LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Tuesday, February 2, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST: BONTE


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102-06-fruit-spirit-kindness


http://images.faithclipart.com/images/3/1242074293133_41/img_1242074293133_411.jpg
http://www.cornerstonebaptistchurchkeizer.com/images/100_0919_qpdq.jpg

2 Samuel 9:1-13; Proverbes 15:1-5; Proverbes 25:11-15; Matthieu 5:43-48; Luc 6:35; Luc 6:38; Éphésiens 4:32; Colossiens 3:12-14 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
2 Samuel 9:1-13

2 Samuel 9

1David dit: Reste-t-il encore quelqu'un de la maison de Saül, pour que je lui fasse du bien à cause de Jonathan?

2Il y avait un serviteur de la maison de Saül, nommé Tsiba, que l'on fit venir auprès de David. Le roi lui dit: Es-tu Tsiba? Et il répondit: Ton serviteur!

3Le roi dit: N'y a-t-il plus personne de la maison de Saül, pour que j'use envers lui de la bonté de Dieu? Et Tsiba répondit au roi: Il y a encore un fils de Jonathan, perclus des pieds.

4Le roi lui dit: Où est-il? Et Tsiba répondit au roi: Il est dans la maison de Makir, fils d'Ammiel, à Lodebar.

5Le roi David l'envoya chercher dans la maison de Makir, fils d'Ammiel, à Lodebar.

6Et Mephiboscheth, fils de Jonathan, fils de Saül, vint auprès de David, tomba sur sa face et se prosterna. David dit: Mephiboscheth! Et il répondit: Voici ton serviteur.

7David lui dit: Ne crains point, car je veux te faire du bien à cause de Jonathan, ton père. Je te rendrai toutes les terres de Saül, ton père, et tu mangeras toujours à ma table.

8Il se prosterna, et dit: Qu'est ton serviteur, pour que tu regardes un chien mort, tel que moi?

9Le roi appela Tsiba, serviteur de Saül, et lui dit: Je donne au fils de ton maître tout ce qui appartenait à Saül et à toute sa maison.

10Tu cultiveras pour lui les terres, toi, tes fils, et tes serviteurs, et tu feras les récoltes, afin que le fils de ton maître ait du pain à manger; et Mephiboscheth, fils de ton maître, mangera toujours à ma table. Or Tsiba avait quinze fils et vingt serviteurs.

11Il dit au roi: Ton serviteur fera tout ce que le roi mon seigneur ordonne à son serviteur. Et Mephiboscheth mangea à la table de David, comme l'un des fils du roi.

12Mephiboscheth avait un jeune fils, nommé Mica, et tous ceux qui demeuraient dans la maison de Tsiba étaient serviteurs de Mephiboscheth.

13Mephiboscheth habitait à Jérusalem, car il mangeait toujours à la table du roi. Il était boiteux des deux pieds.

Proverbes 15:1-5

Proverbes 15

1Une réponse douce calme la fureur, Mais une parole dure excite la colère.

2La langue des sages rend la science aimable, Et la bouche des insensés répand la folie.

3Les yeux de l'Éternel sont en tout lieu, Observant les méchants et les bons.

4La langue douce est un arbre de vie, Mais la langue perverse brise l'âme.

5L'insensé dédaigne l'instruction de son père, Mais celui qui a égard à la réprimande agit avec prudence.

Proverbes 25:11-15

11Comme des pommes d'or sur des ciselures d'argent, Ainsi est une parole dite à propos.

12Comme un anneau d'or et une parure d'or fin, Ainsi pour une oreille docile est le sage qui réprimande.

13Comme la fraîcheur de la neige au temps de la moisson, Ainsi est un messager fidèle pour celui qui l'envoie; Il restaure l'âme de son maître.

14Comme des nuages et du vent sans pluie, Ainsi est un homme se glorifiant à tort de ses libéralités.

15Par la lenteur à la colère on fléchit un prince, Et une langue douce peut briser des os.

Matthieu 5:43-48

43Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.

44Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,

45afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.

46Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même?

47Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même?

48Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Luc 6:35

35Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.

Luc 6:38

38Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.

Éphésiens 4:32

32Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.

Colossiens 3:12-14

12Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience.

13Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.

14Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.



http://www.guadadvent.org/lecon_sabbat.php

Une étude , chaque jour , un moyen simple de grandir spirituellement , à l'ecoute de la Bible .Dieu nous parle chaque jour , sachons nous tenir à l'écoute de sa Sainte Parole ; et nous verrons comment nos vies seront transformée à la Gloire de Dieu . Leçon n° 6
Le fruit de l`Esprit est : bonté



Etude de la semaine : 2 S 9.1-13; Pr 15.1-5; 25.11-15; Mt5.43-48; Lc 6.35, 38; Ep 4.32; Col 3.12-14.

