LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, February 22, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT, C'EST LA DOUCEUR


Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento
de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com



CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON
DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS
DE L'EGLISE DE LAKE FOREST



http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q102
-27-fruit-spirit-meekness

http://wendyusuallywanders.files.wordpress.com/2008/05/jesushealswomancloak.jpg
Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-1/EDS2010-1.pdf
http://www.laleocafe.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/10/jesus-meekness.jpg

www.cqbiblestudy.org


Le fruit de l’Esprit, c’est la douceur

« Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise!(Matthieu 5.5)



Que voient-ils en vous ?
Francis Bisserreth, Hyattsville, Maryland, États-Unis
Sabbat INTRODUCTION
Lc 6.43-45

Un après-midi, alors qu’en rentrant du travail j’immobilise ma voiture à un feu rouge, une femme ouvre la porte du côté du passager d’une voiture. Elle ne se sent pas bien du tout et se met à vomir. Comme je suis tout près, je me porte à son secours.

Ce n’est qu’un peu plus tard que je me rends compte que je suis encore en tenue chirurgicale.


Les autres passagers me disent qu’elle est enceinte et qu’elle n’a pas suffisamment mangé pendant la journée. Je suis surpris de voir combien ils sont reconnaissants de l’aide que j’apporte, si minime soit-elle. Ce n’est qu’un peu plus tard que je me rends compte que je suis encore en tenue chirur- gicale.

Qu’est-ce que le monde pense de vous en vous voyant ? Comment vous cata- logue-t-il ? Comme quelqu’un portant du fruit ou comme un arbre stérile ? Lorsque vous rendez service en sachant fort bien que ce geste ne vous rapportera rien ou presque, vous permettez aux gens de voir en vous le fruit de la douceur et de vous différencier des autres. Comme l’a dit Jésus : « Chaque arbre se reconnaît à ses fruits » (Lc 6.44). Alors, quel fruit portez-vous ?

Cette semaine, notre leçon nous aidera à mieux comprendre le fruit de la douceur et la façon de le cultiver.

BRAINSTORMING
1. Avez-vous déjà fait quelque chose sur un coup de tête au lieu d’obéir à Dieu ? Quel en a été le résultat ? Et si c’était à refai- re, à qui obéiriez-vous ?
2. Comment vous assurer que vous suivez les instructions de Dieu ?




Une puissance sous contrôle
Kendall Turcios, Houston, Texas, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
Gn 50.15-20 ; Mt 5.5 ; 11.29 ; Rm 12.3 ; Gal 6.1 ; Ph 2.1-3

Comprendre la douceur (Mt 5.5 ; 11.29)
Quand les gens, pour la plupart, entendent le mot douceur, ils imaginent une nouille trop cuite. Cependant, un coup d’œil sur le terme grec – praus – nous permet de voir une tout autre chose. Praus décrit d’abord un équilibre entre des extrêmes émotionnels. En d’autres termes, la douceur serait un équilibre entre une trop grande colère et pas assez de colère. Lorsque la Bible nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas » (Ep 4.26), elle affirme donc qu’il existe une forme de colère juste et légitime. Nous sommes en droit de ressentir de la colère devant les injustices de ce monde, mais nous serions à côté de la plaque si nous réagissions de façon emportée à la moindre offense. Ainsi, la douceur marque d’abord cet équilibre entre les extrêmes émotionnels.

Praus décrit ensuite la dynamique d’un cheval ou d’un bœuf qui accepte un degré nécessaire de contrôle de la part de son maître. Imaginez : un animal puissant qui pourrait écraser son propriétaire accepte d’être conduit, entraîné et dirigé selon la volonté de son maître. Impressionnant ! En désignant la douceur comme l’indi- cateur d’une vie remplie de l’Esprit, la Bible nous montre ainsi qu’un chrétien a de la puissance, mais qu’il soumet cette puis- sance à la volonté de Dieu.

Jésus ne fait pas que préconiser la douceur, il la personnifie.

