LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Wednesday, February 10, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT, C'EST LA BONTE


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102-13-fruit-spirit-goodness

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http://www.cqbiblestudy.com/article.php?id=3#

Le fruit de L’Esprit, c’est la bonté


« Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés

en Christ-Jésus pour des oeuvres bonnes que Dieu
a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. »
(Éphésiens 2.10)



Les autres le savent-ils ?
Patty Lopez, Arlington, Texas, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Tt 2.11-13

Il est huit heures. J’ai fini de manger. Je
prends ma Bible, puis me dirige vers la
voiture. Les autres membres de ma famille
s’y entassent. Mais avant d’y entrer moimême,
je remarque notre voisin qui nous
regarde, mi-curieux, mi-perplexe. Que
peut-il bien penser de nous ? Qui sommesnous
pour lui ? De bons voisins ?
Mais la question va plus loin que ça. Se
rend-il compte que nous allons à l’église ?
Sait-il que nous sommes chrétiens ? Évidemment
qu’il le sait, me dis-je. Mais s’il le
sait, d’où tient-il son information ? De la
Bible que nous apportons avec nous le
sabbat matin en quittant la maison ? De
nos actions ? Est-ce parce que je suis une
chic fille, une bonne personne ? Mais, au
fond, qui peut définir ce qui rend une personne
bonne ? Après tout, ce voisin est
sans doute le meilleur dans tout le voisinage
;mais autant que je sache, il ne va pas
à l’église.

En m’engageant sur la route, je le salue
de la main. Et je me demande : Sait-il que
je cherche à avoir une relation spéciale avec
Dieu ?

Une relation solide entre la bonté et le
comportement extérieur semble évidente.
Cependant, nous devrions nous demander
si nous avons le bon concept de la bonté.
Être bon, ça dépend de quoi ? Quelle est la
source de la bonté ? Quel mobile se cache
derrière elle ? La nôtre s’édifie-t-elle sur des
concepts mondains, ou se rapproche-t-elle
de la bonté de Jésus ? Ce dernier point est
particulièrement important, parce que la
bonté du Christ a toujours révélé sa relation
intime avec le Père.

Être bon, ça dépend
de quoi ? Quelle est
la source de la bonté


En résumé, nous devrions nous demander
si notre « bonté » modèle nos
actions et témoigne de notre religion, de
notre relation avec Dieu. « Le témoignage
que nous devons rendre au Seigneur ne
consiste pas seulement à prêcher la vérité
et à distribuer des imprimés. Une vie imitant
celle du Christ, ne l’oublions pas, est
le plus fort argument qui puisse être avancé
en faveur du christianisme. Par contre,
un chrétien vulgaire fait plus de mal qu’un
mondain*. » Tandis que cette semaine vous
étudiez la bonté, cherchez ce qui vous
motive à cultiver ce fruit de l’Esprit.
____________
* Ellen G. White, Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 346.



Un coeur nouveau
Paul Kevin Wells, Grand Prairie, Texas, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT

Ps 51.12,13 ; Jn 14.9 ;
Rm 3.12-20 ; 7.7-12 ;
Tt 2.14 ; He 1.2,3

Problèmes de coeur
(Ps 51.12,13)
Lorsque Nathan mit David face à
son adultère avec Bath-Chéba, celui-ci fit
quelque chose d’insolite par rapport aux
leaders d’aujourd’hui qui commettent une
faute semblable. Il avoua son péché sordide.
Il n’essaya pas de l’excuser en le traitant
d’erreur ou en disant qu’il avait manqué
de jugement. Il ne fournit pas non
plus le prétexte des sens émoussés par
l’alcool. Nous avons là une manifestation
très nette de l’oeuvre du Saint-Esprit. Lorsque
les fruits de l’amour rédempteur font leur
oeuvre dans notre coeur, nous arrivons à
discerner plus clairement ce qui se passe
en nous, et à confesser sans crainte nos
fautes. En outre, nous devenons capables
de reconnaître que nos péchés sont beaucoup
plus que des offenses envers autrui.
En définitive, c’est contre Dieu que nous
péchons.

C’est ce que démontre la confession
de David : « J’ai péché contre toi, contre
toi seul, et j’ai fait le mal à tes yeux » (Ps
51.6, COL). Il ne confessa pas qu’il avait
péché contre Bath-Chéba, ou contre Urie,
son mari, qu’il avait assassiné par personne
interposée. Il cria à Dieu et implora
son pardon.

