LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, February 28, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST: MAITRISE DE SOI


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-06-fruit-spirit-self-control



Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:

http://www.troisanges.com/EDS/2010-1/EDS2010-1.pdf
La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
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http://www.guadadvent.org/

Une étude , chaque jour , un moyen simple de grandir spirituellement , à l'ecoute de la Bible .Dieu nous parle chaque jour , sachons nous tenir à l'écoute de sa Sainte Parole ; et nous verrons comment nos vies seront transformée à la Gloire de Dieu . Leçon n° 10
Le fruit de l’Esprit est : maîtrise de soi






Etude de la semaine : Jg 13 à 16 ; 1 Co 9.24-27 ; Ph 4.8; Col 3.1-10 ; He 12.1, 2 ; 1 Jn 2.15, 16.

Verset à mémoriser :
«Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d`être moi-même disqualifié.» (1 Co 9.27, Segond révisée à la Colombe)

Bien que citée en dernier par Paul dans Ga 5.22, 23, la «maîtrise de soi» (parfois traduite par «tempérance ») n’est certainement pas le moindre des aspects du fruit de l`Esprit. Il aurait facilement pu être le premier, parce qu`il joue un rôle majeur dans le développement des autres. On pourrait dire que la maîtrise de soi est le ciment qui lie les autres qualités ensemble.

Comme les autres fruits de l`Esprit, la maîtrise de soi est un don de la grâce. On l`a appelée «la grâce disciplinée» : la grâce, parce que c`est un don gratuit ; disciplinée, parce que nous avons notre rôle à jouer.

La maîtrise de soi peut avoir une connotation négative, mais elle fait intégralement partie de la grâce. Si nous n`avons aucune maîtrise de nous-mêmes, alors ce sont nos sentiments, nos appétits et nos pulsions qui nous contrôlent. Ainsi, soit nous choisissons la maîtrise de soi en nous plaçant sous la grâce et la puissance du Saint-Esprit, soit nous préférons laisser quelque chose ou quelqu`un d`autre se rendre maître de nous. C`est à nous de décider en dernier ressort.



Leçon de Dimanche

La maîtrise de soi : un paradoxe
(ph 2.12, 13)

La «discipline personnelle», «la force de caractère» et «la volonté» sont quelques-uns des synonymes de la «maîtrise de soi ». Mais ce fruit de l`Esprit ne fait pas qu`empêcher les chrétiens d`enfreindre les interdits, il leur donne aussi la capacité de faire le bien.

Dans 1 Jn 2.15, 16, Jean nous exhorte à ne pas tomber dans trois convoitises. Lesquelles, et surtout, comment risquent-elles de se manifester dans notre vie si nous n`y prenons pas garde ?

Dans Ph 4.8, Paul cite les objectifs vers lesquels doit tendre le chrétien au cours de sa vie. Identifiez-les. Dans quelle mesure, si nous suivons le conseil de Paul, serons-nous protégés des dangers cités dans 1 Jn 2.15, 16 ?

Il est clair que certaines choses sont permises et d`autres interdites dans la vie chrétienne. Celle-ci implique un combat constant contre le moi, la chair et l’influence du monde. Paul nous fait part de ce dilemme dans Rm 7.15-18, où il évoque la lutte qu`il mène entre ce qu`il sait devoir ne pas faire et ce qu’il est tente de faire. Mais, dans Rm 8.1, il nous donne la solution à ce problème : «Il n`y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus, [qui marchent non selon la chair mais selon l`Esprit].» (Segond révisée à la Colombe)

Paul parle de «marcher selon l`Esprit», car une vie d’où l`Esprit est absent est incapable par elle-même de faire naitre et grandir le fruit de ce dernier. Nous en avons peut-être la volonté - et ici Paul parle en notre nom à tous -, mais nous n`en avons pas la puissance. Dans sa solution au dilemme de Rm 7, Paul ne nous dit pas quand nous vaincrons, mais comment nous vaincrons, à savoir : par la foi en Jésus. En nous donnant à lui, en nous réclamant, par la foi, de sa justice, nous ne sommes plus condamnés. Nous lui soumettons notre vie et nous choisissons de marcher par l’Esprit de suivre sa volonté, en nous emparant, par la foi, de ses promesses de victoire. Oui, c’est en nous appropriant ses promesses par la foi que nous recevons la puissance de vaincre. Mais nous ne pouvons faire cela seuls : il nous faut choisir, en toute conscience, de vaincre en son nom. Notre combat est donc à la fois vertical (s`accrocher à Jésus par la foi) et horizontal (lutter contre les prétentions de la chair), et ces deux aspects sont nécessaires.


Leçon de Lundi

Joseph et les conséquences immédiates d’un comportement juste

Trahi par sa propre famille, vendu comme esclave, Joseph avait de bonnes raisons de douter de l`amour et de la sollicitude (ou même de l`existence) du Dieu dont on lui avait parlé depuis l`enfance. Mais il a fait un autre choix.

Lisez Gn 39.7-20. Dans ces versets, où se trouve la clef du comportement de Joseph ?

Comment Joseph a-t-il été «récompensé» de son refus de céder à la tentation ? Gn 39.20. Il à été faussement accusé et jeté en prison. Est-ce donc là une récompense pour s`être montré loyal ?

Ce point est important à rappeler. Sommes-nous certains, quand nous sommes déterminés à agir selon la justice - et quel qu`en soit le prix - que nous verrons les événements tourner à notre avantage à court terme ? Qu`en est-il des personnes qui ont perdu leur travail, leur conjoint, leur famille ou même leur vie parce qu`elles refusaient de se compromettre avec le péché ? Nous en avons des exemples dans la Bible et peut-être connaissez-vous des personnes qui ont vécu quelque chose de semblable. A moins peut-être que vous l`ayez vécu vous-même ? Imaginez que Joseph ait passé le reste de sa vie en prison. N`en aurait-il pas pour autant agi de façon juste ?

« Celui qui sème pour sa propre chair récoltera la moisson de la chair : la pourriture, mais celui qui sème pour l’Esprit récoltera la moisson de l’Esprit : la vie éternelle. » (Ga 6.8) Que veut nous dire Paul dans ce texte ?
Que met-il en opposition ici ? Qu’est-ce qui est en jeu ici ? Pourquoi cette question est-elle d’une importance capitale ?
En quoi Paul nous aide-t-il par ce texte à comprendre pourquoi Joseph a bien agi, sans se soucier des conséquences immédiates ?



Leçon de Mardi

Samson et les fruits de l’échec

Dans Jg 13 à 16, la Bible raconte l`histoire de Samson. Lisez ces textes entièrement en gardant à l`esprit les notions de maîtrise de soi et de tempérance. Il y a de nombreuses leçons à retirer de la vie de Samson. Il est dramatique de voir qu`un jeune homme si prometteur et aux dons aussi nombreux se soit si facilement laissé égarer.

«Samson, face au danger, possédait les mêmes ressources que Joseph. Il avait la possibilité de choisir entre le bien et le mal, selon son bon vouloir. Au lieu de se saisir de la force divine, il a laissé s`exprimer pleinement les passions sauvages de sa nature. Ses facultés de raisonnement ont été perverties et sa moralité a été corrompue. Dieu l`avait appelé à un poste d`honneur, utile et de grande responsabilité ; mais il devait apprendre à gouverner en apprenant d` abord à obéir aux lois de Dieu. Joseph était libre d`exercer ou non son sens de la morale. S`offraient à lui le bien et le mal. Il avait le choix entre un sentier de pureté, de sainteté et d`honneur ou un chemin d`immoralité et de déchéance. Il a choisi le bon sentier et Dieu l`a approuvé. Samson, face à des tentations similaires, qu`il avait lui-même provoquées, a laisse le champ libre à ses passions. Le chemin qu`il a foulé s`est achevé dans la bonté, le désastre et la mort. Quel contraste par rapport à l`histoire de Joseph !» - Ellen WHITE, dans Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 2, p. 1007.

Lisez Jg 13.24, 25. Étant donné ce que l`on sait sur Samson. Quel important message et quel avertissement trouve-t-on dans ces deux textes ?

Malgré son serment, Samson a laissé ses passions et ses appétits prendre le pas sur le bien. Qui n’a pas connu une telle lutte ? Le grand conflit cosmique n’est pas que symbolique : il représente le combat qui fait rage non seulement au ciel entre le Christ et Satan, mais également sur terre dans l’être humain. Même si le Christ a ouvert la voie pour que nous ayons tous part à sa victoire, ce combat a bien lieu dans notre cœur et notre chair, qui sont les enjeux de cette guerre. Il est certain que le Christ a remporté la victoire pour nous. Mais c`est à nous de nous réclamer de sa victoire à chaque instant et, par nos choix, de nous décider pour l`un ou l`autre camp du grand conflit cosmique.

Comment vous aussi vivez-vous le grand conflit cosmique dans votre vie et votre chair ? Quels sont vos choix ? Comment-vous, par ces choix, dans quel camp vous vous trouvez en réalité ?






Leçon de Mercredi

La longue course de Paul

«Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu`un seul remporte le prix?
Courez de manière à le remporter. Or tout lutteur se maîtrise en tout ; ceux-là le font pour remporter une couronne périssable ; nous, pour une couronne impérissable. Moi donc, je cours, mais non pas à l`aventure ; je donne des coups de poing, mais non pas pour battre l`air. Au contraire, je malmène mon corps, je le traite comme un esclave, de peur qu`après avoir fait la proclamation pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié.» (1 Co 9.24-27)


Lisez avec soin et dans un esprit de prière les paroles que Paul adresse ici aux Corinthiens. Vous remarquerez qu`il parle beaucoup de lui- même et de ses luttes. Nous devrions trouver du réconfort dans le fait qu`un chrétien aussi fidèle que Paul, un véritable géant de la foi, ait dû lutter contre le moi, contre le péché et contre la chair. Nous ne sommes pas seuls dans nos combats. Le ciel sera rempli de gens qui auront connu les appels de la chair.

