, vol. 3, p. 402 ; Témoignages, vol. I, p. 439.
Dans les ronces qui étouffent la bonne semence, le Grand Maître voulait dépeindre les dangers qui sont autour de ceux qui écoutent la Parole de Dieu ; car il y a des ennemis de toutes parts pour annuler tout effet de la précieuse vérité de Dieu. Tout ce qui écarte l’affection pour Dieu, et tout ce qui détourne l’attention au point que Christ n’a plus de place dans le cœur, doit être écarté si l’on veut que la semence de la vérité fleurisse dans l’âme. Jésus spécifie les choses qui sont dangereuses pour l’âme. Il déclare que les préoccupations du monde, la tromperie des richesses et le désir d’acquérir d’autres choses, étouffent la Parole, la semence qui croît spirituellement. Ainsi l’âme ne peut plus tirer de nourriture du Christ comme le sarment le fait de la vigne, et la vie spirituelle meurt dans le cœur. L’amour du monde, l’amour de ses plaisirs, et l’amour d’autres choses empêchent l’âme de rester en communion avec Dieu ; car celui qui aime le monde ne dépend pas de Dieu pour son courage, pour son espérance et pour sa joie. Il ne sait pas ce que c’est que d’avoir la joie de Christ, la joie de conduire d’autres à la Fontaine de vie, et de gagner des âmes en les arrachant du péché pour les amener à la justice. Review and Herald, June 21,1892.
Mardi
La vie chrétienne devrait être une vie de foi, de victoire et de joie en Dieu. …
Le Seigneur peut et veut accorder toute la force nécessaire, et toute la sagesse que réclament les exigences de son œuvre. Il ira bien au-delà des plus grands espoirs de ceux qui se confient en lui.
Le Christ ne nous appelle pas pour nous abandonner par la suite. Si nous consacrons notre vie au service de Dieu, nous ne serons jamais placés dans une situation où il ne puisse nous secourir. Quelle que soit notre situation, nous avons un guide pour nous montrer le chemin. Quelles que soient nos perplexités, nous avons un conseiller avisé. Quels que soient nos chagrins, nos deuils, notre solitude, nous avons un ami compatissant. Si, dans notre ignorance, nous faisons un faux pas, le Christ nous relèvera; sa voix claire et distincte se fera entendre: « Je suis le chemin, la vérité et la vie.» « Il délivrera le pauvre qui crie, et le malheureux qui n'a point d'aide.»
C’est la foi qui nous rend capables de regarder, par delà le présent chargé de soucis, l’avenir glorieux où toutes les difficultés actuelles seront aplanies. La foi voit Jésus, notre Médiateur, à la droite de Dieu. Elle contemple les demeures qu’il est allé préparer à l’intention de ceux qui l’aiment. Elle voit la robe et la couronne apprêtées pour le vainqueur, et elle entend le chant des rachetés. The Faith I Live By, p. 126.
Le Christ plaide dans les cours célestes pour son Eglise ; il intercède pour ceux qu'il a rachetés au prix de son sang. Ni les siècles ni les millénaires n'amoindrissent l'efficacité de son sacrifice expiatoire. Rien, - ni la vie, ni la mort, ni la hauteur, ni la profondeur -, ne peut nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ, non parce que nous nous approchons de lui, mais parce que c'est lui qui se tient tout près de nous. Si notre salut dépendait de nos propres efforts, nous ne pourrions être sauvés ; mais il dépend de celui qui est au-delà de toutes les promesses. Nos possibilités peuvent paraître faibles, mais son amour pour nous est comme celui d'un frère aîné. Tant que nous restons en contact avec lui, nul ne saurait nous arracher de sa main.
That I may Know Him, p. 80 ; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 82.
Quand les épreuves surviennent, ne nous appesantissons pas sur l’amplitude des difficultés, et ne pensons pas qu'il nous est impossible de nous réjouir dans le Seigneur. Il est vrai que nous aurons des hauts et des bas. Il nous arrivera d'être découragés et même déprimés. Mais vivons-nous par les sentiments ou par la foi ? Quand nos frères et nos amis parlent d'une façon inconsidérée et nous font de la peine, ne soyons pas abattus. Souvenons-nous que nous vivons dans un monde de tribulations et de souffrances, de tristesse et de désillusions. Lorsque ces expériences nous assaillent, elles devraient nous conduire au Christ. Si ce n'est pas le cas, nous y perdrons.
Quand nous sommes tentés d'abandonner, accablés par le découragement et par les difficultés, étudions la vie et les expériences du Christ. Il a dû lutter contre les puissances des ténèbres pour ne pas être vaincu. Nous avons à soutenir le même combat et à remporter les mêmes victoires. «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» (Jean 3 : 16.) Nous avons le privilège de pouvoir nous appuyer sur la puissance de Celui qui est capable de sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui. Il vous invite à présenter votre cas devant le trône de grâce et à ancrer votre âme impuissante en lui. The Upward Look, p. 252; Levez vos yeux en haut, p. 244.
Mercredi
Les soucis vont et viennent ; c’est le lot de l’homme ; nous ne devrions pas l’amplifier mais plutôt nous attarder sur ce qui est brillant et agréable. Quand l’hiver saisit la terre par son gel, ne laissons pas notre joie se geler avec les fleurs et les ruisseaux et ne nous lamentons pas continuellement à cause des jours désagréables et des vents glacés. Mais, en imagination portons nous vers l’été qui vient, avec sa chaleur sa vie et sa beauté. Alors goûtons chaque rayon de soleil qui nous parvient, et trouvons y du réconfort malgré le froid et la neige, appréciant la nature qui se revêt de fraicheur et de joie.
Voilà qu’un nuage nous empêche de voir les brillants rayons du soleil et nous sommes dans l’ombre. Devrions-nous nous agiter, nous plaindre, et oublier tout le reste qui est charmant autour de nous ? Non ; nous devrions oublier les nuages et nous rappeler que le soleil n’a pas disparu, mais qu’il a seulement voilé sa face pour un moment, pour briller de nouveau dans une luminosité apparemment encore plus grande, apprécier et goûter encore davantage que s’il n’avait jamais été caché.
Cela ne fait pas plaisir à Dieu que nous passions notre vie dans l’abattement et la mélancolie, amplifiant chaque souci. En faisant cela, non seulement nous nous rendons misérables mais nous gâchons le bonheur de ceux qui sont autour de nous. Nous ne devrions pas rechercher et nous attarder sur les sombres ombres dans l’expérience de notre vie mais plutôt ouvrir nos yeux et éveiller nos sens pour voir et apprécier les nombreuses bénédictions qui nous entourent, et qui devraient nous rendre reconnaissants et heureux.
C’est la volonté de Dieu que nous soyons gais. Il souhaiterait que nous ouvrions nos cœurs aux rayons du soleil qui viennent du ciel ; Il souhaiterait que notre esprit soit attendri par Son amour et Sa bonté qui apparaissent dans nos propres vies et dans les éléments de la nature qui nous entourent. Ceux qui entrent en contact avec nous sont affectés pour le bien ou pour le mal par nos paroles et nos actions. Inconsciemment nous diffusons le parfum de notre caractère sur l’atmosphère morale qui nous entoure, ou nous empoisonnons cette atmosphère par des pensées, des paroles et des actes qui ont une influence délétère. In Heavenly Places, p. 274.
Le courage, l'espérance, la foi, la sympathie, l'affection favorisent la santé et prolongent la vie. Un esprit content et heureux contribue à la santé du corps et à la force de l'âme. « Un cœur joyeux est un bon remède. » (Proverbes 17 : 22)
The Ministry of Healing, p. 241 ; Le ministère de la guérison, p. 207.
Notre corps appartient à Dieu, qui a payé le prix de la rédemption pour notre corps comme pour notre âme. ... Dieu est le grand gardien de la machine humaine. Nous devons collaborer avec lui pour en prendre soin. L'amour pour Dieu est essentiel à la vie et à la santé. Notre cœur doit être habité par l'espoir, l'amour et la joie.
God’s Amazing Grace, p. 147; La puissance de la grâce, p. 148.
Jeudi
L'amour que le Christ répand dans l'être tout entier est une puissance vivifiante. C'est lui qui guérit notre cœur, notre cerveau, nos nerfs. Par lui, les plus nobles énergies de notre être sont mises en activité. Il libère l'âme de sa culpabilité et de sa tristesse, de ses anxiétés et de ses soucis.
Il nous apporte le calme et la sérénité, et répand dans notre âme une joie, une joie dans le Saint-Esprit, qui est une source de vie et de santé, et que rien au monde ne saurait détruire.
The Ministry of Healing, p. 115; Le ministère de la guérison, pp. 90, 91.
Prendre au mot le Christ, lui confier la garde de son âme, ajuster sa vie à sa volonté, c'est trouver paix et quiétude. Rien au monde ne peut attrister celui que Jésus réjouit par sa présence. Une soumission complète assure un repos parfait. Le Seigneur dit :
« A celui dont le cœur est ferme tu assures la paix, une paix parfaite, parce qu'il se confie en toi ». Nos vies peuvent ressembler à un écheveau embrouillé; si nous confions nos personnes au Maître-ouvrier il en fera sortir la vie et le caractère exemplaires qui serviront à sa gloire. Or le caractère formé à l'image glorieuse du caractère de Christ sera accueilli dans le Paradis de Dieu. Une race renouvelée marchera avec lui, de blanc vêtue, car elle en est digne.
Dès que nous entrons dans le repos de Jésus, le ciel commence ici-bas. Il nous invite : Venez, apprenez de moi ; nous répondons, nous allons à lui, et pour nous commence la vie éternelle. S'approcher constamment de Dieu par le Christ, c'est le ciel. Et plus nous demeurons dans ce bonheur céleste, plus nous voyons la gloire s'ouvrir devant nous, - plus nous apprenons à connaître Dieu, plus intense est notre bonheur.
The Faith I Live By, p. 367; Jésus-Christ, p. 323.
Le peuple de Dieu a de nombreuses leçons à apprendre. Les croyants jouiront d'une paix parfaite si leur esprit demeure fixé sur Celui qui est trop sage pour se tromper et trop bon pour lui faire du mal. Ils doivent se pénétrer de l'éclat du sourire de Dieu et le refléter sur leurs semblables. Ils doivent se demander quelle mesure de lumière ils peuvent introduire dans la vie de ceux qui les entourent. Ils doivent se tenir tout près du Christ, si près qu'ils seront assis avec lui comme s'ils étaient ses petits enfants, dans une union douce et sainte. Ils ne doivent jamais oublier qu'à mesure qu'ils bénéficient de l'affection et de l'amour de Dieu, ils ont la responsabilité solennelle d'en faire part à d'autres. Dès lors, ils pourront exercer une influence rayonnante qui sera une bénédiction pour tous ceux de leur entourage dont le sentier sera ainsi illuminé.
Medical Ministry, p. 45 ; Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 391.
Rien au monde ne peut rendre tristes ceux que Jésus a rendus joyeux par Sa présence. Dans la parfaite acquiescence il y a une paix parfaite. « Tu le garderas dans une paix parfaite celui dont l’esprit repose en Toi ; parce qu’il T’a fait confiance. » Nos vies peuvent apparaître compliquées ; mais lorsque nous les remettons à la garde du Maître, Il fera apparaître le plan de vie et de caractère qui sera à Sa propre gloire.
Signs of the Times, May 20, 1908.
Vendredi
Pour aller plus loin : Le ministère de la guérison, La guérison mentale, pp. 207-221.





