LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, July 12, 2009

MARCHER DANS LA LUMIERE

http://www.autresregards.be/
http://www.adventist.be/french/eds/03LettresDeJean18Juillet09.pdf

1 JEAN 1 : 5-2.2
« Marcher dans la lumière »

Examen du texte :

Verset 5 « Voici le message »

- ce que Jean nous transmet ici n’est pas de la sagesse humaine. Ce message vient du Seigneur Jésus lui-même, c’est pourquoi il est intemporel.

-Dieu est lumière ! C’est un mot sans article. Il « est » lumière et conduit les hommes dans la lumière. Sa lumière brille dans les ténèbres et dévoile ainsi le mal.

- Jean qui aime les contradictions dans son évangile, ses lettres et le livre
de l’Apocalypse, insiste sur le fait que Dieu, qui est lumière, n’a rien à voir
avec les ténèbres. En Dieu il n’y a aucune trace de ténèbre. Celui qui
choisit de vivre dans les ténèbres ne peut jamais avoir de communion
avec Dieu !

Quelles émotions, images et pensées la notion de « ténèbres » évoque-t-elle
en vous ? Pourquoi est-ce une image adéquate pour désigner le péché ?

Verset 6 « Dire, faire et marcher »

- Ceux qui causaient des problèmes dans les églises sur lesquelles Jean
écrivait disaient « Nous sommes en communion avec Dieu » (verset 6) ;
« Nous n’avons pas de péché » (verset 8) et « Nous n’avons pas péché »
(verset 10).

- Nous rencontrons 5 fois le mot « si » (gr. ean). Le critère utilisé par Jean est
très simple. Ceux qui clament ce qui précède doivent s’attendre à ce que
leurs paroles soient confrontées à leurs actes.

- Pour Jean, « Marcher dans les ténèbres » et « pratiquer la vérité » sont des
notions connues de l’Ancien Testament (sa Bible) (cf. 2 Chron. 20 :3 ; Ps.
82 :5 ; Prov. 8 :20 et Es. 50 :10)

- Paul aussi utilise souvent la notion de « marcher » (cf. 2 Cor. 5 :7 ; Eph. 5 :2
et Col. 2 :6)

- Paroles et actes sont deux faces de la même médaille ! Celui qui ne
pratique pas la vérité, ne fait pas la volonté de Dieu ! Vérité et lumière sont
très proches !

* Quelles idées fausses à propos du péché circulaient vraisemblablement
à la fin du premier siècle ? Qu’est-ce le péché selon la Bible ? (Attention : il
y a plusieurs réponses qui ne doivent pas nécessairement s’exclure)
Est-ce que vous rencontrez parfois des gens qui prétendent ne pas ou ne
plus pécher ? Souvent ils l’expriment aussi sans paroles ! Que leur diriezvous ?

* Comment traitez-vous exactement le phénomène du « péché » dans
votre vie ? Les deux extrêmes sont « l’auto condamnation et l’auto
justification ». Quel est selon vous le chemin intermédiaire ? Est-ce qu’un
ex-catholique, un ex-protestant, un ex-athéiste etc. qui sont devenus
adventiste le considèrent autrement ? Comment expliquer cela ?

Verset 7 « Mais si nous marchons dans la lumière »

- C’est toujours au conditionnel ! C’est seulement « mais si » !
En marchant dans la lumière, nous devenons conscients de « nos péchés ».
L’homme peut se détourner mais il peut aussi choisir de continuer à
marcher dans la lumière.

- Celui qui marche dans la lumière de Dieu peut revendiquer les promesses
de verset 9 : « Le sang de Jésus nous purifie de toute iniquité ». Cette
purification n’est pas un événement unique (comme lors de votre
baptême). Le présent du verbe « katharizo » signifie que c’est un processus
continuel.

- Le sang purifie … Le sang fait pourtant des taches qui partent
difficilement ! Ici le contraire est pourtant vrai ! Comme dans le sanctuaire
terrestre les Israélites étaient pardonnés et purifiés de leurs péchés et qu’ils
étaient réconciliés par le sang (la vie !) d’un sacrifice avec Dieu (et aussi
avec leur prochain), ainsi nous pouvons réclamer le pardon et la
purification de Dieu, par le sang de Jésus, l’agneau de Dieu. La
connaissance de cela produit nécessairement un changement de vie.

* Imaginez que vous pouvez visiter la prison locale et qu’un/une
condamné(e) vous dit que pour lui/elle il n’y a pas de pardon. Qu’allez-
vous lui répondre ? Est-ce que Dieu peut réellement pardonner tous les
péchés, ou est-ce qu’il y a des exceptions ? Lesquels oui/non ?

Verset 8 « Si nous disons que nous n’avons pas de péché »

- Des faux docteurs étaient apparus dans l’église ou peut-être dans son
propre milieu, qui prétendaient ne pas pécher et dès lors ne pas avoir
besoin d’être purifiés de péchés. Jean fait comprendre entre les lignes
qu’un tel raisonnement mine l’évangile de Jésus.

