LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, February 22, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST DOUCEUR

http://wendyusuallywanders.files.wordpress.com/2008/05/jesushealswomancloak.jpg





Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102-27-fruit-spirit-meekness


http://www.rafahtoday.org/newsphotos/07/october/20/Palestinian%20kids%20are%20seen.jpg

www.autresregards.be


LE FRUIT DE L’ESPRIT EST DOUCEUR
Texte étudié : Mt 5.5

LE CONTEXTE

Notre texte se situe au cœur du Sermon sur la montagne. Ce premier grand discours de l’évangile de Matthieu a un objectif essentiel : nous dire ce que nous deviendrons si nous laissons la grâce divine agir en nous. Jésus gravit une colline tout comme Moïse au Sinaï pour nous offrir une loi nouvelle. Elle commence par un mot béni : « Heureux... ». Dans ce discours du Christ, il est question d’un genre particulier d’individus qu’on peut appeler les citoyens du royaume. Ils sont spirituellement pauvres, sensibles, humbles, avides de justice, bons, purs de cœur, pacifiques et prêts au don de soi (Mt 5.3-12).

« Le test décisif de l’appartenance au royaume de Jésus, c’est la bonté, la présence constante à tous les êtres en mal de vivre, désemparés par ce monde tel qu’il est. Et Jésus est là comme le visage et le modèle auquel chacun peut se référer, un visage merveilleux qui donne du sel à notre existence, un modèle qui nous éclaire sur le sens de notre destinée. » (Jean-François SIX, Les béatitudes aujourd’hui, p. 79)

LES BEATITUDES

Elles se présentent en 3 groupes :


1. Les 4 premières portent sur des situations comme la
pauvreté, des qualités comme la douceur, des chocs subis
comme le deuil.

2. Les 4 suivantes sont plus actives : faire miséricorde, purifier
sa pensée, rayonner la paix, combattre le mal.

3. La dernière s’adresse aux auditeurs du discours et s’accompagne d’avertissements.

LE TEXTE
« Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise. » (NBS)

«Heureux ceux qui sont humbles, car Dieu leur donnera la terre en héritage. » (Semeur)

Le terme grec praos traduit par « doux » correspond au mot hébreu anaw qui désigne une qualité morale : « Moïse était le plus doux des hommes » (Nb 12.3). Jésus est « doux et humble de cœur » (Mt 11.29). Cette béatitude n’est en fait qu’une citation d’un psaume : « Mais ceux qui sont humbles auront le pays comme possession, et ils jouiront d’une paix profonde » (Ps 37.11). Les doux sont humbles devant Dieu et sans agressivité devant les hommes. « Qui terre a, guerre a » prétend le proverbe. L’histoire démontre avec force que les doux en sont vite dépossédés. Le psaume cité (37.11) évoque la terre promise à Israël, figure du royaume des cieux promis aux disciples du Christ pour la fin des temps.

Comment peut-on dire de nos jours que les doux posséderont la terre ?

De quelle « terre » s’agit-il ?

Les faits démentent radicalement ces propos de Jésus !


QUELLE DOUCEUR ?
La douceur est souvent considérée comme un manque de personnalité de la part de celui qui n’aime pas les conflits. Ce serait une sorte de vertu négative. La douceur selon Jésus n’a rien d’une résignation passive : elle est une attitude positive d’accueil de Dieu et de tout homme. Les vrais doux sont d’abord ceux qui acceptent de ne pas « posséder » Dieu, de ne pas le prendre de force.

M’arrive-t-il de manipuler Dieu ?

De faire pression sur lui ? Dans quelle attitude dois-me trouver en face de lui ?

Dois-je adopter la même attitude face à mes frères humains ?


Les doux sont ceux qui se font violence pour entrer dans le royaume. Il s’agit de ne pas faire violence à Dieu, de ne pas vouloir à tout prix obtenir de lui ce qu’on désire, mais de lui faire confiance, d’accepter doucement ce qu’il veut. Arthur Rimbaud a dit : « Le combat spirituel est plus dur qu’une bataille d’hommes ». Il exige que chacun commence par maîtriser ses instincts pour les rendre compatibles avec la vie de nos frères humains.

