LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, January 17, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST PAIX


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q101-23-fruit-spirit-peace







LE FRUIT DE L’ESPRIT EST PAIX


Textes de base Jn 14.27 ; Ph 4.7

La paix
Le mot hébreu shalôm dérive d’une racine signifiant « être intact,
complet » (Jb 9.4). La paix désigne le bien-être de l’existence
quotidienne, l’état de l’homme qui vit en harmonie avec la nature,
avec lui-même et avec Dieu. Plus concrètement, elle est
synonyme de bénédiction, repos, gloire, richesse, salut et vie. Le
mot grec eirènè suggère l’idée d’une vie en bonne entente avec
autrui.

Dans l’Ancien Testament, la paix est avant tout un don de Dieu.

Les textes du Nouveau Testament ne renient pas cette approche :
• Jésus accomplit l’attente messianique d’Israël (Lc 1.79)
• Il apporte la paix au monde (14.27)
• Il l’incarne en sa personne (Eph 2.14)
• Cette paix n’est pas facile mais coûteuse (Jn 16.33)
• Les disciples sont invités à devenir artisans de paix (Mt 5.9)
• Ils en deviennent les témoins dans le monde (Lc 10.5)
• La paix est un don du Christ ressuscité (Col 1.20)
• Elle est fruit de l’Esprit (Ro 8.6)
• Elle se répand dans la communauté chrétienne (Ac 9.31)
• Elle s’obtient par l’adhésion à l’Evangile (Ac 10.36)

Avez-vous déjà fait personnellement l’expérience de la paix de
Dieu alors que vous vous trouviez au coeur d’un conflit ?

Que vous a-t-elle apporté concrètement ?


« Le chemin vers la paix ne passe pas par le chemin de la
sécurité. Car la paix doit être un risque. C’est la grande aventure.
Jamais on ne peut la rendre sûre. La paix est à l’opposé de la
sécurité. » (Dietrich BONHOEFFER, Gesammelte Schriften, p.448)

Jésus nous offre sa paix
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la
donne pas comme le monde la donne. Ne soyez pas inquiets et
n’ayez pas peur. » (Jn 14.27 PDV)
Ce texte s’inscrit dans une conversation échangée avec les
disciples dans la chambre haute (chapitres 13 à 16). Jésus
s’adresse à des croyants à qui les promesses sont accessibles. Il
offre aux douze ses ultimes recommandations :

• Aimez (13.34)

• Gardez mes commandements (14.15)
• Demeurez en moi (15.4)
• Portez du fruit (15.16)
• Demandez (15.7)
• Rendez témoignage (15.27)
• Supportez l’opposition (16.1,2,33)
• Réjouissez-vous (15.11)
• Prenez garde de tomber (13.8 ; 16.1)

Le texte étudié (14.27) s’imbrique dans un appel à la foi dont l’un
des fruits est la paix. Le croyant peut être comblé de la paix du
Christ parfaitement et pour toujours, et non pas comme le
monde. Cette paix ne se trouve qu’en lui : « Je vous ai dit cela
pour que par moi, vous ayez la paix » (16.33a PDV). Et avec la
paix nous est donné le courage : « Soyez courageux : j’ai vaincu
le monde » (16.33b PDV).

« Jésus, en les quittant, voudrait les faire jouir d’une quiétude
intérieure parfaite, telle que celle qu’ils contemplent en lui-même.
Cette paix résulte chez lui, en face de la mort, de sa confiance
absolue en l’amour du Père. C’est cette confiance qu’il veut leur
inspirer et par laquelle sa paix deviendra la leur. » (Frédéric
Godet, Commentaire sur l’évangile de saint Jean, tome II, p. 294)

• « Je vous laisse ma paix » : le don qu’il fait aux disciples, il le
puise dans son propre trésor : « Ma paix ».
• « Pas comme le monde donne » : si le mot « paix » est omis
ici, c’est parce que le contraste concerne plus l’acte de donner
que l’objet du don.

Définissez en quelques mots la paix que donne le monde ?

Ne serait-elle que « l’intervalle entre deux guerres » ?


Croyez-vous possible une paix éternelle entre les hommes sans

Dieu ? Pourquoi ?