L’aversion de l’humanité envers la douceur (1 Co 2.14)
La nature pécheresse dresse sa tête hideuse sous l’apparence de la volonté propre. Elle ne se soumet à rien ni personne. En Éden, Ève douta de Dieu et exerça sa
propre volonté contre celle de son Créateur. Ce faisant, elle se dressa contre la douceur et ne se soumit pas à Dieu. Aujourd’hui, la plupart des gens seraient d’accord pour dire que les humains ne sont pas très copains avec la soumission. L’origine du péché nous montre que Dieu nous a accor- dé le don de la douceur, afin que l’huma- nité demeure dans sa volonté.

Jésus dit : « Soyez comme moi » (Mt 11.29)
Jésus, notre exemple parfait, est venu en ce monde pour nous montrer la voie du salut. Sa vie en est une de total aban- don, de confiance parfaite en son Père. Il priait souvent la nuit pour obtenir la force d’accomplir sa mission. Il nous invite à considérer son joug. À son époque, un joug n’était pas quelque chose que l’on achetait au Wal-Mart de Jérusalem ! En fait, c’était un outil qu’un charpentier spé- cialiste devait faire sur mesure pour l’animal auquel il était destiné. Le joug en lui- même n’était pas le fardeau, mais bien un outil pour faciliter la traction d’une charge.


En essence, Jésus disait : « Aussi longtemps que vous portez ce fardeau, lais- sez-moi vous donner un joug pour vous aider à le faire. Et, soit dit en passant, mon joug est doux. » Il le dit encore de cette façon : « Vous aurez à souffrir dans le monde. Mais courage ! J’ai vaincu le monde ! » (Jn 16.33)

Jésus ne fait pas que préconiser la douceur, il la personnifie. Il a exemplifié la seule voie possible pour que nous entrions dans une relation juste avec Dieu et pour que nous fassions l’expérience de la joie – en nous soumettant docilement, ce qui nous procure un bonheur sans fin. Jésus aurait pu facilement utiliser sa puis- sance pour écraser ses ennemis. Cepen- dant, il a soumis cette puissance à la volonté de Dieu. Croire que l’on peut vraiment être heureux en dehors de la volonté de Dieu... quelle supercherie ! Le vrai bonheur ne se trouve que dans la soumission à cette volonté.

« Dans son état d’innocence, l’homme vivait dans une heureuse communion avec [Dieu]... Mais après son péché, ne trou- vant plus son plaisir dans la sainteté, il voulut se cacher loin de la présence de Dieu. Telle est encore la condition du cœur irrégénéré. Il ne bat pas à l’unisson avec celui de Dieu, et il ne trouve par conséquent aucune jouissance dans sa communion. Le pécheur ne connaîtrait pas le bonheur en la présence de Dieu ; la société des êtres saints lui serait intolé- rable. S’il lui était permis de franchir le seuil du ciel, il y serait malheureux. L’esprit de complet désintéressement qui règne en ce lieu, où tous les êtres sont en harmonie avec l’amour infini, ne ferait vibrer dans son cœur aucune corde sen- sible. Ses pensées, ses intérêts, ses mobiles seraient en opposition avec ceux qui sont à la base de tous les actes des êtres purs qui y demeurent*. »

Jésus a exemplifié cette soumission. Il nous invite à le suivre sur le sentier de la douceur.

La promesse pour les débonnaires (Gn 1.28 ; Ps 37.11 ; Mt 5.5. ; Ga 5.22,23)
Vous êtes-vous jamais demandé pour- quoi les débonnaires hériteront la terre ? Alors, vous n’êtes pas le seul. En Éden, nos parents reçurent l’ordre de remplir la terre et de la soumettre. Le péché a chan- gé tout ça. Cependant, nous trouvons aussi dans l’Ancien Testament un appel à l’humanité à soumettre de nouveau sa volonté à Dieu en se basant sur la promesse suivante : « Les misérables possèdent le pays, et ils jouissent abondamment de la paix. » (Ps 37.11, LSG) La vie de Jésus sur terre nous a montré ce qu’est la vraie dou- ceur. Dans Galates, la promesse du débon- naire qui hérite la terre est renouvelée afin que maintenant, par l’Esprit, nous puis- sions recevoir ce fruit.

BRAINSTORMING
1. Qu’est-ce qui vous empêche de mani- fester de la douceur ?
2. Qu’implique la promesse d’hériter la terre pour les débonnaires ? Cette pro- messe a-t-elle un impact immédiat, ou ne s’applique-t-elle que dans l’avenir ?
Expliquez.
____________
* Ellen G. White, Vers Jésus, p. 17, 18.