Verset à mémoriser :
«Ainsi donc, vous qui êtes choisis par Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d`une tendresse magnanime, de bonté, d`humilité, de douceur, de patience.» (Col 3.12)

Lorsque Paul a voulu donner des exemples de ce qu’est l’amour, le premier mot qui lui est venu en tête, c`est « patience » : «L`amour est patient.» (1 Co 13.4) Immédiatement après, il a pensé à « bonté », montrant ainsi que l`amour et la bonté sont à ce point indissociables qu`un acte accompli sans bonté n`est pas vraiment un acte d`amour.

La patience, comme nous l’avons vu, est un amour qui supporte, qui endure. La bonté, elle, est une manifestation plus dynamique de l`amour. La patience s`exprime souvent par le «non-faire», l`attente. La bonté, au contraire, se manifeste par ce que nous faisons et disons et, plus encore, par la manière dont nous le disons ou le raisons. Mais par-dessus tout dans les raisons pour les quelles nous parlons et agissons ainsi.

La bonté est à la portée de tous, même si elle exige du temps et de l`énergie. Elle s`exprime de multiples façons. Comme son proche cousin, « l’amour », elle possède une incroyable puissance et elle est le reflet du caractère de Dieu.



Leçon de Dimanche

Un modèle de bonté (Mt 5.43-48)

Dans le sermon sur la montagne, Jésus donne une bonne illustration de ce que sont la bonté et la bienveillance de Dieu. Lisez Mt 5.43-48 et répondez aux questions suivantes :

l) A quel idéal élevé Jésus nous appelle-t-il ici ?

2) Pour quelle raison Jésus nous demande-t-il de tendre vers cet idéal ?

3) Remarquez l`utilisation que le Christ fait du mot parfait au verset 48. Quel est le sens de ce mot ici ?
Comment la façon dont il est utilisé nous aide-t-elle à comprendre ce que signifie «être parfait» comme le «Père céleste est parfait» ?


Les dons « gracieux » de Dieu sont exactement cela : gracieux, c’est- à-dire des dons de sa grâce. Aucun être humain ne peut les gagner ni les mériter, car tous les hommes ont délibérément péché contre Dieu ou n`ont fait aucun cas de lui ou encore l`ont mis de côté. En ce sens, le plus grand des pécheurs se retrouve au même niveau que le plus saint des saints : aucun des deux ne mérite la bonté et la bienveillance que Dieu accorde à tous.

Dans ces versets, Jésus nous appelle à être «parfaits », aussi parfaits que Dieu. Comment ? En aimant nos ennemis, en priant pour ceux qui nous maltraitent, en témoignant de la bonté à ceux qui n’ont pas été bons pour nous. C`est ainsi que Jésus définit le sens du mot «parfait». Essayez d`imaginer à quoi ressembleraient notre église et notre foyer si nous renoncions suffisamment à nous-mêmes pour vraiment vivre de cette façon ! Nous posséderions une puissance de témoignage contre laquelle «les portes du séjour des morts ne prévaudraient pas ». Quelle est la seule chose qui nous retient ? Notre cœur ! C`est notre cœur pécheur et vengeur qui, le plus souvent nous pousse à agir comme des «publicains».

Quels douloureux et profonds changements devez-vous faire si vous voulez obéir à ces paroles du Christ ?


Leçon de Lundi

De la bonté envers «un chien mort.»

Lisez 2 S 9.1-13. Comment David a-t-il fait ici preuve de bonté ? En quoi, par cet acte, a-t-il révélé la bonté de Dieu ?

«Circonvenu par les ennemis de David, Méphiboseth avait entretenu des sentiments hostil.es envers lui. Mais la générosité et la courtoisie du monarque gagnèrent le cœur du jeune homme qui s’attacha à lui et lia, comme avait fait son père, ses intérêts à ceux de l’élu de Dieu. » - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, « Le règne de David», p.691.

La bonté de David envers la maison de Saul montre qu’il cherchait à faire de Dieu son modèle. Il reconnaissait qu`il était un pécheur comme les autres et que Dieu lui avait témoigné une miséricorde et une honte imméritées dont il souhaitait, à son tour, faire profiter autrui.

Avant de pouvoir faire connaitre à autrui la bonté de Dieu, que devons-nous d`abord admettre ? Voir Lc 7.47. Quel principe important présent dans ce texte nous aide à comprendre comment nous pouvons témoigner de sa bonté auprès des autres ?

Réfléchissez quelques instants à la bienveillance et à la bonté de Dieu envers vous. Les méritez-vous en quoi que ce soit ? Vos pensées, vos paroles et vos actes sont-ils si désintéressés, saints, aimants et empreints de tolérance que Dieu se contente en fait d`agir à votre égard comme vous le faites à l’égard des autres ? Très certainement non ! Mais il y a là un point fondamental à souligner : quand nous réalisons que Dieu nous a pardonné et qu`il nous aime en dépit de ce que nous sommes et de ce que nous faisons, alors nous comprenons vraiment ce que signifie être bon et aimant envers ceux qui ne méritent ni notre bonté ni notre amour. Il est donc essentiel que nous gardions en tout temps à l’esprit la croix et sa signification pour nous.