L'INTEGRITE: PLENITUDE ET SAINTETE

http://trevinwax.files.wordpress.com/2008/04/jesus_gave_the_people_bread.jpg
http://faithcenter.files.wordpress.com/2010/01/jesus-christ-sermon-mount.jpg
Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





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http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q206-05-integrity-wholeness-and-holiness


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http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf


www.ecolesabbat.org

Samedi


10_ L'intégrité : plénitude et sainteté
Versets à mémoriser: " Sois toi-même en tout un modèle d'œuvres bonnes. Que ton enseignement soit fidèle et qu'il inspire le respect. Que tes paroles soient justes et inattaquables, afin que même nos adversaires soient couverts de honte, ne trouvant aucun mal à dire de nous. " (Tt 2.7, 8)
Pensée centrale: L'intégrité morale a un effet sur la santé - spirituelle, mentale et physique.
Un prédicateur était distrait par le bruit que faisaient des enfants dans l'assemblée. Le pire, c'est qu'il s'agissait des siens ! Il fut finalement obligé de s'interrompre pour les avertir qu'ils seraient punis à la fin du culte. Un profond silence tomba non seulement sur les enfants mais sur toute l'assistance. Le sermon s'acheva, le culte se termina et le repas du sabbat fut un plaisir. Les visiteurs étaient détendus et riaient : ce fut un sabbat très joyeux.
Ce soir-là, il régnait dans la maisonnée une agréable euphorie. La petite fille, touchée sans doute par l'atmosphère détendue, vint trouver son prédicateur de père. " Papa? " dit-elle. " Oui, ma chérie? " répondit-il. " Aujourd'hui tu as promis de me punir et tu ne l'as pas fait. Tu as dit un mensonge. "
Il ne fait aucun doute que lorsqu'il s'agit d'être intègre il est beaucoup plus facile de parler que d'agir. Même les " meilleurs " d'entre nous nous surprenons à faire des compromis si nous ne faisons pas suffisamment attention. Nous nous laissons si aisément aller dans les " petites choses ".
Cette semaine, nous examinerons ce thème et l'influence qu'il a sur notre vie à bien des niveaux.


Dimanche
Jésus dans le désert
Il est si facile de se laisser aller à des compromis, n'est-ce pas? Surtout quand on prend de l'âge : bien souvent les choses ne nous semblent plus aussi noires ou blanches que par le passé. Nous cédons un peu ici, un peu là et nous restons fermement sur notre nouvelle position. Et puis, au bout d'un moment, nous cédons de nouveau un peu ici, un peu là et nous nous tenons à cette autre opinion. Au fil du temps, nous recommençons encore et encore, et nous ne tardons pas à nous retrouver là où nous n'aurions jamais pensé aller. C'est cela, le compromis.
Certes, il est nécessaire parfois de faire certaines concessions, d'être dispose à être plus souple sur tel ou tel sujet. Mais nous le raisons souvent pour des choses sur lesquelles nous ne devrions jamais céder!
Lisez Mt 4.1-11. Dans le désert, lorsque Jésus a été tenté par Satan, quels sont les trois moyens par lesquels celui-ci l'a abordé ? Comment Jésus a-t-il repoussé ces tentations ? Quelles leçons en retirer ?
Satan s'est heurté en Jésus à un mur. En dépit de tous ses arguments, il n'a pas réussi à le faire céder sur quoi que ce soit. Jésus était aussi impénétrable que l'a été la Grande muraille de Chine pendant des siècles. Encore plus impénétrable, même. En effet la Grande muraille de Chine a fini, elle, par être vaincue. Que s'est-il passé? Quelqu'un a soudoyé l'un des gardes ! Cette œuvre gigantesque, avec toute cette maçonnerie et toutes ces pierres, est devenue inutile parce qu'un seul garde a cessé d'effectuer correctement son travail.

Oui, il est facile de faire des compromis. Trop facile. Satan utilise notre appétit, notre orgueil, notre désir des choses qu'offre ce monde, tous les moyens possibles pour nous inciter au péché, nous amener à violer notre intégrité et nous éloigner de Jésus. Il faut non seulement que nous prenions conscience de ses stratagèmes, mais aussi que nous sachions comment nous emparer des promesses de Dieu pour ne pas nous laisser séduire et mal agir délibérément. Ce n'est qu'en nous appuyant avec constance et fermeté sur la puissance de Dieu et en choisissant de mourir au moi que nous vaincrons.

Dans quels domaines de votre vie avez-vous fait des compromis avec ce que vous savez être juste ? Comment êtes-vous senti la première fois ? Peut-être cela vous dérange-t-il moins maintenant ? Ou peut-être même cela ne vous dérange-t-il plus du tout ?

Lundi
Rester intègre envers et contre tout
Il existe tellement de tentations autour de nous, des tentations qui nous entraînent si souvent à faire des compromis d'ordre moral. Il est si aisé pour un employé en déplacement de " gonfler " ses notes de frais ! Pour un homme, de jeter un rapide coup d'œil sur un site pornographique ! Pour des enfants, de mentir à leurs parents! Pour des citoyens, de tricher sur leur déclaration d'impôts ! De se laisser aller à trop manger et trop boire ! De frauder en classe ! De... La liste est infinie.
Lisez les récits suivants. Ces hommes n'auraient-ils pas pu facilement laisser leur intégrité de cote? De quelle manière ? Que nous apprennent ces récits ? En lisant chacun d'eux, réfléchissez au contexte de ces tentations, pensez aux pressions que ces hommes subissaient. Elles auraient pu les pousser à faire des compromis, à justifier un choix différent. Commentez.

Gn 39.6-12

1S 24.1-10

Dn 6.2-11
Si nous sommes honnêtes envers nous-mêmes, nous serons nombreux à admettre que nous sommes retors, ou du moins pas vraiment transparents, dans beaucoup de nos agissements. Nous ne voulons pas dire de mensonge, mais parfois nous ne disons pas exactement la vérité. Peut-être pensons-nous qu'une trop grande franchise n'arrange rien dans certaines situations. On trouve ce type de comportement dans de nombreux domaines de la vie. Vous est-il déjà arrivé de choisir l'opportunisme plutôt que la franchise? Expliquez. Pourquoi est-ce la une solution de facilité ?

Pensez à quelqu'un - en dehors des personnages bibliques - que vous considérez comme une personne intègre : une relation personnelle ou quelqu'un dont on parle dans l'actualité, ou encore un personnage historique. Quels sont, parmi les traits de caractère de cette personne, ceux que vous aimeriez posséder ? Comment pourriez-vous y parvenir ?


Mardi

Être intègre dans sa vie spirituelle

Un jour, un jeune homme acheta un bateau de plaisance avec un moteur et une remorque en bon état. Le tout semblait propre, correct et pas trop cher pour une occasion. Impatient d'essayer sa nouvelle acquisition, le jeune homme se rendit avec deux amis jusqu'au débarcadère et mit le bateau à l'eau. Celui-ci marchait bien et le groupe navigua jusqu'à une petite île du lac Ontario.
Après avoir laissé l'embarcation au bord de la plage, ils allèrent explorer l'île puis ils remontèrent dans le bateau pour rentrer chez eux. Non loin du rivage, un bruit d'éclaboussures les avertit qu'ils étaient en train de prendre l'eau. Peu après, le bateau chavira et les trois amis se retrouvèrent dans l'eau froide. Un sauvetage providentiel leur évita de graves conséquences. Que s'était-il donc passé? On découvrit qu'une toute petite partie du fond de la coque en bois était pourrie et que le mouvement des vagues avait provoqué une fissure. Un seul petit morceau de bois pourri avait suffit pour faire couler le bateau.
N'en est-il pas de même dans notre vie, parfois? Nous avons beau être solides, fidèles, fermes et inébranlables à bien des égards, il suffit d'un seul domaine où nous ne nous sommes pas abandonnés au Seigneur, d'un seul péché auquel nous nous accrochons, et nous risquons de nous retrouver dans de profondes difficultés d'ordre moral, spirituel et même physique.
Lisez Ep 3.14-21. Que dit Paul ici? Quelle influence cela a-t-il sur notre intégrité personnelle ? Comment faire l'expérience de ces promesses dans notre vie?
Qu'elle est grande la promesse contenue dans ces versets ! Le Saint- Esprit nous fortifiera de l'intérieur; c'est-à-dire qu'il nous changera, non par un acte de chirurgie esthétique, mais plutôt par une sorte d'opération du cœur, en accomplissant une œuvre profonde en nous. Ce changement peut se produire en nous par la foi, quand nous comprenons que Dieu nous aime vraiment. Le Seigneur cherche à transformer complètement notre vie ; il désire que nous soyons remplis de " toute la plénitude de Dieu. " (Ep 3.19) Remarquez également que, contrairement à de nombreuses philosophies basées sur l'effort personnel ou issues du New Age, Paul ne parle pas de faire appel à quelque puissance que nous aurions déjà en nous. Non, " la puissance qui est à l'œuvre en nous " (3.20) est la puissance de Dieu, qui agit bien au-delà de ce que nous pouvons demander ou imaginer. La question qui se pose est donc la suivante : " Est-ce que nous lui permettons de régner sur nous, ou est-ce que nous laissons nacre nature charnelle prendre le contrôle ?
Que signifie être " rempli jusqu'à toute la plénitude de Dieu " ? Préparez-vous à discuter de votre réponse à l'École du sabbat.
Pour aller plus loin

Mercredi

L'intégrité sexuelle

Lisez Rm 1.26, 27; 1 Co 6.15-18; 1 Th 4.3; Jd 1.7. Quel message fondamental ces textes nous apportent-il aujourd'hui ?
La jeune Megan était allée étudier dans une université. C'était la première fois qu'elle se trouvait loin de chez elle pendant une longue période. Même si on lui avait parlé de l'immoralité sexuelle et si elle se rappelait ce qu'elle avait appris a ce sujet dans la Bible et dans son Église, elle se retrouva soudain dans des situations où la tentation de céder était très forte. Elle savait qu'elle ne devait pas céder, que ce n'était pas ce qu'elle voulait vivre, que Dieu avait quelque chose de meilleur en réserve pour elle. Au début, elle se montra forte; elle résista. Puis, petit à petit, lentement mais surement, elle fit des compromis. Elle ressentit d'abord une énorme culpabilité ; mais, avec le temps, elle s'en soucia moins - jusqu'à ce qu'elle se retrouve avec une maladie sexuellement transmissible incurable. C'est alors, et alors seulement, qu'elle se mit à réfléchir réellement à ses erreurs.