La douceur : « Une preuve incontestable »

Lauren Halstrom, Saginaw, Michigan, États-Unis
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
Jn 3.1-21 ; 15.1-6

« La douceur est un fruit de l’Esprit, et une preuve que nous appartenons au Dieu vivant. La présence constante de la douceur est une preuve incontestable que nous sommes des sarments du cep, et que nous portons beaucoup de fruit. Elle est une preuve que nous regardons le Roi par la foi et que nous sommes transformés à son image. Là où se trouve la douceur, les ten- dances naturelles sont sous le contrôle du Saint-Esprit. La douceur n’a rien à voir avec la lâcheté. Elle est l’esprit que Christ a manifesté sous les outrages, les insultes et les coups. Être doux, ce n’est pas renoncer à nos droits, mais c’est plutôt la capacité de rester maître de soi sous la provocation et de ne pas céder à la colère ou à la vengeance. La douceur neutralise les impulsions mau- vaises.

« La douceur n’a rien à voir avec la lâcheté. »

« Lorsque Jésus fut accusé par les prêtres et les pharisiens, il resta maître de lui, mais affirma résolument que leurs accusations étaient fausses : “Qui de vous me convain- cra de péché ?” “Si j’ai mal parlé, prouve ce qu’il y a de mal ; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?” Il savait qu’il avait raison. Lorsque Paul et Silas furent battus et jetés en prison sans avoir subi de procès,

ils ne renoncèrent pas à leurs droits d’être traités en honnêtes citoyens. Lorsque dans la nuit, un grand tremblement de terre se produisit, que les fondations de la prison furent ébranlées, que les portes s’ouvrirent, que toutes les chaînes des prisonniers tom- bèrent, et que les magistrats envoyèrent un message disant à Paul et à Silas qu’ils étaient relâchés, Paul protesta : “Après nous avoir battus de verges publiquement et sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison, et maintenant ils nous font sortir secrètement ! Il n’en sera pas ainsi. Qu’ils viennent eux-mêmes nous mettre en liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu’ils étaient Romains. Ils vinrent les apaiser, et ils les mirent en liberté, en les priant de quitter la ville.” Par l’entremise de Paul et Silas, le nom de Dieu fut glorifié, et les autorités, humiliées. Il fallait que l’honneur de Dieu soit défendu à ce moment-là*. »

BRAINSTORMING
Faites-vous face à une situation exigeant la douceur dont Christ, Paul et Silas, ont fait preuve ici-bas ? Considérez votre situation sous tous ses angles. Comment réagir avec douceur, afin que l’honneur de Dieu soit sauf et que vous n’ayez pas à renoncer à vos droits, tout en restant maître de vous avec l’aide du Saint-Esprit ?
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* Ellen G. White, Signs of the Times, 22 août 1895, « Blessed Are the Meek ».



Douceur ou faiblesse ?
Samuel Pegus, Adelphi, Maryland, États-Uni
Mardi PREUVE À L’APPUI
Mt 5.5

La douceur n’a rien à voir avec la faiblesse. Si c’était le cas, il serait impossible à un individu faible d’hériter la terre. À prime abord, les personnages bibliques qui étaient doux semblaient être dociles et du genre à ramper devant l’autorité. Les apparences, cependant, peuvent être trom- peuses. La douceur s’enracine dans la loyauté envers Dieu seul et dans l’obéissance envers lui, notre juge et notre roi1. Les chrétiens subissent des épreuves et des tribulations à cause de leur obéissance. Ceux qui sont doux auront des inquiétudes, mais ils trouveront force et récon- fort auprès de Dieu et dans sa Parole. La lecture de la Bible et la prière les guideront.
De tels individus peuvent hériter la terre.

La douceur s’enracine dans la loyauté envers Dieu seul et dans l’obéissance envers lui.