Qu’est-ce que Dieu vous a pardonné au cours des années ? En quoi cette prise de conscience devrait-elle vous aider à témoigner de la bonté envers ceux qui vous ont blessés ?


Leçon de Mardi

Des paroles de bonté (Ep 4.32)

Ep 4.32 commence par ces mots : «Soyez bons les uns envers les autres ». Ce verset correspond parfaitement à ce que nous avons vu hier : agir envers les autres comme Dieu agit envers nous !

La bonté doit marquer le comportement du chrétien en tout temps et à l’égard de tout le monde. Mais il existe au moins trois catégories de personnes qui ont particulièrement besoin de recevoir des marques de bonté et des encouragements :

- Premièrement les nouveaux convertis. «Nous avons été au milieu de vous pleins de douceur, comme une mère réchauffe sur son sein les enfants qu`elle nourrit.» (1 Th 2.7, TOB).

- Deuxièmement, les personnes vulnérables, qu`il faut encourager. «Si nous sommes forts, nous devons porter les faiblesses de ceux qui ne sont pas forts, au lieu de faire ce qui nous plait.» (Rm 15.1)

- Troisièmement, les personnes malades spirituellement (2 Tm 2.24, 25), auxquelles nous devons apporter nos soins attentifs.
Un homme d’affaires a, dit-on, déclaré un jour : «J’ai hâte de rentrer chez moi ce soir je suis tellement las de me montrer bienveillant toute la journée ! » Quelle façon consternante d’envisager sa vie relationnelle !

Faire preuve de bonté est essentiel, surtout dans le foyer. Car c’est dans la manière dont nous nous adressons les uns aux autres que nous pouvons le mieux manifester notre bonté, en particulier à la maison. L`ambiance qui règne dans le foyer dépend en grande partie de nos paroles. Tant de problèmes, tant de blessures, tant de tensions et de disputes pourraient être évités si nous faisions attention non seulement à ce que nous disons, mais aussi à la façon dont nous le disons. Une parole peut être ou non blessante, selon la manière dont nous nous exprimons. Car la parole humaine est davantage que le simple sens des mots eux-mêmes ; le ton, l`expression du visage, le langage du corps, la tension de la voix, tout cela contribue à communiquer nos pensées, nos émotions et nos idées.

Lisez Pr 15.1-5 ; 25.11-15. Quels principes relatifs à l’importance de la parole et de la façon dont on l’exprime trouvons-nous dans ces textes ? En les lisant, demandez-vous comment vous utilisez les mots pour vous adresser aux autres.
Comment pourriez-vous témoigner davantage de bonté lorsque vous leur parlez ?



Leçon de Mercredi

Donner en retour (Lc 6.38)

«Donnez, et l`on vous donnera ; ou versera dans la grande poche de votre vêtement une bonne mesure, serrée, secouée et débordante ; car c`est avec la mesure à laquelle vous mesurez qu`on mesurera pour vous en retour...» (Lc 6.38) Que dit Jésus ici ? Quel principe de vie évoque-t-il ?

Très souvent, les gens nous traitent comme nous les traitons. C`est-à-dire que, lorsque nous sommes gentils avec eux, il y a de fortes chances pour qu`ils le soient avec nous. Pareillement, si nous nous montrons mesquins avec eux, ils en feront autant à notre égard.

Bien sur, cela ne se passe pas toujours ainsi – il suffit de voir la façon dont Jésus a été traité ! Quoi qu`il en soit, en un sens, cela n`a guère d`importance, puisque, en tant que chrétiens, nous devrions constamment faire preuve de bonté, que nous soyons ou non payés de retour. En fait, comme nous venons de le voir, c`est en nous comportant avec bonté avec ceux qui sont méchants avec nous que nous montrons que nous sommes de vrais disciples de Jésus. En règle générale, cependant, la façon dont on se conduit avec les gens a une influence sur la façon dont on est traité. «Tout ce que vous voulez que les gens fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux : c`est là la Loi et les Prophètes.» (Mt 7.12)

Lisez Lc 6.35. En quoi ce verset cadre-t-il bien avec le sujet traité cette semaine ?

Il est facile de se montrer bon envers la personne qui, en bas de chez nous, pourrait nous être utile un jour. Tout le monde en est capable. Il est plus difficile, en revanche – surtout si cela doit nous couter quelque chose - de témoigner de la bonté à ceux qui ne pourront jamais nous la rendre. Et là, c`est le véritable test de notre christianisme !

Faites votre examen de conscience. Quel est le vrai mobile de votre bonté ?
Un amour altruiste et désintéressé, ou le désir - -même subtil – d’avoir le beau rôle ? Dans ce dernier cas, comment changer ?