Lorsque David demanda un coeur nouveau,
il se servit du mot hébreu bara, ce
qui signifie « créer » (Ps 51.12). Il s’agit du
même mot que le récit de la création utilise
dans Genèse 1. Dans un sens, David demanda
à Dieu de créer quelque chose de nouveau
à partir de rien du tout, de la même
façon que Dieu a créé le monde. Il ne voulait
pas qu’il se contente de couvrir sa corruption.
Il voulait un coeur nouveau capable
d’obéir à Dieu.

Il ne fournit pas non plus
le prétexte des sens
émoussés par l’alcool.


Dans un face à face avec notre coeur
mauvais, il est inutile de nous enfuir avec
notre honte et de nous cacher. Nous pouvons
confesser librement nos péchés sans
nous lamenter ainsi : « Qu’est-ce que Dieu
va faire demoi ? »Nous pouvons librement
permettre au Saint-Esprit de nous transformer,
de créer en nous un coeur nouveau,
à l’image du Christ.

Voir le Père, nous voir
nous-mêmes (Jn 14.9)
Un jour, Philippe demanda à Jésus de
lui montrer, ainsi qu’aux autres disciples,
le Père. Lisez la réponse de Jésus dans Jean
14.9. Ce point est souligné dans l’épitre
aux Hébreux, où Jésus est décrit comme
étant l’empreinte du Père et celui qui soutient
toutes choses (He 1.13, LSG).

Pour connaître Jésus, et donc, pour
connaître son Père, le Saint-Esprit doit
oeuvrer dans notre coeur. L’Esprit joue un
rôle indispensable en nous révélant les
voies de Dieu, et par le fait même, son
caractère (Jn 16.5-15).

Nous sommes tous pécheurs
(Rm 3.12-20 ; 7.7-12)
Si nous pouvions accepter le fait que
nous sommes tous pécheurs, il nous serait
plus facile d’être miséricordieux les uns
envers les autres. Le problème, c’est que
trop souvent, nous regardons avec un profond
dégoût les autres parce qu’à notre
avis, leur péché est pire que le nôtre (Mt
7.1-6).

Évidemment, nous nous excusons nousmêmes,
nous imaginant que notre situation
ne peut en aucun cas être aussi répréhensible
que la leur. Cependant, les Écritures
s’opposent catégoriquement à cette
façon de voir (Rm 3.12). Adam et Ève
n’ont-ils pas été prompts à se blâmer réciproquement
lorsque Dieu a dévoilé leur
péché ? Dès lors, tous les humains ont
réagi de cette manière. Heureusement, l’Es-
prit peut briser ce cycle et nous donner la
plénitude de la vie que Jésus a promise.

Considérez le fruit de la bonté, et réfléchissez
combien votre vie serait meilleure
si la bonté de Dieu transformait votre coeur.
Mais ne concluez surtout pas que vous
êtes un cas désespéré tellement vous êtes
mauvais. Lorsque nous acceptons que Jésus
nous sauve par grâce, et que le Saint-Esprit
oeuvre en nous, nous commençons alors à
faire l’expérience de la paix du Christ telle
que promise dans Matthieu 11.29, 30.

BRAINSTORMING
1. Cachez-vous peut-être un certain domaine
de votre vie à Dieu ? De quelles façons ?
2. Quels aspects de votre vie s’amélioreraientils
si vous lui remettiez ce domaine ?
3. Comment traiteriez-vous les autres différemment
si vous le lui donniez ?



La bonté de Dieu
Carlos A. Quintana, Arlington, Texas, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Jn 14.9

« La gloire de Dieu, c’est son caractère.
Lorsque Moïse sur la montagne intercédait
ardemment auprès de Dieu, il lui adressa
cette prière : “Fais-moi voir ta gloire.” Dieu
répondit : “Je ferai passer devant toi toute
ma bonté, et je proclamerai devant toi le
nom de l’Éternel ; je fais grâce à qui je fais
grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde.”
Alors la gloire de Dieu – son caractère
– fut révélée : “L’Éternel passa devant
lui et s’écria : l’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux
et compatissant, lent à la colère
et riche en bonté et en fidélité, qui conserve
son amour jusqu’à mille générations, qui
pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché,
mais qui ne tient point le coupable pour
innocent (Ex 33.18,19 ; 34.6,7) […]