Céder est une autre définition de « douceur ». On y trouve l’idée d’une force sous contrôle.
« Lorsqu’un cheval est domestiqué, il est entraîné de sorte qu’un cavalier puisse monter sur son dos ou qu’il puisse tirer une charrue. Le terme définissant ce processus, c’est “apprivoiser” ou dompter. L’animal cède au cavalier ou au joug. Il déploie maintenant une force sous contrôle2. » Abraham était doux. S’il s’était appuyé sur ses propres forces, il n’aurait pas considéré l’idée de sacrifier son fils, ni n’aurait quitté son patelin pour aller vers un endroit inconnu. Job a eu des doutes, des questions dans sa détresse, mais avec humilité, il a pu dire : « Que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Jb 1.21, COL) Si Job n’avait compté que sur sa seule force, il aurait maudit Dieu et serait mort sur-le-champ (Jb 2.9). La douceur a conduit Jean-Baptiste à dire : « Il faut qu’il croisse et que je diminue. » (Jn 3.30, COL)

« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière », nous rappelle Pierre (1 P 2.9, COL) Des gens tels qu’Abraham et Paul savaient qu’ils étaient membres de la famille royale. Auparavant, ils tâtonnaient dans les ténèbres, mais une fois qu’ils eurent cédé avec douceur à la volonté de Dieu, ils entrèrent dans sa lumière.

Ainsi, mon ami, soyez doux, vous aussi.
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1. God’s Word to Women, « What is Meekness ? »,
http://wwwgodswordtowomen.org/lesson%2052.htm,
(accès à ce lien le 4 décembre 2008). 2. What is Meekness?, http://healtheland.wordpress.com/
2007/11/15/what-is-meekness/.



Une voyelle fait toute la différence
Gladys S. Kelley, Laurel, Maryland, États-Unis
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Ph 2.3-5 ; 1 P 3.4

Un dicton espagnol dit ceci : « Manso pero no menso » (doux mais pas fou). Une voyelle fait toute la différence entre manso et menso. Pourtant, en pratique, il y a un abîme entre eux. Pour de nombreux chrétiens, être « doux et humble de cœur » (Mt 11.29) est l’un des dons les plus difficiles à accepter et à imiter. Ce n’est peut- être pas à cause de l’entêtement, mais plutôt d’une fausse compréhension de la douceur.

L’Esprit de Dieu vivant en nous équilibre ces choses et fait toute la différence.

Le Merriam-Webster Dictionary définit la douceur comme étant un esprit faible, un manque de courage, une attitude soumise. Plutôt négatif, non ? D’après cette définition, les débonnaires ne sont que des paillassons sur lesquels les gens forts et compétents s’essuient les pieds.

Honnêtement, je crois que personne ne se porterait volontaire pour tenir le rôle d’un paillasson !
Néanmoins, dans 1 Pierre 3, Jésus dit que la douceur est d’une grande valeur pour Dieu. Par conséquent, il est impératif de l’obtenir. L’exemple de Jésus nous apprend que la douceur ne se révèle pas seulement dans ce que nous faisons, mais aussi dans notre façon de le faire. Notre attitude détermine si nous sommes doux ou fous. Être doux, c’est encore avoir la capacité de réagir durement, mais s’abstenir de le faire. Voici quelques moyens d’y arriver :

Se soumettre totalement à Dieu (Jn 5.30).
Jésus est un membre égal de la Trinité, et pourtant, il s’est complètement soumis au Père et au Saint-Esprit. Devant une situation difficile, notre relation avec Dieu joue un rôle-clé dans notre façon de réagir.

Faire passer les autres avant soi-même (Ph 2.5-7). Par amour pour nous, Jésus s’est entièrement donné. Lorsque vous voyez les autres passer un mauvais quart d’heure et que vous avez les ressources pour les aider, assurez-vous de le faire, même si cela vous met en position inconfortable.

Marcher humblement avec Dieu (Mi 6.8).
Lorsque nous suivons les exigences listées dans Michée 6.8, nous nous permettons de devenir des agents de changement dans la vie des autres.

Dieu désire que nous soyons patients et humbles, tout en étant toujours prêts à combattre le bon combat de la foi. Selon les critères du monde, nous pouvons passer pour des fous. Cependant, l’Esprit de Dieu vivant en nous équilibre ces choses et fait toute la différence.

