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Leçon 11 4ème trimestre GRANDIR EN CHRIST
Sabbat après-midi, le 8 décembre 2012 La vie chretienne Lecon 11
En
disant à ses disciples: « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne
nouvelle à toute la création », le Christ a confié à l'homme le soin de
répandre l'Evangile. Mais tandis que les uns vont prêcher, les autres
doivent soutenir le ministère et la presse évangélique par leurs dîmes
et leurs offrandes, contribuant ainsi à la propagation de la vérité dans
le monde entier. Ce sont là les moyens par lesquels Dieu élève l'homme.
C'est justement le travail qui lui est nécessaire, car il stimule les
sentiments les plus profonds de son cœur et exerce les plus hautes
facultés de son intelligence.
Toute
chose bonne ici-bas y a été placée par la main bienfaisante de Dieu
comme une expression de son amour envers l'homme. Les pauvres sont à lui
au même titre que la cause de la vérité. Il nous a confié des biens
afin que nous nous en servions pour le salut de nos semblables. Chacun a
une œuvre à faire dans le grand champ de la moisson.
Le
Dieu omniscient savait que l’homme devait faire quelque chose afin que
la vie puisse être une bénédiction pour lui. L’or et l’argent
appartiennent au Seigneur, et il pouvait les faire tomber du ciel s’il
le choisissait ; mais au lieu de cela, il a fait de l’homme son économe,
lui confiant les moyens qui pouvaient être utilisés comme un bienfait
pour les autres. Il fait ainsi de l’homme le moyen à travers lequel Il
peut distribuer Ses bénédictions sur la terre. Dieu a planifié le
système de bienfaisance afin que l’homme puisse, comme son Créateur,
bienveillant et désintéressé en caractère, et finalement être un
participant avec Lui de la récompense éternelle et glorieuse.
Review and Herald, October 3, 1907 § 9-11.
Bien
que quelques-uns ne soient limités qu’à un talent, s’ils l’exercent, il
croîtra. Dieu évalue le service selon ce qu’un homme a, et non selon ce
qu’il n’a pas. Si nous accomplissons nos devoirs journaliers avec
fidélité et amour, nous recevrons l’approbation du Maître comme si nous
avions accompli un plus grand travail. Nous devons cesser d’aspirer à
accomplir de grands services et d’échanger nos petits talents pour de
grands talents, alors que nous avons été rendus seulement responsables
de petits talents et de l’exécution d’’humbles devoirs. En négligeant
les petits devoirs journaliers, et essayant d’atteindre de hautes
responsabilités, nous échouons complètement d’accomplir l’œuvre même que
Dieu nous avait donnée.
Oh
si je pouvais impressionner cette église que Christ a des exigences
pour Son service ! Mes frères et sœurs, êtes-vous devenus des serviteurs
de Christ ? Alors, si vous consacrez le meilleur de votre temps à vous
servir vous-mêmes, quelle réponse donnerez-vous au Maître quand Il vous
demandera de rendre compte de votre gestion ? Les talents qui nous sont
confiés ne nous appartiennent pas, même si un talent consiste en une
propriété, ou la force physique, ou la vivacité d’esprit. Si nous
abusons de l’un ou de tous ceux-ci, nous serons condamnés à juste titre
pour notre gestion indigne. Combien grandes sont les obligations qui
reposent sur nous en rendant à Dieu les choses qui Lui appartiennent.
