LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, September 4, 2009

THEMES ESSENTIELS DE JEAN

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Thèmes essentiels de 1 Jean 11


Il est important, en abordant cette épître, de noter quelques informations :

- Jean attaque sa lettre sans introduction, adresse ou préambule.
Tel un cri, le sujet surgit brutalement
- Un cri qui ne s’adresse pas à quelqu’un en particulier, mais au
contraire à tous ceux qui se réclament de Jésus-Christ
- Un cri face aux dérives doctrinales, comme un avertissement
- Un cri qui veut rappeler les fondements de ce christianisme
naissant, et donc fragile. Cela ne fait en effet qu’une
cinquantaine d’années que la Pentecôte eût lieu. Et pourtant
déjà, des controverses et des doutes se développent.

Jean va donc écrire

- pour mettre en garde contre les faux enseignements

- pour exhorter chaque croyant à rester fermes dans ce qui était
dès le commencement et dont lui-même est le témoin (1 Jn
1.1).

De façon très concrète, il invite, avec force et simplicité, à :

- Marcher dans la lumière, plutôt qu’à suivre l’esprit du monde
- S’aimer les uns les autres
- Prendre garde aux faux docteurs et faux prophètes.
Ceci est une démarche très pratique, qui sous-entend des convictions claires et des doctrines précises.

1. Marcher dans la lumière ? Certes, mais quelle lumière ?

Pour la définir, Jean présente cette lumière comme étant celle de
Dieu, qui depuis le commencement éclaire et guide l’homme qui
accepte de la percevoir.

Elle n’est pas abstraite, ni métaphysique ! Elle se veut concrète : Dieu
a parlé, en Jésus, la parole de la vie (1 Jn 1.1), l’exemple parfait à
suivre (1 Jn 2.6), par les prophètes et les disciples (1 Jn 1.1-5a), par
ses commandements.

Une lumière à suivre comme conséquence de notre attachement à
Lui, Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Un état d’esprit entièrement
renouvelé par la connaissance, non pas qu’intellectuelle, mais
provenant de la rencontre, de la relation avec Lui. Là encore, Jean se
veut concret et compare ce lien à l’adoption, qui nous rappelle que
nous sommes enfants de Dieu (1 Jn 3.1).

Alors cette lumière nous révèlera notre état de pécheur, nous éclairera
sur la démarche à suivre pour recevoir le pardon en Jésus :
reconnaître sans faux semblant nos actes (1 Jn 1.8-2.2).

Le fonctionnement du monde représente alors tout le contraire. C’est
vouloir devenir meilleur par soi-même. C’est refuser de voir en Jésus,
Dieu le fils qui se donne pour le pécheur, C’est fuir la communion avec
Lui et se croire suffisant à soi-même ! C’est douter de ce qui dès le
commencement s’est manifesté : un Dieu qui s’est fait homme pour
montrer le chemin et ouvrir la voie vers une espérance certaine (1 Jn
3.2)

Et moi ?

Dans les versets 1.8 - 2.2, Jean nous parle du péché. Il emploie deux
notions : celle de l’expiation et celle de la purification.

Y a-t-il contradiction ?
Sinon, que nous apportent-elles d’essentiel dans notre
compréhension de la résolution du péché par Jésus ?
Comment réagir quand je réalise que quelque chose en moi n’est
encore une fois pas conforme ?

2. S’aimer les uns les autres.

Enveloppés dans cette lumière, unis en elle, chaque enfant forme une
grande famille, l’église. Et guidés dans ces grands principes – un
amour si fort qu’il s’exprime par le don de soi (Jésus mort pour nous),
chaque membre de cette famille suit l’exemple donné : aimer jusqu’au
don ultime.

Jean place la barre très haute. Cet amour se manifeste par le pardon,
l’accueil de nos frères et soeurs, le non-jugement.

Et moi ?

Qui est à l’origine de l’amour ?
Qui en a pris l’initiative ?
Comment situer l’invitation à aimer ?
Comme une réponse ?
Comme un exemple à suivre ?
Comme un effort ?

En quoi Ephésiens 2.10 et Colossiens 1.10 enrichissent cette réflexion ?

3. Prendre garde aux faux docteurs

Cet avertissement traverse l’épître, accompagné de conseils pour les
éviter (1 Jn 4.1-6). La divinité du Christ était controversé par certains.
Aussi Jean écrit-il à maintes reprises sur Jésus, Dieu le fils. Il
terminera d’ailleurs là-dessus (1 Jn 5.13-20).

Il parle de l’intelligence que Dieu donne pour connaître celui qui est le
Vrai.

Durant toute son épître, Jean met en garde le croyant sur sa
propension à connaître Dieu et la prétention du savoir. Le danger
réside dans la confiance trop grande en des résonnements humains,
de placer la compréhension humaine au-dessus de la révélation
divine.

Et moi ?

Est-ce qu’aujourd’hui, nous pouvons être confrontés à de tels faux
docteurs ?
Comment se présentent-ils ?
Dans Act 20.28-31, Paul met
en garde également les éphésiens. D’où viennent les « loups
féroces » : de l’intérieur ou de l’extérieur du troupeau ?
Qui est mis en
garde ?
Quelles motivations amènent certains à devenir de tels faux
docteurs ?

Cette épître, beaucoup plus rude qu’au premier abord, nous appelle

- à placer notre confiance en Christ, notre Dieu Sauveur, en
accueillant son pardon humblement et en vérité,
- à vivre avec honnêteté et sincérité notre foi dans l’amour
concret des frères,
- à fonder notre foi sur des doctrines claires, afin de ne pas se
laisser dévier.

Ana Aurouze

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