L'immoralité sexuelle est déjà en soi un mal suffisant. C'est un péché qui, comme les autres péchés, porte préjudice à notre relation avec Dieu et avec les autres. Mais, aujourd'hui, étant donné la situation, c'est aussi un danger physique bien réel. Il existe de nombreuses maladies sexuellement transmissibles, qui vont de l'herpès à la séropositivité et au SIDA et qui peuvent être dévastatrices. La meilleure façon de s'en protéger est de suivre les principes bibliques concernant la morale sexuelle. Le plaisir sexuel est réservé à l'homme et la femme dans le cadre du mariage. Toute activité sexuelle en dehors du mariage s'écarte du plan de Dieu et constitue donc un mal; pire encore, elle peut aussi avoir de très graves conséquences.

Celles-ci ne sont pas seulement physiques, d'ailleurs. Les conséquences psychologiques peuvent être terribles, notamment pour les femmes, qui sont souvent plus douloureusement stigmatisées pour leur immoralité sexuelle que les hommes, même si c'est injuste. Certaines organisations laïques sont d'accord pour dire que l'abstinence sexuelle en dehors du mariage est le meilleur choix possible.
La pornographie, qui depuis l'arrivée d'Internet est plus répandue que jamais, est particulièrement problématique. Dieu seul sait combien de millions de vies seront détruites à cause de ce terrible fléau. Il existe de l'aide pour ceux qui s'y laissent prendre; cependant, chez nombre d'entre eux la honte est si grande qu'ils ont peur de rechercher l'aide dont ils ont besoin.

Quelles sont vos tentations, vos luttes, vos frustrations et vos peurs dans ce domaine si particulier de la vie ? Quelle que soit votre situation, comment mieux vous emparer des promesses de Dieu pour parvenir à les vaincre ?
Pour aller plus loin

Jeudi

Agir par la foi

Dans Rm 12.1, 2, Paul supplie les chrétiens d'offrir au Seigneur la totalité de leur personne. L'intégrité du corps, des pensées et de l'esprit est présentée comme un tout au Seigneur, ce qui exige que chaque partie de ce tout soit intègre.
Certains croyants comprennent aisément qu'il est important d'avoir un esprit intègre, mais ils sont négligents en ce qui concerne leur corps. Comme nous l'avons vu, ce n'est pas un comportement biblique. Le corps est un don de Dieu et c'est pourquoi il nous demande d'en prendre soin.
L'intégrité exige que nos actes reflètent nos convictions. Aujourd'hui, il n'y a plus lieu de remettre en question les grands principes d'une vie saine: la science médicale enseigne ce que nous savons depuis des années. L'exercice physique, par exemple, est important
pour le corps. Sachant cela, si nous négligeons d'en faire, nous manquons d'intégrité. L'eau pure et fraiche et une quantité modérée de soleil sont également très bénéfiques. Puisque nous savons toutes ces choses, nous sommes appelés à les appliquer.
A une époque où l'obésité fait des ravages dans de nombreux pays, peu de gens seraient prêts à réfuter le danger de la gloutonnerie. Les choix que nous devons faire concernant la quantité et la variété des aliments que nous absorbons, notamment si nous avons des problèmes de poids, sont des choix personnels. De son côté, le tabac est reconnu par presque tous comme étant le produit qui tue le plus de gens dans le monde. La consommation de substances qui vont de l'alcool à la cocaïne en passant par la marijuana a banni de la vie active des millions de personnes. Aujourd'hui il n'ya pas qu'Ellen White pour vanter la valeur des fruits et légumes frais, des céréales complètes et des oléagineux. Les organismes officiels eux-mêmes recommandent de réduire la consommation de nombreux aliments carnés riches en graisse. En bref, il vaut bien mieux adopter une alimentation végétarienne, surtout quand on sait à quel point cela nous convient davantage.
" La vraie religion et les lois de la santé vont de pair. Il est impossible de travailler pour le salut des hommes et des femmes sans leur présenter la nécessité d'abandonner les plaisirs coupables, qui détruisent la sante, dégradent l'âme et empêchent les vérités divines d'imprégner l'esprit. Hommes et femmes doivent apprendre à faire très attention à leurs habitudes et pratiques, et à abandonner immédiatement ce qui nuit à la santé et jette de la sorte une ombre obscure sur l'esprit. Dieu désire que ses porteurs de lumière se fixent constamment un idéal élevé. Par le précepte et l'exemple, ils doivent maintenir celui-ci bien au-dessus de celui de Satan qui, s'il est suivi, conduira à la misère, à la dégradation ainsi qu'à la maladie et à la mort du corps comme de l'âme." Ellen WHITE, Counsels on Health, p. 480.
Revoyez toutes vos habitudes, personnelles de sante. Vivez-vous en accord avec toutes vos connaissances dans ce domaine ? Dans la négative, qu'est-ce qui vous empêche de faire des changements qui ne vous feront que du bien?

Vendredi

Lisez Ellen WHITE, " Ce dont le monde a le plus besoin, c'est d'hommes, non pas des hommes qu'on achète et qui se vendent, mais d'hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d'appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidele à son devoir que la boussole l'est au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si l'univers s'écroulait. " - Ellen WHITE, Education, " Vies d'hommes de Dieu ", p. 67, 68.
" La tâche qui nous incombe est solennelle. Nous devons conformer toutes nos habitudes, tous nos gouts et toutes nos inclinations aux lois de la vie et de la santé. Nous parviendrons ainsi à une condition physique parfaite, et notre lucidité mentale nous permettra de discerner clairement entre le bien et le mal. " - Ellen WHITE, Conseils sur la nutrition et les aliments, " Raisons d'être d'une reforme ", p. 31.
" Le danger qui nous menace n'est pas la disette, mais l'abondance. Nous sommes constamment portés aux excès. Ceux qui désirent maintenir intactes leurs facultés pour le service de Dieu doivent user sobrement des biens qu'il nous dispense et s'abstenir complètement de tout ce qui est nuisible ou avilissant. " - Idem, p. 32.



À méditer

• 1_ " Ce dont le monde a le plus besoin, c'est d'hommes, non pas des hommes qu'on achète et qui se vendent, mais d'hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d'appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidele à son devoir que la boussole l'est au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si l'univers s'écroulait. " - Ellen WHITE, Education, " Vies d'hommes de Dieu ", p. 67, 68.

•" La tâche qui nous incombe est solennelle. Nous devons conformer toutes nos habitudes, tous nos gouts et toutes nos inclinations aux lois de la vie et de la santé. Nous parviendrons ainsi à une condition physique parfaite, et notre lucidité mentale nous permettra de discerner clairement entre le bien et le mal. " - Ellen WHITE, Conseils sur la nutrition et les aliments, " Raisons d'être d'une reforme ", p. 31.

•" Le danger qui nous menace n'est pas la disette, mais l'abondance. Nous sommes constamment portés aux excès. Ceux qui désirent maintenir intactes leurs facultés pour le service de Dieu doivent user sobrement des biens qu'il nous dispense et s'abstenir complètement de tout ce qui est nuisible ou avilissant. " - Idem, p. 32.

Genèse 39:6-12; 1 Samuel 24:1-10; Daniel 6:1-10; Matthieu 4:1-11; Romains 1:26; Romains 1:27 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Genèse 39:6-12
6Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n'avait avec lui d'autre soin que celui de prendre sa nourriture. Or, Joseph était beau de taille et beau de figure.
7Après ces choses, il arriva que la femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit: Couche avec moi!
8Il refusa, et dit à la femme de son maître: Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient.
9Il n'est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m'a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?
10Quoiqu'elle parlât tous les jours à Joseph, il refusa de coucher auprès d'elle, d'être avec elle.
11Un jour qu'il était entré dans la maison pour faire son ouvrage, et qu'il n'y avait là aucun des gens de la maison,
12elle le saisit par son vêtement, en disant: Couche avec moi! Il lui laissa son vêtement dans la main, et s'enfuit au dehors.
1 Samuel 24:1-10

1 Samuel 24

1(24:2) Lorsque Saül fut revenu de la poursuite des Philistins, on vint lui dire: Voici, David est dans le désert d'En Guédi.
2(24:3) Saül prit trois mille hommes d'élite sur tout Israël, et il alla chercher David et ses gens jusque sur les rochers des boucs sauvages.
3(24:4) Il arriva à des parcs de brebis, qui étaient près du chemin; et là se trouvait une caverne, où il entra pour se couvrir les pieds. David et ses gens étaient au fond de la caverne.
4(24:5) Les gens de David lui dirent: Voici le jour où l'Éternel te dit: Je livre ton ennemi entre tes mains; traite-le comme bon te semblera. David se leva, et coupa doucement le pan du manteau de Saül.
5(24:6) Après cela le coeur lui battit, parce qu'il avait coupé le pan du manteau de Saül.
6(24:7) Et il dit à ses gens: Que l'Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, l'oint de l'Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui! car il est l'oint de l'Éternel.
7(24:8) Par ces paroles David arrêta ses gens, et les empêcha de se jeter sur Saül. Puis Saül se leva pour sortir de la caverne, et continua son chemin.
8(24:9) Après cela, David se leva et sortit de la caverne. Il se mit alors à crier après Saül: O roi, mon seigneur! Saül regarda derrière lui, et David s'inclina le visage contre terre et se prosterna.
9(24:10) David dit à Saül: Pourquoi écoutes-tu les propos des gens qui disent: Voici, David cherche ton malheur?
10(24:11) Tu vois maintenant de tes propres yeux que l'Éternel t'avait livré aujourd'hui entre mes mains dans la caverne. On m'excitait à te tuer; mais je t'ai épargné, et j'ai dit: Je ne porterai pas la main sur mon seigneur, car il est l'oint de l'Éternel.
Daniel 6:1-10

Daniel 6

1Darius trouva bon d'établir sur le royaume cent vingt satrapes, qui devaient être dans tout le royaume.
2Il mit à leur tête trois chefs, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage.
3Daniel surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un esprit supérieur; et le roi pensait à l'établir sur tout le royaume.
4Alors les chefs et les satrapes cherchèrent une occasion d'accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre, parce qu'il était fidèle, et qu'on apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais.
5Et ces hommes dirent: Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n'en trouvions une dans la loi de son Dieu.
6Puis ces chefs et ces satrapes se rendirent tumultueusement auprès du roi, et lui parlèrent ainsi: Roi Darius, vis éternellement!
7Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les conseillers, et les gouverneurs sont d'avis qu'il soit publié un édit royal, avec une défense sévère, portant que quiconque, dans l'espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions.
8Maintenant, ô roi, confirme la défense, et écris le décret, afin qu'il soit irrévocable, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est immuable.
9Là-dessus le roi Darius écrivit le décret et la défense.
10Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.
Matthieu 4:1-11

Matthieu 4

1Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.
2Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
3Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.
4Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
5Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple,
6et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
7Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.
8Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,
9et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores.
10Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
11Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient.
Romains 1:26
26C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;
Romains 1:27
27et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
Romains 1:27
27et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.



