LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, February 8, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST BIENVEILLANCE


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102-13-fruit-spirit-goodness




Psaume 51:10; Psaume 51:11; Jean 14:9; Romains 3:12-20; Romains 7:7-12; Tite 2:14; Hébreux 1:2; Lévitique 1 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Psaume 51:10

10(51:12) O Dieu! crée en moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé.

Psaume 51:11

11(51:13) Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint.

Jean 14:9

9Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?

Romains 3:12-20

12Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul;

13Leur gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour tromper; Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic;

14Leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume;

15Ils ont les pieds légers pour répandre le sang;

16La destruction et le malheur sont sur leur route;

17Ils ne connaissent pas le chemin de la paix;

18La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux.

19Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.

20Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché.

Romains 7:7-12

7Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point.

8Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché est mort.

9Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.

10Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort.

11Car le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir.

12La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.

Tite 2:14

14qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.

Hébreux 1:2

2Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,

Lévitique 1

Lévitique 1

1L'Éternel appela Moïse; de la tente d'assignation, il lui parla et dit:

2Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur: Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail.

3Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel, pour obtenir sa faveur.

4Il posera sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel, pour lui servir d'expiation.

5Il égorgera le veau devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l'autel qui est à l'entrée de la tente d'assignation.

6Il dépouillera l'holocauste, et le coupera par morceaux.

7Les fils du sacrificateur Aaron mettront du feu sur l'autel, et arrangeront du bois sur le feu.

8Les sacrificateurs, fils d'Aaron, poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.

9Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.

10Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d'agneaux ou de chèvres, il offrira un mâle sans défaut.

11Il l'égorgera au côté septentrional de l'autel, devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, en répandront le sang sur l'autel tout autour.

12Il le coupera par morceaux; et le sacrificateur les posera, avec la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.

13Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.

14Si son offrande à l'Éternel est un holocauste d'oiseaux, il offrira des tourterelles ou de jeunes pigeons.

15Le sacrificateur sacrifiera l'oiseau sur l'autel; il lui ouvrira la tête avec l'ongle, et la brûlera sur l'autel, et il exprimera le sang contre un côté de l'autel.

16Il ôtera le jabot avec ses plumes, et le jettera près de l'autel, vers l'orient, dans le lieu où l'on met les cendres.

17Il déchirera les ailes, sans les détacher; et le sacrificateur brûlera l'oiseau sur l'autel, sur le bois mis au feu. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.




http://www.guadadvent.org/lecon_sabbat.php

Une étude , chaque jour , un moyen simple de grandir spirituellement , à l'ecoute de la Bible .Dieu nous parle chaque jour , sachons nous tenir à l'écoute de sa Sainte Parole ; et nous verrons comment nos vies seront transformée à la Gloire de Dieu . Leçon n° 7
Le fruit de l`Esprit est bienveillance



Etude de la semaine : Ps 51.12, 13 ; Jn 14.9 ; RM 3.12- 20 ; 7.7-12 ; Tt 2.14 ; He 1.2, 3.

Verset à mémoriser :
«Car nous sommes son ouvrage, nous avons été crées en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d`avance, afin que nous nous y adonnions.»(Ép. 2.10)

Dans les Écritures, «être bienveillant» signifie non seulement bien se comporter, mais aussi éviter le mal. La bienveillance est la sainteté mise en pratique. Si elle ne se traduit pas en actes, ce n’est pas de la bienveillance.

Dans Ga 5.22, le terme grec (agathôsune) à l`origine de ce mot évoque une bienveillance active, voire offensive. Plus qu`un excellent caractère, la personne bienveillante possède un caractère dynamique, s’exprimant par de bonnes œuvres.

On dit couramment qu`untel a « bon cœur » ou que c`est «une bonne âme ». Si ces expressions sont contestables sur le plan théologique (voir Jr 17.9), elles le sont encore plus dans la réalité. Avoir «bon cœur» ou être une «bonne âme» ne veut rien dire en soi si cela ne se traduit pas par des actes. Un «bon cœur» se révèle par de bonnes actions, de nobles faits, par des gestes de bienveillance concrets et pratiques en faveur d`autrui. C`est très bien d`avoir de bonnes intentions, de bonnes pensées, de bonnes motivations. Elles ont leur rôle. Mais ne nous faisons aucune illusion : être véritablement bienveillant, c`est faire le bien.



Leçon de Dimanche

Dieu est bienveillant

Dans la Bible, le mot «bienveillant.» dans son sens le plus profond, le plus absolu s’applique uniquement à Dieu. Certes, on utilise volontiers, dans les Écritures, l’adjectif bienveillant [ou bon, dans certains cas, NDLR] en de nombreuses circonstances, on y parle de bons et de mauvais individus (Mt 5.45), Dieu lui-même a déclaré que tout ce qu`il avait crée était «très bon» (Gn 1.31). Toutefois, Jésus affirme que Dieu seul est « bon » (Mc 10.18). Seule sa bienveillance est absolue. En comparaison de cet idéal, tout le reste ne possède qu`une parcelle de bienveillance.