« Pour lui (Jean) comme pour Paul, la paix est le fruit du sacrifice
de Jésus (16.33). (…) Jean montre dans la présence de Jésus la
source et la réalité de la paix. (…) Quand la tristesse fond sur les
disciples qui vont être séparés de leur Maître, Jésus les rassure :
‘’Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix’’. Cette paix n’est
plus liée à sa présence terrestre, mais à sa victoire sur le
monde ; aussi, victorieux de la mort, Jésus donne-t-il, avec sa
paix, le Saint-Esprit et le pouvoir sur le péché (20.19-23). »
(Xavier Léon-Dufour, Vocabulaire de théologie biblique, p. 883)

La paix de Dieu
« Ainsi la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que nous pouvons
comprendre, gardera vos coeurs et vos pensées unis au Christ
Jésus. » (Ph 4.7 PDV)

Cette épître s’ouvre par un souhait de paix (1.2) et se termine
sur le même ton (4.7). Paul aborde très souvent ce thème dans
ses écrits (Ro 15.33 ; 16.20 ; 2 Co 13.11 ; 1 Th 5.23 ; 2 Th
3.16). Dans le texte qui retient notre attention, l’apôtre évoque la
paix qui est sensée régner entre les croyants de Philippes, mais
aussi entre eux et Paul. Elle existe parce qu’elle a été rendue
possible entre les hommes et Dieu par Jésus-Christ (Ro 5.1 ; Eph
2.14).

• « Qui dépasse tout ce que nous pouvons comprendre » : toute
l’intelligence (nous) que les Philippiens exploitent au coeur de
leurs querelles doit se soumettre à la paix que Dieu donne. Le
verbe huperechô (dépasser, surpasser, exceller) se retrouve 3
fois dans cette épître (sur 4 emplois pauliniens). Les croyants
de cette communauté se divisaient sur une question de
préséance (2.3 ; 3.8).
• « Gardera » : le verbe phrouréô est un terme militaire qui
suggère que les coeurs et les pensées ont besoin d’être
« gardés ». La paix de Dieu, comme une sentinelle, veille sur
nos coeurs et nos pensées et nous protège de l’anxiété.
« Vos coeurs » : le Nouveau Testament utilise le mot pour
évoquer le siège des sentiments et des passions (Ro 1.21).
• « Vos pensées » : Paul ne minimise pas le rôle de
l’intelligence humaine. Cependant, les « pensées », le fruit de
la réflexion (noèmata), peuvent s’égarer si elles sont livrées à
elles-mêmes.
• « Unis au Christ Jésus » : la paix de Dieu maintient le croyant
en communion avec le Christ. L’expression « en Christ » est
largement utilisée par l’apôtre (Ph 1.1 ; 2.1 ; Ro 8.1).

Dans le Sermon sur la montagne (Mt 5-7), Jésus insiste
particulièrement sur le contrôle de la pensée. Recherchez dans le
chapitre 5 quelques-unes de ses déclarations dans ce sens.
Pour être et rester un artisan de paix demain, comment dois-je
me préparer aujourd’hui ?

« Les limites du coeur et de l’intelligence vraie sont en Christ,
c’est-à-dire dans le Grand OEuvre de Dieu qui se développe
aujourd’hui encore et qui surgit de l’événement de la croix et de
la résurrection. » (J.-F. Collange, L’épître de saint Paul aux
Philippiens, p. 127)

CONCLUSION
« Veillez toujours à combattre avec des méthodes chrétiennes et
des armes chrétiennes. Assurez-vous que les moyens que vous
employez soient aussi purs que la fin que vous visez. Ne
succombez jamais à la tentation de l’amertume. Quand vous
exigez la justice, veillez à agir dans la dignité et la discipline, avec
l’amour comme arme principale. Ne permettez à personne de
vous abaisser au point que vous vous mettriez à le haïr. Evitez
toujours la violence. Si vous semez la violence dans votre lutte,
les générations futures récolteront la tornade de la désintégration
sociale. Dans votre combat pour la justice, montrez à vos
oppresseurs que vous n’avez nul désir de les vaincre ni non plus
de tirer vengeance des injustices dont ils vous ont accablés. »
(Martin LUTHER KING, La force d’aimer, p. 216)

Michel Mayeur

http://www.adventist.be/french/eds/04Fruits23janvier2010.pdf

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