En vous basant sur les textes ci-dessus, répondez aux questions suivantes :

1. Quelle illustration Paul utilise-t-il pour nous aider à comprendre que nous devons tous mener le combat contre le moi et le péché ? Quelles différences importantes y a-t-il, cependant, entre cette image et la réalité à laquelle il se réfère ?

2. Quelle était l`assurance de Paul concernant la course dans laquelle il était engagé ? D`ou lui venait cette assurance ? Pourquoi devons-nous aussi la posséder ?

3. Même si Paul fait preuve d`assurance, il est également conscient que l`échec est possible. Comment le montre-t-il et quelle solution propose-t-il ? En quoi sa réponse correspond-elle au thème de cette semaine ?



Leçon de Jeudi


Comment développer la maîtrise de soi

«Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d`une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enlace si facilement, et courons avec persévérance l`épreuve qui nous est proposée» (He 12.1) Ici encore, Paul se sert de l`image de la course à pied. Quels sont, à votre avis, les «fardeaux» qui vous retiennent ?

Lisez Col 3.1-10. Ces versets contiennent des règles de vie sainte que Paul nous propose, nous qui sommes des êtres nouveaux en Christ. En particulier, ils nous apprennent comment développer la maîtrise de soi. Qu’est-ce qui figure sur la liste donnée ici ? Comment l`appliquer dans votre vie, et de quelle manière cela peut-il nous aider à remporter la victoire sur les péchés qui nous encombrent si facilement ?


Tout talent doit être travaillé. La maîtrise de soi ne vient pas en un jour. Elle se développe avec des hauts et des bas, des succès et des échecs quand nous cherchons à l’exercer jour après jour. «Mène le beau combat de la foi» (1 Tm 6.12). «Ce n`est pas que j`aie obtenu tout cela ni que je sois déjà parvenu à l’accomplissement ; mais je le poursuis, tâchant de le saisir, pour autant que moi-même j`ai été saisi par Jésus-Christ.» (Ph 3.12)

Ne vous mettez pas constamment dans des situations où vos faiblesses seront éprouvées, où vos pulsions les plus difficiles à contrôler seront directement exposées aux tentations. Nous devons éviter jusqu`à l`apparence du mal (1 Th 5.22). «Mais revêtez le Seigneur Jésus-Christ, et ne vous préoccupez pas de la chair pour en satisfaire les désirs.» (Rm 13.14)

Quels sont les domaines de votre vie où la maîtrise de soi vous fait totalement défaut ? Pourquoi est-il parfois plus facile de « remporter la victoire » sur un dessert que sur son amertume et sa rancune ?
Quels sont les changements que vous pourriez faire et qui vous aideraient à avoir davantage de maîtrise de vous-même ?



Leçon de Vendredi

POUR ALLER PLUS LOIN

A lire : Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, «Samson», p. 547-555.

«La promesse faite à Manoah se réalisa par la naissance d`un fils auquel il donna le nom de Samson (le batailleur). On ne tarda pas à remarquer que le jeune garçon possédait une force physique phénoménale, qui ne résidait pas, comme Samson et ses parents le savaient fort bien, dans la puissance de ses muscles, mais dans sa qualité de naziréen, dont sa chevelure était le symbole. Si Samson avait obéi aux commandements de Dieu aussi fidèlement que ses parents, sa carrière aurait été plus noble et plus heureuse. Mais ses relations avec les idolâtres le pervertirent. La ville de Tsorea n`étant pas éloignée du pays des Philistins, Samson y faisait de fréquentes visites. Il y contracta des liaisons qui assombrirent toute sa vie. Une jeune Philistine de la ville de Timna gagna son cœur, et il résolut de l`épouser. A ses parents pieux qui cherchaient a l’en dissuader, il n’eut que cette réponse : "Elle plait a mes yeux."» - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, «Samson», p. 549, 550. « Ses parents finirent par céder à son désir et le mariage eut lieu.» - Idem, Patriarchs and Prophets, p. 562.


A MEDITER

• G. Gordon Liddy a été l’un des conspirateurs de l’affaire de Watergate de triste mémoire. Il a écopé d’un nombre d’années supérieures aux autres conjures de ce scandale qui bouleversa les États-Unis dans les années soixante-dix. Comme Liddy cherchait à recruter une jeune femme pour ses activités criminelles, il l’a invitée au restaurant. Pendant la discussion, celle-ci lui a demandé comment elle pourrait lui faire confiance : s’il était pris, quelle assurance avait-elle qu’il ne la dénoncerait pas. Afin de lui prouver combien il savait se contrôler, Liddy a placé son doigt au-dessus d’une bougie allumée qui se trouvait sur la table et l’a maintenue la si longtemps que sa chair a commencé à bruler. Il voulait prouver à la jeune femme à quel point il se contrôlait. Quelle comparaison peut-on faire entre ce genre de maîtrise de soi et le fruit de l’esprit que nous avons étudié cette semaine. Pouvons-nous y voir quelque chose de noble, digne d’être imité ? La maîtrise de soi et la discipline sont-elle toujours forcément positives ?

• En quoi la maitrise de soi peut-elle servir le fanatisme ? comment éviter le risque d’en faire une forme de légalisme ?

• Connaissez-vous une personne qui souffre à cause de ses principes, autrement dit, qui a fait preuve, comme Joseph, de maîtrise de soi face à la tentation et qui le paye douloureusement maintenant ? Que peut-on faire, individuellement ou en tant que groupe de l’école du sabbat, pour l’aider à traverser ces moments difficiles ?

http://www.guadadvent.org/lecon_sabbat_affichage.php?lecon_n=10&table=lecon_sabbat_1T_2010


Juges 13-16; 1 Corinthiens 9:24-27; Philippiens 4:8; Colossiens 3:1-10; Hébreux 12:1; Hébreux 12:2; 1 Jean 2:15; 1 Jean 2:16 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Juges 13-16

Juges 13

1Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Éternel; et l'Éternel les livra entre les mains des Philistins, pendant quarante ans.
2Il y avait un homme de Tsorea, de la famille des Danites, et qui s'appelait Manoach. Sa femme était stérile, et n'enfantait pas.
3Un ange de l'Éternel apparut à la femme, et lui dit: Voici, tu es stérile, et tu n'as point d'enfants; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils.
4Maintenant prends bien garde, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur.
5Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Le rasoir ne passera point sur sa tête, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère; et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins.
6La femme alla dire à son mari; Un homme de Dieu est venu vers moi, et il avait l'aspect d'un ange de Dieu, un aspect redoutable. Je ne lui ai pas demandé d'où il était, et il ne m'a pas fait connaître son nom.
7Mais il m'a dit: Tu vas devenir enceinte, et tu enfanteras un fils; et maintenant ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère jusqu'au jour de sa mort.
8Manoach fit cette prière à l'Éternel: Ah! Seigneur, que l'homme de Dieu que tu as envoyé vienne encore vers nous, et qu'il nous enseigne ce que nous devons faire pour l'enfant qui naîtra!
9Dieu exauça la prière de Manoach, et l'ange de Dieu vint encore vers la femme. Elle était assise dans un champ, et Manoach, son mari, n'était pas avec elle.
10Elle courut promptement donner cette nouvelle à son mari, et lui dit: Voici, l'homme qui était venu l'autre jour vers moi m'est apparu.
11Manoach se leva, suivit sa femme, alla vers l'homme, et lui dit: Est-ce toi qui as parlé à cette femme? Il répondit: C'est moi.
12Manoach dit: Maintenant, si ta parole s'accomplit, que faudra-t-il observer à l'égard de l'enfant, et qu'y aura-t-il à faire?
13L'ange de l'Éternel répondit à Manoach: La femme s'abstiendra de tout ce que je lui ai dit.
14Elle ne goûtera d'aucun produit de la vigne, elle ne boira ni vin ni liqueur forte, et elle ne mangera rien d'impur; elle observera tout ce que je lui ai prescrit.
15Manoach dit à l'ange de l'Éternel: Permets-nous de te retenir, et de t'apprêter un chevreau.
16L'ange de l'Éternel répondit à Manoach: Quand tu me retiendrais, je ne mangerais pas de ton mets; mais si tu veux faire un holocauste, tu l'offriras à l'Éternel. Manoach ne savait point que ce fût un ange de l'Éternel.
17Et Manoach dit à l'ange de l'Éternel: Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s'accomplira?
18L'ange de l'Éternel lui répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Il est merveilleux.
19Manoach prit le chevreau et l'offrande, et fit un sacrifice à l'Éternel sur le rocher. Il s'opéra un prodige, pendant que Manoach et sa femme regardaient.
20Comme la flamme montait de dessus l'autel vers le ciel, l'ange de l'Éternel monta dans la flamme de l'autel. A cette vue, Manoach et sa femme tombèrent la face contre terre.
21L'ange de l'Éternel n'apparut plus à Manoach et à sa femme. Alors Manoach comprit que c'était l'ange de l'Éternel,
22et il dit à sa femme: Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu.
23Sa femme lui répondit: Si l'Éternel eût voulu nous faire mourir, il n'aurait pas pris de nos mains l'holocauste et l'offrande, il ne nous aurait pas fait voir tout cela, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses.
24La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L'enfant grandit, et l'Éternel le bénit.
25Et l'esprit de l'Éternel commença à l'agiter à Machané Dan, entre Tsorea et Eschthaol.