Sabbat après-midi
D'après l'histoire de Joseph, de Daniel et de ses compagnons, nous voyons comment la chaîne d'or de la vérité peut relier la jeunesse au trône de Dieu. On ne réussit pas à tenter ces jeunes gens et à les détourner de l'intégrité. Ils estimaient la faveur divine infiniment préférable aux honneurs et aux louanges royales; aussi l'Éternel les aima-t-il et les protégea-t-il de son bouclier puissant. Parce qu'ils demeurèrent fidèles dans leur intégrité, parce qu'ils décidèrent d'honorer Dieu plus que les hommes, le Seigneur les honora d'une manière manifeste devant les hommes. Ils furent glorifiés par l'Éternel, le Dieu des armées, dont le pouvoir s'étend sur toutes ses œuvres dans les cieux et sur la terre. Ces jeunes gens n'eurent pas honte de montrer les couleurs de leur drapeau. Ils confessèrent leur foi dans le Seigneur Dieu des cieux jusqu'à la cour du roi, par leurs paroles, par leurs coutumes, par leurs pratiques. Ils refusèrent de s'incliner devant tous les ordres terrestres qui les empêchaient d'honorer Dieu. [...]
N'ayez pas honte de vos couleurs; déployez-les aux regards des hommes et des anges! [...] Les gens de ce monde ont le droit de savoir ce qu'ils peuvent attendre de chaque créature douée d'intelligence. Celui qui est la personnification vivante des principes fermes, inébranlables et justes exercera une puissance vivifiante sur ses semblables et son influence s'étendra à d'autres personnes grâce à son christianisme. Que de gens ne savent ni voir, ni apprécier l'influence profonde que chacun de nous peut exercer en faveur du bien ou du mal ! ...
My Life Today, p. 120; Avec Dieu chaque jour, p. 124.
Nous devrions tous chercher ardemment à cultiver l'intégrité, la fermeté et la persévérance ; ces qualités revêtent celui qui les possède d'une puissance irrésistible. Celle-ci rend fort pour faire le bien, pour résister au mal, pour supporter l'adversité. C’est dans ces circonstances que la véritable excellence du caractère brille avec le plus grand éclat. Testimonies, vol. 4, p. 655 ; La puissance de la grâce, p. 278.
Dimanche
Le moment était maintenant arrivé où l'empire de Satan allait lui être disputé et son droit sur le monde contesté. Il craignit que son pouvoir ne soit ruiné. Il savait, par les prophéties, qu'un Sauveur, dont le règne ne s'établirait pas par un triomphe terrestre, avec des honneurs mondains et dans l'ostentation, avait été annoncé. Il savait que les prophéties prédisaient un royaume établi par le Prince du ciel, sur la terre qu'il réclamait, lui, comme sienne. Ce royaume engloberait tous les royaumes du monde; alors, le pouvoir et la gloire de Satan cesseraient. Il recevrait son châtiment pour les péchés qu'il avait introduits dans le monde et pour les malheurs qu'il avait attirés sur la race humaine. Il savait que sa prospérité dépendait de son succès ou de son échec à triompher de Jésus par ses tentations. Il fit en sorte que le Sauveur ait à supporter toutes les ruses dont il disposait pour Le séduire et L'éloigner de Son intégrité.
Signs of the Times, August 4, 1887;
Commentaires d’Ellen White sur Matt. 3:13-17.
Un jour, Satan voulut faire un compromis avec le Christ. Il s'approcha du fils de Dieu dans le désert de la tentation et lui offrit tous les royaumes du monde et leur gloire à la seule condition qu'il reconnût sa suprématie comme prince des ténèbres. Jésus réprimanda le présomptueux tentateur et l'obligea à se retirer. Exerçant cette même tentation sur les hommes, Satan a mieux réussi.
The Great Controversy, p. 50 ; La Tragédie des siècles, p. 50.
La troisième tentation a été la plus séduisante des trois. Satan savait que la vie du Christ allait être faite de douleurs, de fatigues, de combats. Il espérait profiter de ce fait pour suborner le Christ et lui faire abandonner son intégrité. Satan déploya toute sa force dans cette dernière tentation, qui allait décider de sa destinée, car il s'agissait de savoir à qui appartiendrait la victoire. Prince des puissances de l'air, il prétendit que le monde était sa propriété. Il emmena Jésus au sommet d'une très haute montagne et lui offrit en un vaste panorama tous les royaumes de ce monde sur lesquels il avait si longtemps régné ; il lui offrit de lui en faire cadeau. Le Christ pouvait ainsi entrer en possession des royaumes du monde sans s'exposer à la souffrance et au danger. Satan promit de lui céder son sceptre et sa domination ; une simple faveur ferait du Christ le légitime gouvernant. On lui offrait les royaumes du monde qui venaient de lui être présentés ; tout ce qu'on lui demandait en retour c'était de reconnaître la supériorité de Satan en lui rendant hommage.
Les yeux de Jésus se posèrent un instant sur le spectacle glorieux qui lui était offert; mais il ne tarda pas à s'en détourner, refusant de contempler plus longtemps le spectacle enchanteur. Il ne voulait pas compromettre son intégrité, fermement conservée, en jouant avec le tentateur. Sollicité par Satan de lui rendre hommage, le Christ fut saisi d'une divine indignation ; il ne put supporter plus longtemps les prétentions blasphématoires de Satan, ni tolérer sa présence. Faisant acte d'autorité divine, le Christ commanda à Satan de se désister. « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4: 10) Orgueilleux et arrogant, Satan avait déclaré être le maître légitime et permanent du monde, possesseur de toutes ses richesses et de sa gloire, digne de recevoir l'hommage de tous ses habitants, comme s'il avait créé le monde et tout son contenu. Il dit au Christ : « je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux. » (Luc 4 : 6) Il essaya d'établir un contrat spécial avec le Christ, pour lui remettre tout ce qu'il prétendait posséder, pourvu d'être adoré par lui.
Review and Herald, September 1, 1874; Messages choisis, vol. 1, pp. 336, 337.
De nombreux chrétiens de nom considèrent cette partie de la vie du Christ comme s’il s’agissait d’un combat ordinaire entre deux rois, et comme n’ayant pas de portée spéciale sur leur propre vie et leur propre caractère. En conséquence la façon du conflit et la merveilleuse victoire obtenue n’ont que peu d’intérêt pour eux. Leur force de discernement est émoussée par les artifices de Satan, de telle sorte qu’ils ne peuvent discerner que celui qui a affligé le Christ dans le désert, déterminait de Lui dérober Son intégrité en tant que Fils de l’Infini, et qu’il est leur adversaire jusqu’à la fin des temps.
Bien qu’il n’ait pas réussi à vaincre le Christ, sa puissance sur l’homme n’est pas diminuée. Tous sont personnellement exposés aux tentations que Christ a surmontées, mais grâce à la force qui leur est donnée par le nom tout puissant du grand Conquérant. Et tous doivent vaincre individuellement. Certains tombent dans les mêmes tentations par lesquelles Satan a agressé le Christ.
Bien que Christ ait gagné une victoire inestimable en faveur de l’homme, en surmontant les tentations de Satan dans le désert, cette victoire ne lui (à l’homme) sera d’aucun bénéfice s’il n’y participe pas lui-même. Confrontation, pp. 63,64.
Lundi
Si l'on veut savoir comment Joseph fut à même de donner un tel exemple de fermeté de caractère, de sagesse et de droiture, la réponse n'est pas difficile. Il avait appris dans sa jeunesse à suivre le devoir plutôt que l'inclination. C'est la fidélité, la foi naïve et la noblesse de cœur de l'adolescent qui expliquent les fruits de son âge mûr. Une vie pure et simple avait favorisé l'épanouissement de ses forces physiques et intellectuelles. La communion avec Dieu par l'intermédiaire de ses œuvres et par la contemplation des vérités sublimes confiées aux héritiers de la foi avait élevé et ennobli sa nature spirituelle. Elle avait élargi et fortifié son intelligence comme aucune autre étude n'aurait pu le faire. Le fidèle accomplissement du devoir dans toutes les phases de sa vie, de la plus humble à la plus élevée, avait porté chacune de ses facultés à son plus haut degré de développement. Un caractère noble et droit est le résultat d'une vie conforme à la volonté de Dieu.
Conflict and Courage, p. 77; Patriarches et prophètes, p. 198.
David n’avait que six cents hommes dans sa compagnie alors que Saül avançait contre lui avec une armée de trois mille hommes. Dans une grotte cachée, les fils de Jessé et ses hommes attendirent les instructions de Dieu pour savoir ce qu’’ils devaient faire. Alors que Saül avançait dans les montagnes, il s’étendit pour se reposer à l’entrée de la grotte même où David et sa compagnie étaient cachés. Quand ses hommes virent cela, ils insistèrent pour que leur leader tue Saül alors qu’il dormait. Le fait que le sort du roi était maintenant entre leurs mains, fut interprété par eux comme une évidence certaine que Dieu Lui-même avait livré l’ennemi entre leurs mains afin qu’ils puissent détruire cet ennemi impitoyable qui, sans raison, cherchait continuellement à mettre à mort David. Ce dernier fut tenté d’accepter cette façon de voir. Mais la voix de la conscience lui parla, disant: «Ne touche pas à l’Oint du Seigneur». Il ne put qu’obéir à cette voix. Ses hommes étaient impatients et ne comprirent pas que David hésite à donner la permission qu’ils désiraient tant. Mais il les retint fermement de faire le moindre mal à Saül.
Le comportement de David rendit manifeste qu’il avait un Maître auquel il obéissait. Il ne pouvait permettre à ses passions naturelles d’avoir la victoire sur lui-même. Car il savait que Celui qui a le contrôle sur son esprit est plus grand que celui qui prend une ville. S’il avait été conduit et contrôlé par des sentiments humains, il aurait raisonné que le Seigneur avait amené son ennemi entre ses mains afin qu’il puisse le frapper, et prendre le gouvernement d’Israël en ses propres mains. Le comportement de Saül était tel que son autorité n’était pas respectée, et la population devenait irréligieuse et démoralisée. Cependant le fait que Saül avait été divinement choisi comme roi d’Israël lui permit d’être en sécurité, car David servait Dieu consciencieusement et en aucun cas il ne ferait du mal à l’Oint du Seigneur.
Signs of the Times, October 12, 1888.
Un caractère fort, bien équilibré et symétrique se construit par l’accomplissement appliqué et fidèle du devoir. Joseph eut un caractère sans tache, et comme il fut trouvé fidèle dans les petites choses, les affaires d’une nation lui furent confiées. Daniel est un autre exemple d’intégrité. Il était si fidèle que même ses ennemis ne pouvaient pointer la moindre faille dans l’exécution du devoir. Ils déclarèrent « Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions une dans la loi de son Dieu.» Le secret de la force de Daniel se trouvait dans son attention consciencieuse à propos de ce que le monde appelle des choses d’importance minime. On le trouvait trois fois par jour en prière et en louange devant Dieu, et il était également appliqué dans son attention aux devoirs vis-à-vis du roi. C’est cette attention consciencieuse de ce que le monde méprise qui fait un caractère fort et symétrique.
Signs of the Times, May 25, 1891.
Mardi
En proportion avec notre application de vider le temple de l’âme de notre propre suffisance, de la propre dépendance et de l’exaltation de soi, prendrons-nous conscience de ce qu’il faut faire pour purifier l’âme, le corps et l’esprit avant que nous ne puissions être remplis de la plénitude de Dieu. Quand cette œuvre sera faite, la puissance de Dieu sera révélée, et la vérité sera une force puissante pour illuminer l’intellect, sanctifier l’âme et l’esprit. Alors les conversions authentiques à la vérité biblique se feront.
Qui est disposé à mettre le doigt sur certains péchés, vérité des idoles chéries, et à permettre à Christ de purifier le temple en chassant les vendeurs et les acheteurs ? Qui est préparé à permettre à Jésus d’entrer dans l’âme et de la purifier de tout ce qui la ternit et la corrompt ? Le point de référence est : « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait dans le ciel. » Dieu invite hommes et femmes à vider de leur cœur le moi. Alors Son Esprit pourra trouver une entrée qui ne sera pas obstruée. Cessez d’essayer de faire le travail vous-mêmes. Demandez à Dieu de travailler en vous et par vous jusqu’à ce que les paroles de l’apôtre deviennent vôtres : « Je vis, mais ce n’est pas moi. C’est Christ qui vit en moi. »
Tout notre être doit avoir faim et soif de justice. Le désir de l’âme doit être attiré vers Dieu, pour être en parfaite conformité à Sa volonté. Alors le cœur froid et dur fondra par la grâce et l’amour de Dieu qui apparaîtront avec puissance. Dieu sera glorifié par les instruments humains. Le moi est le grand empêchement pour la réalisation de cette œuvre. Bible Training School, October 1, 1910.
« … en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; étant enracinés et fondés dans l’amour, que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » (Eph. 3 :17-19) C’est le privilège et le devoir de chaque enfant de Dieu d’obtenir jour après jour une expérience vivante dans les choses de Christ. Par une communion avec Christ, nous devons aller de l’avant, avec Son Esprit, en tant qu’agent coopérant avec le divin, pour porter au monde le message de l’amour de Dieu pour les hommes. Nous devons proclamer que Christ est notre Avocat, que l’arc de la promesse encercle le trône, et que le Seigneur attend de pouvoir être gracieux à notre égard. Cette œuvre ne doit pas être mise de côté parce qu’elle exige le renoncement et le sacrifice de soi. Regardant à celui qui est à l’origine de notre foi et qui la porte à sa plénitude, nous devons y discerner notre modèle, et ajuster notre vie selon l’exemple qu’Il nous a donné. Signs of the Times, January 16, 1907.
Mercredi
Nous entretenons des rapports très significatifs les uns avec les autres. Notre influence s'exerce toujours soit en faveur du salut des âmes, soit à leur détriment. Celui qui ne rassemble pas avec le Christ disperse. Nous devrions marcher humblement et suivre des droits sentiers, afin de ne pas égarer les autres.
Nous devrions cultiver la plus grande pureté en pensées, en paroles et en actes. Souvenons-nous que Dieu met nos péchés secrets à la lumière de sa face. Il existe des pensées et des sentiments suggérés et provoqués par Satan qui troublent même le meilleur des hommes ; mais s'ils ne sont pas caressés, s'ils sont repoussés comme indésirables, l'âme ne sera pas entachée par la culpabilité, et personne d'autre ne sera souillé par leur influence. Oh ! Puissions-nous tous devenir une odeur de vie, donnant la vie à tous ceux qui nous entourent ! Mind, Character, and Personality, vol. 2, p. 432;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 446.
Les dangers moraux auxquels tous, jeunes et vieux, sont exposés augmentent de jour en jour…
Satan déploie des efforts prodigieux pour inciter les femmes et les hommes mariés, ainsi que les enfants et les jeunes, à des pratiques impures. Ses tentations sont favorablement accueillies dans bien des cœurs, parce qu'ils n'ont pas été édifiés, purifiés, affinés et ennoblis par la vérité sacrée à laquelle ils prétendent croire. Ils ne sont pas rares ceux qui se sont montrés vulgaires et impurs dans leurs pensées, grossiers dans leurs paroles et leurs attitudes, si bien que, lorsque surviennent les tentations du malin, ils n'ont aucune énergie morale pour y résister et deviennent ainsi une proie facile. ….
Nous devons nous préoccuper si nous n’avons pas la crainte de Dieu constamment devant nous. Nous devons avoir peur s’il y a le moindre écart qui s’établit avec le Dieu vivant, car Lui seul est notre force et notre forteresse, vers lesquelles nous pouvons courir et être en sécurité quand l’ennemi nous agresse avec ses tentations.
In Heavenly Places, p. 199.
La sensualité est le péché de notre époque. Mais la religion de Jésus-Christ tirera la ligne de contrôle sur chaque sorte de liberté illégale ; les puissances morales exerceront leur contrôle sur chaque pensée, chaque parole et chaque action. La tromperie ne se trouvera pas sur les lèvres du vrai chrétien. Pas une pensée impure ne sera tolérée, pas une parole prononcée qui même approche la sensualité, pas une action qui a la moindre apparence du mal.
Les sens seront sous contrôle. L’âme dans laquelle Jésus habite se développera avec noblesse. Par la grâce de Christ, l’âme intelligente qui a le respect pour tous les commandements de Dieu dira aux passions du cœur face au grand repère moral de Dieu: « Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »
(Job 38 :11) Et la grâce de Christ sera comme un mur de feu autour de l’âme.
Medical Ministry, pp. 142, 143.
Jeudi
Le médecin croyant devrait apprendre à ses malades à collaborer avec Dieu dans son œuvre de restauration. Il est bien placé pour se rendre compte que la maladie est la conséquence du péché. Il sait que les lois de la nature, comme le Décalogue, sont divines, et que seule l'obéissance à ces lois peut rendre la santé ou la conserver. Il voit de nombreuses personnes souffrir par suite d'habitudes pernicieuses, qui pourraient recouvrer la santé par des efforts personnels bien dirigés. Il faut que ces malades sachent que tout ce qui contribue à détruire les énergies physiques, mentales et spirituelles est un péché, et que l'on ne peut obtenir la santé qu'en obéissant aux lois établies par Dieu pour le bien des hommes.
The Ministry of Healing, p. 113; Le ministère de la guérison, pp. 88, 89.
Pour notre salut et celui du monde, le Seigneur m'a communiqué la lumière au sujet de la réforme sanitaire. Il faut que les hommes et les femmes sachent ce que comprend la demeure humaine, destinée par le Créateur à être le temple où il habite, et dont il veut que nous prenions soin comme de fidèles économes.
… Notre corps est créé d’une façon merveilleuse, et le Seigneur s’attend à ce que nous le gardions en bonne forme. Par respect pour Lui, nous sommes tous sous l’obligation de conserver l’organisme humain dans une condition saine, afin que chaque muscle, chaque organe puisse être utilisé au service de Dieu… Dieu qui a formé la merveilleuse structure du corps, prendra un soin particulier à la garder en bonne forme, si l’homme coopère avec Lui. Our High Calling, p. 267.
En enseignant les principes de la santé, ne perdez pas de vue l'essentiel de la réforme, à savoir, assurer le développement le plus élevé du corps, de l'âme et de l'esprit. Faites comprendre que les lois de la nature étant celles de Dieu, elles sont établies pour notre bien ; que notre soumission à ces lois nous procure le bonheur ici-bas et nous prépare pour la vie à venir.
Encouragez les gens à considérer les manifestations de l'amour et de la sagesse de Dieu dans la nature. Qu'ils étudient le corps humain, cet organisme merveilleux, ainsi que les lois qui le régissent. En voyant l'amour du Créateur, et en percevant la sagesse et la valeur de ses lois, ils comprendront leurs devoirs d'une manière toute différente. Au lieu de considérer que l'obéissance aux principes de la santé est un sacrifice, un renoncement pénible, ils l'accepteront comme un bienfait inestimable.
The Ministry of Healing, pp. 146, 147 ; Le ministère de la guérison, p. 121.
Vendredi
Pas de lecture complémentaire.