D`après les textes suivants, comment la bienveillance de Dieu se révèle-t-elle dans notre vie ? Ex 33.19; Ps 25.8; 86.5; 107.21; Ne 1.7; Rm 8.28.

Dieu ne nous dit pas seulement qu`il est bienveillant ; il nous a prouvé sa bienveillance de nombreuses façons :

- Par la création, qui témoigne de son amour : dans un monde déchu, malgré les maladies, les fléaux et les désastres naturels, sa bienveillance continue à s`exprimer à travers la nature.

- À travers les relations humaines : si nous sommes capables de manifester de l’amour et de la sollicitude, c’est uniquement parce que Dieu nous a crées avec ce potentiel - et il l’a fait parce qu`il est bon.

- Au niveau de la sexualité humaine qui, même si elle a été pervertie de façon horrible et inimaginable, révèle néanmoins, dans sa nature profonde, la bienveillance de Dieu et son amour pour les êtres humains.

Quelle est la plus magnifique expression de la bienveillance de Dieu envers l’humanité ? Jn 14.9 ; He 1.2, 3.

Essayez de noter par écrit toutes les circonstances qui vous ont permis de comprendre la bienveillance de Dieu à votre égard. Comment, en dépit des épreuves que vous avez traversées, en êtes-vous arrivé à la découvrir ?
Comment la refléter dans votre vie ? Faites part de vos réponses aux membres de l’École du sabbat.



Leçon de Lundi

Tous ont péché

Lisez Rm 3.12-20. Ne constatons-nous pas, en regardant autour de nous, combien ces mots sont vrais ? Expliquez. Et dans votre vie ?

Le plus triste, c`est qu`on dit souvent de certaines personnes talentueuses, charmantes, charismatiques, douées d`une grande intelligence et de discernement, qu’elles sont « bonnes» alors qu`en fait elles sont complètement corrompues. Le mot bon - comme le mot amour - peut être si facilement galvaudé qu`il en perd son véritable gens. Mais quand on se souvient de ce qu`est la bienveillance de Dieu, il est plus facile de comprendre ce que devrait être, dans l`idéal, la bienveillance humaine.

Combien de fois n`avons-nous pas entendu des non-chrétiens dire qu`ils ne comprenaient pas tous nos discours sur la nature pécheresse de l`homme, etc. ? En effet, n`y a-t-il pas aussi des gens qui agissent bien, qui font preuve de bonté, de désintéressement et d`un amour inconditionnel ?
N`en connaissons-nous pas tous ? Que répondre à ce type d’argument ?


L`auteur russe Fiodor Dostoïevski a écrit un livre sur son séjour dans un camp de prisonniers en Sibérie, où quelques-uns des plus grands criminels de Russie se trouvaient incarcérés. Certains de ces prisonniers avaient commis les pires crimes. Pourtant, Dostoïevski raconte que ces hommes étaient capables par moments de beaucoup de douceur et de bonté. Qui, même le plus mauvais des êtres humains est capable de bienveillance. Qui n`a pas vu par ailleurs des gens réellement bons très mal agir quand ils y étaient poussés ?

Et vous ? N’êtes-vous pas capable de faire preuve de bienveillance et d’amour… mais aussi de cruauté et de méchanceté ? Qu’est-ce que vos réponses vous apprennent sur vous et sur votre besoin de Jésus-Christ ?


Leçon de Mardi

La loi et la bienveillance de Dieu

Lisez Rm 7.7-12. Que dit Paul ici à propos de la loi ? Pourquoi insiste- t-il sur le fait que la loi est bonne ?

Certaines personnes ont un problème avec la loi de Dieu parce qu`elles ne comprennent pas correctement son rôle dans le plan du salut. Quand nous allons chez le docteur parce que nous avons mal, il doit d`abord établir un diagnostic avant de donner un traitement. Il y a problème dès l`instant où l`on confond le diagnostic avec le traitement. La loi de Dieu n’est pas seulement un idéal à atteindre, elle joue également le rôle de diagnostic dans le plan du salut. Paul déclare simplement que sans la loi il n`aurait pas su ce qu`était le péché. Le diagnostic de la loi est donc le suivant : nous sommes tous pécheurs. Sans ce diagnostic, nous n`aurions guère la motivation d`aller à Jésus pour être guéris.

Dans le plan du salut, la loi de Dieu est indispensable, parce que sans elle il n`y a pas de péché, et sans le péché, il n`y a pas besoin d`un Sauveur.