Juges 14

1Samson descendit à Thimna, et il y vit une femme parmi les filles des Philistins.
2Lorsqu'il fut remonté, il le déclara à son père et à sa mère, et dit: J'ai vu à Thimna une femme parmi les filles des Philistins; prenez-la maintenant pour ma femme.
3Son père et sa mère lui dirent: N'y a-t-il point de femme parmi les filles de tes frères et dans tout notre peuple, que tu ailles prendre une femme chez les Philistins, qui sont incirconcis? Et Samson dit à son père: Prends-la pour moi, car elle me plaît.
4Son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de l'Éternel: car Samson cherchait une occasion de dispute de la part des Philistins. En ce temps là, les Philistins dominaient sur Israël.
5Samson descendit avec son père et sa mère à Thimna. Lorsqu'ils arrivèrent aux vignes de Thimna, voici, un jeune lion rugissant vint à sa rencontre.
6L'esprit de l'Éternel saisit Samson; et, sans avoir rien à la main, Samson déchira le lion comme on déchire un chevreau. Il ne dit point à son père et à sa mère ce qu'il avait fait.
7Il descendit et parla à la femme, et elle lui plut.
8Quelque temps après, il se rendit de nouveau à Thimna pour la prendre, et se détourna pour voir le cadavre du lion. Et voici, il y avait un essaim d'abeilles et du miel dans le corps du lion.
9Il prit entre ses mains le miel, dont il mangea pendant la route; et lorsqu'il fut arrivé près de son père et de sa mère, il leur en donna, et ils en mangèrent. Mais il ne leur dit pas qu'il avait pris ce miel dans le corps du lion.
10Le père de Samson descendit chez la femme. Et là, Samson fit un festin, car c'était la coutume des jeunes gens.
11Dès qu'on le vit, on invita trente compagnons qui se tinrent avec lui.
12Samson leur dit: Je vais vous proposer une énigme. Si vous me l'expliquez pendant les sept jours du festin, et si vous la découvrez, je vous donnerai trente chemises et trente vêtements de rechange.
13Mais si vous ne pouvez pas me l'expliquer, ce sera vous qui me donnerez trente chemises et trente vêtements de rechange. Ils lui dirent: Propose ton énigme, et nous l'écouterons.
14Et il leur dit: De celui qui mange est sorti ce qui se mange, et du fort est sorti le doux. Pendant trois jours, ils ne purent expliquer l'énigme.
15Le septième jour, ils dirent à la femme de Samson: Persuade à ton mari de nous expliquer l'énigme; sinon, nous te brûlerons, toi et la maison de ton père. C'est pour nous dépouiller que vous nous avez invités, n'est-ce pas?
16La femme de Samson pleurait auprès de lui, et disait: Tu n'as pour moi que de la haine, et tu ne m'aimes pas; tu as proposé une énigme aux enfants de mon peuple, et tu ne me l'as point expliquée! Et il lui répondait: Je ne l'ai expliquée ni à mon père ni à ma mère; est-ce à toi que je l'expliquerais?
17Elle pleura auprès de lui pendant les sept jours que dura leur festin; et le septième jour, il la lui expliqua, car elle le tourmentait. Et elle donna l'explication de l'énigme aux enfants de son peuple.
18Les gens de la ville dirent à Samson le septième jour, avant le coucher du soleil: Quoi de plus doux que le miel, et quoi de plus fort que le lion? Et il leur dit: Si vous n'aviez pas labouré avec ma génisse, vous n'auriez pas découvert mon énigme.
19L'esprit de l'Éternel le saisit, et il descendit à Askalon. Il y tua trente hommes, prit leurs dépouilles, et donna les vêtements de rechange à ceux qui avaient expliqué l'énigme. Il était enflammé de colère, et il monta à la maison de son père.
20Sa femme fut donnée à l'un de ses compagnons, avec lequel il était lié.

Juges 15

1Quelque temps après, à l'époque de la moisson des blés, Samson alla voir sa femme, et lui porta un chevreau. Il dit: Je veux entrer vers ma femme dans sa chambre. Mais le père de sa femme ne lui permit pas d'entrer.
2J'ai pensé dit-il, que tu avais pour elle de la haine, et je l'ai donnée à ton compagnon. Est-ce que sa jeune soeur n'est pas plus belle qu'elle? Prends-la donc à sa place.
3Samson leur dit: Cette fois je ne serai pas coupable envers les Philistins, si je leur fais du mal.
4Samson s'en alla. Il attrapa trois cents renards, et prit des flambeaux; puis il tourna queue contre queue, et mit un flambeau entre deux queues, au milieu.
5Il alluma les flambeaux, lâcha les renards dans les blés des Philistins, et embrasa les tas de gerbes, le blé sur pied, et jusqu'aux plantations d'oliviers.
6Les Philistins dirent: Qui a fait cela? On répondit: Samson, le gendre du Thimnien, parce que celui-ci lui a pris sa femme et l'a donnée à son compagnon. Et les Philistins montèrent, et ils la brûlèrent, elle et son père.
7Samson leur dit: Est-ce ainsi que vous agissez? Je ne cesserai qu'après m'être vengé de vous.
8Il les battit rudement, dos et ventre; puis il descendit, et se retira dans la caverne du rocher d'Étam.
9Alors les Philistins se mirent en marche, campèrent en Juda, et s'étendirent jusqu'à Léchi.
10Les hommes de Juda dirent: Pourquoi êtes-vous montés contre nous? Ils répondirent: Nous sommes montés pour lier Samson, afin de le traiter comme il nous a traités.
11Sur quoi trois mille hommes de Juda descendirent à la caverne du rocher d'Étam, et dirent à Samson: Ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous? Que nous as-tu donc fait? Il leur répondit: Je les ai traités comme il m'ont traité.
12Ils lui dirent: Nous sommes descendus pour te lier, afin de te livrer entre les mains des Philistins. Samson leur dit: Jurez-moi que vous ne me tuerez pas.
13Ils lui répondirent: Non; nous voulons seulement te lier et te livrer entre leurs mains, mais nous ne te ferons pas mourir. Et ils le lièrent avec deux cordes neuves, et le firent sortir du rocher.
14Lorsqu'il arriva à Léchi, les Philistins poussèrent des cris à sa rencontre. Alors l'esprit de l'Éternel le saisit. Les cordes qu'il avait aux bras devinrent comme du lin brûlé par le feu, et ses liens tombèrent de ses mains.
15Il trouva une mâchoire d'âne fraîche, il étendit sa main pour la prendre, et il en tua mille hommes.
16Et Samson dit: Avec une mâchoire d'âne, un monceau, deux monceaux; Avec une mâchoire d'âne, j'ai tué mille hommes.
17Quand il eut achevé de parler, il jeta de sa main la mâchoire. Et l'on appela ce lieu Ramath Léchi.
18Pressé par la soif, il invoqua l'Éternel, et dit: C'est toi qui a permis par la main de ton serviteur cette grande délivrance; et maintenant mourrais je de soif, et tomberais-je entre les mains des incirconcis?
19Dieu fendit la cavité du rocher qui est à Léchi, et il en sortit de l'eau. Samson but, son esprit se ranima, et il reprit vie. C'est de là qu'on a appelé cette source En Hakkoré; elle existe encore aujourd'hui à Léchi.
20Samson fut juge en Israël, au temps des Philistins, pendant vingt ans.

Juges 16

1Samson partit pour Gaza; il y vit une femme prostituée, et il entra chez elle.
2On dit aux gens de Gaza: Samson est arrivé ici. Et ils l'environnèrent, et se tinrent en embuscade toute la nuit à la porte de la ville. Ils restèrent tranquilles toute la nuit, disant: Au point du jour, nous le tuerons.
3Samson demeura couché jusqu'à minuit. Vers minuit, il se leva; et il saisit les battants de la porte de la ville et les deux poteaux, les arracha avec la barre, les mit sur ses épaules, et les porta sur le sommet de la montagne qui est en face d'Hébron.
4Après cela, il aima une femme dans la vallée de Sorek. Elle se nommait Delila.
5Les princes des Philistins montèrent vers elle, et lui dirent: Flatte-le, pour savoir d'où lui vient sa grande force et comment nous pourrions nous rendre maîtres de lui; nous le lierons pour le dompter, et nous te donnerons chacun mille et cent sicles d'argent.
6Delila dit à Samson: Dis-moi, je te prie, d'où vient ta grande force, et avec quoi il faudrait te lier pour te dompter.
7Samson lui dit: Si on me liait avec sept cordes fraîches, qui ne fussent pas encore sèches, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme.
8Les princes des Philistins apportèrent à Delila sept cordes fraîches, qui n'étaient pas encore sèches. Et elle le lia avec ces cordes.
9Or des gens se tenaient en embuscade chez elle, dans une chambre. Elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il rompit les cordes, comme se rompt un cordon d'étoupe quand il sent le feu. Et l'on ne connut point d'où venait sa force.
10Delila dit à Samson: Voici, tu t'es joué de moi, tu m'as dit des mensonges. Maintenant, je te prie, indique-moi avec quoi il faut te lier.
11Il lui dit: Si on me liait avec des cordes neuves, dont on ne se fût jamais servi, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme.
12Delila prit des cordes neuves, avec lesquelles elle le lia. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Or des gens se tenaient en embuscade dans une chambre. Et il rompit comme un fil les cordes qu'il avait aux bras.
13Delila dit à Samson: Jusqu'à présent tu t'es joué de moi, tu m'as dit des mensonges. Déclare-moi avec quoi il faut te lier. Il lui dit: Tu n'as qu'à tisser les sept tresses de ma tête avec la chaîne du tissu.
14Et elle les fixa par la cheville. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et il arracha la cheville du tissu et le tissu.
15Elle lui dit: Comment peux-tu dire: Je t'aime! puisque ton coeur n'est pas avec moi? Voilà trois fois que tu t'es joué de moi, et tu ne m'as pas déclaré d'où vient ta grande force.
16Comme elle était chaque jour à le tourmenter et à l'importuner par ses instances, son âme s'impatienta à la mort,
17il lui ouvrit tout son coeur, et lui dit: Le rasoir n'a point passé sur ma tête, parce que je suis consacré à Dieu dès le ventre de ma mère. Si j'étais rasé, ma force m'abandonnerait, je deviendrais faible, et je serais comme tout autre homme.
18Delila, voyant qu'il lui avait ouvert tout son coeur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire: Montez cette fois, car il m'a ouvert tout son coeur. Et les princes des Philistins montèrent vers elle, et apportèrent l'argent dans leurs mains.
19Elle l'endormit sur ses genoux. Et ayant appelé un homme, elle rasa les sept tresses de la tête de Samson, et commença ainsi à le dompter. Il perdit sa force.
20Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m'en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l'Éternel s'était retiré de lui.
21Les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux; ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d'airain. Il tournait la meule dans la prison.
22Cependant les cheveux de sa tête recommençaient à croître, depuis qu'il avait été rasé.
23Or les princes des Philistins s'assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, et pour se réjouir. Ils disaient: Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi.
24Et quand le peuple le vit, ils célébrèrent leur dieu, en disant: Notre dieu a livré entre nos mains notre ennemi, celui qui ravageait notre pays, et qui multipliait nos morts.
25Dans la joie de leur coeur, ils dirent: Qu'on appelle Samson, et qu'il nous divertisse! Ils firent sortir Samson de la prison, et il joua devant eux. Ils le placèrent entre les colonnes.
26Et Samson dit au jeune homme qui le tenait par la main: Laisse-moi, afin que je puisse toucher les colonnes sur lesquelles repose la maison et m'appuyer contre elles.
27La maison était remplie d'hommes et de femmes; tous les princes des Philistins étaient là, et il y avait sur le toit environ trois mille personnes, hommes et femmes, qui regardaient Samson jouer.
28Alors Samson invoqua l'Éternel, et dit: Seigneur Éternel! souviens-toi de moi, je te prie; ô Dieu! donne-moi de la force seulement cette fois, et que d'un seul coup je tire vengeance des Philistins pour mes deux yeux!
29Et Samson embrassa les deux colonnes du milieu sur lesquelles reposait la maison, et il s'appuya contre elles; l'une était à sa droite, et l'autre à sa gauche.
30Samson dit: Que je meure avec les Philistins! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu'il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu'il avait tués pendant sa vie.
31Ses frères et toute la maison de son père descendirent, et l'emportèrent. Lorsqu'ils furent remontés, ils l'enterrèrent entre Tsorea et Eschthaol dans le sépulcre de Manoach, son père. Il avait été juge en Israël pendant vingt ans.
1 Corinthiens 9:24-27
24Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter.
25Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.
26Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air.
27Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
Philippiens 4:8
8Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.
Colossiens 3:1-10