BRAINSTORMING
1. Quand vous avez maille à partir avec un collège ou un patron désagréable, répliquez-vous ? Réagissez-vous ? Quelle est la différence entre les deux ?
2. Pensez aux ministères dans lesquels vous êtes actuellement impliqué. Qu’est-ce qui vous motive à vous y impliquer ?



La vraie paix se trouve dans notre humilité
Andrew Gregory Stoner
Jeudi OPINION
Mt 11.29.30

Nous hésitons souvent à prendre conseil. Et si nous osons, nous désirons d’abord savoir à qui nous avons affaire : expérience, antécédents, croyances, etc. Connaissent-ils vraiment ce dont ils parlent ? Sont-ils passés par ce que vous passez en ce moment ? Vous comprendront-ils vraiment ?

Ce n’est pas en accumulant des possessions, de l’argent, ou en cherchant la puissance que nous trouvons la paix.

Il est difficile pour nous de simplement croire et suivre, de mettre de côté toute notre expérience de vie et de penser que quelqu’un d’autre peut nous conduire à travers une crise ou une épreuve. En outre, imaginez si la personne qui conseille dit « Faites ce que je dis, et portez mon fardeau » ! C’est quand même fort ! Mais cela exige de votre part de vous humilier et de croire vraiment que cette personne est tota- lement digne de confiance, fidèle, et plus important encore, qu’elle vous veut du bien.

Notre Sauveur, maître, ami, et Seigneur Jésus-Christ nous dit dans Matthieu 11.29 (COL) : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Au verset 30, il poursuit en disant que son fardeau est léger. J’imagine que Jésus a ajouté cela parce qu’il connaît notre cœur. Il sait que notre première réaction sera : « Prendre ton joug ? Pas question ! J’en ai bien assez sur mes épaules comme ça »

Jésus connaît notre « charge ». Il sait aussi que lorsque nous acceptons son joug, nos fardeaux s’allègent. De lui, nous pou- vons apprendre comment trouver du repos pour nos âmes en étant doux et humbles, plutôt que propre-justes et critiques à l’égard des autres.

Ce n’est pas en accumulant des possessions, de l’argent, ou en cherchant la puissance que nous trouvons la paix. Les célé- brités d’Hollywood en sont une preuve flagrante. Le monde peut nous retirer nos biens matériels aussi rapidement qu’il nous les a donnés. Notre nature avide autodestructrice ne fait que multiplier la souffrance et les problèmes. Jésus nous donne l’exemple et nous montre que ce n’est qu’en nous humi- liant nous-mêmes que nous pouvons hériter du royaume de Dieu.

Jésus est notre exemple. La paix qu’il nous donne est un don. Nous ne pouvons nous la mériter par nos bonnes œuvres ou par un compte en banque bien garni. Nous ne pouvons que nous humilier, le louer, et développer le fruit de la douceur modelé par notre Seigneur et Sauveur. Ce n’est qu’à ce prix que nous trouverons la paix et la vie éternelles.



La douceur – un mot puissant
Sergio Torres, Miami, Floride, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Nb 20.15,16
POUR CONCLURE

Être doux, c’est être gentil et aimable. C’est ne pas chercher à avoir le dernier mot. C’est être moins sur la défensive. C’est penser d’abord aux autres et être prêt à rendre service. Être doux, c’est renoncer à avoir raison. C’est considérer que tous les êtres humains sont précieux et agir en conséquence. C’est ressembler à Christ.

COFFRE AUX IDÉES
• Méditez sur « Heureux les débonnaires » pendant une semaine entière, et réfléchissez comment la douceur peut changer votre vie pour le mieux.
• Allez à une église d’une culture différente de la vôtre pendant un mois. Faites-vous- y au moins trois amis.
• Pendant deux mois, visitez chaque semaine des personnes qui ont des besoins parti- culiers. Faites-le à travers un organisme qui a besoin de bénévoles. Notez ensuite ce que cette expérience vous aura appris sur la douceur et sur les changements qu’elle apporte dans votre vie.
• Dans une discussion familiale, mettez votre opinion de côté et le besoin d’avoir raison.
• Exercez la discipline du silence pendant dix minutes chaque jour, pendant une semaine. Que vous dit Dieu dans ces pauses silencieuses ?

POUR ALLER PLUS LOIN
�� Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 15-42.

http://cqbiblestudy.org/article.php?id=3

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