Leçon de Jeudi

Revêtez-vous de bonté (Col 3.12-14)

Lisez Col 3.12-14, puis récrivez ce passage avec vos propres mots. En quoi ces versets résument-ils l`essentiel de ce que signifie «suivre le Christ» (remarquez au passage l`utilisation du terme parfait).
Pensez à la force qu`aurait notre témoignage dans le monde si nous mettions ces paroles en application.

Alexander Maclaren, remarquable homme de Dieu, a écrit à la fin du XIX" siècle : «La gentillesse est la plus grande force du monde. Prenez tous les marteaux mécaniques jamais forges et attaquez-vous à un iceberg. A part la petite quantité de glace qui fond sous l`effet du peu de chaleur produit par les coups, le reste demeure de la glace, même si c`est sous une forme pulvérisée et non plus compacte. Mais faites descendre l`iceberg vers le sud, et alors la le soleil, en le frappant de ses rayons, le fera disparaître dans les eaux chaudes de l`Océan. La bonté est conquérante. »

En tant qu’adventistes, nous trouvons dans la Bible de solides arguments pour défendre notre position (si ce n`était pas le cas, serions-nous encore ici ?). C`est là, bien sûr, quelque chose d`essentiel, mats ce n`est pas suffisant, n`est-ce pas ?

«Si nous nous humiliions devant Dieu, si nous étions bons, courtois, tendres et miséricordieux, une centaine de personnes au lieu d`une seule se convertiraient à la vérité. » - Ellen WHITE, Testimonies for the Church, vol. 9, p. 189.

Quand nous enseignions les doctrines de l`Église, nous incluons le sabbat, la condition des morts, l’origine du péché et d`autres croyances identitaires. Mais sommes-nous tout aussi attentifs à mettre en valeur l`importance de la bonté et des autres fruits de l`Esprit, comme le font le sermon sur la montagne et 1 Co 13 ? Savoir que le sabbat est le septième jour ou que les morts dorment jusqu` a la résurrection, ou encore que la justice du Christ nous couvre des à présent et nous couvrira au jugement, reste essentiel. Mais posséder seulement des connaissances, ce n`est pas connaître la vérité telle qu`elle est en Jésus (Jn 14.6), car cette vérité nous rend libres (Jn 8.32), c`est-à-dire qu`elle nous transforme et nous fait davantage ressembler au Christ. Alors posons-nous cette question : "Possédons-nous réellement la vérité si la Vérité, Jésus, ne nous possède pas?"


Leçon de Vendredi

POUR ALLER PLUS LOIN

De chaque foyer chrétien «rayonnera tine sainte influence. L’amour s`y révélera et s`y épanouira par des gestes de prévenance, de bonté, de courtoisie douce et désintéressée. Qu`ils soient nombreux, ces foyers où règne cette atmosphère, où Dieu est adore et où s`épanouit le véritable amour ; ces foyers où la prière du matin et du soir s`élève à Dieu comme l’encens de l’autel, pour redescendre sur ses membres en rosée de grâce et de bénédiction. » - Ellen WHITE. Le foyer chrétien, « Un témoin puissant pour le Christ», p. 37, c`est nous qui soulignons.

«Beaucoup considèrent l`expression de leur affection comme une faiblesse et observent une réserve qui éloigne d`eux leurs semblables. Cette manière d`agir empêche la sympathie de se manifester. Lorsqu` on réprime ses mouvements d`affection et de dévouement, ils s`atrophient, et le cœur devient aride et froid. Gardons-nous de cette erreur. L`amour qui ne s`exprime pas s`étiole. Ne laissez pas souffrir un cœur uni au vôtre en négligeant de lui témoigner de la bonté et de l`affection.»- Idem, «Une vie commune heureuse et réussie», p. 102.


A MEDITER

•Que les membres de l’École du sabbat revoient la dernière question de la leçon de jeudi : « Possédons-nous réellement la vérité si la Vérité, Jésus, ne nous possède pas ? » Quelles sont les implications de votre réponse ?

• « L’amour qui ne s’exprime pas s’étiole. » qu’est-ce que cela signifie ? pourquoi est-il également essentiel que nous le sachions en tant qu’Église ?

• Souvenez-vous des textes étudiés cette semaine qui parlaient d’être « parfait ». comment comprendre cette idée ? quels problèmes et quelles erreurs courantes concernant le sens et l’utilisation de ce terme ont fait débat dans notre Église ?

• Réfléchissez à l’influence que l’attitude de certains adventistes a eue sur vous et sur votre foi au cours de votre parcours. Vous a-t-on témoigné de la gentillesse et de quelle manière cela vous a-t-il influence ? Ou, au contraire, a-t-on été méchant avec vous et, dans ce cas, quel effet cela a-t-il eu sur vous ? parlez-en avec le groupe. Quel enseignement retirer de ces expériences de façon à mieux comprendre le rôle essentiel de la bonté dans notre témoignage ?

http://www.guadadvent.org/lecon_sabbat_affichage.php?lecon_n=6&table=lecon_sabbat_1T_2010


http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2010.html

Sabbat après-midi

Chaque chrétien devrait se comporter exactement comme Jésus l'a fait pendant sa
vie terrestre. Il est notre exemple, non seulement par sa vie sans péché, mais aussi par sa
patience, sa bonté, et sa nature avenante. Il était aussi ferme qu'un roc en ce qui
concerne la vérité et la rigueur morale, mais toujours aimable et courtois. Sa vie était
une parfaite illustration de ces qualités. Il prêtait toujours attention aux déshérités et
avait pour eux un mot de réconfort.