Colossiens 3

1Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.
2Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre.
3Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.
4Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.
5Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie.
6C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion,
7parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés.
8Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l'animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche.
9Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres,
10et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.
Hébreux 12:1

Hébreux 12

1Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte,
Hébreux 12:2
2ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
1 Jean 2:15
15N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui;
1 Jean 2:16
16car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.

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Sabbat après-midi
Dans l’antiquité tous participaient à la course, mais un seul recevait le prix. Pour une couronne de laurier périssable, les autres concurrents étaient condamnés à l’échec, aussi sérieuse qu’ait été leur préparation, aussi ardents et déterminés qu’aient été leurs efforts. Il n’en n’est pas de même dans la course chrétienne. Aucun de ceux qui sont fervents et persévérants ne manquera de réussir. La course n’est pas pour le plus rapide, ni la bataille pour le plus fort. Le saint le plus faible aussi bien que le saint le plus fort peut obtenir la couronne de gloire immortelle, s’il est profondément fervent, et se soumet aux privations et aux pertes pour la cause de Christ. L’apôtre attire notre attention sur le soin et la diligence qui sont attendus de ceux qui désirent s’assurer la victoire dans ces jeux de l’antiquité. Il exhorte chacun à commencer dans la course chrétienne avec application afin d’obtenir la certitude du succès. Il présente devant eux, pour leur encouragement, la couronne de gloire que le juste Juge donnera en récompense à tous ceux qui sont fidèles jusqu’à la fin de la course. Il déclare : « Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres. » (1 Co. 9 :26,27)
Review and Herald, October 18, 1881.
Dimanche
Que celui qui veut participer à la nature divine prenne en compte le fait qu’il doit fuir la corruption du monde à cause de sa convoitise. Il doit y avoir une lutte continuelle et intense contre l’imagination corrompue de l’esprit. Une résistance ferme à la tentation de pécher en pensée ou en acte est nécessaire. L’âme doit être gardée de toute tache au moyen de la foi en Celui qui est puissant pour nous garder de toute chute. Nous devrions méditer sur les Écritures, en pensant calmement et sincèrement aux choses qui concernent notre salut éternel. La miséricorde infinie et l’amour de Jésus, le sacrifice accompli pour nous, demandent notre réflexion la plus sérieuse et solennelle. Nous devrions nous attarder sur le caractère de notre bien-aimé Rédempteur et Intercesseur. Nous devrions nous efforcer de comprendre la signification du plan du salut et méditer sur la mission de Celui qui est venu sauver son peuple de ses péchés. En contemplant constamment les thèmes célestes, notre foi et notre amour se fortifieront. Nos prières seront chaque fois plus acceptables aux yeux de Dieu, parce qu’elles seront toujours plus pénétrées de foi et d'amour. Elles seront plus intelligentes et ferventes. Une confiance plus constante en Jésus se développera, et nous aurons une expérience quotidienne vivante quant à la volonté et à la puissance de Christ pour sauver tous ceux qui viennent à Dieu par Lui. Review and Herald, June 12, 1888;
Commentaires d’Ellen White sur Psaume 19 :14.
La Parole de Dieu présente clairement cette vérité que notre nature physique est en guerre avec la nature spirituelle. L’apôtre recommande «de nous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme». Chaque appétit perverti devient une convoitise «qui fait la guerre». Des appétits tolérés, nuisant à la force physique, causent la maladie de l’âme. Les désirs que l’apôtre mentionne ne sont pas limités à la violation du septième commandement, mais chaque indulgence pour satisfaire le goût diminue la vigueur physique. C’est «un désir qui fait la guerre». L’apôtre déclare que celui qui obtient des victoires spéciales et parvient à des accomplissements élevés dans la justice doit être «tempérant en toutes choses». La tempérance dans le manger et le boire à nos tables, aussi bien que l’exercice de la tempérance en tout autre domaine, est essentiel si nous voulons vaincre comme Christ a vaincu. Dieu nous a donné la lumière non pas pour qu’elle soit traitée avec indifférence mais afin qu’elle soit notre guide et notre aide.
Testimonies, vol. 4, p. 215.
Prenant ces jeux comme illustration de la vie chrétienne, Paul insiste sur la nécessité d'une préparation : discipline, régime et tempérance, en vue de remporter le prix. « Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences », dit-il. Les coureurs doivent s'abstenir de tout ce qui peut affaiblir leurs facultés physiques et, grâce à une discipline sévère et constante, exercer leurs muscles de façon à les fortifier. Le jour de la course, ils donneront alors le maximum de leur énergie. Combien n'est-il pas plus important pour le chrétien, dont les intérêts éternels sont en jeu, d'assujettir ses passions et ses appétits en vue de faire la volonté de Dieu! Qu'il ne se laisse jamais détourner par les plaisirs, la luxure et la satisfaction de ses désirs. Toutes ses habitudes doivent être sous le contrôle de la discipline la plus stricte. Que la raison, éclairée par les enseignements de la Parole de Dieu et guidée par le Saint-Esprit, tienne les rênes de ce contrôle. Acts of the Apostles, p. 311; Conquérants pacifiques, pp. 276, 277.
Lundi
Souvenez-vous que vous n'êtes pas le premier à passer par cette expérience. Vous connaissez l'histoire de Joseph et celle de Daniel. Le Seigneur n'empêcha pas les complots pervers de leurs ennemis, mais il fit dévier tous leurs stratagèmes pour le bien de ceux qui gardèrent leur foi et leur loyauté au sein des épreuves et des difficultés.
Les flammes de la fournaise ne sont pas destinées à [détruire], mais à raffiner, ennoblir, sanctifier. Sans ces épreuves, nous ne ressentirions pas autant à quel point nous avons besoin de Dieu et de son aide. Nous deviendrions fiers et indépendants. Dans ces difficultés, je vois la preuve que l'œil du Seigneur est sur vous, et qu'il entend attirer votre cœur à lui. Ce n'est pas celui qui est en bonne santé, mais le blessé, qui a besoin d'un médecin ; ce sont ceux qui sont harcelés d'une façon presque intolérable, qui ont besoin d'une main secourable. Tournez-vous vers la forteresse. Apprenez cette précieuse leçon : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.» (Matthieu 11 :28-30.)
Testimonies, vol. 8, pp. 123, 124 ; Levez vos yeux en haut, p. 203.
Joseph marcha avec Dieu. Il ne permit pas qu'on le détourne du chemin de la justice et qu'on l'amène à transgresser la loi de Dieu par des appâts ou des menaces. La maîtrise de soi et la patience dont il fit preuve dans l'adversité, et sa fidélité constante, ont été consignées dans la Bible pour le bien de tous ceux qui devaient vivre sur la terre. Et quand les frères de Joseph reconnurent devant lui leur péché, il leur pardonna spontanément. Il montra, par ses actes de bienveillance et d'amour, qu'il ne cultivait aucun ressentiment pour la cruauté dont ils avaient fait preuve autrefois à son égard. La vie de Jésus, le Sauveur du monde, était un modèle de bienveillance, de bonté et de sainteté. Et pourtant Il fut méprisé et insulté, tourné en dérision et raillé pour la simple raison qu’Il menait une vie juste, reproche continuel pour (ceux qui vivaient dans) le péché. Ses ennemis ne furent satisfaits que lorsqu’Il fut livré entre leurs mains pour qu’ils puissent lui faire subir une mort honteuse. Il est mort pour une race coupable et, alors qu’Il subissait les plus cruelles tortures, avec douceur il pardonna à Ses meurtriers. Il est ressuscité des morts, Il est monté vers Son Père, Il a reçu toute puissance et toute autorité. Puis Il est retourné sur la terre pour l’impartir à Ses disciples. Il a fait des dons aux hommes. Et tous ceux qui sont venus à Lui avec repentance et confessant leurs péchés, Il leur a accordé sa faveur et leur a pardonné gratuitement. Et s’ils Lui restent fidèles, Il les élèvera près de Son trône et en fera Ses héritiers dans l’héritage qu’Il a acheté de Son propre sang. Spiritual Gifts, vol. 3, pp. 176,177.
La moralité de Joseph fut soumise à de redoutables assauts. La tentation venait d'une personne influente, qui pouvait facilement le faire dévier du droit chemin. Mais il réagit sur-le-champ et avec fermeté. Quoi qu'il en soit, il eut à souffrir à cause de sa vertu et de son intégrité, car celle qui aurait voulu le faire succomber se vengea de la loyauté dont elle n'avait pu triompher, et usa de son influence pour le faire jeter en prison, en l'accusant d'une faute abominable. Là, Joseph souffrit pour ne pas s'être départi de sa fidélité. Quant à sa réputation et à ses intérêts, il s'en était remis à Dieu. Bien que son épreuve durât un temps assez long — ce qui permit de le préparer en vue d'une importante mission — le Seigneur veilla sur sa réputation entachée par une cruelle accusatrice, réputation qui, au moment voulu, devait être blanchie. Dieu se servit même de la prison pour que Joseph accède à une position plus élevée. La vertu recevrait sa récompense à point nommé. Le bouclier qui protégeait le coeur de Joseph n'était autre que la crainte de Dieu, qui le poussait à être fidèle et juste envers son maître et loyal envers le Seigneur…