UNE ATMOSPHERE DE LOUANGE

http://anggun3.files.wordpress.com/2009/03/photogrpah-a-rainbow.jpg
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Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q205-22-atmosphere-praise



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http://www.adventverlag.ch/egw/f/






Sabbat Apres-Midi



8_ Une atmosphère de louange
Versets à mémoriser: « Le SEIGNEUR Dieu façonna l'homme de la poussière de la terre ; il insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant. » (Gn 2.7)
Pensée centrale: L’air frais, non pollué est essentiel au maintien d'une bonne santé. Nous devons faire notre possible pour respirer un air aussi pur que possible.
Il y a quelques années, une famille de cinq personnes partit dans un chalet de montagne pour y passer les vacances de Noël. Un soir, ils fermèrent soigneusement les fenêtres de façon à empêcher l’air froid de pénétrer, puis ils mirent le chauffage à fond afin d'obtenir un maximum de chaleur durant la nuit glaciale. Malheureusement le chauffage utilisa tout l’oxygène de l'air durant la nuit et cette famille mourut asphyxiée.
Comme la plupart d'entre nous le savent, on peut vivre quelques semaines sans nourriture, quelques jours sans eau, mais seulement quelques minutes sans air.
Tous les organes du corps ayant besoin d'oxygène, l’air est vital pour notre existence, et il doit être aussi pur et frais que possible.
L'air pollué est à l'origine de nombreuses maladies aiguës ou chroniques que l'on attribue souvent à d'autres causes. Tous les ans, des millions de personnes, notamment des enfants, souffrent énormément parce qu'ils respirent de l’air pollué.
La bonne nouvelle, c'est que non seulement l'air est gratuit, mais il est généralement accessible à la plupart des gens.
* Etudiez cette leçon pour le sabbat 22 mai.
Dimanche
La création

Lisez Gn 1.1, 2. D'après ces textes, comment décririez-vous la terre primitive ?
A cette époque, la terre était un chaos plongé dans les ténèbres, vide et sans forme. Il nous est difficile de comprendre exactement qui s'y trouvait ou ce qui s'y passait alors, mais il est clair qu'il n’y avait pas de vie sur terre. Pourtant, même au milieu de ce chaos primitif, la présence de Dieu se manifestait. On le comprend à ces mots: « Le souffle de Dieu tournoyait au-dessus des eaux. » Nous ne pouvons que spéculer sur ce que cela signifiait.
D'après le texte, durant les jours qui suivirent, Dieu a commencé à préparer la terre pour qu’elle puisse accueillir la vie. Une partie de ce processus nous est montrée dans Gn 1.3-10. Remarquez qu’il y a chaque fois séparation, division. Dieu sépare la lumière de l'obscurité, il divise les eaux en deux masses, il sépare la terre de la mer. Tout au long de la création il y a partage des éléments primitifs. Une fois ces divisions initiales effectuées, Dieu crée la première vie sur terre.
Lisez Gn 1.9-12; 1.20-26. Qu'est-ce que Dieu crée ensuite ? Quelles étaient les conditions nécessaires pour qu'il y ait vie ? Autrement dit, que fallait-il pour que cet élément de la création survive ?
Dieu avait en tête un schéma directeur grandiose pour sa création. Celui-ci prévoyait de nombreuses espèces vivantes - qui auraient besoin d'un soutien constant pour pouvoir survivre. À la façon dont se déroule le récit de la création, il est clair que Dieu avait prévu qu'un grand nombre de ses créatures vivraient sur la terre ferme. Il est également clair qu'il savait qu'elles auraient besoin d'oxygène sous une forme ou une autre pour survivre. C'est pourquoi, le deuxième jour de la création, Dieu partage les eaux et crée l'atmosphère. L’espace entre les eaux du dessus et du dessous était ainsi prêt à recevoir le reste de la création qui allait suivre.
Le récit de la création montre que celle-ci a été un projet planifié, ordonné, méticuleusement exécuté. Il n’y a pas eu de place pour le hasard sous quelque forme que ce soit. Qu’est-ce que cela nous apprend sur le caractère et la puissance de Dieu ? En quoi cette révélation sur Dieu peut-elle vous aider dans les luttes que vous connaissez actuellement ? Expliquez.