Quand il entrait dans un foyer, il y apportait une atmosphère pure, et son influence

avait l'effet d'un levain bénéfique dans la société. Pur et innocent, il évoluait dans un
monde sans conscience, brutal et méchant, parmi les publicains pécheurs, les
Samaritains infidèles, les soldats païens, les paysans rustres et une multitude de gens de
toutes sortes. Pour toute âme triste et chargée qu'il rencontrait, il avait une parole de
réconfort. Il prenait part à leurs peines, et leur parlait de l'amour et de la bonté de Dieu.

Manuscript Releases, vol. 2, p. 108 ; Etre semblable à Jésus, p. 336.


Dieu a prévu pour chacun des distractions dont riches et pauvres peuvent profiter :

le plaisir que l’on éprouve à cultiver des pensées pures, à agir avec désintéressement, à
prononcer des paroles de sympathie et à témoigner de la bonté autour de soi. Ceux qui
se dévouent à un tel service diffusent la lumière du Christ, qui illumine des vies
assombries par la tristesse. Testimonies, vol. 9, p. 57 ; Le foyer chrétien, p. 495.

Dimanche

La manifestation de haine ne brise jamais la malignité de nos ennemis. Mais
l'amour et la gentillesse engendrent l'amour et la gentillesse. Quoique Dieu récompense
fidèlement la vertu et punit la culpabilité, Il ne retient pas Ses bénédictions. Bien que
Dieu récompense la vertu et punit la culpabilité, Il n'empêche pas Ses bénédictions de se
déverser sur les méchants, bien que journellement ils déshonorent Son nom. Il permet
aux rayons de soleil et à la pluie de tomber sur le juste et sur l'injuste, accordant à l'un et
à l'autre la prospérité. Si un Dieu saint exerce une telle bienveillance vis-à-vis de ceux
qui sont rebelles et idolâtres, combien est-il nécessaire que des créatures errantes
manifestent un esprit semblable vis-à-vis de leur prochain. Au lieu de maudire ceux qui
nous blessent, il est de notre devoir de chercher à les gagner de leurs mauvaises voies
par une bonté semblable à celle que Christ a manifestée vis-à-vis de ceux qui L'ont
persécuté. Jésus a enseigné à Ses disciples d'exercer une courtoisie chrétienne vis-à-vis
de tous ceux qui viennent sous son influence, afin qu'ils n'oublient pas d'accomplir des
actes de miséricorde, et que lorsqu'on sollicite leurs faveurs, ils montrent une
bienveillance supérieure à celle de ceux qui sont dans le monde. Les enfants de Dieu
devraient représenter l'esprit qui règne dans le ciel. Leurs principes d'action ne devraient
pas être du même caractère que l'esprit étroit et égoïste du monde. Seule la perfection
peut correspondre aux critères du ciel. De même que Dieu est parfait dans Sa sphère
exaltée, ainsi Ses enfants doivent être parfaits dans l'humble sphère qu'ils occupent.
Seulement ainsi peuvent-ils être en harmonie avec les êtres sans péché dans le royaume
des cieux. Le Christ adresse à Ses disciples ces paroles, qui établissent le critère du
caractère chrétien : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait".

Brochure: Redemption: or the Teachings of Christ, the Anointed One, pp. 76,77.


Lorsque le croyant, considérant toutes ses transgressions, exerce sa foi en Dieu,

croyant qu'il est pardonné parce que Christ est mort à sa place, il sera si rempli de
gratitude vis-à-vis de Dieu que sa tendre sympathie atteindra ceux qui comme lui-même
ont péché et ont besoin de pardon. L'orgueil ne trouvera aucune place dans son coeur.
Une telle foi sera un coup mortel à un esprit de vengeance….

En considérant la bonté et la miséricorde de Dieu ils seront amenés à la repentance.

On désirera alors posséder le même état d'esprit. Celui qui reçoit cet état d'esprit aura un
discernement clair pour voir le bien qu'il y a dans le caractère des autres, et aimera ceux
qui ont besoin d'un pardon rempli de tendresse et de sympathie. Ils voient en Christ un
Sauveur qui pardonne les péchés, et contemplent avec espoir et confiance le pardon écrit
contre ces péchés. Ils désirent que la même oeuvre soit accomplie pour ceux qui lui sont
associés. La vraie foi amène l'âme en symbiose avec Dieu. Celui qui est habité de
l’esprit du Christ, ne se fatiguera jamais de pardonner.

