LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




EN PEU DE MOTS, DIRECTEMENT DANS VOTRE VIE: UNE APPROCHE EXPERIENTIELLE DE LA LECON

BIBLE ET NUTRITION

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http://www.jesusthedivinehealer.org/wp-content/uploads/2009/12/AGArt.CardinalDoctrine.DivineHealing.jpg
Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





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http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q206-19-nutrition-bible



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Vous pouvez etudier le lecon de l'ecole du sabbat en cliquant sur le lien ci-dessous:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf


Bible et nutrition

« Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez,
soit que vous fassiez quelque autre chose,
faites tout pour la gloire de Dieu. »
(1 Corinthiens 10.31)



Bonjour, santé !
Mark A. Kellner, Columbia, Maryland, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
1 Co 10.31

Nous sommes presque au milieu de
l’année. Alors, où en êtes-vous avec ces
fameuses résolutions du Nouvel an ? Vous
savez, celles qui parlent de manger mieux
(moins de « cochonneries », plus de fruits
et de légumes), de faire plus d’exercice (à
bas les jeux vidéo !) et de prendre davantage
soin de vous ?

Le besoin d’adopter
un mode de vie sain n’est pas
seulement une bonne idée.


Il est étonnant de voir combien de personnes
prennent ces résolutions le 1er janvier
pour les abandonner, disons, le 3
janvier, si pas plus tôt. Mais attendez : le
besoin d’adopter un mode de vie sain
n’est pas seulement une bonne idée ; il fait
aussi partie de la volonté de Dieu à notre
égard.

Une fois, j’ai entendu quelqu’un dire :
« Les enfants ne viennent pas au monde
avec un manuel d’instructions. » Eh bien,
ce n’est pas vrai. La Bible a des tas de
choses à dire à ce chapitre, de même que
sur notre alimentation. En fait, Dieu nous
aime tant qu’il nous a donné des instructions
spécifiques sur ce qu’il faut manger,
dès le premier chapitre de la Bible, Genèse
1.29 : « Sur toute la surface de la terre,
je vous donne les plantes produisant des
graines et les arbres qui portent des fruits
avec pépins ou noyaux. Leurs graines ou
leurs fruits vous serviront de nourriture. »
À partir de là, il se montre tout à fait spécifique
sur ce que nous devrions – et ne
devrions pas – manger. Ainsi, nous n’avons
pas à deviner quel régime dernier cri nous
donnera une énergie, apparence, ou santé
meilleures. Il n’y a qu’à découvrir quels
bons aliments Dieu nous propose.

Celui qui nous a créés se soucie de
nous à un point tel qu’il veut que nous
soyons en bonne santé. Et voilà que ce que
nous mangeons peut jouer sur notre santé.
Demandons pour voir aux athlètes qui ont
réussi. Avant une compétition importante,
ils s’assurent de manger les aliments qui leur
fourniront l’énergie nécessaire, et d’écarter
ceux qui diminueraient leur performance.
L’alimentation biblique comporte toutes
sortes d’implications, tel que nous le voyons
dans 1 Corinthiens 10.31. Dans le « faites
tout pour la gloire de Dieu », il est implicite
que ce dernier nous observe. Mais ceci
ne suggère-t-il pas aussi que d’autres nous
observent ? Jésus a dit qu’en faisant le bien,
nous glorifions Dieu (Mt 5.16). Un mode
de vie sain glorifie donc Dieu. Cette semaine,
c’est ce que nous apprendrons, et
plus encore.



Nourriture de l’âme
Ray Allen, Bracknell, Royaume-Uni
Dimanche IL EST ÉCRIT

Gn 1.26-30 ; 7.1,2 ; 8.20 ; Lv 11 ;
Dt 14 ; Pr 23.19-21 ; Ac 10.1-28 ;
Rm 14.17 ; 1 Tm 4.1-5


Le régime originel (Gn 1.26-30)
Le régime originel se composait de
céréales, de fruits, de noix et de légumes1. Il
semblait similaire à celui de Daniel et de ses
compagnons (Dn 1.11-15, 19, 20). Un
nombre croissant de diététiciens et de scientifiques
constatent aujourd’hui qu’un régime
végétalien produit une santé optimale2.

Les Israélites étaient visiblement
aux prises avec de sérieux
symptômes de sevrage.


Dieu permit aux survivants du déluge
de manger des animaux (Gn 9.3,4). La
Bible révèle l’âge de certains personnages
bibliques d’avant et d’après le déluge. On
constate que l’ajout de la viande eut pour
effet de réduire considérablement la longévité.
Avant le déluge, les gens atteignaient
souvent les 900 ans. Metuschélah se rendit
jusqu’à 969 ans (Gn 5.27, LSG). Cependant,
Lémec ne vécut que 595 ans (Gn
5.32, LSG), et Abraham 175 ans (Gn 25.7,
LSG). Et aux jours de David, la moyenne
de vie dégringola à 70 ans.

La relation verticale
(Gn 7.1,2 ; 8.20)
Dieu dit à Noé de prendre dans l’arche
sept couples de tous les animaux purs et un
couple des animaux impurs. Peu après le
déluge, Noé sacrifia certains des animaux
purs. Ce sacrifice fut agréé par Dieu. Bien
que ce ne soit pas dit dans la Genèse,
Lévitique 11 et Deutéronome 14 confirment
que Dieu permettait seulement la consommation
d’animaux purs. Tout comme Dieu
n’acceptait que des animaux purs en sacrifice,
l’homme – s’il désirait inclure la viande
dans son régime – ne devait que consommer
des viandes pures. Il y a ici l’allusion d’une
relation entre ce que nous mangeons et
notre relation avec Dieu, peut-être un lien
entre la qualité de notre nutrition et la qualité
de notre adoration. L’apôtre Paul semble
soutenir cette idée dans Romains 12.1 et
1 Corinthiens 10.31.

Des aliments pour un peuple
saint (Lv 11 ; Dt 14)
Lévitique 11 et Deutéronome 14 listent
les catégories d’animaux purs et impurs.
Des animaux terrestres, ceux qui ont le
sabot fendu et qui ruminent étaient considérés
comme purs. Des créatures marines,
seules celles qui avaient des nageoires et
des écailles étaient propres à la consommation.
Dieu donna des directives semblables
quant aux oiseaux et aux insectes ailés.
Quiconque mangeait des créatures impures
ou touchait leur carcasse était considéré
comme impur. Dans Lévitique 11.43-46,
Dieu dit clairement quemanger ou toucher
ce qui est impur (non hygiénique) était
inacceptable pour un peuple appartenant à
un Dieu saint. Deutéronome 14.21 interdisait
à un Israélite de manger un animal
trouvé mort ; mais la carcasse pouvait être
donnée ou vendue à un étranger pour sa
nourriture. Le peuple de Dieu était mis à
part et par conséquent, saint. Ainsi, pour
Les Israélites étaient visiblement
aux prises avec de sérieux
symptômes de sevrage.
l’Israélite, le choix des aliments constituait
une partie intégrale de la sainteté.

Nourriture céleste versus
délices égyptiens (Ex 16)
Il n’entrait pas dans le plan de Dieu que
les enfants d’Israël continuent de manger de
la viande. Peu après leur sortie d’Égypte, il
essaya de les en sevrer en leur donnant la
manne, ou « pain du ciel » comme on
l’appelle souvent. Cependant, les Israélites
étaient visiblement aux prises avec de sérieux
symptômes de sevrage… À la fin, Dieu leur
permit de continuer à manger de la viande.

Une mouche dans la soupe
théologique (Rm 14.17 ; 1 Tm 4.1-5)
Certains des Juifs de l’Église primitive
étaient si légalistes quant aux lois cérémonielles
et croyances de leur cru qu’ils voulaient
imposer leurs convictions aux nouveaux
croyants. Souvent, le débat portait
sur les aliments permis ou interdits. Dans
Romains 14.15-17, Paul conseille à ceux qui
avaient plus de maturité dans leur compréhension
des questions doctrinales de ne pas
juger ceux qui étaient sans doute plus faibles
dans leur développement, mais de focaliser
sur « ce qu’il y a de plus important dans la
loi » (Mt 23.23, LSG). Un cas similaire est
évident dans 1 Timothée 4.1-5. Ici, Paul qualifie
ceux qui imposent leurs dadas aux autres
comme ceux qui abandonnent « la foi pour
suivre des esprits trompeurs et des enseignements
inspirés par les démons » (v. 1).

Une illustration pour mieux
comprendre (Ac 10.1-28)
Certains commentateurs considèrent
la vision de Pierre comme une preuve que
Dieu approuve la consommation des viandes
impures. Une adoption de cette vision,
cependant, serait une erreur d’interprétation
du texte, celui-ci n’étant qu’une
simple illustration pour aider Pierre à
vaincre son préjugé envers les Gentils convertis.
Jusqu’à ce jour, les Gentils étaient
considérés comme impurs. Pierre comprit.
Si Dieu ne fait point acception de personne,
nous devons l’imiter.

Manger, boire, et se réjouir ?
(Pr 23.19-21)
Dans Proverbes 23.19-21, Salomon
nous prévient de ne pas nous associer à
ceux qui ont tendance à la gourmandise et
à l’intempérance dans le manger et le boire.

BRAINSTORMING
1. Si un régime végétalien représente l’idéal,
pourquoi Dieu a-t-il permis aux survivants
du déluge de manger de la viande ?
2. Et aujourd’hui ? Devrions-nous aspirer
au végétalisme, au régime ovo-lacto végétarien,
ou à celui qui comporte des
viandes pures ? Expliquez.
3. Si la consommation de viande est la seule
option disponible, jusqu’à quel point
est-il préférable de ne pas consommer
de gras ou de sang ? (Voir Gn 9.4.)
4. Pourquoi le lien entre le régime et la sainteté
est-il encore valable pour les chrétiens
aujourd’hui ?
5. Quelle devrait-être notre attitude envers
ceux qui ne suivent pas le régime prescrit
par Dieu ?
6. Deutéronome 14.26 et Proverbes 23.19-
21 semblent soutenir la consommation
d’alcool. Comment justifier alors unmode
de vie sans alcool ?
____________
1. Ellen G. White, Conseils sur la nutrition et les aliments,
p. 109.
2. T. Colin Campbell et Thomas M. Campbell II, The China
Study, Dallas, Benbella Books Inc., 2006, p. 242.



Petites décisions,
grosses conséquences
Gina Rene Wahlen, Silver Spring, Maryland, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Dt 14

« L’histoire de Daniel et de ses compagnons
a été rapportée dans les pages de
la Parole inspirée pour le bien de la jeunesse
de tous les temps. … Ceux qui, à
l’exemple de Daniel, refusent de se souiller,
récolteront la récompense de leur sobriété.
Leur vitalité plus grande et leur force de
résistance accrue constituent une réserve
dans laquelle ils peuvent puiser en cas de
nécessité.

« Le moment vint où ils durent
agir de leur propre initiative. »


« De bonnes habitudes physiques assurent
une supériorité mentale. … Les avantages
que Daniel et ses compagnons retiraient
de leur première formation et de
l’éducation qu’ils avaient reçue, n’auraient
pas suffi à faire d’eux ce qu’ils sont devenus.
Le moment vint où ils durent agir de
leur propre initiative, leur avenir ne dépendant
plus désormais que d’eux-mêmes1. »
« Ces jeunes gens [Daniel, Hanania,
Mischaël et Azaria] qui fréquentaient cette
école de formation, non seulement étaient
admis au palais royal, mais ils devaient
également consommer des mets et boire
du vin que l’on servait à la table du roi.…
« Parmi les viandes…, il y avait de la
viande de porc et d’autres viandes déclarées
impures par la loi de Moïse, et qui
étaient formellement interdites aux Hébreux.

Une épreuve sévère se présentait à Daniel.
Resterait-il fidèle aux enseignements de ses
pères concernant les viandes et les boissons,
en risquant d’offenser le roi et de perdre
non seulement sa position mais aussi la
vie, ou transgresserait-il le commandement
de Dieu, en se pliant à la faveur du roi,
s’assurant ainsi de grands avantages intellectuels
et une enviable situation dans le
monde ?

« Daniel n’hésita pas longtemps. Il
décida de demeurer intègre quoi qu’il dût
lui en coûter. …

« Le caractère de Daniel est présenté
au monde comme un exemple de ce que
Dieu peut accomplir en faveur de l’homme,
déchu dans sa nature et corrompu par le
péché. Le récit de cette vie de noblesse et
de renoncement est un encouragement pour
notre faible humanité. Nous pouvons en
recevoir de la force pour résister vaillamment
à la tentation, et par la grâce et l’humilité,
nous tenir au côté de la droiture dans
l’épreuve la plus sévère2. »

BRAINSTORMING
1. Qu’est-ce qui a motivé Daniel à ne pas
manger les mets servis à la table du
roi ?
2. Quelle est la relation entre ce que nous
mangeons et ce que nous pensons ?
3. Si vous êtes placé dans une situation où
les aliments et les boissons que l’on sert
sont contraires aux recommandations
bibliques, comment réagir ? Comment
vous préparer à l’avance pour faire en
sorte que de telles situations soient moins
stressantes ?
____________
1. Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 32, 33.
2. Ibid., p. 33, 34.



Que racontent
vos aliments ?
Seth Allen, Bracknell, Royaume-Uni
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ex 15.26 ; Lv 11.44,45 ;
Nb 11.4.-34 ; Dn 1


Dans Lévitique 11, Dieu donne sa perspective
de la nutrition. Les enfants d’Israël
devaient marcher, parler et manger en tant
que peuple saint. Le régime égyptien qu’ils
avaient depuis près de 400 ans comprenait
beaucoup d’aliments qui leur étaient permis.
De nombreux égyptologues ont conclu
que la haute société mangeait plus de
viande que la classe pauvre, laquelle consommait
plus de fruits et de légumes.

Une bonne chose peut-elle
être mauvaise en trop
grande quantité ?


Nombres 11.4-34 révèle le sérieux de
Dieu concernant le lien entre nourriture et
spiritualité. « Si Dieu donnait ainsi à Israël
un aliment peu propre à assurer son bienêtre
physique, c’était parce qu’il s’obstinait
à le demander.…il dut en subir les conséquences.
… “L’Éternel frappa le peuple
d’un très grand fléau1.” » Si la nourriture
était pure, pourquoi Dieu a-t-il frappé le
peuple d’une plaie ? Peut-être parce que ce
dernier avait convoité la viande au point
de perdre de vue le Seigneur. Une bonne
chose peut-elle être mauvaise en trop grande
quantité ? D’après Dieu, il semble que oui.

Selon les historiens, lorsque les enfants
d’Israël atteignirent finalement la terre promise,
leur régime consistait principalement
en fruits et en légumes parce qu’ils faisaient
de leur bétail leur gagne-pain. En général,
ils n’abattaient leurs animaux qu’en vue
des sacrifices ou lors d’occasions spéciales.
En Grande-Bretagne, pendant la Seconde
Guerre mondiale, le rationnement alimentaire
a fait en sorte que les gens ont réduit
leur consommation de gras, d’oeufs, de
viande et de sucre. Aujourd’hui, des études
montrent que ce type de régime réduit le
risque de cancer, de maladies cardiaques,
et d’autresmaladies dégénératives2. Le cancer
est endémique dans notre société, et il augmente
même dans notre Église.

Exode 15.26 nous donne un merveilleux
exemple de la façon dont Dieu prodiguera
ses bénédictions à ses enfants s’ils
gardent ses lois en matière de nutrition. Le
Seigneur nous amontré quels aliments sont
les meilleurs pour nous parce qu’il nous
aime profondément. Les bienfaits d’une
nutrition en accord avec son plan sont
physiques et spirituels, pratiques même.
Aujourd’hui, il nous appelle à être les
Daniel des derniers jours. Répondrez-vous
à l’appel du Maître ?

BRAINSTORMING
1. En quoi votre alimentation témoignet-
elle de votre engagement envers Dieu ?
2. Quelle est la différence entre la volonté
ultime de Dieu et sa permission ?
3. Que révèle votre régime quant à votre
attitude envers Dieu ?
____________
1. Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 359.
2. T. Colin Campbell et Thomas M. Campbell II, The
China Study, Dallas, Texas, Benbella Books Inc., 2006



Vivre pour manger
ou manger pour vivre
De Laine Heinlein-Mayden, Ellicot City, Maryland, Etats-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Gn 1.26-30 ; 7.1,2 ; 8.20

Beaucoup de gens comprenant les principes
de nutrition que Dieu nous a donnés
deviennent la proie de la tentation quand
vient le temps de les appliquer. Voici six
moyens pour vous aider à intégrer les principes
divins dans vos habitudes alimentaires:

Courage ! Essayez quelque
chose de nouveau une ou
deux fois par semaine.


Priez, dormez, et buvez de l’eau. Un sommeil
suffisant et de l’eau en abondance
préparent notre corps à résister aux tentations
physiques. La prière nous prépare
mentalement et spirituellement. Lisez
Philippiens 4.13, et gardez toujours ce
verset à l’esprit !

Changez vos habitudes graduellement. Si
vous passez d’un régime carné à un régime
végétarien, allez-y graduellement. « Les
changements ne doivent pas intervenir
d’une manière brutale, ce qui les éloignerait
de la réforme sanitaire plutôt que de
les y amener*. »

Planifiez vos repas et l’horaire de ceux-ci
plutôt que de céder à vos rages alimentaires.
Faites-vous un calendrier. Modifiezle
selon votre physiologie propre. Essayez
deux repas par jour, ou quatre à cinq repas
plus petits. Découvrez les bienfaits du
jeûne, ce qui peut se révéler bénéfique
physiquement et spirituellement.

Consignez vos habitudes alimentaires.
Prenez note de la grosseur de vos portions
ainsi que les changements que vous observez
dans votre corps, votre esprit, et particulièrement
vos pensées. Notez aussi comment
votre vie de prière affecte vos habitudes
alimentaires, et vice-versa.

Optez pour la variété. Mangez des aliments
variés et nouveaux. Le Web foisonne de
recettes saines et savoureuses. Courage !
Essayez quelque chose de nouveau une
ou deux fois par semaine. Au début, les
nouveaux aliments pourront vous paraître
quelque peu désagréables.Donnez le temps
à votre goût de se former.

Lisez les ouvrages d’Ellen G. White à ce

sujet. Et si vous lisez l’anglais, visitez le
site www.whiteestate.org.

Tandis que nous cherchons à nous
rapprocher de Dieu en purifiant notre esprit
et notre corps par de bonnes habitudes
alimentaires, Dieu nous donnera la force
de réussir.

BRAINSTORMING
Comment évaluer les idées en vogue en
matière d’alimentation, par exemple, l’eau
vitaminée ? Comment savoir si quelque
chose est vraiment sain, où s’il est simplement
perçu comme étant sain ?
____________
* Ellen G।White, Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 335.



Pourquoi une bonne nutrition
importe-t-elle ?
Wilona Karimabadi, Ellicott City, Maryland, États-Unis
Jeudi OPINION
Gn 1.26-30 ; Jn 10.10

Si vous deviez poser cette question (le
titre de notre journée) à n’importe quel
entraîneur ou nutritionniste, vous obtiendriez
une réponse enthousiaste, et sans
doute plus longue que ce que vous auriez
envie d’entendre ! Si vous la posiez à un
chrétien, je crois que sa réponse serait
similaire, mais un brin moins enthousiaste.
Cependant, il devrait se montrer tout aussi
enthousiaste que le premier.

« Qui sait jusqu’où
cette vie plus abondante
vous conduira !»


« Qualité d’entrée égale qualité de sortie
» décrit le niveau de performance de
votre corps sur la base du carburant que
vous lui donnez. Votre « machine » tournera
à vide avec un régime riche en bonbons,
hydrates de carbone simples, gras, et
vous serez incapable de fonctionner selon
le plan de Dieu. Cependant, remplissezla
de protéines maigres, de céréales entières,
de fruits, de noix et de légumes, et vous
n’en croirez pas vos yeux !

Dieu n’a pas créé notre corps pour
qu’il nous lâche. Il a conçu le carburant idéal
pour un rendement optimal. La nutrition
compte pour ceux qui veulent être en
santé…Elle devrait aussi compter pour les
chrétiens ! Mais y prêtons-nous vraiment
attention ?

Si nous considérons notre corps comme
une machine bien réglée, que se passerat-
il si nous le bourrons d’un mauvais
carburant ? C’est précisément pourquoi
une nutrition adéquate compte quand on
parle de qualité de vie. « Vous êtes d’une
valeur infinie. Dieu appelle votre corps
son “temple”. Il veut ce qu’il y a de mieux
pour vous1. »

Nous sommes appelés à vivre une vie
abondante, et manger sainement y contribue
à coup sûr. « En apportant quelques
changements à votre régime et votre mode
de vie, vous pourrez vivre plus en harmonie
avec les lois de votre être. Avec ce commencement,
qui sait jusqu’où cette vie plus
abondante vous conduira 2 ! »

Une relation de qualité avec Dieu compte ;
prendre soin de notre corps compte tout
autant. Considérez votre prochain repas en
gardant ceci à l’esprit.

BRAINSTORMING
1. Après quel genre de repas vous sentezvous
en pleine forme ? Vous sentez-vous
malade ?
2. En quoi déshonorons-nous Dieu lorsque
nous mangeons n’importe quoi ?
____________
1. Tim Crosby, « Why Going Meatless Makes Sense »,
How to Go Meatless for Life, un numéro special de
Vibrant Issue, p. 10.
2. Ibid.



Une bonne nutrition, une vie abondante
Frank A. Campbell, Ottawa, Ontario, Canada
Vendredi EXPLORATION
Jn 10.10

POUR CONCLURE
Cette semaine, nous avons vu le lien
entre la nourriture et une vie abondante
dans le code alimentaire biblique. Nous
avons vu des manifestations pratiques, la
consommation de viande suivant le déluge.
Et nous avons vu que l’alimentation influence
la vie spirituelle. Le cheminement
pour manger sainement exige de la planification,
de la persévérance, et de la patience.
Soyez patient. Et encore plus avec
ceux qui sont moins avancés que vous
dans ce cheminement vers une vie abondante.

CONSIDERA
• Prenez de 30 à 60 minutes pour réfléchir
aux textes bibliques concernant la
nourriture. Lesquels ont trait au physique
? Au spirituel ? Lesquels couvrent
ces deux aspects ?
• Faites un jardin potager ou un jardin de
fleurs et de légumes.
• Établissez un jour intitulé « Jour-santé »
dans lequel vous écarterez éventuellement
les produits animaux, les amusebouche,
etc. Et pourquoi ne pas prolonger
ce jour pour une semaine, un
mois, ou plus ?
• Montez votre propre collection de recettessanté.

POUR ALLER PLUS LOIN
Dan Buettner, « The Secrets of Long Life »,
NationalGeographic, novembre 2005, p. 2-27.
LuAnn Bermeo, AmazingMeals, vol. 1 et 2.
Rose LeeCalabro, Living in the Raw:Gourmet,
Summertown, Tennessee, Book Publishing
Company, 2005.
Ellen G. White, Ministère de la guérison,
p. 250-262.




OPTIMISME: FELICITE ET GUERISON

http://www.freewebs.com/freedomintruthministry/jesus_children.jpg
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http://prepareformass.files.wordpress.com/2009/10/jesus_healing_a_blind_man.jpg

Optimisme : bonheur et guérison

« Mais voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison
d’espérer : les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées,
il n’est pas au bout de son amour. Sa bonté se renouvelle
chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! »
(Lamentations 3.21-23)



Penser à l’avenir avec espérance
Opuge Ephraim Obuolloh, Kisii, Kenya, Afrique de l’Est
Sabbat INTRODUCTION
Ps 27.1,14

En face de la crise économique qui
secoue le monde aujourd’hui, des guerres,
des pénuries alimentaires, et des changements
constants, nous nous débattons avec
des situations qui, parfois, nous font paraître
la vie insupportable. Tant de gens sont victimes
de dépression à cause de leur situation
sociale et économique ; d’autres sont
épuisés et malades en raison de difficultés
personnelles et du stress.

À mesure que la dépression
augmente, les défenses
physiques s’affaiblissent.


À mesure que la dépression augmente,
les défenses physiques s’affaiblissent. Combien
nous sommes reconnaissants de ce
que la Parole de Dieu soit remplie de messages
d’espérance – de messages qui, lorsque
médités et vécus, peuvent encourager et
fortifier l’âme défaillante. Ces messages
peuvent aussi redonner la santé aux gens
malades d’inquiétude ou de tristesse. David
a écrit notre texte d’aujourd’hui alors qu’il
fuyait de Jérusalem devant la révolte de
son fils Absalom1. Ce texte nous encourage
à poursuivre la route quand tout va de travers.

« La peur est une ombre qui nous
enveloppe et qui, finalement, nous ligote.
Chacun de nous a été prisonnier de la peur
une fois ou l’autre dans sa vie : peur du
rejet, du malentendu, de l’incertitude, de
lamaladie, oumême de lamort.Mais nous
pouvons vaincre la peur en utilisant la
lumière libératrice du Seigneur qui apporte
le salut2. » « Le psaume se termine avec
une répétition de l’injonction : “Espère en
l’Éternel !”, comme si le psalmiste gravait
dans notre esprit l’idée que face au doute
et au danger, nous devrions aller de l’avant
“dans la puissance du Seigneur Éternel” au
lieu de désespérer (voir Ps 71.16, DRB)3. »

La Parole de Dieu, le sacrifice de son
Fils, la démonstration de son amour, sa
fidélité dans notre vie et sa présence quotidienne
devraient nous encourager à espérer
un avenir meilleur, dans cette vie et dans
l’éternité. Dieu a les réponses qu’il nous
faut, et il nous y donne accès dans la Bible.
Cette semaine, nous explorerons le lien
unique entre l’optimisme, le bien-être, et la
guérison du corps et de l’esprit.

BRAINSTORMING
Comment se fait-il que la Bible ait réponse
à tous les dilemmes de la vie ?
____________
1. Ellen G. White, Éducation, p. 165.
2. Life Application Study Bible, Wheaton, Ill., Tyndale House,
1991, p. 929.
3. The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 3, p. 697.



Un coeur fort

Lukas Olwayo, Kimusu, Kenya, Afrique de l’Est
Dimanche IL EST ÉCRIT

1 R 19.2-18 ; Ps 27 ; 42 ; Lc 8.14 ;10.38-42 ;
Rm 8.35-39 ; 2 Co 12.9,10 ; 1 Th 5.16-18


Un coeur fort et sans crainte (Ps 27 ; 42)
La vie de David est bourrée de défis et
d’épreuves. Le psalmiste exprime certains
d’entre eux de façon frappante dans le
psaume 27. Mais ce faisant, il nous réconforte
et nous rassure. Lorsque tout semble
aller mal, rappelons-nous les bonsmoments
où le Seigneur était avec nous, nous réconfortant
et nous guidant. David nous conseille
d’espérer en l’Éternel. Espérer en lui implique
de faire confiance à sa providence
et à son pouvoir, de croire qu’il fera ce
qu’il a dit et nous conduira là où il l’a promis.
Sachant cela, notre coeur devrait en
être fortifié. Un coeur fort est capable de
résister aux défis de la vie, alors qu’un
coeur faible s’évanouit devant la moindre
épreuve.

Une seule chose est nécessaire (Lc 10.42)
Marie et Marthe étaient disciples de
Jésus. Toutes deux aimaient le Seigneur
et lui consacraient leur vie. Pourtant, elles
avaient une conception différente du discipulat.
Bien que Jésus fût dans sa maison,
Marthe se laissait distraire par les préparatifs
entourant, semble-t-il, le repas. Marie,
elle, s’assit aux pieds du Seigneur pour
entendre ce qu’il avait à dire. Ce dernier
savait que les deux soeurs ne pouvaient
vivre de pain seulement (Mt 4.4), qu’il y
avait des moments où se nourrir du pain
de sa Parole serait plus important que de
manger du pain sorti du four. « Les choses »
qui distrayaientMarthe (Lc 10.41) n’étaient
pas mauvaises en soi. En fait, il arrive que
nous remplissions notre vie de « bonnes
choses » au point de négliger les besoins de
notre âme. Parfois, nous sommes tellement
occupés à faire des choses pour Christ que
nous manquons de passer du temps de
qualité avec lui.

L’agitation deMarthe a trait à son « comportement
extérieur qui trahissait ses sentiments
intérieurs. Elle était “anxieuse”, et
donc “agitée“. Si seulement nous cherchions
à cultiver ce calme intérieur dont
Marthe avait tant besoin, nous nous éviterions
beaucoup d’anxiété inutile1. »

Dieu ne nous accorde pas de bonnes
familles, des amis fantastiques, des emplois
gratifiants et payants, de même que d’autres
dons et capacités, pour que, satisfaits, nous
pensions ne plus avoir besoin de lui. Souvenons-
nous toujours de leçon apprise
par Marie : sans lui, nous ne pouvons rien
faire (Jn 15.5).

Notre état d’esprit (Mt 6.31,32)
L’anxiété tue. Nombre des maladies
physiques et mentales de notre siècle présent
sont reliées au stress. Cependant, lorsque
la foi grandit, l’anxiété diminue. C’est
ce que Jésus voulait faire comprendre à
Marthe. Il avait déjà évoqué ce sujet lors
du sermon sur la montagne : « Que mangerons-
nous? que boirons-nous ? de quoi
serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses,
ce sont les païens qui les recherchent.
Votre Père céleste sait que vous en avez

besoin. » (Mt 6.31,32, LSG) Quand les
priorités sont bien ordonnées – le royaume
de Dieu en premier – nos risques de faire
une crise cardiaque diminuent de beaucoup!

Marie a choisi d’écouter le Seigneur.
Mais si nous sommes trop occupés pour
communier avec lui, prier, étudier sa
Parole, méditer sur les objectifs de la vie,
et jouir d’un moment paisible et intime
avec lui, notre coeur sera troublé par les
soucis quotidiens, minant notre corps et
notre esprit et nous affaiblissant par toutes
sortes de maladies.

Dieu vous aime (Jr 31.3)
Dans Jérémie 31.3, Dieu dit aux
Israélites : « Je t’aime d’un amour éternel ».
Objet de l’amour de Dieu, Paul pouvait
dire qu’il savait en qui il avait cru (2 Tm
1.12). Dans Romains 8.35-39, il déclare
que les croyants fidèles sont l’objet de
l’amour de Dieu. Parce qu’il en est ainsi,
rien ni personne ne peut nous séparer de
son salut et de sa délivrance. Son amour
devrait nous inspirer à regarder positivement
la vie, à nous attendre à de bonnes
choses, et à vivre dans la confiance qu’il
prendra soin de nous.

« Dieu touche ses enfants avec une
bonté motivée par un amour profond et
éternel. Il est impatient de faire ce qu’il
y a de mieux pour eux si seulement ils le
laissent faire. Après tant d’avertissements à

propos du péché, ce rappel de l’amour
extraordinaire de Dieu est comme une bouffée
d’air frais. Plutôt que de penser à Dieu
avec effroi, observez attentivement et regardez-
le nous attirer à lui avec amour2. »

Lorsque la foi grandit,
l’anxiété diminue.


Quand la vie nous malmène, nous
devons savoir que dans le Seigneur, tout
concourt au bien, et que c’est ça qui compte
vraiment. Un tel état d’esprit conduira à
une bonne santé. Ses promesses abondent.
Puissent-elles être votre guide (Dt 33.29 ;
Ps 4.8 ; 56.3 ; 91.1,2 ; 1 Jn 4.4) !

BRAINSTORMING
1. Le fait que Dieu a déjà accompli le salut
vous inspire-t-il à vivre de façon positive
? De quelle façon ?
2. Si quelque chose vous rend anxieux,
faites des choses qui augmentent votre
foi. Notez l’impact de l’augmentation
de votre foi sur votre santé.
3. Comment démontrer notre compréhension
de notre destinée aux autres afin
de les encourager à suivre le Seigneur ?
____________
1. The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 5, p. 785.
2. Life Application Study Bible,Wheaton, Ill., Tyndale House,
1991, p. 1342.




Un esprit de reconnaissance
Marcus Leeland, Bowie, Maryland, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Pr 17.22

« Les rapports entre l’esprit et le corps
sont très intimes. Lorsque l’un est affecté,
l’autre s’en ressent. L’état d’esprit influe sur
la santé beaucoup plus qu’on ne le croit
généralement. Bien des maladies sont dues à
la dépression mentale. Le chagrin, l’anxiété,
lemécontentement, le remords, laméfiance
tendent à briser les forces vivres et à provoquer
l’affaiblissement et la mort.…

« Le courage, l’espérance, la foi, la sympathie,
l’affection favorisent la santé et prolongent
la vie. Un esprit content et heureux
contribue à la santé du corps et à la force de
l’âme1. »

« Rien ne dispose mieux à la santé du
corps et de l’âme qu’un esprit de reconnaissance
et de louange. Notre devoir formel
est de résister à la mélancolie, aux pensées
sombres et aumécontentement : il est aussi
impérieux que celui de prier. Pourrionsnous
ressembler au convoi funèbre, nous
lamentant et nous plaignant tout le long du
chemin alors que nous sommes en route
pour la maison du Père ?

« Les soi-disant chrétiens qui geignent
sans cesse et qui donne l’impression de
croire que la joie et le bonheur sont des
péchés, ne connaissent pas la vraie religion2.»

« Une loi naturelle veut que les sentiments
et les pensées se renforcent en les
exprimant.Mais si lesmots suivent les pensées,
il est vrai aussi qu’ils les font naître. Si
nous extériorisions mieux notre foi, si nous
nous réjouissions davantage des bénédictions
dont nous sommes les objets – la
miséricorde et l’amour de Dieu – cette foi
serait plus grande et notre joie plus intense.
Aucune langue ne saurait exprimer, aucun
esprit concevoir les bienfaits qui découlent
de l’appréciation de la bonté et de l’amour
de Dieu. Même ici-bas, notre joie peut ressembler
à une source intarissable parce
qu’elle est alimentée par les eaux vives qui
s’échappent du trône de Dieu.

« Enseignons donc à nos coeurs et à
nos lèvres à louer le Seigneur pour son
amour incomparable. Enseignons à nos
âmes à avoir l’espérance et à vivre à la
lumière de la croix du Calvaire. N’oublions
jamais que nous sommes les enfants du Roi
des cieux, des fils et des filles de l’Éternel
des armées. C’est notre privilège de rester
calmes en Dieu3. »

BRAINSTORMING
Prenez le temps de louer Dieu pour cinq
choses. Réfléchissez à chacune d’entre elles
pendant une minute. Comment vous sentez-
vous à la fin de cet exercice ?
____________
1. Le ministère de la guérison, p. 207.
2. Ibid., p. 216.
3. Ibid., p. 216, 217.




Vivre de façon productive
Sarah Kwamboka Monyoncho, Nairobi, Kenya, Afrique de l’Est
Mardi PREUVE À L’APPUI
3 Jn 1: 2

Trois Jean commence par une identification
de l’auteur et de la personne à qui il
écrit. Vient ensuite une action de grâce et
l’expression d’un souhait quant au bienêtre
du destinataire. L’amour n’est pas simplement
de l’affection ou de l’attachement,
mais aussi le lien divin qui unit les chrétiens.
La déclaration de Jean voulant qu’il
aime Gaius « dans la vérité » indique la
corde à deux fils qui les unit : ils sont unis
non seulement par l’amour mais aussi par
la vérité qu’ils partagent.

Le souhait d’une bonne santé est typique
des lettres anciennes, et ici, c’est réellement
une prière. Jean prie pour que Gaïus prospère
« à tous égards » et soit « en bonne
santé » comme prospère son âme (v. 2). Le
mot traduit par « âme » (psyche) se réfère
à chaque aspect de la personne. Dans
l’Évangile de Jean, Jésus donne sa « vie »
[son âme] (Jn 10.15,17,18). Par conséquent,
le fait que Jean ait confiance que Gaïus
« prospère » comme prospère son âme n’indique
pas simplement le salut de son âme.
Elle se réfère plutôt à la santé spirituelle
et morale à la lumière de l’acceptation de
Jésus et de l’obéissance à ses ordres.

L’amour n’est pas
simplement de l’affection
ou de l’attachement.


Si nous considérons que, malgré les
conditions actuelles de notre monde, il est
de notre devoir de louer Dieu et d’être
optimistes face à l’avenir, notre santé physique
en sera récompensée. De nombreuses
études montrent que ceci est vrai. L’une
d’elle a été réalisée à l’Université Carnegie
Mellon. Le docteur Sheldon Cohen et ses
collègues se sont penchés sur 193 hommes
et femmes en santé, âgés de 21 à 55 ans.
Les résultats montrent que les participants
« ayant obtenu un score élevé en ce qui
concerne une attitude positive résistaient
davantage aux rhumes et à la grippe »1.
Selon ce chercheur, ces « résultats indiquent
que les émotions positives jouent un
rôle plus grand et plus important par rapport
au risque de maladie et aux malaises
dont se plaignent les gens que l’on ne le
croyait auparavant2. »

BRAINSTORMING
1. Qu’avez-vous fait dernièrement pour
répandre l’espérance et encourager la
prospérité autour de vous ?
2. Que dit la Bible sur le fait de vivre en paix
avec tous ? Voir Romains 12.18 (SEM).
Comment une telle attitude contribuet-
elle à la santé spirituelle et physique ?
____________
1. WebMd, « Happiness Good for Health », Mirand Hitti
http://www.webmd.com/news/20061110/happinessgood-
for-health (accès à ce site le 10 février 2009).
2. Ibid.



Bien vivre malgré les défis de la vie
Jackson Watembo, Ronkai, Kenya, Afrique de l’Est
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Gn 6 ; 7 ; 12.1-7 ; Ga 5.22-26

Nous vivons dans un monde d’incertitudes
et de changements. Beaucoup de
choses échappent à notre contrôle. Notre
façon de gérer ces événements dépend de
la façon dont nous les voyons et y réagissons.
L’optimisme espère le meilleur de la
vie et s’y attend. Il suppose la patience et
la persévérance.

Remettez vos soucis et
vos anxiétés au Seigneur
par la prière. Puis
détachez-vous-en.


Lorsque nous croyons que nous sommes
le jouet des circonstances, et lorsque nous
geignons et nous lamentons, non seulement
nous nous exposons à la défaite,mais nous
affaiblissons aussi notre résolution d’être
heureux. Ceux qui font preuve d’optimisme
obtiendront non seulement le courage
d’exercer l’optimisme la prochaine fois
qu’un problème surgira, mais ils prépareront
aussi leur coeur et leur esprit à faire
face aux prochains défis.

Comment développe-t-on l’optimisme ?

Faites preuve de foi.
Beaucoup d’entre
nous sont déprimés parce que, refusant de
marcher par la foi, ils ne se jettent jamais à
l’eau. Pourtant, ce n’est que lorsque Pierre
amis les pieds dans l’eau qu’il a pumarcher
sur l’eau ! Si nous ne faisons pas le premier
pas, nous n’irons nulle part.

Faites confiance à Dieu. Cette confiance
n’a rien à voir avec l’étourderie. Elle signifie
qu’en dépit des circonstances, nous croirons
et aurons foi que les promesses de
Dieu s’accompliront dans notre vie. Noé
a fait confiance à Dieu, même s’il
n’avait jamais plu auparavant. Abraham
a fait confiance à Dieumême si Dieu ne lui
avait pas révélé sa destination.

Priez. Beaucoup parmi nous ne sont pas
optimistes parce qu’ils ne consacrent que
très peu de temps à la prière. Ils se débattent
avec leurs fardeaux et refusent de les
remettre au Seigneur. Remettez vos soucis
et vos anxiétés au Seigneur par la prière.
Puis détachez-vous-en.

Choisissez un mode de vie sain. Des études
ontmontré que l’exercice et l’alimentation
saine peuvent contribuer à notre bonheur.
L’exercice oxygène toutes les cellules du
corps. Ceci nous garde alertes et forts.
Une alimentation saine nous aide à combattre
les rhumes, la grippe, les cancers,
entre autres. En prenant soin de notre
corps, il nous sera plus facile de relever
les défis de la vie avec optimisme.
Ceux qui redoutent les circonstances
de la vie entravent l’oeuvre de Dieu en eux
et ne peuvent, par conséquent, faire l’expérience
d’une vie abondante. En revanche,
les optimistes marchent dans la vie avec
courage et espérance. Ils portent beaucoup
de fruits.

BRAINSTORMING
Revoyez les suggestions ci-dessus. Choisissez-
en deux sur lesquelles vous devez travailler.
Puis, concevez un plan qui vous
aidera à atteindre votre objectif.



Les asticots de Satan
Isaac Nyakundi Mokaya, Kisii, Kenya, Afrique de l’Est
Jeudi OPINION
Rm 13.11,12

« Cela importe d’autant plus que vous
savez en quel temps nous sommes : c’est
l’heure de vous réveiller enfin du sommeil,
car maintenant le salut est plus près de
nous que lorsque nous avons cru. La nuit
est avancée, le jour approche. Dépouillonsnous
donc des oeuvres des ténèbres, et
revêtons les armes de la lumière. » (Rm
13.11,12, LSG)

Nous sommes appelés à faire les oeuvres
de Dieu. Beaucoup disent que Christ tarde,
et qu’il n’a pas tenu sa promesse de revenir et
de nous emmener au ciel. Et pourtant, il
ne tarde pas ! « Le Seigneur ne tarde pas dans
l’accomplissement de la promesse, comme
quelques-uns le croient ; mais il use de
patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun
périsse,mais voulant que tous arrivent
à la repentance. » (2 P 3.9, LSG) Dieu est
patient parce que le diable ne dort pas.
Celui-ci, flanqué de ses anges, oeuvre sans
relâche pour nous arracher au Seigneur.

Le monde grouille d’asticots.


Un jour, un pasteur reçut une invitation
à prêcher à une église éloignée. Il prépara
donc suffisamment de nourriture pour
ses canards et ses poulets afin qu’ils ne
souffrent pas de son absence. À son retour,
une semaine plus tard, il découvrit avec
horreur que ses poulets et ses canards étaient
tombés dans les latrines ! Armé d’une
lampe de poche, il jeta un coup d’oeil. En
voyant les asticots se tortiller, il comprit
ce qui s’était passé. Poulets et canards
s’étaient jetés tête première dans les latrines
parce qu’ils préféraient les asticots à la
bonne nourriture qu’il leur avait laissée !

Le monde grouille d’asticots placés par
Satan.Mais louons Jésus parce que, comme
le pasteur qui secourut ses canards et ses
poulets, il nous arrache à ce monde et
nous attire vers Dieu.

BRAINSTORMING
1. Identifiez certains pièges du diable.
2. Comment les éviter ? Lisez Proverbes
3.5, 6.
3. Comment Dieu vous a-t-il aidé lorsque
vous étiez tenté par Satan ?
4. Désirez-vous autant que Dieu que personne
ne périsse ? Si votre réponse est
négative, demandez-vous pourquoi. Que
faire pour changer ?
5. Revoyez Romains 13.11, 12. En quoi le
fait de « revêtir les armes de la lumière »
est-il une métaphore de l’optimisme



Je vous donne ma paix
David Esmond, Hedgesville, Virginie de l’Ouest, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Ph 4.6,7

POUR CONCLURE
Les maladies incurables, les changements
climatiques désastreux, et les crises
financières ne sont que quelques-uns des
problèmes faisant trembler de peur l’humanité.
Cependant, Dieu n’a pas laissé son
peuple sans défense ou sans espérance.
Il a départi à chacun de ses enfants une
« mesure de foi » mieux utilisée lorsque
placée en lui (Rm 12.3). Par la foi en Dieu
et en sa Parole, nous avons à notre disposition
la force de relever n’importe quel défi.
Pour être en paix, nous devons utiliser tout
ce que Dieu désire nous donner.

COFFRE AUX IDÉES
• Pendant une semaine, écoutez les nouvelles.
Combien de mauvaises, combien
de bonnes ? Comment ces nouvelles
façonnent-elles notre état mental ?
• Faites une liste des dix choses qui vous
stressent le plus. Essayez de trouvez
deux façons positives de les gérer. Puis
calculez combien de temps vous perdez
chaque semaine en répondant négativement
aux stress de votre vie.
• Organisez un repas en commun chez
vous. Invitez plusieurs amis et connaissances.
Demandez à vos invités de mentionner
une chose pour laquelle ils aimeraient
une prière spéciale ou du soutien.
Prenez un moment pour présenter leurs
requêtes à Dieu.
• Pensez à un défi dans votre vie que vous
n’avez pas remis entre lesmains de Dieu.
Méditez sur Jacques 4.2, et 1 Pierre 5.7.
Pourquoi ne pas le lui remettre entre les
mains en cet instant même ?

POUR ALLER PLUS LOIN
Philip Yancey, Prayer, chapitre 11.
Ellen G. White, Le ministère de la guérison,
chapitre 18.



INTEGRITE: PLENITUDE ET SAINTETE

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http://faithcenter.files.wordpress.com/2010/01/jesus-christ-sermon-mount.jpg
http://www.essene.com/Yeshua/JesusMountCarmel.gif

Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q206-05-integrity-wholeness-and-holiness


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www.cqbiblestudy.org


http://www.adventverlag.ch/egw/f/




Vous pouvez etudier le lecon de l'ecole du sabbat en cliquant sur le lien ci-dessous:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf



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Intégrité : plénitude et sainteté

« Sois toi-même en tout un modèle d’oeuvres bonnes.
Que ton enseignement soit fidèle et qu’il inspire le respect.
Que ta parole soit juste et inattaquable, afin que même
nos adversaires soient couverts de honte, ne trouvant
aucun mal à dire de nous. » (Tite 2.7,8, SEM)



Comment pécherais-je contre Dieu ?
Andres Saenz, Alamosa, Colorado, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Gn 39.9

J’ai grandi dans un environnement où
tricher était normal. Plus on triche, plus
on est intelligent. Ce que j’ai appris de la
triche, cependant, c’est que tôt où tard
tout se sait : les gens finissent toujours par
découvrir qui on est vraiment. Certains
pensent qu’ils ne se feront pas prendre,
mais ils se trompent lourdement.

Elle a justifié ses vols
en affirmant qu’on
ne la payait pas assez !


Je me souviens d’une demes collègues,
une technicienne en pharmacie. Elle avait
toujours de l’argent plein les poches. Un
jour, sa collègue, qui se méfiait, lui a demandé
d’où sortait son argent. Samère, semblet-
il, le lui fournissait. Mais sa collègue n’a
pas été dupe. Plus tard, elle l’a observée
pendant qu’elle vendait un médicament.
Omettant d’enregistrer l’achat, Madame a
glissé l’argent dans sa poche. Évidemment,
elle a été renvoyée. Et dire qu’elle a trouvé
le moyen de justifier ses vols en affirmant
qu’on ne la payait pas assez !

La volonté, la moralité et la spiritualité
ont pour centre le lobe frontal du cerveau*.
Un cerveau en santé nous aide donc
à avoir une meilleure relation avec Dieu.
Nous devons nousmontrer prudents quant
aumode de vie que nous adoptons – régime,
exercice, télévision, jeux d’ordinateur, livres,
films, musique – parce qu’il affecte notre
lobe frontal.

Si vous avez du mal à être intègre – à
vivre ce que vous croyez – alors décidez
de manger plus sainement. Souvenez-vous
que vous êtes ce que vous mangez ! Étudiez
l’exemple du prophète Daniel qui a
refusé de manger les mets de la table du
roi. Cela lui a valu d’être dix fois supérieur
en sagesse aux autres étudiants qui se
délectaient des mets du roi (Dn 1.15-20).
Considérez aussi Joseph, pour qui il était
crucial d’être fidèle à sa relation avec Dieu,
malgré les circonstances.

Cette semaine, tandis que vous étudiez
l’intégrité et sa relation avec la santé,
la sainteté et la plénitude, puissiez-vous
être encouragé à nourrir votre corps et
votre âme.

BRAINSTORMING
Qu’est-ce qui a rendu Daniel et Joseph
suffisamment forts pour demeurer fidèles
à ce qu’ils croyaient, bien que leur vie fût
en jeu ?
__________________
* Dr Neil Nedley, Renewing the Mind: The Frontal Lobe.
http://neilnedleymd.revivevideo.com/index.htm#msg04
(accès à ce site le 9 mars 2009).




Votre vie bat-elle
au rythme de Dieu ?

Dimanche IL EST ÉCRIT

Gn 39.6-12 ; 1 S 24.1-10 ; Dn 6.1-10 ;
Mt 4.1-11 ; Rm 1.25-27 ; Ep 3.14-21


Voici une définition de base de l’intégrité
: l’intégrité, c’est lorsque vos actes reflètent
vos paroles. Et l’intégrité biblique, c’est
lorsque vos actes reflètent la Parole de Dieu
et s’accordent avec elle. Jetons un coup d’oeil
sur des gens dans les Écritures qui ont vécu
en accord avec le coeur de notre Père.

Harmoniser notre rôle (Gn 39.6-10)
Joseph avait deux rôles de base. Il était
enfant de Dieu et intendant de la maison
de Potiphar. Parce que ses rôles s’alignaient
avec sa première allégeance envers Dieu et
sa deuxième envers l’humanité, il put résister
aux avances sexuelles de la femme de
Potiphar.

Certains pourraient dire : « C’est bien
beau ça, mais regardez où ça l’a mené ! En
prison ! » Oui, à court terme, l’intégrité peut
souvent nous faire pâtir. Cependant, à long
terme, nous ne regretterons jamais d’avoir
donné la priorité à Dieu. Au bout du compte,
Joseph devint gouverneur d’Égypte (voir Gn
40 et 41) et fut une bénédiction pour lamaison
de son père.

Harmoniser nos ressentiments (1 S 24.1-10)
« Ne vous vengez pas vous-mêmes,
bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il
est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui
rétribuerai, dit le Seigneur. » (Rm 12.19,
SER) Davidmontra de l’intégrité en refusant
à son ressentiment de le pousser à se venger
de Saül.

Ne nous arrive-t-il pas de tenter de
prendre notre revanche, seulement pour découvrir
qu’elle ne nous laisse que plus amer ?
D’accord, certains d’entre nous peuvent avoir
été menacés, maltraités, violés, molestés, ou
accusés faussement. Mais en nous vengeant
nous-mêmes, nous finissons enlisés dans
la colère, le ressentiment, le refus de pardonner.
En contraste, nous sommes intègres
bibliquement en aimant nos ennemis
et en priant pour ceux qui nous persécutent.
Nous les remettons entre lesmains
de Dieu et permettons à celui-ci de nous
venger.

Que pouvons-nous faire
lorsque l’intégrité se dégrade ?


Harmoniser notre culte (Dn 6.1-10)
Comme David, Daniel remettait à Dieu la
vengeance. Son nom même signifie : « Dieu
est mon juge ». Et grâce à une compréhension
expérimentale de la justice de Dieu, de
sa protection et de sa sollicitude (Dn 1, 2, 5),
Daniel fit preuve d’une intégrité hors du
commun quant au culte. Malgré la menace
des lions, il a continué d’adorer Dieu parce
qu’il avait passé toute sa vie à lui faire
confiance.

En tant qu’adventistes, nous sommes
appelés à proclamer cemessage : « Craignez
Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son
jugement est venue ; et prosternez-vous
devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer
et les sources d’eaux ! » (Ap 14.7, SER)
Comme David et Daniel, nous sommes un
peuple qui adore Dieu parce qu’il est notre
juge. Et en dépit de ce que les autres peuvent
dire de nous ou nous faire, notre façon de
vivre doit devenir notre façon d’adorer Dieu.

Harmoniser notre identité
L’adoration faisait certainement partie
du mode de vie de Jésus. Et la raison pour
laquelle il adorait avec une telle intégrité,
c’est que son identité s’alignait avec la parole
de son Père. À son baptême, le Père avait
déclaré : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
en qui j’ai mis toute mon affection. » (Mt
3.17, SER) Et lorsque le diable lui demanda
de changer les pierres en pains, Jésus déclara
: « L’HOMME NE VIVRA PAS DE PAIN
SEULEMENT, MAIS DE TOUTE PAROLE
QUI SORT DE LA BOUCHE DE DIEU. »
(Mt 4.4, SER)

Satan insinua : « Si tu es le Fils de Dieu,
prouve-le en changeant ces pierres en
pains. » Cependant, le Christ comprit que
notre identité ne se définit pas par ce que
nous faisons, mais par ce que Dieu a fait et
dit. Et Dieu nous déclare qu’en Christ, nous
sommes ses bien-aimés !

Lorsque le ciel s’est ouvert et que Dieu a
dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en
qui j’ai mis toute mon affection », c’est à
nous tous qu’il l’a dit. En conséquence, vos
prières, par la foi en votre substitut, Jésus-
Christ, sont acceptées par le Père1.

