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2ème trimestre 2013   GRANDES LECONS DE LA PART DES PETITS PROPHETES

Leçon 4 Seigneur de toutes les nations (Amos)

Sabbat après-midi, le 20 avril 2013

Le choix du peuple de Dieu est de représenter le Christ dans toutes ses œuvres, ses

pratiques et son enseignement. Ils ne doivent être absolument pas touchés par les

principes pervers qui prévalent dans le monde. Ceux qui ont quelque rapport avec le

service de Dieu doivent être entièrement séparés des influences corruptrices. Ils doivent

être guidés par les principes que le Christ a donnés alors qu’Il conduisait les enfants

d’Israël dans le désert. Le plan de Dieu était d’établir les Israélites en Canaan en tant

que la nation qu’il avait choisie, pour être un exemple à toutes les nations qui vivraient

sur la terre. Ils devaient être un royaume de sacrificateurs, ne vivant que pour Son

service. Mais ils devinrent remplis du désir d’être comme les nations autour d’eux, afin

d’avoir un chef terrestre. Par Son prophète Dieu leur dit quel serait le résultat de leur

choix, et Sa Parole fut vérifiée. Ils obtinrent un roi, mais avec lui vinrent les ennuis et la

détresse. Aujourd’hui de nombreux chrétiens font un choix semblable. Ils s’adaptent au

monde pour un gain. Le Christ a prononcé un avertissement contre cela. Elevant Sa

voix, Il s’écrie : Review and Herald, July 23, 1901, § 15.

"Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins

d'amour fraternel, de compassion, d'humilité". Entretenez une révérence suprême pour

la justice et la vérité, et de la haine pour toute cruauté ou oppression. Faites aux autres

ce que vous voulez qu'ils vous fassent. Dieu interdit que vous vous favorisiez aux

dépends des autres.

Review and Herald, April 13, 1905, § 8; Commentaires d’Ellen White sur 1 Pierre 3 :8.

Dimanche, le 21 avril 2013 Des crimes contre l'humanité

Les Amalécites n'ignoraient pas le caractère et la souveraineté de Dieu; mais au lieu

de l'honorer, jetant un défi à sa puissance, ils tournaient en dérision les miracles

accomplis par Moïse au pays d'Egypte, et ils raillaient les craintes des nations qui les

entouraient. Ils avaient juré par leurs dieux qu'ils détruiraient les Hébreux jusqu'au

dernier, et ils défiaient le Dieu d'Israël de leur résister. Mais, n'ayant ni offense ni

menace à reprocher à Israël, leur attaque était injustifiée. Ils cherchaient à détruire son

peuple parce qu'ils haïssaient le Seigneur. Depuis longtemps, leur insolence et leurs

crimes appelaient la vengeance de celui dont la miséricorde ne cessait de les appeler à la

conversion. En se jetant sur les Israélites à bout de forces et sans défense, Amalek avait

signé son arrêt de mort. Dieu prend soin des plus faibles de ses enfants. Aucun acte

d'oppression ou de cruauté dirigé contre eux ne passe inaperçu. Sa main s'étend comme

un bouclier sur tous ceux qui l'honorent et qui l'aiment. Malheur à celui qui frappe cette

main: elle brandit l'épée de la justice.

Patriarchs and Prophets, p. 300 ; Patriarches et prophètes, p. 271.

Quand les Israélites commettaient un péché et que Dieu les punissait, et quand le

peuple se lamentait sur le sort de celui qui était puni, au lieu de regretter de ce que Dieu

avait été déshonoré, ceux qui sympathisaient étaient considérés aussi coupables que le

transgresseur.

Le Seigneur nous enseigne, dans les instructions à Aaron, d’accepter Ses justes

punitions, même si Sa colère s’approche très près de nous. Il souhaiterait que Son

peuple reconnaisse la justice de Ses corrections, afin que d’autres développent la

crainte. Dans ces derniers jours, certains risquent d’être trompés, et sont incapables de

voir leurs propres torts. Lorsque Dieu fait par Ses serviteurs des reproches à celui qui

erre, certains sont prêts à sympathiser avec ceux qui méritent ce reproche. Ils cherchent

à alléger le fardeau que Dieu voudrait que Ses serviteurs portent. Ces sympathisants

pensent qu’ils accomplissent un acte vertueux en se plaçant à côté de celui qui est dans

ses torts et dont le comportement peut grandement faire du tort à la cause de Dieu. De

telles personnes sont trompées. Elles ne font que s’élever contre les serviteurs de Dieu

qui ont fait Sa volonté, et contre Dieu Lui-même. Ils sont aussi coupables que le

transgresseur. De nombreuses âmes errantes auraient pu être sauvées si elles n’avaient

pas été trompées par une fausse sympathie. Signs of the Times, July 1, 1880, § 4, 5.