The Home Missionary, February, 1, 1892.


La perfection des oeuvres de Dieu s'observe aussi clairement dans le plus petit

insecte que chez le roi des animaux. L'âme du petit enfant qui croit au Christ est aussi
précieuse aux yeux de Dieu que les anges qui entourent son trône. « Soyez donc
parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Mat.5:48. De même que Dieu est parfait
dans sa sphère, l'homme doit être parfait dans la sienne. Quoi qu'on fasse, on doit le
faire avec soin. La fidélité et l'intégrité dans les petites choses, l'accomplissement des
menus devoirs, les petits services rendus au prochain égaient le sentier de la vie.
Lorsque nous aurons achevé notre oeuvre ici-bas, les petits devoirs que nous aurons
accomplis avec fidélité seront recueillis par Dieu comme autant de pierres précieuses.
Testimonies, vol. 4, p. 591 ; Témoignages, vol. I, p. 681.

Lundi

L’orgueilleux pharisien avait considéré qu’il avait suffisamment honoré Jésus en
l’invitant chez lui. Et en conséquence il avait négligé de Lui montrer les égards
appropriés dus à un hôte si élevé, et à Celui qui avait accompli à son égard un miracle
de miséricorde. Jésus encourageait les actes de courtoisie venant du coeur. Ainsi Jésus
exprima Sa grande appréciation du geste de la femme qui avait démontré son amour et
sa gratitude. « C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : car
elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. » (Luc 7 :47)
Alors les yeux de Simon s’ouvrirent. Il découvrit sa négligence et son incrédulité. Il
fut touché par la gentillesse de Jésus qui ne Lui fit pas un reproche devant tous les
autres invités. Il apprécia que Jésus ne veuille pas souligner sa culpabilité et son
manque de gratitude devant tout le monde, mais qu’Il désirait le convaincre dans son
esprit de son problème et gagner son coeur par la gentillesse. Un reproche direct aurait
fermé le coeur de Simon et exclu toute repentance ; mais un encouragement patient le
convainquit de son erreur et gagna son coeur. Il vit l’ampleur de la dette qu’il devait au
Seigneur et devint un homme humble et dévoué.

Lorsque nous prenons conscience de l’immense dette que nous devons à notre

Sauveur, nous sommes unis à Lui par des liens plus étroits, et notre amour s’exprimera
dans tous nos actes. Jésus se rappellera de chaque bonne oeuvre accomplie par Ses
enfants. Celui qui se sacrifie et qui est bienveillant vivra dans Sa mémoire et sera
récompensé. Il n’oubliera aucun acte de dévotion pour Sa cause. Aucun sacrifice que
nous voulons offrir sur l’autel de notre foi n’est trop coûteux.
Signs of the Times, October 9, 1879.

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous
ont offensés, » (Matt. 6 :12) nous a enseigné le Christ de prier. Mais il est des plus
difficile, même pour ceux qui prétendent être des disciples de Jésus, de pardonner
comme Il nous a pardonnés. Le vrai esprit de pardon est si peu pratiqué, et tant
d’interprétations sont données concernant l’attente du Christ, que sa force et sa beauté
sont perdues de vue. Nous avons une vision très floue de la grande miséricorde et de la
bonté aimante de Dieu. Il est plein de compassion et pardonne avec grâce lorsque nous
nous repentons vraiment et confessons nos péchés - Mais lorsque le récit de la façon
pleine d’amour avec laquelle Dieu pardonne vient d’un coeur qui en a fait l’expérience
personnelle à ceux qui n’en ont pas fait l’expérience eux-mêmes, c’est comme une
parabole. Nous devons introduire dans notre caractère l’amour et la sympathie exprimés
dans la vie de Christ. The Watchman, October 13, 1908.

Mardi
Ceux qui se prétendent disciples du Christ et qui, en même temps, sont grossiers,
hargneux et discourtois dans leurs paroles et leur comportement, ne se sont pas mis à
son école. Un homme qui se vante, qui se met en colère et s’acharne à découvrir des
fautes chez autrui n’est pas un chrétien ; car être chrétien, c’est ressembler au Christ. Le
comportement de certains soi-disant chrétiens est à ce point dépourvu d’amabilité et de
politesse qu’on finit par critiquer même le bien qu’ils font. Leur sincérité peut ne pas
être suspectée, ni leur honnêteté mise en cause ; mais la sincérité et l’honnêteté ne
sauraient suppléer au manque de délicatesse et de courtoisie. Le chrétien doit être à la
fois sympathique et franc, compatissant et courtois, honnête et loyal.
Une bonne parole est pour l’âme comme la rosée ou la pluie bienfaisante.
L’Ecriture dit du Christ qu’une langue exercée lui avait été donnée, afin qu’il « sache
soutenir par la parole celui qui est abattu ». (Es. 50 : 4.) Et le Seigneur nous ordonne :
«Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce » (Col. 4 : 6), afin qu’elle
« communique une grâce à ceux qui l’entendent ». (Eph. 4 : 29.)