A
moins que cette église ne se réveille de sa léthargie et secoue
l’esprit du monde, elle se lamentera, lorsque, trop tard, elle trouvera
des opportunités et des privilèges perdus, perdus pour toujours. Parfois
le Seigneur éprouve Son peuple en lui permettant de prospérer dans le
domaine temporel. Mais Il s’attend qu’ils accomplissent un usage juste
de Ses dons. Leurs propriétés, leur temps, leurs forces et leurs
opportunités viennent toutes de Dieu. Ils doivent rendre des comptes au
Donateur pour toutes Ses bénédictions. Alors que l’on voit parmi nos
frères des besoins et des privations, et que nous retenons des bienfaits
que nous pourrions leur donner lorsque nos propres nécessités sont
satisfaites, nous négligeons un devoir précis qui est révélé dans la
Parole de Dieu. Il nous donne généreusement afin que nous puissions
donner aux autres. La bienveillance nous permet de dépasser notre
égoïsme, nous ennoblit et nous purifie. Quelques-uns abusent des talents
que Dieu leur a donnés. Ils ferment les yeux pour ne pas voir les
nécessités de Sa cause et bouchent les oreilles pour ne pas entendre Sa
voix montrant leurs devoirs de nourrir celui qui a faim et revêtir celui
qui est nu. Quelques-uns qui prétendent être des enfants de Dieu
semblent être plus soucieux d’investir leurs biens pour le monde plutôt
que de retourner au Donateur ces biens en dons et offrandes. Ils
oublient leur mission divine, et s’ils continuent à suivre les
injonctions de leur cœur égoïste, et dépensent du temps et des moyens
précieux pour gratifier leur orgueil, Dieu enverra des épreuves et ils
éprouveront, à un certain moment, des revers pénibles à cause de leur
ingratitude. Il confiera Ses talents à des économes plus fidèles, qui
reconnaîtront Ses attentes.
Testimonies, vol. 4, pp. 619, 620.
Le
temps est de l’argent, et beaucoup perdent un temps précieux qui
pourrait être employé à une œuvre utile, en fabriquant de leurs mains
quelque chose de valable. Le Seigneur ne dira jamais : “C’est bien, bon
et fidèle serviteur” à celui qui ne se sert pas des forces physiques qui
lui ont été accordées par Dieu dans le but d’acquérir des fonds qui
serviront à venir en aide aux nécessiteux et à apporter à Dieu des
offrandes. Les riches ne doivent pas penser qu’ils sont quittes en
donnant de leur argent seulement. Ils ont des talents qu’ils doivent
mettre en pratique s’ils veulent recevoir l’approbation de Dieu, afin
d’être des agents spirituels plus diligents dans l’éducation et la
préparation de leurs enfants pour des activités utiles. Parents et
enfants ne doivent pas se considérer comme s’appartenant à eux-mêmes et
penser qu’ils peuvent disposer à leur guise de leur temps et de leur
argent. Ils appartiennent à Dieu par droit de rachat, et le Seigneur
réclame le bénéfice de leurs forces physiques qui doit être employé à
procurer des revenus au trésor du Seigneur.
Counsels on Stewardship, p. 288; Conseils à l’économe, p. 302.
Aujourd’hui,
Dieu ne nous demande pas moins que ce qu’il a exigé autrefois de son
peuple. Il nous confie d’ailleurs des biens plus importants qu’à
l’Israël d’autrefois. Le culte qu’il réclame exige des moyens et en
exigera toujours. Le vaste travail missionnaire en faveur du salut des
âmes doit s’accomplir, et Dieu a largement pourvu à cette réalisation
par l’institution de la dîme, des dons et des offrandes. Par ce moyen,
il veut assurer le ministère évangélique d’une façon totale. Il
revendique la dîme comme la part qui lui revient ; elle devrait toujours
être considérée comme une portion réservée, destinée à être placée dans
le trésor divin au bénéfice de la cause de Dieu, pour faire progresser
cette œuvre, pour permettre l’envoi de messagers dans les “régions
lointaines”, jusqu’aux extrémités de la terre.
Review and Herald, December 8, 1896 § 3; Conseils à l’économe, p. 76.
On
devrait enseigner à tous de faire ce qu’ils peuvent pour le Maître et à
donner dans la mesure où il accorde la prospérité. Il réclame comme son
dû le dixième du revenu, grand ou petit, et ceux qui ne le donnent pas
dérobent le Seigneur et ne peuvent s’attendre à ce qu’il les fasse
prospérer. Même si l’Eglise est composée en grande partie de frères et
sœurs pauvres, le sujet de la libéralité devrait être sérieusement
étudié et le plan du Seigneur adopté de grand cœur. Dieu peut réaliser
les promesses qu’il a faites. Ses ressources sont infinies et il les
emploie toutes pour accomplir sa volonté. Lorsqu’il voit que l’on
s’acquitte fidèlement de son devoir dans le paiement de la dîme,
souvent, dans la sagesse de sa providence, il ouvre la voie d’une plus
grande prospérité. Celui qui obéit au Seigneur dans le peu qui lui a été
donné recevra la même récompense que celui qui donne une partie de son
abondance.
