LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, June 28, 2009

JESUS ET LES LETTRES DE JEAN

www.autresregards.be
http://www.adventist.be/french/eds/01LettresDeJean04Juillet09.pdf


LES TROIS LETTRES

L’auteur

Les spécialistes du Nouveau Testament sont unanimes pour reconnaître que ces trois écrits proviennent bien du même auteur. En effet, l’auteur se présente de manière identique comme « l’ancien » (2 Jn 1 ; 3 Jn 1). Mais ce qui est aussi frappant, c’est l’insistance avec laquelle il parle de la vérité : 9 fois dans la première épître et 11 fois dans les deux autres. En outre, le rapport entre la vérité et l’amour est très présent (1 Jn3.18 ; 2 Jn 1 ; 3 Jn 1).

Ces trois lettres représentent en fait une réaction à la même hérésie (1 Jn 4.2 ; 2 Jn 7). L’auteur y invite ses destinataires à la fidélité aux enseignements reçus dès le commencement (1 Jn2.7 ; 2 Jn 6).

De quelle manière la Bible nous invite-t-elle à manifester de l’intérêt pour la croissance spirituelle de nos frères dans la foi ? Quels sont les deux ingrédients nécessaires à une telle démarche ?

Le rédacteur de ces trois lettres se présente à ses lecteurs avec beaucoup de sobriété, ce qui semble vouloir dire qu’il était très connu dans le milieu chrétien de son temps. Dans la première lettre, il nomme souvent ses correspondants « mes enfants » ou« mes amis » (2.1,7,12,18,28 ; 3.2,7). Il s’associe à des croyants qui ont été les témoins oculaires du Christ en utilisant la formule « nous » (1.1-4). Donc, l’ancien en question fait partie du cénacle des apôtres qui ont accompagné Jésus tout au long de son ministère terrestre. Il existe d’ailleurs de nombreux parallèles entre le 4ème évangile et la 1ère lettre de Jean.

Ce qui était dès le commencement Jn 1.1ss 1 Jn 1.1ss
Que notre joie soit complète Jn 15.11 1 Jn 1.4
Aimons-nous les uns les autres Jn 13.34 1 Jn 3.11
Passés de la mort à la vie Jn 5.24 1 Jn 3.14
La vérité demeure en nous Jn 14.16s 2 Jn 2

Des fauteurs de trouble

L’auteur s’adresse à des communautés chrétiennes perturbées dans leurs certitudes. Il veut :

• Dissiper tout nuage de leur vie spirituelle (1 Jn 1.3)
• Raffermir les fondements de leur foi (2 Jn 28)
• Les protéger contre une déstabilisation en leur rappelant les principes du christianisme authentique (2 Jn 3,5)

Pour atteindre cet objectif, Jean a recours à un style littéraire assez simple, uniforme et sans ornement superflu. Il multiplie les antithèses en opposant la lumière et les ténèbres. Les deux premières lettres évoquent clairement les « prophètes de mensonge » (1 Jn 4.1), les « imposteurs » et les « antichrists »(2 Jn 7 ; 1 Jn 4.2s). Ces opposants sont originaires des communautés(1 Jn 2.18s) et cherchent à déstabiliser les croyants.

Comment devons-nous réagir face à un croyant qui répand des idées en contradiction avec les principes bibliques ?
Quelle place doit avoir l’amour fraternel dans une telle démarche ?

« Si une personne fait une erreur dans son interprétation d'un passage de la Bible, pensez-vous que c'est cela qui va entraîner divergence et manque d'unité ? Bien sûr que non ! Il est donc impensable d'affirmer que l'unité de l'Église consiste à regarder les textes de l'Écriture de façon identique. L'Eglise peut bien adopter résolution après résolution dans l'intention d'écarter toute divergence d'opinion, mais nous ne pouvons pas, dans notre intention d'extirper tout désaccord, violenter la pensée et la volonté. Ces résolutions peuvent à la rigueur dissimuler le désaccord mais pas l'étouffer, pas plus qu'elles ne peuvent nous faire tomber parfaitement d'accord. Il n'y a qu'une seule chose qui peut faire grandir l'unité de l'Église : imiter l'esprit de tolérance que possédait le Christ. » (Ellen G. WHITE,Manuscript Releases, vol. 11, p. 266)