Ainsi, quand Joseph fut accusé d'avoir commis un grave délit, il ne sombra pas dans le désespoir. Sachant qu'il était innocent et honnête, il se confia en Dieu. Et le Seigneur — qui l'avait soutenu jusque-là — ne l'abandonna pas. Il fut enfermé dans une prison obscure et on le mit aux fers. Cependant, l'Eternel changea son épreuve en bénédiction. En effet, il lui fit trouver grâce auprès du chef de la prison, si bien que Joseph ne tarda pas à être chargé de surveiller tous les prisonniers.
Nous avons ici un exemple destiné à toutes les générations qui devaient se succéder sur la terre. Bien que les humains soient exposés aux tentations, ils doivent toujours se souvenir qu'ils ont un moyen de défense à leur disposition, et que s'ils ne sont pas protégés, ce sera leur faute. Dieu est un secours permanent, et son Esprit est un bouclier. Hommes et femmes ont beau être assaillis de tous côtés par les plus fortes tentations, ils ont à leur disposition une source de force grâce à laquelle ils peuvent y résister.
The Story of Redemption, pp. 102, 103; L’Histoire de la rédemption, pp. 99.
Mardi
La promesse de Dieu annonçant que c'était par Samson qu'il «commencerait à délivrer Israël des Philistins» s'était accomplie. Mais combien tristes avaient été les péripéties de cette vie qui aurait pu servir à la louange de Dieu et à la gloire de son peuple! Demeuré fidèle à sa mission divine, Samson aurait vu les desseins de Dieu se réaliser pour lui dans la respectabilité et l'honneur. Par ses capitulations devant la tentation, ses infidélités à l'égard de sa vocation, sa carrière entachée de défaites s'était terminée par l'esclavage et une mort lamentable.
Physiquement, Samson fut l'homme le plus fort qui vécut ici-bas. Mais en fait de force morale, d'intégrité et de volonté, il se place parmi les plus faibles. On confond souvent de fortes passions avec un fort caractère. Mais, au contraire, l'homme dompté par ses passions est faible. La vraie grandeur se mesure à la puissance des sentiments qu'on subjugue et non à celle des passions par lesquelles on est subjugué.
Samson fut entouré de soins providentiels qui le préparèrent pour l’œuvre à laquelle il était destiné. Dès son plus jeune âge, il avait vécu dans des conditions propres à développer en lui la force physique, la vigueur intellectuelle et la pureté morale. Mais sous l’influence de mauvaises compagnies, il avait cessé de compter sur Dieu, la seule sauvegarde de l’homme, et avait été emporté par le torrent du mal. Les hommes qui rencontrent des épreuves dans l’accomplissement de leur devoir peuvent être assurés de la protection divine ; mais ceux qui s’abandonnent délibérément à l’emprise de la tentation y succomberont tôt ou tard.
Les hommes que Dieu se propose d'utiliser comme ses instruments en vue d'une œuvre spéciale sont précisément ceux que Satan poursuit de ses tentations avec le plus d'acharnement. Il s'attaque à leurs côtés faibles. Il cherche, par certains défauts de caractère, à s'emparer de tout leur être, sachant bien que ces défauts, caressés, lui livreront la place. Mais nul n'est fatalement voué à la défaite, ni réduit à surmonter la puissance du mal par ses propres forces. Le secours est à la portée de tous ceux qui le désirent réellement. Conflict and Courage, p. 132.
Mercredi
Pour rien de mieux qu’une couronne périssable en récompense à leur ambition, des hommes se sont soumis à un strict contrôle d’eux-mêmes en toutes choses. Combien plus le devraient ceux qui professent être à la recherche non seulement d’une couronne périssable de gloire immortelle, mais encore d’une vie qui durera aussi longtemps que le trône de Jéhovah, de richesses éternelles, d’honneurs impérissables, et d’un poids éternel de gloire. Est-ce que les perspectives présentées à ceux qui courent dans la course chrétienne ne les inciteront pas à pratiquer le renoncement à soi-même, et le contrôle de soi en toutes choses ? Ainsi ils pourront garder leur propension animale sous contrôle, maîtriser le corps, les passions sensuelles et les appétits. Alors ils pourront être participants de la nature divine « en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. » (2 Pi 1 :4b).
Si la récompense immensément précieuse et glorieuse qui nous est promise ne nous amène pas à accepter volontiers de plus grandes privations, et d’endurer un plus grand renoncement à soi-même que les hommes du monde (qui recherchent simplement une marotte terrestre, ou) un laurier périssable procurant les honneurs d’un tout petit nombre de mondains, oui nous sommes indignes de la vie éternelle ! Animés de ferveur et d’ardeur pour faire la volonté de Dieu, nous devrions dépasser dans le zèle ceux qui sont engagés dans n’importe quelle autre entreprise, du fait de la valeur bien plus élevée de l’objet que nous cherchons à atteindre. Le trésor que nous tentons d’obtenir est impérissable, immortel et infiniment glorieux, alors que ce que le mondain est prêt à endurer se fanera et disparaitra comme la nuée du matin.
Nous ne devrions rien laisser qui obstrue notre progrès sur le chemin de la vie éternelle. Notre intérêt éternel est en jeu. Une œuvre profonde qui devrait être accomplie en nous, sinon nous échouerons dans l’obtention du ciel. Jésus nous invite à faire de Lui notre force, notre soutien. Il sera pour nous une aide présente à chaque occasion où nous en avons besoin. Il sera comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre desséchée. Que cela ne soit pas notre grande ambition de réussir dans ce monde ; mais notre préoccupation devrait être : Puis-je être assuré d’entrer dans le monde meilleur ? Que dois-je faire pour être sauvé ? En nous sauvant nous-mêmes nous en sauvons d’autres. En nous élevant nous-mêmes nous en élevons d’autres. En nous accrochant à la vérité, et au trône de Dieu, nous aidons d’autres à fixer leur foi tremblantes sur les promesses de Dieu et de Son trône éternel. La position vers laquelle tous doivent tendre est d’apprécier la valeur du salut - plus cher que les gains terrestres -, de considérer que tout n’est qu’une perte - sinon de gagner Christ -. La consécration doit être entière. Dieu n’acceptera aucune réticence, aucun sacrifice partiel, aucune idole. Tous doivent mourir à eux-mêmes et au monde. Alors, renouvelons tous notre consécration à Dieu chaque jour. La vie éternelle vaut un effort de toute une vie, persévérant et infatigable.
Review and Herald, March 18, 1880.
Jeudi
A moins que la sainte Parole ne soit appréciée à sa juste valeur, on n’y obéira pas comme à un livre de texte sûr et précieux. Chaque péché qui nous assiège doit être rejeté. La lutte doit être engagée contre lui, jusqu’à ce qu’il soit vaincu. Le Seigneur se joindra à vos efforts. De même que l’homme limité et pécheur fait tout ce qu’il peut pour obtenir son propre salut avec crainte et tremblement, c’est Dieu qui suscite en lui le vouloir et le faire selon Son bon plaisir. Mais Dieu n’agira pas sans la coopération de l’homme. Il doit exercer ses forces au maximum et au mieux ; il doit se placer comme un étudiant apte et de bonne volonté à l’école de Christ ; et alors qu’il accepte la grâce qui lui est offerte gratuitement, la présence du Christ dans la pensée et dans le coeur lui donnera la détermination de mettre de côté chaque forme de péché afin que le coeur soit rempli de toute la plénitude de Dieu et de tout Son amour. …
Peu se rendent compte du caractère catastrophique du péché, et comprennent l’énormité de la ruine provoquée par la transgression de la loi de Dieu. En examinant le merveilleux plan de la rédemption pour restaurer le pécheur à l’image morale de Dieu nous voyons que le seul moyen pour délivrer l’homme a été par le sacrifice de soi, la condescendance sans parallèle et l’amour du Fils de Dieu. Lui seul a la force de faire face à la bataille contre le grand adversaire de Dieu et de l’homme. Et en tant que Substitut et Sécurité, Il a donné la force à ceux qui Le saisissent par la foi d’être vainqueurs par Son nom, et par Ses mérites.
Nous pouvons voir dans la croix du Christ ce que cela a coûté au Fils de Dieu d’offrir le salut à une race déchue. Le sacrifice en faveur de l’homme étant pleinement accompli, sa restauration de la souillure du péché doit être complète. La loi de Dieu nous a été donnée afin que nous puissions avoir des règles pour gouverner notre conduite. Aucun acte de méchanceté ne sera excusé par la loi. Aucune injustice n’échappera à la condamnation. La vie de Christ est un accomplissement parfait de chaque précepte de cette loi. Il a déclaré : « J’ai gardé les commandements de mon Père. » La connaissance de la loi condamnerait le pécheur et écraserait tout espoir, s’il ne voyait Jésus comme étant son Substitut et sa Sureté, prêt à pardonner sa transgression et son péché. Lorsque par la foi en Jésus-Christ l’homme fait du mieux qu’il peut selon ses capacités, et cherche à rester sur le sentier du Seigneur par l’obéissance aux dix commandements, lorsqu’il est repentant et obéissant la perfection de Christ lui est accréditée pour couvrir ses transgressions.
Fundamentals of Christian Education, pp. 134, 135.
Dieu honorera et soutiendra chaque âme sincère et ardente qui cherche à marcher devant Lui dans la perfection de la grâce de Christ. Il ne laissera ni n’abandonnera un des Ses humbles disciples tremblants. Il agira dans le coeur de ceux qui Le reçoivent, rendant Ses enfants purs et saints par Sa riche grâce et les qualifiant ainsi à être Ses collaborateurs. Avec une perception finement sanctifiée ils apprécieront la force de Ses promesses et se les appropriant non pas à cause de leur propre valeur, mais parce que, par une foi vivante, ils se saisiront des bénéfices du sacrifice du Christ et recevront la robe de Sa justice. Signs of the Times, June 3,1903.
Vendredi
Pas de lecture complémentaire.