Dans Ps 40.9, David a écrit : «Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu, et ta loi est gravée tout au fond de mon cœur.» (La Bible du Semeur) Alors pourquoi certaines personnes croient-elles que l’observation de la loi est un fardeau ?

On envisage parfois la loi comme une série d`interdits - «Tu ne feras pas... » -, ce qui n’est pas totalement faux. Il y a cependant infiniment plus de choses qu`il est possible de faire que de ne pas faire, Pensez également à tous les bienfaits concrets qu`apporte le fait d’observer la loi divine. Pensez à la façon dont elle améliore la qualité de votre vie ici et maintenant. Ne devrions-nous pas avoir suffisamment confiance en la bienveillance de Dieu pour croire que s`il interdit certaines choses, c`est pour notre bien ?

L’observation de la loi est-elle pour vous un fardeau ? Si oui, pourquoi ? Puisque la Bible déclare que respecter la loi est un plaisir, quelle erreur commettons-nous pour la considérer comme un fardeau ?


Leçon de Mercredi

Marcher avec bienveillance

«Un Koushite peut-il changer sa peau, un léopard ses tâches? Et vous, pourriez-vous faire du bien, vous qui êtes exercés à faire du mal?» (Jr 13.23)

Le texte ci-dessus souligne une caractéristique de la nature humaine : il n`est pas facile de changer, surtout les aspects négatifs de son caractère (demandez donc aux personnes mariées s`il est facile de changer son conjoint !). En gardant cette pensée à l`esprit, nous comprendrons peut-être mieux pourquoi la notion de bienveillance dans les Écritures est infiniment plus profonde et le gens de ce mot bien plus restreint que l`usage qu`on en fait généralement. Le fruit de l`Esprit qu`on appelle «bienveillance» concerne ce qu’il y a de plus profond en nous : il affecte les pensées, les paroles et les actes de la personne consacrée à Dieu. Cela exige que ses mobiles soient justes avant de dire que son action est « bonne ». Cela signifie qu’une personne bienveillante est quelqu`un chez qui la justice (ses actes justes) découle de sa consécration et de son amour pour Dieu.

«Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, rends à nouveau le souffle sûr en moi.» (Ps 51.12) «Comment un jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En observant ta parole.» (Ps 119.9) Comment, d’après ces textes, pouvons-nous devenir «bienveillants» ?

Comparez ces textes avec ce que dit Paul dans Rm 7.18. Quel est le lien entre eux ?


Dans le chapitre 7 de l`épître aux Romains, Paul dit sa déception de voir que, malgré ses meilleures intentions, il n`a pas en lui la force de faire le bien (7.18, 19). Mais au chapitre 8, versets 1-4, il révèle le secret permettant au chrétien de résoudre ce dilemme. Quel est-il ? Discutez de ce que signifie "marcher selon l`Esprit." ? En quoi cela consiste-t-il ?

C’est une chose de reconnaître que nous sommes des pécheurs ayant besoin de la grâce que nos bonnes œuvres ne peuvent nous sauver. C’est une autre d’utiliser cet enseignement comme une excuse pour vivre selon la chair. Pourquoi devons-nous faire attention de ne pas tomber dans ce travers ? Cela vous arrive-t-il parfois ? Si oui, pourquoi est-ce là s’aventurer en terrain extrêmement dangereux ?

Leçon de Jeudi

L’expression de la bienveillance

Si nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, en revanche, en tant que fils et filles de Dieu rachetés au prix du sang, nous sommes sauvés afin que notre vie produise des œuvres bonnes. Jésus a montré que comme on reconnaît l`arbre à ses fruits, on nous reconnaîtra par la vie que nous menons. Il souligne encore davantage l`importance des œuvres bonnes en déclarant que ceux dans la vie desquels elles sont absentes ne pourront entrer dans le royaume des cieux. Voir Mt 25.41-46.

Lisez Ép. 2.10 ; Tt 2.14. Quel est le message commun à ces deux textes et pourquoi est-il essentiel pour tous ceux qui se réclament du Christ ?

Étant humains, nous sommes tous pécheurs, nous avons tous violé la loi de Dieu et nous avons tous besoin d`un Sauveur. Mais dans la Bible nous avons aussi reçu des promesses selon lesquelles, si nous nous abandonnons à Jésus, si nous choisissons de vivre par l`Esprit et non par la chair, nous pouvons vaincre et refléter dans notre vie la bienveillance de Dieu. Nous pouvons vivre sous ce que Paul appelle «le régime nouveau de la vie» (Rm 6.4). En effet, tout comme nous avons été, par la foi, «ensevelis avec» le Christ« par ce baptême de la mort» (Rm 6.4), par la foi nous devons nous estimer « morts pour le péché et vivants pour Dieu, en Jésus-Christ» (Rm 6.11).