Certaines personnes avec lesquelles vous êtes en contact peuvent être rudes et
discourtoises, mais ne vous laissez pas aller vous-mêmes, à cause de cela, à manquer de
courtoisie. Celui qui veut qu’on le respecte doit prendre garde de ne pas blesser le
respect que les autres ont pour eux-mêmes. Cette règle devrait être observée
scrupuleusement vis-à-vis des personnes les plus déshéritées et au langage le plus
grossier. Vous ne savez pas quelles sont les intentions de Dieu à l’égard de ces
personnes dont le cas paraît si ingrat. Dans le passé, il a permis à des gens tout aussi peu
attrayants d’accomplir pour lui une grande oeuvre. Son Esprit agissant sur les coeurs a
réveillé des facultés jusque-là endormies. Le Seigneur avait vu des matériaux précieux
dans ces pierres brutes et grossières, et il savait qu’elles soutiendraient l’épreuve de
l’orage, de la chaleur et des plus fortes pressions. Dieu ne voit pas comme nous voyons,
il ne juge pas d’après les apparences, mais il regarde au coeur et juge avec équité.

La vraie courtoisie associée à la vérité et à la justice, fait que la vie n’est pas
seulement utile, mais belle et radieuse. Des paroles aimables, des regards agréables, un
comportement joyeux, créent un charme autour du chrétien qui rend son influence
presque irrésistible.

C’est en s’oubliant lui-même, dans la lumière, la paix et le bonheur qu’il répand
constamment autour de lui, qu’il trouve la vraie joie.

Oublions-nous nous-mêmes, veillant toujours à réconforter les autres, à alléger
leurs fardeaux par des actes de tendre gentillesse et des actions d’amour désintéressés.
Ne prononcez pas ce mot désobligeant (que vous vouliez déclarer). Que cette négligence
égoïste du bonheur des autres laisse la place à une sympathie aimable. Ces courtoisies
attentionnées, commençant au foyer et s’élargissant bien au-delà du cercle familial
contribuent grandement à rendre heureuse la « somme totale » de la vie, et leur
négligence ne constitue pas une petite partie des misères de la vie.
Signs of the Times, July 16, 1902.

Des paroles aimables, des regards agréables, un comportement joyeux créent un
charme autour du chrétien qui rend son influence presque irrésistible. C’est la religion
de Christ dans le coeur qui rend les paroles gentilles, et procure un comportement qui
gagne le prochain, même celui qui est le plus humble. En s’oubliant soi-même, dans la
lumière de la paix et du bonheur qu’il déploie autour de lui, se révèle la vraie dignité de
l’homme. C’est une façon de gagner le respect, et d’étendre la sphère de son utilité. Cela
coûte si peu d’être aimable et gentil. Et celui qui agit ainsi ne se plaindra pas de ne pas
recevoir l’honneur qui lui est dû. Mais les principes de la Bible doivent être écrits sur le
coeur et mis en pratique dans la vie de chaque jour.
Signs of the Times, September 8, 1890.

Mercredi
Nous ne devons pas avoir en vue une rémunération quelconque, mais penser
uniquement à notre service. Tout acte de bienveillance, si désintéressé soit-il, n'en
perdra pas pour cela sa récompense. «Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra...»
S'il est vrai que Dieu lui-même est la récompense suprême, celle qui embrasse toutes les
autres, l'âme ne peut le recevoir et en jouir que dans la mesure où elle devient semblable
à lui. Seuls les êtres semblables peuvent se reconnaître et s'estimer. C'est lorsque nous
nous donnons à lui pour le service de l'humanité qu'à son tour Dieu se donne à nous.
Nul ne peut ouvrir son coeur au Seigneur et lui consacrer sa vie pour transmettre au
monde les bénédictions qui lui sont destinées sans en être lui-même enrichi. Les collines
et les vallons, qui offrent un lit aux cours d'eau descendant de la montagne pour leur
permettre d'atteindre la mer, bénéficient largement de leur passage. Le ruisseau qui
poursuit allégrement sa course laisse après lui verdure et fécondité. Sur ses rives, l'herbe
est plus fraîche, les arbres plus verts et les fleurs plus abondantes. Lorsque, brutalement
exposée à la chaleur brûlante du soleil d'été, la terre se dessèche, une ligne de verdure
signale le passage de la rivière. Et la plaine, qui a ouvert son sein au fleuve venant
d'amont, se trouve revêtue de fraîcheur et de beauté : symbole de la récompense que
Dieu accorde à ceux qui consentent à devenir les canaux de sa grâce en faveur d'un
monde perdu.