Lundi
L'air, élément nécessaire à la vie

Lors de leur création, les animaux qui ont peuplé la terre avaient en commun le besoin d'oxygène pour pouvoir vivre. L'air est un mélange gazeux dans lequel l'oxygène représente environ vingt et un pour cent du produit total (l'atmosphère, dans sa totalité, pèse environ cinq mille billions de tonnes !) Les autres composants sont l'azote, l'argon, l'hélium, l'hydrogène et d'autres gaz sous forme de traces. Or il se trouve que la quantité d’oxygène dans l'air correspond au pourcentage idéal pour les besoins respiratoires des êtres vivants créés par Dieu. Ce qui témoigne une fois de plus du soin et de la précision dont Dieu a fait preuve en nous créant.
De quelle manière unique Dieu a-t-il utilise l'air pour créer Adam? Gn 2.7. En quoi ce récit diffère-t-il de celui qui relate la façon dont Dieu a créé les autres êtres vivants'? Qu'apprenons-nous ainsi sur nous-mêmes et sur la position unique que nous avons aux yeux de Dieu?
Il est clair qu'il fallait de l’air avant de créer tons les animaux, car ils en auraient besoin pour exister. Sur ce point, la création de l’humanité s'est passée autrement. Une fois tiré de la terre et formé - avec tous ses organes, sa chair et tous les éléments nécessaires à sa vie, Adam était resté sans vie, ce n'était qu'un corps inerte. Il lui manquait encore une chose: la vie elle-même, celle que seul Dieu pouvait lui procurer. C'est ce que Dieu a fait: il lui a « insufflé » dans les narines « un souffle de vie». L'air, cet air qui suscite la vie, faisait certainement partie de l’acte miraculeux de la création car, juste après cela, Adam est devenu un être vivant.
Le don de la vie apporté par ce souffle initial et transmis par notre premier ancêtre a été, depuis, reçu en partage par toute l'humanité. Nous-mêmes en sommes chaque jour les bénéficiaires. En respirant, nous préservons en nous ce souffle de vie originel. Chaque respiration devrait nous le rappeler !
Inspirez profondément. A moins que vous n’ayez des problèmes respiratoires, c’est la quelque chose de si simple, si naturel, si facile ! Et pourtant, c’est réellement un miracle de Dieu, un héritage qui nous a été transmis depuis l’Éden. Eprouvez-vous de la reconnaissance pour ce don ? Pourquoi attendre que votre vie soit menacée pour réaliser qu’il ne va pas de soi ?

Mardi
L'air au-dessus de nos têtes

« Il n'est pas servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit : c'est lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses. » (Ac 17.25)
Recherchez les textes suivants: Dn 5.23; Ps 104.29 ; 146.4. Que nous apprennent-ils sur le lien entre la vie et le souffle?
L'air a de nombreuses qualités protectrices. A l'échelle planétaire, l'air et l'eau en suspension qu'il contient (sous forme de vapeur) protègent la terre et ses habitants des radiations solaires et du froid interstellaire. Il recycle l'eau et de nombreuses substances chimiques pour tempérer le climat. Au sein de cette enveloppe atmosphérique, la vie se manifeste à des altitudes et à des températures variées. Certaines formes de vie ont besoin de beaucoup de luminosité et de chaleur; d'autres, de beaucoup moins. Certains animaux consomment beaucoup d'oxygène, d'autres très peu.

En ce qui nous concerne, il circule constamment près de deux litres d'oxygène dans notre sang, nos poumons et les tissus de notre corps. Toutes nos cellules ont besoin d'air afin de pouvoir fonctionner. En particulier, les cellules nerveuses, si elles manquent d'oxygène pendant plus de quatre minutes, commencent à mourir - et la personne aussi. Sans air, la vie ne peut exister.

Un air pur d'excellente qualité est le mieux à même d'apporter suffisamment d'oxygène jusqu'au sang via les poumons et de remporter le dioxyde de carbone produit par le corps. On le trouve surtout dans des environnements naturels, là où il y a des arbres, des plantes et des eaux courantes, car les plantes absorbent le dioxyde de carbone et renouvellent l'oxygène de l'air. Or, on se rappelle que Dieu avait placé Adam et Eve dans un jardin où ils étaient environnés de plantes de toutes sortes arrosées par une rivière qui traversait ce jardin et d'où sont nés les grands fleuves de la terre avant le déluge.

On peut donc en conclure que pour obtenir une santé optimale, il est important de respirer de l'air frais. Nous devrions faire notre possible pour respirer l'air le plus pur et le plus sain qui soit.
Profitez-vous souvent des occasions de respirer de l’air frais ? Quels changements pouvez-vous faire pour en respirer davantage ? Il suffit peut-être d’ouvrir la fenêtre.

Pour aller plus loin

Mercredi
Air pur et air vicié
L'un des grands problèmes auxquels les gens sont confrontés, notamment en ville, est que l’air y est souvent vicié. La fumée de tabac est un autre facteur polluant, surtout quand l’air circule en circuit fermé dans des bureaux. Le fait de respirer un air vicié peut entrainer de nombreux problèmes de santé, comme des migraines, des nausées, des vomissements, des problèmes oculaires et des affections respiratoires. Dans certaines régions du monde, des millions de gens, en particulier des enfants, souffrent de maladies extrêmement graves parce qu'ils respirent un air vicié, surtout dans les cuisines mal ventilées.

En revanche, on trouve généralement du bon air en abondance dans les environnements naturels, notamment près des arbres à feuilles persistantes, des feuilles vertes dans les montagnes et les forets, à proximité des eaux en mouvement telles que les océans, les lacs et les chutes d'eau, ou encore après la pluie. On estime que les algues des océans produisent près de quatre- vingt- dix pour cent de l'oxygène atmosphérique, le restant étant produit par les plantes. Quelques plantes vertes reparties dans la maison peuvent égaiement contribuer à la purification de l’air en absorbant le gaz carbonique.

Puisqu'il est essentiel que nous cherchions à respirer de l’air pur, pourquoi ne pas faire de l’exercice physique à l’extérieur plutôt qu'à l’intérieur et de préférence le matin ? N'hésitons pas non plus - surtout en cas de travail sédentaire - à faire des pauses régulières quand c'est possible pour sortir et respirer l’air frais: après seulement quelques instants dehors, on se sent souvent revigoré. Et, enfin, il est préférable de dormir la nuit la fenêtre ouverte (même un peu) de façon à profiter de l'air frais pendant le sommeil.

« Pour avoir un sang de bonne qualité, il est nécessaire de bien respirer. De profondes inspirations d'air pur, qui remplissent les poumons d'oxygène, purifient le sang. Elles lui donnent une couleur vermeille et l’envoient, à la façon d'un courant vivifiant, dans toutes les parties du corps. Le fait de bien respirer détend les nerfs, stimule l’appétit, aide à digérer, et favorise également un sommeil profond et régénérateur.

» Les poumons devraient avoir le plus d'espace possible. Quand ils fonctionnent librement, ils développent leur capacité. Mais celle-ci diminue quand ils sont à l'étroit et compressés. Se pencher sur son travail, position si courante surtout lorsqu'il s'agit d'une activité sédentaire, a des effets négatifs. Dans cette posture, il est impossible de respirer profondément. Respirer de façon superficielle devient rapidement une habitude et les poumons perdent leur faculté de fonctionner à fond » - Ellen WHITE, The Ministry of Health and Healing, p. 151, 152.

Les conditions de vie varient d'une personne à l’autre ; certains ont un mode de vie et une situation qui leur permet de respirer uniquement de l’air pur; d'autres, étant donné leur lieu de vie et de travail, rêvent de pouvoir respirer de l’air pur comme on rêve de boire un verre d’eau quand on a soif.

Quelle que soit votre situation, il est important, pour avoir la meilleure santé possible, que vous saisissiez toutes les occasions de respirer du bon air.

Lisez Gn 1.26. Qu’est-ce que ce texte implique concernant notre responsabilité envers le monde créé qui nous a été confié ?
Pour aller plus loin

Jeudi
L'atmosphère céleste

Jusqu'ici, l'étude de cette semaine a souligné les propriétés physiques de l'atmosphère créée par Dieu pour sa famille terrestre.
Le mot atmosphère est utilisé pour designer non seulement l’air qui nous entoure, mais aussi les attitudes, les sentiments et émotions de ceux qui nous entourent, tout ce qui crée autour de nous une ambiance positive ou négative.
« Toute âme est entourée d'une atmosphère qui lui est propre. Cette atmosphère peut être la source de propriétés vivifiantes de foi, de courage et d'espérance ; elle peut être adoucie par le parfum de l'amour, comme aussi refroidie par des frimas de tristesse, de mauvaise humeur et d’égoïsme, ou empoisonnée par un péché que l’on caresse. Consciemment ou non, tous ceux qui nous côtoient en subissent les effets. » ~Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, « Les talents », p. 294.
Selon l'atmosphère qui nous entoure, nous pouvons nous épanouir ou dépérir. Réfléchissons maintenant à l'atmosphère céleste- une atmosphère spirituelle de louange et de joie. Etudions les effets qu'elle relit avoir sur la vie des croyants ici et maintenant.
Qu'est-ce que ces textes vous apprennent à propos de l'atmosphère du ciel? Jb 38.6, 7; Ps 103.20-22; 148.2; Lc 15.7; Ap 21.4.
Il est évident que dans l'atmosphère du ciel règnent la joie et la louange à Dieu. Plusieurs des textes ci-dessus invitent l’armée angélique à louer Dieu. Imaginer ces êtres de lumières si puissants rassemblés autour du trône céleste, louant Dieu pour son amour, sa miséricorde et sa grâce, est une expérience d'une grande richesse. Le ciel est certainement un lieu où tout n’est que joie, louange et bonheur.

La bonne nouvelle, c'est qu'en acceptant la présence constante du Christ et du Père dans notre vie (Jn 14.23), nous pouvons commencer à gouter cette atmosphère. Nous sommes appelés à agir, à respirer l’air pur du ciel dès aujourd'hui, à être entourés de l'atmosphère de notre foyer céleste tout en achevant notre séjour sur terre.


