LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Tuesday, February 24, 2009

INTEGRITE DU DON PROPHETIQUE

9
du 22 au
28 février

Intégrité du don prophétique

Etude de la semaine : 2 S 7.1-7; 1 R 22. 10-18 ; Jr 43. 2-4; Dn 8.27.

Verset à mémoriser : " Par la vie du SEIGNEUR, je dirai ce que mon Dieu dira! " (2 Ch 18.13)


Introduction:


Parmi toutes les tentatives de relier le divin à l’humain, la prophétie a une place particulière. Le prophète est considéré par son entourage
comme l’interprète de Dieu : c’est lui qui est censé transmettre ou expliquer
la volonté divine. De là à le croire infaillible, il n’y a qu’un pas.
Pourtant, cet inspiré n’est point de façon permanente sous l’influence
de l’Esprit. Il attend la révélation du Seigneur (Lv 24.12). Sa pensée
est distincte de celle de Dieu (1 Sam 16.6,7). Nathan lui-même doit se
dédire. Le prophète ne transmet les révélations qu’au moment choisi
par le Seigneur.
Le prophète est présenté comme un homme intègre et droit, fidèle à
Dieu quelles que soient les circonstances, et les conséquences. Mais le
texte biblique le montre également profondément humain, avec le droit
à l’erreur lorsqu’il n’est pas chargé par Dieu d’une mission particulière.
Cette semaine, nous méditerons ces 2 aspects en abordant 2 récits.

L’intégrité de Michée : 1 Rois 22 : 1-28

Ce récit traite d’une manière très intéressante le problème de l’inspiration
prophétique. Le cadre est fourni par le récit d’une guerre où le roi
d’Israël, Achab, part en campagne pour reprendre aux Araméens la
ville de Ramoth en Galaad.
La demande de Josaphat (v.5, 7).
Avant d’aller au combat, Josaphat, comme c’est la coutume de
l’époque, souhaite « consulter la parole de l’Eternel ». Il veut être
certain de faire la volonté de Dieu. Et lorsque les prophètes d’Achab lui
disent que le Seigneur (Adonaï, « les puissances ») autorise la guerre,
il demande à entendre un prophète de l’Eternel (Yahwé, le Dieu proche)
_ Dois-je toujours demander l’avis de Dieu face à une décision à
prendre ?
_ Comment savoir si la réponse vient bien de Dieu ?
_ Dieu a-t-il une réponse précise pour chaque situation de ma vie ?
Y a-t-il une part que je dois gérer moi-même ? Dans quels domaines ?

Le prophète instrumentalisé


Le roi d’Israël convoque (v.6) ses nombreux « spécialistes », des
conseillers qu’il nomme prophètes. Il convoque 400 prophètes … pas
trop indépendants. Et il leur demande à brûle-pourpoint de répondre à
une question aussi importante que l’entrée en guerre de 2 pays.
Pourtant, sans consulter leurs dieux, ils donnent la bonne réponse,
attendue.
Il y a ici la description d’une instrumentalisation du prophète. Il est un
fonctionnaire, au service du roi, entretenu pour dire ce que le roi
souhaite entendre. Et ce n’est pas parce qu’il dit parler au nom de
l’Eternel qu’il est un vrai prophète.
_ Dans quelle mesure suis-je tenté d’instrumentaliser la révélation de
Dieu en lui faisant dire ce que JE pense être juste ? Est-il possible
d’étudier la leçon d’Ecole du Sabbat de la sorte ?
_ Lorsque j’étudie la Bible ou que j’écoute la prédication, n’ai-je pas
tendance à n’entendre que ce que je souhaite entendre ? « Il a dit
cela, mais moi je pense que… »
_ Peut-on être « peuple de Dieu » et vouloir suivre son propre
chemin ?
Michée, le prophète indépendant
Sa réputation est faite, mauvaise : il ne prophétise que du mal (v.8).
En fait, le critère de jugement du roi n’est pas la justesse ou non de la
« Parole apportée de la part de Dieu ». Le prophète n’est pas crédible
car il ne correspond pas aux attentes du roi d‘Israël qui veut suivre son
propre chemin. Et lorsque le messager royal appelle Michée (v.13), il
tente de l’instrumentaliser, lui aussi : « Dis comme les autres ».
Mais Michée veut remplir correctement sa vocation de prophète de
Yahweh. Toutefois, il commence par un message ironique : « si c’est
cela que tu veux entendre dire, voilà… ». Comme le roi s’en aperçoit,
sommé de dire la vérité, Michée annonce la défaite (v.17). La parole
est cette fois tout à l’opposé : il voit un peuple dispersé, sans berger.
De plus, il explique ce qui se passe « en coulisses », qui lui a été révélé
dans une autre vision (v.19-23).
Michée ne prophétise rien de bon à Achab car il n’y a rien de bon à
prophétiser. En disant cela, Michée rend au roi la possibilité de choisir
en connaissance de cause, en choisissant quel prophète il va croire et
quelle voie (voix) il va suivre. Et il s’en suit une violence qui ne se
contente pas d’être verbale, comme elle l’a été jusque là. Michée se
Proph 9 Jacques Rase 3
retrouve au cachot, au pain sec et à l’eau. Son intégrité est totale,
même si les conséquences en sont funestes.
_ N’ai-je pas parfois la tentation de « dire comme les autres » ?
Faut-il toujours avoir un avis différent des autres ?
_ Quels sont les inconvénients de la différence ? Mon message doitil
toujours être négatif ? Est-ce un gage de véracité ?
_ Comment apporter un message qui soit indépendant de moi, de la
situation que je vis et de ce que je pense de la personne, quelles
que puissent être les conséquences?
_ Lorsqu’on me demande un avis, est-ce que je laisse à la personne
la possibilité de choisir sa voie ?
_ Suis-je prêt à assumer les conséquences de ma fidélité à Dieu ?