« Par l’histoire du bon Samaritain,
le Christ nous fait comprendre
que la vraie religion
ne consiste pas en des systèmes,
des credo ou des rites. »

« Le Christ désire que la vie de ses disciples
révèle aussi ce caractère. Il déclara
dans sa prière d’intercession en faveur de
ses disciples : “Je leur ai donné la gloire (le
caractère) que tu m’as donnée, afin qu’ils
soient un comme nous sommes un – moi
en eux, et toi en moi –, afin qu’ils soient
parfaitement un, et que le monde connaisse
que tu m’as envoyé et que tu les as aimés
comme tu m’as aimé1.” (Jn 17.22,23) »

« L’Église a une grande valeur aux yeux
de Dieu, et il l’apprécie, non pour son
apparence extérieure, mais pour la piété
sincère qui la différencie du monde. Il
l’estime dans la mesure où les membres qui
la composent grandissent dans la connaissance
de Jésus-Christ et progressent dans
la vie spirituelle.

« Le Seigneur aspire à recevoir de sa
vigne des fruits de sainteté et de désintéressement,
d’amour et de bonté. L’art le plus
merveilleux ne saurait être comparé à la
beauté du caractère des représentants du
Christ. C’est l’atmosphère de grâce qui environne
l’âme du croyant, le Saint-Esprit agissant
sur ses pensées et sur son coeur qui fait
de lui une bonne odeur de vie donnant la
vie et permet à Dieu de bénir son oeuvre2. »

« Par l’histoire du bon Samaritain, le
Christ nous fait comprendre que la vraie
religion ne consiste pas en des systèmes,
des credo ou des rites, mais en l’accomplissement
d’oeuvres de miséricorde, en la
bienfaisance, la vraie bonté3.

BRAINSTORMING
Si la gloire de Dieu c’est sa bonté, quelle
devrait être celle de l’Église et de chaque
croyant ?
____________
1. Puissance de la grâce, p. 323.
2. Les paraboles de Jésus, p. 257, 258.
3. Jésus-Christ, p. 494.



Faire ce qui est bien parce que c’est bien
Timothy A. Whitley, Houston, Texas, États-Unis
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ep 2.19-22

« Celui qui s’efforce de garder les commandements
de Dieu uniquement par
devoir ne connaîtra jamais la joie de l’obéissance.
Ce n’est pas là obéir. […] La véritable
obéissance procède d’un principe qui
a sa source dans l’être intérieur. Elle émane
de l’amour de la justice et de la loi de Dieu.
L’essence de toute justice, c’est la fidélité à
notre Rédempteur qui nous pousse à faire
le bien par amour du bien – parce que le
bien est agréable à Dieu*. »

Le vrai respect ne se commande pas.
Il doit se mériter. De même, la véritable
obéissance ne peut être forcée. Faire le
bien doit résulter d’une conviction : la personne
sait qu’une chose particulière est la
bonne chose à faire et qu’il est dans son
intérêt de la faire. Pour en arriver à cette
conception, il faut développer une condition
préalable déterminante : la confiance.
Tout parent d’un petit enfant est devant
une tâche capitale – il doit non seulement
enseigner à l’enfant à se brosser les dents,
mais aussi lui enseigner pourquoi c’est une
bonne chose de le faire. Avec un peu de
chance, ce petit comprendra un jour que
le brossage des dents a vraiment sa raison
d’être.

Et vous, pourquoi vous brossez-vous
les dents ? Je suis sûr que vous ne répondrez
pas « parce que mes parents m’ont dit
de le faire ». Vos parents n’avaient pas
l’intention d’entraver votre liberté ; ils désiraient
seulement que vous ayez une bonne
dentition longtemps.

Le développement du caractère suit le
même chemin. Si votre Père céleste ne
néglige rien pour vous enseigner ce qu’il
faut faire et ne pas faire, ce n’est pas pour
étouffer votre liberté ou pour vous contrôler,
mais pour vous protéger et pour faire
de vous une personne qui reflète son caractère
et sa beauté. Cette transformation se
produit dès que vous comprenez que c’est
là son seul et unique motif.

BRAINSTORMING
1. Donnez quelques exemples pratiques du
concept « faire ce qui est bien parce que
c’est bien ».
2. Comment utiliser ces exemples pour
répandre le message de l’amour du
Christ ?
____________
* Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 76, 77.



