LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Tuesday, January 26, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST PATIENCE


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q101-30-fruit-spirit-patience



http://images.faithclipart.com/images/3/1241808609807_27/img_slide-61.jpg

http://www.heartofwisdom.com/images/blog/thumb/100patience2.jpg
http://31.img.v4.skyrock.net/31e/miiss-mussliima/pics/2681813754_1.jpg

www.autresregards.be

Le fruit de l’Esprit est PATIENCE


Introduction


Pendant ce trimestre nous nous penchons sur le fruit de l’Esprit
de Dieu qui, tel une orange, se présente en différents quartiers.
Mais nous pourrions peut-être faire plus que juste étudier de
façon systématique le quartier patience, nous exclamer sur sa
nécessité, nous lamenter de notre incapacité à produire de beaux
fruits tout en concluant qu’il faut être plus patient. A vrai dire,
mon impatience parfois me désespère, et dire quelque chose sur
la patience m’angoisse (et je ne suis peut-être pas la seule). Mais
l’écoute de la Parole de Dieu dans l’épître de Jacques nous donne
quelques pistes pour grandir, pour nous recentrer sur notre
Dieu et sa patience envers nous.

Texte de base : Jacques 5, 7-11 (à lire en boucle)

Jc 5,7-8 : Première étape : Confier en la présence du Seigneur
Le contexte est sombre (v. 1-6) : Les riches sont sévèrement
jugés pour leur oppression de l’ouvrier. Dans ce cadre résonne
l’appel à la patience adressé aux frères. L’appel à la patience
s’appuie sur un exemple de la vie agricole qui est
particulièrement pertinent pour nous puisqu’il parle de fruit
précieux (fruit de l’Esprit). L’agriculteur ne peut provoquer
aucune accélération dans le mûrissement du fruit, il attend donc
sans impatience, sereinement, confiant que (non pas lui mais) la
terre produira son fruit. Son attente a quelque chose de naturel,
s’impatienter n’aurait aucun sens. De plus, il tient compte du fait
qu’il y a des fruits précoces, c’est-à-dire, qui viennent avant
qu’on ne les espère, et d’autres tardifs qui prennent plus de
temps. Comme l’agriculteur, le croyant est appelé à ce genre de
patience sereine. Pourquoi : parce que la venue du Seigneur est
proche. Mais il ne s’agit pas seulement de l’attente de la venue du
Seigneur (parousia) qui est plus qu’un retour après un temps
d’absence ; la racine du mot exprime surtout présence et secours
(dû à sa présence), l’action de se présenter aussi (d’où la venue).
Aux impatients que nous sommes qui cédons bien souvent à un
sentiment de découragement et d’abandon, le texte nous
répond : Ne te décourage pas, ne laisse pas libre cours à
l’impatience, le Seigneur n’est ni absent ni lointain, il est à tes
côtés pour te secourir. De plus, avec chaque jour qui passe, sa
venue s’approche. Mais le texte insiste aussi sur le fait que pour
progresser dans la patience (makrothumia, littéralement « coeur
long » ou longanimité), le coeur a besoin de s’élargir, de se
fortifier, ou encore, de s’entraîner.

Comment entendez-vous l’appel à la patience ?

De quelle manière votre foi dans le retour du Seigneur vous soutient-elle

dans vos efforts vers plus de patience ?

Comment entraîner notre coeur à la patience ?


Jc 5, 9 : Deuxième étape : Etre patient avec les autres
Le coeur a donc besoin d’entraînement pour pouvoir tenir
jusqu’à la venue du Seigneur. Et l’exercice consiste dans le fait de
ne pas gémir (soupirer) les uns contre les autres. Si dans ma
relation personnelle, Dieu est présenté comme le Seigneur (de
ma vie), dans les relations interpersonnelles, il est le juge. Loin
de vouloir nous faire peur, mais pour nous éviter de nous ériger
en juges les uns vis-à-vis des autres, pour nous aider à rester
simples, humbles et patients, pour apprendre à vivre ensemble,
le Seigneur est au milieu de nous en tant que seul juge. Et le
texte nous rappelle que ce juge est proche, devant nos portes.
Ainsi, la patience éprouvée jour après jour nous équipe pour
attendre patiemment la venue du Seigneur.

Comment entendez-vous la qualité de Dieu juge dans le cadre de
notre entrainement à la patience?

Vous effraie-t-elle, vous aide-telle, vous soulage-t-elle ?


Jc 5, 10-11a : Troisième étape : Considérez ceux qui ont réussi
Voilà une autre manière d’entraîner son coeur à la patience :
prendre en exemple les prophètes. De plus, la patience se trouve
ici accompagnée de la souffrance qui rend la première tout à fait
indispensable. D’ailleurs, selon le texte, on pourrait associer la
souffrance et la patience à l’exemple ou aux prophètes ; dans le
premier cas on les considérerait simplement de manière
objective, comme un sujet à étudier, dans le deuxième cas, ces
deux éléments prennent davantage chair : les prophètes euxmêmes
sont des hommes de douleur, des hommes de lutte, ils
nous ont précédés à la fois dans leur parole que dans leur
expérience. Mais il y a plus que prendre en exemple : « nous
estimons (proclamons) heureux ceux qui ont tenu bon » (v. 11).
Voilà qu’apparaît l’autre mot pour exprimer la patience
(hupomone) en insistant sur le fait qu’on peut y parvenir
(exprimé par le passé) et qu’il faut s’en réjouir, voir le crier sur
les toits. Certes, en matière de patience nous avons surtout
besoin d’être interpellé (Patientez !), mais quand il y a une
victoire, il faut aussi marquer le coup. Si nous voulons
progresser dans notre patience, nous devons aussi fêter les
victoires, même s’il s’agit de celles des autres.

Dans quelle mesure fêter la victoire de la persévérance de Job
peut nous aider à progresser dans notre apprentissage de la
patience ?

Jc 5, 11b : Quatrième étape : Voir la bonté de Dieu
L’apprenti de la patience est à l’écoute des exemples des autres
parce cela lui permet d’apercevoir quelque chose de Dieu, du but
qu’il poursuit avec l’humanité. Finalement, le but c’est de
contempler la miséricorde de Dieu (la fin du v. 11 est une vague
citation d’Ex 34,6). C’est lui qui est infiniment patient et
généreux avec nous. Ainsi il est possible de se détourner de la
souffrance qui fait partie de nos vies, non pas pour l’ignorer,
mais parce qu’on choisit de se centrer sur le Seigneur
infiniment bon, source de toute patience humaine, forcément
partielle.

Il ne s’agit pas tant de réfléchir sur la bonté et générosité de Dieu
que de la savourer, de la méditer, prier. Qu’en pensez-vous ?
Comment faites-vous ?

Qu’est-ce que j’ai appris dans cette lecture ?

Puis-je désormais aborder l’apprentissage du fruit de l’Esprit avec plus de sérénité, moins de culpabilité ?

Doris Vargas-Hordosch


http://www.adventist.be/french/eds/05Fruits30janvier2010.pdf

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