Nathan, le prophète qui se trompe : 2 Samuel 7.1-7.

Le souhait de David.

A cette époque, le culte de l’Eternel n’est pas encore bien organisé. Le
roi a amené l’arche à Jérusalem, associant ainsi le trône de Dieu à son
gouvernement. Toutefois, il n’a pas amené les autres objets du
tabernacle. Il dresse pour l’arche UNE tente, mais ce n’est pas LA tente
du désert. Le tabernacle lui-même, avec l’autel, se trouvait autre part.
David prend conscience de son inconséquence (v.1): il habite
maintenant une belle maison, mais Dieu campe encore! Il veut donc
réparer cette injustice et construire un temple pour l’Eternel.
Il fait part de son désir à Nathan le prophète Ce désir provient d’un
coeur pieux, car il voulait voir la gloire de Dieu établie en Israël. Et
Nathan l’approuve immédiatement.
_ Lisez Aggée 1.2-4. Ce message nous concerne-t-il ? En quoi ?
_ Ai-je le souci de la gloire de Dieu ? Comment le manifester ?
_ L’aménagement d’une chapelle attrayante est-elle toujours la
volonté de Dieu ?
Nathan, un prophète qui parle trop vite.
Bien que Nathan fût prophète, il a exprimé à ce moment sa propre
opinion. Il parlait en fonction de sa propre conception du bien, mais
pas du point de vue de Dieu. A ce moment, il n’était pas chargé par
Dieu d’un message particulier. Il ne pouvait pas se fier à un don de
Proph 9 Jacques Rase 4
prophétie permanent pour conseiller David. Le roi, avec toute sa piété,
se trompe. Le prophète, avec toutes ses lumières, fait erreur. Pas plus
que le roi, Nathan n’était exempt de l’obligation de consulter l’Eternel.
Il aurait du en prendre le temps!
Dieu va alors parler à Nathan (v.4ss), et son message contredit ce qu’a
dit le prophète. Notons 2 choses :
- Dieu ne fait aucun reproche à Nathan. Etre prophète ne signifie
pas être infaillible dans toutes ses paroles. Dieu n’emploie pas
que des êtres parfaits. Il est possible d’avoir un jugement
erroné par rapport à une situation tout en étant quand même
porte-parole de Dieu lorsque celui-ci le décide.
- Le texte ne note pas un esprit de rébellion de Nathan lorsqu’il
doit retourner chez le roi pour se dédire. Il accepte (et David
également) que son opinion ait été publiquement contredite par
Dieu.
_ Un prophète ne peut-il donner que des conseils « inspirés » ?
Comment comprendre 1 Cor 7.12 ?
_ _Comment faire la distinction entre ce qui vient directement de
Dieu et ce qui est parole d’un homme, certes sage ? Comment
appliquer cela aux écrits d’Ellen White ?
_ Est-il bien pour moi de demander des conseils à des personnes
que je considère comme sages et spirituelles ? Ces conseils sontils
toujours voix de Dieu ?
_ _Malgré toutes mes faiblesses, puis-je être « porte-parole » de
Dieu pour ceux qui m’entourent ?
_ Si j’ai donné un avis erroné, ai-je l’humilité de Nathan pour aller
rectifier le message ?
Conclusion : Dieu peut-il dire de moi, comme de Paul sur le chemin de
Damas, que je suis « un instrument que j’ai choisi pour porter mon
nom devant les nations » (Actes 9.15)

(Proph 9 Jacques Rase 1)

Autres Regards: http://www.autresregards.be

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