Dégradation de l’intégrité (Rm 1.26,27)
Romains décrit l’image d’un peuple qui
a fait l’expérience d’une dégradation de l’intégrité,
un peuple qui a perdu son identité.
Ils se sont débranchés de Dieu et par

conséquent, les uns des autres ; ils ont
échangé les relations naturelles contre celles
contre nature. Leur échec à faire confiance
à la Parole de Dieu et à ses promesses a
conduit à la perversion morale et spirituelle.

Harmoniser nos prières (Ep 3.14-21)
Que pouvons-nous faire lorsque l’intégrité
se dégrade ? La prière de Paul dans
Éphésiens 3 constitue une façon puissante
de renforcer notre intégrité et celle des autres.
En priant pour les autres afin qu’ils trouvent
la plénitude de tout leur être, nous sommes
renforcés. En priant pour qu’ils connaissent
« l’amour du Christ qui surpasse toute intelligence
», nous nous retrouvons nous-mêmes
dans les profondeurs de son amour.

« La plus grande gloire du Christ sur
son trône souverain, c’est la gloire de son
intercession actuelle… Il n’est de rôle plus
semblable au Christ que celui d’être co-intercesseur
avec lui quant aux priorités de son
coeur. D’aucune autre façon le chrétien ne
peut être une plus grande force et bénédiction
pour l’Église. Nous ne pouvons rien
faire de plus pour avancer le royaume du
Christ et glorifier le nom de Jésus2. »

BRAINSTORMING
1. Quel domaine de votre vie (rôles, ressentiments,
adoration, identité ou prière)
Dieu vous appelle-t-il à harmoniser avec
sa Parole ?
2. Qui a besoin de vos prières pour obtenir
force et intégrité ?
_________________
1. The Ellen G. White 1888 Materials, « Sabbath Talk »
1987, chap. 12, p. 124.
2. Wesley Dewel, Mighty Prevailing Prayer, City State
Publisher, p. 27.




Influence de l’intégrité
Lani Tomagan-Willis, Pasay City, Philippines
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Pr 11.3

« La volonté de Dieu est que nous profitions
de toutes les occasions qui se présentent
pour nous préparer en vue de son
service. Il s’attend que nous y apportions
toutes nos énergies, et que nous ayons
conscience de son caractère sacré et de ses
terribles responsabilités1. »

« Quand vous perdez sciemment votre
intégrité, votre âme devient le champ de
bataille de Satan ; vous êtes assailli de doutes
et de craintes au point que vos énergies
sont paralysées et que vous êtes conduit au
découragement2. » Révisez Psaumes 25.21
et Éphésiens 4.15.

Chose intéressante, il nous est conseillé,
lorsque nous aidons les pauvres, de nous
souvenir « toujours de leurs besoins spirituels
»3. Nous devons rencontrer les gens
sur leur propre terrain, les éduquer, non
dans l’orgueil, mais dans l’édification du
caractère. Les meilleures choses de la vie
– la simplicité, l’honnêteté, la véracité, l’intégrité,
la pureté – ne peuvent s’acheter ni
se vendre. Dieu a en réserve des plaisirs
auxquels riches et pauvres peuvent accéder.
On trouve le plaisir en cultivant des
pensées pures et des actions désintéressées.
Le plaisir vient en prononçant des paroles de
sympathie et en accomplissant des actes
de bonté.

Ceux qui servent ainsi dégagent la
lumière du Christ et illuminent les vies
assombries par bien des difficultés. « L’intégrité,
le reniement de soi, et l’humilité
devraient caractériser notre vie4. »

« Il est essentiel que vous soyez fidèles
dans les petites choses. C’est ainsi que
vous contracterez des habitudes d’intégrité
dans les grandes occasions. Les incidents
de la vie de chaque jour passent souvent
inaperçus, mais ce sont eux qui forment le
caractère. Chaque événement de la vie est
important pour le bien ou pour le mal.
L’esprit a besoin d’être mis à l’épreuve
chaque jour, afin qu’il puisse acquérir la
force de faire face à toutes les difficultés.
Aux jours d’épreuve et de péril, vous avez
besoin d’être forts pour rester fermement
attachés au bien, et affronter les oppositions
de toutes sortes5. »

Des millions d’humains périssent. Il y
a une grande oeuvre à accomplir. Faitesvous
tout votre possible en ce sens ?

BRAINSTORMING
1. De quelle façon sommes-nous préservés
par l’intégrité ?
2. Faisons-nous preuve d’intégrité juste
pour faire plaisir aux autres ou pour
faire sincèrement la volonté de Dieu ?
____________
1. Le ministère de la guérison, p. 431.
2. Pour un bon équilibre mental et spirituel, p. 330.
3. Le ministère de la guérison, p. 168.
4. Medical Ministry, p. 131.
5. Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 670.



L’intégrité, c’est la santé du corps
Bonnie Head, Alamosa, Colorado, États-Unis
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ep 3.14-21

« L’intégrité se mesure à la cohérence perçue
des actions, des valeurs, des méthodes,
des mesures et des principes1. » Si l’on
s’appuie sur cette définition, Robin des
bois était intègre. Il dérobait le riche pour
venir en aide au pauvre. Ses actions étaient
conformes à ses valeurs. Mais étaient-elles
centrées sur le Christ ? En tant que disciples
de Jésus, nous devrions aspirer à
agir selon son système de valeurs plutôt
que celui de Robin des bois !

Et si nous décidions
de transiger avec notre
conscience, d’agir
à l’encontre de
ce que nous croyons ?


L’intégrité personnelle produit des hormones
positives dans notre corps, lesquelles
nous permettent de jouir du bonheur et de
la santé. Et si nous n’étions pas à la hauteur
? Et si nous décidions de transiger
avec notre conscience, d’agir à l’encontre de
ce que nous croyons ? Il en résulterait du
stress.

Ces dernières décennies, la médecine a
découvert que plusieurs maladies et problèmes
de santé sont causés ou exacerbés
par un stress non réglé. Le docteur Neil
Nedley a dressé une liste de ces maladies à
partir de la littérature médicale : cancer,
asthme, douleurs aléatoires, hypertension
etmaladies cardiovasculaires, anxiété, acné,
ulcères et reflux gastro-oesophagien, psoriasis,
rhumes et autres infections respiratoires
virales, grippe, diabète, tuberculose,
et arthrite rhumatoïde. Notre but ultime
pour une bonne santé mentale, c’est d’être
« remplis de toute la plénitude de Dieu »
(Ep 3.19, SEM). Notre intégrité devrait correspondre
à celle du Christ quand il vivait
sur terre. « Je puis tout par celui qui me
fortifie. » (Ph 4.13, SEM) Quel est donc le
système de valeurs de Dieu ? Voyons cela
dans Exode 20, Galates 5.22, 23, et 1 Jean 3.

BRAINSTORMING
1. Considérez votre vie. Est-elle intègre ?
2. Votre système de valeurs est-il le même
que celui du Christ, où s’apparente-t-il
davantage à celui de Robin des bois ?
3. Quels domaines de votre vie entrent en
conflit avec votre système de valeurs ?
Comment résoudre ce problème ?
4. Si l’un de vos problèmes de santé ne
s’explique pas par une cause physique,
se pourrait-il que vous souffriez d’un
manque d’intégrité ?
____________
1. Intégrité, http://en.wikipedia.org/wiki/Integrity (accès à
ce site le 9 mars 2006).
2. Dr Neil Nedley, « Proof Positive: How to Reliably Combat
Disease and Achieve Optimal Health Through Nutrition and
Lifestyle », Ardmore, Oklahoma, Nedley Publishing, 1988,
p. 333.



Intégrité et caractère
Kay Brock, Estes Park, Colorado, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Nb 23.19 ; Ps 20.7 ; Tt 2.7

Dans le tissage, une navette remplie de
fil va et vient pour tisser une belle étoffe.
De même, notre caractère est tissé sur une
base quotidienne, avec des pensées qui vont
et viennent à longueur de journée. Il est si
facile de se rendre coupable de plagiat, juste
une fois, ou de dire un « mensonge pieux ».
La clé, c’est de s’assurer que toutes nos
pensées soient les plus pures possible.Mais
comment arriver à maintenir l’intégrité de
nos pensées ?

Chaque jour, chaque
réponse à chaque pensée
est un choix.

Notre plus grand exemple d’intégrité,
c’est Dieu. « Dieu n’est pas un homme
pourmentir, il n’est pas un être humain pour
changer d’opinion. » (Nb 23.19) Pour arriver
à un tel standard, nous devons adhérer aux
valeurs de Dieu avec une honnêteté absolue
sur une base quotidienne, à journée
longue, car les pensées de notre esprit vont
et viennent sans cesse.

Se tenir tout près de notre Seigneur est le
seul moyen d’atteindre l’intégrité. Satan
essaie de se glisser dans notre processus de
prise de décision. Il faut toujours choisir
d’être honnête. Ceci ne vient pas naturellement.
Chaque jour, chaque réponse à
chaque pensée est un choix. Seule la direction
divine peut nous garder suffisamment
forts pour faire le bon choix. Par l’étude
quotidienne de la Bible, nous pouvons rester
près du Seigneur.

Faites confiance à Dieu. Psaumes 20.7 dit :
« Les uns comptent sur leurs chars de guerre,
d’autres sur leurs chevaux ; nous, nous faisons
appel au Seigneur notre Dieu. » Si
nous sommes constamment en contact avec
lui par la prière, nous pourrons entendre
sa voix et apprendre à lui faire confiance.

Restez ferme lorsque les vents du mal
soufflent sur vous. Tenez bon devant
Dieu et vos semblables « en [vous] montrant
[vous-même] un modèle d’oeuvres
bonnes, et en donnant un enseignement
pur, digne, une parole saine, inattaquable »
(Tite 2.7, SER) « Un homme honnête, selon
le Christ, c’est celui quimanifeste une intégrité
inflexible1. » « Son intégrité brille
comme l’or parmi les scories et les immondices
qui l’environnent2. »

BRAINSTORMING
1. Comment les gens perçoivent-ils votre
caractère ?
2. Pourquoi un caractère intègre est-il important
pour Dieu ? Pour vous ? Pour les
autres ?
____________
1. Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 585.
2. Ibid.






TEMPERANCE

Jean-Baptiste
http://www.wga.hu/art/b/bosch/5panels/04stjohn.jpg
http://myimages.bravenet.com/317/450/340/4/thexladder.GIF
http://www.apluscurriculum.com/images/CV_Temperance_Thumb_4.jpg

Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/choosing-radical-protection


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Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf



Tempérance
« Que votre douceur soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche. »
(Philippiens 4.5, SER)



Trop d’une bonne chose ?
Janalee Shaw, Sykesville, Maryland, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
1 Co 9.25-27

Rachel, une petite brunette au milieu
de la cinquantaine, s’inquiète des effets du
vieillissement sur son apparence physique.
C’est pourquoi elle fait de quatre à cinq
heures d’exercices par jour. Et elle fait ça
depuis si longtemps que maintenant, elle
perd de la masse musculaire. Son entraîneur
explique : Rachel « est maigre, son
visage est de plus en plus ridé, et son corps,
plus flasque qu’auparavant…Entre ses sessions
d’aérobie et de musculation, elle se
douche et sèche ses cheveux, puis elle s’applique
une couche généreuse de maquillage.
Elle revêt le masque de la jeunesse, mais
pour moi et pour les autres entraîneurs,
elle ressemble à une vieille femme toute
grimée1. »

Même de saines habitudes
peuvent s’avérer destructives.


Rachel appartient à un groupe de personnes
que l’on qualifie de dépendants de
l’exercice2. Puisque l’exercice modéré favorise
la perte de poids et une bonne santé,
ils se disent qu’une plus grande quantité
d’exercice fera encore mieux ! Ce qu’ils ne
savent pas, c’est qu’un excès d’exercice fait
du tort. En plus d’accélérer le processus du
vieillissement sur l’apparence, il peut réduire
la coordination et l’appétit, générer
des maux de tête, des problèmes gastrointestinaux,
et diminuer la fonction immunitaire.
Les effets émotionnels potentiels de
cet excès comprennent l’irritabilité, l’apathie,
la dépression, une sensibilité exagérée,
et la diminution de l’estime de soi.
Ainsi, même de saines habitudes peuvent
s’avérer destructives si elles s’accompagnent
d’intempérance.

La tempérance est d’abord considérée
comme l’abstention de substances nuisibles.
Il faut toutefois l’appliquer dans tous les
aspects de notre vie. Notre Père céleste
nous a conçus pour vivre de façon équilibrée.
Si nous permettons à une partie de
notre vie d’éclipser toutes les autres, nous
sommes intempérants. Notre corps étant
ainsi déséquilibré, nous nous retrouvons
physiquement, mentalement et moralement
affaiblis.

Les athlètes savent que pour donner le
meilleur d’eux-mêmes, ils ont besoin de
maîtrise de soi. Chaque aspect de leur vie
est soigneusement contrôlé pour leur permettre
d’atteindre leur but ultime. De même,
nous devrions exercer la maîtrise de soi,
et nous assurer de vivre de manière à ce
que rien ne vienne affaiblir notre capacité
à atteindre notre objectif éternel (1 Co
9.25-27).
____________
1. Concile américain sur l’exercice, « Fit Facts », 2001.
http://www.acefitness.org/fitfacts/pdfs/fitfacts/itemid_6.
pdf (accès à ce site le 15 février 2009).
2. DebbieMandel, “Hooked on the Pain: Exercise Addiction”.
http://www.selfgrowth.com/articles/Mandel4.html (accès à
ce site le 15 février 2009).



Abstinence et modération
Benedict Oli, Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 9.20-27 ; Pr 20.1 ; 23.31-35 ;
1 Co 6.19 ; 10.31 ; 2 P 1.5-9


Le temple du Saint-Esprit (1 Co 6.19)
Aux jours des apôtres, la culture de
Corinthe s’apparentait à l’obsession actuelle
du matérialisme et de l’autosatisfaction. La
sagesse conventionnelle de l’époque affirmait
que ce que l’on faisait au corps n’avait
aucun impact sur l’expérience spirituelle
et mentale d’une personne. Par conséquent,
de nombreux Corinthiens buvaient, s’adonnaient
à la débauche et à la gloutonnerie
sans se soucier des conséquences éternelles.
Comme beaucoup aujourd’hui, les
Corinthiens croyaient qu’ils étaient libres
de faire de leur corps ce que bon leur semblait.
Paul nous exhorte à ne pas nous laisser
duper par cette croyance populaire. Nous
sommes redevables à Dieu de la façon dont
nous traitons notre corps qu’il a créé et
racheté. Par conséquent, il est de notre
devoir de garder ce temple dans la meilleure
condition possible.

Dans 1 Corinthiens 6.19, Paul compare
le temple du corps au temple de
Jérusalem. Nous voyons, pour la plupart,
l’église moderne comme un lieu où les
fidèles adorent Dieu. Mais aux temps
bibliques, le temple était aussi l’endroit où
Dieu habitait. Pour cette raison, tout l’édifice
était saint. De même, le Saint-Esprit
qui habite dans notre coeur sanctifie notre
corps. Notre corps n’est pas saint en luimême.
Il est sanctifié par le Dieu saint qui
demeure en ceux qui lui ont abandonné
leur vie.

L’entretien du temple (1 Co 10.31)
Un Corinthiens 10.31 nous montre
comment les chrétiens doivent se conduire
en toute situation. Peu importe ce nous
faisons, nous devons le faire de manière
à glorifier Dieu. Mangeons et buvons de
façon à obtenir la meilleure santé possible.
Aujourd’hui, les informations en matière
de santé sont largement disponibles. En
plus, nous bénéficions du message sanitaire
à travers les écrits d’Ellen G. White.
Ce message expose des principes clairs
sur la façon de prendre soin de notre corps.
Si nous faisons consciemment ce qui est
mal, nous péchons (Jc 4.17).

Manque de maîtrise
de soi = chrétien inefficace (2 P 1.5-9)
La maîtrise de soi, pierre angulaire de
la tempérance, se trouve sur « l’échelle
de Pierre », une liste des attributs nécessaires
pour une vie chrétienne victorieuse.
Quand Pierre a écrit cette liste, de nombreuses
autres listes existaient déjà. Ces
dernières, toutefois, se focalisaient sur l’aspect
temporel et philosophique, alors que
celle de Pierre était le fruit de l’inspiration.
La maîtrise de soi ou le manque de
maîtrise de soi a un impact sur notre destinée.
Elle est un fruit de l’Esprit (Ga 5.22)
Si le Saint-Esprit demeure dans une personne,
alors le fruit de la maîtrise de soi
sera évident chez elle. Sans maîtrise de soi,
notre connaissance du Christ ne signifie
rien du tout.

Résultats de la désobéissance
(Gn 9.20-27 ; Pr 20.1 ; 23.31-35)
La Bible fait mention des ravages de
l’alcool. En dépit de sa sagesse, Salomon
céda à toutes les convoitises de la chair,
dont l’alcool (Ec 2.10). Avec du recul, il
avertit ses semblables que l’alcool n’est
que folie. Il souligne que la consommation
d’alcool conduit à la honte et à la violence,
et que sous son influence, les gens
négligent facilement ce qui est bien, et
finissent par avoir du mépris pour les
sujets de piété2.

Accrochez-vous à Jésus.
Honorez-le dans tout
ce que vous faites.


L’un des plus tristes récits bibliques
se trouve dans Genèse 9.20-27. Voici un
résumé de l’histoire et la leçon correspondante
pour nous :

Noé s’enivra et se découvrit dans sa
tente. Quelle honte pour ce puissant prédicateur
de Dieu, l’homme ayant trouvé
grâce aux yeux du Seigneur ! Notre leçon ?
Peu importe les grandes choses que Dieu
a faites pour vous et par vous, ne prenez
pas votre salut pour acquis.

Cham vit son père, et raconta l’affaire
à ses frères en s’esclaffant. Cham, qui avait
cru à la prédication de son père, se comportait
maintenant comme ceux qui s’étaient
moqués quand Noé bâtissait l’arche. Notre
leçon ? Une fois sauvé ne signifie pas toujours
sauvé. Soyez toujours sur vos gardes
en ce qui concerne le péché.

Sem et Japhet conservèrent leur droiture.
Notre leçon ? Si ceux qui vous ont
apporté la bonne nouvelle chutent, ne
vous laissez pas entraîner dans leur chute.
En outre, si les membres par qui vous êtes
venus à Christ faiblissent, ne vous découragez
pas. Accrochez-vous à Jésus.Honorezle
dans tout ce que vous faites.


Il semble plus facile de céder à la
convoitise de la chair que d’être tempérant,
car notre nature humaine a soif de
ce qui est contraire à l’Esprit (Ga 5.17).
Honorer le Christ par notre vie signifie
que nous devons refuser ces apparents
plaisirs. Dieu n’a jamais dit que le chemin
menant au salut serait facile, mais il a promis
de nous aider à vaincre chaque épreuve
(Ps 50.15).

BRAINSTORMING
1. Pourquoi est-il périlleux de céder aux
substances nocives une fois de temps en
temps, en petites quantités ?
2. Être tempérant signifie-t-il s’abstenir seulement
du mal ? Et que dire d’un excès
de bonnes choses ?
____________
1. Robert H. Gundry, A Survey of the New Testament, Grand
Rapids, Mich., Zondervan, 2003, p. 376.
2. H. D. M. Spence & Joseph S. Exell, The Pulpit Commentary,
vol. 19, Grand Rapids, Mich., Wm B. Eerdmans,
1978, p. 222.
3. The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7
p. 597.
4. Ellen G. White Comments, The Seventh-day Adventist
Bible Commentary, vol. 3, p. 1014.



La volonté de glorifier Dieu
Joy Josephine Torato, Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Co 10.31

« Dieu nous demande un sacrifice
vivant, pas un qui soit mort ou moribond.
Lorsque nous comprendrons les exigences
de Dieu, nous verrons qu’il veut que nous
le glorifiions dans notre corps et notre esprit
qui lui appartiennent. Comment y arriver si
nous cédons à l’appétit au détriment des
forces physiques et morales ? Dieu exige
que nous présentions notre corps comme
un sacrifice vivant. Par conséquent, il est
de notre devoir de préserver ce corps au
mieux de sa forme, afin que nous puissions
nous conformer à ses désirs. “Soit donc
que vous mangiez, soit que vous buviez,
soit que vous fassiez quelque autre chose,
faites tout pour la gloire de Dieu1.” »

« Dieu veut que son peuple
soit tempéré en toutes
choses. »


« Satan n’est pas novice en ce qui
concerne la destruction des âmes. Il sait
fort bien que s’il parvient à entraîner les
hommes et les femmes à pratiquer de mauvaises
habitudes dans leur façon de s’alimenter,
il deviendra maître de leur esprit
et de leurs désirs charnels. Au commencement,
l’homme mangeait des fruits de la
terre, mais depuis le péché, il a pris l’habitude
de consommer de la chair d’animaux
morts. Cette nourriture détruit l’esprit de
véritable noblesse et de pureté morale2. »

« Dieu veut que son peuple soit tempéré
en toutes choses. L’exemple du Christ
durant son long jeûne dans le désert devrait
montrer à ses disciples comment ils peuvent
repousser Satan lorsqu’il les tente par leur
appétit. Ils pourraient alors agir en faveur
de ceux qui ont perdu la force morale de
vaincre la faiblesse et le péché dont ils sont
esclaves. C’est ainsi que les chrétiens pourraient
s’assurer la santé et le bonheur par
une vie pure et bien organisée ainsi qu’un
esprit clair et irrépréhensible devant Dieu3. »

« L’inaction physique diminue non seulement
les énergies mentales mais aussi la
force morale. Les nerfs qui relient le cerveau
à tout l’organisme constituent lemoyen
par lequel le ciel communique avec l’homme
et influence sa vie intérieure. Tout ce qui
empêche la circulation du courant électrique
dans le système nerveux affaiblit les forces
vitales, diminue la sensibilité intellectuelle
et rend plus difficile le développement de
l’être moral4. »

BRAINSTORMING
1. Faites une liste des choses qui vous
empêchent d’obtenir une bonne santé
physique et spirituelle.
2. Qu’impliquent les paroles de Paul dans
1 Corinthiens 9.27 ? Que dit-il à propos
de la relation entre le corps et l’esprit ?
_________________
1. Testimonies for the Church, vol. 2, p. 65.
2. Tempérance, p. 124.
3. Ibid.
4. Éducation, p. 213.



Oeuvres et salut
Roboam Kakap, Kokopo, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ep 2.8-10

Dans l’Ancien Testament, le mot grâce
est traduit du mot hébreu chen. Chen décrit
habituellement l’action d’un être supérieur
accordant une faveur imméritée à un inférieur1.
Dans son épitre aux Éphésiens, Paul
utilise le mot charis pour décrire la grâce
de Dieu. Sa lettre ressemble presque à une
lettre circulaire destinée à faire le tour de
toutes les églises d’Éphèse2. On y retrouve
deux thèmes : les privilèges spirituels de
l’église, et les responsabilités de celle-ci. Au
nombre de ces privilèges, Paul parle de la
réception de la grâce de Dieu.

Les bonnes oeuvres résultent
du salut, et n’en sont
pas la cause.


Dans Éphésiens 2.8, 9, Paul indique
que nous sommes sauvés par grâce, par le
moyen de la foi. C’est la faveur de Dieu qui
pardonne nos péchés et nous donne le
salut. En y croyant, notre foi nous rend
capables d’accepter la grâce de Dieu. Au
verset 10, Paul précise que c’est aussi cette
faveur divine imméritée qui nous rend
capables de briser les habitudes funestes
du péché et de vivre de façon à honorer
Dieu.

Cependant, il ne suffit pas de reconnaître
Jésus-Christ comme le Messie. Les
démons croient aussi en Dieu, mais cette
connaissance ne les sauve pas (Jc 2.19).
Avoir accès à la grâce de Dieu exige la foi
de la part du pécheur. Cette foi n’est pas
simplement une croyance abstraite. Elle
implique aussi l’obéissance.
Nous sommes sauvés par la grâce de
Dieu par le moyen de la foi. C’est elle qui
nous pousse à faire de bonnes oeuvres.
Souvenons-nous que les bonnes oeuvres résultent
du salut, et n’en sont pas la cause.

La foi qui accepte la grâce de Dieu sans
qu’il en découle des bonnes oeuvres est
vaine (Jc 2.26). La foi et lesoeuvres vont de
pair afin que notre foi soit rendue parfaite
par nos actes.

Une vie tempérée ne sauve personne.
La base de notre salut réside en la grâce de
Dieu. C’est la force de son amour pour ses
créatures déchues qui comble le fossé entre
le Créateur et ses enfants perdus. C’est la
grâce de Dieu qui nous donne la force de
faire de bonnesoeuvres. La seule sorte de foi
qui sauve, c’est celle qui se traduit par
l’obéissance et porte beaucoup de fruits.
Jésus est on ne peut plus clair : ceux qui ne
portent pas de fruits ne peuvent être sauvés
(Mt 7.19).

BRAINSTORMING
1. (voir Galates 5.16-26) ?
2. Faut-il ménager la chèvre et le chou quand
on en vient à la tempérance ?
Les bonnes oeuvres résultent
du salut, et n’en sont
pas la cause.




La tempérance
Vanessa Geita, Madang, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
1 Co 10.31 ; 2 P 1.5-9

Dieu s’intéresse à tous les aspects de
notre vie, dont notre santé. Nous sommes
responsables de prendre soin de notre corps
de façon à ce que tout ce que nous fassions
le glorifie. La plupart des gens pensent
que la tempérance concerne ce qu’ils
mangent et boivent. Pour beaucoup, elle
consiste à contrôler la forte envie de manger
et de boire à l’excès. Cependant, elle devrait
aussi toucher aux autres aspects de la vie,
tels que regarder la télévision, aller au cinéma,
écouter de la musique, naviguer sur
Internet, dépenser de l’argent, s’habiller,
dormir, parler, et même penser.
Comment donc pouvons-nous être tempérés
dans tout ce que nous faisons, pensons
et disons ? Voici quelques suggestions :

Personne ne peut forcer
quiconque à être tempérant.


Établissez vos priorités. Commencez chaque
journée avec la prière et l’étude de la Bible,
demandant à Dieu de vous conduire à
chaque pas selon ses voies, afin que vous
fassiez ce qu’il faut faire et ne perdiez pas
votre temps avec des bagatelles. Trop d’activités
– même bonnes – compliquent la
vie et consument le temps, de sorte que
notre temps passé avec Dieu en est écourté.
Donnez votre première et meilleure
attention aux choses qui comptent le plus,
celles qui ont une valeur éternelle.

Connaissez vos limites. L’ignorance est
une excuse boiteuse dans un siècle où
l’information est littéralement au bout des
doigts. Prenez le temps de découvrir les
dangers des excès dans tout ce que vous
faites. Au jour du jugement, nous serons
tenus responsables de ce que nous savions
être vrai,mais que nous n’avons pas appliqué.

Établissez votre calendrier. Vous n’êtes pas
tenu de le suivre à la lettre, mais un calendrier
peut vous guider quant à la façon de
gérer votre programme de la journée, de la
semaine, du mois, et de l’année.

Soyez responsable. La tempérance est un
choix personnel. Personne ne peut forcer
quiconque à être tempérant. Soyez diligent
dans tout ce que vous faites, pensez et dites
pour votre propre bien, mais plus encore
pour la gloire de Dieu.

BRAINSTORMING
1. Dans quels secteurs de votre vie avezvous
besoin de modération ?
2. Révisez 2 Pierre 1.5-9, puis demandezvous
comment vous pouvez appliquer
les principes énoncés dans vos efforts
pour pratiquer la tempérance.
3. Quelles bonnes activités prennent actuellement
trop de votre temps au détriment
du temps passé avec Dieu ?
4. Comment une vie modérée glorifie-t-elle
Dieu ?



« Plaisirs défendus »
Gina Renee Wahlen, Silver Spring, Maryland, États-Unis
Jeudi OPINION
Pr 23.31,32

Pour beaucoup, le mot tempérance signifie
une longue liste de choses à faire et à ne
pas faire. Il évoque les sociétés de tempérance
du début du XXe siècle avec leurs
affiches et leurs lois interdisant la vente de
l’alcool. Vivre une vie de tempérance est
souvent décrite comme une existence triste
à mourir, où l’on se prive des plaisirs
de la vie. En réalité, rien n’est plus loin de
la vérité.

Les prisons débordent
de gens incapables
de se maîtriser eux-mêmes.


Alors que le mot tempérance signifie
certainement « l’abstinence des boissons
alcoolisées »1, il signifie aussi ceci : « modération
ou retenue dans l’action, la déclaration
: […]maîtrise de soi »2. Il a trait au fait
« d’éviter les excès »3. Il veut dire choisir ce
qui est le meilleur, sans égard aux circonstances
et tentations immédiates. C’est souvent
la tempérance qui tire une ligne de
démarcation entre le succès et l’échec. Les
prisons débordent de gens incapables de se
maîtriser eux-mêmes. D’autre part, ceux qui
réussissent ont appris qu’ils doivent leur
succès à la maîtrise de soi : la tempérance.

Thomas Yellich, un philanthrope, dit :
« Notre société est fondée sur la consommation…
plus de nourriture, plus de drogues,
plus de sexe. Il semble que l’abondance de
ces choses lui assurera finalement le bonheur.
Sauf que ce n’est pas vrai. Apprenez
à vous maîtriser, à vous discipliner, à déterminer
vos limites et votre responsabilité,
et non seulement vous deviendrez une
meilleure personne, mais encore vous deviendrez
heureux4. »

L’ironie des « plaisirs » interdits, c’est
que de prime abord, ils peuvent s’avérer
agréables, mais qu’à la fin, leurs effets sont
dévastateurs. Plutôt que d’apporter la liberté
et le bonheur, l’intempérance nous enchaîne
à la misère. Lisez Proverbes 23.31,32.
Être modéré, c’est utiliser l’esprit que
Dieu vous a donné, reconnaître que les plaisirs
interdits éphémères n’apportent pas
un bonheur durable, et choisir une voie
meilleure.
____________
1. « Temperance », The American Heritage® Dictionary of
the English Language, Fourth Edition, Houghton Mifflin
Company, 2004.
2. « Temperance », Dictionary.com Unabridged (v. 1.1),
Random House Inc.
3. « Temperance », WordNet® 3.0, Princeton University.
4. Thomas Yellich, Creative Capitalism – A Conversation.
http://creativecapitalism.typepad.com/creative_capitalis
m/2008/06/bill-gates-crea.html#comment-12-633912



Sous contrôle
Sandra Araújo-Delgado, Apison Tennessee, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Pr 25.28 ; 1 Co 10.31 ;
Ga 5.22,23 ; Col 3.12 ; 2 P 1.5


POUR CONCLURE
Notre nature déchue cherche constamment
à satisfaire notre convoitise. Souvent,
les résultats sont regrettables. Notre société
souffre d’obésité, d’alcoolisme, de dépendance
aux drogues… Il est clair que nous
récoltons ce que nous avons semé. En tant
que chrétiens, nous ne sommes pas immunisés
contre l’autosatisfaction : nous pouvons
abuser de notre temps, de notre corps,
de nos talents et de notre argent. Nous
pouvons même nous livrer aux excès au
nom d’une « bonne cause ». Le modèle
de Dieu à notre égard propose un équilibre
dans tout ce que nous faisons. Ce n’est
qu’en vivant de façon équilibrée que nous
glorifions Dieu et trouvons le vrai contentement.

COFFRE AUX IDÉES
• Faites un graphique de vos activités pour
une semaine. Analysez vos résultats pour
découvrir si certains secteurs de votre vie
en éclipsent d’autres.
• Reformulez Luc 9.23. Envoyez votre
paraphrase à des amis par courriel et
demandez-leur ce qu’elle signifie pour eux.
• En marchant dans la nature, relevez des
exemples de tempérance ou d’équilibre.
• Écrivez un article sur la tempérance pour
le journal de votre école ou le bulletin de
l’église. Appuyez votre texte sur 1 Corinthiens
10.31.

POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen G. White, Prophètes et Rois, chapitre





TEMPERANCE
 

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Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





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Tempérance
« Que votre douceur soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche. »
(Philippiens 4.5, SER)



Trop d’une bonne chose ?
Janalee Shaw, Sykesville, Maryland, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
1 Co 9.25-27

Rachel, une petite brunette au milieu
de la cinquantaine, s’inquiète des effets du
vieillissement sur son apparence physique.
C’est pourquoi elle fait de quatre à cinq
heures d’exercices par jour. Et elle fait ça
depuis si longtemps que maintenant, elle
perd de la masse musculaire. Son entraîneur
explique : Rachel « est maigre, son
visage est de plus en plus ridé, et son corps,
plus flasque qu’auparavant…Entre ses sessions
d’aérobie et de musculation, elle se
douche et sèche ses cheveux, puis elle s’applique
une couche généreuse de maquillage.
Elle revêt le masque de la jeunesse, mais
pour moi et pour les autres entraîneurs,
elle ressemble à une vieille femme toute
grimée1. »

Même de saines habitudes
peuvent s’avérer destructives.


Rachel appartient à un groupe de personnes
que l’on qualifie de dépendants de
l’exercice2. Puisque l’exercice modéré favorise
la perte de poids et une bonne santé,
ils se disent qu’une plus grande quantité
d’exercice fera encore mieux ! Ce qu’ils ne
savent pas, c’est qu’un excès d’exercice fait
du tort. En plus d’accélérer le processus du
vieillissement sur l’apparence, il peut réduire
la coordination et l’appétit, générer
des maux de tête, des problèmes gastrointestinaux,
et diminuer la fonction immunitaire.
Les effets émotionnels potentiels de
cet excès comprennent l’irritabilité, l’apathie,
la dépression, une sensibilité exagérée,
et la diminution de l’estime de soi.
Ainsi, même de saines habitudes peuvent
s’avérer destructives si elles s’accompagnent
d’intempérance.

La tempérance est d’abord considérée
comme l’abstention de substances nuisibles.
Il faut toutefois l’appliquer dans tous les
aspects de notre vie. Notre Père céleste
nous a conçus pour vivre de façon équilibrée.
Si nous permettons à une partie de
notre vie d’éclipser toutes les autres, nous
sommes intempérants. Notre corps étant
ainsi déséquilibré, nous nous retrouvons
physiquement, mentalement et moralement
affaiblis.

Les athlètes savent que pour donner le
meilleur d’eux-mêmes, ils ont besoin de
maîtrise de soi. Chaque aspect de leur vie
est soigneusement contrôlé pour leur permettre
d’atteindre leur but ultime. De même,
nous devrions exercer la maîtrise de soi,
et nous assurer de vivre de manière à ce
que rien ne vienne affaiblir notre capacité
à atteindre notre objectif éternel (1 Co
9.25-27).
____________
1. Concile américain sur l’exercice, « Fit Facts », 2001.
http://www.acefitness.org/fitfacts/pdfs/fitfacts/itemid_6.
pdf (accès à ce site le 15 février 2009).
2. DebbieMandel, “Hooked on the Pain: Exercise Addiction”.
http://www.selfgrowth.com/articles/Mandel4.html (accès à
ce site le 15 février 2009).



Abstinence et modération
Benedict Oli, Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 9.20-27 ; Pr 20.1 ; 23.31-35 ;
1 Co 6.19 ; 10.31 ; 2 P 1.5-9

Le temple du Saint-Esprit (1 Co 6.19)
Aux jours des apôtres, la culture de
Corinthe s’apparentait à l’obsession actuelle
du matérialisme et de l’autosatisfaction. La
sagesse conventionnelle de l’époque affirmait
que ce que l’on faisait au corps n’avait
aucun impact sur l’expérience spirituelle
et mentale d’une personne. Par conséquent,
de nombreux Corinthiens buvaient, s’adonnaient
à la débauche et à la gloutonnerie
sans se soucier des conséquences éternelles.
Comme beaucoup aujourd’hui, les
Corinthiens croyaient qu’ils étaient libres
de faire de leur corps ce que bon leur semblait.
Paul nous exhorte à ne pas nous laisser
duper par cette croyance populaire. Nous
sommes redevables à Dieu de la façon dont
nous traitons notre corps qu’il a créé et
racheté. Par conséquent, il est de notre
devoir de garder ce temple dans la meilleure
condition possible.

Dans 1 Corinthiens 6.19, Paul compare
le temple du corps au temple de
Jérusalem. Nous voyons, pour la plupart,
l’église moderne comme un lieu où les
fidèles adorent Dieu. Mais aux temps
bibliques, le temple était aussi l’endroit où
Dieu habitait. Pour cette raison, tout l’édifice
était saint. De même, le Saint-Esprit
qui habite dans notre coeur sanctifie notre
corps. Notre corps n’est pas saint en luimême.
Il est sanctifié par le Dieu saint qui
demeure en ceux qui lui ont abandonné
leur vie.

L’entretien du temple (1 Co 10.31)
Un Corinthiens 10.31 nous montre
comment les chrétiens doivent se conduire
en toute situation. Peu importe ce nous
faisons, nous devons le faire de manière
à glorifier Dieu. Mangeons et buvons de
façon à obtenir la meilleure santé possible.
Aujourd’hui, les informations en matière
de santé sont largement disponibles. En
plus, nous bénéficions du message sanitaire
à travers les écrits d’Ellen G. White.
Ce message expose des principes clairs
sur la façon de prendre soin de notre corps.
Si nous faisons consciemment ce qui est
mal, nous péchons (Jc 4.17).

Manque de maîtrise
de soi = chrétien inefficace (2 P 1.5-9)
La maîtrise de soi, pierre angulaire de
la tempérance, se trouve sur « l’échelle
de Pierre », une liste des attributs nécessaires
pour une vie chrétienne victorieuse.
Quand Pierre a écrit cette liste, de nombreuses
autres listes existaient déjà. Ces
dernières, toutefois, se focalisaient sur l’aspect
temporel et philosophique, alors que
celle de Pierre était le fruit de l’inspiration.
La maîtrise de soi ou le manque de
maîtrise de soi a un impact sur notre destinée.
Elle est un fruit de l’Esprit (Ga 5.22)
Si le Saint-Esprit demeure dans une personne,
alors le fruit de la maîtrise de soi
sera évident chez elle. Sans maîtrise de soi,
notre connaissance du Christ ne signifie
rien du tout.

Résultats de la désobéissance
(Gn 9.20-27 ; Pr 20.1 ; 23.31-35)
La Bible fait mention des ravages de
l’alcool. En dépit de sa sagesse, Salomon
céda à toutes les convoitises de la chair,
dont l’alcool (Ec 2.10). Avec du recul, il
avertit ses semblables que l’alcool n’est
que folie. Il souligne que la consommation
d’alcool conduit à la honte et à la violence,
et que sous son influence, les gens
négligent facilement ce qui est bien, et
finissent par avoir du mépris pour les
sujets de piété2.

Accrochez-vous à Jésus.
Honorez-le dans tout
ce que vous faites.


L’un des plus tristes récits bibliques
se trouve dans Genèse 9.20-27. Voici un
résumé de l’histoire et la leçon correspondante
pour nous :

Noé s’enivra et se découvrit dans sa
tente. Quelle honte pour ce puissant prédicateur
de Dieu, l’homme ayant trouvé
grâce aux yeux du Seigneur ! Notre leçon ?
Peu importe les grandes choses que Dieu
a faites pour vous et par vous, ne prenez
pas votre salut pour acquis.

Cham vit son père, et raconta l’affaire
à ses frères en s’esclaffant. Cham, qui avait
cru à la prédication de son père, se comportait
maintenant comme ceux qui s’étaient
moqués quand Noé bâtissait l’arche. Notre
leçon ? Une fois sauvé ne signifie pas toujours
sauvé. Soyez toujours sur vos gardes
en ce qui concerne le péché.

Sem et Japhet conservèrent leur droiture.
Notre leçon ? Si ceux qui vous ont
apporté la bonne nouvelle chutent, ne
vous laissez pas entraîner dans leur chute.
En outre, si les membres par qui vous êtes
venus à Christ faiblissent, ne vous découragez
pas. Accrochez-vous à Jésus.Honorezle
dans tout ce que vous faites.


Il semble plus facile de céder à la
convoitise de la chair que d’être tempérant,
car notre nature humaine a soif de
ce qui est contraire à l’Esprit (Ga 5.17).
Honorer le Christ par notre vie signifie
que nous devons refuser ces apparents
plaisirs. Dieu n’a jamais dit que le chemin
menant au salut serait facile, mais il a promis
de nous aider à vaincre chaque épreuve
(Ps 50.15).

BRAINSTORMING
1. Pourquoi est-il périlleux de céder aux
substances nocives une fois de temps en
temps, en petites quantités ?
2. Être tempérant signifie-t-il s’abstenir seulement
du mal ? Et que dire d’un excès
de bonnes choses ?
____________
1. Robert H. Gundry, A Survey of the New Testament, Grand
Rapids, Mich., Zondervan, 2003, p. 376.
2. H. D. M. Spence & Joseph S. Exell, The Pulpit Commentary,
vol. 19, Grand Rapids, Mich., Wm B. Eerdmans,
1978, p. 222.
3. The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7
p. 597.
4. Ellen G. White Comments, The Seventh-day Adventist
Bible Commentary, vol. 3, p. 1014.



La volonté de glorifier Dieu
Joy Josephine Torato, Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Co 10.31

« Dieu nous demande un sacrifice
vivant, pas un qui soit mort ou moribond.
Lorsque nous comprendrons les exigences
de Dieu, nous verrons qu’il veut que nous
le glorifiions dans notre corps et notre esprit
qui lui appartiennent. Comment y arriver si
nous cédons à l’appétit au détriment des
forces physiques et morales ? Dieu exige
que nous présentions notre corps comme
un sacrifice vivant. Par conséquent, il est
de notre devoir de préserver ce corps au
mieux de sa forme, afin que nous puissions
nous conformer à ses désirs. “Soit donc
que vous mangiez, soit que vous buviez,
soit que vous fassiez quelque autre chose,
faites tout pour la gloire de Dieu1.” »

« Dieu veut que son peuple
soit tempéré en toutes
choses. »


« Satan n’est pas novice en ce qui
concerne la destruction des âmes. Il sait
fort bien que s’il parvient à entraîner les
hommes et les femmes à pratiquer de mauvaises
habitudes dans leur façon de s’alimenter,
il deviendra maître de leur esprit
et de leurs désirs charnels. Au commencement,
l’homme mangeait des fruits de la
terre, mais depuis le péché, il a pris l’habitude
de consommer de la chair d’animaux
morts. Cette nourriture détruit l’esprit de
véritable noblesse et de pureté morale2. »

« Dieu veut que son peuple soit tempéré
en toutes choses. L’exemple du Christ
durant son long jeûne dans le désert devrait
montrer à ses disciples comment ils peuvent
repousser Satan lorsqu’il les tente par leur
appétit. Ils pourraient alors agir en faveur
de ceux qui ont perdu la force morale de
vaincre la faiblesse et le péché dont ils sont
esclaves. C’est ainsi que les chrétiens pourraient
s’assurer la santé et le bonheur par
une vie pure et bien organisée ainsi qu’un
esprit clair et irrépréhensible devant Dieu3. »

« L’inaction physique diminue non seulement
les énergies mentales mais aussi la
force morale. Les nerfs qui relient le cerveau
à tout l’organisme constituent lemoyen
par lequel le ciel communique avec l’homme
et influence sa vie intérieure. Tout ce qui
empêche la circulation du courant électrique
dans le système nerveux affaiblit les forces
vitales, diminue la sensibilité intellectuelle
et rend plus difficile le développement de
l’être moral4. »

BRAINSTORMING
1. Faites une liste des choses qui vous
empêchent d’obtenir une bonne santé
physique et spirituelle.
2. Qu’impliquent les paroles de Paul dans
1 Corinthiens 9.27 ? Que dit-il à propos
de la relation entre le corps et l’esprit ?
_________________
1. Testimonies for the Church, vol. 2, p. 65.
2. Tempérance, p. 124.
3. Ibid.
4. Éducation, p. 213.



Oeuvres et salut
Roboam Kakap, Kokopo, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ep 2.8-10

Dans l’Ancien Testament, le mot grâce
est traduit du mot hébreu chen. Chen décrit
habituellement l’action d’un être supérieur
accordant une faveur imméritée à un inférieur1.
Dans son épitre aux Éphésiens, Paul
utilise le mot charis pour décrire la grâce
de Dieu. Sa lettre ressemble presque à une
lettre circulaire destinée à faire le tour de
toutes les églises d’Éphèse2. On y retrouve
deux thèmes : les privilèges spirituels de
l’église, et les responsabilités de celle-ci. Au
nombre de ces privilèges, Paul parle de la
réception de la grâce de Dieu.

Dans Éphésiens 2.8, 9, Paul indique
que nous sommes sauvés par grâce, par le
moyen de la foi. C’est la faveur de Dieu qui
pardonne nos péchés et nous donne le
salut. En y croyant, notre foi nous rend
capables d’accepter la grâce de Dieu. Au
verset 10, Paul précise que c’est aussi cette
faveur divine imméritée qui nous rend
capables de briser les habitudes funestes
du péché et de vivre de façon à honorer
Dieu.

Cependant, il ne suffit pas de reconnaître
Jésus-Christ comme le Messie. Les
démons croient aussi en Dieu, mais cette
connaissance ne les sauve pas (Jc 2.19).
Avoir accès à la grâce de Dieu exige la foi
de la part du pécheur. Cette foi n’est pas
simplement une croyance abstraite. Elle
implique aussi l’obéissance.
Nous sommes sauvés par la grâce de
Dieu par le moyen de la foi. C’est elle qui
nous pousse à faire de bonnes oeuvres.
Souvenons-nous que les bonnes oeuvres résultent
du salut, et n’en sont pas la cause.

La foi qui accepte la grâce de Dieu sans
qu’il en découle des bonnes oeuvres est
vaine (Jc 2.26). La foi et lesoeuvres vont de
pair afin que notre foi soit rendue parfaite
par nos actes.

Une vie tempérée ne sauve personne.
La base de notre salut réside en la grâce de
Dieu. C’est la force de son amour pour ses
créatures déchues qui comble le fossé entre
le Créateur et ses enfants perdus. C’est la
grâce de Dieu qui nous donne la force de
faire de bonnesoeuvres. La seule sorte de foi
qui sauve, c’est celle qui se traduit par
l’obéissance et porte beaucoup de fruits.
Jésus est on ne peut plus clair : ceux qui ne
portent pas de fruits ne peuvent être sauvés
(Mt 7.19).

BRAINSTORMING
1. (voir Galates 5.16-26) ?
2. Faut-il ménager la chèvre et le chou quand
on en vient à la tempérance ?
Les bonnes oeuvres résultent
du salut, et n’en sont
pas la cause.

TEMPERANCE

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Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





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Sabbat Apres-Midi
La Tempérance

Versets à mémoriser: "Que votre attitude conciliante soit connue de tous. Le Seigneur est proche. " (Ph 4.5) Voir la KJV anglaise : « "Que votre tempérance soit connue de tous. " (Traduction libre, NDT)
Pensée centrale: Les êtres humains ont été rachetés par le sang de Jésus. C'est pourquoi nous avons la responsabilité de prendre soin de notre corps. Nous pouvons nous en acquitter grâce à la tempérance.
Il avait été un juge respecté, mais il vivait maintenant dans la misère, victime de l'alcool. A cause de cette horrible dépendance, qui lui avait volé non seulement sa dignité mais aussi sa famille et son gagne-pain, il avait échangé sa robe de juge contre les haillons d'un clochard.

Quelle fin pathétique pour une vie qui avait été prospère et utile!
En 2007, les journaux se sont fait l'écho de la mort tragique - et inutile - d'une jeune femme après avoir bu trop d'eau ! De l'eau ! Eh
Oui ! En participant à un concours de buveurs d’eau pour une station radio, elle a absorbé une quantité excessive d’eau et elle était morte peu après son retour chez elle. Une autopsie a établi qu'elle avait succombé a une intoxication par l’eau ! Même l’eau, pourtant essentielle a la vie et généralement sans danger, peut donc tuer lorsqu'on en absorbe trop !
Cette semaine, nous étudierons la tempérance dans un monde qui confond excès et succès. Les exemples ci-dessus montrent qu'il faut éviter totalement tout ce qui est nocif et faire un usage modéré des substances et des pratiques saines. La tempérance est un élément clef trop souvent oublié.
Examinons ce qu'est la vraie tempérance et pourquoi le Seigneur veut que nous la pratiquions.
* Etudiez cette leçon pour le sabbat 29 mai.

Dimanche

Le premier ivrogne de la Bible
Quel héritage aimeriez-vous laisser ? Plus précisément, quel souvenir de vous aimeriez-vous laisser après votre mort? Celui d'une per- sonne riche, populaire ou qui jouissait d'un certain pouvoir politique ? Qu'est-ce qui compte vraiment pour vous?
Tout au long de la Bible, on voit que certains personnages ont laissé derrière eux un héritage, parfois bon, parfois très mauvais, et parfois mitigé.
Voyez Noé. On se souvient surtout de lui comme du premier évangéliste de la Bible, même s'il n'a pas eu un grand succès - après cent vingt ans de prédication, il n'a eu qu'une poignée de convertis. Et encore, qui faisaient partie de sa proche famille !
Mais Dieu avait de lui une opinion très positive. D'après la Bible, au beau milieu du mal et de la perversité du monde antédiluvien, " Noé trouva grâce aux yeux du SEIGNEUR." (Gn 6.8)
Pourquoi Noé a-t-il trouvé grâce aux yeux du Seigneur? Gn 6.9, 22; 7.1.
Malgré sa fidélité et son obéissance, malgré le fait qu'il a accompli tout ce que Dieu lui avait demandé, on nous rapporte une autre histoire - bien moins flatteuse ! - au sujet de Noé. Lisez Gn 9.20-27. Quelles leçons retirer de ce récit sordide ?
Noé a la triste réputation d'avoir été aussi le premier ivrogne cité dans la Bible. Il est bien dommage de voir tomber aussi bas un homme qui a fait autant de bien au nom du Seigneur, qui a reçu autant de responsabilités et que Dieu tenait en si haute estime.
C’est notre esprit qui gère la plupart de nos échanges avec les autres; c'est pourquoi il doit être préservé des toxines et des substances qui risquent d’obscurcir la raison et le jugement. L’expérience de Noé est pour nous un avertissement et un exemple. Elle nous enseigne que même les « meilleurs », les plus forts et les plus fideles d'entre nous ne sont pas à l’abri des tentations ni même du péché le plus flagrant. Comme si boire ne suffisait pas, il semble que Noé se soit enivré. Si Noé lui-même est tombé de la sorte, alors dire de nous tous?

Connaissez-vous un dirigeant d’Église respecté ayant succombé à la tentation, quelle qu’elle soit ? Cela fait toujours mal quand une personne que nous estimons trébuche, tombe et nous déçoit. Comment pouvons-nous accorder à ceux qui, comme nous, ne le méritent pas, le pardon que nous-mêmes avons reçus ?

Lundi

L'alcool aujourd'hui
En moins de dix ans, l'alcool aura provoqué près d'un million huit cent mille morts chaque année, c'est-à-dire 3,2 % du total des morts du monde entier. La consommation d’alcool augmente régulièrement. La dipsomanie, consommation excessive et compulsive d'alcool (quatre à cinq boissons à la suite chez l'homme et trois à quatre pour la femme) se développe de façon inquiétante chez les adolescents et jeunes adultes. Et cette tendance ne semble pas vouloir baisser. Ivresse, intoxication, dépendance et autres effets secondaires, telles sont les tristes conséquences de l'alcool sur l'organisme.
Quelles instructions, quels exemples et quels avertissements a propos de l'alcool trouve-t-on dans la Bible? Jg 13.2-8; Pr 20.1; 23.31-35; Es 5.11; Ép. 5.18.
Fait intéressant, bien avant que la science n'ait décrit les effets négatifs de l'alcool sur les fétus (syndrome alcoolique féta), la mère de Samson a été avertie de ne pas prendre d'alcool pendant sa grossesse. Salomon fait lui aussi une mise en garde contre le mal que fait l'alcool, notamment le vin et la bière. D'après ses propres observations - et peut-être même son expérience - il décrit la façon dont l’alcool altère et modifie le comportement des gens, qui généralement le regrettent plus tard. Essaie, de son coté, dépeint de façon imagée l'attitude aberrante des prêtres intoxiqués, confirmant ainsi les avertissements des autres auteurs. Paul, lui aussi, conseille la prudence vis-à-vis de l'alcool.