Cessez d’essayer d’être bon
Patricia Flores Sauza, Del Iztapalapa, Mexique
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Ph 2.13

Il n’existe aucune recette miracle pour
nous aider à être bons. La bonté ne fait
décidément pas partie de notre nature pécheresse
(Jr 13.23 ; Rm 3.10-12 ; 7.18-25). De
nombreux systèmes religieux encouragent
leurs disciples à être bons par l’effort. C’est
interpellant, mais dangereux, parce que cela
n’exige pas que nous remettions notre vie
entre les mains d’une puissance supérieure.
Cependant, le développement du fruit de la
bonté dépend de notre décision de permettre
à l’Esprit de Dieu de travailler en
nous (Ez 11.19,20). Le secret : s’abandonner
au Saint-Esprit. Voilà qui exige de la
foi. La foi en Dieu permet au Seigneur de
commencer à développer son caractère en
nous. Ensuite, la bonté semet à croître dans
le coeur. Voici quelques suggestions pour
vous aider à remettre votre vie à Dieu.

Reconnaissez votre besoin. Le monde nous
enseigne que pour réussir, nous devons
compter sur nous-mêmes. Cependant, en
tant que chrétiens, il faut admettre que
notre nature pécheresse nous contrôle plus
que nous le pensons. Nous ne pouvons
compter sur nous-mêmes pour nous soumettre
à Dieu. La solution consiste à dépendre
de lui. Décidez de reconnaître votre besoin
de Dieu et faites-en votre priorité numéro
un (1 Jn 3.4-7).

Maintenez la communication. Le Saint-Esprit
sait que vous participez au « changement
de look » spirituel lorsque vous suivez la
méthode Prier-Étudier-Obéir-Partager-Louer.
Il se sert également de cette méthode pour
vous aider à nourrir votre foi (Jn 15.4).

Une magnifique aventure
vous attend dès que vous
consentez à devenir
de l’argile entre ses mains.


Soyez honnête avecDieu. Ce « changement
de look » spirituel peut être aussi bouleversant
qu’excitant. Parfois, une telle cure
nous emmène dans des directions où nous
ne voulons pas aller. Soyez honnête avec
Dieu. Dites-lui ce que vous ressentez en
pareils moments. Après tout, il est votre
Après tout, il est votre
meilleur ami (Ps 77 ; 88.7,10).

Donnez-lui tout. Vos plans, vos idées, vos
projets, et vos rêves. Une magnifique aventure
vous attend dès que vous consentez
à devenir de l’argile entre ses mains (Ep
3.20,21 ; Jr 29.11).

BRAINSTORMING
1. Quel rôle le libre arbitre joue-t-il lorsque
nous remettons à Dieu les rênes de notre
vie pour qu’il transforme notre nature
pécheresse ?
2. Dieu nous a donné le libre arbitre. Quelle
devrait donc être notre attitude à l’égard
de ceux qui n’exercent pas la bonté telle
que nous la comprenons ?
3. Venons-en aux lois interdisant des choses
telles que l’euthanasie ou l’avortement. De
telles lois vont-elles à l’encontre de ce libre
arbitre que Dieu nous accorde ?



Une double mission
A. Lopez, Arlington, Texas, États-Unis
Jeudi OPINION
Ps 14.3 ; Rm 3.12

Dans ce monde, beaucoup choisissent
de n’avoir affaire en rien à la religion. Ils
doutent même de l’efficacité des différentes
religions et de leurs disciples. Le quatrième
des dix commandements des athées
déclare : « Tu N’OUBLIERAS PAS les atrocités
commises au nom de Dieu1. » Ces
incroyants expliquent la raison d’être de
ce commandement par les actes horribles
perpétrés lors d’événements tels que l’Inquisition
et les Croisades. « Comment un
Dieu d’amour, disent-ils, peut-il permettre
de telles atrocités ? »

« Être bon » est beaucoup
plus important que
« bien se comporter ».


Ceci me fait penser au Psaume 14.3 :
« Tous sont égarés, tous sont pervertis ; il
n’en est aucun qui fasse le bien, pas même
un seul. » Aurions-nous échoué lamentablement
dans notre présentation de la vraie
nature et du vrai caractère de Dieu ?