Il
en est de même pour ceux qui mettent avec joie leurs talents à la
disposition de la cause de Dieu, alors que ceux qui manquent de les
faire valoir subiront la même perte que si le peu qu’ils ont avait été
beaucoup. C’est l’homme qui ne possédait qu’un seul talent, mais qui
l’avait enfoui dans la terre, qui fut condamné par le Seigneur.
Le
plan de Dieu en ce qui concerne la dîme est magnifique par sa
simplicité et sa justice. Tous peuvent en bénéficier avec foi et
courage, car elle est d’origine divine. En elle, se mêlent la simplicité
et l’utilité, et il n’est pas nécessaire d’avoir une grande
intelligence pour comprendre son principe et s’y conformer. Tous peuvent
sentir qu’il leur est possible d’avoir leur part dans la proclamation
du salut. Chaque homme, chaque femme, jeune ou vieux, peut devenir
l’économe du Seigneur, appelé à subvenir aux besoins de l’œuvre de Dieu.
…
Grâce
à la dîme, de grandes choses sont accomplies. Tous ceux qui accepteront
son principe, pourront devenir les économes vigilants et fidèles du
Seigneur et il n’y aura pas de difficulté financière qui empêche de
faire avancer la grande œuvre de la proclamation du dernier message
d’avertissement au monde.
Gospel Workers, pp. 22, 223; Le ministère évangélique, pp. 216, 217.
Le
Nouveau Testament ne répète pas la promulgation de la loi de la dîme ni
de celle du Sabbat, car la validité des deux est prise en compte, et
leur profonde signification spirituelle expliquée.
Le
Seigneur appelle maintenant les Adventistes du Septième Jour en chaque
lieu à se consacrer à lui et à faire vraiment de leur mieux, compte tenu
des circonstances, pour aider à son œuvre. Par leurs libéralités, par
leurs dons et leurs offrandes, il désire qu'ils expriment leur
appréciation de ses bénédictions et leur gratitude pour son pardon.
Last Day Events, pp. 78, 79; Evénements des derniers jours, p. 81.
Mardi, le 11 décembre 2012 Etre responsable de soi
La
volonté de Dieu est que nous profitions de toutes les occasions qui se
présentent pour nous préparer en vue de son service. Il s'attend que
nous y apportions toutes nos énergies, et que nous ayons conscience de
son caractère sacré et de ses terribles responsabilités.
Il
en est beaucoup qui pourraient accomplir une œuvre excellente et qui
échouent lamentablement parce qu'ils manquent de courage. Des milliers
traversent la vie comme s'ils n'avaient aucun but, aucun idéal à
atteindre. Une des raisons de leur échec, c'est qu'ils manquent de
confiance en eux-mêmes, oubliant le prix infini payé par le Christ pour
les racheter.
Ne
vous contentez pas d'un idéal peu élevé. Nous ne sommes pas ce que
nous pourrions être et ce que Dieu veut que nous soyons. Il nous a
donné l'intelligence, non pour qu'elle reste inactive ou se pervertisse,
mais pour la développer jusqu'à l'extrême limite, l'affiner, la
sanctifier, l'ennoblir et l'employer à l'avancement de son règne.
The Ministry of Healing, p. 498; Le ministère de la guérison, p. 431.
«
Venez et plaidons ! dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le
cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges
comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » (Es 1 :18) Est-ce
que nous ne pouvons pas croire aux promesses de Dieu, et savoir qu’Il
fera pour nous exactement ce qu’Il a promis ? Nous avons besoin du
toucher vital de la foi, afin que nous puissions savoir que la
miséricorde de Dieu nous est aussi offerte. Dieu nous accepte par le
Christ, et nous ne devons pas penser que nous sommes sans valeur à Ses
yeux. Il a envoyé Son Fils unique dans le monde pour mourir pour nous,
et nous devons trouver notre valeur à la lumière de la croix du
Calvaire. Jésus déclare : « Je rendrai les hommes plus précieux que l’or
fin, même un homme plus rare que l’or fin d’Ophir. » (Es. 13 :12, version anglaise KJV)
et nous pouvons tous être rendus précieux en Christ ; car Il déclare à
ceux qui sentent leurs propres faiblesses : « A moins qu’on ne me prenne
pour refuge, qu’on ne fasse la paix avec moi, qu’on ne fasse la paix
avec moi. » (Es. 27 :5)
The Bible Echo, February 15, 1892 § 7.