De quelle sorte d'atmosphère vous entourez-vous? Nous parlons ici de vos paroles, de votre comportement, de votre état d'esprit: refletent-ils davantage les petitesse de la terre ou les promesses du paradis? Qu'est-ce que votre réponse vous indique sur vous-même et sur les changements que vous devez faire?
Pour aller plus loin: Lisez Ellen WHITE, Heureux ceux qui, « Aimez-vous les uns les autres» p. 101-122 ; Le meilleur chemin, « La croissance en Jésus-Christ », p. 65-73 ; si vous lisez l'anglais, The Ministry of Health and Healing, « General Hygiène », p.151-154.
« Dieu ordonne à son peuple de se lever et de sortir de l'atmosphère glaciale dans laquelle il vit. Il lui ordonne de secouer les impressions et les idées qui paralysent ses élans d'amour et le retiennent dans une inaction égoïste. Il l'invite à renoncer a son idéal étroit et terrestre pour respirer l'atmosphère claire et ensoleillée du ciel. » - Ellen WHITE, Témoignages pour l'Eglise, « L'amour pour les égarés », vol. 2, p. 295.
« Ceux en qui Jésus demeure vivront dans son atmosphère. Le vêtement blanc de leur pureté exhalera les parfums du jadis de l'Eternel. » - Ellen WHITE, Une vie meilleure, « Ne jugez pas. Aimez-vous les uns les autres », p. 157.
« Au sein d'une ambiance viciée et corrompue, nous pouvons respirer la pure atmosphère du ciel. Par une invocation sincère, fermons notre cœur à toute pensée impure, à toute rêverie coupable. Ceux dont le cœur est disposé à recevoir le secours et la bénédiction de Dieu vivront dans une atmosphère plus sainte que celle de la terre et seront en communion constante avec le ciel. » - Ellen WHITE, Le meilleur chemin, « Prière et louange », p. 97.

À méditer

• De quelle qualité est l’air que vous respirez ? Si vous vivez à la campagne il est probablement de très bonne qualité et vous avez la possibilité de le respirer à pleins poumons. Si vous vivez en ville, à quelles difficultés êtes-vous confronté ?

• La pollution de l’air est un problème grave. Comment pouvez-vous contribuer à sa résolution, même à votre petit niveau personnel ? Quelles sont les responsabilités de votre Eglise locale à cet égard ?

• « En communion avec Dieu, le Christ et les saints anges, ils sont environnés d’une atmosphère céleste, qui communique une bonne santé au corps, de la vigueur à l’intelligence et de la joie à l’âme. » - Elle WHITE, Gospel Workers, p. 513.
Comment pouvons-nous, l’Ecole du sabbat nous entraider afin de créer la même atmosphère parmi nous ?

• Connaissez-vous des personnes qui souffrent de problèmes de santé dus à la mauvaise qualité de l’air ambiant ? Si oui, comment pourriez-vous leur venir en aide ? Pourquoi ne pas les aider à passer du temps dans un endroit où il y a de l’air pur et frais ?

• Invitez en classe une spécialiste de ce sujet, afin qu’il explique de façon plus détaillée les bienfaits de l’air frais.


Genèse 1:1; Genèse 1:2; Genèse 1:9-12; Genèse 1:20-26; Psaume 104:29; Daniel 5:23; Luc 15:7; Apocalypse 21:4 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG)
Genèse 1:1