Dieu permet aux méchants de prospérer et de manifester leur inimitié contre lui,

afin que chacun reconnaisse, quand ils auront comblé la mesure de leur iniquité, que

leur destruction est un acte de justice et de miséricorde. Le jour approche où tous ceux

qui ont transgressé sa loi et opprimé son peuple recevront le salaire de leurs œuvres; où

toute cruauté, toute injustice dont les enfants de Dieu auront souffert, sera châtiée

comme si elle avait été faite à Jésus-Christ en personne.

Spirit of Prophecy, vol. 4, p. 49; La Tragédie des siècles, p. 48.

Lundi, le 22 avril 2013 Justice pour les opprimés

Par l’intermédiaire de Moïse le Seigneur avait fourni des instructions spéciales à

Son peuple afin que les dirigeants d’Israël puissent juger équitablement la veuve et

l’orphelin, et qu’ils ne reçoivent pas de pots-de-vin. Il serait bon pour les nations de la

terre aujourd’hui, que les chefs et les juges du peuple obéissent à ces instructions.

Combien il est important que tous ceux auxquels a été confiée la responsabilité de

gouverner soient des hommes qui craignent Dieu et qui travaillent d’une façon

désintéressée pour le bien-être de la fraternité humaine. Leur travail est de juger avec

équité, de maintenir le droit de l’étranger, de soulager l’oppressé, et de rejeter tout potde-vin pour justifier celui qui est coupable ou pour punir l’innocent. Le bien-être de la

société a besoin d’hommes d’une intégrité morale dans les cours législatives. Nos

églises ont besoin, pour agir dans les responsabilités saintes qui leur incombent,

d’hommes d’honneur, de piété, de pureté, sanctifiés par l’Esprit et par la Parole.

Signs of the Times, February 2, 1882, § 3.

J'ai vu qu'il était conforme à la volonté de Dieu que des veuves, des orphelins, des

aveugles, des sourds, des boiteux et des personnes affligées de toutes sortes de maux

fussent placées en étroits rapports avec son Eglise ; cette présence est utile à la

formation du caractère des membres. Des anges de Dieu nous surveillent pour savoir

comment nous nous comportons à l'égard de ces personnes qui ont besoin de notre

sympathie, de notre amour et de notre bienfaisance désintéressée. Cela constitue pour

Dieu un test de notre caractère. Si nous pratiquons la vraie religion de la Bible, nous

serons conscients de la dette d'amour, de bonté et de sympathie contractée envers le

Christ en faveur de ses frères ; et nous ne pourrons pas faire moins que d'exprimer notre

gratitude pour son incommensurable amour à notre égard alors que nous étions des

pécheurs indignes de sa grâce, en manifestant un profond intérêt et un amour sincère

envers ceux qui sont nos frères et qui sont moins favorisés que nous.

Les deux grands principes de la loi divine sont un amour total pour Dieu et un

amour désintéressé pour notre prochain. …

Ceux qui ont pitié des infortunés, des aveugles, des boiteux, des affligés, des

veuves, des orphelins et de tous les nécessiteux sont désignés par le Christ comme

observateurs de la loi, destinés à hériter la vie éternelle. … Le Christ considère tous les

actes de miséricorde, de bienfaisance, de sympathie à l'égard des infortunés, des

aveugles, des boiteux, des malades, des veuves, des orphelins, comme étant adressés à

lui-même; ces actes sont tous inscrits dans les registres du ciel, et ils seront

récompensés. D'autre part, un témoignage sera porté, dans un autre livre, contre ceux

qui manifestent l'indifférence du sacrificateur et du lévite envers les infortunés, et contre

tous ceux qui cherchent à tirer avantage des malheurs des autres, aggravant ainsi leur

culpabilité pour satisfaire leur propre égoïsme. Dieu fera rendre des comptes pour toute

action injuste et pour toute manifestation d'indifférence et de négligence à l'égard des

infortunés. Finalement, chacun sera traité selon ses œuvres.

Testimonies, vol. 3, pp. 511–513; Service chrétien, pp. 234, 235.