Il nous est possible d`être «bons» au sens biblique du mot. Non pas «bons» comme si nous méritions le salut, mais «bons» dans ce gens que notre cœur, nos motivations et nos actes révèlent au monde qui est réellement le Dieu que nous prétendons servir. Il nous faut pour cela mourir à nous-mêmes, avoir la volonté de servir autrui, lutter quotidiennement contre la chair, nous humilier avec un cœur contrit et repentant à chaque défaillance. Mais nous pouvons et nous devons mettre en pratique cette foi qui est la nôtre.

Arrivez-vous vraiment à vous emparer de toutes les promesses d’une vie chrétienne victorieuse ? Qu’est-ce qui vous empêche de réclamer ce qui vous appartient, ce qui a été offert à un si grand prix ?


Leçon de Vendredi

POUR ALLER PLUS LOIN

«Le témoignage que nous devons rendre au Seigneur ne consiste pas seulement à prêcher la vérité et à distribuer des imprimés. Une vie imitant celle du Christ, ne l’oublions pas, est le plus fort argument qui puisse être avancé en faveur du christianisme. Par contre, un chrétien vulgaire fait plus de mal qu`un mondain.»- Ellen WHTE, Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 346.

« L’insigne du chrétien n’est pas extérieur; il ne consiste pas en une croix ou une couronne. C`est l`union de l`homme avec Dieu. La puissance de la grâce divine manifestée dans la transformation du caractère convaincra le monde que le Seigneur a envoyé son Fils pour le racheter. Aucune influence n`a plus de force sur l’âme humaine que celle d`une vie désintéressée. L’argument le plus puissant en faveur de l`Évangile, c`est un chrétien aimant et aimable. » - Idem, Le ministère de la guérison, p. 405-406.


A MEDITER

•Lisez et discutez ensemble de vos réponses à la question de dimanche – sur la façon dont Dieu vous a révélé sa bienveillance.

• Comment pouvons-nous, personnellement ou en tant qu’Église, exprimer et révéler à autrui, de façon concrète, la bienveillance de Dieu ? Votre Église fait-elle du bien dans son entourage ? S’il lui fallait partir, le voisinage le regretterait-il ?

• La Bible déclare que la loi de Dieu est bonne et nous en sommes persuadés. Comment, cependant, peut-elle être utilisée à mauvais escient ? Quelles en sont les tristes conséquences ?

• Réfléchissez à cette question philosophique très ancienne : une chose est-elle bonne parce que Dieu la déclare telle ou l’estime-t-il bonne parce qu’elle l’est déjà en soi ?

• Discutez en classe de Lc 18.18, 19. Que déclare Jésus ici ? Comment devons-nous comprendre ces mots ?

• Organisez un débat dans votre classe. La moitié des membres défendront le point de vue selon lequel le cœur de l’homme est fondamentalement bon : Discutez en vous appuyant non pas sur la Bible, mais sur ce que vous constatez globalement dans le monde.




http://www.guadadvent.org/lecon_sabbat_affichage.php?lecon_n=7&table=lecon_sabbat_1T_2010


http://www.adventverlag.ch/egw/f/

COMPLEMENTS D'ELLEN G. WHITE

Sabbat après-midi

La manifestation de l'authentique bonté est de porter des fruits de bonnes œuvres. Cela mérite l'approbation du ciel.

Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 7, p.905 ;

Commentaires d’Ellen White sur Colossiens 1 :1.

La gloire de Dieu, c'est son caractère. Lorsque Moïse sur la montagne intercédait ardemment auprès de Dieu, il lui adressa cette prière : « Fais-moi voir ta gloire. » Dieu répondit : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Eternel …. »

Alors la gloire de Dieu — son caractère — fut révélée : « L'Eternel passa devant lui et s'écria : l'Eternel, l'Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent. » (Ex. 33 : 18,19; 34:6,7.)

La vie du Christ révéla le caractère de Dieu. Il revêtit lui-même une chair semblable à celle du péché pour que son propre exemple condamne le péché dans la chair. Sans cesse, il contemplait le caractère de Dieu et le révélait au monde. Le Christ désire que la vie de ses disciples révèle aussi ce caractère.

Reflecting Christ, p. 214; La puissance de la grâce, p. 323.