« Si on les invective, ils restent tranquilles ; si on leur fait violence, ils la subissent ; si on les repousse, ils cèdent. Ils ne font pas de procès pour défendre leur bon droit, et ils ne font pas de scandale lorsqu’on commet une injustice à leur égard. Ils ne veulent point de droit propre. Ils veulent laisser à Dieu seul le droit tout entier. » (Dietrich Bonhoeffer, Le prix de la grâce, p. 80)

La douceur consiste-t-elle seulement à dire « non » à l’injustice ?

A-t-elle un rôle actif à jouer ? Si oui, comment ?


La douceur des béatitudes implique donc l’inverse de la passivité, un véritable dynamisme qui nous fait canaliser nos forces trop impulsives. Jésus, « doux et humble de cœur », est celui qu’Esaïe a annoncé, celui qui « ne crie pas, ne discute pas sur les places de manière arrogante, ne brise pas le roseau fendu, n’éteint pas la mèche qui fume encore » (Mt 12.19,20). La douceur est une intense force discrète.

BIOLOGIE ET BIBLE
Pour la biologie, il existe une loi qui ne peut être mise en doute : dans le monde végétal comme dans le monde animal, les espèces les plus fortes font leur place au soleil. Les faibles sont éliminés. Mussolini, grand admirateur de Friedrich Nietzsche, aurait qu’il préférait vivre un jour dans la peau d’un lion plutôt que cent ans dans celle d’un mouton. « Les violents ne font que camper sur la terre, comme Caïn » (M. du BUIT, Sermon sur la montagne, p. 25).

Staline et Hitler étaient évolutionnistes : ils croyaient à la supériorité raciale. Quelles en furent les conséquences ?

La Bible s’oppose à cette façon de penser « naturelle ». Elle nous présente Abraham face à Lot, David confronté à Absalom. « Les victoires des violents ne sont jamais que des succès initiaux. Ils gagnent des batailles, mais ils perdent la guerre » (Walter LUTHI, Les béatitudes, p. 50). Le Christ est le doux, le non-violent ; c’est en cette qualité qu’il appelle à lui ceux qui sont fatigués et malmenés. C’est l’esprit de la non-violence qui fait l’objet de la promesse et non l’esprit de la vengeance violente.

Est-il facile de résister au mal par le bien, par la douceur ?

En quoi la douceur est-elle réellement un fruit de l’Esprit ?


L’empereur romain Julien dit l’Apostat disait qu’il confisquait les biens des chrétiens uniquement pour qu’ils puissent entrer pauvres dans le royaume des cieux : « Qu’on leur laisse le ciel, c’est là leur place ! » Lorsque, dans l’Eglise, le Saint-Esprit est à l’œuvre, cela se remarque à ces trois signes :

1. DANS LA FOI : celui dont la douceur vient de l’Esprit croit que la terre appartient à Dieu.
2. DANS L’ESPERANCE : il sait que le futur appartient à Dieu ; c’est lui qui aura le dernier mot.
3. DANS L’AMOUR : l’amour de celui qui est doux se révèle dans le fait qu’il supporte ses semblables.

CONCLUSION
« Les doux finiront par être plus forts que les plus forts ; telle est la promesse comprise dans cette béatitude » (Lanza DEL VASTO, Commentaires bibliques, p. 134). Cette troisième béatitude constitue une invitation à appartenir à une communauté qui combat dans la foi, qui attend dans l’espérance, qui souffre dans l’amour.

« L’homme qui pense éprouve le besoin de témoigner le même respect de la vie à toute volonté de vivre autre que la sienne. Il ressent cette autre vie dans la sienne. Il considère comme bon de conserver la vie et d’élever à sa plus haute valeur toute vie susceptible de développement. Il considère comme mauvais de détruire la vie, de nuire à la vie, d’empêcher de croître une vie susceptible de se développer. Tel est le principe absolu, fondamental de l’éthique, ainsi que le postulat fondamental de la pensée. » (Albert SCHWEITZER, Ma vie et ma pensée, p. 174)

Michel Mayeur

http://www.adventist.be/french/search_dir1.php?adir=./eds&TR=feuillets-suppl%C3%A9ment%20%C3%A0%20l%27EdS

No comments:

Post a Comment