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Monday, February 22, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST DOUCEUR

http://wendyusuallywanders.files.wordpress.com/2008/05/jesushealswomancloak.jpg





Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102-27-fruit-spirit-meekness


http://www.rafahtoday.org/newsphotos/07/october/20/Palestinian%20kids%20are%20seen.jpg

www.autresregards.be


LE FRUIT DE L’ESPRIT EST DOUCEUR
Texte étudié : Mt 5.5

LE CONTEXTE

Notre texte se situe au cœur du Sermon sur la montagne. Ce premier grand discours de l’évangile de Matthieu a un objectif essentiel : nous dire ce que nous deviendrons si nous laissons la grâce divine agir en nous. Jésus gravit une colline tout comme Moïse au Sinaï pour nous offrir une loi nouvelle. Elle commence par un mot béni : « Heureux... ». Dans ce discours du Christ, il est question d’un genre particulier d’individus qu’on peut appeler les citoyens du royaume. Ils sont spirituellement pauvres, sensibles, humbles, avides de justice, bons, purs de cœur, pacifiques et prêts au don de soi (Mt 5.3-12).

« Le test décisif de l’appartenance au royaume de Jésus, c’est la bonté, la présence constante à tous les êtres en mal de vivre, désemparés par ce monde tel qu’il est. Et Jésus est là comme le visage et le modèle auquel chacun peut se référer, un visage merveilleux qui donne du sel à notre existence, un modèle qui nous éclaire sur le sens de notre destinée. » (Jean-François SIX, Les béatitudes aujourd’hui, p. 79)

LES BEATITUDES

Elles se présentent en 3 groupes :


1. Les 4 premières portent sur des situations comme la
pauvreté, des qualités comme la douceur, des chocs subis
comme le deuil.

2. Les 4 suivantes sont plus actives : faire miséricorde, purifier
sa pensée, rayonner la paix, combattre le mal.

3. La dernière s’adresse aux auditeurs du discours et s’accompagne d’avertissements.

LE TEXTE
« Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise. » (NBS)

«Heureux ceux qui sont humbles, car Dieu leur donnera la terre en héritage. » (Semeur)

Le terme grec praos traduit par « doux » correspond au mot hébreu anaw qui désigne une qualité morale : « Moïse était le plus doux des hommes » (Nb 12.3). Jésus est « doux et humble de cœur » (Mt 11.29). Cette béatitude n’est en fait qu’une citation d’un psaume : « Mais ceux qui sont humbles auront le pays comme possession, et ils jouiront d’une paix profonde » (Ps 37.11). Les doux sont humbles devant Dieu et sans agressivité devant les hommes. « Qui terre a, guerre a » prétend le proverbe. L’histoire démontre avec force que les doux en sont vite dépossédés. Le psaume cité (37.11) évoque la terre promise à Israël, figure du royaume des cieux promis aux disciples du Christ pour la fin des temps.

Comment peut-on dire de nos jours que les doux posséderont la terre ?

De quelle « terre » s’agit-il ?

Les faits démentent radicalement ces propos de Jésus !


QUELLE DOUCEUR ?
La douceur est souvent considérée comme un manque de personnalité de la part de celui qui n’aime pas les conflits. Ce serait une sorte de vertu négative. La douceur selon Jésus n’a rien d’une résignation passive : elle est une attitude positive d’accueil de Dieu et de tout homme. Les vrais doux sont d’abord ceux qui acceptent de ne pas « posséder » Dieu, de ne pas le prendre de force.

M’arrive-t-il de manipuler Dieu ?

De faire pression sur lui ? Dans quelle attitude dois-me trouver en face de lui ?

Dois-je adopter la même attitude face à mes frères humains ?


Les doux sont ceux qui se font violence pour entrer dans le royaume. Il s’agit de ne pas faire violence à Dieu, de ne pas vouloir à tout prix obtenir de lui ce qu’on désire, mais de lui faire confiance, d’accepter doucement ce qu’il veut. Arthur Rimbaud a dit : « Le combat spirituel est plus dur qu’une bataille d’hommes ». Il exige que chacun commence par maîtriser ses instincts pour les rendre compatibles avec la vie de nos frères humains.

« Si on les invective, ils restent tranquilles ; si on leur fait violence, ils la subissent ; si on les repousse, ils cèdent. Ils ne font pas de procès pour défendre leur bon droit, et ils ne font pas de scandale lorsqu’on commet une injustice à leur égard. Ils ne veulent point de droit propre. Ils veulent laisser à Dieu seul le droit tout entier. » (Dietrich Bonhoeffer, Le prix de la grâce, p. 80)

La douceur consiste-t-elle seulement à dire « non » à l’injustice ?

A-t-elle un rôle actif à jouer ? Si oui, comment ?


La douceur des béatitudes implique donc l’inverse de la passivité, un véritable dynamisme qui nous fait canaliser nos forces trop impulsives. Jésus, « doux et humble de cœur », est celui qu’Esaïe a annoncé, celui qui « ne crie pas, ne discute pas sur les places de manière arrogante, ne brise pas le roseau fendu, n’éteint pas la mèche qui fume encore » (Mt 12.19,20). La douceur est une intense force discrète.

BIOLOGIE ET BIBLE
Pour la biologie, il existe une loi qui ne peut être mise en doute : dans le monde végétal comme dans le monde animal, les espèces les plus fortes font leur place au soleil. Les faibles sont éliminés. Mussolini, grand admirateur de Friedrich Nietzsche, aurait qu’il préférait vivre un jour dans la peau d’un lion plutôt que cent ans dans celle d’un mouton. « Les violents ne font que camper sur la terre, comme Caïn » (M. du BUIT, Sermon sur la montagne, p. 25).

Staline et Hitler étaient évolutionnistes : ils croyaient à la supériorité raciale. Quelles en furent les conséquences ?

La Bible s’oppose à cette façon de penser « naturelle ». Elle nous présente Abraham face à Lot, David confronté à Absalom. « Les victoires des violents ne sont jamais que des succès initiaux. Ils gagnent des batailles, mais ils perdent la guerre » (Walter LUTHI, Les béatitudes, p. 50). Le Christ est le doux, le non-violent ; c’est en cette qualité qu’il appelle à lui ceux qui sont fatigués et malmenés. C’est l’esprit de la non-violence qui fait l’objet de la promesse et non l’esprit de la vengeance violente.

Est-il facile de résister au mal par le bien, par la douceur ?

En quoi la douceur est-elle réellement un fruit de l’Esprit ?


L’empereur romain Julien dit l’Apostat disait qu’il confisquait les biens des chrétiens uniquement pour qu’ils puissent entrer pauvres dans le royaume des cieux : « Qu’on leur laisse le ciel, c’est là leur place ! » Lorsque, dans l’Eglise, le Saint-Esprit est à l’œuvre, cela se remarque à ces trois signes :

1. DANS LA FOI : celui dont la douceur vient de l’Esprit croit que la terre appartient à Dieu.
2. DANS L’ESPERANCE : il sait que le futur appartient à Dieu ; c’est lui qui aura le dernier mot.
3. DANS L’AMOUR : l’amour de celui qui est doux se révèle dans le fait qu’il supporte ses semblables.

CONCLUSION
« Les doux finiront par être plus forts que les plus forts ; telle est la promesse comprise dans cette béatitude » (Lanza DEL VASTO, Commentaires bibliques, p. 134). Cette troisième béatitude constitue une invitation à appartenir à une communauté qui combat dans la foi, qui attend dans l’espérance, qui souffre dans l’amour.

« L’homme qui pense éprouve le besoin de témoigner le même respect de la vie à toute volonté de vivre autre que la sienne. Il ressent cette autre vie dans la sienne. Il considère comme bon de conserver la vie et d’élever à sa plus haute valeur toute vie susceptible de développement. Il considère comme mauvais de détruire la vie, de nuire à la vie, d’empêcher de croître une vie susceptible de se développer. Tel est le principe absolu, fondamental de l’éthique, ainsi que le postulat fondamental de la pensée. » (Albert SCHWEITZER, Ma vie et ma pensée, p. 174)

Michel Mayeur

http://www.adventist.be/french/search_dir1.php?adir=./eds&TR=feuillets-suppl%C3%A9ment%20%C3%A0%20l%27EdS

LE FRUIT DE L'ESPRIT, C'EST LA DOUCEUR


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento
de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com



CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON
DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS
DE L'EGLISE DE LAKE FOREST



http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102
-27-fruit-spirit-meekness

http://wendyusuallywanders.files.wordpress.com/2008/05/jesushealswomancloak.jpg
Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-1/EDS2010-1.pdf
http://www.laleocafe.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/10/jesus-meekness.jpg

www.cqbiblestudy.org


Le fruit de l’Esprit, c’est la douceur

« Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise!(Matthieu 5.5)



Que voient-ils en vous ?
Francis Bisserreth, Hyattsville, Maryland, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Lc 6.43-45

Un après-midi, alors qu’en rentrant du travail j’immobilise ma voiture à un feu rouge, une femme ouvre la porte du côté du passager d’une voiture. Elle ne se sent pas bien du tout et se met à vomir. Comme je suis tout près, je me porte à son secours.