Dimanche

Dieu a fait au mieux de ce qu’il était possible de faire dans Sa force toute puissante. Les ressources de l’amour infini ont été épuisées en planifiant et exécutant le plan de la rédemption pour l’homme. Dieu a révélé Son caractère dans la bonté, la miséricorde, la compassion et l’amour manifestés pour sauver une race de rebelles coupables. Qu’est ce qui pouvait encore être fait qui n’a pas été fait dans les dispositions du plan du salut ? Si le pécheur reste indifférent à la manifestation de la bonté de Dieu, s’il néglige un salut si grand, s’il rejette les offres de la miséricorde divine, et refuse le don de la vie rachetée par le précieux sang de Christ, qu’est-ce qui pouvait encore être fait pour toucher son coeur endurci? Si les exploits accomplis par notre Créateur et notre Rédempteur, dans lequel Il a jeté toute Sa puissance et tout Son amour, ne touchent pas le coeur humain orgueilleux, quand l’homme voit que son âme a été considérée d’une telle valeur que le Fils du Dieu infini, la Majesté du ciel, était disposé à mourir afin que nous puissions être sauvés, alors il n’y a rien d’autre qui puisse le toucher. Le Christ a abandonné les cours célestes et a accepté une vie de honte et de souffrances. Il n’a pas hésité même devant la mort de la croix pour unir l’humanité avec la divinité.

Review and Herald, March 10, 1891.

Moïse avait une humilité authentique, et le Seigneur l’honora en lui montrant Sa gloire. De même Il honorera tous ceux qui Le serviront, comme Moïse, avec un coeur parfait. Il n’exige pas que Ses serviteurs travaillent avec leurs propres forces. Il communiquera Sa sagesse à ceux qui ont un esprit humble et contrit. La justice de Christ ira devant eux, et la gloire du Seigneur sera leur récompense. Rien en ce monde ne peut faire du mal à ceux qui sont ainsi honorés par une communion intime avec Dieu. La terre peut être ébranlée, les piliers du monde peuvent trembler sous eux, ils n’ont pas besoin d’avoir peur. En effet l’apôtre Paul écrit : « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Ro. 8 :38,39)

Dieu attend que ses serviteurs manifestent la véritable humilité pour leur communiquer de riches bénédictions. Ceux qui lui offrent en sacrifice un cœur brisé et contrit sont cachés dans le « creux du rocher » et contemplent beaucoup mieux qu'ils ne l'ont fait jusqu'alors l'Agneau de Dieu dont le sacrifice parfait ôte le péché du monde. A cette vue, montent des louanges exaltées de leurs lèvres. Mieux ils discernent le caractère du Christ, plus ils deviennent humbles, plus l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes diminue. ... Leur « moi » est noyé dans cette prise de conscience de leur propre indignité et devant la gloire merveilleuse de Dieu.... Review and Herald, May 11, 1897.

Lundi

La Parole de Dieu déclare : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romains 3 : 23) « Il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul.»
(Romains 3 :12) Beaucoup se trompent au sujet de l'état de leur cœur. Ils ne se rendent pas compte que le cœur naturel est trompeur par-dessus tout et désespérément mauvais. Ils se drapent dans leur propre justice et sont satisfaits quand ils ont atteint l’idéal humain selon leur mesure du caractère ; mais ils échouent lamentablement quand il s'agit d'atteindre l'idéal divin ; ils ne peuvent satisfaire les exigences divines par eux-mêmes.

Nous pouvons nous mesurer à notre propre étalon, nous comparer à d'autres et dire que nous faisons aussi bien que tel ou tel, mais la question à laquelle il faudra répondre au jugement est celle-ci : Obéissons-nous aux exigences du plus haut des cieux ? Réalisons-nous l'idéal divin ? Nos cœurs sont-ils en harmonie avec le Dieu du ciel ?

Selected Messages, bk. 1, pp. 320, 321; Messages choisis, vol. 1, pp. 376, 377.

Il nous est difficile de nous comprendre nous-mêmes, d'avoir une claire vision de notre propre caractère. La Parole de Dieu est formelle, mais on commet souvent des erreurs quand il s'agit de se l'appliquer à soi-même. Nous avons tendance à nous tromper nous-mêmes et à penser que ses avertissements et ses reproches ne nous concernent pas. « Le cœur est tortueux par-dessus tout et il est incurable : qui peut le connaître ? » (Jérémie 17 : 9.) La vanité peut être confondue avec l'émotion et le zèle chrétiens. L'amour de soi et la confiance en soi peuvent nous faire croire que nous sommes dans le droit chemin alors que nous sommes loin de satisfaire les exigences de la Parole de Dieu.

Testimonies, vol. 5, p. 332 ; Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1 p. 281.

