LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, July 5, 2009

FAIRE L'EXPERIENCE DE LA PAROLE DE VIE: 1 JN 1.1-4

www.autresregards.be
http://www.adventist.be/french/eds/02LettresDeJean11Juillet09.pdf

Cette semaine, nous dégagerons quelques leçons du prologue de
cette première épitre.

1. Un prologue particulier :

La lettre commence de manière inhabituelle. Elle ne mentionne ni
auteur ni destinataire, elle ne contient pas de salutations d’usage.
Elle entre immédiatement dans le vif du sujet. Un peu comme si
l’auteur n’avait pas de temps à perdre en préliminaires et en
formules de politesse. Il est tellement enthousiasmé par le
message qu’il veut transmettre ! Il va droit au but, et décrit ce qui
est au centre de son âme et de sa vie.

 Le message que je porte est-il tellement « urgent » que j’en
oublie parfois de remplir les usages… ?

 Suis-je « pressé », enthousiasmé de témoigner de Jésus ?

2. Des expressions familières :

Pour le lecteur assidu de la Bible, ce texte rappelle le début de
l’évangile de Jean. Les termes employés et les notions abordées se
ressemblent, même si elles ne sont pas identiques.

 Relisez 1 Jean 1.1-4 et lisez Jean 1.1-5. Quels mots se
trouvent dans les 2 textes ? Quelles sont les notions qui se
ressemblent ?

Ces deux extraits évoquent une période passée, avec l’expression
« au commencement », qui, apparemment, fait référence à Gn 1.1,
c’est-à- dire à la création. L’auteur veut vraiment ramener le
lecteur aux origines, au projet initial du Créateur.

 Quelles sont les différences entre les 2 textes, concernant la
nature et la fonction de Jésus ? Que disent – ou ne disent pas – ces
textes par rapport au rôle des témoins et de leurs déclarations ?
Ces 2 textes, écrits vers la même période, montrent la préoccupation de
Jean par rapport à la véracité et à la signification de la venue de Jésus.

 Actuellement, quelles sont mes plus grandes préoccupations ?

 Qu’est-ce que je voudrais / j’aimerais partager de Dieu, de
Jésus ?

3. Un témoin oculaire qui communique:

 Aux v. 1 et 3, Jean insiste sur la perception par les sens.
Relevez, dans le texte, les mots touchant aux différents sens.
L’auteur affirme avoir été un témoin auditif et oculaire des
événements. De plus, comme si un simple regard ne suffisait pas,
il a contemplé. Il y ajoute le toucher, qui permet de « prendre
possession » de ce qui a été vu. « Toucher » signifie littéralement:
tâter dans l’obscurité, palper. Après sa résurrection, Jésus invite
ses disciples à Le toucher (Lc 24.39).

De plus, Jean n’est pas le seul à faire cette expérience. Il utilise la
première personne du pluriel : « nous ». Dans le charpentier de
Nazareth les apôtres ont reconnu le Fils de Dieu, grâce aux paroles
entendues de lui, pas seulement avec les oreilles de la chair, mais
avec celles du coeur (cf Matt 13.9,13).

Tous ces éléments confèrent au témoignage de Jean une réalité et
une autorité indiscutables. Nous sommes devant des faits
tangibles, historiques, attestés et confirmés. Ils permettent
d’établir la foi sur une base inébranlable.

Et les événements vécus par les apôtres avec Jésus ont eu un tel
impact sur leur vie qu’ils n’ont pas pu s’empêcher d’en parler à
d’autres. Ils sont tellement enthousiastes qu’ils ne peuvent
s’empêcher d’en témoigner, oralement et par écrit.

Dans notre monde post-moderne, notre histoire personnelle, le
récit de ce que nous avons vu Jésus accomplir dans notre vie, peut
être un témoignage puissant de l’existence et de la bonté de Dieu.

 Suis-je vraiment convaincu de la certitude du message auquel je
crois ?