Quand la Bible parle de la consommation d’alcool, elle montre principalement ses incidences sur le comportement, qui devient inadapté et gênant, et elle nous met en garde : "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rode comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. » (1 P 5.8). L'usage de l'alcool est certainement l'un des plus grands pièges du diable. Combien de millions de vies ont été détruites au cours des siècles à cause de la consommation de cette drogue dangereuse, qui est un poison à la fois pour le corps et l'esprit. II est préférable, pour nous-mêmes comme pour nos bien-aimés, d'éviter complètement ce piège dangereux, sans faire aucun compromis.
Qui ne connaît des gens dont la vie a été gâchée par l’alcool, soit parce qu’ils en buvaient eux-mêmes, soit parce qu’un de leurs proche en buvait ? Pourquoi prendre un tel risque ? Quelles démarches pouvez-vous faire pour que ni vous-mêmes ni ceux que vous aimez ne preniez jamais ce chemin dangereux et glissant, qui n’annonce que douleur et chagrin ?
Mardi

Mais l'alcool n'est-il pas bon pour le cœur ?
Depuis le début des années 1970, le débat fait rage à propos des bienfaits du vin et de l'alcool en général pour le cœur. Beaucoup de choses ont été écrites dans la presse scientifique et non spécialisée concernant les études faites en France à ce sujet. Ces dernières années, de nouvelles analyses des données recueillies - avec suivi - auprès de la population française ont sérieusement mis en doute cette théorie, mais le lobby de l'industrie des boissons alcoolisées a continué à la diffuser telle quelle dans le public sans tenir compte de ces dernières analyses. De nombreux membres d'Église en sont donc venus à se demander si leur santé ne souffre pas du fait qu'ils ne boivent pas regulièrement de l'alcool
Il n'existe aucune littérature démontrant les bienfaits apparents ou réels de l'alcool pour la santé des jeunes. Quant à ses prétendus avantages pour le système cardio-vasculaire des personnes d'âge moyen, ils ont été brillamment remis en question par de récents rapports scientifiques.
Dans les études qui démontraient les avantages «évidents » de l’alcool, on a compté dans les groupes témoins (ceux des non-buveurs) d'anciens buveurs d'alcool. Certains d'entre eux avaient cessé de boire à la suite de problèmes de santé du à la boisson et ils étaient généralement en moins bonne santé que les buveurs d’alcool eux-mêmes. Après une nouvelle analyse de ces données et la correction des défauts de conception de ces études, il s’est avéré que même un usage modéré d'alcool n'offrait aucun bénéfice démontrable par rapport à l'absence. En outre, une observation plus poussée des groupes étudiés a montré que le groupe de buveurs modérés, qui, croyait-on à l'origine, jouissait d'une bonne santé grâce à l'alcool, présentait, en fait, d'autres différences par rapport au groupe témoin : les sujets avaient un meilleur régime alimentaire, faisaient régulièrement de l'exercice physique, appartenaient à un milieu socio-économique plus élevé et accédaient plus facilement au système de soins. Or cet ensemble de facteurs est bien connu pour favoriser une meilleure santé et la longévité. Les bienfaits soulignés par ces études n'étaient donc pas dus à un usage modéré de la boisson, mais aux autres habitudes de vie des sujets.
Nous pouvons nous réjouir d'avoir reçu un message de santé nous mettant en garde avec précision, avant même les épidémiologistes, contre les ravages de ces poisons! Il est très dangereux de chercher à y trouver des bienfaits qui, en fait, n'existent pas, alors que ces produits ont en réalité des conséquences dangereuses à plus d'un titre! Cela va des troubles de la motricité et du jugement jusqu'aux dégâts potentiels dus aux traumatismes, aux accidents,à la violence ordinaire et/ou domestique, à la cirrhose, au cancer, à la dépendance et même à la démence.
Même une seule dose d’alcool détériore les fonctions neurologiques et peut induire une dépendance. Ce qui est plus grave encore, c’est que l’alcool diminue notre aptitude à porter des jugements sains et à répondre aux incitations de l'Esprit. Qui n’a pas vu des gens agir de manière insensée - ou pire encore - sous l’empire de l'alcool?
Lisez 1 Co 10.31. En quoi ce texte s’applique-t-il au thème étudié ? Sur un plan plus personnel, comment pouvez-vous mettre en pratique ce principe dans votre propre vie ? Quels changements faire pour suivre davantage ce conseil biblique ?
Pour aller plus loin

Mercredi
De la tempérance en toutes choses
Le mot « tempérance» nous apparait parfois comme obsolète. Nous l’associons souvent aux mouvements et aux organisations qui militent plus particulièrement contre l'alcool et le tabac. Il nous fait également penser aux vieux cantiques lancés par ces mouvements - et chantés par notre Église à ses débuts - qui mettaient en garde les jeunes femmes contre la répugnante habitude de chiquer et de cracher le tabac de certains hommes. Nous avons aussi tendance à nous moquer de la question et nous évitons, dans ce siècle « évolué », de mentionner le terme désuet de tempérance. Nous trouvons même plus simple de ne pas en parler du tout. Mais, parce que nous ne parlons plus de la tempérance et que nous ne l’enseignons plus, certains membres de notre église sont dominés par des problèmes qui, autrefois, étaient censés ne concerner que le « monde ».

Lisez 2 P 1.5-9. « Joignez à votre foi la vertu ; et à la vertu la connaissance; et à la connaissance la tempérance... » (Darby)
Comment ces paroles devraient-elles concerner tous les aspects de notre vie notamment notre santé? Comment pouvons-nous mettre en pratique dans notre vie ce conseil biblique ?

Être tempérant, c’est beaucoup plus qu’éviter la cigarette, la drogue, l'alcool, ou même le thé, le café ou les sodas. Les bonnes choses aussi peuvent causer des problèmes si on en prend trop.

Quelles sont les habitudes de travail? Avez-vous des horaires raisonnables ? Gardez-vous du temps pour Dieu et votre famille, pour des loisirs, pour l'entretien de votre forme physique, et pour aider les autres ?

Combien d'heures consacrez-vous au sommeil ? A moins que vous ne travailliez tout le temps? Ou bien, au contraire, peut-être dormez-vous trop ? L’excès de sommeil, tout comme le manque de sommeil, peut avoir des effets négatifs sur la santé. Et votre alimentation? Peut-être vous abstenez-vous de porc ou même de poulet mais, d'un autre coté, remplissez-vous votre assiette de nourriture au point d'avoir du mal à vous lever de table ensuite ?

Nous savons que la lumière du soleil est bonne pour nous, mais les rayons solaires deviennent cancérigènes quand on s'y expose exagérément. L'exercice physique aussi est important, et souvent nous n'en faisons pas assez; mais il devient dangereux quand on en fait trop. Même la sexualité, tout en étant un don de Dieu, a des effets indirects négatifs quand on en abuse.

Ellen White a saisi l’essence même de la tempérance dans cette simple phrase: « La vraie tempérance consiste à s'abstenir de tout ce qui est nuisible à la sante et à user avec modération de ce qui lui est favorable. » - Patriarches et prophètes, « Samson », P. 549.
Examinez les divers aspects de votre vie. Pratiquez-vous la tempérance ? Dans quels domaines devez-vous changer ? Peut-être souffrez-vous des effets négatifs de mauvaises habitudes ? Pourquoi ne pas chercher de l'aide pour pouvoir faire les changements nécessaires ?
Pour aller plus loin
Jeudi
Achetés à un prix
La philosophie d'un grand nombre de gens aujourd'hui, c'est que notre corps nous appartient et que nous pouvons donc en disposer comme il nous plait. Certains vont plus loin et, pour justifier cette approche, ajoutent qu'en vivant de la sorte ils ne nuisent qu’à eux- mêmes et à personne d'autre. Mais nous savons tous que ce type de raisonnement est faux.
En quoi avez-vous, vous-même ou quelqu'un de votre entourage, souffert de l'intempérance d'autrui ? Soyons plus précis, en quoi votre intempérance a-t-elle pu faire souffrir d'autres personnes ?
La Bible parle de l'importance du corps en tant que demeure. Celui-ci n'est pas fait seulement pour nous permettre de penser, de planifier et d'agir. C’est le temple de Dieu. Quel privilège et quelle responsabilité ! Mais avouons que nous nous occupons parfois mieux de la maison dans laquelle nous vivons que de notre propre corps.
Pourquoi devons-nous prendre soin de notre corps? Quel est, dans les textes suivants, le thème qui répond à cette question si importante ? Pourquoi ces textes n'ont-ils un sens que si Dieu nous a créés et n'en n'ont-ils pas si nous sommes le produit du hasard, de forces cosmiques aveugles ? Jn 2.19-21; 1 Co 6.19, 20.
Jésus parle ici de son corps comme d'un temple. Paul souligne souvent ce thème et le développe en insistant sur le fait que nous ne nous appartenons pas. « Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (1 Co 6.19, 20)
Quel prix que celui payé pour notre rédemption! C'est seulement en contemplant la croix - et ce qui s'y est passé - que nous pouvons commencer à nous faire une idée de la valeur que nous avons aux yeux de Dieu. Cette seule pensée devrait nous aider à comprendre le devoir sacré qui nous incombe: prendre soin de nous-mêmes; pas seulement sur le plan spirituel, mais sur le plan physique également.
Dieu a dépouillé le ciel pour que le sang de Jésus soit versé pour notre rédemption. Nous ne nous appartenons pas ; nous avons été rachetés par Dieu et nous sommes sa propriété; nous lui devons tout, y compris la façon dont nous utilisons notre corps.
Méditez davantage sur la croix et sur ce que Jésus a fait pour nous. Pourquoi cela devrait-il motiver tout ce que nous faisons ? Si vous croyez vraiment que le Christ, le Seigneur, est mort pour vos péchés afin que vous puissiez avoir la vie éternelle, ne devriez-vous pas mettre cette vérité en avant et au cœur de votre vie ? Comment cette magnifique vérité pourrait-elle vous inciter à prendre un plus grand soin de ce temple qu'est votre corps ? Expliquez.

Vendredi
Lisez Ellen WHITE, Le ministère de La guérison, « Du secours dans la tentation » p. 135-143, « Sauvons les intempérants» p. 144-154.
Alors que l'obésité est un problème qui s'étend dans de nombreuses régions du monde, tout est fait pour permettre et encourager la gourmandise. Le diabète de type 2 devient de plus en plus problématique à cause du régime alimentaire, de l'obésité et du manque d'exercice. II touche même les adolescents. L’addiction à Internet et à la pornographie a suscité d'incroyables cas de violence et d'abus sexuels. Dans Le monde entier, le tabac continue d'être à l’origine d'une très importante mortalité - plus de cinq millions de morts par an - qui aurait pu être évitée. La plupart des gens ne font même pas attention aux mises en garde imprimées sur les paquets de cigarette. Comment cette information peut-elle faire son œuvre de prévention si nous n'en tenons pas compte?
Dieu nous a donné, à partir de diverses sources, des conseils cohérents sur la façon d'être en bonne santé, heureux et saints. Que de bénédictions si nous les suivons !
« Mettez votre foi dans le SEIGNEUR, votre Dieu, et vous tiendrez. Mettez votre foi dans ses prophètes, et vous vaincrez. » (2 Ch 20.20)
" Peu de gens se rendent compte comme ils le devraient que leurs habitudes alimentaires ont un rapport avec leur santé, leur caractère, leur utilité dans ce monde et leur destinée éternelle. L'appétit devrait toujours être soumis aux facultés morales et intellectuelles. Le corps devrait être le serviteur de l'esprit et non l'esprit le serviteur du corps. " - Ellen WHITE, Child Guidance, p. 398.
À méditer

• 1_ Considérez cette citation tirée du texte ci-dessus : " Peu de gens se rendent compte comme ils le devraient que leurs habitudes alimentaires ont un rapport avec leur santé, leur caractère, leur utilité dans ce monde et leur destinée éternelle. " Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?

• 2_ Dans quelle mesure la société dans laquelle vous vivez a-t-elle une influence sur le comportement de chacun à l'égard de la tempérance ? Encourage-t-elle la tempérance ou incite-t-elle des comportements qui la font paraître dépassée ? Pourquoi est-il important de prendre conscience de ces influences ? Si besoin est, comment pouvez-vous aider les autres, surtout les jeunes, à ne pas se laisser influencer négativement ?

• 3_ Si cela est possible, demandez à un professionnel de santé de venir parler en classe du bon équilibre à respecter en ce qui concerne le régime alimentaire, l'exercice physique, le sommeil et le soleil.

• 4_ Certains s'imaginent que si une chose est bonne pour la santé quand on la prend en petite quantité, elle sera encore meilleure prise en grande quantité. Par exemple, si un peu de sel est bon pour le corps, beaucoup de sel lui fera encore plus de bien. Pourquoi ce raisonnement est-il faux ?

Genèse 9:20-27; Proverbes 20:1; Proverbes 23:31-35; 1 Corinthiens 6:19; 1 Corinthiens 10:31; 2 Pierre 1:5-9 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Genèse 9:20-27
20Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.
21Il but du vin, s'enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.
22Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.
23Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.
24Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet.
25Et il dit: Maudit soit Canaan! qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères!
26Il dit encore: Béni soit l'Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
27Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
Proverbes 20:1

Proverbes 20

1Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses; Quiconque en fait excès n'est pas sage.
Proverbes 23:31-35
31Ne regarde pas le vin qui paraît d'un beau rouge, Qui fait des perles dans la coupe, Et qui coule aisément.
32Il finit par mordre comme un serpent, Et par piquer comme un basilic.
33Tes yeux se porteront sur des étrangères, Et ton coeur parlera d'une manière perverse.
34Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer, Comme un homme couché sur le sommet d'un mât:
35On m'a frappé,... je n'ai point de mal!... On m'a battu,... je ne sens rien!... Quand me réveillerai-je?... J'en veux encore!
1 Corinthiens 6:19
19Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?
1 Corinthiens 10:31
31Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.
2 Pierre 1:5-9
5à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
6à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,
7à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité.
8Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ.
9Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.
Sabbat apres-midi
L'intempérance et l'avilissement des passions avaient amené un tel degré de corruption parmi les contemporains de Noé que Dieu les détruisit par les eaux du déluge. Puis, lorsque les hommes recommencèrent à se multiplier sur la terre, l'ivrognerie pervertit leurs sens, favorisa une consommation exagérée de viande et renforça les passions charnelles. Les hommes se soulevèrent contre le Dieu des cieux ; ils consacrèrent leurs facultés à rechercher leur gloire personnelle plutôt que celle de leur Créateur. Satan a trouvé un accès facile dans le cœur des hommes. C’est un étudiant diligent de la Bible et il est davantage familier avec les prophéties que beaucoup d’enseignants religieux. Il sait que c’est dans son intérêt de rester bien informé dans les dessins révélés de Dieu, afin qu’il puisse mettre en défaut les plans de l’Infini.
Confrontation, p. 24.
Non seulement ces jeunes gens [Daniel et ses compagnons], ont refusé de boire le vin du roi, mais ils se sont abstenus des excès savoureux de sa table. C’est une leçon sur laquelle nous ferions bien de méditer. Notre danger n’est pas d’être sobre, mais de manger avec excès. Nous sommes constamment tentés par l’excès. Ceux qui veulent préserver leurs forces sans être perturbés pour le service de Dieu doivent observer une stricte tempérance dans l’usage de tous les bons mets aussi bien qu’une abstinence totale de toute indulgence nuisible et néfaste. Signs of the Times, March 2, 1882.
Dimanche
Le monde, qui ne favorisait pas la formation d'un caractère chrétien aux jours de Noé, n'y est pas plus favorable aujourd'hui. La méchanceté était si répandue alors que Dieu dit: « J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel.... Noé était un homme juste et intègre, dans son temps Noé marchait avec Dieu. » (Genèse 6: 7-9) Au milieu de la corruption d'un âge dégénéré, Noé faisait plaisir à son Créateur.
Nous qui vivons dans les derniers jours de l'histoire du monde, à une époque de péché et de corruption, nous devons, à l'exemple de Noé, vivre de manière à faire plaisir à Dieu, annonçant les vertus de Celui « qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière». (1 Pierre 2 : 9) Dans la prière que le Christ offrit à son Père peu avant d'être mis en croix, il dit : « je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. » (Jean 17 : 15). Selected Messages, bk. 1, p. 90; Messages choisis, vol. 1, p. 105.
Noé se tenait comme un roc au milieu de la tempête. Il était entouré de toutes sortes de méchanceté et de corruption morale ; mais au milieu de la honte et du ridicule, au milieu de la méchanceté et de la désobéissance universelle, il se distingua par son intégrité sainte et sa fidélité inébranlable. Alors qu’autour de lui le monde méprisait Dieu et se permettait toutes sortes de dissipations extravagantes qui introduisaient la violence et les crimes, le prédicateur fidèle de la justice déclara à cette génération qu’un déluge d’eau devait couvrir le monde à cause de la méchanceté inégalée de ses habitants. Il les avertit de se repentir de croire et de trouver refuge dans l’arche.
Le message de Noé était pour lui une réalité. Au milieu des moqueries du monde, il était un témoin inébranlable pour Dieu. Sa bienveillance et sa justice étaient en contraste brillant avec le crime révoltant, les intrigues, et la violence pratiqués continuellement autour de lui. Une puissance accompagnait ses paroles; car c'était la voix de Dieu aux hommes exprimée par son serviteur. La communion avec Dieu lui donnait la force de la puissance infinie. Pendant cent-vingt ans sa voix solennelle proclama l'avertissement aux oreilles de ses contemporains concernant des événements qui, selon la sagesse humaine, semblaient impossibles. Certains étaient profondément convaincus et auraient tenu compte des paroles d'avertissement. Mais tant de personnes autour d'eux se moquaient et ridiculisaient cet avertissement qu'ils partagèrent finalement le même état d'esprit, résistèrent à l'invitation de la miséricorde, refusèrent de se réformer et furent de ceux qui bientôt devinrent les moqueurs les plus hardis. En effet personne ne devient aussi téméraire et ne va aussi loin dans le péché que ceux qui ont une fois reçu la lumière et qui ont résisté à la conviction de l'Esprit de Dieu. … Alors que Dieu s’efforçait d’attirer les hommes à Lui, l’homme, dans sa rébellion, prenait ses distances de Dieu et résistait continuellement au plaidoyer de l’amour infini. …
Combien simple et semblable à l’attitude d’un enfant fut la foi de Noé au milieu de l’incrédulité d’un monde moqueur. Sa foi était bien « la substance des choses qu’on espère et l’évidence des choses qu’on ne voit pas. » C’était une foi perfectionnée et rendue évidente par ses œuvres. Il a donné au monde un exemple de foi en croyant exactement à ce que Dieu avait dit. Et en accord avec les directives divines, il commença à construire l’arche, un immense bateau, sur la terre sèche. Des multitudes vinrent de toutes les directions pour voir ce spectacle étrange et pour écouter les paroles ferventes et ardentes de cet homme singulier, qui semblait croire à chaque mot qu’il prononçait. Noé était bel et bien spécial. Il était quelqu’un qui était dans le monde mais qui n’était pas du monde. Il se fit l’objet de la honte et du ridicule par son adhésion ferme aux paroles de Dieu ; mais il obéit sans émettre le moindre doute. Quel contraste avec l’incrédulité qui prévalait à cette époque, et le rejet de la loi de Dieu.
Signs of the Times, April 1, 1886.
Lundi
Par l'enfant annoncé à Manoach, Dieu avait une œuvre importante à accomplir. Et pour lui assurer les aptitudes nécessaires à l'accomplissement de cette tâche, il fallait inculquer à la mère et au père, des habitudes saines. L'ange donna à la mère un conseil très précis : « Elle ne boira ni vin ni liqueur forte, et elle ne mangera rien d'impur. Elle observera tout ce que je lui ai prescrit. » (Juges 13 : 14.) Les habitudes de la mère exercent sur l'enfant une influence bonne ou mauvaise. Une mère qui veut le bien de son enfant doit être guidée par des principes, et pratiquer renoncement et tempérance.
Les paroles adressées à la femme de Manoach contiennent une vérité sur lesquelles les mères d'aujourd'hui feraient bien de méditer. En parlant à cette mère, l'Eternel parlait aussi à toutes les mères anxieuses et préoccupées de notre époque, et à celles de toutes les générations passées. Oui, chaque mère doit comprendre son devoir. Elle doit savoir que le caractère de ses enfants dépendra plus de ses habitudes de vie avant leur naissance et de ses efforts personnels après leur naissance que des avantages et des inconvénients qui viennent de l'extérieur.
L'ange dit : « Prends bien garde. » (Juges 13: 13) Qu'elle soit préparée à résister à la tentation! Ses désirs et ses passions doivent être dominés par des principes. « Prends bien garde » sont des paroles qui s'adressent à chaque mère. En suivant le plan de Dieu, elle doit éviter, pendant la grossesse, certaines influences et certaines tendances. ...
Counsels on Diet and Food, pp. 218, 219;
Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 256, 257.
Les parents peuvent retirer des enseignements des instructions données à la femme de Manoach et à Zacharie, le père de Jean-Baptiste. L'ange de l'Eternel annonça à Manoach qu'il allait être le père d'un fils qui délivrerait Israël. En réponse à la question anxieuse de Manoach : «Que faudra-t-il observer à l'égard de l'enfant et qui aura-t-il a faire ?» l'ange donna des directives spéciales à l'intention de la mère : «Elle ne goûtera aucun produit de la vigne, elle ne boira ni vin, ni liqueur forte, et elle ne mangera rien d'impur; elle observera tout ce que je lui ai prescrit.» L'enfant est prédisposé au bien ou au mal par les habitudes de sa mère. Si elle cherche le bien de son enfant, elle doit elle-même obéir à des principes et pratiquer la tempérance et le renoncement.
Le père, aussi bien que la mère, participe à cette responsabilité. Tous deux transmettent à leurs descendants leurs propres caractéristiques, physiques ou mentales, leurs dispositions et leurs appétits. L'intempérance des parents provoque chez les enfants un affaiblissement physique, moral et mental. Les alcooliques, les fumeurs leur lèguent leur désir insatiable, leur sang échauffé, leurs nerfs irrités. Et comme les enfants ont moins de force pour résister à la tentation que leurs parents, chaque génération tombe plus bas que la précédente. Temperance, p. 269 ; Tempérance, pp. 209, 210.
Mardi
Les fils d'Aaron prirent du feu ordinaire, que Dieu n'acceptait pas ; ils firent une insulte au Dieu éternel en lui présentant un feu étranger. Dieu les consuma à cause de la négligence évidente qu'ils manifestèrent à l'endroit de ses ordres précis. Il en était de leurs actes comme de l'offrande de Caïn. Le divin Sauveur ne s'y trouvait pas représenté. Si les fils d'Aaron avaient joui de toute leur lucidité, ils auraient fait la différence entre le feu ordinaire et le feu sacré. Leur intempérance avait amoindri leurs facultés intellectuelles et obscurci leur intelligence, de sorte qu'ils étaient devenus incapables de juger sainement. Ils perdirent de vue le caractère sacré de ce service et la terrible responsabilité qu'ils assumaient en se présentant devant Dieu pour assurer son divin service.
Certains pourront dire : «Comment peut-on tenir les fils d'Aaron pour responsables alors que l'alcool les avait privés de leur raison et qu'ils ne pouvaient pas faire la différence entre le feu ordinaire et le feu sacré ? C'est au moment où ils burent de l'alcool qu'ils prirent la responsabilité de tous les actes qu'ils commirent alors qu'ils étaient ivres. Leur manque de maîtrise d'eux-mêmes coûta la vie à ces sacrificateurs. Dieu a expressément interdit l'usage du vin, car il a pour effet d'obscurcir le cerveau.
«Et l'Eternel parla à Aaron et dit : Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d'assignation, de peur que vous ne mouriez : ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants, afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur, et enseigner aux enfants d'Israël toutes les lois que l'Eternel leur a données par Moïse.» ...
Nous trouvons ici les directives divines les plus claires, ainsi que les raisons pour lesquelles Dieu a interdit l'usage de l'alcool ; il désire que ses enfants restent lucides et agissent avec discernement ; il veut qu'ils soient capables de juger sainement et de faire la différence entre ce qui est pur et ce qui ne l'est pas. Il invoqua encore une autre raison très importante pour laquelle les sacrificateurs devaient s'abstenir de tout ce qui enivre : ils auraient besoin d'être en possession de tous leurs moyens pour présenter aux enfants d'Israël toutes les lois que l'Eternel avait prescrites.
Temperance, p. 43,44; Tempérance, pp. 34,35.
L'histoire des fils d'Aaron a été enregistrée pour servir de leçon aux enfants de Dieu. Elle devrait montrer, particulièrement à ceux qui se préparent pour la deuxième venue du Christ, que la satisfaction d'un appétit perverti détruit les sentiments nobles de l'âme, qu'elle a une action si néfaste sur les facultés intellectuelles que les choses spirituelles perdent leur caractère sacré. La désobéissance apparaît sous un jour agréable, au lieu de sembler un péché.
Signs of the Times, July 8, 1880; Tempérance, p. 115.
Dans les aliments, dans les vêtements, dans le travail à des heures régulières, dans l’exercice sain, nous devons être bien organisés selon la connaissance qu’il est de notre devoir d’obtenir avec application. Ainsi nous nous mettrons dans une relation correcte avec la vie et la santé. Our High Calling, p. 69 ;
Mercredi
La vie est un don de Dieu. Notre corps nous a été donné pour qu'il soit au service de Dieu ; nous devons donc en prendre soin et l'apprécier. Nous sommes pourvus de facultés aussi bien physiques que mentales. Nos impulsions et nos passions ont leur siège dans le corps. Par conséquent nous ne devons rien faire qui puisse souiller le bien qui nous est confié. Nous devons l'entretenir et le maintenir dans les meilleures conditions physiques et sous le contrôle de l'esprit, afin que nos talents s'exercent au mieux : « Ne savez-vous pas, demande Paul, que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix : Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu. »
Un mauvais usage du corps abrège cette période de temps que Dieu aurait souhaité que nous utilisions à Son service. En nous permettant de former de mauvaises habitudes, en veillant tard le soir, en satisfaisant notre appétit au dépend de la santé, nous établissons les fondements de la faiblesse. En négligeant de faire des exercices physiques en abusant de l’esprit et du corps, nous déstabilisons le système nerveux. Ceux qui ainsi abrègent leur vie en méprisant les lois de la nature, sont coupables de vol vis-à-vis de Dieu. Nous n’avons aucun droit de négliger ou de mal utiliser le corps ou la force qui devrait être utilisée pour offrir à Dieu un service consacré.
Tous devraient avoir une connaissance intelligente de la structure humaine afin qu’ils puissent garder leur corps dans la condition nécessaire pour travailler dans l’œuvre de Dieu. Ceux qui forment des habitudes qui affaiblissent la force nerveuse et réduisent la vigueur de l’esprit et du corps, se rendent inefficaces pour l’œuvre que Dieu nous a donnée à accomplir. D’autre part, une vie pure et saine est des plus favorables pour le perfectionnement d’un caractère chrétien et pour le développement des puissances de l’esprit et du corps.
La loi de la tempérance doit contrôler la vie de chaque chrétien. Dieu doit être dans toutes nos pensées ; Sa gloire doit être constamment gardée dans notre perspective. Nous devons rompre avec toute influence qui captiverait nos pensées et nous écarterait de Dieu. Nous sommes placés sous une obligation sacrée vis-à-vis de Dieu pour gouverner notre corps et contrôler nos appétits et nos passions afin qu’ils ne nous éloignent pas de la pureté et de la sainteté, ou qu’ils écartent nos esprits de l’œuvre que Dieu attend de nous. « Je vous encourage donc mes frères, par la miséricorde de Dieu, que vous présentiez vos corps en sacrifice vivant saint acceptable à Dieu, ce qui est notre service raisonnable » Review and Herald, December 1, 1896.
Que serait-il arrivé si Daniel et ses compagnons avaient opté pour un compromis face à ces officiers païens, et s’ils avaient cédé à la pression du moment en mangeant et en buvant à la manière des Babyloniens ? Ce seul écart aux principes aurait affaibli leur notion du bien et leur horreur du mal. L'indulgence de l'appétit aurait impliqué le sacrifice de la vigueur physique, de la clarté d'esprit et de la puissance spirituelle. Un mauvais pas en aurait probablement amené d'autres, jusqu'à ce que leur relation avec le ciel soit rompue et qu’ils soient emportés par la tentation.
Dieu a dit : « J'honorerai ceux qui m'honorent » (1 Samuel 2 :30). Alors que Daniel s'accrochait à son Dieu avec une confiance inébranlable, l'Esprit de prophétie vint sur lui. Tout en s'instruisant sur les devoirs de la cour, il apprenait de Dieu à comprendre les mystères des époques futures et à présenter aux générations à venir, par le moyen d'images et de comparaisons, les choses merveilleuses qui surviendraient dans les derniers jours. The Sanctified Life, pp. 23, 24; La vie sanctifiée, p. 12.
Jeudi
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » Ro. 12 :1
L’apôtre encourage ses frères à consacrer leur corps à Dieu. … Quand nous agissons de façon à amoindrir la vigueur mentale et physique – que cela soit dans le manger, dans le boire, ou quelque autre habitude – nous déshonorons Dieu, car nous Le volons du service qu’Il attend de nous. Quand nous avons de l’indulgence pour notre appétit aux dépens de la santé, ou quand nous nous permettons des habitudes qui amoindrissent notre vitalité et notre vigueur mentale, nous ne pourrons avoir une haute appréciation de l’expiation et à une évaluation correcte des choses éternelles.
Quand notre esprit est obscurci et partiellement paralysé par la maladie, nous succombons facilement aux tentations de Satan. Manger une nourriture qui n’est pas saine pour gratifier l’appétit a une influence directe sur la circulation du sang, provoque une faiblesse nerveuse, et aura pour résultat un manque de patience et d’une affection vraie et profonde. La constitution aussi bien que le tonus de la morale et des facultés mentales sont affaiblies par l’indulgence d’un appétit perverti. …
Tous les trésors du monde tombent dans l’insignifiance quand ils sont comparés à la valeur de la force mentale et morale. L’action saine de ces facultés dépend de la santé physique. Alors combien il est important que nous sachions comment préserver la santé, afin que notre devoir vis-à-vis de Dieu et des hommes soit accompli selon Ses commandements. Les lois de Dieu sont claires et distinctes. Pas la moindre incertitude ne les obscurcit. Aucun d’entre eux ne peut être incompris. Ceux qui ne peuvent pas les discerner sont engourdis par leurs propres fausses habitudes qui affaiblissent leur intelligence.
Dieu a pour dessein de nous enseigner l’importance de la tempérance en toute chose. Du fait que l’intempérance a provoqué la chute de nos premiers parents de leur état de saint et heureux, par leur transgression de la loi de Dieu, ainsi la tempérance en toute chose gardera nos facultés dans une condition aussi saine que possible. Ainsi aucun brouillard d’incertitude ne pourra en assombrir aucun. L’’intellect pourra nous guider à accomplir des justes actions par l’accomplissement de Sa loi. … Nous devons travailler en harmonie avec des lois naturelles si nous voulons discerner les exigences de la loi de Dieu prononcées du haut du Sinaï. In Heavenly Places, p. 193.
Le monde s'abandonne à la recherche de soi-même. Les erreurs et les fables abondent. Satan multiplie ses pièges pour détruire les âmes. Tous ceux qui désirent achever leur sanctification dans la crainte de Dieu doivent apprendre des leçons de tempérance et de maîtrise de soi. Les appétits et les passions doivent être assujettis aux plus nobles facultés de l'esprit. L'autodiscipline est indispensable pour obtenir une force mentale et un discernement spirituel permettant de comprendre et de mettre en pratique les vérités sacrées de la Parole de Dieu. Telle est la raison pour laquelle la tempérance trouve sa place dans l'œuvre de préparation en vue de la seconde venue du Christ.
The Desire of Ages, p. 101; Jésus-Christ, p. 81.
Vendredi
Pas de lecture complémentaire.





L'ATMOSPHERE DE LA LOUANGE

http://faithcenter.files.wordpress.com/2008/04/praise.jpg
http://anggun3.files.wordpress.com/2009/03/photogrpah-a-rainbow.jpg
http://i100.photobucket.com/albums/m28/DPurePlaya/JesusSoldier.jpg


Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q205-22-atmosphere-praise



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AINSI AUREZ-VOUS UNE VUE D'OISEAU SUR TOUTES LES PERSPECTIVES. MERCI.


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Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:

http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf


EN PEU DE MOTS


DIRECTEMENT DANS VOTRE VIE

INTRODUCTION

Dieu nous a conçus pour être libreS, afin d'être en mesure de choisir de vivre dans la dépendance totale à Lui pour être soutenus dans notre perfection, et cela, nous ne pouvons le faire que lorsque nous vivons dans une atmosphère de louange.

L'IDÉE

Une atmosphère de louange est saine pour nous, car cela nous maintient dans un etat d'esprit positif, en charge, et nous aide a faire de  bons choix, a bien manger, a boire de l'eau au bon moment, et a respirer librement, en appréciant le plan de Dieu pour nous dans sa nature, l'épanouissement de la beauté , sachant que Jésus nous conduira dans le droit chemin et son Saint-Esprit nous soutiendra.


LA LEÇON


Combien de fois nous avons sombré dans la dépression, quand ce n'est pas le désespoir, nous inquiétant de tout, en nous précipitant dans nos réactions, et en ignorant Dieu. Et dans le processus, tout ce que nous avons fait, c'est de rendre les choses pires, méprisant toutes les règles de la santé, et embrouillant tout, pour les ramener à Dieu à la fin de la journée, si ce n'est pas entierement à la fin de la route. Nous perdons la foi, et devenons négatifs, même au sujet des promesses de Dieu. Mais Dieu fonctionne mieux avec nous quand nous Lui offrons la  louange, croyons en Lui pour garder une attitude positive, alors nous devenons plus conscients des alternatives, quand il nous conduit avec l'aide de l'Esprit-Saint, avec la grâce de Jésus dans notre cœur. Et il ya tant de bénédictions pour notre santé, en raison de l'effet doux de la louange a Dieu, la sérénité d'être positive, et les choix sains que nous avons tendance à faire, nous pouvons donc respirer pleinement, en paix, parce que nous le pouvons ...

L'EMOTION

Parfois, la vie est dure et nous ne voyons pas le bout du tunnel, mais Dieu est toujours là, et Il est toujours en charge. En louant, nous gardons à l'esprit toutes nos victoires avec Dieu, et nous gardons l'espoir. Dieu a des plans pour nous, et les plans qu'il a pour nous, ce sont des plans de bonheur pour nous donner un avenir (Jérémie 29: 11). Nous voulons garder l'atmosphère du ciel dans notre vie, le sentiment d'être en contact avec Dieu, nous voulons garder notre corps et notre esprit en harmonie avec la perfection de la volonté de Dieu. Nous voulons louer notre Créateur et notre Rédempteur, en nous épanouissant dans cette relation avec Jésus, par son exemple, la lecture de sa Parole, en communion avec le Saint-Esprit. Quel amour, quelle paix, quelles idees à notre disposition dans notre louange a notre Père aimant. Ce bien-être dans l'état de santé total obtenu en louant Dieu nous conduit à la vie totale, dans notre corps et notre esprit, et l'effet que l'un a sur l'autre. Quel plaisir de respirer dans un corps dont nous prenons bien soin, dans le bonheur de la louange, et l'oxygène envahit notre vie. Oui Dieu, Tu es l'air que nous respirons, et Jésus est notre eau de vie, et l'Esprit Saint est la nourriture de notre esprit, il fournit des ressources à tous nos efforts inspirés par lui.
L'APPLICATION DANS VOTRE VIE

Gardons la louange a Dieu en tout moment, gardons le ciel sur la terre dans nos cœurs et nos esprits. Profitons de la qualité de vie que Dieu a prévue pour nous dans une relation éternelle avec Lui. Gardons l'inspiration dans notre lutte sur terre, car Dieu nous a assurés de la victoire. Louons notre Eternel Sauveur, et écoutons sa parole, Jésus, Faison ce que l'Esprit Saint nous inspire à faire, prendre soin de notre santé, bien manger, bien respirer, en restant positif. Rejouissons-nous dans une atmosphère de louange.


CEN

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L’atmosphère de la louange

« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol ;
il insuffla dans ses narines un souffle vital,
et l’homme devint un être vivant. »
(Genèse 2.7, SER)



La louange, l’air pur des cieux
Alexis Boddy, Douglasville, Géorgie, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Ps 100.4

Le psaume 100.4 nous ordonne d’entrer
« dans ses portes avec des louanges,
dans ses parvis avec la louange ! », de le
célébrer et de bénir son nom. Pourquoi
donc ? Aurions-nous été créés avec un désir
inné de louer notre Créateur ?

La louange devrait être aussi
naturelle que la respiration.


Dans Genèse 1, nous lisons comment
Dieu a attribué à chaque partie de la création
un but bien spécifique. Il a fait en sorte
que tout soit bon. Toute la nature a été
destinée à louer Dieu. Lisez Psaumes 148.
Les couleurs et l’éclat de l’environnement
favorisaient une atmosphère de célébration.
Lorsque la beauté de la terre a été révélée à
Adam et Ève, ils n’ont pu s’empêcher de
faire retentir leurs louanges.

Cependant, la magnifique création de
Dieu et la louange de l’humanité ont subi
quelque corruption. De nombreux animaux
ne savent plus vivre ensemble en
paix. Les cours d’eau sont devenus pollués,
rendant l’eau potable rare dans maintes
parties du monde. L’air que nous respirons
étant aussi contaminé, il peut causer le
cancer des poumons et l’asthme. Les humains
convoitent l’or, l’argent, les bijoux de prix,
et rêvent d’activités coupables. Toutes ces
choses contaminent notre désir de louer
notre Créateur. Comme l’air, l’atmosphère
de la louange devrait être pure et invitante.
La louange devrait être aussi naturelle que
la respiration, car notre besoin d’adorer
notre Créateur pour avoir une vie spirituelle
saine est écrit dans nos gènes.

Tout n’est pas perdu, cependant. Grâce
à l’aide du Saint-Esprit, nous pouvons
apprendre encore à louer Dieu pleinement
et à nous immerger dans la joie de l’obéissance
à sa volonté.

Mais comment exprimer la louange ?
La Bible nous le révèle : avec le luth, la
harpe, le tambourin, et en poussant « des
cris de joie ». Les gens ont des préférences
sur la façon de louer Dieu. Les différentes
religions débattent la nature de la louange.
Elles se demandent si l’on doit appliquer
des restrictions à de telles activités. Il n’y
a peut-être qu’une seule chose qui soit
sûre en matière de louange, elle est aussi
nécessaire à la vie chrétienne que l’air l’est
à notre vie physique. Cette semaine, nous
étudierons les bienfaits de la louange et de
l’air.



Atteindre l’atmosphère ultime
Jessica Marie White, Ooltewah, Tennessee, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT

Gn 1.1,2,9-12,20-26 ; Ps 104.29 ;
Dn 5.23 ; Lc 15.7 ; Ap 21.4

Lorsque Dieu créa la terre, il conçut
un environnement où nous pourrions être
entourés et approfondir notre relation avec
lui. Il voulait que nous nous développions
et chérissions notre communion avec lui.
En harmonie avec sa volonté, notre louange
serait aussi naturelle que la respiration. Mais
une fois le péché introduit dans le monde,
cet environnement parfait disparut. Désormais,
les humains seraient privés de l’atmosphère
de sainteté. La relation destinée
à nous rendre heureux fut gravement
atteinte, et une lutte de toute une vie pour
la rétablir se mit en branle. Par sa vie et sa
mort, notre Sauveur s’efforça de réparer
cette relation et de restaurer l’atmosphère.
Mais un jour, l’environnement parfait sur la
nouvelle terre sera rétabli, et de nouveau,
la louange et l’adoration seront aussi naturelles
que la respiration.

Ce qu’il désirait, c’était
qu’ils vivent éternellement.


La vie que Dieu a donnée
(Gn 1.1,2,9-12,20-26 ;
Ps 104.29 ; Dn 5.23)
Dieu insuffla dans les narines d’Adam
et Ève le souffle (l’air, l’atmosphère) de vie
(Gn 2.6). Il leur donna la vie et la capacité
de le louer. Il commença ainsi à établir
une relation intime avec nous. À travers
un cadre parfait et la démonstration de sa
sollicitude envers eux, Dieu s’efforça d’attirer
Adam et Ève à lui et de leur inspirer
la louange. Ils avaient constamment sous
les yeux la preuve de la puissance créatrice
de Dieu. Après la survenue du péché dans
leur paradis, ils se rendirent compte plus
profondément que Dieu tenait leur vie
entre ses mains (Dn 5.23) et qu’il pouvait
la leur donner ou la leur reprendre selon
son bon plaisir (Ps 104.29). Cette vérité,
non là pour leur inspirer la peur, était vitale
pour les amener à distinguer entre le
seul vrai Créateur et les idoles qui seraient
présentées comme des dieux alternatifs.
Cependant, l’acquisition de cette connaissance
n’entrait pas dans le plan de Dieu. Il
souhaitait qu’ils vivent éternellement dans
une atmosphère d’adoration, de louange
et de vie.

L’atmosphère originelle
(Gn 1.1,2,9-12,20)
La Genèse nous offre un aperçu de ce
qui se passa lorsque le monde vit le jour.
Nous voyons Dieu créer délibérément un
monde parfait. C’était une atmosphère parfaite
dans laquelle le couronnement de sa
création pourrait s’épanouir – des êtres
humains créés à son image. Adam et Ève
avaient sous leurs yeux la preuve de sa
puissance créatrice, de son amour, et de
sa compassion. Au ramage des oiseaux,
« vraie action de grâces à l’adresse du Père
et du Fils, nos premiers parents unissaient
leur voix »1. Chaque montagne, vallée,
lever et coucher du soleil, plante et douce
brise, tout leur parlait du Créateur et leur
inspirait une louange venant du coeur.Dieu
avait créé un environnement qui leur ra
pelait constamment sa grandeur et motivait
leur louange la plus profonde.

Vivre pour glorifier Dieu
(Dn 5.23 ; Lc 15.7)
Quand le péché entra en scène, la communication
avec Dieu prit un autre tournant.
Maintenant, il nous faut lutter pour
maintenir une simple ressemblance de relation
avec notre Créateur. Chaque jour, nous
devons nous efforcer de créer et de maintenir
une atmosphère où la louange et l’adoration
viennent aussi naturellement que
la respiration. Pour ceux qui s’efforcent
constamment de rester en communion avec
lui, « glorifier Dieu sera le but continuel de
leur vie »2. Ils se rapprocheront quotidiennement
de lui et vivront « dès ici-bas, dans
l’atmosphère du ciel, faisant naître chez ceux
qui souffrent et qui sont tentés des pensées
d’espérance et des aspirations vers la sainteté,
et établissant…un contact toujours plus
intime avec l’invisible – semblable en cela à
celui qui, au temps jadis,marcha avec Dieu,
s’approchant toujours plus du seuil du
monde éternel – et [ils verront] les portes
s’ouvrir et [ils entreront] »3. Ceux qui tentent
de créer un environnement terrestre qui
favorise la louange et un esprit d’adoration
anticipent le jour où la relation perdue sera
restaurée et la parfaite atmosphère renouvelée.

Une atmosphère renouvelée
(Ap 21.4)
Dans l’Apocalypse, les habitants de la
nouvelle terre louent Dieu continuellement.
« Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu,
de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance,
car tu as créé toutes choses, et c’est
par ta volonté qu’elles existent et qu’elles
furent créées. » (Ap 4.11, SER) Chaque
jour, ils sont en présence du Tout-Puissant
qui les a créés et rachetés. Louer celui qui
a tant fait pour eux est désormais leur inclination
naturelle. « Un chant de louanges
auquel se joignent les séraphins et les anges,
et qui se répercute à l’infini sous les voûtes
du ciel, est alors entonné par les rachetés :
“Le salut est à notre Dieu, qui est assis sur
le trône, et à l’agneau 4! ” » (Ap 7.10, LSG)
Ils n’auront plus jamais à lutter pour maintenir
leur relation avec leur Créateur. Ils
vivront pour toujours dans une atmosphère
restaurée parfaite où ils l’adoreront et
le loueront « aux siècles des siècles ! »
(Ap 5.13, SER).

BRAINSTORMING
1. Quelles pratiques quotidiennes peuvent
améliorer ou assombrir votre atmosphère
de louange ?
2. Que faire pour maintenir quotidiennement
une atmosphère où la louange
devient aussi naturelle que votre respiration?
3. Vous arrive-t-il de faire quelque chose
qui sabote l’atmosphère de louange des
autres ? Expliquez.
____________
1. Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 27.
2. Id., God’s Amazing grace, p. 236.
3. Id., Éducation, p. 123.
4. Id., La tragédie des siècles, p. 723.




Vivre dans l’atmosphère du ciel
Sarah White, Ooltewah, Tennessee, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Gn 1.1,2,9-12,20-26 ; Ap 21.4

« L’esprit de renoncement et d’amour
qui caractérisait Jésus-Christ remplit le ciel ;
il est l’essence même de la félicité qui y
règne. C’est aussi l’esprit que posséderont
les disciples de Jésus ; c’est là leur oeuvre1. »
L’amour est l’atmosphèremême du ciel.
Ceux qui attendent le ciel et la vie éternelle
devraient s’efforcer de parfaire leur caractère
pour qu’il s’harmonise avec celui qui
prévaut au ciel.


L’amour est l’atmosphère
même du ciel.


« Si vous aspirez à être un saint dans
le ciel, vous devez d’abord vous conduire
comme un saint sur la terre. Les traits de
caractère que vous avez cultivés dans votre
vie ne seront pas transformés par la mort
ou par la résurrection…L’oeuvre de transformation
doit s’accomplir maintenant2. »

Vivre dans l’atmosphère du ciel n’est
pas quelque chose qu’il faut attendre de
recevoir. En vivant la vie que Dieu nous a
destinée, nous pouvons avoir un avantgoût
du ciel sur la terre.

L’être humain « peut vivre, dès ici-bas,
dans l’atmosphère du ciel, faisant naître
chez ceux qui souffrent et qui sont tentés
des pensées d’espérance et des aspirations
vers la sainteté, et établissant pour luimême
un contact toujours plus intime
avec l’invisible – semblable en cela à celui
qui, au temps jadis, marcha avec Dieu,
s’approchant toujours plus du seuil du
monde éternel – il verra les portes s’ouvrir
et il entrera. Là, il ne se sentira pas étranger.
Les voix qui lui souhaiteront la bienvenue
seront celles des saints qui, bien qu’invisibles,
étaient ses compagnons sur la terre –
des voix qu’ici-bas déjà, il avait appris à
reconnaître et à aimer3. »

« Ceux qui ne prennent aucun plaisir
à penser à Dieu et à parler de lui en cette
vie n’apprécieront pas la vie à venir, oùDieu
est toujours présent, habitant au milieu de
son peuple. Mais ceux qui aiment à penser
à Dieu se retrouveront dans leur élément,
et respireront l’atmosphère du ciel4. »

BRAINSTORMING
1. Si on vous emmenait immédiatement au
ciel, « les voix des saints » vous seraientelles
étrangères, ou sentiriez-vous qu’enfin,
vous êtes à la maison ?
2. Puisque l’amour est l’atmosphère du ciel,
comment pouvez-vous incorporer plus
d’amour dans votre vie ?
3. « Pour avoir un sang pur, il faut respirer
convenablement5. » En vous basant sur
la leçon d’aujourd’hui, que devez-vous
faire pour louer Dieu convenablement ?
____________
1. Vers Jésus, p. 77.
2. Le foyer chrétien, p. 16.
3. Éducation, p. 123, 124.
4. In Heavenly Places, p. 370.
5. Le ministère de la guérison, p. 229.



Un souffle de louange
Karen Pires, Lexington, Caroline du Sud, États-Unis
Mardi PREUVE A L’APPUI
Dn 5.23

Belschatsar, de Babylone, apprit de
Nebucadnetsar à connaître le Dieu du ciel.
Il avait entendu parler de l’orgueil du
monarque et de la façon dont Dieu permit
qu’il soit atteint d’une maladie mentale
pour l’amener à la repentance. Mais Belschatsar
se rebella contre Dieu, de sorte que
celui-ci dut lui retirer sa protection. Le 12
octobre de l’an 539 av. J.-C., Belschatsar et
son peuple se livrèrent à la débauche lors
d’une fête au cours de laquelle il utilisa les
vases sacrés du temple pour servir du vin.
Il loua les dieux d’argent, d’or, d’airain, et
de bois. Dieu en ressentit du déplaisir :
« Un homme qui flatte son prochain tend
un filet sous ses pas. » (Pr 29.5) Ce fut la
fin de Belschatsar. Cette même nuit, Babylone
fut prise.

Ce fut la fin de Belschatsar.

Louer, c’est « déclarer (qqn ou qqch.)
digne d'admiration ou de très grande estime.
C’est exalter, glorifier, honorer, magnifier,
vanter (cf. Porter aux nues, au pinacle) »1.En
contraste, flatter c’est « louer excessivement
ou faussement (qqn), pour plaire, séduire »2.
De ces définitions et du comportement de
Belschatsar, nous voyons comment notre
louange peut être impure et par conséquent
désastreuse pour notre santé spirituelle.
Tout comme une louange pure nous
aide à grandir sainement côté spirituel,
ainsi un air pur nous aide à grandir en
santé, physiquement et mentalement. La
vapeur que l’on retrouve dans l’air nous
protège des rayons du soleil et du vide glacial
de l’espace, tandis que l’air frais transfère
l’oxygène du sang aux poumons et
expulse le dioxyde de carbone que le corps
produit. À ce moment même, approximativement
1,9 litre d’oxygène voyage dans
votre sang, vos poumons, et vos tissus.
Chaque cellule de votre corps a besoin d’air
pour fonctionner adéquatement. Si les cellules
cérébrales sont privées d’oxygène pendant
plus de quatre minutes, elles commencent
à mourir.

Tout comme il existe des moyens sains
et des lieux sains pour louer Dieu, il y a
aussi des moyens sains de respirer de l’air
pur. Il est important de louer Dieu en compagnie
d’autres chrétiens pendant les rencontres
sociales et le culte. Ceci favorise
notre croissance spirituelle. De même, il est
important de rechercher de l’air pur chaque
fois que c’est possible, là où se trouvent
des arbres, des plantes, et un cours d’eau.
La végétation absorbe le dioxyde de carbone
et nous redonne l’oxygène.

BRAINSTORMING
Réfléchissez aux façons dont vous pouvez
louer Dieu davantage et respirer de l’air pur
en abondance.
____________
1. Le Petit Robert (logiciel).
2. Le Petit Robert (logiciel).



Vivre comme au ciel ici-bas
Amanda Ernst, Douglasville, Géorgie, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Lc 15.4-9 ; 1 P 1.18,19

Il est évident que nous habitons dans
un monde déchu. Mais chose étonnante, il
n’y a qu’à accepter simplement le don du
salut qu’offre Jésus pour devenir citoyens
de son royaume !

Même en étant encore sur terre, nous
pouvons vivre dans l’atmosphère du ciel,
louant Dieu chaque jour par nos paroles et
nos actions.

Comment arriver à respirer l’air pur
de l’amour céleste tout étant sur terre ? Et
comment incorporer l’air frais de la nature
dans notre vie ? Voici quelques idées intéressantes:

Reconnaissez votre valeur en tant qu’enfant
de Dieu. Lisez 2 Corinthiens 6.18.
L’amour de Dieu pour nous est inimaginable.
Bien que nous ne puissions même
pas commencer à le comprendre, nous
pouvons le louer et le remercier pour cet
amour. Par le sacrifice de Jésus sur la croix,
toute personne peut devenir un membre
de la famille céleste. Chaque jour, engagezvous
à suivre Jésus et à vivre votre vraie vie
d’enfant de Dieu.

Choisissez de glorifier votre Père dans
son temple. Lisez 1 Corinthiens 6.19, 20.
Ne traitons pas notre corps avec indifférence.
Occupons-nous de la façon dont nous nous
habillons, mangeons, jouons et parlons.
L’exercice régulier nous aidera à mieux respirer,
et par conséquent, à mieux réfléchir.
Un esprit plus clair grâce à l’exercice nous
permettra de résister plus facilement à la
tentation. Le temps est venu de considérer
vos habitudes et activités journalières !
Trouvez ce qu’il vous faut changer ou améliorer,
et ce faisant, louez votre Sauveur.

L’amour de Dieu pour nous
est inimaginable.