Si le transgresseur était traité en accord avec la lettre de ce pacte, il n’y aurait aucune espérance pour la race déchue, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Cette race déchue d’Adam ne peut espérer de ce pacte rien d’autre que le ministère de la mort. Et la mort sera en effet la rétribution de tous ceux qui tentent vainement d’imaginer qu’une propre justice accomplirait les exigences de la loi. Dieu s’est engagé par sa Parole à exécuter le châtiment de la loi sur tous les transgresseurs. Les hommes commettent péché sur péché, et cependant ils ne semblent pas croire qu’ils devront souffrir le châtiment pour avoir transgressé la loi. Ils font la parade leur leurs bonnes intentions devant le Seigneur, et apaisent leur conscience en plaidant Sa miséricorde ; mais le seul espoir pour les fils et les filles d’Adam perdus est de se détourner de leurs péchés et d’accepter la justice de Christ, abandonnant tout espoir de salut venant de leur propre justice. Le Seigneur ne peut sauver personne qui se réclame de ses bonnes œuvres. Signs of the Times, September 5, 1892.

Nous pouvons, comme Nicodème, nous bercer de l'illusion que notre vie a été correcte, que notre moralité n'a rien laissé à désirer, et en conclure que nous n'avons pas lieu de nous humilier devant Dieu comme de vulgaires pécheurs. Mais quand la lumière de Jésus-Christ brillera dans notre âme, nous verrons combien nous sommes impurs; nous discernerons l'égoïsme de nos mobiles et l'inimitié contre Dieu, qui ont souillé tous nos actes de notre vie. Nous rendrons compte que notre justice est véritablement comme le linge le plus souillé, et que seul le sang de Jésus peut nous purifier de la souillure du péché et transformer nos cœurs à sa ressemblance.

Conflict and Courage, p. 292; Le meilleur chemin, p. 26.

Mardi

En tant que Régisseur suprême de l'univers, Dieu a constitué des lois non seulement pour le gouvernement de tous les êtres vivants, mais aussi pour les opérations de la nature. Toutes choses, grandes ou petites, animées ou inanimées, doivent obéir à des lois invariables qui ne peuvent être méconnues. Il ne peut y avoir aucune exception à cette règle, car rien de ce qu'a fait la main divine n'a été oublié par l'intelligence divine. Mais alors que tout dans la nature est soumis à des lois naturelles, l'homme seul, en tant qu'être intelligent, est sujet à répondre à la loi morale, dont il est capable de comprendre les exigences. A l'homme seul, couronnement de la création, Dieu a donné une conscience apte à comprendre les exigences sacrées de la loi divine, et un cœur capable de l'aimer en la déclarant sainte, juste et bonne; aussi une obéissance prompte et parfaite est-elle exigée de l'homme. Néanmoins Dieu ne le force pas à obéir, lui laissant sa liberté d'agent moral.

Il en est peu qui comprennent le sujet si important de la responsabilité personnelle de l'homme. Chacun de nous peut obéir et vivre, ou bien transgresser la loi de Dieu, défier son autorité et recevoir la punition méritée. Aussi la question se pose avec force à chaque âme : Obéirai-je à la voix céleste, aux dix paroles prononcées au Sinaï, ou me joindrai-je à la multitude qui foule aux pieds cette loi lumineuse ? Ceux qui aiment Dieu trouveront leurs délices à obéir à ses commandements, à faire ce qui lui plaît. Mais le cœur naturel hait la loi divine et déclare la guerre à ses saintes exigences. Les hommes rejettent la lumière divine ; ils refusent de la suivre alors qu'elle brille sur eux. Ils sacrifient la pureté du cœur, la faveur de Dieu et l'espoir du ciel à des satisfactions égoïstes ou à des gains mondains.

« La loi de l'Eternel est parfaite » (Psaume 19 : 8), a dit le psalmiste. Qu'elle est magnifique dans sa simplicité, son ampleur et sa perfection, la loi de Jéhovah ! Elle est si brève que l'on peut aisément apprendre par cœur chacun de ses préceptes. Et cependant elle est de portée si vaste qu’elle exprime toute la volonté de Dieu. Elle s'applique non seulement aux actions extérieures, mais aussi aux pensées, aux intentions, aux désirs et aux émotions des cœurs. Cela, les lois humaines sont incapables de le faire, car elles ne s'occupent que des actions extérieures. Un transgresseur peut réussir à cacher ses méfaits ; quelque criminel qu'il soit, - voleur, meurtrier ou adultère, - la loi humaine ne saurait le condamner comme coupable aussi longtemps qu'il n'a pas été découvert. La loi de Dieu prend note de la jalousie, de l'envie, de la haine, de la malice, de la vengeance de la convoitise, de l'ambition qui sourdent dans l'âme sans avoir encore trouvé à se traduire en action extérieure. Le désir y était, mais l'occasion manquait. Et ces émotions coupables seront prises en considération au jour où « Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal ». (Ecclésiaste 12 : 16.)

Selected Messages, bk. 1, pp. 216, 217; Messages choisis, vol. 1, pp. 253, 254.