 Comment « voir » Jésus aussi dans ma vie ? Est-ce que cela
m’enthousiasme ? Est-ce que j’éprouve le besoin d’en témoigner,
de parler, voire d’écrire à ce sujet ?

 Le témoignage est aussi collectif (nous). Quel est le témoignage
de ma communauté ? Est-il toujours positif ? Porte-t-il sur des
vérités à connaître, ou sur des réalités vécues, individuellement
ou/et en groupe ?

4. La parole de vie (v.1, 2).

L’expression « parole de vie » est ici appliquée à Jésus. On
retrouve ici encore les expressions familières à Jean (cf. Jn 1.1-3 ;
14.6).

La parole est un moyen de communication exceptionnel et
privilégié. Elle permet de formuler sa pensée de la manière la plus
précise possible. Jean précise que Jésus est « parole ». Il met
donc l’accent sur un aspect précis de la mission de Jésus :
permettre à l’homme de mieux comprendre ce que Dieu cherche à
lui communiquer.

Le mot « vie » revient 3 fois dans le texte. Ce message est donc
vital. De plus, cette vie « a été manifestée », littéralement :
révélée, expliquée, rendue claire, évidente.

Jésus, par son incarnation, annonce et donne la vraie VIE, la vie
éternelle. Le don de cette vie faisait partie du projet initial de Dieu,
mais l’homme s’en est détourné. Jésus est venu comme le verbe
qui fait vivre, le communicateur de vie.

 Quelle est pour moi l’importance de la parole ? En quoi est-ce
important de savoir que Jésus est « parole » de Dieu ? Jésus étaitil
« parole » uniquement par ses discours ?

 Que signifie concrètement pour moi le fait que Jésus est « la
parole de la vie »? Ma relation avec Lui présente-t-elle un caractère
vital ?

 Ma religion et ma relation avec Lui sont-elles alimentées
principalement par des recherches théologiques, ou touchent-elles
directement ma manière de vivre ?

 Lorsque je témoigne, mon objectif est-il de mettre la personne
directement en contact avec Jésus, ou plutôt de l’amener à
l’Eglise ?

5. Communion et joie (v. 3, 4):

Le but déclaré de cette lettre est de faire participer les destinataires
à la communion. Celle-ci présente une dimension horizontale
(« avec nous), et une dimension verticale (« le Père et le Fils »). La
communion désigne une unité de conception et d’expérience. Elle
est basée sur ce que nous avons en « commun ». Elle implique
donc une qualité de relation, un lien invisible avec le ciel et un lien
très visible entre les croyants. Le chrétien n’a pas à gérer sa vie
seul, isolé des autres. Il fait partie de la communauté, de la famille
du Christ sur la terre.

Le partage de cette communion conduit à la joie. Il existe une
singulière analogie verbale en grec entre « la grâce » (charis) et
« la joie » (chara). Il est impossible de connaître la vraie joie si l’on
n’a pas expérimenté la grâce et si on ne la partage pas. Le v.4 peut
d’ailleurs se traduire par « notre joie » et par « votre joie ». C’est
une joie à la fois pour celui qui la partage et pour celui qui la reçoit.

 Quelle est ma propre expérience en ce qui concerne la
communion chrétienne ? Qu’est-ce que j’aimerais y changer ?

 Comment mieux apprécier, et aider d’autres à mieux apprécier
la communauté des croyants, privilège du chrétien ?

 Comment est-ce que je comprends et j’expérimente cette joie
dans le Seigneur ? Comment comprendre cette joie alors que ma
vie est faite aussi de souffrances et de chagrins ? Ai-je de la joie à
partager le message de la grâce ?

Conclusion :

Ce passage me parle donc
- de l’autorité du messager qui « sait ce dont il parle »,
- du caractère unique et vital de la révélation dont il est
dépositaire, concernant parole de vie, Verbe fait chair
- du but de la révélation : la restauration de la communion
perdue entre Dieu et les hommes et entre les hommes.
Que Dieu m’accorde en cela une « joie parfaite » (v.4).


Lettres de Jean – Jacques Rase 4

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