Donnez l’exemple. Tandis que vous croissez
dans votre relation avec Dieu et vivez à
son honneur, vous découvrirez que votre
lumière brille ! Nous devons trouver les
brebis perdues et les ramener à Jésus.
Le ciel entier se réjouit même si une seule
personne se convertit (Lc 15.4-9). Ne faites
acception de personne dans votre partage
de l’amour de Dieu. Donnez l’exemple
et témoignez envers tous. Jésus a payé
un prix infini pour nous racheter. Lisez
1 Pierre 1.18,19. Nous ne devons pas gaspiller
ce précieux don. Cherchez des moyens
de le partager aujourd’hui.

BRAINSTORMING
1. De quelles façons spécifiques pouvezvous
intégrer les idées ci-dessus à votre
propre vie ?
2. À votre avis, pourquoi Dieu se réjouit-il
devant le salut de chaque pécheur ?
3. Jusqu’à quel point est-il important de
vivre aujourd’hui comme si nous étions
déjà au ciel ? De quelles autres façons
ceci peut-il se faire ?



Notre corps : un temple
Nathan Ernst, Douglasville, Géorgie, États-Unis
Jeudi OPINION
Gn 1.26 ; Dn 5.23

Certains chrétiens croient que Dieu ne
se soucie guère de la façon dont nous traitons
notre corps. Selon eux, la notion d’aliments
« purs » ou « impurs » est dépassée.
Ils se basent évidemment sur la vision de
Pierre (Ac 10.9-16). Mais la Bible montre
clairement dans les versets suivants qu’il
n’en est pas ainsi. Dieu se soucie vraiment
de ce que nous consommons. Et cela va
bien au-delà des viandes pures et impures,
ou même d’un régime végétarien ou végétalien.
Daniel 5.23 montre que Belschatsar
déshonora Dieu en profanant les vases sacrés
du temple et en les utilisant pour louer ses
idoles. Les chrétiens n’ont plus de temple
dans lequel adorer Dieu,mais ils ont d’autres
façons de vivre pour le glorifier.

Nous lisons dans 1 Corinthiens 6.19
que notre corps est le temple du Saint-Esprit
et que nous ne nous appartenons pas à
nous-mêmes. Genèse 1.26 déclare que nous
sommes faits à l’image du Créateur. Puisque
Dieu nous a destinés à l’honorer par notre
corps, nous ne faisons certes pas sa volonté
en nous gavant de choses qui le polluent
ou en le traitant de toute autre façon malsaine.
Nous connaissons tous les méfaits
de l’alcool et des drogues. Cependant, faire
fi de l’exercice ou ne pas boire suffisamment
d’eau nous affaiblit et, de ce fait, nous déshonorons
Dieu. Si une idole est ce que nous
plaçons au-dessus de Dieu, et si nous violons
consciemment les principes divins,
alors des habitudes néfastes pour la santé
deviennent nos idoles.

Dieu se soucie vraiment
de ce que nous consommons.


« Car vous avez été rachetés à grand
prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. »
(1 Co 6.20) Si Christ a tout sacrifié pour
l’humanité entière, il n’exagère pas en nous
demandant de vivre de la façon la plus
saine possible. Nous pouvons le louer physiquement
en écartant ce qui nous nuit.
Même si l’adoration des idoles de bois ou
de métal n’est plus au goût du jour, nous
pouvons adorer des idoles en choisissant
consciemment de faire le contraire de ce
que Dieu nous a dit. Ami lecteur, choisissez
aujourd’hui d’adorer Dieu en vivant une
vie saine, à sa louange.

BRAINSTORMING

Que devez-vous changer dans votre vie
pour louer Dieu avec le temple qu’est votre
corps ?



Respirez !
Jean Kellner, Columbia, Maryland, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Gn 2.7

POUR CONCLURE
Respirer. Cela semble si naturel. Alors
pourquoi devrions-nous penser à notre
façon de respirer ? Parce que cela compte.
Les chanteurs et ceux qui jouent des instruments
à vent, les athlètes, et ceux qui
entreprennent un programme d’exercice
physique apprennent cela. Mais l’exercice
d’une technique de respiration appropriée
nous aide aussi à gérer le stress, à augmenter
le taux d’oxygène dans nos cellules sanguines,
à maximiser nos muscles, et à obtenir
un meilleur fonctionnement cérébral.
Si l’on peut respirer juste assez pour survivre,
en revanche, la respiration appropriée
maximise notre santé et accroît notre
longévité. Dieu a insufflé la première respiration
dans l’homme, et Jésus nous ravive
spirituellement de son souffle. Jean précise
qu’avant son ascension, Jésus a soufflé sur
ses disciples et leur a dit de recevoir le Saint-
Esprit (Jn 20.22). Nous devons nous exercer
à bien respirer spirituellement, recevant la
vie que Jésus nous insuffle en nous donnant
le Saint-Esprit.

COFFRE AUX IDÉES
• Faites une promenade dans la nature.
Respirez profondément. Faites de cette
promenade une rencontre privilégiée avec
votre Créateur. Dites-lui combien sa création
est merveilleuse. Remerciez-le pour
la vie et la santé. Louez-le et permettez-lui
de vous bénir en cet instant.
• Donnez à une personne âgée un avantgoût
du ciel en lui offrant une sortie
l’après-midi. Il peut s’agir d’un piquenique
dans un parc à proximité, d’une
visite au musée, ou d’un repas dans un
restaurant où lumière et air abondent.
• Prenez le temps de respirer à fond. Levezvous,
étirez-vous, et faites une petite promenade
pour dégager votre esprit. Tout
en respirant profondément, louez Dieu.
• Tenez un journal quotidien de louanges
pour exprimer votre reconnaissance à Dieu.
• Coordonnez une réunion de louanges, ou
demandez au pasteur de lire les Écritures
pendant le culte d’adoration, ou dirigez
un chant, ou faites un solo, ou témoignez
publiquement de la façon merveilleuse
dont Dieu oeuvre dans votre vie.

POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen G. White, Le ministère de la guérison,
chapitre 3.



REPOS ET RESTAURATION

http://sundijo.files.wordpress.com/2009/06/jesus_child.jpg
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Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


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Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:

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EN PEU DE MOTS

DIRECTEMENT DANS VOTRE VIE


INTRODUCTION


Dieu a pourvu le repos a travers tout le tumulte dans notre vie et a l'exterieur, et encore mieux: LA RESTAURATION TOTALE


L'IDEE

Nous avons besoin de ce repos et encore plus de cette restauration, repos de la fatigue physique, repons des troubles mentaux, repos et restauration spirituelle, repos de nos activites courantes, le Sabbat pour la restauration, repos dans la paix de Dieu, renouvellement maintenant et restauration totale au retour de Jesus.


LA LECON


Nous avons besoin d'un temps d'arret. Dieu est en charge. Nous avons besoin de balancer nos vies dans les mains de Dieu. Nous avons besoin de respecter les lois de la nature que Dieu a instituees pour notre bien-etre. Dieu a des plans pour nous, pour nous rendre heureux, nous avons besoin de nous retrouver dans son repos, dns son calme repos physique, son repos fidele, son repos de Priere, son repos de Sabbat, son repos redempteur, son renouvellement et son repos au Paradis.


L'EMOTION


Si paisible est la paix est Jesus! Le charme de quantite normale de sommeil. Le bien-etre de sentir pret physiquement. La foi que nous sommes entre les mains de Dieu et qu'il nous guide. L'intimite saine de la meditation. La puissance qui vient de la communion avec Dieu en priere. Le sabbat regenerateur, physiquement, mentalement et spirituellement. Savoir et sentir que Dieu nous soutient, l'exemple de Jesus at le guide du Saint-Esprit. Le Paradis dans notre coeur, le Paradis a venir, la vie eternelle avec Dieu. O doux repos.


L'APPLICATION DANS NOTRE VIE


C'est tellement bien de se sentir efficient et efficace. Satan est en train d'essayer de nous attirer sur les terrains dangereux, en nous intigant a etre occupes tout le temps, en essayant de nous pousser a ne pas respecter les lois naturelles de Dieu. Ce sont les petites decisions qui nous causent des problemes, decisions au sujet du repos, etant un changement sain d'activites, decisions au sujet de la moderation et de la temperance. Il y a toujours quelque chose de plus a faire et a savourer, maintenat, et souffir apres et plus. Il ya toujours encore plus de soucis, mais il y a toujours Dieu, et la foi en Jesus et le Saint-Esprit a ecouter. REPOSEZ-VOUS DANS LA PUISSANCE DE DIEU TOUJOURS PRET A AIDER ET A NOUS GUIDER DANS LE DROIT CHEMIN. Sautez dans Ses bras ouverts et entendez sa parole, Jesus, et restez en contact avec son Saint-Esprit pour les bonnes decisions, la bonne vie, le repos, le renouvellement, et le Paradis dans votre coeur, le Paradis dans votre vie, a chaque pas, puissance pour vous regenerer, repos paisible, et vie sereine: Eternite avec vous.


CEN

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Repos et restauration

« Cependant, les gens qui allaient et venaient étaient
si nombreux que Jésus et ses disciples n’avaient même pas
le temps de manger. C’est pourquoi il leur dit : Venez avec
moi dans un endroit isolé pour vous reposer un moment. »
(Marc 6.31)



Le besoin d’une restauration complète
Courtney-Claire Haynes, Kingston, Jamaïque
Sabbat INTRODUCTION
Mt 11.28-30

J’ai observé ma famille pendant une
semaine de travail typique. J’ai remarqué
combien l’école et le travail peuvent être
exigeants. L’intensité de nos activités quotidiennes
exige que nous prenions un repos
bienmérité. Cependant, il semble que nous
n’ayons jamais le temps de nous reposer.
Pensez à votre propre calendrier. Combien
de temps accordez-vous aux cours, aux
devoirs, à votre travail, à votre famille ?
À travers tout ça, il faut manger, faire le
ménage. Si vous êtes en charge d’une famille,
les choses se corsent. Que faire ?

Quelle façon formidable
d’oublier toutes
vos occupations !


On dit que le repos est nécessaire pour
bien fonctionner physiquement, mentalement,
et spirituellement. Ce repos faisait
partie du plan de Dieu quand il a séparé la
nuit du jour et mis à part le septième jour
à titre de sabbat. Il savait que nous aurions
besoin d’un repos quotidien, et qu’à la fin
de la semaine il nous faudrait du temps
pour oublier les soucis inhérents aux six
autres jours. Imaginez : louer le Créateur
pendant une période de 24 heures…Quelle
façon formidable d’oublier toutes vos occupations
et de remercier Dieu de vous avoir
protégé ! Si nous faisons ainsi, nous ne nous
inquiéterons ni de l’école ni du travail pendant
le sabbat.

Lisez de nouveau Matthieu 11.28-30.
« Ces paroles s’adressent à tout être humain.
Qu’ils en aient conscience ou non, tous les
hommes sont fatigués et chargés, accablés
par des fardeaux que le Christ seul peut
enlever. Notre fardeau le plus lourd, c’est
le péché. Si aucun secours n’arrive, nous
en serons écrasés. Mais celui qui n’a pas
connu le péché a pris notre place. “L’Éternel
a fait retomber sur lui l’iniquité de nous
tous.” Il a porté le fardeau de notre culpabilité.
Il enlèvera ce poids de dessus nos
épaules fatiguées. Il nous donnera du repos.
Il se chargera également du fardeau de nos
soucis et de nos douleurs. Il nous porte
sur son coeur et nous invite à nous décharger
sur lui de tous nos soucis*. »

Notre besoin de repos sera toujours au
premier plan parce que notre corps et notre
esprit n’ont pas été créés que pour travailler.
Le corps a besoin de repos parce qu’il est
constamment attaqué par lesmaladies physiques
et spirituelles. Souvenons-nous aussi
que seul le divin médecin, Jésus-Christ,
nous donnera une restauration totale.
____________
* Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 319, 320.



Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 2.15 ; Ex 20.8-11 ; 23.12 ;
Mt 11.28-30 ; Mc 2.27 ; 6.30-32


Le travail et le repos avant
le péché (Gn 1 ; 2)
Selon un proverbe grec, « le commencement
est la moitié de toutes choses ».

Dans cette optique, j’ai décidé de réviser
l’histoire de la création. J’étais enthousiasmé
de voir que l’expérience initiale de
l’homme avec Dieu en était principalement
une de repos ! « Remarquez le symbolisme
de ce qui s’est produit à la création. Dieu
a travaillé six jours puis s’est reposé le septième,
après avoir achevé son oeuvre. Mais
pour Adamet Ève, le processus a été inversé.
Ils se sont d’abord reposés le sabbat et
ensuite ont travaillé six jours. Ils n’ont joué
aucun rôle dans les actes créateurs de Dieu.
Ils sont arrivés sur la scène une fois la création
achevée. Ils ont simplement reçu la vie
de Dieu et toutes les bénédictions de l’Éden
comme un […] don1. »

Avant l’apparition du péché sur terre,
Dieu dit à Adam et Ève de prendre soin
du jardin et de le cultiver. Dieu donna
aussi à Adam la tâche de nommer les animaux
(Gn 2.20). Ceci confirme que nous
n’avons pas été créés que pour être des
êtres contemplatifs, mais pour collaborer
avec la création à travers l’exercice de notre
corps et de notre esprit.

Le repos rajeunissant du sabbat
(Ex 20.8-11 ; 23.12 ; Mc 2.27)
Dieu n’a jamais destiné le sabbat à être
un fardeau physique ou cérémoniel. Dans
le contexte du cérémonialisme juif, Jésus
a déclaré que « le sabbat a été fait pour
l’homme, et non l’homme pour le sabbat »
(Mc 2.27, SER). Le sabbat est un don trop
extraordinaire pour que nous l’alourdissions
par des cérémonies à n’en plus finir,
et le surmenage. Après leur péché, Adamet
Ève ont commencé à faire l’expérience de
la fatigue, de la douleur, et de la faim.
Le rechargement quotidien par le sommeil
devint donc essentiel, et l’une des fonctions
du sabbat était justement de permettre
ce repos physique. Lisez Exode 20.8-11 ;
23.12. Lorsque le corps est rafraîchi, l’esprit
est mieux préparé à fonctionner de la
façon prévue par Dieu originellement.

« Le commandement du sabbat est
unique parmi les dix. C’est le seul qui ne
soit pas un devoir moral évident. Pourquoi
? Au milieu des demandes impérieuses
de la loi, Dieu nous offre le repos
dans le quatrième commandement. Les neuf
autres nous disent ce que nous devons
faire pour Dieu et pour notre prochain.
Mais le sabbat nous recommande de nous
reposer dans ce que Dieu a fait pour nous.
Exode 20 nous rappelle que Dieu a achevé
la création en notre faveur. Deutéronome
5 nous invite à nous reposer le sabbat en
mémoire de la rédemption accomplie pour
nous2. »

Une pause pour la paix
(Mc 6.30-32)
Entre le vendredi soir 26 mars et le
sabbat après-midi 27 mars 1999, j’ai eu
l’occasion d’écouter feu Samuele Bacchiochi,
d’aller avec lui à l’église, de manger
avec lui le sabbat midi et de l’accompa-
gner dans sa tournée des églises, lors de sa
première visite en Jamaïque.

Le sabbat nous recommande
de nous reposer dans
ce que Dieu a fait pour nous.


Je ne me souviens pas exactement des
détails de notre tour des églises. Cependant,
je me souviens du repas du midi
chez frère Ashton Taï, et d’une requête
particulière de frère Bacchiochi après le
repas. Il a demandé à frère Taï s’il pouvait
se reposer une heure avant d’entreprendre
le programme de l’après-midi. Ce besoinm’a
rappelé une proposition de Jésus dans Marc
6.31 : « Venez avec moi dans un endroit
isolé pour vous reposer un moment. » En
tant qu’ambassadeurs pour Christ, et il en
est particulièrement ainsi pour les pasteurs
et les ouvriers médicaux, nous devons
nous reposer un moment, nous arrêter, en
recherchant la solitude.

Se reposer en Jésus (Mt 11.28-30)
Finalement, si notre esprit n’est pas en
Christ, le repos physique ne restaurera pas
pleinement notre corps. Christ déclare :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués
et chargés, et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes
instructions, car je suis doux et humble de
coeur, et vous trouverez du repos pour vos
âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau
léger. » (Mt 11.28-30, SER) Le seul
moyen de trouver le repos ultime tout en
travaillant pour le bien ultime consiste à
accepter le Christ, puis à apprendre de lui
et à le suivre.

BRAINSTORMING
1. À quand la dernière fois où vous vous
êtes réveillé sans votre réveille-matin ?
Dormez-vous vraiment suffisamment ?
2. Que faire pour minimiser le stress pendant
la semaine ?
3. Dans l’Ancien Testament, que faisaient
les gens pour minimiser le stress le jour
du sabbat ? Qu’ont fait Jésus et les autres
pour réduire le stress du sabbat dans le
Nouveau Testament ? Quelle leçon en
tirer quant à la façon de diminuer notre
stress le jour du sabbat ?
____________
1. Robert S. Folkenberg, We Still Believe: After 150 Years of
Waiting, Watching, Hoping, Nampa, Ida., Pacific Press
Pub. Assn., 1994, p. 63.
2. Martin Weber, Some Call it Heresy, Hagerstown, Md.,
Review and Herald Pub. Assn., 1985, p. 94.



« Je vous donnerai du repos »
Rita Ann Newman, Kingston Jamaïque, Antilles
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Mt 11.28-30

J’ai appris, en tant qu’infirmière, qu’il
n’existe vraiment qu’une seule invitation
que je puisse faire aux gens très malades.
Ce sont les paroles de Jésus dans Matthieu
11.28-30.


« Ces paroles de réconfort s’adressaient
à la foule qui suivait Jésus. Il avait dit que
la connaissance de Dieu ne pouvait être
obtenue que par son moyen et que celle
des choses célestes avait été confiée à ses
disciples. Mais personne ne devait se croire
exclu de ses soins et de son amour. Tous
ceux qui sont travaillés et chargés peuvent
venir à lui.

« Les scribes et les pharisiens, malgré
le soin qu’ils apportaient à se conformer
à des formes religieuses, éprouvaient des
besoins que leurs rites pénitentiels ne pouvaient
satisfaire Les péagers et les pécheurs
avaient dans leurs coeurs un sentiment de
défiance et de crainte, même alors qu’ils
paraissaient se contenter de plaisirs sensuels
et terrestres. Jésus considérait avec
pitié les âmes en détresse, les coeurs oppressés,
ceux dont les espoirs avaient été déçus,
et qui s’efforçaient d’apaiser les aspirations
de leurs âmes par des jouissances terrestres :
il les invitait tous à trouver en lui le repos.
« Avec bonté il disait à ceux qui peinaient
: “Prenezmon joug sur vous et soyez
mes disciples, car je suis doux et humble
de coeur ; et vous trouverez du repos pour
vos âmes1.” »

« Le joug est placé sur les boeufs pour
les aider à traîner le fardeau, à le rendre
plus léger. Ainsi en est-il du joug du Christ.
Quand notre volonté sera absorbée en celle
de Dieu, quand nous mettrons au service
des autres les dons qu’il nous a confiés,
notre fardeau nous paraîtra léger. Marcher
dans la voie des commandements divins
c’est avancer en compagnie du Christ et
jouir du repos dans son amour. À la prière
deMoïse : “Faismoi connaître tes desseins,
afin que je te connaisse”, le Seigneur répondit
: “Je serai moi-même ton guide et j’assurerai
ta sécurité.” […]

« Prendre au mot le Christ, lui confier
la garde de son âme, ordonner sa vie à sa
volonté, c’est trouver paix et quiétude.
Rien au monde ne peut attrister celui que
Jésus réjouit par sa présence. Soumission
complète assure repos parfait2. »

BRAINSTORMING
1. Prendre sur vous le joug du Christ équivaut-
il à vous charger de votre croix ?
Expliquez.
2. Comment le fait de prendre sur vous le
joug du Christ vous donne-t-il le repos ?
____________
1. Jésus-Christ, p. 319.
2. Ibid., p. 322.



Les essentiels de la restauration
Robert Bennett, Kingston, Jamaïque
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ex 20.8-11 ; Ec 5.12

J’ai demandé à des amis ce qui leur
vient à l’esprit à l’ouïe dumot repos. Pour certains,
c’est la sieste de l’après-midi, pour
d’autres la paix et le calme dans le confort
d’un fauteuil préféré, ou un refuge sûr, loin
des stress de leur monde super-rapide. Le
repos joue un rôle vital dans notre bienêtre.
Aujourd’hui, nous allons examiner le
repos en tant que partie intégrale du message
de la santé de l’Église : le repos spirituel
et le repos physique.

Un manque de sommeil
peut mener au vieillissement
prématuré.


Le repos spirituel est tout aussi important
que le repos physique. Des études ont
montré qu’un repos inadéquat, et pire
encore, un manque de sommeil, peut mener
au vieillissement prématuré, aux désordres
nerveux, et aux sautes d’humeur. Pendant
le sommeil, le corps accomplit des fonctions
vitales essentielles à la santé et à la
longévité. Le fait que ces fonctions se produisent
pendant le sommeil et nous restaurent
est symbolique de notre repos en
Jésus, lequel mène à la restauration spirituelle.
Ce n’est qu’en nous reposant en lui
que nous pouvons faire l’expérience de la
restauration spirituelle.



La restauration physique se produit
alors que nous adoptons les lois naturelles,
l’une d’elles étant le repos. Le repos spirituel
parallèle se trouve dans Matthieu
11.28-30 où Jésus invite ceux qui sont fatigués
à venir à lui pour trouver le repos.
Ecclésiaste 5.12 déclare : « Le travailleur
dort d’un bon sommeil, qu’il ait peu ou
beaucoup à manger. Mais le riche a tant
de biens qu’il n’arrive pas à dormir. » Un
chrétien diligent qui se confie en Dieu dormira
bien. Sans aucun doute, un manque
de repos approprié la nuit affecte notre
façon de participer au repos du sabbat. Il
est aussi important de comprendre que le
repos spirituel auquel Jésus nous appelle à
profiter nous débarrassera des sentiments
de culpabilité qui souvent mènent à la tristesse
et à un manque de paix.

Tout comme le repos physique, le repos
spirituel est nécessaire à la vie, et non seulement
pour maintenant, mais aussi pour
l’éternité. Alors que Dieu s’est reposé le
septième jour après avoir créé ce monde
(Gn 2.2,3 ; Ex 20.8-11), ainsi le même
sabbat du septième jour nous rappelle
aujourd’hui que Jésus est notre Créateur et
Sauveur.

BRAINSTORMING
1. Ecclésiaste 8.16 (OST) dit : « L’homme
ne donne, ni jour ni nuit, de repos à ses
yeux. » Vous reconnaissez-vous dans ce
texte ? Si oui, quels changements devezvous
apporter à votre vie ?
2. Sur le Web, cherchez un site qui traite
des bienfaits du sommeil. Comparez ces
bienfaits au repos spirituel.



Comprendre l’importance du repos
Latoya Natalie McFarlane, Kingston, Jamaïque
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Mc 2.27 ; He 4.9-11

Le repos est important pour la vie chrétienne.
Immédiatement après son oeuvre
de création, Dieu s’est reposé de toutes ses
oeuvres (Gn 2.2,3 : He 4.10). Parce que Dieu
connaissait l’importance du repos dans le
renouvellement de la pensée, du corps et
de l’esprit, il a institué le sabbat comme
jour de repos pour l’humanité. Pour Jésus,
le repos était aussi important. Sachant que
ses disciples étaient surmenés, il leur recommanda
de s’arrêter et de se reposer (Mc
6.31).

On ne trouve pas grand repos dans le
Seigneur quand on ne lui consacre que
quelques minutes pressées le matin. Le vrai
repos exige que nous prenions le temps de
ralentir et d’obtenir une certaine perspective
de la vie. L’épitre aux Hébreux nous assure
qu’à la fin de notre pèlerinage, « il reste
donc un repos de sabbat pour le peuple de
Dieu » (He 4.9, SER).

Dans la société actuelle, il devient de
plus en plus difficile de nous reposer. Nos
préoccupations face au travail, à l’école,
entre autres, nous dérobent un repos de
qualité. Parfois, on dirait que notre propre
corps nous force à tomber malades pour
que nous puissions enfin nous reposer.
Mais, dans notre quête de repos, il y a des
étapes plus faciles à suivre.

Arrangez-vous pour bien dormir. Le sommeil
recharge le cerveau et répare le corps.
Il faut au moins de 6 à 8 heures de sommeil.
Le manque de sommeil pendant des
périodes prolongées peut affecter notre
pensée et notre prise de décision. Satan
adore nous voir privés de sommeil car il
sait pertinemment que cela inhibe la clarté
de nos pensées et de nos prises de décision.

Mangez bien. Organisez vos repas de façon
à ce qu’ils incluent des aliments de tous
les groupes alimentaires. Prenez un petit
déjeuner et un déjeuner consistants ; que
le dîner soit léger. Il est difficile de dormir
sur un estomac plein.

Faites de l’exercice régulièrement. L’exercice
aide le cerveau à changer de rôle et prépare
le corps pour le repos. Cependant, évitez
de faire de l’exercice juste avant d’aller au
lit, sinon votre corps sera trop surexcité
pour se reposer.

Passez du temps de qualité avec Dieu. Le
culte nous rapproche de Dieu, nous aide à
nous concentrer sur ce qui compte vraiment,
et nous procure un sentiment de calme.
Évitez d’apporter le fardeau du péché au lit
avec vous. Remettez-le à votre Sauveur. Il
l’a déjà porté sur la croix en mourant pour
vos péchés.

Résolvez les conflits. Lisez Éphésiens
4.26. Autant que possible, réglez les désaccords
avant d’aller au lit, spécialement avec
les membres de votre famille.



Pas une autre arnaque
Jenine Knibb, Kingston, Jamaïque, Antilles
Jeudi OPINION
Mt 11.28-30

Avez-vous déjà reçu un courriel ou
une lettre attestant que vous avez gagné un
voyage autour du monde ou un prix en
argent échangeable contre un « petit »
paiement ? Ces offres « généreuses » sont
habituellement des arnaques. C’est pourquoi
je suis sceptique face à ces offres qui
semblent trop belles pour être vraies. Cependant,
Matthieu 11.28-30 nous fait
une proposition que je ne peux décliner :
« Venez auprès de moi, vous tous qui portez
des charges très lourdes et qui êtes
fatigués, et moi je vous donnerai le repos.
Je ne cherche pas à vous dominer. Prenez
donc, vous aussi, la charge que je vous
propose, et devenez mes disciples. Ainsi,
vous trouverez le repos pour vous-mêmes.
Oui, la charge que je mettrai sur vous est
facile à porter, ce que je vous donne à
porter est léger. » (PDV) Qui peut résister
à une telle offre ?

Pas question d’effacer une
telle offre de notre courriel !


Jésus sait que de temps à autre nous
avons besoin d’une pause. Sa proposition
de nous accorder le repos établit que nous
jouirons de ce repos si nous allons à lui. Pas
question d’effacer une telle offre de notre
courriel ! Le diable cherche à nous tromper
en nous faisant croire que nous pouvons et
devons porter nous-mêmes nos fardeaux.
Mais notre Créateur nous a fait don du
repos. Il n’y a qu’à le réclamer.

J’ai grandi dans un foyer adventiste.
J’attendais toujours le sabbat avec impatience.
Dieu nous demande de ne pas travailler
en ce jour. Eh bien, il n’a pas eu à
me le dire deux fois ! Le sabbat, pendant
24 heures, je suis affranchi de mes inquiétudes
et obligations. Nul besoin de me tracasser
des délais à respecter ou de m’inquiéter
des tâches qu’il faut terminer. Avec
tout le repos physique, mental et émotionnel
que me procure le sabbat, je suis purifié,
restauré, rajeuni, rafraîchi, et capable de
faire face à tout ce qui se présentera à moi
au cours de la semaine. Le repos est un
remède bonmarché pour un individu épuisé.
Pourquoi ne pas investir dans le repos
dès aujourd’hui ?

BRAINSTORMING
1. Pourquoi les gens qui refusent de se
reposer n’avancent-ils pas vraiment ?
2. Pourquoi notre puissant Père céleste s’estil
reposé après avoir créé la terre ?



Un panneau de « stop »
Liane Edlund, Ekebyholm, Suède
Vendredi EXPLORATION
Mc 6.31

POUR CONCLURE
À un monde qui s’agite sans arrêt, Dieu
dit : ARRÊTE ! ARRÊTE de travailler, et
prends une bonne nuit de repos. ARRÊTE
de t’inquiéter, et remets-moi tes soucis.
ARRÊTE de courir, et prends le temps d’être
avec moi. Le sabbat est un STOP hebdomadaire
qui vient de Dieu, nous appelant à
mettre de côté notre propre travail, et à nous
reposer dans l’oeuvre que Dieu a faite pour
nous en tant que Créateur et Rédempteur.
Tandis que nous apprenons à nous reposer,
notre foi en l’amour et la sollicitude de Dieu
augmente, et nous sommes renouvelés de
l’intérieur. Alors, prêtez attention aux panneaux
de STOP dans votre vie.

COFFRE AUX IDÉES
• Peignez ou dessinez une scène qui incarne
le repos pour vous. Suspendez-la dans
votre chambre pour vous rappeler ce que
Dieu attend de vous.
• Gardez de jeunes enfants pour que leurs
parents puissent passer une soirée en tête
à tête.
• Faites une compilation de chansons qui
vous aident à vous détendre et à vous disposer
pour le culte. Choisissez ensuite
celles qui vous plaisent le plus.
• Revoyez, dans la journée de mercredi, les
étapes à suivre pour un meilleur repos.
Où en êtes-vous dans votre « quête de
repos » ?

POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen G. White, Jésus-Christ, chapitres
29 et 38.
Shawn Boonstra, The Sign.
Nancy Van Pelt, The Art of Making Sabbath
Special (DVD).
Max Lucado, Traveling Light



FOI ET GUERISON

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Foi et guérison

« À celui qui est ferme dans ses dispositions,
tu assures une paix parfaite, parce qu’il se confie en toi. »
(Ésaïe 26.3, SEM)



Grande foi et guérison authentique
Dwayne Dharma Ricky, Jakarta, Indonésie
Sabbat INTRODUCTION
Mt 15.21-28 ; Jn 15.7 ; 1 Jn 3.22

Matthieu 15.21-28 raconte une histoire
merveilleuse sur le rôle de la foi dans la guérison
: « Jésus partit de là et se retira dans
le territoire de Tyr et de Sidon. Une femme
cananéenne qui venait de ces contrées, lui
cria : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de
David. Ma fille est cruellement tourmentée
par le démon. Il ne lui répondit pas un
mot ; ses disciples s’approchèrent et lui
demandèrent : Renvoie-la, car elle crie derrière
nous. Il répondit : Je n’ai été envoyé
qu’aux brebis perdues de lamaison d’Israël.

« Elle était venue animée d’une
sorte de superstition, de celle
qui nous anime quand on va
voir un magicien quelconque. »

Mais elle vint se prosterner devant lui en
disant : Seigneur, viens à mon secours. Il
répondit : Il n’est pas bien de prendre le
pain des enfants, et de le jeter aux petits
chiens. Oui, Seigneur, dit-elle, pourtant
les petits chiens mangent les miettes qui
tombent de la table de leurs maîtres. Alors
Jésus lui dit : Ô femme, ta foi est grande,
qu’il te soit fait comme tu le veux. Et, à
l’heure même, sa fille fut guérie. » (SER)

« Cette femme avait la foi. (a) Et sa foi
a grandi grâce à sa rencontre avec Jésus.
Elle a commencé par l’appeler Fils de David ;
c’était un titre populaire, politique. Ce titre
définissait Jésus comme un grand et puissant
maître, mais seulement en termes de
puissance et de gloire terrestres. Elle était
venue demander une faveur à un individu
qu’elle prenait pour un grand et puissant
homme. Elle était venue animée d’une sorte
de superstition, de celle qui nous anime
quand on va voir un magicien quelconque.
Elle a pourtant fini par appeler Jésus Seigneur*.»

La foi authentique s’appuie sur les promesses
de la Parole de Dieu. Seuls ceux
qui obéissent à sa Parole peuvent s’attendre
à ses glorieuses promesses. Lisez Jean 15.7
et 1 Jn 3.22.

Tout comme la femme a obtenu une
vraie guérison pour sa fille comme pour
elle-même, nous serons aussi guéris si nous
nous engageons de coeur et d’esprit envers
Dieu. Cette semaine, notre étude portera
sur l’influence puissante de notre esprit sur
notre corps.

BRAINSTORMING
William Barclay dit que la foi de la femme
a grandi au fur et à mesure qu’elle parlait
avec Jésus. Comment cela est-il possible,
puisque qu’il s’agissait de sa toute première
rencontre avec lui ?
____________
* William Barclay, The Gospel of Matthew, vol. 2, Philadelphie,
Pennsylvania, Westminster Press, p. 123.



Rien à craindre
Jill Manoukian, Avon, Indiana, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 3.8-10 ; Ps 118.6 ; Pr 17.22 ;
Mt 6.27-34 ; He 13.6 ; 1 Jn 4.18


La racine de toutes les maladies
(Gn 3.8-10)
La chute d’Adam et Ève creusa un
gouffre entre l’humanité et Dieu, la source
de toute vie. Désormais, la race humaine
était vouée à l’autodestruction. Adam et
Ève devinrent sujets à la maladie. Auparavantmodérés,
ils devinrent enclins auxmauvaises
habitudes. Leur vêtement de lumière
disparut. Dans sa honte, le couple physiquement
parfait se cacha pour échapper
au regard du Créateur de l’univers.

Et pourtant, celui dont ils se cachaient
était le seul qui pouvait réparer les dommages
provoqués par quelques instants d’égoïsme.
Dieu n’a pas promis d’écarter toute maladie
ou blessure de notre chemin ; toutefois,
il a fait le serment de l’éradiquer complètement
un jour. L’oeuvre du Christ sur
terre atteste son désir de nous guérir physiquement
et spirituellement.

Genèse 3 et le ministère du Christ
révèlent la relation étroite existant entre le
corps et l’esprit. À peine Adam et Ève
eurent-ils péché qu’ils commencèrent à en
subir les conséquences. Nous nous attendons
à lamort. Pourtant, la douleur provoquée
par la perte d’un bien-aimé indique
combien la mort n’est pas une chose naturelle.
Elle n’a jamais fait partie du plan originel
de Dieu. Notre vie spirituelle, notre
relation avec Dieu sont intimement liées à
notre bien-être physique. On ne peut les
séparer.

Mettre notre confiance en Dieu
(Ps 118.6 ; Mt 6.27-34 ; He 13.6)
Le verset 6 du psaume 118 nous assure
que Dieu est de notre côté. Il n’y a pas lieu
d’avoir peur, parce que nous avons cette
assurance que Dieu est avec nous quand
nous mettons notre foi en lui. Il nous
écoute quand nous l’appelons. Il est là
lorsque nous faisons face aux circonstances
les plus éprouvantes.

Le stress et l’anxiété sont depuis longtemps
reliés à l’hypertension artérielle, aux
problèmes cardiaques, à l’insomnie, à la
dépression, aux crises d’anxiété et à toute
une kyrielle de maux. Ici-bas, les sujets
d’inquiétude ne manquent pas : emploi
stable, santé, suffisance de nourriture et de
vêtements, éducation personnelle et celle
de nos enfants, relations humaines… La
liste s’allonge, semble-t-il, à l’infini. Pourtant,
Christ nous conseille de ne pas nous
inquiéter du lendemain, ni même de nos
besoins fondamentaux (Mt 6.27-30). Pourquoi
? Parce que Dieu tient le gouvernail.
En mettant notre confiance en celui qui
connaît l’avenir, nous aurons le repos et la
paix. La paix de l’esprit nous remplit d’énergie
physique et spirituelle. Nous pouvons
nous fier totalement à la sagesse du Seigneur
(He 13.6).

Des coeurs joyeux (Pr 17.22)
Le rire possède des vertus curatrices.
Ainsi, certains hôpitaux embauchent des
comédiens pour faire rire les patients. Il est
impossible de faire vraiment l’expérience
de la joie sans la présence de ceux que
nous aimons et qui nous aiment. La
que procure la camaraderie peut nous
amener à faire l’expérience d’une guérison
provenant du partage de notre foi avec les
autres, et de nos liens avec eux. Cette guérison
peut se manifester sous forme d’une
diminution de la tension artérielle et d’un
meilleur système immunitaire. Même des
tumeurs ont rétréci en présence de la joie.
Mais il y a plus : la joie, à travers la camaraderie,
guérit les blessures émotionnelles
et spirituelles qui provoquent tant d’agonie1.

Certains hôpitaux
embauchent des comédiens
pour faire rire les patients.


Rien à craindre (1 Jn 4.18)
La peur résulte du péché. C’est pourquoi
Adam et Ève se sont cachés de Dieu
dans le jardin d’Éden (Gn 3.8-10). En tant
qu’humains, nous permettons souvent à la
peur de déterminer notre comportement
etmême notre système de valeurs. Comme
nous avons peur de la mort, nous essayons
de rester en forme et de paraître aussi
jeunes que possible. Comme nous avons
peur de l’échec, nous faisons tout ce qui
est en notre pouvoir pour réussir. Comme
nous craignons la pauvreté, nous nous
accrochons à notre sécurité financière.
Comme nous avons peur du noir, nous
allumons des veilleuses. Comme nous avons
peur de perdre nos bien-aimés, nous nous
inquiétons à leur sujet des nuits entières.

Comme nous avons peur de certaines personnes,
nous nous armons de gourdins et
de fusils. Comme nous avons peur de l’opinion
des gens, nous essayons de contrôler
notre image. Toutes ces craintes nous éloignent
de notre Créateur et convergent vers
la supercherie et lamort. Heureusement, la
Bible nous dit : « L’amour parfait bannit
la crainte » (1 Jn 4.18, SER). Nous n’avons
plus à craindre.

La science atteste qu’il existe bel et
bien une relation entre la foi et la guérison
physique2. Mais il y a plus : nous pouvons
faire l’expérience de la guérison spirituelle,
laquelle jaillira sur tous les aspects de notre
vie. Cet amour ne peut venir que du Créateur.
Il faut de la foi pour croire, mais la
puissance est indéniable dans un coeur
réceptif à l’amour parfait de Dieu. L’ultime
guérison est nôtre si nous permettons au
Seigneur d’oeuvrer dans notre vie. Nous
pouvons cesser de cacher notre péché qui
nous tourmente et commencer à vivre dans
la puissance de son amour.

BRAINSTORMING
1. Quelles peurs devez-vous donner à Dieu
aujourd’hui ?
2. Comment avez-vous fait l’expérience de la
foi et de la guérison ?
____________
1. James G. Friesen, et al., The Life Model: Living form the
Heart Jesus Gave You, Pasadena, Californie, Shepherd’s
House, Inc., 2004, p. 23.
2. Jeffery Kluger, « The Biology of Belief », dans le Time,
23 février 2009, p. 62-72.



La foi qui sauve, c’est la foi qui guérit
David Dane Ricky, Bandung, Java occidental, Indonésie
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Pr 17.22

« Il faut enseigner la foi, une foi salvatrice.
La définition de cette foi en Jésus-
Christ peut se résumer en quelques mots :
c’est le mouvement de l’âme par lequel
l’homme tout entier s’abandonne à la garde
et à l’autorité de Jésus-Christ. L’homme
demeure dans le Christ, et par la foi le
Christ règne en maître sur l’âme. Le croyant
livre son âme et son corps à Dieu et peut
dire avec confiance : “Je suis persuadé qu’il
a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à
ce jour-là.” (2 Tm1.12) Tous ceux qui
le feront seront sauvés pour la vie éternelle.
Ils auront l’assurance que leur âme est lavée
dans le sang du Christ, revêtue de sa justice
et qu’elle est précieuse aux yeux de Jésus.
Nos pensées et nos espoirs sont fixés sur la
seconde venue de notre Seigneur. En ce
jour-là, le Juge de toute la terre récompensera
la confiance de son peuple1. »

« Le courage, l’espérance,
la foi, la sympathie, l’affection
favorisent la santé et
prolongent la vie. »


« Le courage, l’espérance, la foi, la
sympathie, l’affection favorisent la santé
et prolongent la vie. Un esprit content et
heureux contribue à la santé du corps et à
la force de l’âme. “Un coeur joyeux est un
bon remède.” (Pr 17.22, LSG)

« Une personne dont l’esprit est calme
et satisfait en Dieu est sur la voie de la
santé.

« La santé, la vie et le bonheur sont le
résultat de l’obéissance aux lois physiques
qui régissent nos corps. Si notre volonté et
nos voies sont en harmonie avec la volonté
de Dieu et avec ses voies ; si nous faisons
le bon plaisir de notre Créateur, il gardera
notre organisme en bonne santé et rétablira
nos capacités morales, mentales et physiques
afin qu’il puisse se servir de nous
pour sa gloire. Son pouvoir de guérison se
manifeste sans cesse dans notre corps. Si
nous coopérons ave lui dans son oeuvre, il
en résultera la santé et la joie, la paix et la
capacité d’agir2. »

« Nos désirs et nos projets devraient
tendre à accomplir sa volonté. L’épreuve de
notre foi est pour notre bien. Celle-ci reposet-
elle uniquement sur la Parole de Dieu ou
est-elle incertaine, chancelante, et dépendelle
des circonstances ? La foi s’affermit par
l’exercice, et nous devons savoir attendre avec
patience, en nous souvenant que les Écritures
contiennent de précieuses promesses
pour tous ceux qui se confient en Dieu3. »

BRAINSTORMING
Que faire de notre foi si, après avoir prié
pour obtenir la guérison, celle-ci ne survient
pas ?
____________
1. Pour un bon équilibre mental et spirituel, p. 548.
2. Ibid., p. 672.
3. Le ministère de la guérison, p. 198.



Le serpent d’airain
Gustina Waro Lisa Ricky, Bandung, Java occidental, Indonésie
Mardi PREUVE À L’APPUI
Nb 21.4-9 ; Pr 17.22 ; 1 Co 13.13

Le péché constitue la source de nombreuses
maladies. Il amoindrit notre résistance
physique1. Cependant, la foi en Jésus,
notre amour pour lui, et l’espérance qu’il
nous inspire peuvent constituer de puissants
médicaments pour traiter ces maladies.
Ce que nous lisons dans Nombres
21.4-9 est la preuve que la foi en Jésus
peut amener la guérison. « L’Éternel dit à
Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et
place-le sur une perche. » (Nb 21.8, LSG)
Dans cet exemple, le serpent sur la perche
symbolisait Jésus. Tous ceux qui regardaient
le serpent avec foi en leur Sauveur
étaient guéris.

Voici ce que David B. Larson, un pionnier
dans la recherche scientifique portant
sur la relation entre foi et santé, écrit : « Le
genre de chose qui semble aider unmalade,
c’est le fait de se percevoir comme collaborateur
de Dieu dans un projet : “Je travaille
là-dessus avec Dieu et j’apprends des
choses à travers cette expérience.” L’attitude
suivante est également efficace : “Dieu fera
sa volonté. Je vais lui faire totalement
confiance2.” »

Mohammad Siahpush, professeur en
promotion de la santé au centre hospitalier
de l’Université du Nebraska (États-Unis),
déclare : « Toutes choses étant égales par
ailleurs, si l’on est heureux et satisfait de sa
vie, on risque d’avoir une meilleure santé
plus tard, indépendamment de plusieurs
facteurs ayant un impact sur la santé, dont
le tabac, l’activité physique, la consommation
d’alcool, et le vieillissement3. »

BRAINSTORMING
Relisez la déclaration du docteur Larson. Si
vous ne sentez pas actuellement que vous
collaborez avec Dieu, que pouvez-vous faire
pour approfondir votre relation avec lui ?
____________
1. Healthy, Happy, Holy, deuxième édition, Bandung, Java,
Indonésie, Maison d’édition de l’Indonésie, p. 25.
2. Stephen Goode, Larson Explores Role of Faith in Health,
News Publications. http://www.findarticles.com/p/arti
cles/mi_m1571/is_48_15/ai_58361271/pg_2?tag=cont
ent;col (accès au site le 23 février 2009).
3. Science Daily, 2 septembre 2009, « Happiness and
Satisfaction Might Lead to Better Health ». http://www.
sciencedaily.com/releases/2008/08/080830161436.
htm (accès au site le 24 février 2009).





Le jardin de la foi
Eko Tulistyawati Ricky, Bandung, Java occidental, Indonésie
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Gn 12.6,7 ; 13.3,4 ; 2 R 5.1-27 ; Mt 9.20-22

Si nous désirons une vraie guérison,
nous devons planter un jardin de foi. C’est
important, parce que la foi en Dieu favorise
la guérison. Ce jardin comportera quatre
rangs de Campanules, et au centre, un rang
d’Édelweiss.

La foi et l’action vont de pair.

1er rang : Conduis-nous à développer une
relation avec Dieu. Abraham, père des
Israélites, construisait un autel partout où
il allait, et offrait un sacrifice pour montrer
sa foi en Dieu. Dieu soumit son vieux serviteur
à l’épreuve suprême : le sacrifice de
son fils unique, Isaac, une épreuve dont
il sortit vainqueur. Les autels d’Abraham
symbolisent la relation de foi particulière
qu’il avait avec Dieu. Si nous adorons Dieu
aussi pieusement qu’Abraham l’a fait, notre
foi augmentera.

2e rangée – Crée en nous une soif ardente
de Jésus
. Dans Matthieu 9.20-22, Jésus
guérit une femme malade depuis douze
ans. Il lui dit que sa foi en lui l’avait guérie.
Pour atteindre Jésus, elle se fraya un
chemin à travers la foule, malgré que sa
maladie la rende impure et de ce fait, lui
interdise les bains de foule. Quelle foi !

3e rangée – Conduis-nous à être forts
comme Jésus.
À chaque chute, il faut nous
relever et reprendre la route. Nos problèmes
ne nous affaiblissent que lorsque
nous ne nous appuyons pas sur Jésus.

4e rangée – Conduis-nous à obéir à tous
les commandements de Dieu.. L’expérience de
Naaman dans 2 Rois 5.1-27 nous enseigne
que pour que notre foi soit authentique, elle
doit s’accompagner de l’action. Si Naaman
n’avait pas plongé sept fois dans le Jourdain,
jamais il n’aurait été guéri. La foi et
l’action vont de pair.

5e rangée – Éduque notre esprit à croire
que Christ est la réponse. Beaucoup de
gens souffrent de maladies de l’âme plus
que de maladies physiques. Ils ne trouveront
de soulagement que lorsqu’ils viendront
à Christ, la source de toute vie. La
fatigue, la solitude et l’insatisfaction cesseront
; la joie donnera la santé à l’esprit et
au corps*.

BRAINSTORMING
1. En quoi les sacrifices que nous faisons
aujourd’hui, de même que notre comportement
général, constituent-ils une
meilleure indication de notre foi que nos
paroles ?
2. Comment se fait-il que la 5e rangée soit
celle qui touche à l’éducation de notre
esprit ? Quel est le rôle de l’esprit dans
l’édification de la foi ? La foi ne relèvet-
elle que de l’éducation, ou de quelque
chose de plus ?
____________
* Ellen G. White, Pour un bon équilibre mental et spirituel,
p. 422.



Un diagnostic erroné
Falvo Fowler, Silver Spring, Maryland, États-Unis
Jeudi OPINION
Ps 27.11-13 ; 116.1-10

J’ai passé une bonne partie de mon
enfance en Inde. Et pendant de nombreuses
années, j’ai lutté avec quelque chose que
la médecine qualifiait d’inexplicable. Ne
sachant plus que faire, le médecin a dit
que j’étais toxicomane même si je n’avais
jamais touché à la drogue de ma vie ! Le
directeur de l’Association pastorale locale a
voulu faire venir un guérisseur de ses connaissances.
Et quand une commère locale m’a
croisé sur la route, elle m’a exhorté à confessermes
péchés, cause certaine demamaladie.

Au milieu de tout ce « raisonnement »,
j’ai commencé à croire les nombreuses
rumeurs répandues par le médecin, par le
directeur de l’Association pastorale, et par
les commères. Et si Dieu me punissait ? Et
si j’avais fait quelque chose de mal ? Et si
ma foi ne suffisait pas ?

J’ai demandé à Dieu de me laisser mourir
parce que le médicament prescrit me
donnait des convulsions, à un point tel que
le médecin devait me donner du Valium
pour que je puisse prendremonmédicament.

C’en était trop !

Une nuit, me voyant pris de convulsions,
mamère est allée cherchermon père.
Pendant ce temps, j’ai prié Dieu de me
soutenir le temps qu’on me transporte à
l’hôpital. J’ai saisi ma Bible et me suis mis
à lire. Miraculeusement, mes convulsions
ont diminué. Mes parents sont arrivés,
et avec étonnement, ils ont vu que j’allais
mieux. Mais la minute que nous sommes
arrivés à l’hôpital, les convulsions ont recommencé.

Et le médecin m’a donné un sédatif.
Des années plus tard, un stagiaire a
découvert que j’étais allergique au médicament
que le médecin me prescrivait. Mes
symptômes n’avaient rien à voir avec mes
péchés. Je n’avais pas de dépendance. Ce
n’était pas un manque de foi. C’était juste
un mauvais médicament.

Lorsque j’ai raconté cette histoire à l’un
de mes amis qui est pasteur, il a dit que la
prière et la lecture de la Bible n’étaient
qu’une coïncidence.

Vraiment ?

Combien souvent traitons-nous les miracles
de coïncidence ! Et pourtant, des
miracles se produisent. Oui, nous devons
faire notre part. Oui, nous devons prier à
travers tout ça. Mais d’une façon ou d’une
autre, c’est une combinaison de choses qui
produit la puissance. Quand la grâce de
Dieu, notre foi, l’amour et la sollicitude des
gens se combinent, nous accédons à la puissance,
au-delà de toute compréhension.
Alors, la guérison commence pour de bon.



Le trou dans le centre
Sharon E. Wright, Silver Spring, Maryland, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Nb 21.4-9

POUR CONCLURE
Leministère de Jésus regorge d’histoires
de gens guéris par la foi en lui. Même l’histoire
du serpent d’airain dans l’Ancien Testament
symbolisait la guérison par la foi en
Jésus. Notre corps – et notre environnement
– ont été corrompus par le péché.
Seul celui qui nous a créés peut nous aider
à trouver la guérison. Lorsque nous nous
appuyons sur sa puissance et ses promesses,
nous pouvons éviter de nombreux problèmes
de santé associés au stress et à l’inquiétude.
Dieu désire que nous vivions joyeux, sans
crainte. Il veut être le centre de notre existence.

COFFRE AUX IDÉES
• Écrivez un psaume du point de vue d’une
personne qui, ayant demandé à Dieu la
guérison physique, n’a pas été exaucée.
• Chantez le cantique « Tout mon bonheur,
Christ… »
• Consignez dans un journal vos requêtes
de prière quant à votre guérison ou à celle
d’un autre.
• Faites une liste des contrastes entre une
vision holistique chrétienne de la santé
et celle de la médecine traditionnelle.

POUR ALLER PLUS LOIN
 60Ways to Energize Your Life, compilation
de JanW. Kuzma, Kay Kuzma, et DeWitt
S.Williams.
 Dynamic Living or Health Power, par Hans
Diehl, Dr. H. Sc., Aileen Ludington,
M. D.
 Le ministère de la guérison, par Ellen G.
White.
 None of These Diseases: The Bible’s Health
Secrets for the 21st Century, par S. I.
McMillen et David E. Stern.
 Why Christians Get Sick, par George H.
Malkmus.



L'ENVIRONNEMENT


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Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org avec l'Eglise de Sacramento, California




Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q205-01-environment

Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf

LA leçon de l'Ecole        du Sabbat  version windows mobile smartphnr et symbian , ressources        livret  Adventiste du 7ème Jour guadadvent La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
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L’environnement
« La terre appartient à l’Éternel, et ce qu’elle contient,
le monde et ceux qui l’habitent. » (Psaume 24.1, OST) 

L’environnement
« La terre appartient à l’Éternel, et ce qu’elle contient,
le monde et ceux qui l’habitent. » (Psaume 24.1, OST)

Sommes-nous responsables ?
Emily Helen Adams, Valley Center, Californie, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Ps 24.1

Nous sommes sur les rives de l’Alaska.
Une bouteille en plastique de boisson
gazeuse, jetée peut-être sur la plage La
Jolla en Californie, vient grossir le tas d’ordures
qui se sont échouées sur les rives
glaciales de l’île Saint-Laurent dans le nord
de la mer de Béring*. L’Alaska, de même
que d’autres régions nordiques, est vulnérable
à la pollution venue d’ailleurs. Aujourd’hui,
de plus en plus de gens se débarrassent
de leurs ordures n’importe où, sans
penser une seconde au tort que cela fait à
l’environnement. Quand j’ai parlé de cette
bouteille à l’une demes compagnes de dortoir,
elle m’a dit : « Pauvres ours polaires ! »
Ne devrions-pas, nous aussi, les plaindre ?
Les animaux souffrent de nos habitudes
négligentes. Etmalgré cemauvais traitement,
la terre doit encore soutenir la totalité des
besoins naturels.