N’est-il
pas surprenant que nous ayons tant de peine à croire que notre Père qui
nous aime veut notre bien ? N’est-il pas surprenant que nos sens sont à
ce point pervertis au point de ne pas comprendre que notre Seigneur
nous prendrait par la main pour nous permettre d’aller plus haut et plus
loin dans la préparation à se joindre à ceux qui ont été lavés et
rachetés par le sang de l’Agneau ? Nous devrions être dans la position
où nous pouvons nous rendre compte que nous rencontrerons ceux avec
lesquels nous sommes associés face à face, dans le royaume des cieux.
Oh, si cette perspective avait la force de la réalité pour nous ici,
quel amour serait inspiré dans nos cœurs les uns pour les autres ! Nous
devrions être remplis de la plus grande tendresse pour ceux qui sont
autour de nous. Nous devrions avoir le sentiment que chaque âme a été
rachetée par le sang de Christ, et est d’une valeur infinie. Si le
Christ nous a donné une valeur si élevée au point de se donner pour
nous, nous devrions agir en fonction de cette valeur sans hésitation,
car toutes nos forces appartiennent à Dieu. Nous devrions apprécier les
précieux privilèges et les occasions qu’Il nous donne. Nous devrions
continuer à connaître le Seigneur, afin que nous puissions nous rendre
compte qu’Il a préparé le chemin pour nous.
Review and Herald, March 4, 1890 § 2.
Mercredi, le 12 décembre 2012 Le mariage chretien
Le
mariage qui est une union pour la vie est un symbole de l'union qui
existe entre le Christ et son Eglise. L'esprit que Jésus témoigne envers
son Eglise doit être également celui que le mari et sa femme doivent se
témoigner mutuellement. S'ils aiment Dieu par-dessus tout, ils
s'aimeront aussi dans le Seigneur, se conduisant l'un envers l'autre
avec courtoisie, et cultivant ainsi l'harmonie. Leur mutuel esprit de
sacrifice et d'abnégation. The Adventist Home, p. 95; Le foyer chrétien, p. 90.
L’amour
divin émanant du Christ ne détruit jamais l’amour humain ; il
l’implique. En lui l’amour humain s’affine, se purifie, s’élève et
s’ennoblit. Il ne peut porter de précieux fruits que s’il s’unit à la
nature divine et se développe en étant dirigé vers le ciel. Jésus
souhaite voir des mariages et des foyers heureux.
Comme
ce fut le cas pour tous les merveilleux dons que Dieu a confiés en
dépôt à l’humanité, le mariage a été perverti par le péché ; mais
l’Evangile a pour objet de restaurer cette institution dans sa pureté et
sa beauté. …
Seule
la grâce du Christ peut faire à nouveau de cette institution ce qu’elle
était à son origine : un instrument destiné à bénir et à élever
l’humanité. C’est ainsi que les familles terrestres, par leur unité,
leur paix et leur amour, peuvent représenter la famille céleste.
The Adventist Home, pp. 99, 100; Le foyer chrétien, pp. 95, 96.
Hommes
et femmes peuvent atteindre l'idéal que Dieu leur propose, s'ils
acceptent l'aide du Christ. Ce qui est impossible à la sagesse humaine,
sa grâce l'accomplira pour ceux qui s'abandonnent à lui sans réserve. Sa
providence unira les cœurs par des liens célestes ; l'amour ne sera
plus alors un simple échange de paroles douces et flatteuses. Les
métiers du ciel entrelacent la chaîne et la trame avec bien plus de
finesse et de solidité que ceux de la terre, et fournissent un tissu qui
supporte les frottements, les tiraillements et les épreuves. Les cœurs
sont unis par les fils d'or d'un amour éternel.
The Ministry of Healing, p. 362 ; Le ministère de la guérison, p. 306.
Dans
votre union pour la vie, vos affections doivent être tributaires de
votre bonheur mutuel. Il faut que chacun veille à celui de l'autre.
Telle est la volonté de Dieu à votre égard. Mais bien que vous deviez
vous confondre au point de ne former qu'une même personne, il ne faut
pas que l'un ou l'autre perde son individualité. C'est Dieu qui possède
votre individualité. C'est à lui que vous devez demander : « Qu'est‑ce
qui est bien ? Qu'est‑ce qui est mal ? Comment puis‑je le mieux
atteindre le but de mon existence? » « Vous ne vous appartenez point à
vous‑mêmes, dit l'apôtre. Car vous avez été rachetés à un grand prix.
Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui
appartiennent à Dieu. » 1 Co.6: 19,20. Votre amour pour ce qui est
humain doit passer après votre amour pour Dieu. Que la richesse de cet
amour soit dirigée vers celui qui a donné sa vie pour vous. L'âme qui
vit pour Dieu fait monter vers lui ses affections les meilleures et les
plus élevées. La plus grande partie de votre amour va‑t‑elle à celui qui
est mort pour vous ? Si oui, votre amour l'un pour l'autre sera
conforme à l'ordre du ciel. Testimonies, vol. 7, pp. 45, 46 ; Témoignages, vol. III, p. 109.
Jeudi, le 13 décembre 2012 Le comportement du chretien
Le
devoir de chaque chrétien est de contracter des habitudes d'ordre, de
perfection et de diligence. Quel que soit son ouvrage, l'homme qui le
fait négligemment est inexcusable. Si l'on est toujours au travail et
que ce dernier demeure sans cesse inachevé, c'est que l'on n'y a pas mis
son esprit et son cœur. Celui qui est désavantagé par sa lenteur
devrait aspirer à se corriger de ce défaut. Il faut qu'il s'applique à
tirer de son temps le meilleur parti possible. Avec de l'adresse et de
la méthode, certaines personnes feront en cinq heures autant de travail
que d'autres en dix. Il est des ménagères qui sont toujours sur la
brèche, non parce qu'elles ont fort à faire, mais parce qu'elles ne
savent pas organiser leur journée. Elles n'avancent pas et se donnent
beaucoup de peine pour peu de chose. Mais tous ceux qui le désirent
peuvent surmonter leur embarras et leur lenteur habituelle. Il leur
suffit de se fixer un but précis, de décider du temps nécessaire pour
une tâche donnée et de faire tous leurs efforts pour tenir ce programme.
L'exercice de la volonté rendra les mains habiles.
Christ’s Object Lessons, p. 344; Les Paraboles de Jésus, pp. 298, 299.
Nous
perdons beaucoup en négligeant de nous unir à d’autres chrétiens en vue
de nous encourager mutuellement au service du Seigneur. Les vérités de
la Parole inspirée perdent leur éclat et leur importance. Nos cœurs ne
sont plus éclairés et vivifiés par leur influence sanctifiante, et nous
déclinons spirituellement. Dans nos rapports entre chrétiens, nous
perdons beaucoup par le manque de sympathie les uns envers les autres.
Celui qui se renferme en lui-même n’occupe pas la place que le Seigneur
lui avait assignée. Le fait de cultiver notre faculté de vivre en
société nous porte à sympathiser avec autrui et contribue à notre
développement en vue du service de Dieu.
Mind, Character, and Personality, bk. 2, p. 646 ; Pour un bon équilibre, vol. 2 p. 646.
D'une
manière toute spéciale, ceux qui ont goûté l'amour du Christ devraient
développer leurs facultés sociales, ce qui leur permettrait de gagner
des âmes à leur Sauveur. Le Christ ne doit pas être tenu caché dans
leurs cœurs, comme un trésor secret, jalousement .gardé pour soi, ou
manifesté seulement à ceux qui leur plaisent. Les élèves doivent être
éduqués de telle sorte qu'ils manifestent l'idéal du Christ envers ceux
qui en ont le plus besoin, même s'ils ne sont pas leurs compagnons de
choix. En tous temps et en tous lieux, Jésus manifestait un intérêt
compatissant à l'égard de la famille humaine et la lumière d'une piété
joyeuse se dégageait de lui. Nos élèves doivent apprendre à marcher sur
ses traces, à 'manifester le même intérêt altruiste, la même sympathie,
le même amour pour leurs camarades, le même désir d'amener des âmes au
Sauveur. Le Christ devrait être dans leur cœur comme une source d'eau
vive jaillissant jusque dans la vie éternelle, rafraîchissant tous ceux
qui viennent s'y abreuver.
Testimonies, vol. 6, pp. 172, 173 ; Témoignages, vol. II, p. 512.
Vendredi, le 14 décembre 2012
Pas de lecture complémentaire.
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