Genèse 1

1Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
Genèse 1:2
2La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Genèse 1:9-12
9Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
10Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
11Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
12La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Genèse 1:20-26
20Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.
21Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
22Dieu les bénit, en disant: Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
23Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour.
24Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
25Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
26Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Psaume 104:29
29Tu caches ta face: ils sont tremblants; Tu leur retires le souffle: ils expirent, Et retournent dans leur poussière.
Daniel 5:23
23Tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines; tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n'entendent point, et qui ne savent rien, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.
Luc 15:7
7De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Apocalypse 21:4
4Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
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Sabbat après-midi
Quand la loi de Dieu est écrite dans le cœur, elle se manifeste par une vie pure et sainte. Les commandements divins ne sont pas lettre morte, mais esprit et vie, soumettant l'imagination et même les pensées à la volonté du Christ. Le cœur dans lequel ils sont écrits sera soigneusement gardé, car de lui jaillit la vie.
Tous ceux qui aiment Jésus et gardent ses commandements cherchent à éviter même les apparences du mal, non par obligation, mais par souci d'imiter un modèle sans tache, par aversion pour tout ce qui est contraire à la loi écrite dans le cœur. Conscients de leur insuffisance, ils se confieront en Dieu, car lui seul peut les garder du péché et de l'impureté. L'atmosphère qui les entoure est pure, et ils ne veulent corrompre ni leur âme ni celle des autres. Ils se plaisent à pratiquer la justice, à aimer la miséricorde et à marcher humblement avec Dieu. This Day with God, p. 146;
Conseils sur la conduite sexuelle, l’adultère et le divorce, p. 95.
Dimanche
Dans la vraie science il ne peut rien y avoir de contraire à l’enseignement de la Parole de Dieu, car l’un et l’autre ont le même Auteur. Une compréhension correcte des deux sera toujours en harmonie. La vérité, dans la nature ou dans la révélation, est harmonieuse en elle-même et dans toutes ses manifestations. Mais l’esprit qui n’est pas illuminé par l’Esprit de Dieu ne pourra jamais comprendre Sa puissance. C’est pourquoi les idées humaines concernant la science contredisent si souvent l’enseignement de la Parole de Dieu.
La création ne sera jamais expliquée par la science. Quelle est la science qui pourrait expliquer le mystère de la vie?
La théorie que Dieu ne créa pas la matière lorsqu'il amena le monde à l'existence est sans fondement. Dans la formation de la terre, Dieu n'a pas eu besoin d'une matière préexistante. Toutes choses, matérielles on spirituelles, apparurent à la voix de Jéhovah et furent créées selon son dessein. Les cieux et toutes leurs armées, la terre et tout ce qu'elle renferme ne sont pas seulement l'œuvre de ses mains, mais vinrent à l'existence par le souffle de sa bouche.
Testimonies, vol. 8, pp. 258, 259 ; Témoignages, vol. III, p. 311.
Puisque le livre de la nature et le livre de la révélation sont issus à l'origine de la même intelligence, ils ne peuvent que s'accorder. De façons différentes, dans des langages différents, ils attestent les mêmes vérités. La science découvre sans cesse de nouvelles merveilles et aucune de ses recherches, si nous les comprenons bien, n'entre en contradiction avec la révélation divine. La nature et la parole écrite s'éclairent mutuellement. Elles nous font connaître Dieu en nous enseignant certains aspects des lois à travers lesquelles il agit.
Toutefois des conclusions erronées tirées de faits naturels ont poussé les hommes à imaginer que la science et la révélation s'opposaient ; et dans un désir profond de rétablir l'harmonie, on a adopté pour les Ecritures des interprétations qui sapent et détruisent l'autorité de la Parole de Dieu. On a pensé que la géologie était en contradiction flagrante avec l'interprétation littérale du récit mosaïque de la création. Il a fallu des millions d'années — est-il proclamé — pour que le monde sorte du chaos ; alors, pour adapter la Bible à cette prétendue révélation de la science, on a considéré que chaque jour de la création recouvrait une période infiniment longue : des milliers ou même des millions d'années.
Une telle conclusion est totalement déplacée. Le récit de la Bible ne se contredit ni ne contredit la nature. Du premier jour consacré au travail de la création, il est dit : « Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un jour. » Genèse 1 : 5. Chacun des six jours de la création est présenté de façon analogue. La parole inspirée nous déclare que chacune de ces périodes a été un jour, avec un soir et un matin, comme tous les autres jours depuis lors. En ce qui concerne le travail de création lui-même, la Bible nous dit : « Car il dit, et [la chose] arrive ; il ordonne, et elle existe. » Psaume 33 : 9. Combien de temps fallait-il donc à Celui qui peut ainsi appeler à la vie des mondes innombrables, pour faire sortir la terre du chaos ? Pour rendre compte de ses œuvres, devons-nous dénaturer sa Parole ? Education, pp. 128, 129; Éducation, pp. 145, 146.
Lundi
L'action d'un Dieu personnel se manifesta à la création de l'homme. Lorsque le Seigneur eut fait celui-ci à son image, la forme de son corps était parfaite, mais il y manquait la vie. C'est alors qu'un Dieu personnel, existant par lui-même, souffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant et intelligent. Tous les organes du corps humain furent mis en mouvement. Le cœur, les artères, les veines, la langue, les mains, les pieds, les sens, les facultés de l'esprit, - tout s'anima et fut soumis à des lois. L'homme devint une âme vivante. C'est un Dieu personnel qui, par le Christ, - la Parole - créa l'homme et le revêtir d'intelligence et de force.
The Ministry of Healing, p. 415; Le ministère de la guérison, pp. 351, 352.
Les remèdes de Dieu sont les simples agents naturels qui ne nuisent pas à l'organisme et ne l'affaiblissent pas par leurs propriétés actives. L'air pur, l'eau, la propreté, une alimentation convenable, une vie pure et une ferme confiance en Dieu, sont des remèdes dont la carence fait mourir des milliers de gens. Malheureusement ces remèdes ne sont plus de mode parce que leur emploi judicieux exige un travail qui n'est pas apprécié.
L'air frais, l'exercice, l'eau pure, un appartement propre et agréable sont à la portée de tous sans coûter beaucoup, alors que les médicaments coûtent cher tant par la dépense que par l'effet qu'ils produisent sur l'organisme.
Counsels on Health, p. 323; Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 355.
Le mécanisme du corps humain ne peut être pleinement compris. Il présente des mystères qui déconcertent les plus intelligents. Il ne fonctionne pas mécaniquement une fois mis en marche, ni les pulsations du cœur, ni la respiration. C'est en Dieu que nous avons « le mouvement, la vie et l'être. » Chaque respiration, chaque battement du cœur est une preuve constante de la puissance d'un Dieu toujours présent.
Testimonies, vol. 8, p. 260 ; Témoignages, vol. III, p. 309.
Dieu est constamment en action dans la nature. Elle est Sa servante; Il la dirige comme Il veut. La nature témoigne de la présence intelligente et de l'action agissante d'un Être souverain. Ce n'est pas par un pouvoir inhérent à la nature qu'année après année la terre produit généreusement et que le monde poursuit sa marche régulière autour du soleil. La main du pouvoir infini est perpétuellement en action pour guider cette planète. La puissance de Dieu, agissant constamment, la maintient dans sa rotation. Le Dieu du ciel est continuellement en action. Son pouvoir fait prospérer la végétation, apparaître chaque feuille et s'ouvrir chaque fleur. Ce n'est pas le résultat d'un mécanisme, qui, une fois mis en marche, continue son action, par lequel le pouls bat et qu'une respiration succède à la précédente. En Dieu "nous avons la vie, le mouvement, et l'être". Chaque souffle, chaque battement du cœur est l'évidence répétée du pouvoir d'un Dieu omniprésent. Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1062 ;
Commentaires d’Ellen White sur Actes 17 :28.
Mardi
Quand un sanitarium est établi en campagne, les malades peuvent respirer l’air pur du ciel. Lorsqu’ils marchent au milieu des fleurs et des arbres, la joie et le bonheur remplissent leur cœur. C’est comme si le sourire de Dieu était sur eux lorsqu’ils regardent les belles choses qu’Il a créées pour donner de la joie à leur cœur triste.
La vie en plein air est bonne pour le corps et l’esprit. C’est la médecine de Dieu pour la restauration de la santé. L’air pur, la bonne eau, les rayons de soleil, un bel environnement – ce sont des moyens pour restaurer le malade d’une façon naturelle.
Du fait qu’à la campagne tous ces avantages existent, est une forte raison pour y établir un sanitarium. Là l’institution peut être entourée de fleurs et d’arbres, de vergers et de vigne. L’effet d’un tel environnement est comme un élixir de vie.
Medical Ministry, p. 233.
Des maisons coûteuses, des meubles luxueux, l'élégance et le confort ne constituent pas les conditions essentielles d'une vie heureuse et utile. Jésus vint ici-bas pour accomplir l'œuvre la plus importante qui y ait jamais été faite parmi les hommes. Ambassadeur de Dieu, il nous apprit à obtenir de la vie les meilleurs résultats. Et quelles conditions d'existence le Père céleste choisit-il pour son Fils ?
Une maison isolée sur les collines de la Galilée, une famille vivant grâce à un travail honnête et respectable, une vie simple en butte aux difficultés et aux privations journalières, l'abnégation, l'économie et le service patient et joyeux, l'heure d'étude aux côtés de sa mère devant le rouleau déployé des Ecritures, le calme de l'aurore et la beauté du crépuscule dans la vallée verdoyante, les saines occupations au sein de la nature, la communion de l'âme avec Dieu, telles furent les conditions d'existence du Sauveur durant les premières années de sa vie.
Il en fut ainsi pour la plupart des hommes de Dieu. Lisez l'histoire d'Abraham, de Jacob, de Joseph, de Moïse de David et d'Elisée. Examinez la vie de ceux qui ont vécu plus tard et occupé avec la plus grande compétence des postes de confiance. Leur influence a été des plus fécondes pour le relèvement de l'humanité.
La plupart d'entre eux, élevés à la campagne, ne connurent le luxe que de loin. Ils ne dissipèrent pas leur jeunesse dans des amusements; beaucoup durent lutter contre la pauvreté et les difficultés. Ils apprirent de bonne heure à travailler, et leur vie active, en plein air, donna vigueur et souplesse à toutes leurs facultés. Obligés de ne compter que sur leurs propres ressources, ils durent surmonter tous les obstacles, s'armer de courage et de persévérance. Ils acquirent ainsi de l'assurance et la maîtrise de soi. Préservés des mauvaises compagnies, ils trouvaient leurs plaisirs dans de simples divertissements et de saines amitiés. Tempérants, ayant des goûts simples, guidés par des principes, ils étaient purs, forts et véridiques. Lorsqu'ils avaient fait choix d'une carrière, d'un métier, ils y apportaient une force physique et mentale, une vivacité d'esprit, une rapidité d'exécution, une fermeté dans la lutte contre le mal qui faisaient d'eux une force pour le bien de la nation.
The Ministry of Healing, pp. 365, 366; Le ministère de la guérison, pp. 308, 309.
Ceux qui associent le travail utile à l’étude n’ont pas besoin d’exercices de gymnastique. Et le travail accompli à l’air pur est dix fois plus bénéfique à la santé que le travail fait à l’intérieur. Le mécanicien et le fermier font tous les deux des exercices physiques, et pourtant le fermier est en meilleure santé que le second. Rien ne vaut l’air et les rayons du soleil dans la nature pour donner de la vigueur et correspondre aux exigences du système. Le laboureur trouve dans son travail tous les mouvements qui peuvent être pratiqués dans un gymnase. Sa salle d’exercice est les champs en plein air. La voûte des cieux en est son toit. La terre ferme, son sol. C’est là qu’il laboure et bine, sème et récolte. Observez-le lorsqu’il fait les foins : il fauche et râtèle, il lance la balle et charge (le char), jette en haut, foule aux pieds et entasse avec ordre. Ces divers mouvements mettent en action les os, les articulations, les muscles, les tendons et les nerfs du corps. Son exercice vigoureux occasionne de profondes et pleines inspirations et expirations, qui élargissent les poumons et purifient le sang, l’envoyant par impulsion, si l’on peut ainsi dire, à travers les artères et les veines. Un fermier qui est tempérant dans toutes ses habitudes, goûte habituellement une bonne santé. Son travail lui est agréable. Il a bon appétit. Il dort bien et peut être heureux.
Fundamentals of Christian Education, pp. 73, 74.
Mercredi
L'air, oui, l'air - ce précieux don du ciel qui est à la disposition de tous, vous fera du bien grâce à son pouvoir vivifiant. Accueillez-le, appréciez-le toujours plus, et il se révélera un précieux calmant pour vos nerfs. Pour être gardé pur, l'air doit être sans cesse en mouvement. L'air pur et frais favorise la circulation du sang ; il régénère le corps ; il le fortifie et lui assure une bonne santé. Le bon air influe également sur l'esprit en lui assurant calme et sérénité. De plus, il excite l'appétit, favorise la digestion et procure un sommeil profond et agréable…
Les effets produits par le fait de vivre dans des pièces mal aérées sont les suivants : l'organisme devient faible et en mauvaise santé, la circulation se fait mal car le sang circule difficilement n’étant ni purifié ni vivifié par l'air pur du ciel. L'esprit devient abattu et triste tandis que tout l'organisme est affaibli, ce qui risque de produire de la fièvre et d'autres troubles graves. Exclure soigneusement l’air de l’extérieur et craindre une bonne ventilation vous fait respirer l’air corrompu et malsain exhalé des poumons de ceux qui sont dans ces pièces. Cet air malsain, n’est pas favorable à une bonne santé. Le corps se détend, la peau devient blême, la digestion est retardée et le système est particulièrement sensible à l’influence du froid. Ainsi se priver d’un bon environnement produit de sérieuses maladies. Testimonies, vol. 1, pp.702, 703 ;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1 p. 120 ; idem vol. 2, p. 498.
Les poumons rejetant constamment des impuretés doivent recevoir de l’air pur en abondance. Vicié, il n'apporte pas une quantité suffisante d'oxygène, et le sang passe dans le cerveau et les autres organes sans être vivifié ; d'où la nécessité d'une ventilation parfaite. C'est affaiblir l'organisme tout entier que de vivre dans des chambres fermées, mal aérées, où l'atmosphère est viciée. On y devient particulièrement sensible au froid ; le moindre courant d'air détermine une maladie. Bien des femmes sont pâles et faibles parce qu'elles restent enfermées. Elles respirent le même air jusqu'à ce qu'il soit saturé des substances toxiques éliminées par les pores et les poumons, et ainsi les impuretés retournent dans le sang.
Dans la construction des édifices publics ou privés, on devrait tout disposer de manière que le soleil et l'air y entrent librement. Les églises et les salles d'école sont souvent défectueuses à cet égard. Le manque de ventilation explique l'assoupissement qui détruit l'effet des meilleurs sermons et rend la tâche des maîtres pénible et ingrate.
The Ministry of Healing, p. 274; Le ministère de la guérison, pp. 230, 231.
Jeudi
Que le bon sens et une authentique théologie nous guident. L'âme doit être environnée par une atmosphère céleste. Qu'hommes et femmes restent sur leurs gardes, qu'aucune parole et acte de leur part ne se prêtent à être mal interprétés. Celui qui professe être un fidèle du Christ doit se surveiller et rester pur en pensée, en parole et en acte. Que l'influence qu'il exerce sur autrui soit édifiante. Sa vie doit être le reflet des rayons brillants du Soleil de justice.
Consacrons beaucoup de temps à prier en secret, en communion étroite avec Dieu. C'est seulement ainsi que nous serons victorieux. Une vigilance constante, tel est le prix à payer pour notre sécurité.
Counsels to Parents, Teachers and Students, pp. 257,258 ;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 207.
Mais pour que nous soyons en état d'accomplir le plan de Dieu, une œuvre préparatoire doit être faite. Le Seigneur nous commande de vider nos cœurs de l'égoïsme, racine de la folie. I1 désire répandre sur nous son Saint-Esprit dans une large mesure, et il nous invite à nous préparer à le recevoir en renonçant au moi. Dès que nous aurons abandonné ce moi, nos yeux verront les pierres d'achoppement que, par notre manque de christianisme, nous avions mises sur le chemin des autres. Il nous demande de les enlever: « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » Jacques 5:16. Alors nous aurons l'assurance qu'a éprouvée David après la confession de son péché et qu'il exprime dans sa prière : « Rends-moi la joie de ton salut, et qu'un esprit, de bonne volonté me soutienne ! J'enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, et les pécheurs reviendront à toi. » Ps. 51:14,15.
Quand la grâce de Dieu règne en nous, l'âme vit dans une atmosphère de foi, de courage, d'amour chrétien et dans un climat qui stimule les énergies spirituelles. Alors, nous pouvons aller au camp-meeting, non seulement pour recevoir, mais aussi pour donner. Celui qui a participé à l'amour d'un Christ qui pardonne, qui a été illuminé de l'Esprit de Dieu qui a été converti à la vérité, sentira qu'en recevant ces précieuses bénédictions, il contracte une dette à l'égard des âmes avec lesquelles il entre en contact. Le Seigneur emploiera ceux qui sont humbles de cœur pour leur faire atteindre des âmes que les pasteurs ne peuvent aborder. Ils auront des paroles qui révéleront la grâce salvatrice du Christ.
Sujets de bénédiction pour autrui, ils seront eux-mêmes bénis. Dieu nous donne l'occasion de communiquer sa grâce, afin qu'il puisse nous la renouveler. L'espérance et la foi fortifieront celui qui travaille avec les talents et les moyens que Dieu lui a donnés.
Testimonies, vol. 6, pp. 43,44 ; Témoignages, vol. II, pp. 445, 446.
Dans la vie de ceux qui sont participants de la nature divine l’esprit hautain et propre-suffisant est crucifié. A sa place l’esprit du Christ demeure, et dans la vie les fruits de l’esprit apparaissent. Ayant la pensée de Christ, Ses disciples révèlent les grâces de Son caractère.
Rien de moins que cela rendra l’homme acceptable à Dieu. Rien de moins que cela leur donnera un caractère pur et saint, caractérisant ceux qui sont admis au ciel. Dès qu’un homme revêt Christ, une évidence du changement qui s’est produit en lui est perceptible dans son esprit, dans ses paroles et dans ses actes. Une atmosphère céleste entoure son âme, car Christ habite en lui. This Day with God, p. 118.
Vendredi
Pour aller plus loin :
Le ministère de la guérison, Hygiène générale pp. 229-233 ;
Le meilleur chemin, La croissance en Christ pp. 65-73 ;
Heureux ceux qui (éd.2001), Aimez-vous les uns les autres pp. 101-122.