Les ours polaires méritent

d’avoir un endroit
où demeurer, eux aussi.


Un emploi insensé des ressources naturelles
se retournera sûrement contre nous.
Les scientifiques prédisent des pénuries de
nourriture et d’eau dans un proche avenir.
Ils nous recommandent d’écourter le temps
passé sous la douche, d’acheter moins de
nourriture, de conserver les ressources naturelles
en recyclant beaucoup plus, et de
réduire les transports en voiture. Une telle
attitude non seulement réduirait la pollution,
mais nous permettrait aussi de partager
nos ressources naturelles avec des
pays pauvres.

Le Grand canyon, la Grande barrière
de corail, et même l’interminable désert du
Sahara… Ne serait-il pas tragique de voir
ces merveilles ruinées par des détritus ? Dieu
a créé la terre pour que nous l’aimions et
en prenions soin. En tant qu’enfants de
Dieu, nous sommes responsables d’être non
seulement de bons citoyens, mais aussi de
faire notre part en évitant de commander
des mets à emporter, en recyclant, et en
gardant propres nos lieux d’habitation.
La terre est au Seigneur (Ps 24.1). Alors
pourquoi refuserions-nous d’en prendre
soin ? Engageons-nous à nous occuper de
sonmonde et de ses trésors parce qu’il nous
a assigné le rôle d’intendant. Les ours
polaires méritent d’avoir un endroit où
demeurer, eux aussi. L’environnement est
un don de Dieu, nous sommes donc responsables
de protéger ce don jusqu’à son
retour. Cette responsabilité sera le sujet de
cette semaine.
____________
* Fondation de la conservation de l’Alaska. « Toxic
Pollution in Alaska ». http://www.akcf.org/_attachments/
pdf/events_amp_publications/acf_dispatch/acf_dispatc
h_sum00.pdf (accès au site le 13 février 2009).



La création de Dieu : passée, présente, future
Christy Yingling, Berrien Springs, Michigan, États-Unis

Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 1-2.7 ; 2.18-24 ; 3.7,17,19 ; Ps 24.1 ;
Mt 25.34-46 ; Mc 2.27,28 ; 3.4


Une création idyllique (Gn 1-2.7 ; Mc 2.27.28 ; 3.4)
« La terre était informe et vide : il y
avait des ténèbres à la surface de l’abîme,
et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus
des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit !
Et la lumière fut.» (Gn 1.2,3, LSG) Ainsi
commença le miracle de la création. Ces
six premiers jours de l’histoire de la terre
reflétaient sa gloire et son amour. Le psalmiste
dit : « Les cieux racontent la gloire
de Dieu, et l’étendue manifeste l’oeuvre de
ses mains. » (Ps 19.1, LSG) À maintes
reprises, Dieu considéra son oeuvre et proclama
que « cela était bon » (Gn 1.4,10,
12,18,21,25,31). La création atteignit son
point culminant lors du sabbat, jour pour
communier avec Dieu dans le monde
naturel qu’il avait créé pour les humains.
Le sabbat, comme la terre, a été créé pour
notre bonheur. Il nous aide à mieux comprendre
notre Créateur et Sauveur. Dieu a
étendu le repos du sabbat non seulement
aux humains, mais encore à toute sa création
(Ex 23.10 -12).

Relations entre les humains et
la terre (Gn 1.26,28 ; 2.18-24 ; Mt 25.34-46)
La Genèse décrit la relation d’Adam
et Ève avec le reste de la création au chapitre
2 : « L’Éternel Dieu prit l’homme, et
le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver
et pour le garder. » (v. 15, LSG). Le
mot hébreu mishmar signifie « allégeance »,
« devoir », ou « responsabilité » (Nb 18.3-5,
8,9). Mishmar a la même racine que le
mot utilisé dans Nombres 18 où Dieu
décrit les soins que les Lévites doivent
apporter au sanctuaire. À l’instar d’Adam
qui avait reçu l’honneur de prendre soin
de la terre, cette responsabilité constitue
pour les Lévites un don précieux. Lamême
responsabilité et le même privilège nous
reviennent encore aujourd’hui. La terre
est au Seigneur (Ps 24.1), mais Dieu nous
a donné l’imposante responsabilité d’en
prendre soin (Ps 8.6-8).

Les versets bibliques se rapportant à
l’économat expliquent notre relation avec la
terre. Jésus a abordé cette idée à travers plusieurs
paraboles. Dans Matthieu 25.14-30,
il raconte l’histoire d’un homme qui, avant
de partir en voyage, a confié ses biens à
ses serviteurs. L’homme qui a investi sagement
l’argent de son maître et protégé ses
intérêts a reçu davantage de responsabilités.
En nous accordant différentes capacités
et ressources, Dieu a indiqué que nous
devrions faire notre possible pour être de
bons économes de ces choses, et particulièrement
de la terre (Lc 12.42-48).

Dans Matthieu 25.34-46, Jésus raconte
l’histoire des brebis et des chèvres qui
seront séparées en fonction de qu’elles ont
fait pour les nécessiteux. Encore une fois,
Jésus souligne l’idée d’une bonne administration
des ressources qui nous ont été
confiées.

Le péché qui gâche tout (Gn 3)
Le péché est venu gâcher l’idéal divin.
L’égoïsme nous pousse à utiliser la terre à
outrance. Lorsqu’Adam et Ève virent qu’ils
étaient nus, ils arrachèrent des feuilles de
figuier pour s’en couvrir (Gn 3.7). Plus
tard, Dieu sacrifia le premier animal et utilisa
sa peau pour fabriquer des vêtements
plus durables pour le couple déchu (Gn
3.21). Ainsi, la mort est une conséquence
directe du péché.

La relation symbiotique
que Dieu avait établie fut endommagée.


De futures implications du péché apparaissent
dans lamalédiction divine après
la décision fatale d’Ève. Dieu dit que le sol
produirait des épines et que les humains
ne mangeraient leur pain qu’à la sueur de
leur front (Gn 3.17-19). La relation symbiotique
que Dieu avait établie fut endommagée.
Le peuple de Dieu continua d’exploiter
la terre. Beaucoup plus tard, les Israélites
abusèrent du pays que Dieu leur avait
donné. Son commandement d’accorder
un sabbat à la terre tous les sept ans fut
mis de côté. Ce fut l’une des raisons pour
lesquelles les Israélites furent emmenés
en captivité (Jr 2.7). Ce n’est qu’à ce
moment que le pays eut enfin son repos
sabbatique (2 Ch 36.20,21).

L’exploitation de la terre non seulement
endommage celle-ci, mais nuit à tout ce
qui vit ici-bas. De nos jours, l’exposition
au soleil, le smog, la pollution de l’eau,
les produits chimiques dans nos aliments,
et de nombreux autres problèmes environnementaux
provoqués par les humains ont
de quoi inquiéter.

La restauration
Aussi longtemps que nous vivrons icibas,
nous avons la responsabilité en tant
que chrétiens de préserver la création au
maximum.

Jésus recréera la terre à son retour (Ap
21.1) ; cependant, ceci ne veut pas dire
que nous pouvons nous servir de cette
excuse pour faire fi de notre responsabilité
envers elle. Un jour viendra où Dieu
récompensera ceux qui ont fait un bon
travail, ce qui comprend certainement les
soins prodigués à la terre (Ps 62.12). Mais
ceux qui détruisent la terre seront punis
(Ap 11.18).

Sur la nouvelle terre, l’idéal divin de
la création se révèlera dans toute sa splendeur.
Avec les séraphins, nous pourrons
dire : « Saint, saint, saint est l’Éternel des
armées ! Toute la terre est pleine de sa
gloire ! » (Es 6.3, LSG)

BRAINSTORMING
1. Quels changements pouvons-nous
apporter dans notre vie quotidienne
pour protéger la terre et en prendre
soin ?
2. De quelles façons pouvons-nous voir
encore l’amour et la puissance de Dieu
se refléter dans une création gâchée par
le péché ?



Aimer la terre, aimer Dieu
Stephanie Honrada, Berrien Springs, Michigan, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Gn 1-2.7 ; 2.18-24

« Lorsqu’elle sortit des mains du Créateur,
la terre était d’une éclatante beauté.
Sa surface était ondulée de montagnes
et de collines, parsemée de lacs délicieux et
arrosée de superbes fleuves. Mais ces collines
et ces monts n’étaient pas, comme
aujourd’hui, escarpés, raboteux, échancrés
de précipices béants et de gouffres sans
fond. Les aspérités et les âpres rugosités
de la charpente terrestre étaient recouvertes
d’un sol fécond, d’où s’échappait partout
une luxuriante végétation. Pas de landes
stériles, ni de fétides marécages. L’oeil ne
rencontrait que gracieux arbustes et fleurs
délicates. Les hauteurs étaient couronnées
d’arbresmajestueux aux dimensions inconnues
aujourd’hui. L’air, exempt de tout
miasme, de toute infection, était pur et
sain. Le paysage tout entier surpassait en
beauté les jardins royaux les mieux entretenus1.»

« La nature et la révélation
témoignent de concert en faveur de l’amour de Dieu. »


« La nature et la révélation témoignent
de concert en faveur de l’amour de Dieu.
Notre Père céleste est l’Auteur de la vie,
de la sagesse et de la joie. Contemplez les
merveilles de la nature ; constatez leur
parfaite adaptation aux besoins et au bienêtre,
non seulement de l’homme, mais
aussi de tout être vivant. Le soleil et la
pluie égayent et rafraîchissent la terre ; les
montagnes, les mers, les plaines : tout
nous parle de l’amour du Créateur. C’est
Dieu qui subvient aux besoins quotidiens
de toutes les créatures2. »

« En empruntant ses instructions à la
nature, le Christ se servait de choses qu’il
avait lui-même créées et auxquelles il avait
communiqué ses qualités et sa puissance.
Dans sa perfection initiale, toute la création
était l’expression de la pensée de Dieu.
Pour Adam et Ève, en Éden, la nature où
ils puisaient leur instruction était remplie
de la connaissance divine et la sagesse
parlait aux yeux et pénétrait le coeur. Nos
premiers parents communiaient ainsi avec
Dieu dans ses oeuvres magnifiques. Mais
dès qu’ils eurent transgressé la loi du Très-
Haut, la gloire qui rayonnait de la face de
Dieu se retira de la nature ; celle-ci perdit
sa beauté et fut souillée par le péché. Elle
conserva néanmoins de nombreux vestiges
de samagnificence d’antan. Les leçons
de choses offertes par le Seigneur ne sont
pas entièrement supprimées, car la nature
parle encore de son Auteur à celui qui
s’applique à comprendre son langage3. »

BRAINSTORMING
1. Pourquoi vaut-il la peine de garder la
terre propre puisqu’elle sera détruite avec
le péché de toute façon ?
2. Il est difficile de ne pas polluer la terre.
Quelle somme d’efforts faut-il consacrer
pour la garder propre ?
_____________
1. Patriarches et prophètes, p. 21.
2. Vers Jésus, p. 9.
3. Les paraboles de Jésus, p. 18.





Économes de la terre : À quoi s’attend Dieu
de notre part ?
Michael Riess, Berrien Springs, Michigan, États-Unis
Mardi PREUVE À L’APPUI
Gn 1.28

En disant à Adam « remplissez la terre
et soumettez-la » (Gn 1.28, SEM), Dieu
voulait évidemment dire qu’il fallait respecter
sa création toute entière,même si nous
sommes supérieurs à elle. Mais devrions-nous
donner à la nature préséance sur nos
droits humains ?

Dieu instruisit Noé d’abattre des arbres pour construire
une arche.


Lorsque Dieu créa Adam, il l’établit
souverain de la planète entière. Il s’attendait
à ce qu’Adam la gouverne avec sagesse
et soigne ce qu’il avait créé pour les humains.
Cependant, après la chute, tout changea.
Les humains et la nature entrèrent en compétition.
La nature subit sa première « perte »
lorsqu’Adam et Ève « tuèrent » des feuilles
de figuier pour se couvrir, et lorsqu’un
animal perdit la vie pour que sa peau serve
de vêtement au couple déchu. Dès lors, les
gens avaient besoin d’utiliser la nature
pour survivre dans un monde infesté par le
péché. Dieu ne s’éleva jamais contre cette pratique.
En fait, dans Genèse 6.14, il instruisit
Noé d’abattre des arbres pour construire
une arche, afin que les humains puissent
survivre au déluge qui se déchaînerait bientôt
sur la terre. Après le retrait des eaux,
Dieu leur dit de sortir de l’arche et de
manger la chair des animaux purs, afin
de ne pas mourir. Ces versets montrent
que les humains peuvent utiliser la nature
pour leurs besoins essentiels et leur survie.

Dieu institua aussi l’ancien système
sacrificiel hébraïque, où un agneau sacrifié
représentait Jésus-Christ. Dans nombre
de situations, telles que les offrandes consumées
par le feu (Lv 6), l’animal entier était
déposé sur l’autel et brûlé devant l’Éternel.
Le peuple devait obéir à cet ordre du
Seigneur : prendre la vie de l’animal afin
de mieux comprendre le futur sacrifice du
Christ.

En résumé, Dieu nous permet d’utiliser
les ressources qu’il nous a données, et
souhaite nous les voir utiliser avec sagesse.
Cependant, il nous interdit d’en abuser. Et
il ne mâche pas ses mots : le jour viendra
où il détruira ceux qui détruisent la terre
(Ap 11.18).

BRAINSTORMING
1. Dans quelle mesure pouvons-nous utiliser
les ressources que nous avons reçues
de Dieu ? Devrions-nous, par exemple,
permettre le forage en mer ?
2. Quels principes devrions-nous utiliser
pour bien employer ce que Dieu nous a
donné sans gaspiller les ressources naturelles? 



Apprécier la nature
Raquel Molina, Berrien Springs, Michigan, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Gn 1.26

Pendant les six jours de la création,
Dieu a préparé un cadeau spécial pour
Adam et Ève et leurs descendants. Que
devons-nous faire d’un tel cadeau ? Voici
deux idées :

Ne le laissez pas traîner sur le coin de la
table où il pourrait être brisé. L’environnement
est aussi précieux que nos propres
vies, les deux étant un don de Dieu.
Genèse 1.26 affirme clairement que ce don
s’accompagne de la responsabilité d’en
prendre soin. Alors pourquoi maltraitonsnous
si facilement le présent de Dieu pour
satisfaire nos propres désirs ? Nous avons
malmené notre environnement au cours
des derniers siècles. Nous avons rasé des
forêts entières. Nous subissons d’importants
changements climatiques dus à la
diminution de la couche d’ozone. La plupart
des réserves d’eau sont polluées. Et
pourtant, nous persistons dans nos voies.
Heureusement, il y a de l’espoir. Si de nombreuses
personnes font de petits ajustements
– ne serait-ce que baisser légèrement le
chauffage pendant l’hiver, recycler, éteindre
les lumières en quittant une pièce, et ne pas
se servir d’articles en polystyrène – nous
pourrons faire une différence.

Mettons donc le nez dehors,
et explorons le monde
que Dieu nous a donné !


Ne l’oubliez pas sur une étagère. Avezvous
déjà reçu un cadeau qui s’est retrouvé
sur une étagère à ramasser de la poussière
jusqu’à la prochaine vente-débarras ?
Nous ne devrions pas traiter la nature de
cette manière. Elle nous supplie de l’apprécier
et d’en prendre soin. Dieu nous a
donné un monde extraordinaire. Mettons
donc le nez dehors, et explorons-le ! Nul
besoin de dépenser de l’argent pour
sillonner le monde. Recherchez plutôt les
sentiers pédestres ou les parcs de votre
ville. Même si vous êtes un étudiant débordé,
empruntez la route la plus jolie
pour aller à la cafétéria. En outre, l’un des
meilleurs moments pour apprécier la
nature, c’est le sabbat après-midi. Persuadez
des amis d’aller se promener avec vous le
long de la rivière, ou à quelconque autre
beau site près de chez vous. Observez les
étoiles scintillantes. Allez sur une plage
et sentez le sable doux sous vos pieds.
Tentez de vous fixer un rendez-vous avec
la nature chaque semaine.

BRAINSTORMING
1. Quelle relation y a-t-il entre la nature et
votre état d’esprit ?
2. Comment notre façon de traiter l’environnement
affecte-t-elle notre relation
avec Dieu ?
3. De quelles autres façons pouvez-vous
prendre soin de la nature ?
Mettons donc le nez dehors,
et explorons le monde
que Dieu nous a donné ! 








La revanche de l’environnement
Erin Johnson, Berrien Springs, Michigan, États-Unis
Jeudi OPINION
Gn 2.18-24 ; 3.17

Après avoir été créé, Adam donna un
nom à toutes les créatures. Dieu n’aurait-il
pas pu les nommer lui-même et apprendre
ensuite à Adam leurs noms ? Bien sûr que
oui ! Mais il désirait sans doute qu’Adam
développe un respect personnel pour l’environnement.
Celui-ci ne craignait ni les
animaux ni les oiseaux parce qu’ils étaient
ses compagnons. C’était avant le péché, évidemment,
quand le monde était parfait.
Nulle crainte du réchauffement global ou
de désastres naturels. Il y avait toujours de
la nourriture et une température agréable.
Puis, brutalement, tout changea.

Le péché affecta non seulement les
humains, mais aussi la création tout entière.
Dans Genèse 3.17, Dieu prévint Adam que
la terre serait maudite à cause de sa désobéissance.
Désormais, il mangerait son pain
à la sueur de son front. Au lieu de cueillir
des fruits d’arbres déjà matures, Adam et
Ève devraient s’adonner à l’agriculture. Avec
le temps, les conditions se détériorèrent et
l’agriculture devint plus difficile encore. Les
animaux, créés pour être nos joyeux compagnons,
furent mis au travail et tués pour
leur viande.

Le péché a affecté non seulement les
ressources naturelles de la terre, mais aussi
notre attitude envers elles. Nous sommes
suffisamment égoïstes pour vouloir les voitures
les plus grosses et les plus polluantes ;
nous utilisons des sacs en plastique pour
faire nos courses parce que nous sommes
trop paresseux pour apporter nos sacs réutilisables.
Il y a pourtant de nombreuses
façons de protéger l’environnement, mais
nous ne passons pas à l’action.

En traitant l’environnement
avec respect, nous faisons
ce que Dieu désire
que nous fassions depuis
le commencement.


En traitant l’environnement avec respect,
nous faisons ce que Dieu désire que
nous fassions depuis le commencement.
Cette terre lui appartient : ne la remplissons
pas de papiers d’emballage de bonbons et
de canettes en aluminium. Le ciel lui appartient
: ne le remplissons pas d’émissions
chimiques. Observons la beauté qui reste
dans lemonde et voyons pour nous-mêmes
s’il vaut la peine de la préserver.

BRAINSTORMING
1. Comment manger de façon à respecter la
création ?
2. Comment vous impliquer davantage dans
la protection de l’environnement ? Vos
pratiques quotidiennes ont-elles un effet
néfaste sur celui-ci ? Le cas échéant, lesquelles ?
3. Faites une recherche sur les problèmes
de santé causés par la pollution.



Gouverner « vert »
Barbara Manspeaker, Luray, Virginie, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Pr 12.10

POUR CONCLURE
Après avoir créé le monde de rêve de
tout jardinier, Dieu a mis l’humanité au
large. Il nous a donné un trésor à chérir,
une responsabilité à remplir, un domaine
à gouverner non avec une poigne de fer,
mais avec un coeur « vert ». À cause du
péché et de l’égoïsme, nous échouons dans
l’économat environnemental comme dans
d’autres responsabilités. Le coût de l’échec
peut s’avérer catastrophique pour l’environnement,
pour notre santé et notre bienêtre,
et pour notre destinée éternelle. Luttons
pour minimiser les impacts environnementaux
négatifs. Aujourd’hui, le
moment est favorable – et l’endroit où
nous sommes est un bon endroit… pour
commencer.

COFFRE AUX IDÉES
• Préparez un album ayant pour thème ce
que les adventistes ou les gens de votre
collectivité ont fait pour améliorer l’environnement.
• Cherchez, dans l’Ancien Testament et le
Nouveau, des exemples montrant que
Dieu se soucie de l’environnement (voir
Jn 6.12).
• Écrivez un paragraphe ou deux sur les
images qu’évoque le terme environnement
dans votre esprit. Une chambre propre ?
Des plages non polluées ? Le recyclage ?
• Cherchez – ou créez – un site Web qui
souligne la responsabilité des chrétiens de
protéger et d’améliorer l’environnement.

POUR ALLER PLUS LOIN
Cantique des cantiques, chapitre 2.
Our planet, « Whispers and Waste »,
Frank A. Campbell.
http://www.unep.org/OurPlanet/img
versn/103/07_whisp.htm (accès au site le
2 avril 2009).
Institut de l’enseignement chrétien, Département
de l’éducation des adventistes du
septième jour.
« Expanding the Garden: A Christian’s
View of Nature », Henry A. Zuill.
ht tp: / /www. a i i a s . edu/ i ct /vol_14/
014cc_409-427.htm (accès au site le 2
avril 2009).

 http://www.cqbiblestudy.com/site/1/lessons/2010-2/French/STUDENT/CQ-10-Q2-F-05.pdf 

http://www.cqbiblestudy.com/site/1/lessons/2010-2/French/STUDENT/CQ-10-Q2-F-05.pdf


LA SOURCE DE VIE




Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org avec l'Eglise de Sacramento




Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q204-24-water-life


www.cqbiblestudy.org

La source de la vie
« Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais
soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source
d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
(Jean 4.14, SER)


Pas une goutte à boire !
Deena Bartel-Wagner, Spencerport, New York, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Ap 21.6

« De l’eau, de l’eau partout, et pourtant,
pas une goutte à boire. » Ces lignes
du poème intitulé The Rime of the Ancient
Mariner (Rime de l’ancien marin) de Samuel
Taylor expriment un désir ardent et communiquent
le besoin vital d’eau.

Qu’y a-t-il de plus simple que l’eau ?

Elle ne compte aucune calorie et souvent ne
goûte rien. Nous avons tendance à la prendre
pour acquise, et généralement, nous n’en consommons
pas suffisamment.Mais quand elle
vient àmanquer, ce que nous pouvons avoir
envie d’un grand verre d’eau !

Notre corps est composé de 70 % d’eau.
S’il peut survivre de 50 à 80 jours sans
nourriture, trois jours sans eau lui sont
fatals. La déshydratation s’installe rapidement
; toutes sortes d’aberrations physiques
se manifestent en son absence.

Saviez-vous que la Bible regorge d’histoires
et de références impliquant l’eau ?
L’eau a servi d’agent purificateur (Noé et le
déluge). Dieu a assuré de l’eau à son prophète
(Élie au torrent de Kerith). Il a utilisé
l’eau du Nil pour envoyer un message
au pharaon entêté. Jésus a changé de l’eau
en un vin délicieux lors d’une noce. La
femme samaritaine a été confrontée à son
besoin d’eau vive à un puits qui constituait
la source d’eau d’un village tout entier.
C’est là que Jésus a promis de fournir à ses
disciples une eau qui les désaltérerait éternellement.

Bien que le Créateur ait recouvert d’eau
72 % de la surface de la terre, Christ a dit
à la femme au puits que même avec toute
cette eau, elle aurait encore soif si elle ne
venait puiser à la source de vie sur une
base quotidienne.

Vous arrive-t-il souvent de boire de l’eau
sans penser à la source de vie et à ce qu’elle
signifie pour vous chaque jour ? Cette semaine,
nous examinerons des histoires d’eau
tirées de la Bible, et leurs implications dans
notre vie aujourd’hui. Souvenez-vous de la
sensation de l’eau dans le baptistère le jour
de votre baptême, tandis que vous étiez
purifié de vos péchés…Réfléchissez à combien
votre vie serait desséchée sans l’eau
de la vie à laquelle vous avez accès depuis
que vous avez choisi d’être un disciple
Christ.

De l’eau, partout, et pourtant, pas une
goutte à boire…Aujourd’hui même, buvez
à longs traits à la source de la vie.
Qu’y a-t-il de plus simple
que l’eau ?




De l’eau, s’il vous plaît, sans glace
Gary Wagner, Spencerport, New York, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT

Gn 2.10 ; Es 40.31 ; Mt 9.2-7 ;
Jn 4.1-26 ; 9.1-11 ; Rm 6.1-6


« De l’eau, de l’eau partout » (Jn 4.14)
L’eau est tellement omniprésente qu’il
semble presque superflu d’en parler. Tout
le monde sait ce qu’est l’eau et à quoi elle
sert. Les seuls qui doivent l’étudier, ce
sont les biologistes moléculaires qui désirent
comprendre la composition, l’application
et la fonction des plus petites parties de ses
plus minuscules parties.

Alors, de l’eau, vous en avez ?

En supposant que Dieu ait créé l’eau
avec tout le reste de la création, pourquoi
l’eau constitue-t-elle la commodité la plus
abondante et reconnaissable sur terre (du
moins de l’espace) ? Et pourquoi dépensons-
nous tant de temps et d’argent pour
voir s’il y en a sur Mars ? Les savants nous
disent que l’eau est la substance fondamentale
la plus essentielle à l’existence de la
vie. Après tout, Dieu aurait pu faire les
choses de n’importe quelle manière, selon
les lois naturelles de son choix. Dans l’univers,
il n’existe pas de coïncidence pour
Dieu.

Alors, que voulait dire Jésus lorsqu’il
dit à la femme au puits : « Celui qui boira
de l’eau que je lui donnerai n’aura plus
jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra
en lui une source d’où jaillira la vie
éternelle » (Jn 4.14) ? La femme avait vécu
pendant un certain temps sans boire l’eau
que Jésus lui offrait. Privée de l’eau de la
vie, elle s’était mariée cinq fois. Peut-être
que ceci, en soi, constitue un indice dans
notre quête d’une raison pour étayer notre
intérêt pour l’eau.

Double signification de l’eau (Gn 2.10-14)
L’eau est physique et spirituelle (symbolique).
Nous l’utilisons pour nous laver,
pour mieux paraître, pour être socialement
plus acceptable. Mais en fait, elle nous aide
à prévenir la maladie. Nous pouvons laver
ce qui est sale et constitue potentiellement
un risque de maladie. En gardant notre
corps bien hydraté, nos organes peuvent
rassembler, filtrer, et éliminer les corps
microscopiques étrangers dangereux et les
cellules usées.

L’eau spirituelle nous purifie des effets
mortels et éternels du péché. Une âme
reliée à la source de cette eau est gardée
pure grâce au renouvellement constant de
la purification du Saint-Esprit.

Lorsque Genèse 2.10-14 parle du fleuve
d’eau qui traverse l’Éden, elle nous décrit
quatre fleuves tributaires de cette source
au pays où le péché est inexistant. Demême,
les quatre vents représentent les conflits
des quatre coins du monde. Même aujourd’hui,
il y a des fleuves en Inde qui, croit-on,
viennent des dieux, et « absolvent un
homme de tous ses péchés, le rendent pur,
simplement par leur vue divine1. » Ces
croyances proviennent de l’ancienne littérature
indienne. Elles pourraient fort bien
avoir été inspirées par le récit biblique de
Genèse 2.

La vraie source de l’eau (Jn 4.12 ; 1. Co 10.4)
Jésus est la source de cette eau vive
(Jn 4.12 ; 1 Co 10.4). « Nos prières font
passer les blessures du crucifié devant les
yeux du Très-Haut et couler à nouveau le
flot salutaire symbolisé par l’eau qui désaltérait
Israël2. » Partout nous voyons de
l’eau : dans les fleuves et les mers, dans la
vapeur de l’atmosphère, même à l’intérieur
de la membrane de chaque cellule de notre
corps. Ainsi, nous devons nous rappeler
que la grâce salvatrice et curatrice de Jésus
est ici même, prête à nous guérir du péché
et des maladies qu’il engendre. Nous ne
pouvons être séparés de cette eau ni de la
grâce de Jésus et vivre de façon spirituelle.

Le baptême d’eau a été désigné pour
enseigner ces leçons mêmes. Le tombeau
liquide de Romains 6.1-6 a le pouvoir physique
de tuer ; mais il porte en lui la promesse
de guérison pour la vie éternelle.
C’est là la nature enveloppante de l’eau.
Une personne qui reçoit le baptême est
censée se mouiller. Ainsi, par le mélange
des aspects physique et spirituel de l’eau,
Dieu fait de l’eau l’élément indispensable
d’une bonne santé : l’eau interne et l’eau
externe.

La promesse de la puissance de Jésus
dans Jean 14 se voit alors qu’il parle de la
relation entre lui, son Père et le Saint-Esprit.
Leurs frontières fluides nous empêchent
de déterminer où l’un termine et où l’autre
commence. Au verset 17, Jésus promet
l’Esprit qui « demeure avec vous et […]
sera toujours en vous. » Jésus ne se contente
pas seulement d’être avec nous ; il désire
habiter dans chaque cellule de notre être
physique et spirituel. Il aspire à être la
commodité omniprésente qui se voit par-dessus
tout, qu’on nous regarde juste en
passant ou qu’on nous scrute dans les
moindres détails pour déterminer la source
et la fonction de l’ambition de notre vie.
Notre relation avec lui doit être si intime
qu’aucune différence ne se verra entre
lui et nous. Jésus dit : « Parce que je vis et
que vous vivrez aussi. » (Jn 14.19)

Alors, de l’eau, vous en avez ?
____________
1. Saranathan, un fleuve sacré de l’Inde. http://pulivaha
nan.wetpaint.com/page/Holy+rivers+in+India_?t=ano
n (accès à ce site le 8 février 2009)
2. Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 392.




Apaise ma soif, ô Dieu
Ashley Trecartin, Loma Linda, Californie, Etats-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Jn 4.1-26

En créant la terre, Dieu a procuré de
l’eau en abondance aux humains. Il nous
a conçus avec ce besoin corporel d’eau
interne et externe. Sans eau, nul ne tient le
coup longtemps. En tant que chrétiens,
nous avons besoin chaque jour de l’eau de
la vie que l’étude de la Bible et la prière
apportent à notre vie.

« Pour les malades et pour les bien-portants,
l’eau pure est l’un des plus précieux
bienfaits du ciel. Son emploi judicieux
procure la santé. Elle est le breuvage offert
par Dieu aux hommes et aux animaux1. »
« Une eau fraîche et limpide jaillissant
d’une terre brûlée et stérile qu’elle couvre
d’un tapis de verdure émaillé de fleurs, et
qui rend la vie à ceux qui périssent, tel est
l’emblème de la divine grâce que Jésus
peut seul apporter aux âmes qu’elle purifie2.»

« Il aura toujours soif, celui qui cherche
à se désaltérer aux sources de ce monde.
Les hommes ont tous des besoins insatisfaits.
Ils soupirent après quelque chose
qui puisse rassasier leur âme. Un seul peut
répondre à ce besoin. C’est de Christ, “le
Désiré de toutes les nations”, que le monde
a besoin. […]

« Jésus ne voulait pas dire qu’une simple
gorgée d’eau de la vie pourrait suffire. Celui
qui a goûté à l’amour du Christ en voudra
toujours davantage ; seulement, il ne cherchera
pas autre chose. Il ne sera pas attiré par
les richesses, les honneurs et les plaisirs
du monde. Son coeur criera toujours : Encore
davantage de toi. Celui qui dévoile à
l’âme ses besoins n’attend que l’occasion
de pouvoir assouvir sa faim et sa soif3. »

« Celui qui a bu des eaux de la vie
devient lui-même
une source de vie. »


Dieu nous assure qu’en nous désaltérant
de cette eau indispensable chaque
jour, nous deviendrons nous-mêmes comme
des sources, et la partagerons avec les
autres.

« Celui qui a bu des eaux de la vie
devient lui-même une source de vie. Dès
qu’il a reçu, il commence à donner. La
grâce du Christ dans une âme est comme
une source dans le désert, jaillissant pour
rafraîchir tous les passants, donnant à
ceux qui allaient périr le désir de boire des
eaux de la vie4. »

BRAINSTORMING
Lorsque nous buvons de l’eau de la vie,
les attraits de ce monde sont censés perdre
automatiquement de leur puissance d’attraction
sur nous. Si vous luttez contre cette
attraction, de quelle façon la vaincre ?
____________
1. Le ministère de la guérison, p. 203.
2. Patriarches et prophètes, p. 392, 393.
3. Jésus-Christ, p. 167.
4. Ibid., p. 177.




De l’eau jaillissante, ou au compte-gouttes ?
Jordan Wagner, Spencerport, New York, États-Unis
Mardi PREUVE À L’APPUI
1 R 1.45 ; 2 Rois 20.20 ;
2 Ch 32.30 ; Jn 9.1-12

Jérusalem est construite sur une montagne
en calcaire. Au-dessous de cette
montagne se trouvent des cavernes creusées
par l’eau souterraine jaillissant de la
source de Guihon. Aux temps bibliques,
cette source était la seule eau alimentant
la ville. La Bible la mentionne à plusieurs
reprises, incluant l’onction de Salomon
comme roi d’Israël (1 R 1.45). En hébreu,
le nom Guihon signifie « jaillir ». La source
de Guihon n’avait pourtant pas un flot continuel.
Sa production d’eau était affectée par
les saisons et par la quantité annuelle de
pluie.

Les habitants de la ville utilisaient
un réseau
de galeries naturelles.


Cette source se nourrissait de l’eau
souterraine, laquelle s’accumulait dans les
cavernes. Une fois celles-ci remplies, l’eau
jaillissait à la surface, formant une mare.

L’eau coulait ensuite dans la vallée du
Cédron, et arrosait les champs ensemencés.
La Bible parle de ce secteur comme
du « jardin du roi » (2 R 25.4 ; Ne 3.15).

Comme cette source se situait à l’extérieur
de Jérusalem, l’approvisionnement en
eau était menacé lors d’une attaque. Les
habitants de la ville utilisaient un réseau
de galeries naturelles, lequel est aujourd’hui
appelé « puits de Warren », parce
qu’il a été découvert par C. Warren en
1867 lors d’explorations archéologiques.
Ce puits permettait à une personne de se
faufiler jusqu’à la source de Guihon et de
puiser de l’eau en utilisant un vase attaché
à une corde sans jamais avoir à quitter les
murs protecteurs de la ville.

L’eau de Guihon jaillissait aussi à travers
le tunnel d’Ézéchias jusqu’au réservoir de
Siloé. C’est à ce réservoir que Jésus envoya
l’aveugle pour qu’il soit guéri (Jn 9.1-12).
Ce tunnel, de même que des fortifications,
fut construit pendant le règne du roi Ézéchias,
à cause de la menace d’une invasion
assyrienne. Ce fait est mentionné dans 2 Rois
20.20 et 2 Chroniques 32.30
. Ces modifications
permirent plus tard la construction
du réservoir de Siloé à l’intérieur des
murs de Jérusalem.

BRAINSTORMING
1. Comment l’eau coulant de la source de
Guihon représente-t-elle le rôle que la
source de la vie devrait jouer dans notre
vie en tant que chrétiens ?
2. Utilisant les faits historiques tels que la
construction du tunnel d’Ézéchias et du
réservoir de Siloé, comment partageriezvous
avec un ami non-croyant l’histoire
de l’eau de la vie que Christ nous offre ?
____________
* Des informations sur cet article ont été rassemblées à
partir de la Bibliothèque virtuelle juive, une division de
la American-Israeli Cooperative Enterprise.
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Archaeo
logy/jerwater.html (accès à ce site le 6 février 2009).



Traiter la déshydratation spirituelle
Jason Hammel, Rochester, New York, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Mt 6.34 ; Jn 4.1-26 ; Ep 6.11 ; 1 P 5.8

Si vous cessez de boire de l’eau ne
serait-ce qu’une journée, cela suffira pour
avoir des maux de tête et des vertiges. Et si
vous vous continuez de vous prendre pour
un chameau, la circulation du sang vers
vos organes vitaux perdra de son efficacité
et vos capacités mentales en seront diminuées.
Imaginez maintenant ce qui se passe
quand un chrétien cesse de boire de l’eau
de la vie que nous offre Jésus…

Si vous restez dans cette situation, à coup sûr,
votre mort spirituelle n’est qu’une question de temps !


Les médias rapportent des histoires de
survie d’individus qui se sont perdus dans
les bois lors d’une simple promenade ou
d’une randonnée plus longue. Manquant
d’eau, ils se résignent à boire de l’eau polluée
pour survivre. Puis ils tombentmalades.
Si on ne les trouve pas à temps, tout est fini
pour eux.

Appliquons maintenant ce scénario à
un chrétien perdu dans lemonde, sans eau
spirituelle. Vous vous rendez compte que
vous êtes perdu. Vous prenez peur, vous vous
sentez désespéré, vous cherchez à boire
n’importe quoi pour survivre. Votre instinct
de survie à court terme prenant le dessus
sur les principes bibliques, vous buvez aux
« eaux polluées » des sources du monde.
Si vous restez dans cette situation, à coup
sûr, votre mort spirituelle n’est qu’une question
de temps !

Comment donc prévenir une telle situation?

Parez à chaque jour. Jésus dit : « Le lendemain
se souciera de lui-même. » (Mt6.34)
Si nous ne buvons pas suffisamment
d’eau spirituelle, nous deviendrons comme
un randonneur perdu, ayant épuisé ses
réserves d’eau. Par conséquent, « soyez
bien éveillés, lucides ! Car votre ennemi,
le diable, rôde comme un lion rugissant,
cherchant quelqu’un à dévorer » (1 P 5.8).
Lematin, ne quittez pas votre demeure sans
avoir bu de l’eau spirituelle. N’oubliez pas
d’en emporter avec vous, parce que vous
pourriez vous perdre en chemin. Souvenezvous
: même des randonneurs expérimentés
peuvent s’égarer.

Soyez averti. Paul nous conseille de revêtir
« toutes les armes que Dieu fournit, afin
de pouvoir tenir bon contre les ruses du
diable » (Ep 6.11). Buvez chaque jour et
souvent de l’eau de la vie que Jésus seul
procure. C’est ainsi que vous pourrez devenir
« une source d’eau qui jaillira jusque
dans la vie éternelle » (Jn 4.14, SER).

Souvenez-vous des symptômes qu’entraîne
la déshydratation spirituelle. Errance sans
but ; anxiété sans espérance ; tentation apparemment
irrésistible ; incapacité d’échapper
au filet des affaires du monde ; résistance au
conseil spirituel.

BRAINSTORMING
1. Quand avez-vous été spirituellement
déshydraté ? Comment vous êtes-vous
tiré d’affaire ?
2. Comment procurer du soulagement à
ceux qui ne se rendent même pas compte
qu’ils souffrent de déshydratation spirituelle?



De la nourriture et de l’eau, ou un sermon ?
Carrie Purkeypile, Sacramento, Californie, États-Unis
Jeudi OPINION
Jn 4.14 ; 12.8

Jésus connaît nos besoins physiques.
Au cours de son ministère terrestre, il a
guéri de nombreuses personnes de maladies
débilitantes et procuré de l’eau et de
la nourriture aux foules. L’autre partie
de sa mission, toutefois, était encore plus
importante. Il a offert l’eau de la vie. Jésus
sait que la connaissance spirituelle et le
salut sont plus importants que les besoins
physiques de son peuple. Cependant, il
n’ignore aucune facette de notre vie.

Prêcher à un estomac qui crie
famine ne fera pas grand bien.


Lorsque nous aimons Dieu et cultivons
notre relation avec lui, nous éprouvons le
besoin de partager un tel bonheur avec les
autres. Puisque notre valeur réside en Dieu,
nous devrions savoir que les autres hommes
et femmes, eux aussi, sont précieux. Tous,
peu importe leurs vêtements ou l’endroit
où ils se trouvent, ont une valeur infinie
aux yeux de Dieu.

Ce que nous savons peut sauver des
vies tout aussi certainement que tout superman
mythique peut retenir un bâtiment
qui s’écroule, ou que tout médiateur compétent
peut orchestrer la libération d’otages.
La race humaine est vouée à la mort. Il n’y a
pas d’autre issue pour nous que d’accepter
Jésus comme Seigneur de notre vie et de
notre coeur. Ce faisant, nous nous qualifions
pour conduire nos semblables à Jésus.

Suffit-il de servir de la soupe aux sans-abris
ou de faire un don pour nourrir les
affamés ? Christ désire que nous aidions
nos frères humains à se tirer d’affaire. Il ne
nous a pas appelés à vivre dans une bulle.
Christ a équilibré son ministère en répondant
aux besoins physiques et spirituels
de ceux qu’il rencontrait. Pensez-y : prêcher
à un estomac qui crie famine ne fera
pas grand bien. Comme Christ, nous devons
tendre la main aux autres et les aider. Nous
devons les aimer comme il les aime. Manifestons-
leur son amour, puis disons-leur
ce qu’il est, et enfin, montrons-leur où ils
peuvent en puiser davantage.

BRAINSTORMING
1. Que faites-vous pour satisfaire les besoins
physiques et spirituels des autres ?
2. Priez pour un appel. Puis soyez ouvert
à tout ce que Dieu vous appelle à faire
pour aider physiquement ou spirituellement
vos semblables.
3. Avez-vous reçu l’eau physique et l’eau
spirituelle dans votre vie ?
4. Quelle est cette eau jaillissant jusque
dans la vie éternelle dont parle Jésus dans
Jean 4.14 ?



Venir aux eaux
Dwain Esmond, Hedgesville, Virginie de l’Ouest, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Ac 17.24

POUR CONCLURE
L’eau est l’élément le plus abondant
sur terre, et sans doute le plus important. En
effet, les difficultés d’accès à l’eau génèrent
beaucoup de conflits aujourd’hui encore.
Bien que l’eau physique soit essentielle à la
santé physique et au bien-être, l’eau spirituelle
offerte à l’humanité par la vie, la
mort, la résurrection et l’ascension de Jésus
n’est pas seulement indispensable à la vie
physique, mais constitue la pierre d’angle
de la vie éternelle. En buvant à longs traits
à la « source de la vie », à Jésus-Christ, nous
sommes rassasiés maintenant et pour l’éternité.
Nous devenons des sources auxquelles
les autres peuvent boire abondamment.

COFFRE AUX IDÉES
• Classez les disciplines spirituelles suivantes
selon leur degré d’étanchement de votre
soif spirituelle selon une échelle allant de
1 (la plus désaltérante) à 5 (la moins désaltérante)
: (1) musique spirituelle ; (2) amis
chrétiens ; (3) étude biblique ; (4) témoignage
; (5) lecture spirituelle ; (6) service
en faveur d’autrui.
• Réfléchissez à un moment où un passage
des Écritures vous a réconforté. Écrivez un
témoignage (un paragraphe) de cette expérience,
puis partagez-le avec cinq amis soit
sur Facebook ou par courriel.
• Écrivez un chant de deux strophes sur
Jésus, l’eau de la vie, et utilisez tous les
mots suivants dans chaque strophe : eau,
vie, Jésus, purifier, guérir, soif. Il n’est pas
obligatoire de suivre l’ordre dans lequel
ces mots sont donnés ici.
• Considérez ceci : si nous ne pouvons exister
sans eau plus de trois jours, combien
de temps notre vie spirituelle tiendrat-
elle le coup si nous cessons de boire
l’eau de la vie, Jésus-Christ ?

POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen G. White, Jésus-Christ, chapitre 19.
Max Lucado, Come Thirsty, chapitres 1-3.

http://www.cqbiblestudy.org/site/1/lessons/2010-2/French/STUDENT/CQ-10-Q2-F-04.pdf




UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN

http://www.braile.net/Braile_Chiropractic/FaithandHealthImage.jpg

http://www.michelledastier.org/images/Paroles%20de%20foi/Dieu-est-mdelivrance.jpg

Voici la lecon presentes par le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q204-17-celebrating-spiritual-and-physical-fitness





www.cqbiblestudy.org


Un corps sain dans un esprit sain

« Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur
force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et
ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. »
(Ésaïe 40.31, LSG)

La méthode divine pour se garder en forme et en santé
Lionel See Yun Song, République du Singapour
Sabbat INTRODUCTION
1 Jn 5.2,3

Au cours de la dernière décennie, le
monde a vu surgir nombre de nouvelles
maladies et de menaces pour la santé. On a
donc demandé aux chercheurs de trouver
des solutions. Bien qu’à ce chapitre ils semblent
faire des progrès, nous devons nous
demander si, de notre côté, nous avons
vraiment amélioré notremode de vie. Toute
cette augmentation de connaissance a-t-elle
réellement fait de nous des gens plus en
santé ?

Certains des Américains
les plus obèses sont aussi
des chrétiens engagés.

Après avoir découvert que certains des
Américains les plus obèses sont aussi des chrétiens
engagés, le docteur Don Colbert a écrit
deux livres de recettes : Le régime de Jésus,
et Que mangerait Jésus ? Ce médecin croit
que même si ces patients ne suivent pas le
régime recommandé par leurs médecins,
ils considéreront peut-être ce que Jésus, lui,
ferait1. Le docteur Colbert y va donc d’un
régime semblable à celui des Méditerranéens,
riche en céréales entières, en légumes,
et faisant usage d’huile d’olive. Sont résolument
mis de côté le porc, les fruits de mer,
lesquels contiennent des acides gras.

Selon le docteur Colbert, si les humains
mangent selon les principes alimentaires de
la Bible et recherchent une vie équilibrée,
ils préviendront et dameront le pion à certaines
maladies. Serait-ce là une nouveauté ?
Non. Des institutions établies, telles que
l’hôpital adventiste de Penang et de nombreuses
autres institutions de santé adventistes
s’appuient déjà sur les principes bibliques
pour renverser le diabète2.

Fort des statistiques d’une recherche
financée par les Instituts nationaux américains
de santé, Dan Buettner a écrit un article
sur la longévité dans le numéro de novembre
2005 du NationalGeographic. Cette recherche
montre que l’adventiste moyen en Californie
vit de quatre à dix ans de plus que les
Californiens non-adventistes. Ces années
supplémentaires résultent d’un régime végétarien
pauvre en gras, riche en noix et en
légumineuses, et de la non-consommation
de tabac et d’alcool, entre autres.

Nous lisons dans 1 Jean 5.2, 3 : « Voici
à quoi nous reconnaissons que nous aimons
les enfants de Dieu : c’est en aimant Dieu et
enmettant ses commandements en pratique.
En effet, aimer Dieu implique que nous
obéissions à ses commandements. Et ses
commandements ne sont pas pénibles ».
Avec des médecins qui, à l’instar du
docteur Colbert, se tournent vers la Bible
pour trouver des solutions aux problèmes
de santé, examinons cette semaine les principes
bibliques que Dieu désire nous voir
adopter pour une santé optimale.
_________________
1. Click Orlando. « Bible Inspires Florida Doctor’s “Jesus
Diet”. » http://www.clickorlando.com/health/3952449/
detail.html (accès au site le 6 mars 2009).
2. Hôpital adventiste de Penang, « Diabetic Reversal
Program », http://www.pah.com.my/services/diabetic_
education_centre/diabetic_reversal_program.asp (accès
au site le 6 mars 2009).




Célébrer la bonne forme physique et spirituelle
Nathaniel Tan, République du Singapour
Dimanche IL EST ÉCRIT
Ps 139.13-16 ; 1 Co 3.16,17 ; 9.24-27 ;
Ep 2.8-10 ; 2 Tm 2.3-5 ; 4.7 ; He 11.6

Parfaitement conçu (Ps 139.13-16)
Le psalmiste loue Dieu de l’avoir créé.
Il célèbre le fait qu’il n’est pas le fruit d’un
accident ! Vous n’êtes pas un accident,
vous non plus. Vous avez été conçu et
créé. Dans le psaume 139, le psalmiste
loue Dieu de ce qu’il l’a créé à dessein. Il
révèle une conscience aiguisée de la grâce
et du dessein de Dieu pour lui en décrivant
ce qu’il ressent à l’idée qu’il est une
« créature si merveilleuse ».

Vases physiques et spirituels (1 Co 3.16 ; 9.24-27)
Vous êtes chrétien ? Alors votre vie
ne vous appartient plus. Désormais, vous
appartenez à Christ (Ga 2.20). Votre corps
est le temple du Saint-Esprit.

À titre individuel et collectif, les chrétiens
sont les « temples » de Dieu. L’Église,
en tant qu’assemblée des croyants, constitue
le « corps du Christ » (Rm 12.5), et les
chrétiens qui acceptent Jésus comme leur
Sauveur sont des temples spirituels de
Dieu parce que le Saint-Esprit habite en
eux. Ces temples deviennent alors une partie
de la propriété divine. Ils sont saints
parce que Dieu est là. Paul prévient ceux
qui oseraient fouler aux pieds sa « sainte
propriété » qu’ils seront traités en conséquence.

Dieu ne laissera pas impuni celui qui
endommage lamoindre partie de sonoeuvre
sainte. Cet avertissement s’adresse à tous
ceux qui oseraient traiter le peuple de Dieu
avec dureté, mais aussi, au peuple même
de Dieu. Comme le Saint-Esprit habite en
nous, nous devons nous garder physiquement
et spirituellement en forme pour
qu’il y reste.

Une bonne forme physique et spirituelle
relève de la maîtrise de soi chrétienne.
Pour illustrer l’importance de la
maîtrise de soi, Paul se sert des jeux des
Corinthiens, lesquels étaient similaires à
ceux des Olympiques. En tant que chrétiens,
nous devons faire notre part pour nous
garder en forme, tant physiquement que
spirituellement. De cette façon, nous obtiendrons
le « prix » ultime (1 Co 9.24-17).

Les athlètes s’entraînent et s’imposent une
routine rigoureuse de même qu’un régime
strict pour donner le meilleur rendement
possible. Paul établit le parallèle entre la
maîtrise de soi de ces athlètes et celle nécessaire
à la foi chrétienne. Parler sans agir ne
mènera nulle part.

Et tout ça par la grâce, non par les oeuvres (Ep 2.8-10)
Bien que nous utilisions l’autodiscipline
chrétienne pour rester dans la bonne
voie, le prix est, en réalité, un don de
Dieu. L’autodiscipline seule ne suffit pas.
Un amour authentique pour notre Créateur
nous aide à ignorer ce qui nous distrait
du prix ultime : l’éternité avec Dieu.

Parler sans agir ne mènera nulle part.


« La grâce qui sauve est gratuite, elle
est une bonté et une faveur imméritées
de Dieu, lequel nous sauve, non par les
oeuvres de la loi, mais par la foi en Christ
Jésus. La grâce qui coule dans l’âme est
une vie nouvelle dans l’âme. Un pécheur
régénéré devient une âme vivante ; né de
Dieu, il vit dans la sainteté, tout délivré
qu’il est de la culpabilité du péché par le
pardon et la grâce qui justifie…Notre foi,
notre conversion et notre salut éternel ne
relèvent pas de nos oeuvres, afin que nul
se ne glorifie. Nos prouesses ne jouent
aucun rôle à cet égard ; par conséquent,
toute glorification personnelle est écartée.
Le salut est un don gratuit de Dieu, activé
par la seule puissance divine. C’était son
dessein, auquel il nous a préparé, de nous
bénir par la connaissance de sa volonté,
et de nous amener à le glorifier par nos
paroles et notre persévérance dans la sainteté
grâce à l’action du Saint-Esprit en nous.
Nul ne peut s’appuyer sur les Écritures
pourmalmener cette doctrine ou pour l’accuser
de toute tendance au mal. Tous ceux
qui osent le faire sont sans excuse1. »

Achever la course dans la foi (2 Tm 4.7 ; He 11.6)
Sans la foi, nous ne pouvons achever
la course. Paul souligne que parce qu’il a
gardé la foi, qu’il a achevé la course, le
prix l’attend, ainsi que ses frères ayant fait
comme lui. Par la foi, il a fait cette course
et renoncé à lui-même. Par la foi, il l’a
achevée et a réclamé le prix.

