LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, June 14, 2009

COMMUNAUTE DE FOI

1 Corinthiens 12 : 12 – 27

L’Église de Corinthe a été fondée par l’apôtre Paul lors de son
deuxième voyage missionnaire. Dès le départ de cette lettre,
Paul a des soucis pour cette église : divisions (1.10), immoralité
(5.1), procès contre des frères (6.1), place de la femme (11.1),
désordres lors du repas du Seigneur, etc.

C’est dans ce contexte polémique que Paul a souhaité faire une
mise au point sur les « phénomènes spirituels » (12.1). Il ne
faut pas les confondre avec les « charismes » du v. 4, ou « dons
de la grâce ». Les manifestations des versets 1 et 2
appartiennent au paganisme. Paul oppose à ceux-ci les « dons
de la grâce », qui appartiennent au règne du Saint-Esprit.
Qui étaient ces idoles muettes dont les corinthiens étaient
subjugués (v. 1 et 2) ? C’est dans les cultes grecs, avec leurs
pythonisses, qu’on rencontre des gens subjugués, téléguidés,
simples instruments robotisés, prétendant transmettre des
messages divinatoires. Messages donnés à quelques privilégiés.
Dans le texte qui nous intéresse aujourd’hui, Paul montre au
contraire que tous les croyants ont leur place, donnée par le
Saint-Esprit, dans l’Église. En fait les dons de l’Esprit ne sont pas
innés, comme le paganisme le fait croire (v. 7). Néanmoins, la
première idée pour Paul est celle de l’unité, sans sacrifier la
diversité. Il n’y a pas à choisir entre les deux. L’une ne va pas
sans l’autre. Une unité qui sacrifierait la diversité n’est plus une
vraie unité, mais une monstruosité totalitaire. Une diversité qui
ne se soucie pas de l’unité n’est plus une vraie diversité, mais
une anarchie où chacun marche sur les pieds de l’autre.

Pour Paul, l’unité ne se construit pas par l’uniformité, mais par
l’appartenance, v. 11 – 13. Ce centre névralgique du chapitre 12
met en parallèle notre appartenance au corps du Christ. Nous
avons été baptisés dans un seul Esprit afin d’être des hommes et
des femmes reliés à Jésus-Christ. Le « ainsi en est-il du corps du
Christ » (v. 12) donne une place centrale à l’argumentation de
Paul.

L’image du corps est parlante. Il tient son unité par la diversité.
Cette diversité des fonctions du corps permet à l’être humain
d’être une personne. Personne n’apprécie d’être privée d’un
pouce de la main, d’un oeil, ou même de perdre ses cheveux !
Sans cette diversité il n’y a plus de corps.

La « communauté de foi » ne peut vivre sans cette diversité.
Facile à dire, difficile à vivre. Nous avons parfois de la peine à
admettre une autre vision de notre Église que la nôtre. Qui n’a
jamais eu sa petite idée sur ce que doivent être les adventistes
et tous ceux qui ont une place dans l’église locale ou à la
fédération ? Certains sont des membres actifs, des « mains ».
D’autres sont « oeil », des contemplatifs. Mais tous ne sont pas
« mains » ou « oeil ». Ainsi nous faisons passer les autres dans
le moule rigide de nos idées. On pourra toujours parler de la
diversité des ministères.

La communauté de foi, heureuse et épanouie, reconnaît que la
diversité est une grâce qui enrichit tous. Une grâce qui permet
d’être un corps harmonieux. Une maison harmonieuse. Chaque
partie, chaque recoin de la maison permet d’y vivre
agréablement. Le caractère qui différencie un frère ou une soeur
de l’autre doit être apprécié comme une grâce. Le mot
« charisme » (v. 4) désigne la grâce et la gentillesse. Quel
programme ! Les dons de la grâce au service du bien commun
(v. 7), avec la gentillesse en plus !

Celui qui prie ne peut pas demander que tout le monde batte des
records prières. Celui qui lit et étudie ne va pas demander que
tout un chacun devienne un théologien. Le super actif dans
l’Église ne peut exiger que chaque membre soit atteint de la
même frénésie. Un autre est actif dans la cité, mais il ne peut
demander que chaque membre en fasse autant. Le v. 17 ajoute
une petite note bien sympathique sur l’odorat. Ce n’est pas un
organe, mais une sensibilité au beau, aux bonnes odeurs des
fleurs ou de la forêt. Un artiste. Est-ce bien utile dans l’Église ?
Relire en savourant les premiers versets du Psaume 19.
Ainsi chacun a sa place dans la communauté de foi. Certains se
sentent trop petits pour être mains, pieds, yeux ou oreilles de
l’Église. Pourtant. Ils sont « mains » quand ils prient et donnent.
Ils sont « pieds » quant ils viennent à l’église, font une visite
fraternelle ou de témoignage de foi. Ils sont « oreilles » quand
ils écoutent le culte, un frère ou une soeur. Ils sont « oeil »
quand ils essaient de voir les autres. Ils sont « odorat » (v. 17)
quand ils apportent un beau bouquet de fleurs à l’Église le
Sabbat matin. Au fait, ce sont de grands gestes qui font vivre la
communauté de foi et ouvrent la porte à l’annonce de la bonne
nouvelle de Jésus-Christ, corps de l’Église.

Questions pour une application dans la vie chrétienne :

1. Est-ce que je sais apprécier les idées novatrices des
jeunes, aussi bien que l’expérience de vie des aînés de
mon église locale ?

2. Les membres de mon église locale ont des caractères, des
dons et des habitudes marqués par la diversité. Cette
diversité est-elle une richesse que je sais apprécier et
aimer ?

3. Je suis prêt à témoigner du respect et de l’estime pour les
frères et soeurs de mon église, qui chacun apportent une
pierre spécifique dans la vie de l’église.

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