Ce n’est qu’un peu plus tard que je me rends compte que je suis encore en tenue chirurgicale.


Les autres passagers me disent qu’elle est enceinte et qu’elle n’a pas suffisamment mangé pendant la journée. Je suis surpris de voir combien ils sont reconnaissants de l’aide que j’apporte, si minime soit-elle. Ce n’est qu’un peu plus tard que je me rends compte que je suis encore en tenue chirur- gicale.

Qu’est-ce que le monde pense de vous en vous voyant ? Comment vous cata- logue-t-il ? Comme quelqu’un portant du fruit ou comme un arbre stérile ? Lorsque vous rendez service en sachant fort bien que ce geste ne vous rapportera rien ou presque, vous permettez aux gens de voir en vous le fruit de la douceur et de vous différencier des autres. Comme l’a dit Jésus : « Chaque arbre se reconnaît à ses fruits » (Lc 6.44). Alors, quel fruit portez-vous ?

Cette semaine, notre leçon nous aidera à mieux comprendre le fruit de la douceur et la façon de le cultiver.

BRAINSTORMING
1. Avez-vous déjà fait quelque chose sur un coup de tête au lieu d’obéir à Dieu ? Quel en a été le résultat ? Et si c’était à refai- re, à qui obéiriez-vous ?
2. Comment vous assurer que vous suivez les instructions de Dieu ?




Une puissance sous contrôle
Kendall Turcios, Houston, Texas, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 50.15-20 ; Mt 5.5 ; 11.29 ; Rm 12.3 ; Gal 6.1 ; Ph 2.1-3

Comprendre la douceur (Mt 5.5 ; 11.29)
Quand les gens, pour la plupart, entendent le mot douceur, ils imaginent une nouille trop cuite. Cependant, un coup d’œil sur le terme grec – praus – nous permet de voir une tout autre chose. Praus décrit d’abord un équilibre entre des extrêmes émotionnels. En d’autres termes, la douceur serait un équilibre entre une trop grande colère et pas assez de colère. Lorsque la Bible nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas » (Ep 4.26), elle affirme donc qu’il existe une forme de colère juste et légitime. Nous sommes en droit de ressentir de la colère devant les injustices de ce monde, mais nous serions à côté de la plaque si nous réagissions de façon emportée à la moindre offense. Ainsi, la douceur marque d’abord cet équilibre entre les extrêmes émotionnels.

Praus décrit ensuite la dynamique d’un cheval ou d’un bœuf qui accepte un degré nécessaire de contrôle de la part de son maître. Imaginez : un animal puissant qui pourrait écraser son propriétaire accepte d’être conduit, entraîné et dirigé selon la volonté de son maître. Impressionnant ! En désignant la douceur comme l’indi- cateur d’une vie remplie de l’Esprit, la Bible nous montre ainsi qu’un chrétien a de la puissance, mais qu’il soumet cette puis- sance à la volonté de Dieu.

Jésus ne fait pas que préconiser la douceur, il la personnifie.

L’aversion de l’humanité envers la douceur (1 Co 2.14)
La nature pécheresse dresse sa tête hideuse sous l’apparence de la volonté propre. Elle ne se soumet à rien ni personne. En Éden, Ève douta de Dieu et exerça sa
propre volonté contre celle de son Créateur. Ce faisant, elle se dressa contre la douceur et ne se soumit pas à Dieu. Aujourd’hui, la plupart des gens seraient d’accord pour dire que les humains ne sont pas très copains avec la soumission. L’origine du péché nous montre que Dieu nous a accor- dé le don de la douceur, afin que l’huma- nité demeure dans sa volonté.

Jésus dit : « Soyez comme moi » (Mt 11.29)
Jésus, notre exemple parfait, est venu en ce monde pour nous montrer la voie du salut. Sa vie en est une de total aban- don, de confiance parfaite en son Père. Il priait souvent la nuit pour obtenir la force d’accomplir sa mission. Il nous invite à considérer son joug. À son époque, un joug n’était pas quelque chose que l’on achetait au Wal-Mart de Jérusalem ! En fait, c’était un outil qu’un charpentier spé- cialiste devait faire sur mesure pour l’animal auquel il était destiné. Le joug en lui- même n’était pas le fardeau, mais bien un outil pour faciliter la traction d’une charge.


En essence, Jésus disait : « Aussi longtemps que vous portez ce fardeau, lais- sez-moi vous donner un joug pour vous aider à le faire. Et, soit dit en passant, mon joug est doux. » Il le dit encore de cette façon : « Vous aurez à souffrir dans le monde. Mais courage ! J’ai vaincu le monde ! » (Jn 16.33)

Jésus ne fait pas que préconiser la douceur, il la personnifie. Il a exemplifié la seule voie possible pour que nous entrions dans une relation juste avec Dieu et pour que nous fassions l’expérience de la joie – en nous soumettant docilement, ce qui nous procure un bonheur sans fin. Jésus aurait pu facilement utiliser sa puis- sance pour écraser ses ennemis. Cepen- dant, il a soumis cette puissance à la volonté de Dieu. Croire que l’on peut vraiment être heureux en dehors de la volonté de Dieu... quelle supercherie ! Le vrai bonheur ne se trouve que dans la soumission à cette volonté.

« Dans son état d’innocence, l’homme vivait dans une heureuse communion avec [Dieu]... Mais après son péché, ne trou- vant plus son plaisir dans la sainteté, il voulut se cacher loin de la présence de Dieu. Telle est encore la condition du cœur irrégénéré. Il ne bat pas à l’unisson avec celui de Dieu, et il ne trouve par conséquent aucune jouissance dans sa communion. Le pécheur ne connaîtrait pas le bonheur en la présence de Dieu ; la société des êtres saints lui serait intolé- rable. S’il lui était permis de franchir le seuil du ciel, il y serait malheureux. L’esprit de complet désintéressement qui règne en ce lieu, où tous les êtres sont en harmonie avec l’amour infini, ne ferait vibrer dans son cœur aucune corde sen- sible. Ses pensées, ses intérêts, ses mobiles seraient en opposition avec ceux qui sont à la base de tous les actes des êtres purs qui y demeurent*. »

Jésus a exemplifié cette soumission. Il nous invite à le suivre sur le sentier de la douceur.

La promesse pour les débonnaires (Gn 1.28 ; Ps 37.11 ; Mt 5.5. ; Ga 5.22,23)
Vous êtes-vous jamais demandé pour- quoi les débonnaires hériteront la terre ? Alors, vous n’êtes pas le seul. En Éden, nos parents reçurent l’ordre de remplir la terre et de la soumettre. Le péché a chan- gé tout ça. Cependant, nous trouvons aussi dans l’Ancien Testament un appel à l’humanité à soumettre de nouveau sa volonté à Dieu en se basant sur la promesse suivante : « Les misérables possèdent le pays, et ils jouissent abondamment de la paix. » (Ps 37.11, LSG) La vie de Jésus sur terre nous a montré ce qu’est la vraie dou- ceur. Dans Galates, la promesse du débon- naire qui hérite la terre est renouvelée afin que maintenant, par l’Esprit, nous puis- sions recevoir ce fruit.

BRAINSTORMING
1. Qu’est-ce qui vous empêche de mani- fester de la douceur ?
2. Qu’implique la promesse d’hériter la terre pour les débonnaires ? Cette pro- messe a-t-elle un impact immédiat, ou ne s’applique-t-elle que dans l’avenir ?
Expliquez.
____________
* Ellen G. White, Vers Jésus, p. 17, 18.



La douceur : « Une preuve incontestable »

Lauren Halstrom, Saginaw, Michigan, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Jn 3.1-21 ; 15.1-6

« La douceur est un fruit de l’Esprit, et une preuve que nous appartenons au Dieu vivant. La présence constante de la douceur est une preuve incontestable que nous sommes des sarments du cep, et que nous portons beaucoup de fruit. Elle est une preuve que nous regardons le Roi par la foi et que nous sommes transformés à son image. Là où se trouve la douceur, les ten- dances naturelles sont sous le contrôle du Saint-Esprit. La douceur n’a rien à voir avec la lâcheté. Elle est l’esprit que Christ a manifesté sous les outrages, les insultes et les coups. Être doux, ce n’est pas renoncer à nos droits, mais c’est plutôt la capacité de rester maître de soi sous la provocation et de ne pas céder à la colère ou à la vengeance. La douceur neutralise les impulsions mau- vaises.

« La douceur n’a rien à voir avec la lâcheté. »

« Lorsque Jésus fut accusé par les prêtres et les pharisiens, il resta maître de lui, mais affirma résolument que leurs accusations étaient fausses : “Qui de vous me convain- cra de péché ?” “Si j’ai mal parlé, prouve ce qu’il y a de mal ; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?” Il savait qu’il avait raison. Lorsque Paul et Silas furent battus et jetés en prison sans avoir subi de procès,

ils ne renoncèrent pas à leurs droits d’être traités en honnêtes citoyens. Lorsque dans la nuit, un grand tremblement de terre se produisit, que les fondations de la prison furent ébranlées, que les portes s’ouvrirent, que toutes les chaînes des prisonniers tom- bèrent, et que les magistrats envoyèrent un message disant à Paul et à Silas qu’ils étaient relâchés, Paul protesta : “Après nous avoir battus de verges publiquement et sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison, et maintenant ils nous font sortir secrètement ! Il n’en sera pas ainsi. Qu’ils viennent eux-mêmes nous mettre en liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu’ils étaient Romains. Ils vinrent les apaiser, et ils les mirent en liberté, en les priant de quitter la ville.” Par l’entremise de Paul et Silas, le nom de Dieu fut glorifié, et les autorités, humiliées. Il fallait que l’honneur de Dieu soit défendu à ce moment-là*. »

BRAINSTORMING
Faites-vous face à une situation exigeant la douceur dont Christ, Paul et Silas, ont fait preuve ici-bas ? Considérez votre situation sous tous ses angles. Comment réagir avec douceur, afin que l’honneur de Dieu soit sauf et que vous n’ayez pas à renoncer à vos droits, tout en restant maître de vous avec l’aide du Saint-Esprit ?
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* Ellen G. White, Signs of the Times, 22 août 1895, « Blessed Are the Meek ».