Révisez Hébreux 11.6. « S’approcher
de Dieu présuppose : (1) que la personne
doit croire queDieu existe, et (2) qu’il est
le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
Croire à l’existence de Dieu n’est que le commencement
; même les démons y croient
(Jc 2.19,20). Dieu ne se contentera pas
d’une simple admission de son existence. Il
désire une relation personnelle, dynamique
avec vous, une relation qui transformera
votre vie2. »

BRAINSTORMING
1. Comment avez-vous personnellement
fait l’expérience de la vie de foi selon
l’image de la course ou d’autres disciplines
sportives ?
2. Sans exercice, nos muscles s’affaiblissent.
De même, la foi en Dieu qui ne
s’exerce pas s’étiole. Comment exercet-
on la foi ? À quelle fréquence exercez-
vous la vôtre ?
3. L’exercice physique et un bon régime
sont importants. Cependant, en euxmêmes,
ils ne nous donnent pas la vie
éternelle. Seule la foi en Jésus le fait.
Pourquoi est-il important de faire cette
distinction ?
4. Pourquoi ne suffit-il pas de croire dans
les 28 croyances fondamentales de notre
Église ?
_________________
1. Matthew Henry Concise Commentary, WORDsearch7.
2. Life Application Concise New Testament Commentary,
WORDsearch7.



Un esprit sain dans un corps sain
Faith Toh, République de Singapour
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Co 3.16,17

« L’air pur, le soleil, l’abstinence, l’eau,
le repos, l’exercice, une alimentation judicieuse,
la confiance en Dieu, voilà les vrais
remèdes. Chacun devrait connaître les traitements
naturels et la manière de les appliquer1.»

« Nous avons à faire face à des ennemis invisibles. »

« On ne se rappellera jamais suffisamment
que la santé n’est pas le fait du
hasard ; elle résulte de l’obéissance à des
règles précises. Les athlètes le savent bien,
eux qui se préparent avec le plus grand
soin à un entraînement et à une discipline
sévères. Tout est chez eux soigneusement
réglé, car ils savent fort bien que la négligence,
les excès ou le manque de soins qui
affaibliraient ou paralyseraient l’un ou l’autre
des organes de leur corps occasionneraient
leur défaite.

« Combien sont plus importantes les
précautions à prendre pour réussir dans la
vie ! Ce n’est pas à un simulacre de bataille
que nous sommes appelés : nous soutenons
une lutte dont les résultats sont éternels.
Nous avons à faire face à des ennemis
invisibles, auxmauvais anges qui s’efforcent
de dominer chaque être humain. Tout ce
qui nuit à la santé affaiblit non seulement
la vigueur physique, mais aussi les énergies
mentales et morales. La satisfaction des
mauvais penchants rend plus difficiles le
discernement du bien et du mal et la résistance
aux influences néfastes. Elle multiplie
les risques d’échecs et de défaites2. »

« Le corps tout entier est fait pour l’action
; et à moins que les forces physiques
soient maintenues en santé par un exercice
actif, les forces mentales ne peuvent fournir
un rendement maximum prolongé3. »

« Tout ce qui diminue la vigueur corporelle
affaiblit également l’esprit et lui
enlève la possibilité de distinguer le bien
du mal. La volonté de faire le bien s’en
trouve donc elle aussi amoindrie4. »

« Ne savez-vous pas que vous êtes
le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu
habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple
de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de
Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. »
(1 Co 3.16, SER)

BRAINSTORMING
1. Expliquez comment le fait de ne pas être
en bonne santé revient à « vandaliser »
le temple de Dieu.
2. Cette semaine, quels trois petits changements
pouvez-vous faire pour commencer
à améliorer votre santé et à vous
mettre en forme ?
____________
1. Le ministère de la guérison, p. 102.
2. Ibid., p. 103.
3. Éducation, p. 211.
4. Les paraboles de Jésus, p. 301.
« Nous avons à faire face
à des ennemis invisibles. »



La science à la rescousse des lois de la santé
Choo Shi En Christon, République de Singapour
Mardi PREUVE À L’APPUI
Lv 11.45

Beaucoup considèrent le Lévitique
comme un livre dépassé pour la société
moderne. Cependant, en explorant les principes
bibliques touchant à la santé physique
et spirituelle, nous découvrons rapidement
que ce livre est loin d’être démodé
comme certains le croient.

Lévitique est l’un des cinq livres de
Moïse. C’est d’abord un livre de la loi ; les
histoires sont rarissimes. Il fait partie de
l’alliance mosaïque de Dieu avec Israël,
laquelle stipulait que Dieu prendrait soin
des Israélites aussi longtemps qu’ils suivraient
ses lois. De nombreuses parties du
Lévitique traitent des devoirs des prêtres
aux jours de Moïse ; d’autres demeurent
pratiques pour nous aujourd’hui.

Lévitique 11, Dieu parle des aliments
purs et impurs. Dans l’Église chrétienne
primitive, beaucoup considéraient
ces choses comme étant sans importance.
Or, la science découvre de plus en plus que
les lois de Dieu sont réellement bénéfiques.
Lévitique 11.7 et 8 interdit la consommation
de porc. Chose intéressante, l’Organisation
mondiale de la santé a de strictes
procédures quant à l’exportation du porc,
à cause du grand risque de maladies.
D’autres aliments interdits dans le Lévitique,
tels que les crustacés et autres fruits
de mer, se sont révélés porteurs de différentes
maladies.

Et le mode de vie ? Eh bien, la Bible s’est montrée
des siècles en avance sur son temps
.

Et le mode de vie ? Eh bien, la Bible
s’est montrée des siècles en avance sur son
temps. Bien avant que les scientifiques
ne découvrent les bienfaits du régime
biblique, Dieu avait déjà donné à son
peuple les principes d’un bon régime et
d’une vie saine. Dans Lévitique 11.45,
Dieu nous appelle à être saints, parce qu’il
est saint. Ceci comprend ce que nous mangeons,
buvons, faisons.

BRAINSTORMING
1. Selon Lévitique 11, quels aliments sont
impropres à la consommation ?
2. Qu’allez-vous changer dans votre régime
pour mieux obéir aux principes divins
touchant à l’alimentation ?



Des sarments vigoureux
Jimmy Quek, République du Singapour

Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Jn 15.5

De nombreux scientifiques croient qu’il
y a corrélation entre notre santé spirituelle
et notre santé physique. Des études ont
montré que les cancéreux peuvent combattre
mieux la maladie lorsqu’ils ont une
croyance spirituelle*.

Des miracles de guérison totale chez
des patients en phase terminale ont déconcerté
les médecins qui, plus tôt, avaient
averti les membres de la famille de se préparer
au pire.

Souvent, notre stress et notre dépression
proviennent du fait que nous nous
sommes éloignés de plus en plus de Dieu.
Nous découvrons aussi que lorsque nous ne
prenons pas soin de notre corps, nous
devenons de bien pauvres ambassadeurs
de Dieu. Non seulement nous n’avons pas
l’énergie pour travailler efficacement, mais
encore nous devenons de piètres exemples
de sa « vie abondante » (Jn 10.10, SEM).

Jésus est la vigne, nous sommes les
sarments. Nous devons rester attachés à
lui, source de notre force. Nous devons être
physiquement prêts à faire sa volonté, à
aller là où il nous conduit, et à montrer
clairement qu’être un chrétien englobe un
mode de vie plus sain. Mais comment être
des sarments vigoureux ?

Communiez avec Jésus chaque jour. Jésus
nous invite à rechercher sa sagesse, à méditer
sur sa Parole, à nous appuyer sur sa force.
En retour, il promet de nous donner tout
ce dont nous avons besoin (1 Ch 28.9 ; Mt
6.33).

Courez avec persévérance. « Courons avec
persévérance l’épreuve qui nous est proposée
» (He 12.1, SER). Pour ce faire, nous
devons être en forme physiquement, spirituellement,
et mentalement. Exerçons les
muscles de notre foi afin de résister aux
épreuves qui se dresseront en chemin. Bien
que notre entraînement puisse être parfois
douloureux et désagréable, il produira en
nous « un paisible fruit de justice » (He
12.11, SER).

Jésus veut que nous soyons en bénédiction à autrui.

Soyez une lumière. Jésus est la lumière du
monde. Il veut que nous fassions briller
cette lumière autour de nous. Attachés au
cep, nous sommes aussi appelés à porter
du fruit, et à être en bénédiction à autrui.
Jésus désire que nous soyons une source
de lumière et d’encouragement pour ceux
qui ont perdu l’espérance, et de paix pour
ceux qui ont peur. Notre relation verticale
avec Dieu nous rend capable d’établir une
relation horizontale avec nos semblables.
La joie d’un partenariat avec Dieu produit
un éclat sain spirituellement et physiquement
(Jn 8.12 ; 15.2).
____________
* http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/
2006/03/23/AR2006032302177_pf.html



Mettre nos priorités en place
Jonathan Gerber, République du Singapour
Jeudi OPINION
1 Tm 4.8

J’ai un ami qui est fruitarien. Selon lui,
tout le reste nuit à la santé. Ainsi, quand il
nous voit manger autre chose que des fruits,
il nous réprimande et nous fait un petit
sermon sur le régime sain, et sur la façon
de préserver notre corps pour l’oeuvre de
Dieu. Mon ami est… un adventiste.

Les croyants pieux se reconnaissent à leurs fruits.


Une autre de mes amis est tellement
consciente de la nécessité de l’exercice qu’elle
fait marcher son chien une heure par jour.
Mince, en forme, elle pratique un végétarisme
strict et n’utilise pas d’épices dans sa
cuisine à cause des conseils d’Ellen White
à ce sujet*. Elle est aussi prompte à corriger
les autres et à avertir ceux qui ne s’abstiennent
pas de ce qu’elle considère comme
de mauvaises habitudes spirituelles.
Un coup d’oeil rapide sur le régime et
la condition physique de mes deux amis
indique qu’ils sont disciples des principes
de santé du Christ. Cependant, notre relation
avec Dieu n’englobe-t-elle que ça ?

Les croyants pieux se reconnaissent
à leurs fruits : le fruit de l’Esprit. Cette
expression biblique résume les neuf attributs
visibles d’une vie chrétienne prospère.
Les voici : amour, joie, paix, patience, amabilité,
bonté, fidélité, la douceur, maîtrise
de soi (version Semeur). Les Écritures nous
révèlent que ces fruits ne sont pas cueillis
ni choisis individuellement. Il s’agit plutôt
d’un fruit comportant neuf facettes, lesquelles
caractérisent tous ceux qui marchent
dans l’Esprit. Collectivement, ces fruits
constituent les caractéristiques que tout
chrétien devrait produire dans sa vie grâce
au Saint-Esprit.

Lisez 1 Tm 4.8. Notez que ce verset ne
dit pas que l’exercice est sans valeur ! Tout
en affirmant son utilité, ilmet les priorités en
place en déclarant que l’attachement à Dieu
est plus précieux encore.

BRAINSTORMING
1. Refusez-vous de saines habitudes parce
certains qui les ont adoptées vous dégoûtent
par leur excès de zèle ?
2. Comment promouvoir un mode de vie
sain sans devenir assommant et proprejuste?
____________
Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 257, 273 ;
Témoignages pour l’Église, vol. 2, p. 67.



Des temples vivants
Chandler Riley, Laurel, Maryland, États-Unis

Vendredi EXPLORATION
1 Co 6.19, 20

POUR CONCLURE
Dieu a créé notre corps pour qu’il soit
le temple du Saint-Esprit. Par sa grâce, un
don immérité, il nous donne le Saint-Esprit
qui nous dirige vers une santé physique et
spirituelle toujours meilleure. Il nous accorde
aussi la Bible par laquelle l’Esprit nous guide
dans nos efforts pour être en bonne santé
physique et spirituelle. Suivre les principes
bibliques augmente notre longévité, et nous
fait jouir d’une vie plus saine, plus heureuse.
Négliger de prendre soin de notre corps,
c’est nous affaiblir spirituellement et physiquement.
Une vie saine englobe autant
notre bien-être physique que spirituel.

COFFRE AUX IDÉES
• Écrivez votre opinion quant aux effets des
bonnes habitudes de santé sur votre spiritualité.
• Discutez en groupe en quoi la santé influe
sur la spiritualité. Partagez des exemples
dont vous avez été témoin.
• Marchez au moins trente minutes par jour.
Vous sentez-vous plus détendu ? Dormezvous
mieux ? Attendez-vous cette promenade
avec impatience maintenant ?
• Demandez à Dieu de vous conduire vers
unemeilleure santé physique et spirituelle,
et par son Esprit, de vous montrer les secteurs
ayant besoin d’être améliorés.

POUR ALLER PLUS LOIN
Vibrant Life, « Religion and Health », Nellie
Jones, http://www.vibrantlife.com/vl/ar
ticle-81.html (accès à ce site le 2 avril
2009).
Ellen G.White, Conseils sur la nutrition et
les aliments, chapitre 2.
Christian-Living-Site.com. « Do You Really
Understand That Your Body Is the Temple
Of God ? » http://www.christian-livingsite.
com/Temple-of-God.html (accès à ce
site le 2 avril 2009).

http://www.cqbiblestudy.org/site/1/lessons/2010-2/French/STUDENT/CQ-10-Q2-F-03.pdf


LE POUVOIR DU CHOIX

http://foolforjesus.files.wordpress.com/2009/04/emmaus_road.jpg
http://oneyearbibleimages.com/forkinroad.jpg

Voici la lecon presentes par le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org



Cliquez sur le lien qui suit pour avoir acces a un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr Derek Norris de l'Eglise de Lake Forest:

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q204-10-power-choice


www.cqbiblestudy.org

Le pouvoir du choix

« Daniel prit la ferme résolution de ne pas se rendre impur
en consommant la nourriture et le vin de la table royale. »
(Daniel 1.8)

Faire le bon choix
Sandro A. Dela Roca, Dagatan, Taysan, Batangas, Philippines
Sabbat INTRODUCTION
Gn 2.16,17 ; Dt 30.10-19

En nous créant, Dieu nous a dotés de
la capacité de prendre des décisions. Nous
pouvons analyser, classer, mais tel un écho
de l’Éden, la question, aujourd’hui, demeure
: « Est-ce bien, ou mal ? » Je crois
que ce que nous sommes maintenant et
ce que nous allons devenir dépend de
nos choix. Nous pouvons choisir de garder
silence dans une situation ou de parler avec
vigueur dans une autre. Nous devons choisir
notre dieu, nos aliments, nos boissons.
En définitive, ce que nous choisissons détermine
ce que nous devenons.

J’avalais difficilement l’idée
que je n’avais d’autre choix
que d’obéir.


Pendant mes études secondaires, une
formation militaire faisait partie du curriculum.
L’inscription était obligatoire, sinon,
pas de diplôme. Ce que je détestais le plus,
c’était la Règle n° 2 des ordres généraux :
« Obéissez avant de vous plaindre. » J’avalais
difficilement l’idée que je n’avais d’autre
choix que d’obéir, et que des pompes m’attendaient
si j’enfreignais cette règle. La sévérité
de cette discipline subsiste dans mon
esprit tandis que je prends conscience de
ce que veut dire obéir à Dieu.

Depuis la chute, Dieu nous rappelle
sans cesse de faire les bons choix. Il fournit
même les paramètres qui nous aident à restaurer
en nous son image (Dt 30.10-19).
Dans ces versets, « Moïse encouragea Israël
à choisir la vie, à obéir à Dieu, et par conséquent
à recevoir ses bénédictions. Dieu
n’impose sa volonté à personne. Il nous
laisse décider de le suivre ou de le rejeter.
Cette décision, cependant, est une question
de vie ou de mort. Dieu désire que nous en
soyons conscients, car il veut que nous
choisissions tous la vie. Chaque jour, dans
chaque situation nouvelle, nous devons
affirmer et renforcer cet engagement*. »

Si nous obéissons aux décrets bibliques,
la restauration sera facile. Le Seigneur nous
révèle les principes du bien-être physique
pour que nous gagnions en maturité spirituelle.
Mais avons-nous le pouvoir de faire
les bons choix ? C’est sur cette question que
nous nous pencherons cette semaine.

BRAINSTORMING
1. Réfléchissez à certains choix que vous avez
faits. Quelle était leur importance ?
2. Comment vos choix ont-ils affecté votre
vie ? Si c’était à refaire, certains de vos choix
seraient-ils différents ? Pourquoi ?
_________________
* Life Application Study Bible, Wheaton, Ill., Tyndale House Pub.,
Grand Rapids,Michigan, Zondervan Pub.House, 1991, p. 321.



Le pouvoir de choisir
Jervenesence Salathiel O. Florece, Dagatan, Taysan, Bagantas, Philippines
Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 2.16,17 ; 3.1-13 ; Dt 30.10-19 ; Ps 119.11 ; Jn 3.16 ; Col 3.2 ; He 11.8-10


La chute (Gn 3.1-13)
« Au milieu du jardin, à proximité de
l’arbre de vie, il y avait l’arbre de la connaissance
du bien et du mal, qui devait servir
à éprouver l’obéissance, la foi et l’amour
de nos premiers parents1. »

Quand Adam et Ève prirent possession
du merveilleux jardin, ils avaient tout
pour être heureux. Cependant, Dieu choisit
d’éprouver leur loyauté avant de leur
conférer une sécurité éternelle. Satan fut
autorisé à les tester. S’ils sortaient vainqueurs
de l’épreuve, ils jouiraient à jamais
de la faveur divine.

Ève se retrouva devant l’arbre défendu.
Elle le regarda avec un mélange de
curiosité et d’admiration. Dieu lui avait
donné la liberté et la sagesse de choisir
entre le bien et le mal. Il lui avait généreusement
donné le bien, mais elle lorgna le
mal du coin de l’oeil. Le tentateur cueillit
un fruit, le tendit à Ève qui le prit. Son
goût lui parut excellent, et elle crut en ressentir
les effets merveilleux. Elle devint
ainsi un medium puissant par lequel Satan
ferait chuter son mari. Et c’est ainsi que le
péché fit son entrée dans notre monde.

Liberté de choisir (Gn 2.16,17)
Dieu instruisit nos premiers parents à
l’égard de l’arbre de la connaissance du
bien et du mal. Il ne les priva pas du pouvoir
d’en manger. Il les laissa libres de
croire à sa parole et d’obéir à son commandement.
Hélas, nos premiers parents choisirent
de croire aux paroles du tentateur.
Dieu a créé les humains avec la capacité
de penser, de discerner le bien du mal.
Il n’a pas voulu faire de nous des robots.
Par conséquent, nous avons la liberté de
choisir et de décider ce que nous ferons
de notre vie. Dieu veut que nous exercions
ce pouvoir et cette liberté pour notre bien,
et pour sa gloire.

Les mauvais choix et leurs
conséquences (Dt 30.10-19)
« Ève crut sincèrement aux paroles de
Lucifer. C’est ce qui la perdit. Elle tomba
pour avoir manqué de confiance en la
Parole de Dieu2. »

Nous ne devons pas négliger l’étude
des vérités divines. Elles nous sont données
pour nous soustraire aux supercheries.
Les négliger, c’est courir à la ruine.
Chaque mauvais choix a son lot de conséquences
déplaisantes, voire graves ; mais
en serrant la Parole de Dieu dans notre
coeur, et en marchant pas à pas avec Jésus,
nous apprendrons aussi à faire des choix
conformes à notre foi.

Le choix de Dieu (Jn 3.16 ; 1 Co 6.19,20)
Lorsqu’Adam et Ève péchèrent, Dieu
mit en branle le plan du salut. Ce plan
naquit de son amour pour nous (Jn 3.16).
Notre Père nous aime et désire nous sauver
en dépit de nos péchés. C’est pourquoi il
envoya son Fils mourir pour nous. Nous
sommes si précieux à ses yeux qu’il veut
que nous soyons heureux, en santé, et
s heureux, en santé, et saints. C’est aussi pourquoi il désire que
nous choisissions de faire sa volonté,
d’exercer notre liberté de choix en choisissant
ce qui favorise la santé. Nous pourrons
alors le glorifier dans un corps racheté
(1 Co 6.19,20).

Dieu n’a pas voulu faire de nous des robots.

« Paul insiste : bien qu’il soit libre de
faire quoi que ce soit, il ne permettra à
rien de le dominer. Le fait extraordinaire
de la foi chrétienne n’est pas qu’elle rende
un homme libre de pécher, mais qu’elle le
rende libre de ne pas pécher. Il est facile
de permettre à des habitudes de nous
dominer ; mais la puissance chrétienne
nous rend capable de les maîtriser. Quand
un homme fait vraiment l’expérience de
cette puissance, il devient non l’esclave
de son corps, mais son maître. Souvent,
un homme dit : “Je vais faire ce que qui
me plaît” quand il veut dire qu’il cédera à
l’habitude ou à la passion qui le domine ;
ce n’est que lorsqu’il possède la force du
Christ qu’un homme peut vraiment dire
“je vais faire ce quime plaît” et non “je vais
faire ce qui me domine”3. »

BRAINSTORMING
1. Comment exercer plus judicieusement
le pouvoir de choisir ?
2. Quelles négligences pourraient vous
entraîner à faire de mauvais choix ?
3. Quelle erreur fondamentale Adamet Ève
ont-ils faite ? De votre côté, comment
éviter cette même erreur ?
4. Comment faites-vous face aux tentations
semblables à celles d’Adam et d’Ève ?
5. Après avoir choisi de pécher, Adam et
Ève se sont blâmés mutuellement. Vous
arrive-t-il de blâmer les autres après avoir
fait unmauvais choix ? Si oui, pourquoi,
et comment apprendre à être responsable
de vos choix ?
6. Que nous enseigne Hébreux 11.8-10 au
sujet d’Abraham et de ses choix ? Que
pouvez-vous apprendre personnellement
de ces choix ?
7. Nous désirons faire de bons choix, sauf
qu’en face des tentations, nous tombons
parfois. Comment « programmer » notre
esprit pour mieux réussir ? (Ps 119.11 ;
Ph 4.8 ; Col 3.2)
_________________
1. Ellen G. White, L’histoire de la rédemption, p. 21.
2. Idem., Patriarches et prophètes, p. 33.
3. William Barclay, The Letters to the Corinthians, éd. rév.,
Philadelphie, Pennsylvania, Westminster Press, 1975,
p. 56, 57.



Un choix entre plusieurs choix
Jerome B. Balbastro, Dagatan, Taysan, Batangas, Philippines
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Gn 3.2

Nous sommes parfois perplexes quant
à la bonne décision à prendre devant plusieurs
choix. C’est comme si nous étions
aux prises avec une nuit sans fin, une nuit
tellement sombre qu’elle nous fait oublier
que le soleil se lèvera comme toujours, et
éclairera toutes choses.

Choisir, c’est sans doute être humain.


Dans le cas de l’appétit, il est vital de
prendre une bonne décision. « Dans le
désert de la tentation le Christ dut subir
les tentations principales qui peuvent assaillir
l’homme. Là il rencontra, seul, le
subtil et rusé adversaire, et il en fut vainqueur.
La première grande tentation concernait
l’appétit ; la seconde, la présomption ;
la troisième, l’amour du monde. Satan avait
soumis ses myriades en les tenant par la
gourmandise. Au moyen de la satisfaction
du goût, le système nerveux se trouve excité
et la puissance du cerveau affaiblie, rendant
impossible une réflexion calme et sensée.
L’esprit est déséquilibré. Ses facultés
les plus hautes et les plus nobles sont perverties
pour servir les appétits de la chair,
et les intérêts sacrés et éternels sont méprisés1.»

« Les excès qui ont existé lors de la première
venue du Christ, et qui ont amené un
état de maladie et de dégénérescence, se
renouvelleront, intensifiés, avant sa seconde
venue2. »

« La gourmandise aurait impliqué le
sacrifice de la vigueur physique, de la clarté
de l’intelligence et de la puissance spirituelle3.»

« Chaque homme a suffisamment d’occasions
pour devenir ce qu’il a choisi d’être.
Les bénédictions de la vie présente et de la
vie à venir lui sont accessibles. Il peut se
former un caractère d’élite, et croître en
force à chaque pas. Il a la possibilité chaque
jour d’augmenter sa science et sa sagesse,
et d’éprouver de nouvelles joies à mesure
qu’il se développe en grâce et en vertu. Ses
facultés se multiplieront par l’usage, et la
sagesse qui lui est ainsi accordée lui permettra
d’en acquérir davantage. Son intelligence,
sa connaissance et sa vertu gagneront
en force et en harmonie4. »

Toute philosophie religieuse traite du
concept du choix. Choisir, c’est sans doute
être humain. Que ça nous plaise ou non,
le pouvoir de choisir est nôtre. La question
importante, c’est donc : que ferons-nous
de ce pouvoir ?
_________________
1. Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 178.
2. Ibid.
3. Ibid., p. 183.
4. Ibid., p. 15, 16.



Décisions en face des tentations
Mariel Joyce L. Perez, Dagatan, Taysan, Batangas, Philippines
Mardi PREUVE À L’APPUI
1 Co 10.31

Notre corps est le temple de Dieu. Nous
devons donc en prendre grand soin. Certains
consomment des choses nuisibles, sans
doute parce qu’ils sont déprimés et espèrent
que ce qu’ils mangeront, boiront, ou prendront
(drogues) les soulagera. D’autres fument
ou boivent dans l’espoir d’oublier leurs problèmes.
Mais le tabac et l’alcool sont des poisons
très néfastes. Ils augmentent le risque
des désordres de la fonction cérébrale et du
comportement.

« Des recherches montrent que les adolescents
dépendants de l’alcool sont moins
en forme. L’effet de la nicotine sur leur cerveau
révèle ce qui suit : (1) les récepteurs
chimiques pour la nicotine (un signe de
dépendance) augmentent deux fois plus
chez les adolescents que chez les adultes ; et
(2) l’exposition à la nicotine cause des problèmes
permanents de comportement, particulièrement
chez les femmes*. »

Côté alimentaire, nous savons que la
viande n’est pas bonne pour la santé parce
qu’elle contient du cholestérol, lequel peut
causer de nombreuses maladies. C’est pourquoi
beaucoup choisissent actuellement de
manger plus de légumes, de fruits, entre
autres. Ils désirent augmenter leur qualité
de vie et leur longévité. Grâce à leur régime
sain, les adventistes ont la réputation de
vivre plus longtemps et plus sainement que
les autres. Adoptez un bon régime, faites de
l’exercice, et cultivez des pensées positives.
Vos idées en seront plus claires, et votre
sommeil, meilleur.

« Les adolescents dépendants de l’alcool sont moins en forme. »

Dieu nous donne le pouvoir de choisir.
Nous pouvons utiliser ce pouvoir pour le
bien ou pour le mal. Que choisir ? Quelles
étapes suivre ? Quel régime adopter ? Heureusement,
Dieu est toujours là pour nous
aider à choisir. Vous êtes confronté à un
choix difficile à l’égard de votre santé ?
Alors souvenez-vous : Dieu est prêt à vous
guider.

BRAINSTORMING
1. Mentionnez certaines règles bibliques
quant à l’alimentation.
2. Comment les individus de tout âge peuvent-
ils résister à la tentation ?
3. Sachant que nous ferions souvent des
choix peu sages, pourquoi Dieu nous a-t-il
donné la capacité de choisir ?
_________________
* Elvira Galvez, « Alcohol, Nicotine and the Brain », Sci-
Tech Magazine, Quezon City, Dane Publishing House,
Inc., vol. XIX, n° 4, p. 12, 13.



Restauration
Lyka Manalo, Dagatan, Taysan, Batangas, Philippines
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Gn 1.29 ; Ps 23.3 ; 119.11 ;Mt 28.19,20 ; 1 Co 10.31 ; Jc 5.16 ; Ap 1.3

Notre corps ne nous appartient pas.
Nous n’en sommes que les économes. Par
conséquent, nous devons en prendre soin.
Nous pouvons en fait comparer notre corps
aux photos. Des photos de famille, par
exemple, sont des trésors que l’eau, la lumière,
et la négligence peuvent abîmer. Dans
le cas des photos numériques, on peut les
effacer par accident, ou notre ordinateur peut
flancher… Zut ! Les voilà perdues à jamais.
Quand nos photos sont abîmées ou perdues,
nous essayons de les restaurer ou de les récupérer
autant que possible.

Quand nos photos sont abîmées ou perdues, nous essayons de les restaurer ou de les récupérer autant que possible.

De quelle façon le péché nous abîmet-
il ? Et comment arriver à nous restaurer
nous-mêmes ? Voici quelques moyens :
Faites un scan de vos photos. La première
étape pour restaurer des photos, c’est de les
scanner. C’est là le miroir qui vous aidera à
voir toutes les altérations. En revenant au
régime de l’Éden, vous pouvez restaurer votre
corps (Gn 1.29).

Sauvegardez. Après avoir scanné, commencez
à sauvegarder les parties de la photo
que vous avez restaurée. Chaque fois que vous
commencez à restaurer votre corps, souvenezvous
toujours de vous fixer un objectif et de
le garder à l’esprit. Sauvegardez-le dans votre
mémoire, afin de pas l’oublier (1 Co 10.31).

Réparez les défauts. La troisième étape
consiste à découvrir ce que vous devez réparer.
Le péché a endommagé votre corps. Le
seulmoyen de le réparer consiste à demander
au Seigneur de vous aider (Ps 119.11).

Enlevez les marques et les égratignures.
Les logiciels pour photos sont dotés de filtres
pouvant masquer les imperfections. Après
que vous ayez restauré votre corps, des tentations
se dresseront encore devant vous. La
prière et l’étude de la Parole de Dieu sont
deux éléments efficaces pour faire disparaître
ces tentations (Ps 23.3 ; Jc 5.16 ; Ap 1.3).
Psaumes 23.3 nous dit que Dieu ramène
« ma vie de la destruction ; il me sauve du
péché, afin que je ne périsse pas éternellement.
Ou, après une récidive, la guérison
s’opère et Dieu restaure mon âme1. »

Imprimez et archivez. Après avoir franchi
toutes ces étapes, vous voilà prêt à imprimer
et à archiver les photos, à partager votre
témoignage vivant et à être une personne plus
efficace dans la propagation de la bonne nouvelle
du retour de Jésus (Mt 28.19,20).

« Nous devons aller – que ce soit à la
porte d’à côté ou dans un autre pays – et faire
des disciples. Ce n’est pas une option, mais
un commandement à tous ceux qui appellent
Jésus “Seigneur”. En obéissant, nous seront
réconfortés en sachant que Jésus est toujours
avec nous grâce au Saint-Esprit en nous. Le
Saint-Esprit constituera la présence de Jésus
qui ne nous quitte jamais… Jésus continue
d’être avec nous aujourd’hui par son Esprit.
Ainsi, cet Évangile se terminera comme il a
commencé – Emmanuel, “Dieu avec nous ”2. »
_________________
1. Adam Clark Commentary, WORDsearch 7.
2. Life Application Concise New Testament Commentary,
WORDsearch 7.



Sentiments et choix
Villanueva Asis, Dagatan, Taysan, Batangas, Philippines
Jeudi OPINION
Pr 16.25 ; Mt 13.18-23

Dans un cours de comptabilité, notre
professeur a utilisé l’expression « tenant
lieu de ». Elle nous a dit que ceci signifie
« comme si », « en remplacement de » ou
« censé être ». Nous discutions du sujet
« argent reçu tenant lieu de dividendes en
actions ». Elle a expliqué comment reconnaître
les dividendes en actions. Cependant,
un problème surgit lorsqu’on reçoit
de l’argent tenant lieu de dividendes en
actions. Si une telle chose se produit, elle
a dit qu’il faut adopter l’approche « comme
si ». Ceci veut dire que les dividendes en
actions sont « censés être reçus » et « vendus
par la suite » contre l’argent reçu.

Nous savons tous que chacun de nos choix entraîne des conséquences – bonnes ou mauvaises.

Et si nous comparions cela à nos choix ?
Cela veut-il dire que nos sentiments « sont
censés être » les choix que nous faisons ?
Nous savons tous que chacun de nos
choix entraîne des conséquences, bonnes
ou mauvaises. Toutefois, nous ne prenons
pas toujours nos choix au sérieux parce que
nous croyons que nos sentiments sont plus
valables que nos raisonnements. Il arrive
même que nos sentiments nous aveuglent
au point où nous ne voyons pas les conséquences
possibles d’un choix.

Considérez la parabole du semeur (Mt
13.18-23). Si nous choisissons d’écouter
la Parole de Dieu et de l’accepter rapidement
et avec joie, mais que nous ne lui permettions
pas de s’enraciner en nous, les difficultés
et les persécutions nous balaieront
rapidement. Dieu désire sûrement que nous
choisissions de prendre la semence tombée
dans la bonne terre. Il sait que nous porterons
plus de fruits une fois la moisson
venue.

Notre salut dépend de ce que nous
choisissons et de quelle façon nous choisissons.
Nous devons baser nos choix non
sur les sentiments, mais sur les principes
et sur les Écritures. Tandis que nous appliquons
la Parole dans notre vie, les bons
choix seront clairs. Il n’est pas vrai que les
sentiments « tiennent lieu de » choix. Par
conséquent, il n’est pas sage de nous reposer
sur eux. Apprenons à obéir à Dieu. Son
plan, c’est que nous vivions une vie utile.

BRAINSTORMING
1. Quel médicament prendre après avoir
fait un mauvais choix ?
2. Comment connaître la volonté de Dieu
devant plusieurs bons choix ?
3. À quelmoment les sentiments devraientils
influencer nos choix ?



Le bon choix
Sandra Araújo-Delgado, Apison, Tennessee, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Dt 30.19 ; Jos 24.15

POUR CONCLURE
Aujourd’hui plus que jamais, nous protégeons
notre droit au choix. Nous considérons
le pouvoir de choisir et de décider de
notre destinée comme un droit humain fondamental.
Mais tandis que la plupart d’entre
nous ont la possibilité de tenir le volant de
leur vie, nous manquons souvent de sagesse
pour faire des choix judicieux. En
tant que chrétiens, nous croyons que Dieu
nous a donné la liberté de choix pas comme
un droit, mais comme un don, et avec ce
don, il nous a aussi donné les principes
de sa Parole qui nous montrent comment
bien l’exercer.

COFFRE AUX IDÉES
• Jouez à un jeu d’association avec un ami.
Chacun écrira ce qui lui vient à l’esprit
quand il entend les mots choix, responsabilité,
conséquence. Comparez vos réponses,
puis discutez-en.
• Faites une liste des choix qui se présentent
à vous dans deux aspects de votre vie, et
classez-les en ordre d’importance pour vous.
• Décidez de prendre une bonne habitude.
Pendant trois semaines, évaluez votre progrès
en tenant un journal.
• Réfléchissez au rôle que vos sentiments
jouent lorsque vous prenez une décision.
Demandez à Dieu de vous aider à faire de
bons choix basés sur sa Parole.

POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen G. White, Patriarches et prophètes, chapitre 49.

http://www.cqbiblestudy.org/site/1/lessons/2010-2/French/STUDENT/CQ-10-Q2-F-02.pdf


GLOIRE A DIEU NOTRE CREATEUR

http://farm1.static.flickr.com/97/259999934_6ec9b7d526.jpg
http://weepingcherries.files.wordpress.com/2009/02/winter-lake1.jpg


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q204-03-praise-god-whom-all-blessings-flow

Gloire à notre Dieu Créateur !

« Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! » (Psaume 103.1, LSG)


Qu’y a-t-il dans le cœur d’amour ?
Ralna M. Simmonds, Mandeville, Jamaïque
Sabbat INTRODUCTION
1 Jn 4.10

« Il ne nous aime pas à cause de ce que nous sommes, mais à cause de ce qu’il est... » Ma radio était syntonisée sur la sta- tion du campus de l’Université des Antilles du Nord. Cette chanson funky me plaisait. Les paroles me touchaient beaucoup. Les Newsboys – un groupe de quatre jeunes adultes – l’interprétaient. Ils étaient évidem- ment conscients de ce que en quoi consiste la grâce : Dieu ne nous aime pas à cause de ce que nous sommes, mais, heureusement, à cause de ce qu’il est.

À cause de ce qu’il est ? Qu’est-ce que cela veut dire ? L’apôtre de l’amour nous donne l’heure juste : « Et l’amour consiste en ceci : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés ; il a envoyé son Fils qui s’est offert en sacrifice pour le pardon de nos péchés. » (1 Jn 4.10) Ainsi, fondamentalement, nous pouvons louer Dieu parce qu’il a envoyé son Fils pour qu’il nous purifie de nos péchés !

Kay D. Rizzo nous livre le secret qui nous permet d’aller au-delà d’une façade mondaine de religiosité – ces œuvres léga- listes que nous espérons que Dieu et les autres verront comme preuves de notre bonté, mais qui, en réalité, nous laissent vides, épuisés. Elle écrit : « La louange nous donne une perspective plus juste de Dieu. Lorsque nous mesurons notre bonté à celle de Dieu, notre indignité nous saute aux yeux*. »

Aucun de nous ne peut faire en sorte que Dieu nous aime plus ou moins.

Nous essayons souvent, tels les enfants, de mériter la faveur divine par de beaux sou- rires, et des actes plus charmants encore ; mais la vérité, c’est qu’aucun de nous ne peut faire en sorte que Dieu nous aime plus ou moins, parce que son amour est incon- ditionnel. Le fait de le louer, cependant, nous appelle à sortir de nous-mêmes pour regarder l’ensemble du tableau. Le mot hébreu yadah signifie « pousser des cris de joie », alors que le mot hallel signifie « être fier, célébrer, chanter, glorifier ». Lorsque Kay Rizzo a commencé à appliquer ces paroles dans sa vie, celle-ci en a été com- plètement transformée.

Quelles sont vos raisons de louer Dieu ? Si votre vie ne tourne pas rond, est-ce là une raison de ne pas le louer ? Je vous in- vite à vous mettre au régime de la louange aujourd’hui même. Commencez par deman- der à Dieu de vous montrer l’ensemble du tableau. Vous verrez ainsi le réel message derrière chaque échec et pourrez le louer pour toutes ses bénédictions ! Ce faisant, notez combien vous vous sentez mieux – combien votre santé mentale, spirituelle, et physique s’améliore !
_________________
* Kay D. Rizzo, On Wings of Praise, Review and Herald Publishing Association Hagerstown, Maryland, 1996, p. 46.



Cœur, esprit, et actions
Venice Brooks, Jamaïque
Dimanche IL EST ÉCRIT
Mt 22.37,38 ; Rm 12.1 ; Ep 2.8,9 ; 5.2 ; Col 3.12,13 ; 2 Tm 1.8,9 ; 1 Jn 4.10

Lorsque le péché nous tient, notre cœur soupire après les choses impures. Aujour- d’hui, nous allons étudier comment le cœur et l’esprit affectent les actions, et découvrir comment obéir aux commandements en vivant affranchis du péché.

Matthieu 22.37,38 nous dit comment aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, et de toute notre pensée. Les autres textes nous enseignent que nous manifestons notre amour pour notre pro- chain par nos actes. Chose intéressante, le cœur affecte l’esprit, lequel, à son tour, affecte les actes.

Le cœur aime et éprouve de l’excitation
Le cœur désire, soupire, et convoite. Le cœur d’une personne esclave de Satan aime pécher. Le péché le stimule. Un tel cœur soupire après le péché et est esclave de ses appétits. Pour les satisfaire, il est prêt à tout. Ceci est, en soi, une forme d’idolâtrie, car notre cœur ne devrait soupirer qu’après Dieu.

Par contre, le cœur de celui qui est affranchi en Christ aime Dieu et est stimulé par sa croissance en justice. Ce cœur aspire sincèrement à développer en lui-même la sainteté et la pureté. Colossiens 3.1 nous invite à rechercher « les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. » En d’autres termes, nous devons ame- ner notre cœur à aimer Christ. Mettons-y toute notre énergie. Enthousiasmons-nous à son sujet, soupirons après sa présence. Aspirons à l’intimité avec lui, et luttons pour marcher davantage dans ses pas. Faisons nôtre le cri de la bien-aimée : « Entraîne- moi derrière toi ! Courons ensemble ! Le roi m’a fait entrer dans ses appartements. » (Ct 1.4, SEM)

Le cœur qui s’accroche à Christ est affranchi du péché. Il étreint son Sauveur, se cramponne à lui, et refuse de le voir par- tir. Que ce soit là votre objectif !

« Entraîne-moi derrière toi ! Courons ensemble ! »

L’esprit se réfère à nos pensées
L’esprit plongé dans le péché conçoit constamment des pensées coupables. Celles- ci peuvent saboter le travail, l’heure de l’étude, le moment familial, et tous les autres secteurs de la vie. Souvenons-nous tou- jours que l’esprit est le champ de bataille des décisions, et qu’une fois notre décision prise, notre cœur va dans habituellement dans cette direction.

« Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » (Col 3.2) Nous devons entretenir des pen- sées célestes, des pensées sur le Christ et Dieu, des pensées sur le ciel et l’éternité. Nous devons porter notre attention sur ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d’amour ou d’approbation, et sur ce qui mérite respect et louange. En d’autres termes, nous devons penser au Christ (Ph 4.8, SEM). Colossiens 3.3 nous en donne la raison : « Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. » Sur la croix, Jésus est mort pour nous, mais nous sommes morts, nous aussi, en lui. Notre vieille na- ture pécheresse a été crucifiée avec Christ. C’est comme si mon cœur pécheur était mort il y a deux mille ans. Mon esprit con- sumé par de viles images a été cloué à la croix par les soldats romains, et mon « moi » pécheur a été enseveli.

Nos actes sont liés à nos affections et à nos pensées
En tant que chrétiens, nous découvrons qu’il est impossible de parvenir à une vé- ritable modification du comportement à moins d’un changement de cœur. Être un chrétien, c’est aimer Dieu passion- nément, c’est laisser le Christ consumer nos pensées, et c’est marcher ensuite affran- chi du péché. Nous ne devons pas seu- lement professer l’amour du Christ, mais devons aussi montrer son amour aux autres par nos bonnes œuvres*.

En outre, si nous décidons de glorifier Dieu, alors nous travaillerons de concert avec lui et serons capables de faire le bien. En cherchant la gloire de Dieu par l’affran- chissement du péché, nous serons victo- rieux. Dieu lui-même viendra à notre aide, et il en sera glorifié. En vérité, il est glori- fié chaque jour par le fait que nous choi- sissions de nous détourner de la gratifica- tion de la chair et de fixer notre esprit sur lui. Notre motivation consiste à honorer Dieu en toutes choses, y compris dans notre affranchissement de l’impureté.

Ainsi, l’esprit, le cœur et les actes sont intimement liés. Nous devons aimer Dieu en fixant notre cœur et notre esprit sur les choses d’en haut afin de mourir aux actions coupables et d’apprendre à nous aimer les uns les autres. C’est là un résumé de la vie chrétienne : tourner notre cœur vers un Dieu d’amour, et rendre nos pensées cap- tives du Christ. Grâce au Saint-Esprit en nous, nous sommes capables de vivre de façon digne du sacrifice accompli sur la croix.
Loué soit Dieu ! Car nous recevons la force pour faire toutes ces choses par son Fils, Jésus-Christ!

BRAINSTORMING

1. Lisez Exode 20.4, 5. Comment ces deux commandements se rapportent-ils à la leçon d’aujourd’hui ?
2. Pourquoi le cœur, l’esprit et le com- portement fonctionnent-ils de concert quant à notre affranchissement spiri- tuel ?
3. Matthieu 22.39 nous enseigne que nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes. Pourquoi est-il impossible d’aimer les autres si nous nous ne nous aimons pas nous-mêmes ? Comment nous aimer nous-mêmes au sens chré- tien du terme ?
4. Que nous enseignent les textes suivants sur la nature de notre amour pour les autres ? Ésaïe 58 ; Matthieu 25.31-46.
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* Cleveland, Set the Captives Free



« Aimer avec tout ce que vous avez »
Kamala Glenn-Taylor, Sunrise, Floride, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Mt 22.37,38

« L’Église est le moyen que Dieu a choi- si pour faire connaître le salut aux hommes. Établie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Évangile. Dès le commencement, Dieu a formé le dessein de révéler par elle sa puissance et sa plénitude. Les hommes qui la composent, ceux qu’il a appelés des té- nèbres à sa merveilleuse lumière, doivent refléter sa gloire. L’Église est la dépositaire des richesses de la grâce du Christ, et c’est par elle que l’amour de Dieu se manifestera fina- lement de façon puissante et décisive aux « dominations et aux autorités dans les lieux célestes1. »

« Tout adorateur du vrai Dieu doit renoncer à ses idoles. Jésus a dit à un doc- teur de la loi : “Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement.” Les quatre premiers préceptes du Décalogue exigent que toutes nos affections soient concentrées sur Dieu. Nous devons l’aimer sans partage. Nous ne pouvons progresser dans l’expérience chré- tienne qu’après avoir mis de côté tout ce qui nous sépare de Dieu2. »

« Cet amour est aussi large que le monde. »


« Ceux qui aiment Dieu ne sauraient manifester de la haine ou de l’envie. Dès lors que le céleste principe de l’amour éternel remplit le cœur, il rejaillit sur les autres [...] Cet amour ne s’acquiert pas seulement pour soi et les siens, mais il est aussi large que le monde, aussi élevé que le ciel, et est en har- monie avec celui qui anime les anges. Lorsqu’il est cultivé dans l’âme, cet amour adoucit la vie tout entière et exerce une influence bénéfique sur tout ce qui l’entoure. Quiconque le possède ne peut qu’être heu- reux, dans les bons comme dans les mauvais jours3. »

BRAINSTORMING
1. L’amour chrétien est davantage un principe qu’un sentiment. Puisque le monde met l’accent sur l’amour physique et émo- tionnel, de quelle manière, nous les chré- tiens, manifesterons-nous notre amour pour Dieu et pour les autres ?
2. Si la louange résulte d’une relation avec Dieu, comment concilier nos émotions négatives avec la recommandation de Jésus nous disant de l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée ? Pouvons-nous vraiment louer Dieu si nous sommes malheureux, si nous nous éri- geons en juge, et sommes pleins de res- sentiments ? Expliquez.
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1. Conquérants pacifiques, p. 11. 2. Messages à la jeunesse, p. 375. 3. Pour un bon équilibre mental et spiritual, vol. 1, p. 213.



Le cœur du psalmiste et des psaumes, une langue universelle
Teka-Ann Haynes, Mentone, Californie, Etats-Unis
Mardi PREUVE À L ’APPUI
Ps 103.1

David savait comment louer Dieu. Ce- pendant, nous ne pourrons comprendre la profondeur et la signification de sa louange que si nous nous arrêtons pour comprendre ce qu’il était – un homme dont les expé- riences avec Dieu étaient telles qu’elles ont fait de lui un psalmiste.

David exprimait à travers son adora- tion l’affection profonde qu’il éprouvait pour Dieu. Le berger devenu roi vivait une vie ponctuée de confiance et de problèmes, de réconciliation et de soulagement. La plus grande partie des psaumes révèle un homme au cœur contrit, confessant ses fautes ou louant Dieu d’un esprit résolu. David com- prend la puissance extraordinaire de Dieu. Il utilise des mots forts tels que tout, lors- qu’il dit « Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! » Ceci montre non seulement l’am- pleur de son affection, mais aussi sa com- préhension de la grandeur de Dieu. Il croit qu’il faudra tout ce qui est en lui pour bénir le nom de Dieu.

Les psaumes de louange de David constituent notre langue universelle.

Ce qui me fascine réellement, toute- fois, c’est que les psaumes de David s’ap- pliquent à toute l’humanité. David a écrit des poèmes et des chants de portée univer- selle. Pendant des siècles, les Juifs et les Gentils chrétiens ont utilisé les psaumes lors de la prière privée et publique. De leur côté, les Hébreux s’en servaient pour leur li- turgie formelle. Le psaume 103 était récité lors d’occasions spéciales dans le temple pour l’expiation. Jésus a cité les Psaumes et Ésaïe plus que tout autre livre dans l’Ancien Testament.

Quant à nous, nous utilisons les Psaumes pour le culte privé et public– sans égard à l’âge, à l’expérience, à la race, au contexte éducationnel, ou à l’affiliation religieuse. On les retrouve aussi dans les livres de cantiques Les psaumes de louange de David constituent notre langue universelle – à nous tous.

« Les psaumes du roi d’Israël, en effet, nous font passer à travers toutes les phases de l’expérience religieuse. Des profondeurs de la culpabilité consciente et du remords, ils nous transportent jusque sur les hauteurs séraphiques de la foi la plus sereine et de la communion avec Dieu*. »

BRAINSTORMING
1. Lisez le psaume 103 en entier. Puis re- venez au verset 2, où David nous encou- rage à nous souvenir de tous les bienfaits de Dieu. Selon lui, quels sont ces bien- faits ?
2. Écrivez de quelle façon ces bienfaits se sont réalisés dans votre vie, puis, louez-en Dieu. Ensuite, songez à ce que vous avez ressenti physiquement et mentalement tandis que vous le louiez.
3. Comment le fait d’écrire vos propres psaumes de louange vous procure-t-il un bien-être spirituel et physique ?
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Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 731.



Un sacrifice vivant
Deia et Nathan Williams, Beaumont, Californie, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Rm 12.1 ; Col. 3.12,13

Notre Père céleste a pris grand plaisir à nous créer. Cependant, une fois le péché entré dans le monde, il est devenu problé- matique de maintenir une bonne santé. Beaucoup se demandent pourquoi la mala- die existe. Résultat du péché, elle ne cessera que lorsque Jésus reviendra nous chercher.

La maladie a plusieurs visages : grippes, rhumes, douleurs tenaces, cancer, autisme, désordres bipolaires. La liste des maladies graves qui menacent notre esprit et notre corps s’allonge tellement que la recomman- dation de Paul d’« offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raison- nable » (Rm 12.1, SER) semble ridicule. Pourtant, nos efforts pour conserver au maximum notre corps et notre esprit en santé n’échappent pas à notre Créateur. Voici quelques conseils de sa part pour une santé optimale :

Suivez un régime équilibré. Un tel régime comprend une combinaison d’hydrates de carbones, de bons gras, de protéines, et une variété de fruits et de légumes. Astuce : mangez des aliments aux couleurs de l’arc-en-ciel.

« Rien ne dispose mieux à la santé qu’un esprit de louange.

Prenez le temps de faire de l’exercice. En combinant les exercices aérobiques et anaé- robiques, votre cœur restera fort et vous améliorerez votre masse musculaire. Tenez
un journal de vos activités physiques quo- tidiennes/hebdomadaires, histoire de voir où vous devez vous améliorer.

Buvez de l’eau fraîche. Huit verres d’eau par jour sont habituellement recomman- dés. Souvenez-vous que la caféine fait fuir l’eau du corps et que les boissons gazeuses ne comptent pas dans ces huit verres.

Lisez la Bible, priez, et louez Dieu. Pour maintenir notre bien-être spirituel, il est vital de communiquer avec notre Créa- teur quotidiennement. « Rien ne dispose mieux à la santé du corps et de l’âme qu’un esprit de reconnaissance et de louange. Notre devoir formel est de résister à la mélancolie, aux pensées sombres et au mécontentement : il est aussi impérieux que celui de prier*. » Pensez à tenir un journal de prière et de louange.

BRAINSTORMING
1. Pourquoi pensez-vous que Dieu se pré- occupe de notre santé ?
2. Pourquoi la santé est-elle si importante dans la marche chrétienne ?
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* Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 216.



Vivez la louange !
Marcia Na’Tricia Smith, Nassau, Bahamas
Jeudi OPINION
1 P 2.9

La reconnaissance envers Dieu a trait à ce qu’il a fait pour nous, alors que la louan- ge se rapporte à ce qu’il est. « Je crierai à l’Éternel, qui est digne d’être loué » (Ps 18.3, DRB). Nous avons été créés pour louer Dieu. Matthieu 22.37 nous dit d’ai-mer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée. La louange s’exprime par notre amour et nos actes envers lui.

Vivez la louange !

Selon Stormie Omartian, la louange est la prière qui change tout. Elle ajoute que louange et adoration constituent la prière dans sa forme la plus pure, parce qu’elles font en sorte que notre esprit et notre âme se détachent de nous pour se concentrer sur Dieu. Elles suscitent un amour pur, de la dévotion, de la révérence, de l’apprécia- tion, et de la reconnaissance envers Dieu. Louer Dieu et l’adorer, c’est l’exalter pour ce qu’il est, et lui faire part de notre besoin de lui*.
Notre cheminement chrétien est par- fois semé d’embûches. Le fait d’être un chrétien ne nous immunise pas contre les difficultés. Cependant, notre capacité de louer Dieu à travers les épreuves nous aide à être victorieux. À la nouvelle que ses ennemis s’apprêtaient à détruire Israël, Josa-phat a loué Dieu (2 Chroniques 20.21). Prenez le temps maintenant de lire ce mer- veilleux verset.