Quel Dieu incomparable est notre Seigneur ! Il règne dans son Royaume avec diligence et sollicitude et il a élevé une barrière : les dix commandements, afin de préserver ses sujets des conséquences de la transgression. En exigeant l'obéissance aux lois de ce Royaume, le Seigneur accorde à son peuple la santé et le bonheur, la paix et la joie. Il lui enseigne que la perfection du caractère ne s'obtient qu'en se familiarisant avec sa Parole. God’s Amazing Grace, p. 61; La puissance de la grâce, p. 61.

Ceux qui possèdent un véritable amour pour Dieu manifesteront un désir sincère de connaître et de faire Sa volonté. L'apôtre Jean, dont les épîtres ont si pleinement exposé l'amour, a écrit : « Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements »
(1 Jean 5.3). L'enfant qui aime ses parents montrera cet amour par une obéissance volontaire ; mais l'enfant égoïste et ingrat cherche à faire le moins possible pour ses parents, tout en désirant en même temps jouir de tous les privilèges accordés à celui qui est obéissant et fidèle. La même différence apparaît chez ceux qui professent être enfants de Dieu. Plusieurs de ceux qui sont conscients d'être l'objet de Son amour et de Son attention et qui désirent recevoir Sa bénédiction ne trouvent aucun plaisir à faire Sa volonté. Ils considèrent les exigences divines comme une restriction déplaisante, Ses commandements comme un joug pesant. Mais celui qui cherche réellement la sainteté du cœur et de la vie fait ses délices de la loi de Dieu et s'afflige lorsqu'il ne peut remplir totalement ses exigences. The Sanctified Life, p. 81; La vie sanctifiée, pp. 44, 45.

Mercredi

Cette révision quotidienne de nos actes, pour voir si notre conscience nous approuve ou nous condamne, est nécessaire pour tous ceux qui désirent atteindre la perfection du caractère chrétien.

Une fois qu'elles auront été examinées de près, de nombreuses actions qui passent pour de bonnes œuvres, y compris des actes de bonté, se révéleront être inspirées par des motivations inavouables. Bien des gens reçoivent des éloges pour des vertus qu'ils ne possèdent pas. Dieu qui sonde les cœurs examine les mobiles, et souvent, les actions qui sont hautement louées par les humains, sont jugées par lui comme étant inspirées par des motifs égoïstes et par une vulgaire hypocrisie. Tout acte de notre vie, qu'il soit excellent et digne d'éloge ou qu'il mérite d'être blâmé, est jugé par Celui qui sonde les cœurs à la lumière des motivations qui l'ont inspiré

Testimonies, vol. 2, p. 512 ; Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1 p. 358.

La religion de Jésus-Christ signifie autre chose que des mots. La justice du Christ consiste à faire de bonnes œuvres suscitées par des mobiles purs et désintéressés. Si les ornements intérieurs n’existent pas, la justice ne sera d’aucune utilité.

Review and Herald, June 22, 1886.

L’une des plus ferventes prières enregistrées dans la Parole de Dieu est celle de David lorsqu’il supplia: "Oh Dieu! Crée en moi un coeur pur". La réponse de Dieu à cette prière fut: Je te donnerai un coeur pur. C’est une œuvre qu’aucun être fini ne peut faire. Les hommes et les femmes doivent commencer par le début: chercher Dieu avec une ferveur extrême en quête d’une véritable expérience chrétienne. Ils doivent sentir le pouvoir créateur du Saint-Esprit. Ils doivent recevoir un coeur nouveau et le maintenir docile et sensible, par la grâce du ciel. Leur âme doit être purifiée de tout égoïsme. Il leur faut travailler avec ferveur et un coeur humble, en se tournant vers Jésus à la recherche de conseils et de courage. Alors l’édifice convenablement assemblé, croîtra jusqu’à devenir un saint temple dans le Seigneur. Our High Calling, p. 159 ;

Commentaires d’Ellen White sur Ezéchiël 36:26.

Le changement de cœur, représenté par la nouvelle naissance, ne pourra intervenir que par l'action effective du Saint-Esprit. Lui seul peut nous purifier de toute impureté. S'il est autorisé à pétrir et à modeler nos cœurs, nous serons capables de discerner le caractère du royaume de Dieu, et de réaliser la nécessité du changement qui doit s'opérer avant que nous n'ayons accès à ce royaume. La fierté et l'amour de soi résistent à l'Esprit de Dieu ; chaque inclination naturelle de l'âme s'oppose à passer du sentiment de l'importance de soi et de la fierté, à la douceur et à l'humilité du Christ. Mais si nous voulons fouler le chemin qui mène à la vie éternelle, nous ne devons pas prêter l'oreille aux murmures du moi. Dans l'humilité et la contrition, nous devons implorer notre Père céleste : «Ô Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé.» (Psaumes 51.12.) Tandis que nous recevons la lumière divine, et que nous coopérons avec les intelligences célestes, nous « naissons de nouveau », libérés de la souillure du péché par la puissance du Christ.