Rappelons-nous au moins deux choses :

1. « L’argument le plus puissant en faveur
de l’Évangile, c’est un chrétien aimant et
aimable2. » Ce n’est pas notre rhétorique
ou notre théologie qui attire les autres à
Dieu, mais notre vie. La vraie religion
nous aide à ressembler au Christ. La
vraie religion, c’est celle que Jésus a vécue
et enseignée, une religion où « être bon »
est beaucoup plus important que « bien se
comporter », une religion dans laquelle
nous sommes les ambassadeurs du Christ
et des lettres ouvertes témoignant de sa
grâce et de son amour.

2. Dans un sens, le quatrième commandement
des athées est juste. Nous ne
devrions pas oublier les atrocités commises
au nom de Dieu. Nous devons
nous en souvenir afin de ne jamais les
répéter. Une telle violence discrédite ce
que nous croyons, de même que la mission
et l’oeuvre de Jésus, lequel « s’est
donné lui-même pour nous, afin de
nous racheter de toute iniquité, et de se
faire un peuple qui lui appartienne,
purifié par lui et zélé pour les bonnes
oeuvres » (Tt 2.14).

La mission d’être bon est double. D’une
part, la bonté produit un impact positif sur
un monde ayant désespérément besoin de
bonté et, d’autre part, elle fait connaître la
vraie nature de Dieu qui, par-dessus tout,
est amour. C’est par la présence du Saint-
Esprit dans notre coeur que nous serons
transformés en personnes véritablement
bonnes. Le psalmiste, avec une grande éloquence,
nous le rappelle : « O Dieu ! crée
en moi un coeur pur, renouvelle en moi un
esprit bien disposé. » (Ps 51.12)

Ne pensez-vous pas qu’il est temps
pour nous de bouleverser le monde par
notre bonté ?
_________
1. Ethical Atheist, « The Ten Commandments », http://
www.ethicalatheist.com/docs/ten_commandments.
html#4 (accès à ce site en décembre 2008).
2. Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 406.



Une corne d’abondance spirituelle
Dan Solis, College Place, Washington, États-Unis

Vendredi EXPLORATION

2 P 1.2-11

POUR CONCLURE
La bonté ne se définit pas simplement
par un comportement correct. Un bon
comportement peut exister pour plusieurs
bonnes raisons. On peut agir correctement
par pur égoïsme. Certains agissent correctement,
histoire de se qualifier pour un
héritage ou d’impressionner les parents d’un
beau parti. D’autres peuvent être bons en
raison de contraintes extérieures qui les
« obligent » à bien se comporter. Mais ôtez
ces restrictions, et voilà que le vrai caractère
se révèle, souvent par des actes qui surprennent,
qui déçoivent. La vraie bonté,
cependant, procède d’un coeur changé, d’un
coeur transformé par Dieu. Elle se produit
lorsque l’on fait l’expérience de l’amour
incomparable de Dieu.

COFFRE AUX IDÉES
• Priez Dieu de développer en vous les vertus
mentionnées dans 2 P 1. Priez chaque
jour de la semaine pour obtenir une vertu
spécifique jusqu’à ce que vous en ayez fait
le tour. Demandez à Dieu de faire de vous
une corne d’abondance spirituelle.
• Sabbat après-midi, faites une promenade
dans la nature. Ce faisant, dressez la liste
des façons par lesquelles Dieu exprime son
amour pour notre monde à travers sa création.
Considérez comment vous pouvez
refléter ces attributs divins tandis que vous
prenez soin de votre petit coin du monde.
• Écrivez des paroles d’appréciation à des
gens dont les actes de bonté vous ont inspiré
à les imiter.
• Analysez l’impact d’une bonne action
envers une autre personne. Comparez le
comportement de cette dernière (/humeur/
attitude) avant et après cet acte.
• Dessinez ou sculptez une corne d’abondance
contenant au moins sept fruits
différents. Avec un ami, essayez d’établir
quel fruit illustre le mieux les vertus présentées
dans 2 P 1.

POUR ALLER PLUS LOIN
René Pache, La personne et l’oeuvre du
Saint-Esprit, chapitre 9 ; Billy Graham,
The Holy Spirit, chapitres 14-17 ; Ellen
G. White, Vers Jésus, chapitre 9

http://www.cqbiblestudy.com/site/1/lessons/2010-1/French/STUDENT/CQ-10-Q1-F-07.pdf

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