Quel grand exemple Josaphat et les Israélites sont pour nous ! Leurs paroles et leurs actes de louange en face de la guerre nous enseignent que la bataille contre le péché est réellement celle de Dieu. Qu’il est merveilleux de pouvoir combattre non avec des armes mais avec des chants de louange ! La Parole de Dieu nous assure que le Sei- gneur est avec nous, et que les bénédictions surgiront lorsque nos louanges s’élèveront vers lui.

Les miracles de Dieu m’émerveillent. Parfois, les mots me manquent pour expri- mer ma gratitude au Créateur ; toutefois, par la puissance du Saint-Esprit, je peux élever mes mains et mon cœur pour le louer.

Dieu nous a bénis au-delà de toute mesure. Comme nous le dit Éphésiens 2.8, 9 (SER), « C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »

Par conséquent, vivons la louange et voyons la différence qu’elle apporte dans notre vie.

BRAINSTORMING
1. Comment devient-on « greffé » sur Christ ? 2. De quelles façons votre vie indique-t-elle
que vous portez du fruit ?
_________________
* Stormie Omartion, The Prayer That Changes Everything,
Eugene, Oregon, Harvest House Publishers, 2004.



Conditionnement de l’esprit = vie spirituelle saine
Jean Kellner, Columbia, Maryland, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Rm 12.1,2

POUR CONCLURE
Dans Romains 12.1, Paul nous exhorte à consacrer notre corps à Dieu à cause de sa grande miséricorde à notre égard. Il dit que c’est un sacrifice qu’il acceptera, et que c’est une bonne façon de lui rendre un culte. Puis, au verset 2, il nous prévient de ne pas imiter les coutumes du monde, mais de laisser Dieu faire de nous une nou- velle créature en changeant notre façon de penser. Par conséquent, pour adorer Dieu dans notre cœur et par nos actions, nous devons autant nourrir notre esprit (de la Parole de Dieu) que notre corps. Pas de transformation sans renouvellement de l’es- prit !

COFFRE AUX IDÉES
• Lisezlepsaume103.Notezdanscepsaume combien David méditait constamment sur la Parole de Dieu et louait le Seigneur.Dressez la liste des attitudes, des actions et des attributs que David attribue à Dieu en faveur de son peuple. Faites votre propre liste des façons dont Dieu a manifesté sa grâce dans votre vie.

• Écrivez votre propre psaume, chant ou
prière et louez Dieu. Pour ce faire, utilisez la liste que vous avez dressée dans l’exer- cice précédent. Ou prenez l’un de vos psau- mes favoris et paraphrasez-le.

• Faites une liste de prière incluant vos voisins, amis, membres de la famille, et membres d’église pour lesquels vous ne priez pas habituellement. Donnez-leur la priorité sur votre liste (avant vos requêtes personnelles) pendant un mois. Observez comment Dieu intervient dans leur vie.

• Étudiez la Parole de Dieu et profitez de ce moment pour vous conditionner menta- lement pour faire face à vos batailles spirituelles de chaque jour.

POUR ALLER PLUS LOIN
�� Battlefield on the Mind, Joyce Meyer


LE FRUIT DE L'ESPRIT: L'ESSENCE DU CARACTERE CHRETIEN
http://psalmtrees.files.wordpress.com/2009/12/holy-spirit-6.jpg


Voici la lecon presentee par Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org

Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon presentee par le Dr Derek Norris de l'Eglise de Lake Forest:


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-27-fruit-spirit-essence-christian-character


www.cqbiblestudy.org


Le fruit de l’Esprit : L’essence du caractère chrétien


« À qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, c’est-à-dire : Christ en vous, l’espérance de la gloire. »
(Colossiens 1.27)



Quarante-cinq secondes pourraient déterminer votre destinée

Kimberley Cadogan, St. Philip, Barbades
Sabbat INTRODUCTION
Mt 7.18-20 ; Ep 6.6

Lorsqu’une victoire à l’arraché s’est produite aux finales de l’État, l’entraîneur Cleveland Stroud et les Bulldogs de l’école secondaire de Rockdale County ont bouclé le tournoi de basket de 1987 en raflant le championnat. Cependant, leur trophée porte une note avisant qu’un joueur inéligible a joué pendant 45 secondes pendant leur premier match post-saison. Lorsqu’ils ont découvert ce manquement aux règlements, les responsables de l’école en ont alerté les autorités. « Nous ne savions pas qu’il était inéligible à ce moment-là, a dit Cleveland. Certains ont prétendu que nous aurions dû nous taire, que ce n’était que 45 secondes et qu’il n’était pas un joueur-étoile. Mais il faut être honnête et... obéir aux règles1. »

Que ça nous plaise ou non, nous sommes scrutés à la loupe.

Beaucoup parmi nous affichent une personnalité attachante pour cacher leurs véritables couleurs, mais le vrai caractère se révèle par ce que nous faisons lorsque personne ne nous voit. J’ai entendu dire que la principale raison pour laquelle les gens ne croient pas en Dieu, c’est parce que des tas de chrétiens le confessent des lèvres mais le renient dans leur vie.
Cependant, il ne faut pas désespérer. Grâce à la présence de l’Esprit en nous, nous pouvons acquérir un nouveau caractère (2 Co 5.17) et être greffés en Jésus (Jn 15.5). Pendant ce trimestre, nous avons étudié l’essence du caractère chrétien : l’amour, la joie, la paix, la patience, l’ama- bilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi, la vérité. Ces attributs divins, lesquels ne se réalisent pas par un effort conscient de notre part, se perfec- tionnent à mesure que nous persévérons à faire ce qui est bien, que ce soit en rendant au caissier la monnaie qu’il nous a remise en trop, ou en refusant de se laisser entraî- ner par la majorité à faire le mal.

Que ça nous plaise ou non, nous sommes scrutés à la loupe. On nous recon- naît à nos fruits (Mt 7.20). « Quand nous nous comportons mal, ou que nous négli- geons de bien nous conduire, nous enle- vons au christianisme sa crédibilité aux yeux du monde2. » Le monde ne regarde pas seulement à nous pour avoir un exemple moral, en fait, il s’attend à ça, et à rien d’autre !
Semons une habitude, et nous récolte- rons un caractère. Mais semons un caractère, et nous récolterons une destinée. Les gens n’oublient jamais ce dont nous sommes faits. Alors, qu’allez-vous faire ? Vous n’avez que quelques secondes pour réagir... 45, pour être précis !
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1. William Schmidt, « For Town and Team, Honor Is Its
Own Reward », http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9B0DE 4D8123FF936A15756C0A961948260 (accès à ce site le 5 octobre 2008).
2. C. S. Lewis, Mere Christianity, Glasgow, Font Paperback, 1977, p. 173.


La restauration du caractere
George McCallum, St. Philip, Barbades
Dimanche IL EST ÉCRIT
Mt 6.33 ; Jn 15.8 ; Rm 3.20-26 ; 14.17 ; 1 Tm 6.11 ; 1 Jn 2.15

Le caractère du Christ détruit
Adam et Ève goûtaient à peine au bonheur d’avoir été créés à l’image de Dieu qu’ils abrégèrent leur vie en goûtant à un fruit appétissant. Mais avant même que sa saveur ne leur arrache un sourire de satisfaction, le caractère de leur Créateur fut tellement déformé en eux que Dieu seul put le leur restaurer. Non seulement la désobéissance ternit la pureté de leur caractère, mais encore leur fit-elle perdre leur demeure, leur estime de soi, et le désir de communiquer avec leur Créateur. Cependant, Dieu ne les mit pas hors d’at- teinte de son pardon. Il les chercha, dési- rant restaurer en eux son caractère et le désir d’une amitié éternelle avec lui (Gn 3.8,9 ; Ps 139.7-10).

L’esprit de désobéissance qui chasse la justice de Dieu et nous retire de sa présence doit être remplacé par le fruit de l’Esprit. En ceci réside la seule possibilité de restaurer son caractère en nous afin que nous puissions faire sa volonté. Le sacrifice de Jésus sur la croix rend tout cela possible.

Restauration (Rm 5.19-21)
Le caractère de Dieu est restauré en nous par l’œuvre du Saint-Esprit qui, à son tour, se fonde sur le mérite du sacrifi- ce expiatoire du Christ. Quiconque possède le caractère de Dieu est une nouvelle créature guidée par le Saint-Esprit (Jn 3.3-7).

Les pensées et les actions sont maintenant déterminées par la volonté de l’Esprit. La personne changée n’est pas juste une autre personne, mais une personne paci- fique, joyeuse, aimante, patiente, fidèle, douce, capable de se maîtriser, transparente.

Il est clair que le premier effort d’évangélisation de la Samaritaine fut couronné de succès.

Lorsque la Samaritaine fit l’expérience de la transformation, les autres ne la per- çurent plus comme avant.«Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce pas le Christ ?» (Jn 3.3-7, COL) L’« ancienne » femme évitait toujours les villageois, mais la courageuse « nouvelle » femme s’approcha d’eux avec un message transformateur. Avant, elle détestait voir les villageois et être vue d’eux – spécialement de ceux qui connaissaient son passé sordide ; maintenant, elle avait un message sur Jésus même pour ceux qui la méprisaient.

Ainsi, la femme devint une nouvelle personne avec une nouvelle mission. La Bible ne dit pas combien accoururent pour voir Jésus suite à l’invitation de la femme, mais il est clair que le premier effort d’évan- gélisation de la Samaritaine fut couronné de succès. Peut-être que Jésus s’abstint de manger parce qu’il était dépassé par son succès (Jn 4.30-34) ! Il était satisfait de sa transformation et se réjouissait de constater la présence du Saint-Esprit en elle. « La femme samaritaine qui parla avec Jésus au puits de Jacob n’avait pas plus tôt trouvé

Il est clair que le premier effort d’évangélisation de la Samaritaine fut couronné de succès.
le Sauveur qu’elle lui amena d’autres personnes. Elle se révéla être une mission- naire plus efficace que les disciples eux- mêmes1. »

Une nouvelle créature (2 Co 5.17)
La transformation par le Saint-Esprit permet à une personne de personnifier le Christ. Une telle personne préfère ce qui est juste aux choses du monde (1 Jn 2.15). Pour posséder un caractère semblable à celui du Christ, il faut d’abord et avant tout s’abandonner au Saint-Esprit.
Les papillons traversent quatre étapes de vie, mais ils ne ressemblent à des papillons qu’à la quatrième. Un papillon adulte pond un œuf. Puis, l’œuf éclot et il en sort une chenille, ou larve. La chenille se change en chrysalide et, finalement, il en sort un papillon. Ainsi, par un matin lumineux, cette magnifique créature nou- velle s’élance dans le ciel, n’ayant absolument aucune idée du processus scientifique ou des moyens par lesquels elle parvenue à une telle métamorphose. Le fruit de l’Esprit représente la nouvelle créature (papillon), pas le processus. De même, lorsque le miracle de transformation s’opère par la puissance du Saint-Esprit, nous devenons semblables à Christ, et désirons nous élancer dans la splendeur de sa justice. Nous le reflétons alors à la maison, à l’école, au travail (Ps 34.2-8). La personne trans- formée est toujours prête à attester la puissance restauratrice de l’Esprit., attri- buant tout le crédit à la grâce de Dieu.

Désirez-vous être transformé ? (Rm 12.1,2)
Pendant son séjour à Corinthe, Paul pensait à Rome. Il désirait tant que l’Évangile pénètre dans cette ville ! Mais à Co- rinthe, il eut de quoi se réjouir : « Les Corinthiens, tout prêts autrefois à perdre de vue la noble mission que le Christ leur avait confiée, avaient affermi leur foi. Leurs paroles et leurs actes révélaient la puissance régénératrice de la grâce divine, et ils repré- sentaient maintenant la forteresse du bien dans ce centre de paganisme et de supers- tition2. »

Que révèlent vos paroles et vos actes ? Sont-ils une puissance pour le bien ?

BRAINSTORMING
1. Pensez-vous que ceux qui n’ont pas fait l’expérience de transformation du Saint- Esprit peuvent témoigner efficacement pour le Seigneur ? Pourquoi, ou pour- quoi pas ?
2. En vous basant sur les leçons de ce tri- mestre, comment est-il possible de ressembler à Christ ?
3. Quelles sont certaines des choses qui pourraient vous empêcher de vous aban- donner à la puissance du Saint-Esprit ?
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1. Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 79. 2. Id., Conquérants pacifiques, p. 331.



« Aimer » votre fruit
Lisa Thorne, St. Philip, Barbades
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Mt 22.39

« Partout où il y a une union avec le Christ, il y a l’amour. Où manque l’amour, tous les autres fruits sont vains. L’amour de Dieu et du prochain constitue l’essence même de la religion. Impossible d’aimer le Christ sans aimer ses enfants. Unis au Christ, nous avons sa pensée. La pureté et l’amour res- plendissent dans le caractère, la douceur et la vérité gouvernent la vie. Même dans l’ex- pression du visage il se produit un changement. Quand le Christ demeure dans une âme, il exerce une influence transformatrice ; l’aspect extérieur atteste la paix et la joie qui règnent à l’intérieur1. »

« Ce sont les petites choses qui révèlent le caractère. Ce qui, dans notre vie, récolte l’approbation divine, ce sont les actes ignorés de l’abnégation quotidienne accomplis avec empressement et bonté. Nous ne devons pas vivre pour nous-mêmes, mais pour autrui. Les menues attentions, les petits actes de courtoisie comptent pour beaucoup dans la composition du bonheur. C’est par la pra- tique de ces vertus que la vie devient une joie et une bénédiction2. »

Dans Galates 5.22, 23, Paul nous parle du « fruit de l’Esprit » que nous porterons naturellement si nous sommes conduits par l’Esprit. Une simple analyse de ce texte
montre que le fruit combiné, c’est l’amour, l’essence du caractère de Dieu. Lisez 1 Jean 4.7-21.
« Le monde a plus besoin de nobles caractères que de savants. [...] La formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait été confiée à des êtres humains » 3. »


« Les petits actes de courtoisie comptent pour beaucoup dans la composition du bonheur.

« Notre Seigneur Jésus-Christ est venu en ce monde comme le serviteur inlassable des besoins de l’homme4. » « Jésus-Christ désire reproduire son image dans les cœurs et il le fait par l’intermédiaire de ceux qui croient en lui. La vie chrétienne n’a d’autre raison d’être que de porter du fruit : ce fruit est la reproduction du caractère du Maître dans le cœur du croyant et, par lui, dans d’autres vies5. »

BRAINSTORMING
De quelle façon pensez-vous que Christ peut reproduire son image dans votre cœur ? _____________
1. Messages choisis, vol. 1, p. 395.
2. Patriarches et prophètes, p. 139. 3. Éducation, p. 229. 4. Le ministère de la guérison, p. 17. 5. Les paraboles de Jésus, p. 51.
« Les petits actes de courtoisie comptent pour beaucoup dans la composition du bonheur. »



Arbres stériles
Greig Jordan, St. Philip, Barbades
Mardi PREUVE À L’APPUI
Jn 15.1-5

L’une des choses les plus merveilleuses des tropiques, c’est l’abondance des arbres fruitiers. Combien nos premiers parents étaient bénis d’avoir été placés dans le jardin d’Éden où fruits et arbres fruitiers foisonnaient (Gn 1.29 ; 2. 16) !

Dans ce jardin, pas d’arbre stérile. Il entrait dans le dessein de Dieu que chaque arbre porte du fruit. Le péché, hélas, entraîna la stérilité.

Il entrait dans le dessein de Dieu que chaque arbre porte du fruit.

Dans certaines cultures, le fermier enfonce un coin en fer dans le tronc d’un arbre stérile, et la saison suivante, l’arbre porte du fruit. En tant que chrétiens, nous ne devons pas nous inquiéter d’être transpercé par un coin en fer, car nous avons été rachetés de la malédiction du péché par le sang précieux de Jésus. Il est le vrai cep (Jn 15.1-5).

« Si nous ne portons pas de fruit, la puissance des ténèbres prendra possession de notre esprit, de nos affections, de notre service. Nous serons du monde, bien que professant être enfants de Dieu1. »

« En demeurant en Christ, nous aurons sa douceur, nous dégagerons son parfum, nous réfléchirons sa lumière. Christ est la lumière du monde. Il brille dans notre cœur. Sa lumière dans notre cœur illumine notre visage. En contemplant sa beauté et sa gloire, nous sommes transformés en la même gloire2. »

BRAINSTORMING
Dressez une liste de ce qui occupe votre esprit, vos affections, et votre service. En vous référant à cette liste, voyez si vous penchez vers le monde ou vers Dieu. Si le monde vous attire le plus, que pouvez-vous faire
pour renverser la vapeur ?
_____________
1. Ellen G. White, The Seventh-day Adventist Bible Commentary, p. 1143. 2. Ibid.




Authentique ou faux ?
Terry Williams, St. Philip, Barbades
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Jn 15.8 ; Ph 1.6

Sans argent, il nous serait presque impossible de combler nos besoins les plus élémentaires. Malheureusement, l’argent ne pousse pas sur les arbres. Comme il y a une quantité d’argent limitée, celui-ci est très précieux. De même, dans un monde débordant de misère, de malheur et d’indifférence, les gens qui manifestent le fruit de l’Esprit sont aussi précieux que rares.
Pourtant, il y aura toujours des faus- saires. De tels individus imitent l’original par appât du gain. Lorsque des gens innocents deviennent la proie de produits contre- faits, les résultats peuvent être dévasta- teurs. Dans le domaine chrétien, les gens qui professent être chrétiens mais se com- portent de façon contradictoire à l’égard des principes chrétiens peuvent faire pas mal de tort. Il existe deux techniques utiles pour repérer les faux billets :

Distinguez le vrai du faux par le toucher.
Le papier utilisé pour imprimer les devises est d’une consistance unique, de sorte qu’un simple toucher suffit pour le reconnaître. Il en va de même des chrétiens authentiques. Ils dégagent quelque chose d’unique que l’on peut détecter facilement, particulièrement lorsqu’ils sont mêlés aux contrefaçons – c’est-à-dire aux gens qui se prétendent chrétiens mais ne produisent pas les fruits de l’Esprit.

Le graveur des chrétiens, c’est le Christ.

Reconnaissez les marques d’identification de la vraie monnaie. La devise légale possède des éléments-clés qui la distinguent des contrefaçons : filigranes, identifications, hologramme, numéros de série. Le graveur conçoit une plaque d’acier pour chaque élément, ce qui rend l’imitation parfaite de tous impossible. Une fois la plaque terminée, ses caractéristiques uniques sont transférées sur le papier. Ainsi, le produit final est toujours une réplique de l’original.

De même, les chrétiens authentiques comportent certains éléments – les fruits de l’Esprit. Leur graveur, c’est le Christ. Son caractère, leur modèle. Notre rôle consiste à lui permettre de compléter le développement des fruits dans notre vie. Tandis qu’ils se développent, nous deve- nons de puissants témoins dans un monde ayant désespérément besoin de l’amour de Dieu.

BRAINSTORMING
Quels dangers découlent d’un Évangile pro- pagé par des faussaires ?



Le fruit de l’Esprit
Alicia Haynes, St. Philip, Barbados
Thursday OPINION
Jn 4.1-42 ; Ga 5.22

Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, et la maîtrise de soi.

Cette expérience l’encouragea à devenir fidèle.

Cette liste souligne la mentalité que les chrétiens doivent développer. Jésus a mani- festé chacun de ces fruits. Par conséquent, il est notre exemple. De plus, le Saint- Esprit nous aide à suivre cet exemple. Tant de situations du Nouveau Testament nous le montre en train de déployer ces dons dans son interaction avec ceux qu’il était venu sauver – par exemple, la Samaritaine, lors d’une rencontre fortuite à un puits. À cette époque, Juifs et Samaritains étaient des ennemis jurés. En outre, la coutume interdisait aux hommes de s’adresser aux femmes en public. Mais Jésus ignora ces attitudes arrêtées. Il lui montra son amour, sa compassion, sa douceur, sa bonté. Il l’écouta avec patience présenter sa version de sa situation. Comme elle dut sentir la paix l’envahir en apprenant que ses péchés étaient pardonnés ! Et que dire de la joie qui l’animait lorsqu’elle laissa sa cruche pour aller dire à tout le monde qu’elle avait rencontré le Christ ! Cette expérience l’encouragea à devenir fidèle.

« Cette femme était prête à accueillir les plus hautes révélations ; car elle s’in- téressait aux Écritures, et le Saint-Esprit avait préparé son cœur à recevoir plus de lumière*. »

Nous sommes appelés à imiter Jésus dans sa façon de chercher à toucher tous ceux qui ont besoin de lui. Permettons à tous ceux avec qui nous avons des relations occasionnelles ou quotidiennes de voir une lumière émaner de nous. Permet- tons au monde de faire l’expérience de l’amour de Dieu grâce aux fruits de l’Esprit que nous produisons. Aimons-nous les uns les autres, et faisons le vœu qu’à partir de cette semaine, nous permettrons au Saint- Esprit de cultiver ces fruits en nous. Puisse Dieu transformer puissamment votre vie afin que les autres puissent voir « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col 1.27, COL)

BRAINSTORMING
1. Pensez à deux ou trois autres épisodes où Jésus manifeste les fruits de l’Esprit dans son interaction avec ceux qu’il est venu sauver. Dans chaque épisode, qu’est-ce qui vous frappe le plus ?
2. Remarquez que le fruit commence à se développer immédiatement chez la femme samaritaine. Qu’est-ce que cela nous indique sur la nature du fruit et sur l’œuvre du Saint-Esprit dans notre vie une fois que nous désirons être trans-
formés ?
_____________
* Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 171.



Refléter pleinement le Christ
Alden Ho, Berrien Springs, Michigan, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
2 S 12.1-13 ; Ac 13.22 ; Ap 22.11
POUR CONCLURE

Jésus est venu non seulement pour mourir pour nos péchés, mais aussi pour nous montrer par l’exemple comment nous devons vivre. Comme nous l’avons étudié cette se- maine, si notre caractère se modèle d’après le fruit de l’Esprit, nous refléterons l’image du Christ. Dieu nous appelle à sortir du monde, à nous en séparer. Nous devons désirer suivre Jésus en toutes choses. Moins que cela ne suffit pas.

COFFRE AUX IDÉES
• Utilisez du papier millimétré pour déter- miner votre vie spirituelle. Commencez à partir du temps où vous avez reçu le baptê- me jusqu’à votre condition spirituelle actuelle. Notez les hauts et les bas. Marquez là où vous êtes et inscrivez un objectif à atteindre. Puis demandez au Seigneur de vous aider à lui ressembler davantage.

Faites la liste des gens à qui vous n’avez pas pardonné, et demandez à Dieu de vous donner la force de le faire, peu importe ce qu’ils vous ont fait. Souvenez-vous qu’il peut s’agir d’un processus continu. Analysez les relations célèbres dans la Bible. Faites la liste des caractéristiques qui ont renforcé ou affaibli ces relations humaines. Parmi ces caractéristiques, lesquelles se retrouvent dans vos relations humaines ? Quelles bonnes caractéristiques devez- vous développer ? Desquelles devez-vous vous débarrasser ? Priez pour l’assistance du Saint-Esprit dans un cas comme dans l’autre.

Méditez sur Jean 3.16. Puis, comme l’Esprit vous l’inspire, écrivez vos pensées sur la mort du Christ pour vous et pour les autres – même pour la personne la plus méprisa- ble que vous connaissez.

POUR ALLER PLUS LOIN
Maranatha, chapitres 32-60 ; Felix A. Lorenz, The Only Hope ; W. D. Frazee, Another Ark to Build.

http://www.cqbiblestudy.org/article.php?id=3


LE FRUIT DE L'ESPRIT C'EST LA VERITE
http://douglawrence.files.wordpress.com/2008/10/pentecostenh.jpg

Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com



CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-20-fruit-spirit-truth

http://s1.hubimg.com/u/2272208_f248.jpg




www.cqbiblestudy.org


Le fruit de l’Esprit, c’est la vérité
« Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. » (Jérémie 29.13, LSG)


Faire la bonne chose ?
Daniel Smith, Orlando, Floride, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
2 Ch 25.1,2

Tandis que William regardait par la fenêtre du train qui le ramenait chez lui après le travail, il remarqua la vitesse à laquelle les poteaux téléphoniques défilaient dans le paysage. Où les années se sont-elles enfuies ? On dirait qu’elles sont passées aussi vite que ces poteaux défilent. Maintenant, que vais-je faire ?

« William le magicien ». On l’appelait comme ça avant. Premier de classe, il avait reçu son MBA de Harvard. Immédiatement après, il se trouva un emploi dont le sa- laire était à six chiffres. C’est à Wall Street qu’il reçut son surnom – le petit génie, le magicien de la finance. William vivait le grand rêve américain – un travail formidable, une maison super, et une femme en or. Mais les banques se mirent à s’effondrer. Son travail et sa compagnie firent banque-route. Il
perdit tout : argent, investissements, maison de luxe.

William réfléchissait à tout ça en des- cendant du train. En marchant jusqu’à sa demeure qu’il devrait bientôt quitter, il pria : « Seigneur, aide-moi ! J’ai été un chrétien fidèle, et tu m’as toujours comblé au-delà de mes besoins. Ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas prié, mais tu connais mon cœur. » En traversant un boisé menant à son domaine, il aperçut soudain un blindé qui avait basculé en bas d’une petite colline. Ses occupants n’étaient pas en vue. Ils étaient probablement partis chercher de l’aide. À environ cinq pas de William, il y avait deux sacs, chacun por- tant une étiquette : 1 million de dollars.

Serait-ce la réponse à mes prières ? se demanda William. Si je prends ces sacs, per- sonne ne le saura jamais. Je pourrai payer ma maison et régler mes dettes. Il analysa ce dilemme particulier pendant ce qui lui sembla être une éternité.

« Allô, le 911 ? Je vous rapporte un accident. J’attendrai ici les autorités. » Tandis que William fermait son cellulaire, illuivintàl’espritcetexte:«Et il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, non pas toutefois d’un cœur parfait. » (2 Ch 25.2, DRB) Bien qu’ayant été fortement tenté de garder l’argent, il savait ce qu’un vrai chrétien devait faire.

Cette semaine, comment va grandir le fruit de la vérité en vous ?

Serait-ce la réponse à mes prières ? Si je prends ces sacs, personne ne le saura jamais.



Savez-vous vous y prendre ?
Jason Gibson, Orlando, Floride, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
2 Ch 25.2 ; Ps 51.17 ; Jr 29.13 ; Jn 7.16,17 ; 14.6 ; 17.3 ; He 5.14

La religion peut faire peur. Chaque groupe religieux prétend avoir la vérité. Beaucoup d’individus décident d’adopter la vérité qui leur semble correcte, d’où la croissance et la popularité du spiritisme et de l’occultisme. La connaissance, les tradi- tions, et les expériences de vie jouent un rôle majeur dans ce que nous croyons être la vérité. En tant que chrétiens, quelle vérité détenons-nous ? Comment devrions- nous y répondre ?

Christ, la vérité (Jn 14.6)
La meilleure façon de trouver la vérité, c’est à travers Jésus-Christ. C’est ce que Thomas a découvert en demandant à Jésus par quel chemin il s’en allait (Jn 14.5). La réponse de Jésus révéla certaines choses sur lui-même. Pour que Thomas puisse avoir accès au lieu où allait le Maître, il fal- lait qu’il sache que Jésus est le chemin, la vérité, et la vie (Jn 14.6, LSG) Nul ne vient au Père que par le Fils.

Une preuve authentique (Jn 7.16 ; 2 Ch 25.2)
Dieu a validé ses paroles par ses actions à travers la Bible. Il est juste. Il ne veut pas que nous croyions en lui à l’aveuglette. Tous les miracles bibliques montrent que le Père et son Fils sont vérité. Jésus démon- tra cette caractéristique ici-bas. Lors d’une fête à Jérusalem, il se rendit au temple pour enseigner. « Comment connaît-il les Écritures lui qui n’a pas étudié ? » se deman-
daient les Juifs (Jn 7.14,15, SEM). Sa réponse les bouleversa : ils devaient vou- loir faire la volonté de Dieu pour décou- vrir si la doctrine qu’il prêchait venait de Dieu ou non. (Jn 7.16,17).

Parfois, nous devons attendre l’apparition de nos dents spirituelles avant de pouvoir manger les vérités solides de la Parole de Dieu.

Imaginez si, en tant que chrétiens, nous vivions tous les enseignements du Christ ! Nous serions en bénédictions à maintes personnes, et la vérité se graverait dans leur esprit. Hélas, même en ayant la vérité telle qu’elle est en Dieu, nous sommes parfois anesthésiés par notre routine et nos traditions spirituelles. En outre, il est pos- sible de connaître la vérité et de faire la volonté de Dieu de mauvais gré : « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, mais avec un cœur qui n’était pas entièrement dévoué. » (2 Ch 25.2, LSG) Ce texte parle d’Amatsia, roi de Juda, qui obéissait à la loi, mais pas de tout son cœur. Si nous le voulons, le Saint-Esprit peut changer notre cœur de pierre.

Un échange (Ps 51.17 ; Jr 29.13)
Pour apprendre quelque chose de nou- veau, il faut y mettre le prix. Pour devenir un ingénieur mécanicien, par exemple, il est nécessaire de consacrer du temps à l’étude d’une variété de concepts mathé- matiques et scientifiques. Il faut aussi investir de l’argent pour aller à l’institut qui donne la formation. Ainsi, que faut-il faire pour connaître le Christ ? Nous devons abandonner nos voies égoïstes, nous humi- lier, et nous repentir (Ps 51.17). Puis, si nous cherchons Dieu, nous le trouverons (Jr 29.13).

Comme un bébé (He 5.14)
Généralement, les bébés naissent sans dents. La variété des aliments qu’ils peuvent manger s’élargit graduellement – d’abord des liquides, puis des aliments mous. Lorsque les dents apparaissent, ils sont prêts pour les solides. Lorsque nous décou- vrons la vérité, nous sommes comme des bébés. Il faut du temps et de la maturité spirituelle pour apprendre tout ce que Christ a à nous enseigner. Parfois, nous devons attendre l’apparition de nos dents spirituelles avant de pouvoir manger les vérités solides de la Parole de Dieu. La maturité nous permet de discerner la véri- té et, par conséquent, de distinguer le bien du mal (He 5.14). Paul a expliqué ce concept pour que nous puissions prêcher la vérité à ceux qui nous entourent sans
les bombarder de vérités spirituelles qu’ils ne sont pas encore capables d’assimiler.

La vie éternelle (Lc 4.18 ; Jn 17.3)
Lorsque notre Sauveur vint sur terre, il guérit les malades et ceux dont le cœur était brisé, et prêcha l’Évangile (Lc 4.18). Mais par-dessus tout, il vint pour donner sa vie afin que tous puissent vivre éternel- lement avec lui. La vie éternelle nous paraît merveilleuse, à nous qui sommes sujets à la douleur, à la souffrance et à la mort. Jésus révéla la vérité sur la vie éternelle lorsqu’il dit : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17.3, SEM) Ce texte nous révèle que la vie éternelle consiste à connaître la vérité sur le Père par son Fils Jésus-Christ, le seul chemin.

BRAINSTORMING
1. Comment votre vie a-t-elle changé lors- que vous avez découvert la vérité telle qu’elle est en Jésus ?
2. Quelles autres choses Jésus a-t-il dites ou faites pour montrer sa connaissance de la vérité ?



« La vérité qui transforme »
Neville et Keisher Peter, Orlando, Floride, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Jn 16.13.14 ; 1 Co 2.10,11

Lorsque nous permettons au Saint- Esprit de nous conduire, celui-ci nous révèle la vérité. Ma femme et moi avons fait une telle expérience.

Nous n’avons ni l’un ni l’autre fait des études bibliques formelles. Nous nous sommes appuyés sur le Saint-Esprit pour nous conduire dans toute la vérité.

J’ai grandi dans un foyer adventiste, où l’étude de la Bible et la connaissance des doctrines de l’Église étaient exigées. J’ai obéi à ces exigences par obligation, pas avec mon cœur. Et plus tard – c’était prévisible – je m’en suis éloigné. Cependant, à 25 ans, j’ai accepté le Christ comme mon Seigneur et Sauveur. Peu après, quelqu’un m’a offert la Bible sur CD. Je l’écoutais presque tous les jours parce que mon cœur le désirait. Et c’est là que ma vie a été transformée.

Ma femme, de son côté, a grandi dans un foyer catholique. Elle était au début de la vingtaine lorsque des circonstances l’ont poussée à chercher le Seigneur en dehors de sa religion. Elle s’est mise à lire la Bible. Sentant que quelque chose manquait dans son Église, elle a commencé à fréquenter une église pentecôtiste. Après trois ans à cette Église, elle sentait qu’il lui manquait toujours quelque chose. Elle a prié Dieu à ce sujet. Peu après, elle a entendu le mes- sage adventiste. Pendant trois mois, soute- nue par le Saint-Esprit, elle a étudié par elle-même. La vérité après laquelle elle soupirait lui a enfin été révélée.

Nous n’avons ni l’un ni l’autre fait des études bibliques formelles. Nous nous sommes appuyés sur le Saint-Esprit pour nous conduire dans toute la vérité.

« Il entre dans les desseins de Dieu que, même en cette vie, sa vérité continue sans cesse à se dévoiler aux yeux de son peuple. Et l’on ne peut obtenir l’intelligence de la Parole de Dieu que par l’illumina- tion de l’Esprit qui l’a donnée. “Personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu.” “Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.” (1 Co 2.10,11) La promesse du Sauveur à ses disciples est : “Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité... Il prendra de ce qui est à moi, et il vous l’annoncera (1 Jn 16.13,14)*.” »

BRAINSTORMING
Quelle grande vérité sur vous-même l’Esprit vous a-t-il révélée ? Y a-t-il quelque chose qui doive changer ? Si oui, comment vous y prendre ?
____________ * Vers Jésus, p. 109.



Pratiquer la vérité pour révéler le fruit
Kimberly A. Hudgens, Orlando, Floride, États-Unis
Mardi PREUVE À L’APPUI
Jn 8.31,32 ; 14.6,16,17 ; 17.17

Jésus proclama qu’il est le chemin, la vérité et la vie (Jn 14.6). Il demanda aussi au Père de nous envoyer le Saint-Esprit (le consolateur), l’Esprit de vérité (v. 17). Puisque nous ne pouvons voir physique- ment le Christ ou lui parler à l’instar de ses disciples, le Saint-Esprit vient habiter dans notre âme pour nous guider dans la vérité manifestée par le Christ ici-bas. L’histoire nous enseigne qu’il est bon de connaître la vérité. Cependant, nous devons l’appliquer dans notre vie. Comment le faisons-nous ? Jean 17.17 dit : « Ta Parole est la vérité ». « La Parole de Dieu est déclarée “la vérité”. Les Écritures nous révèlent le caractère de Dieu à travers Jésus-Christ. Nous deve- nons de nouvelles créatures en intégrant à notre vie les vérités de la Parole de Dieu*. »

Puisque la Parole de Dieu est vérité et qu’elle comprend les dix commandements, nous pouvons conclure qu’on témoigne de la vérité en gardant la loi. Jésus dit : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » (Mt 7.16) Les fruits montrent le caractère d’une per- sonne. Ainsi, lorsque nous vivons selon la loi de Dieu, notre transformation de caractère rend évidents les fruits de l’Esprit. Ces fruits se manifestent lorsque nous met- tons la Parole de Dieu/sa loi en pratique. Jésus nous enseigne comment observer la loi. Ne soyons pas comme les pharisiens qui, connaissant la vérité, ne l’appliquèrent pas. Demandons au Saint-Esprit de nous aider à comprendre la Parole de Dieu et à l’appliquer correctement.

Les fruits montrent le caractère d’une personne.


Si nous gardons sa Parole et ses com- mandements, nous serons ses disciples, nous connaîtrons la vérité, et elle nous affranchira (Jn 8.31,32). Pour jouir de la vraie liberté spirituelle et d’un bonheur authentique en étant en paix avec Dieu et avec autrui, nous devons appliquer la véri- té par l’observation de la loi de Dieu. L’obéissance à sa Parole nous libère de la culpabilité, de la condamnation et de la dou- leur parce que Jésus remplit le vide de notre âme avec ses fruits (son caractère) : l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (Ga 5.22, 23,SEM). Ces fruits sont des dons que Dieu veut accorder à tous. Pourquoi ne pas méditer chaque jour sa Parole, obéir à ce que l’Esprit nous révèle dans notre étude de cette Parole, et partager la vérité avec autrui ?

BRAINSTORMING
Par quels moyens pratiques pouvons-nous montrer la vérité à ceux qui ne connaissent pas Jésus ? ____________
* The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1053.



Christ, le Fidèle et Véritable
Stacey-Ann Montañez, Orlando, Floride, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Ps 15.1,2 ; 119.11 ; 3 Jn 1.4 ; Ap 19.11 ; 22.6,7

Pour ressembler au Christ, nous devons chercher la vérité, y obéir et croire en sa puissance. La Bible est la vérité. Au fil des siècles, elle a réfuté ses nombreux détrac- teurs, au fur et à mesure que ses prophéties s’accomplissaient.

Jean 1 nous dit qu’au commencement, la Parole était avec Dieu, que la Parole était Dieu, qu’elle a été faite chair, et qu’elle a habité parmi nous (Jn 1.14, SEM). Le Saint-Esprit a couvert une vierge de son ombre, et a accompli la prophétie donnée au prophète Ésaïe (voir Es 7.14 et Mt 1.18-23). C’est ainsi que Jésus, ayant Dieu pour Père, a manifesté les caractéristiques de la Parole de son Père. Jean appelle Jésus le Fidèle et Véritable. Par expérience personnelle, de nombreux chrétiens ont découvert que Jésus est exactement cela. En outre, nous avons là les mêmes caractéristiques attri- buées aux paroles bibliques. Jésus, tout comme la Parole de Dieu, est fidèle et véri- table (Ap 3.14 ; 19.11 ; 21.5 ; 22.6).

Puisque nous sommes les enfants de Dieu, soyons aussi fidèles et véritables (1 Jn 3.1-3,18,19) ! Jetez un coup d’œil sur des façons de manifester le caractère de notre Père et de l’adorer en esprit et en vérité.

Confessez-vous. Jacques 5.16 dit de confesser nos péchés les uns aux autres pour pouvoir prier les uns pour les autres. Il bon de dénicher des amis dignes de confiance avec lesquels nous pouvons faire ainsi. Cependant, certaines per- sonnes ne sont pas dignes de confiance. En outre, il serait sage de ne confesser certains péchés qu’à Dieu. Il veut nous pardonner, nous purifier, et nous aider à rester purs. Lisez Psaume 32.5 ; 1 Jn 1.9.

Acceptez le pardon de Dieu. Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés. Le Saint-Esprit a la puissance de nous puri- fier de toute iniquité (1 Jn 1.9).

Chaque fois que vous êtes tenté de mentir..., souvenez-vous qui est votre Père.

Dites la vérité. Chaque fois que vous êtes tenté de mentir (petit ou gros mensonge, peu importe), souvenez-vous qui est votre Père. Puis, choisissez de dire la vérité. Dieu s’occupera du reste si vous lui faites con- fiance. Lisez Colossiens 3.8,9 et Apocalypse 22.14,15.

BRAINSTORMING
1. Christ a sondé l’Ancien Testament pour y trouver la vérité du Père. Il a choisi de faire confiance à cette vérité et d’y obéir à chaque instant. Comment arriver à faire de même ?
2. Donnez l’exemple d’une situation dans laquelle nous pouvons choisir de dire la vérité au lieu de mentir.



Êtes-vous un chrétien secret ?
Kathleen Nelson, Altamonte Springs, Floride, États-Unis
Jeudi OPINION
Jn 17.3

Vous êtes-vous déjà surpris à dire un « mensonge blanc » ? Pour faire bonne impression, pour éviter une punition ? Et que dire de ce cher ami ou parent qui, invariablement, ment pour satisfaire ses folies de grandeur ? Ce qu’il peut être blessant, décevant d’entendre jour après jour mensonge sur mensonge ! Blessant, parce que les mensonges ont le pouvoir de détruire une relation. Décevant, parce que la condition spirituelle de cette personne est révélée.

En réfléchissant au mot vérité, je me rends compte que connaître la vérité n’est bénéfique que si la vérité est appliquée personnellement. En Éden, Dieu n’a-t-il pas dit au premier couple la vérité au sujet du fruit défendu ? Cependant, Adam et Ève ont choisi de croire aux mensonges de Satan, avec les conséquences que l’on connaît – douleur, destruction et mort qui dureront jusqu’à la fin des temps.

Connaître la vérité n’est bénéfique que si la vérité est appliquée personnellement.

Dans sa sagesse et son amour, Dieu a trouvé un moyen de transmettre la vérité d’une génération à l’autre. Comme nous nous préparons pour l’éternité, il est aussi important d’appliquer la vérité que de la connaître. Pour ne pas mentir, il nous faut Jésus dans notre cœur. Il nous donnera la capacité d’être francs (Jn 8.32, COL).


« Toute âme qui refuse de se donner à Dieu se place sous la domination d’une autre puissance. ... Elle n’aperçoit pas la beauté de la vérité, dominée qu’elle est par Satan*. » Comme il est important alors d’établir et de maintenir une relation per- sonnelle avec Dieu, et de s’abandonner à lui quotidiennement ! Notre démarche, notre discours, nos vêtements, notre atti- tude, toutes les fibres de notre être refléteront alors le Christ.

Jésus a dit à ses disciples : « Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15.5, COL) Lorsque la sève divine coule sans obstruction, nous récoltons une abondante moisson de vérité.

BRAINSTORMING
1. Comment pouvez-vous aider quelqu’un à passer de sa poursuite d’estime de soi à la poursuite de la connaissance de Dieu ?
2. Est-ce que le fait de vivre au-dessus de nos moyens peut être le résultat de dépôts spirituels insuffisants ?
____________ * Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 462.



« La vérité a deux significations »
Barbara Manspeaker, Luray, Virginie
Vendredi EXPLORATION
Pr 11.3
POUR CONCLURE

Peu importe votre définition de la vérité, une conclusion s’impose : c’est une absence de mensonge. Chaque jour de notre vie, nous faisons face à des situations exigeant l’intégrité : Me porterai-je malade pour ne pas rater la grande vente au centre-ville ? Devrais-je dire à mon prof que je suis en retard à cause d’un bouchon de circulation, alors qu’en réalité, je ne me suis pas levé à temps ? Devrais-je dire à la compagnie d’assurances qu’un véhicule inconnu a frap- pé l’arrière de ma voiture et qu’il est parti, alors qu’en fait, j’ai accroché ma poubelle ?
Tout comme il n’existe pas de gros péchés ou de petits péchés, il n’existe pas de « mensonge blanc », de « petit bobard » ou « de légère exagération ». Le péché, c’est le péché. Nous n’avons pas à choisir ce que nous voulons bien croire. Les chrétiens se reconnaissent à leur intégrité – à leur transparence, à leur façon fidèle de repré- senter Jésus dans la vie de tous les jours.

CONSIDERA
• Examinez et comparez une vraie fleur à une fleur artificielle de la même sorte.
Qu’est-ce qui rend la fleur naturelle supérieure à l’artificielle ? Appliquez ce concept aux gens intègres par rapport à ceux qui ne le sont pas toujours. Lesquels voudriez-vous pour amis ? Pourquoi ?
• Inventez un jeu avec des amis où, tour à tour, vous racontez des histoires ou s’en- trecroisent les faits et la fiction. Dites à vos auditeurs de déterminer la vérité en observant votre langage corporel, vos expressions faciales, et le ton de votre voix. Qu’avez-vous appris ?
• Réfléchissez à la semaine qui vient de s’écouler. Demandez-vous : Ai-je été tota- lement transparent ? Pourquoi, ou pour- quoi pas ? Ai-besoin de l’aide de Jésus à ce sujet ?
• Regardez une histoire biblique sur DVD. Puis lisez cette histoire dans un livre, et enfin dans la Bible. Lequel s’est montré le plus près de la vérité biblique – le livre ou le DVD ?

POUR ALLER PLUS LOIN
� Henry et Richard Blackaby, Character/In- tegrity, Spiritual Leadership, p. 104-107 ; Ellen G. White, Pour un bon équilibre mental et spiritual, vol. 2, p. 451-454.

http://www.cqbiblestudy.org/article.php?id=3


LE FRUIT DE L'ESPRIT C'EST LA JUSTICE


http://www.livingwordchristianart.com/files/2019469/uploaded/BOC59%20Your%20Righteousness.jpg


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com



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http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-13-fruit-spirit-righteousness

http://lacy.obeyingthetruth.com/twf/wpimg/Trees-of-Righteousness.jpg

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Le fruit de l’Esprit, c’est la justice

« Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5.6)


Beau de l’intérieur
Katelyn Reed, Melbourne, Australie
Sabbat INTRODUCTION
Mt 23.25-28

Dans de nombreuses parties du monde, on met beaucoup d’emphase sur les progrès personnels et sur l’apparence. La soif d’être jeune et beau est largement alimentée par l’industrie de la publicité, laquelle semble dire : « Si tu parais bien, tu te sentiras bien et tu réussiras davantage dans la vie. » Par conséquent, beaucoup de gens investissent des sommes considérables d’efforts et d’argent dans les régimes, la chirurgie esthétique, les gyms, et dans toute une gamme de techniques pour améliorer la personnalité.

En octobre 2008, pendant deux semaines, j’ai participé à un voyage missionnaire outre-mer. Nous nous sommes rendus à l’école secondaire adventiste Aore à Vanuatu pour rénover plusieurs bâtiments du campus. Ça a été une expérience vraiment super ! Oui, il faisait chaud, c’était dur d’enlever les moisissures et la peinture écaillée avant de pouvoir repeindre. Pour- tant, ce n’est pas ce type de travail qui a enrichi notre vie. C’est le trésor que nous avons découvert à l’intérieur de ces murs – des jeunes au cœur sincère et aimant.

Dans Matthieu 23.27, Jésus compare les docteurs de la loi et les pharisiens à « des tombeaux blanchis qui paraissent beaux à l’extérieur mais qui, à l’intérieur, sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. » En d’autres termes, l’extérieur était remarquablement entretenu, mais l’intérieur était mort et pourri. De toute évidence, la véritable manifestation de la justice implique l’intérieur aussi bien que l’extérieur.

La véritable manifestation de la justice implique l’intérieur aussi bien que l’extérieur.

Nous ne pouvons espérer développer la justice comme fruit de l’Esprit par nos forces, ressources et efforts personnels. Au mieux, nos efforts les plus excellents ne peuvent qu’égaler l’expérience de ceux que Jésus a critiqués si ouvertement et ne déboucher qu’à une apparence de justice.
La justice est un merveilleux fruit de l’Esprit, au dedans comme au dehors. Jésus est l’auteur de cette justice. Ce n’est qu’en permettant au Saint-Esprit de nous aider à grandir et à développer la justice du Christ en nous que notre vie pourra devenir le trésor que nous désirons qu’elle soit pour Dieu – belle à l’extérieur et à l’intérieur.



Une cause juste
Lincoln Steed, Hagerstown, Maryland, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
Mt 23.25-28 ; Rm 3.28 ; 8.1-4 ; 10.1-3 ; Ga 3.6 ; 1 Jn 2.3-6 ; 5.1-3

Recevoir la vie éternelle (Mc 17-22)
« Que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » (Mc 10.17) Le jeune homme riche pensait qu’il connaissait déjà la réponse. Il croyait que sa liste soignée de bonnes œuvres faisait déjà l’affaire. Cepen- dant, il s’en alla tout triste lorsque Jésus ajouta un article de plus à cette liste – renoncer à toutes ses richesses.

Mais à moins que l’histoire ne soit bien comprise, elle ne pourra qu’épaissir le mystère entourant la façon d’obtenir la vie éternelle. Soyons logiques : même s’il s’était débarrassé de toutes ses richesses, le jeune homme riche aurait quand même eu besoin de la justice divine. Son geste, en réalité, aurait servi à le mettre sur la bonne piste pour « connaître Jésus » – l’essence même du salut.

Jésus passa plus de trois ans avec ses disciples. Mais le connaissaient-ils vraiment au moment où les soldats s’emparèrent de lui dans le jardin ? Certes, ils le reconnaissaient comme un grand maître. Une fois, après que Jésus eût bouleversé un grand nombre d’entre eux en parlant de son martyre, Pierre confessa : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jusqu’à quel point comprit-il ce qu’il venait de dire ? Jésus le révéla en disant que sa déclaration ne venait pas de l’homme, mais de son Père. Pierre tenta de sauver Jésus par la force, mais un peu plus tard, il le renia honteusement par des blasphèmes répétés. Il le connaissait assez bien pour avoir le cœur brisé à sa mort ; mais ce n’est qu’à la Pentecôte qu’il « sut » ce que connaître Jésus voulait vraiment dire.

Qu’est-ce que l’obéissance vient faire là-dedans ? (1 Jn 2.3)
Dans sa première épitre, Jean traite de cette connaissance comme nous venons juste de le faire. « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. » (1 Jn 2,3, LSG) Il y a des tas de choses qui nous échappent dans la vie chrétienne. En fait, comme pour le jeune homme riche, il va presque sans dire que la prétention d’une personne à être bonne ou parfaite ne fait que mettre en lumière ses déficiences – et tout au moins révéler son orgueil. Pourtant, une chose révèle que nous connaissons Jésus : c’est l’observation de ses commandements.

Je pense parfois que nous avons « sur- expliqué » la dynamique de l’obéissance, de la perfection et de la justice. La légalité de notre salut est claire. Nous avons tout perdu à cause du péché d’Adam et de notre nature pécheresse. Par une vie d’obéissance allant même jusqu’à sa mort sur la croix, Jésus-Christ nous a rachetés des conséquences du péché et a donné à notre Créateur le droit moral de nous racheter. Nous ne mettons pas notre grain de sel dans cette affaire. C’est une faveur immé- ritée qui nous vient du Créateur.

Dans 1 Jean 5.1 (COL), nous lisons que « quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu ». Ici, la croyance implique davantage qu’un assentiment mental. Au verset 6, Jean parle d’eau et de sang. En ceci il parle de l’Esprit. C’est, évidemment, une répétition du conseil de Jésus à
Nicodème : pour être sauvé, il faut naître d’eau et d’Esprit. Dans 1 Jean 5, il nous est rappelé que l’eau signifie mourir à notre ancienne vie. Mais pour Jésus, c’était le « sang » – sa mort réelle – laquelle avait une valeur pratique pour notre transformation. Et tout ça est rendu possible par l’Esprit.

On sent un triomphalisme merveilleux se dégager des paroles de Jean : « parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi » (v. 4, COL).

La foi sans les œuvres est morte, nous dit Jacques. Jean nous a montré que la foi est la dynamique réelle de croyance et d’action qui prouve la justice de Dieu dans notre vie. Sans cette dynamique, nous sommes per- dus, nous montrons que nous n’avons jamais « vu » Jésus. Sans elle, nous ne pourrons jamais imiter notre Seigneur et faire valoir la confiance qu’il a mise en nous. Disons-le autrement : la cause juste qui nous intéresse, ce n’est pas le degré de bonté à atteindre. Nous sommes tous de bien pauvres juges par rapport à nos actions. Il nous faut l’Esprit du Christ. En voilà un appel colossal au caractère ! Dieu soit loué de ce que nous avons la puissance du Saint-Esprit pour inspirer et modeler non seulement nos actions, mais aussi notre
état d’esprit même.

BRAINSTORMING
1. Pouvons-nous dire « Je suis sauvé » à la forme progressive du présent ? Comment l’exprimer autrement ?
2. Sommes-nous sauvés parce que nous obéissons ? Ou obéissons-nous parce que nous sommes sauvés ? Pouvons- nous « être sauvés » sans obéissance ? Expliquez.
3. Jean semble insister beaucoup sur la relation émotionnelle établie par la vie et la mort de Jésus. En quoi cela est-il essentiel ?
4. Si nous sommes les obligés de Dieu, jusqu’à quel point rencontrons-nous ses attentes ?



L’amour est un mot d’action
Kate Hollingsworth, Coldstream,Victoria, Australie
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Jn 4.16

« Être juste, c’est être saint, c’est res- sembler à Dieu, et « “Dieu est amour”. (1 Jn 4.16) C’est obéir à la loi de Dieu ; car “tous ses commandements sont justes”. (Ps 119.172) Accomplir la loi, c’est aimer (Rm 13.10). La justice, c’est l’amour et l’amour caractérise la vie même de Dieu. La justice de Dieu a été personnifiée par Jésus : en le recevant, nous recevons la justification.
« Elle ne s’obtient ni par des luttes douloureuses, ni par un labeur épuisant, ni par des dons ou des sacrifies ; elle est donnée gratuitement à toute âme qui a faim et soif de la recevoir1. »

Jésus nous aime concrètement.