Telles sont les bénédictions accordées à ceux qui sont miséricordieux envers les
pauvres. Le prophète Ésaïe dit : «Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer
dans ta maison les malheureux sans asile; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te
détourne pas de ton semblable. Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison
germera promptement. (...) L'Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans
les lieux arides... Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne
tarissent pas.» (Ésaïe 58.7-11)

L'exercice de la bienfaisance est doublement bénéfique. C'est une bénédiction pour
les nécessiteux, mais le donateur est lui-même l'objet d'une grâce plus grande encore. Le
Saint-Esprit agissant dans son coeur développe en lui un caractère désintéressé qui
affine, ennoblit et enrichit toute sa vie. La charité pratiquée avec tact unit les coeurs et
les rapproche de celui qui est la source de toute générosité. Les petites attentions, les
humbles marques d'affection et d'abnégation, écloses aussi spontanément qu'une fleur
donne son parfum, contribuent largement au bonheur et à l'utilité d'une existence. Il
deviendra ainsi évident que le renoncement personnel en faveur du bien et du bonheur
des autres, si incompris et méprisé soit-il ici-bas, est considéré au ciel comme une
preuve de notre communion avec le Roi de gloire qui, de riche qu'il était, s'est fait
pauvre par amour pour nous.

Le bien peut avoir été accompli dans le secret; son influence sur le caractère de
celui qui l'aura exercé ne pourra rester cachée. Si, comme disciple du Christ, nous nous
consacrons sans réserve à notre tâche, notre coeur sera en étroite communion avec le
Seigneur qui, par son divin contact, et l'action de son Esprit en nous, fera vibrer dans
notre âme de saintes harmonies.

Thoughts from the Mount of Blessings, pp. 81-83; Heureux ceux qui (éd.2001) pp. 68-70.

Jeudi
Le devoir, le devoir pénible, a une jumelle : l’amabilité. Si le devoir et l’amabilité
sont mélangés un avantage en résultera. Mais si le devoir est séparé de l’amabilité, si le
tendre amour n’est pas mélangé avec le devoir, l’échec s’en suivra et beaucoup de tort
en résultera. Ni homme ni femme ne sera attiré. Mais beaucoup peuvent être gagnés par
l’amabilité et l’amour. Testimonies, vol. 3, p. 108.

Notre dessein devrait être de remplir notre vie de toute l'amabilité possible et de
manifester de la bonté envers tous ceux qui nous entourent. Les paroles aimables ne
sont jamais perdues. Jésus les enregistre comme si elles Lui avaient été adressées.
Semez les semences de la bonté, de l'amour et de la tendresse, elles fleuriront et
donneront du fruit. Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1118 ;
Commentaires d’Ellen White sur Ephésiens 4 :32.

Celui qui s’abreuve de l’esprit de Christ s’épanchera en paroles aimables, et aura un
comportement courtois. Le plan du salut est destiné à adoucir ce qui est rugueux dans le
tempérament, et d’attendrir ce qui est grossier dans les manières. Un changement
extérieur témoignera d’un changement intérieur. La vérité est ce qui sanctifie et ce qui
raffine. Reçue dans le coeur, elle agit avec une force cachée, transformant celui qui le
reçoit. Mais ceux qui prétendent pratiquer la vérité et en même temps sont rugueux,
amers, désagréables en paroles et en comportement n’ont rien appris (à l’école) de
Christ. Toutes ces manifestations montrent que ce sont encore des serviteurs du
méchant. Personne ne peut être un chrétien sans avoir l’esprit de Christ, et manifester de
la miséricorde, de la gentillesse, et du raffinement dans les manières.
Our High Calling, p. 238.

La religion de Jésus-Christ est un « système » de la vraie politesse céleste et
conduit à présenter une tendresse de sentiments qui fait partie des habitudes de vie et
une bonté dans le comportement. Celui qui possède la piété y ajoutera cette grâce qui
permettra de gravir un échelon de l’échelle. Plus quelqu’un monte l’échelle, plus la
grâce de Dieu est révélée dans sa vie, dans ses sentiments, et dans ses principes. Il
apprend, il apprend toujours mieux les termes de l’accord dans lesquels il est accepté
par Dieu, et la seule façon d’obtenir un héritage dans les cieux – développer un
caractère semblable à celui de Christ. L’oeuvre de la miséricorde consiste à adoucir ce
qui est dur dans la façon d’agir et raffine ce qui est rugueux dans le comportement. Le
changement interne se révèle dans les actions externes. Les grâces de l’Esprit de Dieu
agissent avec une force cachée dans la transformation du caractère. La religion du Christ
ne révèlera jamais une action amère, rude et discourtoise. La courtoisie est une vertu
biblique. La vertu de cette grâce de l’amabilité fraternelle caractérisait la vie de Christ.
Jamais une telle courtoisie n’a été présentée sur la terre comme Christ l’a révélée, et
nous ne pouvons en surestimer la valeur. Our High Calling, p. 72.

Vendredi
Pas de lecture complémentaire.

http://www.adventverlag.ch/egw/f/2010/1trimestre/Lecon_05_1_2010.pdf

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