L’hérésie en question

Les fauteurs de trouble devaient certainement avoir un lien avec le gnosticisme, ce courant religieux et philosophique assez complexe qui s’installe au IIe siècle. Il a représenté un très grand péril pour le christianisme de cette époque. Dans ses deux premières lettres, Jean s’en prend à cette déviance naissante, mais par le biais des communautés auxquelles il s’adresse. Remarquons que les deux premières lettres sont destinées à toute la communauté (1 Jn 2.20).

« Si la gnose est une connaissance ésotérique réservée à une élite de ‘’spirituels’’, l’épître en coupe ainsi le nerf : ‘’Vous n’avez pas besoin que quelqu’un vous instruise !’’ (1 Jn 2.27). En ce sens, les épîtres johanniques ne sont pas des manuels contre les hérésies comme il en a fleuri au cours de l’histoire de l’Eglise. (…) Elles rappellent l’enseignement apostolique sur Jésus-Christ (1 Jn 2.1 ; 4.7-16 ; 5.5-8) et le principe, fort simple, du discernement (1 Jn 4.1-4). (La Nouvelle Bible Segond, Introduction aux épîtres de Jean, p. 1652)

LA PREMIERE EPITRE

Sans plan logique et avec quelques redites, cette première lettre expose quelques-unes des idées fondamentales du 4ème évangile :

- Dieu est lumière- Dieu est amour
- Le Christ, Fils de Dieu et Sauveur du monde
- La victoire de la foi- La nécessité de l’amour fraternel
- La pratique des commandements

L’auteur insiste sur la gravité des temps
– la dernière heure(2.18)
– et sur le devoir de se garder des « antichrists » et de confesser Jésus incarné (4.2).

Cette lettre est dépourvue d’adresse et de conclusion. Elle ne mentionne aucun nom. L’auteur appelle ses destinataires « mespetits enfants » (2.1) et semble exercer sur eux une évidente
autorité religieuse. La lettre semble en fait adressée à un groupe de communautés menacées par la même erreur doctrinale.

« Quiconque aime la vérité veut avoir une doctrine juste. Pourtant, lorsque nous comparaîtrons devant le trône du jugement, nous ne serons pas jugés sur la justesse de nos doctrines, mais sur nos actes.Une doctrine juste n’est pas une fin en soi ; c’est un moyen pour nous de devenir conformes à l’image de Christ pour nous rendre plus capables de demeurer en lui. Une saine doctrine nous permet de mieux voir la volonté de Dieu de manière à pouvoir lui obéir. » (Rick JOYNER, Le monde en feu, p. 142)

LA DEUXIEME EPITRE

Elle est adressée à la « Dame choisie ». L’expression désigne fort probablement une communauté. Jean évoquerait ici l’épouse du Christ. La lettre aborde des problèmes relatifs à l’hospitalité, mais dans un contexte disciplinaire : le refus de toute caution aux missionnaires de mensonge.

LA TROISIEME EPITRE

Le climat semble différent : il n’est plus seulement question d’hérésie christologique. L’auteur évoque une situation mettant en scène le comportement du croyant, la prétention au pouvoir. L’attitude de Diotrèphe semble annoncer une période gouvernement de l’Eglise fondé sur une plus grande autorité.

CONCLUSION

« L’actualité de ce message pour notre temps et pour tous les temps est évidente. Aujourd’hui comme en d’autres époques, la foi est en crise : les chrétiens veulent savoir où est la vérité de la foi, ils cherchent des critères pour reconnaître l’Esprit de Dieu : à ces croyants, en possession de la connaissance de la vérité, saint Jean demande simplement de demeurer fermes dans la doctrine de Jésus-Christ, et d’être par leur vie d’amour les témoins de leur foi au Fils de Dieu. » (Traduction oecuménique de la Bible, Introduction aux épîtres v de saint Jean, p. 744)

Lettres de Jean Michel Mayeur

No comments:

Post a Comment