Plus que la simple absence de péché dans notre vie, la justice, c’est l’amour de Dieu – ou son caractère et sa loi. Parce que l’amour est un mot d’action, la justice consiste à s’abandonner à Dieu et à per- mettre à son amour et à sa bonté de se manifester à travers nous. C’est avoir confiance que les occasions, la sagesse, les talents, les ressources et la capacité d’aimer viennent concrètement de Dieu. C’est obéir aux incitations de l’Esprit et être un canal par lequel Dieu peut répondre aux besoins d’autrui.

Jésus nous aime concrètement. Il a aidé ses amis à attraper du poisson et guéri des
villages entiers. Il a ouvert son cœur aux parias et manifesté de la compassion envers une femme adultère. Il a souffert notre mort, afin de nous couvrir de sa justice. Mêlant maintenant sa justice à nos prières, il présente celles-ci à son Père.

Pourtant, dans son amour, Jésus n’est pas toujours accommodant, il ne parle pas toujours d’une voix douce. Il a chassé les vendeurs du temple, et dit la vérité avec amour quand elle était difficile à prendre. L’amour doit être clair et aimable, établir des limites et empêcher les gens de les franchir et de se faire du tort. L’amour, c’est dire « non » lorsqu’il n’est pas populaire de dire « non ». L’amour peut être compliqué, difficile, fatigant. Aimer de cette façon exige de la foi.
Jésus est notre exemple et notre substitut quant à la justice. Continuons de méditer sur sa vie. « Quand nous discernerons la perfection du caractère du Sauveur, nous désirerons être complètement transformés à son image. Plus nous connaîtrons Dieu, plus notre idéal sera élevé et plus sincère notre désir de lui ressembler2. »

BRAINSTORMING
1. Quel rôle jouons-nous dans la justice ? 2. Qu’est-ce qui nous motive à choisir la
justice et à l’accepter ? 3. Réfléchissez à un aspect de votre vie
qui doit revêtir davantage la justice du
Christ.
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1. Heureux ceux qui, p. 23, 24. 2. Ibid., p. 24.



Plus que des apparences
Larissa Gredig, Warburton, Victoria, Australie
Mardi PREUVE À L’APPUI
Mt 23.25-27 ; Rm 3.28

La « lettre et l’esprit de légalisme – être juste par ses propres œuvres – en vinrent, à l’époque du Nouveau Testament, à être identifiés au judaïsme. Ils reflétaient exactement l’esprit et les enseignements des pharisiens » 1. Ceux-ci « tendaient à négliger le fait que la disposition du cœur était plus importante que les gestes extérieurs »2. Ils croyaient que le fait de garder d’in- nombrables lois de leur propre invention prouverait qu’ils étaient des Juifs justes, et par conséquent, leur assurerait une place au ciel.

Il y en a encore qui croient que ce qu’ils font est plus important que ce qu’ils croient.


Jésus avait déjà enjoint les foules de faire ce qui est juste. Comme les sadducéens étaient incapables de piéger Jésus par leurs questions, les pharisiens tentèrent leur chance. Jésus répondit à leurs questions, puis les réprimanda sévèrement. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intem- pérance. » (Mt 23.25, LSG) Partout dans Matthieu 23, Jésus montre que ces dirigeants de l’église s’intéressaient davantage à paraître justes, honnêtes, et animés de la crainte de Dieu, qu’à l’être vraiment !

Romains 3.28 pousse l’affaire plus loin. Il insiste sur le fait que le salut vient par la foi en Dieu, non par l’obéissance aux lois. Lisez aussi Romains 3.29, 30.

Nous voyons dans nos propres églises, écoles et parfois nos propres maisons les mêmes batailles. Il y en a encore qui croient que ce qu’ils font est plus important que ce qu’ils croient, et que s’ils sont chrétiens en apparence, ils peuvent cependant être inté- rieurement ce qui leur plaît.
Cependant, les versets que nous avons lus aujourd’hui sont clairs : nous devons nettoyer «l’intérieur ». Aucune somme de travail, d’étalage d’humilité et de charité, ou d’actions que l’on croit chrétiennes ne nous emmènera au ciel. Nous n’avons besoin que de la foi et de l’acceptation du don du salut. (Lisez Romains 5.16,18.)

BRAINSTORMING
1. Comment expliqueriez-vous à un non- croyant Romains 3.28 ?
2. Il est important de faire de bonnes actions, mais comment nous assurer que nous ne transformions pas notre foi en une reli- gion fondée sur les œuvres ?
____________
1. Seventh-day Adventist Bible Dictionary, Don Neufeld, éd.
Pharisees, Hagerstown, Md., Review and Herald Publi-
shing Association, 1960, p. 849. 2. Ibid.



Comment y arriver
Braden Blyde, Adélaïde, Australie du Sud
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Rm 10.3

Chaque fois qu’un nouvel appareil électroménager ou autre arrivait à la maison, ma mère se sentait frustrée parce que Papa, mes frères et moi essayions de le monter en faisant fi du manuel d’instructions. Parfois, ça marchait. Je crois que c’est dans notre nature humaine. Même à l’égard de la justice, les gens ont la fâcheuse habitude d’établir leurs propres procédures et expériences. La pléthore d’églises et de confessions du monde atteste ce fait. Nous laissons le manuel d’instructions de Dieu dans la boîte, puis nous nous demandons pourquoi notre vie et l’Église ne ressemblent pas à ce qu’elles devraient être. Comment donc sommes-nous censés développer le fruit de la justice ? Voici quelques idées tirées de la Parole de Dieu :

La réussite dans le domaine de la justice ne s’accompagne pas toujours de dividendes

Commencez par vous-même. Quand on parle de faire les choses correctement, il est facile de critiquer les autres. Mais comme Matthieu 23.26 le suggère, cela n’a rien à voir avec le désir de paraître extérieurement juste, et encore moins de vouloir corriger autrui.

Cessez d’essayer. Ce n’est pas un appel à tout lâcher, mais à laisser Dieu agir. Vous ne pouvez créer la justice par vos propres moyens. Laissez Dieu vous rendre juste (Rm 3.28).
Soyez prêt à vous sacrifier. La réussite dans le domaine de la justice ne s’accom- pagne pas toujours de dividendes. Bien au contraire ! Dans 1 Jean 2.6, nous sommes encouragés à imiter la vie du Christ, laquelle était fondamentalement une vie de sacri- fice.

N’ayez pas peur de demander de l’aide. Quand tout devient trop lourd, ne vous résignez pas à l’échec. Demandez de l’aide. Cherchez des réponses dans la Bible, auprès du Saint-Esprit et de gens dignes de confiance. C’est sans doute humiliant, mais l’humilité est peut-être la réponse dont vous avez besoin.

Après 25 ans de mariage, Papa ne consulte toujours pas les manuels d’instructions. Et Maman – eh bien, je pense qu’elle a cessé de le pousser à faire autrement. Quand nous en venons à comprendre la dualité de la justice – imputée et impartie – il devient évident pourquoi nos propres efforts, comme ceux de mon père, ne font pas le poids. Il y a, il y a toujours eu un plan. Nous n’avons qu’à accepter d’être conduits.

BRAINSTORMING
1. Dans quels aspects de votre vie luttez- vous pour laisser Dieu prendre le contrôle ?
2. Pourquoi croyons-nous toujours que nous avons raison ?
3. De quelles façons spécifiques pouvons- nous apprendre de la vie du Christ ? 4. À quel point la compréhension de la
justice est-elle importante pour la foi et l’expérience d’un chrétien ?
La réussite dans le domaine de la justice ne s’accompagne pas toujours de dividendes.



La comptabilité créative de Dieu
Desré Nikolich, Sydney, Australie
Jeudi OPINION
Rm 6.23

On peut parler de comptabilité créative lorsque les ressources sont réaffectées de manière ingénieuse pour combler les déficits et donner une image plus favorable des états financiers. Saviez-vous que Dieu a sa propre comptabilité créative ? Dans son cas, il n’est question que d’ajouter de la valeur au compte.

Le compte en question implique notre justice. Lorsque le péché a fait son entrée dans le monde, l’humanité méritait de mourir (Rm 6.23). Le péché a déséquilibré la justice divine, et un prix s’en est ensuivi. Le problème était, et demeure, que Dieu ne compte pas seulement la justice comme partie prenante de son caractère et de son royaume, mais aussi l’amour. Parce que l’amour de Dieu s’opposait à la justice, quelque chose devait céder. Dans sa miséricorde et son amour, Dieu s’est écrié : « Comment t’aban- donnerais-je [...] toutes mes compassions sont émues. » (Os 11.8, OST) L’amour de Dieu ne se résout pas à perdre l’humanité. Ainsi, afin de redresser le « problème du péché », sa comptabilité créative s’est incar- née. Jésus – Dieu incarné – est venu vivre une vie parfaite, et a subi notre mort. À tra- vers ce processus, il a absorbé le prix du péché – la mort éternelle.

« La grâce du Christ et la loi de Dieu sont inséparables. En Jésus la miséricorde et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont embrassées*. » « Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur. » (Rm 6.23, COL) Ce don est pour tous ceux qui acceptent la mort de Jésus pour leurs péchés.

Parce que la valeur d’amour de Dieu s’opposait à celle de la justice, quelque chose devait céder.

Un choix est placé devant nous. Choisirons-nous la justice naturelle ou la justice divine ? La justice naturelle, c’est lorsque le salaire du péché est payable de notre mort éternelle. La justice divine s’est manifestée par le sacrifice de Jésus, permettant de balancer le grand livre divin. On doit toujours tenir compte du prix du péché. Il y a cependant un facteur restrictif. La restric- tion n’est pas du côté de Dieu (comme le prix a déjà été payé), mais de l’humanité. Dieu a pourvu au salut de tous. Mais pour être vraiment juste, il nous permet de l’accepter ou de le rejeter.
Quelqu’un a payé pour notre justice, mais cela ne sera confirmé qu’après vérifica- tion des livres. Notre justice seule est insuffisante. Ce n’est qu’en vivant en Jésus et en acceptant sa justice que nous sommes ren- dus justes.

BRAINSTORMING
Si notre justice est en Jésus, quel est alors notre rôle ?
____________ * Ellen G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 409.




Christ, notre justice
Renee Coffee, Gobles, Michigan, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Rm 3.21-23
POUR CONCLURE

La justice ne vient pas de l’obéissance à la loi, mais de la soumission à Dieu. Lorsque Jésus vivait sur terre, il abandonna sa vie à son Père et suivit ses instructions. Pour vivre une vie de justice, nous devons faire de même. Chaque matin, nous pouvons nous asseoir sur le trône de notre cœur, ou laisser Jésus être notre Maître. « Chaque matin, consacrez-vous à Dieu pour la journée. Soumettez-lui tous vos plans, quitte à les délaisser ou à les exécuter selon qu’il vous l’indiquera. C’est ainsi que jour après jour, vous abandonnant entre les mains de Dieu, votre vie sera de plus en plus façonnée sur celle de Jésus. »*

COFFRE AUX IDÉES
• Faites une petite affiche avec les mots Christ ma justice ou une autre phrase
semblable. Placez-la en un endroit où vous la verrez quotidiennement.
• Sur une feuille, faites deux colonnes, la
première s’intitulant « Ce qu’est la justice », et l’autre « Ce que n’est pas la justice ». Révisez la leçon de cette semaine. Puis écrivez des mots ou des phrases pour compléter chaque colonne.
• Écrivez une définition de ce que signifie « connaître » Jésus.
• Demandez à un certain nombre de gens ce que veut dire être juste, puis allez-y de votre propre définition.
• Méditez sur ce que vous pourriez faire cette semaine pour obtenir une meilleure vision de Jésus et de sa justice.

POUR ALLER PLUS LOIN
�� Joseph Stowell, Simply Jesus and You, « I’d Rather have Jesus », p. 23-29 ; Ellet J. Waggoner, Christ and His Righteousness, « The Lord Our Righteousness », p. 58-69 ; Warren W. Wiersbe, Be right, « The Wrong Righteousness », p. 112-122.
____________ * Ellen G. White, Vers Jésus, p. 70.

http://www.cqbiblestudy.org/article.php?id=3










Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com


CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-06-fruit-spirit-self-control

http://www.earthharvest.org/en/christian_online_bible_apologetics/World-Religions-Sacred-Symbols/Jesus-Christ-Ascending-Trinity-Father-Son-Holy-Ghost-1LG.jpg

Le fruit de l’Esprit, c’est la maîtrise de soi

« Je traite durement mon corps et je le maîtrise sévèrement, afin de ne pas être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres. » (1 Corinthiens 9.27)



Maîtrise du Christ = maîtrise de soi
Edinor Lindiwe Donda, Pretoria, République d’Afrique du Sud
Sabbat INTRODUCTION
Pr 25.28 ; Ga 5.18,24,25

Proverbes 25.28 traite fondamentalement de la maîtrise de soi. À cette époque, on construisait des murs pour protéger une ville de toutes sortes de dangers. De même, une personne qui ne se maîtrise pas s’expose à toutes sortes de maux. La maîtrise de soi, c’est la puissance de se contenir et d’agir selon la volonté de Dieu et pour sa gloire.

La maîtrise de soi ne s’obtient pas simplement en réprimant la convoitise. C’est la manifestation de l’œuvre de Dieu en nous par le Saint-Esprit. Le manque de maîtrise de soi est responsable de bien des problèmes aujourd’hui. Le manque d’amour pour Dieu et pour sa Parole résulte en un manque de maîtrise de soi (2 Tm 3.1-4).

Nous apprenons la maîtrise de soi en abandonnant notre vie au Seigneur.

Mais, comment l’obtenir ? « Pour savoir comment nous comporter avec circons- pection, nous devons emprunter la voie que le Christ nous montre*. » Nous appre- nons la maîtrise de soi en abandonnant notre vie au Seigneur. Être contrôlé par le Christ, c’est savoir que nous lui appar- tenons. Cette semaine, puisse votre prière être : « Mes pas sont fermes dans tes voies, mes pieds ne chancellent pas. » (Ps 17.5, COL)
__________________

Ellen G. White, Sons and Daughters of God, p. 155.



Rien
Khwezi Yanga Toni, Ville du Cap, République d’Afrique du Sud
Dimanche IL EST ÉCRIT
Jg 13-16 ; 1 Co 9.24-27 ; Ph 4.8 ; Col 3.1-10 ; He 12.1,2 ; 1 Jn 2.15,16

La signification de la tempérance (Ps 101.3 ; 1 Co 9.24-27 ; Ga 5.23 ; Ph 3.8,9)
La tempérance, c’est « le développement harmonieux des énergies physiques, men- tales, spirituelles1 ». C’est la maîtrise de nos actions, pensées, sentiments, habitudes, appétits, désirs, et passions. La tempérance, ou maîtrise de soi, veut dire mourir à soi et laisser le Christ contrôler chacun des aspects de notre vie.

Quand faut-il acquérir la maîtrise de soi ? (Gn 37-39 ; Jg 13-16 ; Dn 1 ; Lc 2.52)
« Le caractère des enfants et des jeunes gens est très impressionnable. C’est à cet âge qu’il faut acquérir l’habitude de se maîtriser. ... Mieux que les dons naturels, les habitudes contractées au cours des premières années décideront de la victoire ou de la défaite dans la bataille de la vie2. » J’en veux pour preuve les vies de Jésus, Daniel et ses compagnons, Joseph. De nombreuses personnes nous conseillent de profiter de la vie tandis que nous sommes jeunes. Puis, quand nous sommes vieux, nous pouvons alors commencer à exercer la vertu. Cette philosophie ne tient pas la route, il suffit de considérer les vies de Samson, Néron et Alexandre le Grand. Dieu nous enseigne que nous devons le chercher dans les jours de notre jeunesse
(Ec 11.9 ; 12.1). « Les jeunes qui trouvent leur joie et leur bonheur dans la lecture de la Parole de Dieu et dans la prière ne cessent de se désaltérer à la Source de la vie. Ils atteindront un niveau de perfection mo- rale et une largeur de pensée que d’autres sont incapables de concevoir3. »

L’esprit et notre discours (Pr 4.25,26 ; Mt 6.19,20 ; Col 3.2,3 ; 1 Jn 2.15,16)
« L’esprit régit l ’être humain tout entier. Tous nos actes, bons ou mauvais, ont leur source dans l’esprit. C’est l’esprit qui adore Dieu et nous unit aux êtres célestes4. » Ce que nous disons et faisons prend naissance dans l’esprit. Notre façon de répondre aux stimuli de notre environnement a généra- lement sa source dans l’esprit. Si l’esprit est fixé sur le monde, les actes et les pen- sées iront dans cette voie. L’apôtre Pierre nous exhorte à tenir notre esprit en éveil (1 P 1.13, SEM). Si nous voulons penser d’une certaine façon, nous devons fixer nos yeux sur les choses qui s’y associent (Pr 4.25,26) car nous sommes transfor- més par la contemplation. Nous devons fixer notre esprit sur les choses d’en haut, placer notre trésor au ciel, et ne pas aimer le monde. Nous devons regarder à Christ (Es 26.3) et apprendre à penser comme lui. Une fois notre esprit maîtrisé, il nous sera plus facile de maîtriser notre dis- cours. La Parole nous encourage à assai- sonner nos paroles de grâce (Col 4.6) afin que les autres puissent être conduits à Christ (Col 4.6 ; Rm 15.8). Prions Dieu de veiller sur notre bouche (Ps 141.3). Et souvenons-nous toujours que nos paroles expriment nos pensées.

L’appétit (He 12.1 ; 1 Co 6.19,20 ; 10.31)
Notre corps est le temple de Dieu. Par conséquent, nous ne devons pas consommer des aliments ou des breu- vages qui le souillent. Romains 12.1 nous exhorte à présenter notre corps comme un sacrifice vivant à Dieu.
Ce que nous mangeons affecte notre pensée. « Aucun chrétien n’absorbera des aliments ou des boissons susceptibles d’émousser ses sens, et dont l’effet sur le système nerveux pourrait le conduire à la dégradation et à l’inutilité. Le temple de Dieu ne doit pas être souillé. Les facultés de l’esprit et du corps devraient être gar- dées intactes pour qu’elles puissent glori- fier Dieu5. »

Les fruits (Mt 19.26 ; Jn 15.5,16 ; Ga 5.22-25 ; Ph 4.13)
Les sarments d’une vigne produisent des fruits. Fruits et sarments dépendent de la vigne pour survivre. Christ a dit qu’il est la vigne et que nous sommes les sarments. Si nous, les sarments, restons greffés à lui, nous porterons beaucoup de fruits. Mais sans lui, impossible de pro- duire les fruits de l’Esprit, de posséder la maîtrise de soi. Le fruit du Saint-Esprit ne peut se développer en nous qu’à condi- tion de dépendre du Christ (Mt 19.26 ; Ph 4.13).
Un sarment ne produit pas du fruit pour lui-même, mais pour les autres. De même, nous portons les fruits de l’Esprit pour servir les autres et les conduire à Christ. « Nous devons vaincre les désirs de la chair et pratiquer la tempérance, tout en faisant du bien aux autres6 ». « Nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. » (Rm 14.7)

BRAINSTORMING
1. Avez-vous déjà limité la tempérance aux questions de santé ? Si oui, que ferez- vous pour changer cette conception ?
2. Considérez vos habitudes ou manques d’habitudes. Quelles habitudes font preuve de tempérance ou d’intem- pérance ? Comment développer de meilleures habitudes ?
_________________
1. Ellen G. White, Éducation, p. 7. 2. Id., Messages à la jeunesse, p. 132, 133. 3. Ibid., p. 428. 4. Id., Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1, p. 72. 5. Id., Tempérance, p. 15. 6. Adventist Review, 26 octobre 1995, p. 19.



Déterminer l’avenir
Khaka Gomba, Pretoria, République d’Afrique du Sud
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Co 9.27

« Que peut-on faire pour arrêter la vague de maladie et de crime qui entraîne la famille humaine vers la ruine et la mort ? S’il est vrai que la cause principale du mal provient de ce qu’on se livre aux appétits et aux passions, le premier pas dans la voie de la réforme sera de mettre en pratique une leçon de tempérance et de maîtrise de soi-même.

« Si l’on veut obtenir une amélioration durable dans la société, il faut éduquer les masses, en commençant par l’enfance. L’avenir d’un homme ou d’une femme est généralement déterminé par les habitudes contractées au cours des premières années, par les goûts acquis, la victoire remportée sur soi-même, les principes inculqués dès le berceau. Le crime et la corruption cau- sés par l’intempérance et le relâchement de la morale pourraient être évités en don- nant à la jeunesse une éducation appropriée.

« Une bonne santé contribue pour une large part à former, parmi les jeunes, des caractères purs et nobles, à dominer les appétits et à s’abstenir d’excès avilissants. En même temps, ces mêmes habitudes de tempérance sont indispensables au main- tien de la santé1. »

« Ceux qui ne peuvent vaincre dans les petites choses n’auront pas la puissance morale nécessaire pour résister aux grandes tentations. »

« Les remparts de la maîtrise de soi et de la modération ne devraient pas pouvoir être affaiblis et abattus à la moindre sollici- tation. Ceux qui ne peuvent vaincre dans les petites choses n’auront pas la puissance morale nécessaire pour résister aux grandes tentations2. » « Tous ceux qui cherchent à faire de l’honnêteté leur principe directeur dans les affaires quotidiennes de la vie devront se tenir sur leurs gardes pour ne pas convoiter de l’argent, de l’or ou des vêtements. Tandis qu’ils se contentent de la nourriture et des vêtements convenables, il leur sera plus facile de garder leur cœur et leurs mains loin de la convoitise et de la malhonnêteté3. »

« Vous ne pourrez éviter de rencontrer des choses qui froisseront votre esprit et qui vous mettront à dure épreuve. Puisse la maîtrise de soi être vôtre dans la force de Jésus4. »

BRAINSTORMING
1. Quelles mesures pratiques pouvons- nous prendre pour garder les avenues de notre esprit ?
2. Le manque de maîtrise de soi a-t-il affecté votre collectivité ? Jusqu’à quel point ?
____________
1. Ellen G. White, Messages à la jeunesse, p. 231. 2. Id., Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 199. 3. Id., Testimonies for the Church, vol. 4, p. 574. 4. Ibid. p. 502.



Maîtrise de soi ou autodestruction
Sipiwe Nelani, Ville du Cap, République d’Afrique du Sud
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ph 4.8

Les détails entourant la mort d’Ale- xandre le Grand sont discutables. Pendant les dernières semaines de sa vie, il était occupé à faire des plans pour endiguer l’Euphrate et faire la conquête de l’Arabie. Un banquet fut alors organisé pour marquer le départ de Néarque pour l’Arabie et, en même temps, commémorer la mort d’Héraclès. Lors de cette célébration, Ale- xandre but très rapidement une grande quantité de vin, ce qui lui causa de grandes souffrances. Personne ne pouvant le sou- lager, il devint clair qu’il ne s’en remettrait pas. Ses amis lui demandèrent alors : « À qui laisses-tu le royaume ? » Il répliqua : « Au meilleur [au plus fort]. » Ce furent ses dernières paroles. Alexandre rendit l’âme dans le palais de Nabudoconosor1. On l’appelait le Grand, mais il n’était certes pas le plus grand quant à la maîtrise de soi. Il conquit le monde, mais ne put dominer sa convoitise.

Preuves scientifiques et croyances spi- rituelles démontrent que le bien-être dépend plus de la capacité d’une personne à contrôler ce qui se passe en elle que de contrôler les événements et circonstances extérieurs. Cela n’a rien de nouveau et se vérifie dans de nombreuses cultures et religions. « La simple vérité – que le contrôle de la conscience détermine la qualité de vie -- est connu depuis que le monde est monde2. » Le contrôle des désirs internes détermine l’issue des expériences externes.

« Le contrôle de la conscience détermine la qualité de vie. »

Dans la première partie de 2 Samuel 11, David regarda intentionnellement Bath- Chéba se baigner et il l’envoya chercher. Ce manque de maîtrise de soi eut de bien vilaines conséquences : Bath-Chéba devint enceinte, et David fit assassiner son mari pour pouvoir l’épouser. Ce meurtre dénote un plus grand manque de maîtrise de soi encore. Joseph, cependant, resta maître de lui lorsque la femme de Potiphar tenta de le séduire. S’il dut payer cher son intégrité, en revanche, sa fidélité à Dieu préserva la nation entière de la famine.

BRAINSTORMING
Le mot soi dans la maîtrise peut être trompeur. Pouvons-nous nous maîtriser par nous-mêmes ? La maîtrise de soi étant un fruit de l’Esprit, en quoi cela nous aide-t-il à répondre à cette question ? ____________
1. Alexander the Great, http://w3.usf.edu/~hellenic/Frame Makedonia.htm (accès à ce site le 12 décembre 2008). 2. Csíkszentmihályi, Mihaly, Flow : The Psychology of Optimal
Experience, New York, Harper and Row, 1990, p. 20.



Quand personne ne regarde
Nkosazana Uviwe Maxhela, Ville du Cap, République d’Afrique du Sud
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Jg 13-16 ; 1 Cor 9.24-27 ; Ph 4.8 ; Col 3.1-10 ; He 12.1,2 ; 1 Jn 1.15,16

Vous vous trouvez dans la chambre de vos parents. Il n’y a que vous. Devinez un peu ce qui traîne sur la table ? De l’argent ! Le raflerez-vous mine de rien, puis vous esquiverez-vous discrètement, ou résisterez- vous à la tentation ?

Résister à la tentation peut s’avérer ardu, particulièrement s’il n’y a pas de témoin. Jésus lui-même nous a avertis : « L’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » (Mc 14.38, SEM) À l’heure de la tentation, lorsque vous pensez que per- sonne ne vous voit, Dieu, lui, voit. Il désire que vous vous maîtrisiez, que vous contrô- liez votre tempérament même lorsqu’on vous provoque délibérément (Rm 12.9-21). Il désire que vous deveniez modéré dans le manger et le boire et que vous soumet- tiez même vos pensées à ce qui est saint et acceptable à ses yeux. Dieu nous a indiqué le sentier à suivre dans notre exercice de la maîtrise de soi. Ce sentier comporte de clairs repères. En voici quelques-uns :

Bouclez-la ! (Es 59.1) Ce faisant, vous vous assurez que votre cœur est solidement attaché au trône de la grâce. Vous y arriverez en priant avec ferveur et en mettant votre confiance dans le Tout-Puissant, dont la main n’est pas trop courte pour vous sauver. Le fait de demeurer constamment en com- munion avec lui gardera ses paroles gravées dans votre cœur, et le Saint-Esprit pourra vous délivrer.

Méditez (Ph 4.8). Si vous nourrissez votre esprit de pensées pures, vous serez mieux équipé pour résister à la tentation. Tandis que la bonne semence germe et prend racine dans votre esprit, vous pourrez davantage parer à n’importe quelle attaque menaçant votre maîtrise de vous-même. Résister au mal deviendra alors une ques- tion de principe.

Dieu nous a indiqué le sentier à suivre dans notre exercice de la maîtrise de soi.

Apprenez à faire le bien (Es 1.17). Aider les autres constitue l’une des meilleures sorties de secours pour combattre la tenta- tion. Lorsque vous êtes aux prises avec une situation éprouvante, prenez position pour Dieu, et faites ce qui est bien. Des actes de bonté contrecarreront la tentation et diri- geront vos yeux sur la force de Dieu plutôt que sur votre faiblesse.

Fuyez ! (Jc 4.7) Fuir la tentation n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt de maî- trise de soi. Dieu dit que nous devons éviter le diable parce que la bataille n’est pas la nôtre, mais la sienne. En fuyant, vous recon- naissez sa grâce salvatrice et sa capacité de vous sauver. Fuyez donc. Dieu saura bien s’occuper de vos craintes.



Avertissement : Affaiblissement de la maîtrise de soi !
Xhantilomzi Perseverance Mlamleli, East London, République d’Afrique du Sud
Jeudi OPINION
Ps 101.3

De nombreux chrétiens ne sont pas conscients des dangers provenant des médias. Télévision, radio, magazines, sites Internet, tous sont conçus pour contrôler notre esprit sans que nous en soyons conscients. « Toute information programmée de façon subliminale ne rencontre aucune résistance de votre part. Cette information subliminale est entreposée dans votre cerveau avec un marqueur qui déclenchera une réaction capable d’in- fluencer votre comportement1. » De tels mes- sages nous sont présentés si rapidement sous forme de mots, d’images ou de voix, que nous n’en sommes pas conscients. Cette réalité donne encore plus de poids à notre texte d’aujourd’hui. C’est presque comme si le psalmiste comprenait plei- nement que le subconscient peut absorber des tas de choses à son insu.

Les médias cherchent à définir la réalité pour nous.


Les médias cherchent à définir la réalité pour nous. Beaucoup d’entre eux pré- sentent le péché de façons attrayantes. C’est comme si ceux qui travaillent dans les médias s’efforçaient de dégrader nos capacités mentales et spirituelles. Le danger, c’est que les valeurs d’un monde pécheur modèlent graduellement notre façon de penser, et finalement, notre façon de vivre. D’où notre difficulté à nous maîtriser. Les médias peuvent aussi émousser notre inté- rêt pour la Parole de Dieu et notre capaci- té de la méditer. Un auteur, avide lecteur, partage avec nous son expérience : « Ce que le Net semble faire, c’est réduire petit à petit ma capacité de concentration et de contemplation. Mon esprit veut mainte- nant s’informer à la façon du Net : par un torrent de particules bougeant rapidement2. »

BRAINSTORMING
1. Comment éviter de vous faire avoir par les supercheries des médias ?
2. Considérez un instant ce que vous lisez, regardez, la musique que vous écoutez, et votre utilisation de l’Internet. Comment ces choses peuvent-elles influencer votre capacité à étudier la Bible et à appliquer ses vérités dans votre vie ? Que devriez- vous changer afin d’étudier et de mettre en pratique la Parole de Dieu plus efficace- ment ? (1 Th 5.22)
__________________
1. Steven Jacobson, Mind Control in the United States, with
an introduction by Antony C. Sutton. 2. The Atlantic, « Is Google Making Us Stupid? », par
Nicolas Carr, http://www.theatlantic.com/doc/200807/ google (accès à ce site le 12 décembre 2008).



Des choix sains
Jennifer Morgan, Terre-Neuve, Canada
Vendredi EXPLORATION
Ga 5.16-25 ; Col 3.1-10
POUR CONCLURE

Une vie tempérante en est une de maî- trise de soi. C’est facile si l’individu déve- loppe de saines habitudes tôt dans l’en- fance. Cependant, avec la grâce de Dieu, nous pouvons vivre heureux, de façon équilibrée, chaque fois que nous prenons une bonne habitude. La tempérance, ce n’est pas ce que vous ne faites pas. C’est toutes les bonnes choses que vous choisissez de faire. Si nous remplissons notre cœur d’aliments sains, notre esprit d’une étude intelligente, nos oreilles et nos yeux des bénédictions de Dieu, et notre temps libre d’actes de générosité, notre vie produira les fruits de l’Esprit.

COFFRE AUX IDÉES
• Cherchez une nouvelle recette utilisant des ingrédients sains. Confectionnez-la et
apportez votre plat à l’École du sabbat
cette semaine. • Dressez une liste de vos passe-temps de
la semaine dernière. Évaluez chacun d’eux. Puis prenez note de ce que vous pouvez améliorer et passez à l’action.
• Trouvez un ami qui vous aidera à prendre une bonne habitude. Faites du jogging ensemble, partagez des astuces touchant au régime alimentaire, de la musique, des livres, des activités de plein-air, parlez de la gestion de la colère ou des straté- gies pour lutter contre les dépendances. Promettez à votre ami de mettre en pra- tique cette nouvelle habitude pendant 40 jours d’affilée.
• Lisez la biographie d’une personne qui a triomphé de ses mauvaises habitudes.

POUR ALLER PLUS LOIN
� Ellen G. White, Le ministère de la guérison ; Ben Carson et Cecil Murphey, Les mains du miracle : L’histoire de Ben Carson ; Rick Warren, Une vie, une passion, une destinée : Pourquoi suis-je sur terre ?

LE FRUIT DE L'ESPRIT, C'EST LA DOUCEUR


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento 
de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com


CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON 
DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS 
DE L'EGLISE DE LAKE FOREST


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102-27 
-fruit-spirit-meekness

http://wendyusuallywanders.files.wordpress.com/2008/05/jesushealswomancloak.jpg
Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-1/EDS2010-1.pdf
http://www.laleocafe.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/10/jesus-meekness.jpg

www.cqbiblestudy.org


Le fruit de l’Esprit, c’est la douceur

« Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise!(Matthieu 5.5)



Que voient-ils en vous ?
Francis Bisserreth, Hyattsville, Maryland, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Lc 6.43-45

Un après-midi, alors qu’en rentrant du travail j’immobilise ma voiture à un feu rouge, une femme ouvre la porte du côté du passager d’une voiture. Elle ne se sent pas bien du tout et se met à vomir. Comme je suis tout près, je me porte à son secours.

Ce n’est qu’un peu plus tard que je me rends compte que je suis encore en tenue chirurgicale.


Les autres passagers me disent qu’elle est enceinte et qu’elle n’a pas suffisamment mangé pendant la journée. Je suis surpris de voir combien ils sont reconnaissants de l’aide que j’apporte, si minime soit-elle. Ce n’est qu’un peu plus tard que je me rends compte que je suis encore en tenue chirur- gicale.

Qu’est-ce que le monde pense de vous en vous voyant ? Comment vous cata- logue-t-il ? Comme quelqu’un portant du fruit ou comme un arbre stérile ? Lorsque vous rendez service en sachant fort bien que ce geste ne vous rapportera rien ou presque, vous permettez aux gens de voir en vous le fruit de la douceur et de vous différencier des autres. Comme l’a dit Jésus : « Chaque arbre se reconnaît à ses fruits » (Lc 6.44). Alors, quel fruit portez-vous ?

Cette semaine, notre leçon nous aidera à mieux comprendre le fruit de la douceur et la façon de le cultiver.

BRAINSTORMING
1. Avez-vous déjà fait quelque chose sur un coup de tête au lieu d’obéir à Dieu ? Quel en a été le résultat ? Et si c’était à refai- re, à qui obéiriez-vous ?
2. Comment vous assurer que vous suivez les instructions de Dieu ?




Une puissance sous contrôle
Kendall Turcios, Houston, Texas, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 50.15-20 ; Mt 5.5 ; 11.29 ; Rm 12.3 ; Gal 6.1 ; Ph 2.1-3

Comprendre la douceur (Mt 5.5 ; 11.29)
Quand les gens, pour la plupart, entendent le mot douceur, ils imaginent une nouille trop cuite. Cependant, un coup d’œil sur le terme grec – praus – nous permet de voir une tout autre chose. Praus décrit d’abord un équilibre entre des extrêmes émotionnels. En d’autres termes, la douceur serait un équilibre entre une trop grande colère et pas assez de colère. Lorsque la Bible nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas » (Ep 4.26), elle affirme donc qu’il existe une forme de colère juste et légitime. Nous sommes en droit de ressentir de la colère devant les injustices de ce monde, mais nous serions à côté de la plaque si nous réagissions de façon emportée à la moindre offense. Ainsi, la douceur marque d’abord cet équilibre entre les extrêmes émotionnels.

Praus décrit ensuite la dynamique d’un cheval ou d’un bœuf qui accepte un degré nécessaire de contrôle de la part de son maître. Imaginez : un animal puissant qui pourrait écraser son propriétaire accepte d’être conduit, entraîné et dirigé selon la volonté de son maître. Impressionnant ! En désignant la douceur comme l’indi- cateur d’une vie remplie de l’Esprit, la Bible nous montre ainsi qu’un chrétien a de la puissance, mais qu’il soumet cette puis- sance à la volonté de Dieu.

Jésus ne fait pas que préconiser la douceur, il la personnifie.

L’aversion de l’humanité envers la douceur (1 Co 2.14)
La nature pécheresse dresse sa tête hideuse sous l’apparence de la volonté propre. Elle ne se soumet à rien ni personne. En Éden, Ève douta de Dieu et exerça sa
propre volonté contre celle de son Créateur. Ce faisant, elle se dressa contre la douceur et ne se soumit pas à Dieu. Aujourd’hui, la plupart des gens seraient d’accord pour dire que les humains ne sont pas très copains avec la soumission. L’origine du péché nous montre que Dieu nous a accor- dé le don de la douceur, afin que l’huma- nité demeure dans sa volonté.

Jésus dit : « Soyez comme moi » (Mt 11.29)
Jésus, notre exemple parfait, est venu en ce monde pour nous montrer la voie du salut. Sa vie en est une de total aban- don, de confiance parfaite en son Père. Il priait souvent la nuit pour obtenir la force d’accomplir sa mission. Il nous invite à considérer son joug. À son époque, un joug n’était pas quelque chose que l’on achetait au Wal-Mart de Jérusalem ! En fait, c’était un outil qu’un charpentier spé- cialiste devait faire sur mesure pour l’animal auquel il était destiné. Le joug en lui- même n’était pas le fardeau, mais bien un outil pour faciliter la traction d’une charge.


En essence, Jésus disait : « Aussi longtemps que vous portez ce fardeau, lais- sez-moi vous donner un joug pour vous aider à le faire. Et, soit dit en passant, mon joug est doux. » Il le dit encore de cette façon : « Vous aurez à souffrir dans le monde. Mais courage ! J’ai vaincu le monde ! » (Jn 16.33)

Jésus ne fait pas que préconiser la douceur, il la personnifie. Il a exemplifié la seule voie possible pour que nous entrions dans une relation juste avec Dieu et pour que nous fassions l’expérience de la joie – en nous soumettant docilement, ce qui nous procure un bonheur sans fin. Jésus aurait pu facilement utiliser sa puis- sance pour écraser ses ennemis. Cepen- dant, il a soumis cette puissance à la volonté de Dieu. Croire que l’on peut vraiment être heureux en dehors de la volonté de Dieu... quelle supercherie ! Le vrai bonheur ne se trouve que dans la soumission à cette volonté.

« Dans son état d’innocence, l’homme vivait dans une heureuse communion avec [Dieu]... Mais après son péché, ne trou- vant plus son plaisir dans la sainteté, il voulut se cacher loin de la présence de Dieu. Telle est encore la condition du cœur irrégénéré. Il ne bat pas à l’unisson avec celui de Dieu, et il ne trouve par conséquent aucune jouissance dans sa communion. Le pécheur ne connaîtrait pas le bonheur en la présence de Dieu ; la société des êtres saints lui serait intolé- rable. S’il lui était permis de franchir le seuil du ciel, il y serait malheureux. L’esprit de complet désintéressement qui règne en ce lieu, où tous les êtres sont en harmonie avec l’amour infini, ne ferait vibrer dans son cœur aucune corde sen- sible. Ses pensées, ses intérêts, ses mobiles seraient en opposition avec ceux qui sont à la base de tous les actes des êtres purs qui y demeurent*. »

Jésus a exemplifié cette soumission. Il nous invite à le suivre sur le sentier de la douceur.

La promesse pour les débonnaires (Gn 1.28 ; Ps 37.11 ; Mt 5.5. ; Ga 5.22,23)
Vous êtes-vous jamais demandé pour- quoi les débonnaires hériteront la terre ? Alors, vous n’êtes pas le seul. En Éden, nos parents reçurent l’ordre de remplir la terre et de la soumettre. Le péché a chan- gé tout ça. Cependant, nous trouvons aussi dans l’Ancien Testament un appel à l’humanité à soumettre de nouveau sa volonté à Dieu en se basant sur la promesse suivante : « Les misérables possèdent le pays, et ils jouissent abondamment de la paix. » (Ps 37.11, LSG) La vie de Jésus sur terre nous a montré ce qu’est la vraie dou- ceur. Dans Galates, la promesse du débon- naire qui hérite la terre est renouvelée afin que maintenant, par l’Esprit, nous puis- sions recevoir ce fruit.

BRAINSTORMING
1. Qu’est-ce qui vous empêche de mani- fester de la douceur ?
2. Qu’implique la promesse d’hériter la terre pour les débonnaires ? Cette pro- messe a-t-elle un impact immédiat, ou ne s’applique-t-elle que dans l’avenir ?
Expliquez.
____________
* Ellen G. White, Vers Jésus, p. 17, 18.


La douceur : « Une preuve incontestable »
Lauren Halstrom, Saginaw, Michigan, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Jn 3.1-21 ; 15.1-6

« La douceur est un fruit de l’Esprit, et une preuve que nous appartenons au Dieu vivant. La présence constante de la dou- ceur est une preuve incontestable que nous sommes des sarments du cep, et que nous portons beaucoup de fruit. Elle est une preuve que nous regardons le Roi par la foi et que nous sommes transformés à son image. Là où se trouve la douceur, les ten- dances naturelles sont sous le contrôle du Saint-Esprit. La douceur n’a rien à voir avec la lâcheté. Elle est l’esprit que Christ a mani- festé sous les outrages, les insultes et les coups. Être doux, ce n’est pas renoncer à nos droits, mais c’est plutôt la capacité de rester maître de soi sous la provocation et de ne pas céder à la colère ou à la vengeance. La douceur neutralise les impulsions mau- vaises.

« La douceur n’a rien à voir avec la lâcheté. »

« Lorsque Jésus fut accusé par les prêtres et les pharisiens, il resta maître de lui, mais affirma résolument que leurs accusations étaient fausses : “Qui de vous me convain- cra de péché ?” “Si j’ai mal parlé, prouve ce qu’il y a de mal ; et si j’ai bien parlé, pour- quoi me frappes-tu ?” Il savait qu’il avait raison. Lorsque Paul et Silas furent battus et jetés en prison sans avoir subi de procès,

ils ne renoncèrent pas à leurs droits d’être traités en honnêtes citoyens. Lorsque dans la nuit, un grand tremblement de terre se produisit, que les fondations de la prison furent ébranlées, que les portes s’ouvrirent, que toutes les chaînes des prisonniers tom- bèrent, et que les magistrats envoyèrent un message disant à Paul et à Silas qu’ils étaient relâchés, Paul protesta : “Après nous avoir battus de verges publiquement et sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison, et maintenant ils nous font sortir secrètement ! Il n’en sera pas ainsi. Qu’ils viennent eux-mêmes nous mettre en liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu’ils étaient Romains. Ils vinrent les apaiser, et ils les mirent en liberté, en les priant de quitter la ville.” Par l’entremise de Paul et Silas, le nom de Dieu fut glorifié, et les autorités, humiliées. Il fallait que l’honneur de Dieu soit défendu à ce moment-là*. »

BRAINSTORMING
Faites-vous face à une situation exigeant la douceur dont Christ, Paul et Silas, ont fait preuve ici-bas ? Considérez votre situation sous tous ses angles. Comment réagir avec douceur, afin que l’honneur de Dieu soit sauf et que vous n’ayez pas à renoncer à vos droits, tout en restant maître de vous avec l’aide du Saint-Esprit ?
_________________
* Ellen G. White, Signs of the Times, 22 août 1895, « Blessed Are the Meek ».



Douceur ou faiblesse ?
Samuel Pegus, Adelphi, Maryland, États-Uni
Mardi PREUVE À L’APPUI
Mt 5.5

La douceur n’a rien à voir avec la fai- blesse. Si c’était le cas, il serait impossible à un individu faible d’hériter la terre. À prime abord, les personnages bibliques qui étaient doux semblaient être dociles et du genre à ramper devant l’autorité. Les apparences, cependant, peuvent être trom- peuses. La douceur s’enracine dans la loyauté envers Dieu seul et dans l’obéis- sance envers lui, notre juge et notre roi1. Les chrétiens subissent des épreuves et des tribulations à cause de leur obéissance. Ceux qui sont doux auront des inquié- tudes, mais ils trouveront force et récon- fort auprès de Dieu et dans sa Parole. La lecture de la Bible et la prière les guideront.
De tels individus peuvent hériter la terre.

La douceur s’enracine dans la loyauté envers Dieu seul et dans l’obéissance envers lui.

Céder est une autre définition de « dou- ceur ». On y trouve l’idée d’une force sous contrôle. « Lorsqu’un cheval est domesti- qué, il est entraîné de sorte qu’un cavalier puisse monter sur son dos ou qu’il puisse tirer une charrue. Le terme définissant ce processus, c’est “apprivoiser” ou dompter. L’animal cède au cavalier ou au joug. Il déploie maintenant une force sous contrôle2. » Abraham était doux. S’il s’était appuyé sur ses propres forces, il n’aurait pas considéré l’idée de sacrifier son fils, ni n’aurait quitté son patelin pour aller vers un endroit

inconnu. Job a eu des doutes, des ques- tions dans sa détresse, mais avec humilité, il a pu dire : « Que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Jb 1.21, COL) Si Job n’avait comp- té que sur sa seule force, il aurait maudit Dieu et serait mort sur-le-champ (Jb 2.9). La douceur a conduit Jean-Baptiste à dire : « Il faut qu’il croisse et que je diminue. » (Jn 3.30, COL)

« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière », nous rappelle Pierre (1 P 2.9, COL) Des gens tels qu’Abraham et Paul savaient qu’ils étaient membres de la famille royale. Auparavant, ils tâtonnaient dans les ténèbres, mais une fois qu’ils eurent cédé avec douceur à la volonté de Dieu, ils en- trèrent dans sa lumière.

Ainsi, mon ami, soyez doux, vous aussi.
_________________
1. God’s Word to Women, « What is Meekness ? »,
http://wwwgodswordtowomen.org/lesson%2052.htm,
(accès à ce lien le 4 décembre 2008). 2. What is Meekness?, http://healtheland.wordpress.com/
2007/11/15/what-is-meekness/.



Une voyelle fait toute la différence
Gladys S. Kelley, Laurel, Maryland, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Ph 2.3-5 ; 1 P 3.4

Un dicton espagnol dit ceci : « Manso pero no menso » (doux mais pas fou). Une voyelle fait toute la différence entre manso et menso. Pourtant, en pratique, il y a un abîme entre eux. Pour de nombreux chré- tiens, être « doux et humble de cœur » (Mt 11.29) est l’un des dons les plus difficiles à accepter et à imiter. Ce n’est peut- être pas à cause de l’entêtement, mais plu- tôt d’une fausse compréhension de la dou- ceur.

L’Esprit de Dieu vivant en nous équilibre ces choses et fait toute la différence.

Le Merriam-Webster Dictionary définit la douceur comme étant un esprit faible, un manque de courage, une attitude soumise. Plutôt négatif, non ? D’après cette défini- tion, les débonnaires ne sont que des paillas- sons sur lesquels les gens forts et compétents s’essuient les pieds.

Honnêtement, je crois que personne ne se porterait volontaire pour tenir le rôle d’un paillasson !
Néanmoins, dans 1 Pierre 3, Jésus dit que la douceur est d’une grande valeur pour Dieu. Par conséquent, il est impéra- tif de l’obtenir. L’exemple de Jésus nous apprend que la douceur ne se révèle pas seulement dans ce que nous faisons, mais aussi dans notre façon de le faire. Notre attitude détermine si nous sommes doux ou fous. Être doux, c’est encore avoir la capacité de réagir durement, mais s’abstenir de le faire. Voici quelques moyens d’y arriver :

Se soumettre totalement à Dieu (Jn 5.30).
Jésus est un membre égal de la Trinité, et pourtant, il s’est complètement soumis au Père et au Saint-Esprit. Devant une situa- tion difficile, notre relation avec Dieu joue un rôle-clé dans notre façon de réagir.

Faire passer les autres avant soi-même (Ph 2.5-7). Par amour pour nous, Jésus s’est entièrement donné. Lorsque vous voyez les autres passer un mauvais quart d’heure et que vous avez les ressources pour les aider, assurez-vous de le faire, même si cela vous met en position incon- fortable.

Marcher humblement avec Dieu (Mi 6.8).
Lorsque nous suivons les exigences listées dans Michée 6.8, nous nous permettons de devenir des agents de changement dans la vie des autres.

Dieu désire que nous soyons patients et humbles, tout en étant toujours prêts à combattre le bon combat de la foi. Selon les critères du monde, nous pouvons passer pour des fous. Cependant, l’Esprit de Dieu vivant en nous équilibre ces choses et fait toute la différence.

BRAINSTORMING
1. Quand vous avez maille à partir avec un collège ou un patron désagréable, répli- quez-vous ? Réagissez-vous ? Quelle est la différence entre les deux ?
2. Pensez aux ministères dans lesquels vous êtes actuellement impliqué. Qu’est-ce qui vous motive à vous y impliquer ?



La vraie paix se trouve dans notre humilité
Andrew Gregory Stoner
Jeudi OPINION
Mt 11.29.30

Nous hésitons souvent à prendre conseil. Et si nous osons, nous désirons d’abord savoir à qui nous avons affaire : expérience, antécédents, croyances, etc. Connaissent-ils vraiment ce dont ils parlent ? Sont-ils pas- sés par ce que vous passez en ce moment ? Vous comprendront-ils vraiment ?

Ce n’est pas en accumulant des possessions, de l’argent, ou en cherchant la puissance que nous trouvons la paix.

Il est difficile pour nous de simplement croire et suivre, de mettre de côté toute notre expérience de vie et de penser que quelqu’un d’autre peut nous conduire à travers une crise ou une épreuve. En outre, imaginez si la personne qui conseille dit « Faites ce que je dis, et portez mon fardeau » ! C’est quand même fort ! Mais cela exige de votre part de vous humilier et de croire vraiment que cette personne est tota- lement digne de confiance, fidèle, et plus important encore, qu’elle vous veut du bien.

Notre Sauveur, maître, ami, et Seigneur Jésus-Christ nous dit dans Matthieu 11.29 (COL) : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Au verset 30, il poursuit en disant que son fardeau est léger. J’imagine que Jésus a ajouté cela parce qu’il connaît notre cœur. Il sait que notre première réaction sera : « Prendre ton joug ? Pas question ! J’en ai bien assez sur mes épaules comme ça »

Jésus connaît notre « charge ». Il sait aussi que lorsque nous acceptons son joug, nos fardeaux s’allègent. De lui, nous pou- vons apprendre comment trouver du repos pour nos âmes en étant doux et humbles, plutôt que propre-justes et critiques à l’égard des autres.

Ce n’est pas en accumulant des possessions, de l’argent, ou en cherchant la puissance que nous trouvons la paix. Les célé- brités d’Hollywood en sont une preuve flagrante. Le monde peut nous retirer nos biens matériels aussi rapidement qu’il nous les a donnés. Notre nature avide autodestructrice ne fait que multiplier la souffrance et les problèmes. Jésus nous donne l’exemple et nous montre que ce n’est qu’en nous humi- liant nous-mêmes que nous pouvons hériter du royaume de Dieu.

Jésus est notre exemple. La paix qu’il nous donne est un don. Nous ne pouvons nous la mériter par nos bonnes œuvres ou par un compte en banque bien garni. Nous ne pouvons que nous humilier, le louer, et développer le fruit de la douceur modelé par notre Seigneur et Sauveur. Ce n’est qu’à ce prix que nous trouverons la paix et la vie éternelles.



La douceur – un mot puissant
Sergio Torres, Miami, Floride, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Nb 20.15,16
POUR CONCLURE

Être doux, c’est être gentil et aimable. C’est ne pas chercher à avoir le dernier mot. C’est être moins sur la défensive. C’est penser d’abord aux autres et être prêt à rendre service. Être doux, c’est renoncer à avoir raison. C’est considérer que tous les êtres humains sont précieux et agir en conséquence. C’est ressembler à Christ.

COFFRE AUX IDÉES
• Méditez sur « Heureux les débonnaires » pendant une semaine entière, et réfléchissez comment la douceur peut changer votre vie pour le mieux.
• Allez à une église d’une culture différente de la vôtre pendant un mois. Faites-vous- y au moins trois amis.
• Pendant deux mois, visitez chaque semaine des personnes qui ont des besoins parti- culiers. Faites-le à travers un organisme qui a besoin de bénévoles. Notez ensuite ce que cette expérience vous aura appris sur la douceur et sur les changements qu’elle apporte dans votre vie.
• Dans une discussion familiale, mettez votre opinion de côté et le besoin d’avoir raison.
• Exercez la discipline du silence pendant dix minutes chaque jour, pendant une semaine. Que vous dit Dieu dans ces pauses silencieuses ?

POUR ALLER PLUS LOIN
� Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 15-42.

http://www.cqbiblestudy.org/site/1/lessons/2010-2/French/STUDENT/CQ-10-Q2-F-04.pdf