- En prétendant une telle chose, ils se trompent non seulement eux-mêmes
mais aussi les autres. En outre, ils font de Dieu un menteur, comme le dit le
verset 10.

- La notion de « péché » (« hamartia » = manquer le but, une exclamation
lors du tir à l’arc) est un mot clé chez Jean. Ce mot n’apparaît pas moins
de 25 fois dans cette courte lettre.

Verset 9 « Si nous confessons nos péchés »

- La reconnaissance du péché et le fait de le mettre en paroles est le
premier pas sur le chemin vers Dieu. La sincérité et la fidélité de Dieu
garantissent le pardon.

- Le mot « pardonner » (en gr. aphièmi) n’apparaît pas moins de 142 fois
dans le N.T. Il signifie littéralement « renvoyer, lâcher » mais ici il a le sens de
« remettre une dette».

- Pardonner signifie une rupture totale avec la situation précédente et la
création d’une nouvelle. Une charge est tombée des épaules, la dette est
remise et la relation avec Dieu est rétablie.

- Chez Jean, le pardon et la purification (cf. Hébreux 9 :22) se trouvent
dans le prolongement de l’un à l’autre, où la purification (verset 7)
désigne plus l’effet pratique du pardon dans la vie. En terminologie
biblique, nous appelons cela la « sanctification ».

Verset 10 « Si nous disons que nous n’avons pas péché »

- Jean poursuit l’idée antérieure du verset 8. Ceux qui disent qu’ils n’ont
pas de péché ou qu’ils n’ont pas péché ne se moquent pas seulement
d’eux-mêmes, mais ils font de Dieu un menteur !
Ceux qui parlent ainsi mettent Dieu sur le même pied que le diable, qui est
un menteur depuis le début (Jean 8 : 44). Jean réagit ici fortement contre
certains faux docteurs qui niaient le péché. Les « Ncolaïtes entre autres,
qui sont mentionnés dans l’Apocalypse 2 : 6 et 15, pensaient dans ce sens.

- Remarquez comment Jean construit sa pensée :
Au verset 6, les hommes mentent
Au verset 8, les hommes mentent à eux-mêmes
Au verset 10, ils font de Dieu un menteur

1 Jean 2 : 1 « Mes petits enfants… »

- Jean écrivit cette lettre dans sa vieillesse après son séjour à Patmos, au
cours des dernières années de sa vie à Éphèse.

« Teknia mou » ce qui signifie « mes petits enfants » apparaît régulièrement
dans cette lettre : 1 Jean 1 : 12, 28 et 3 : 7, 18 ; 4 : 4 et 5 : 21.
Cela prouve la relation intime entre Jean et ses enfants spirituels.

- Jean insiste qu’un chrétien ne doit pas pécher en fait (Cf. aussi Jean 5 :
14 et 8 : 11). Le péché et une vie vraiment chrétienne ne vont pas
ensemble.
C’est l’idéal et la barre est très haute !

- Mais … Jean sait aussi qu’un chrétien n’est pas capable de vivre sans
pécher. C’était déjà clair au verset 8 et 10.

- Et si (mais, toutefois) quelqu’un a péché, nous avons un parakletos , un
intercesseur. Le mot « parakletos » signifie littéralement celui auquel on fait
appel, l’avocat, l’assistant, l’agent ».
Quoi que parakletos désigne en général le Saint Esprit, ici le mot désigne
Jésus Christ lui-même, le Juste, qui a donné sa vie comme rançon pour nos
péchés.

* Le grand idéal à poursuivre est de ne plus pécher. Pourquoi Jean écrit-il
pareille chose si elle est humainement quand même impossible ? Ou est-
ce quand même possible selon vous ? Comment ?

** « Nous avons un avocat près du Père, Jésus Christ, le juste ». Avons-nous
vraiment besoin de ce médiateur et avocat céleste ? Si oui, pourquoi et
que comporte cette fonction de Jésus précisément ? (voir Hébr. 8 : 1 e.s .)

Verset 2 « Il est lui-même une victime propitiatoire pour nos péchés »

- Jésus plaide auprès de son Père pour le pardon de nos péchés en vertu
de son propre sang comme sacrifice de réconciliation..

- Le mot « réconciliation » est la traduction du grec « hilasmos » et vient de
la terminologie du sanctuaire. Pensez aussi au propitiatoire et au jour du
Grand Pardon (en anglais at-one-ment). Dans sa traduction allemande de
la Bible, Martin Luther traduit le mot vétérotestamentaire « kapporeth » et
le « hilasterion » grec par « Gnadenstuhl ». Jésus est notre « couvercle de
réconciliation ». Il transforme le « trône du jugement » en « trône de grâce »
(Rom. 3 : 25)
Brieven van Johannes 3 – Karel Denteneer

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