Douceur ou faiblesse ?
Samuel Pegus, Adelphi, Maryland, États-Uni
Mardi PREUVE À L’APPUI
Mt 5.5

La douceur n’a rien à voir avec la faiblesse. Si c’était le cas, il serait impossible à un individu faible d’hériter la terre. À prime abord, les personnages bibliques qui étaient doux semblaient être dociles et du genre à ramper devant l’autorité. Les apparences, cependant, peuvent être trom- peuses. La douceur s’enracine dans la loyauté envers Dieu seul et dans l’obéissance envers lui, notre juge et notre roi1. Les chrétiens subissent des épreuves et des tribulations à cause de leur obéissance. Ceux qui sont doux auront des inquiétudes, mais ils trouveront force et récon- fort auprès de Dieu et dans sa Parole. La lecture de la Bible et la prière les guideront.
De tels individus peuvent hériter la terre.

La douceur s’enracine dans la loyauté envers Dieu seul et dans l’obéissance envers lui.

Céder est une autre définition de « douceur ». On y trouve l’idée d’une force sous contrôle.
« Lorsqu’un cheval est domestiqué, il est entraîné de sorte qu’un cavalier puisse monter sur son dos ou qu’il puisse tirer une charrue. Le terme définissant ce processus, c’est “apprivoiser” ou dompter. L’animal cède au cavalier ou au joug. Il déploie maintenant une force sous contrôle2. » Abraham était doux. S’il s’était appuyé sur ses propres forces, il n’aurait pas considéré l’idée de sacrifier son fils, ni n’aurait quitté son patelin pour aller vers un endroit inconnu. Job a eu des doutes, des questions dans sa détresse, mais avec humilité, il a pu dire : « Que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Jb 1.21, COL) Si Job n’avait compté que sur sa seule force, il aurait maudit Dieu et serait mort sur-le-champ (Jb 2.9). La douceur a conduit Jean-Baptiste à dire : « Il faut qu’il croisse et que je diminue. » (Jn 3.30, COL)

« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière », nous rappelle Pierre (1 P 2.9, COL) Des gens tels qu’Abraham et Paul savaient qu’ils étaient membres de la famille royale. Auparavant, ils tâtonnaient dans les ténèbres, mais une fois qu’ils eurent cédé avec douceur à la volonté de Dieu, ils entrèrent dans sa lumière.

Ainsi, mon ami, soyez doux, vous aussi.
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1. God’s Word to Women, « What is Meekness ? »,
http://wwwgodswordtowomen.org/lesson%2052.htm,
(accès à ce lien le 4 décembre 2008). 2. What is Meekness?, http://healtheland.wordpress.com/
2007/11/15/what-is-meekness/.



Une voyelle fait toute la différence
Gladys S. Kelley, Laurel, Maryland, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Ph 2.3-5 ; 1 P 3.4

Un dicton espagnol dit ceci : « Manso pero no menso » (doux mais pas fou). Une voyelle fait toute la différence entre manso et menso. Pourtant, en pratique, il y a un abîme entre eux. Pour de nombreux chrétiens, être « doux et humble de cœur » (Mt 11.29) est l’un des dons les plus difficiles à accepter et à imiter. Ce n’est peut- être pas à cause de l’entêtement, mais plutôt d’une fausse compréhension de la douceur.

L’Esprit de Dieu vivant en nous équilibre ces choses et fait toute la différence.

Le Merriam-Webster Dictionary définit la douceur comme étant un esprit faible, un manque de courage, une attitude soumise. Plutôt négatif, non ? D’après cette définition, les débonnaires ne sont que des paillassons sur lesquels les gens forts et compétents s’essuient les pieds.

Honnêtement, je crois que personne ne se porterait volontaire pour tenir le rôle d’un paillasson !
Néanmoins, dans 1 Pierre 3, Jésus dit que la douceur est d’une grande valeur pour Dieu. Par conséquent, il est impératif de l’obtenir. L’exemple de Jésus nous apprend que la douceur ne se révèle pas seulement dans ce que nous faisons, mais aussi dans notre façon de le faire. Notre attitude détermine si nous sommes doux ou fous. Être doux, c’est encore avoir la capacité de réagir durement, mais s’abstenir de le faire. Voici quelques moyens d’y arriver :

Se soumettre totalement à Dieu (Jn 5.30).
Jésus est un membre égal de la Trinité, et pourtant, il s’est complètement soumis au Père et au Saint-Esprit. Devant une situation difficile, notre relation avec Dieu joue un rôle-clé dans notre façon de réagir.

Faire passer les autres avant soi-même (Ph 2.5-7). Par amour pour nous, Jésus s’est entièrement donné. Lorsque vous voyez les autres passer un mauvais quart d’heure et que vous avez les ressources pour les aider, assurez-vous de le faire, même si cela vous met en position inconfortable.

Marcher humblement avec Dieu (Mi 6.8).
Lorsque nous suivons les exigences listées dans Michée 6.8, nous nous permettons de devenir des agents de changement dans la vie des autres.

Dieu désire que nous soyons patients et humbles, tout en étant toujours prêts à combattre le bon combat de la foi. Selon les critères du monde, nous pouvons passer pour des fous. Cependant, l’Esprit de Dieu vivant en nous équilibre ces choses et fait toute la différence.

BRAINSTORMING
1. Quand vous avez maille à partir avec un collège ou un patron désagréable, répliquez-vous ? Réagissez-vous ? Quelle est la différence entre les deux ?
2. Pensez aux ministères dans lesquels vous êtes actuellement impliqué. Qu’est-ce qui vous motive à vous y impliquer ?



La vraie paix se trouve dans notre humilité
Andrew Gregory Stoner
Jeudi OPINION
Mt 11.29.30

Nous hésitons souvent à prendre conseil. Et si nous osons, nous désirons d’abord savoir à qui nous avons affaire : expérience, antécédents, croyances, etc. Connaissent-ils vraiment ce dont ils parlent ? Sont-ils passés par ce que vous passez en ce moment ? Vous comprendront-ils vraiment ?

Ce n’est pas en accumulant des possessions, de l’argent, ou en cherchant la puissance que nous trouvons la paix.

Il est difficile pour nous de simplement croire et suivre, de mettre de côté toute notre expérience de vie et de penser que quelqu’un d’autre peut nous conduire à travers une crise ou une épreuve. En outre, imaginez si la personne qui conseille dit « Faites ce que je dis, et portez mon fardeau » ! C’est quand même fort ! Mais cela exige de votre part de vous humilier et de croire vraiment que cette personne est tota- lement digne de confiance, fidèle, et plus important encore, qu’elle vous veut du bien.

Notre Sauveur, maître, ami, et Seigneur Jésus-Christ nous dit dans Matthieu 11.29 (COL) : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Au verset 30, il poursuit en disant que son fardeau est léger. J’imagine que Jésus a ajouté cela parce qu’il connaît notre cœur. Il sait que notre première réaction sera : « Prendre ton joug ? Pas question ! J’en ai bien assez sur mes épaules comme ça »

Jésus connaît notre « charge ». Il sait aussi que lorsque nous acceptons son joug, nos fardeaux s’allègent. De lui, nous pou- vons apprendre comment trouver du repos pour nos âmes en étant doux et humbles, plutôt que propre-justes et critiques à l’égard des autres.

Ce n’est pas en accumulant des possessions, de l’argent, ou en cherchant la puissance que nous trouvons la paix. Les célé- brités d’Hollywood en sont une preuve flagrante. Le monde peut nous retirer nos biens matériels aussi rapidement qu’il nous les a donnés. Notre nature avide autodestructrice ne fait que multiplier la souffrance et les problèmes. Jésus nous donne l’exemple et nous montre que ce n’est qu’en nous humi- liant nous-mêmes que nous pouvons hériter du royaume de Dieu.

Jésus est notre exemple. La paix qu’il nous donne est un don. Nous ne pouvons nous la mériter par nos bonnes œuvres ou par un compte en banque bien garni. Nous ne pouvons que nous humilier, le louer, et développer le fruit de la douceur modelé par notre Seigneur et Sauveur. Ce n’est qu’à ce prix que nous trouverons la paix et la vie éternelles.



La douceur – un mot puissant
Sergio Torres, Miami, Floride, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Nb 20.15,16
POUR CONCLURE

Être doux, c’est être gentil et aimable. C’est ne pas chercher à avoir le dernier mot. C’est être moins sur la défensive. C’est penser d’abord aux autres et être prêt à rendre service. Être doux, c’est renoncer à avoir raison. C’est considérer que tous les êtres humains sont précieux et agir en conséquence. C’est ressembler à Christ.

COFFRE AUX IDÉES
• Méditez sur « Heureux les débonnaires » pendant une semaine entière, et réfléchissez comment la douceur peut changer votre vie pour le mieux.
• Allez à une église d’une culture différente de la vôtre pendant un mois. Faites-vous- y au moins trois amis.
• Pendant deux mois, visitez chaque semaine des personnes qui ont des besoins parti- culiers. Faites-le à travers un organisme qui a besoin de bénévoles. Notez ensuite ce que cette expérience vous aura appris sur la douceur et sur les changements qu’elle apporte dans votre vie.
• Dans une discussion familiale, mettez votre opinion de côté et le besoin d’avoir raison.
• Exercez la discipline du silence pendant dix minutes chaque jour, pendant une semaine. Que vous dit Dieu dans ces pauses silencieuses ?

POUR ALLER PLUS LOIN
�� Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 15-42.

http://cqbiblestudy.org/article.php?id=3