Ye Shall Receive Power, p. 24; Vous recevrez une puissance, p. 24.

Jeudi

Notre acceptation par Dieu n'est assurée que par son Fils bien-aimé, et les bonnes œuvres ne sont que le résultat de l'action de son amour qui pardonne. Elles ne sont pas une garantie pour nous, et ne nous accordent rien qui nous permette de réclamer une participation au salut de notre âme. Le salut est un don gratuit de Dieu pour le croyant, il n'est accordé qu'à cause de Christ. L'âme troublée peut trouver la paix par la foi en Christ, et cette paix sera proportionnelle à sa foi et à sa confiance. Le croyant ne peut pas présenter ses œuvres comme un argument pour le salut de son âme.

Mais les bonnes œuvres n'ont-elles alors pas de vraie valeur? Le pécheur qui chaque jour commet impunément des péchés, est-il considéré par Dieu avec la même faveur que celui qui par la foi en Christ essaie d'agir avec intégrité? Les Écritures répondent: "Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions." Le Seigneur dans sa providence divine et par sa faveur imméritée, a décidé que les bonnes œuvres seraient récompensées. Nous sommes acceptés uniquement par les mérites de Christ; et les actions de miséricorde, les œuvres charitables que nous faisons, sont les fruits de la foi et deviendront une bénédiction pour nous, car les hommes seront récompensés d'après leurs œuvres. Le parfum des mérites de Christ est ce qui fait que nos bonnes œuvres sont acceptées auprès de Dieu, et Sa grâce nous rend capables d'accomplir les actions pour lesquelles Il nous récompense. Nos œuvres en elles-mêmes n'ont aucun mérite. Quand nous faisons tout ce que nous pouvons, nous devons nous considérer comme des serviteurs inutiles. Nous ne méritons par les remerciements de Dieu, car nous n'avons fait que notre devoir, et nos œuvres n'auraient pas pu être faites avec la force de notre propre nature pécheresse.

Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1122 ;

Commentaires d’Ellen White sur Luc 17 :10.

Dieu travaille avec ceux qui représentent correctement Son caractère. Par eux Sa volonté est faite sur la terre comme elle est faite au ciel. La sainteté fait que ceux qui la possèdent sont fructueux, abondent en toute bonne œuvre. Celui qui a l’esprit qui était en Christ ne se fatigue jamais de bien faire. Au lieu de s’attendre à avoir des avancements dans cette vie, il regarde au moment où la Majesté du ciel exaltera ceux qui sont sanctifiés devant Son trône. Reflecting Christ, p. 214.

Dieu a donné aux hommes des facultés et des capacités. Dieu œuvre et coopère par le moyen des dons qu'il a donnés à l'homme, et l'homme étant participant de la nature divine et réalisant l'œuvre de Christ, peut être vainqueur et obtenir la vie éternelle. Le Seigneur n'a pas l'intention de faire le travail pour l'accomplissement duquel Il a donné les facultés nécessaires à l'homme. La part de l'homme doit être réalisée. Il doit être un collaborateur de Dieu, portant le joug avec Christ et apprenant de sa douceur et de son humilité. Dieu est le pouvoir qui contrôle tout. Il octroie les dons; l'homme les reçoit et agit avec, par la puissance de la grâce de Christ en tant qu’agent vivant.

"Car nous sommes ouvriers avec Dieu" (1 Cor. 3: 9). Le coeur doit être travaillé, amélioré, labouré, ratissé et semé afin de produire son fruit en bonnes œuvres, pour Dieu. "Vous êtes l'édifice de Dieu". Nous ne pouvons nous édifier nous-mêmes. Il y a un pouvoir hors de nous qui doit édifier l'église, en mettant brique sur brique et en coopérant toujours avec les facultés et les aptitudes données par Dieu à l'homme. Le Rédempteur doit trouver un foyer dans son édifice. Dieu œuvre et l'homme aussi. Il faut continuellement recevoir les dons de Dieu, pour qu'ils puissent être distribués avec la même libéralité. C'est un processus continu que de recevoir et rendre. Le Seigneur a prévu que l'âme reçoive de Lui sa nourriture afin qu'elle soit redistribuée pour la réalisation de ses desseins. Pour qu'il y ait abondance, il faut qu'il y ait une réception du divin par l'humain: "J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux" (2 Cor. 6: 16).

Faith and Works, p. 26; La foi et les œuvres, pp. 17,18.

Vendredi

Pas de lecture complémentaire.


http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2010.html

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