Il n’entrait pas dans les desseins de Dieu que la pauvreté disparaisse un jour de la

terre. Les classes de la société ne devaient jamais être uniformisées, car la diversité des

conditions qui caractérisent l’humanité est un des moyens par lesquels le Seigneur

entendait mettre le caractère à l’épreuve et le développer. Nombreux sont ceux qui ont

défendu avec vigueur l’idée que tous les hommes devaient participer équitablement aux

bénédictions temporelles de Dieu. Mais tel n’était pas le plan du Créateur. Le Christ a

dit que nous aurions toujours des pauvres avec nous. Les pauvres comme les riches ont

été rachetés par son sang. Or, dans la plupart des cas, parmi ceux qui se disent ses

disciples, les premiers le servent d’un cœur sincère, tandis que les seconds s’attachent à

leurs richesses terrestres et oublient le Christ. Les soucis de la vie et l’avidité des

richesses éclipsent la gloire du monde éternel. Ce serait pour l’humanité le pire des

malheurs si tous étaient placés sur un pied d’égalité en ce qui concerne les biens d’icibas. Testimonies, vol. 4, pp. 551, 552 ;

Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 650.

Mardi, le 23 avril 2013 Le danger du privilège

Tous ceux qui ont reçu la lumière de la vérité sont mis à l’épreuve, comme le furent

les Juifs. En tant que peuple, nous avons été honorés des plus grands privilèges. Le

Seigneur nous a été révélé dans une lumière toujours plus intense. Nos privilèges sont

bien plus grands que n’étaient les privilèges des Juifs. Non seulement nous avons la

grande lumière remise à l’ancien Israël, mais nous avons aussi les évidences toujours

plus croissantes du grand salut qui nous a été apporté par l’intermédiaire de Christ. Ce

qui était types et symboles pour les Juifs est réalité pour nous. Ils avaient l’histoire de

l’Ancien Testament ; nous avons celle-là et aussi le Nouveau Testament. Nous avons

l’assurance d’un Sauveur qui est venu – un Sauveur qui a été crucifié, qui est ressuscité,

et qui a proclamé sur le sépulcre ouvert de Lazare : « Je suis la résurrection et la vie. »

Dans notre connaissance de Jésus et de Son amour, le royaume de Dieu a été placé au

milieu de nous. Le Christ nous a été proclamé en sermon et a été chanté pour nous en

cantiques. Le banquet spirituel a été placé devant nous avec une riche abondance. La

fête la plus magnifique nous a été présentée par les messagers de Dieu – la justice de

Christ, la justification par la foi, les promesses immenses et précieuses de Dieu dans Sa

Parole, un libre accès au Père par Jésus-Christ, le réconfort du Saint-Esprit, et

l’assurance certaine d’une vie éternelle dans le royaume de Dieu. Nous demandons :

qu’est-ce que Dieu peut faire pour nous qu’Il n’a pas fait en préparant le grand souper,

le banquet céleste ? Review and Herald, January 17, 1899, § 14.

Le Seigneur avait choisi un peuple pour en faire les dépositaires de Sa vérité. Son

objectif était que, dans la révélation de Son caractère par Israël, des personnes soient

attirées vers Lui. L’invitation évangélique devait être donnée au monde entier. Par

l’enseignement des services de sacrifices, le Christ devait être élevé devant les nations

et tous ceux qui regarderaient vers Lui vivraient.

Mais Israël n’a pas accompli l’objectif de Dieu. Il a oublié Dieu et a perdu de vue

ses hauts privilèges en tant que Ses représentants. Les bénédictions qu’il avait reçues

n’apportèrent aucune bénédiction au monde. Tous leurs avantages furent limités à sa

propre glorification. Il déroba Dieu du service qu’Il attendait de lui, et il déroba son

prochain d’une information religieuse et d’un exemple saint.

Review and Herald, November 12, 1903A, § 6, 7.

Les vérités les plus solennelles jamais confiées à des êtres mortels nous ont été

données pour que nous les proclamions au monde. Cette proclamation représente

l’œuvre que nous devons accomplir. Le monde doit être averti, et le peuple de Dieu doit

s’acquitter fidèlement de la mission dont il a été chargé. Il ne doit pas s’adonner à des

spéculations, ni s’engager dans des affaires, en association avec des incroyants ; de

telles initiatives l’entraveraient dans l’accomplissement du travail qui lui a été demandé.

Le Christ dit à son peuple : “Vous êtes la lumière du monde.” Matthieu 5 :14. Ce

n’est pas une réalité de peu d’importance que les enseignements, les projets et les plans

de Dieu nous aient été révélés d’une manière aussi claire. C’est un avantage

remarquable que celui de pouvoir comprendre la volonté de Dieu telle qu’elle est

révélée dans la sûre parole prophétique. Cela nous confère une lourde responsabilité.

Dieu attend que nous transmettions à autrui la connaissance qu’il nous a donnée. Son

dessein est que les instruments divins et humains s’unissent dans la proclamation du

message d’avertissement.

Review and Herald, July 28, 1904, §1, 2; Conseils à l’économe, p. 42.

Mercredi, le 24 avril 2013 Le rendez-vous d'Israël avec Dieu

« Les palais d'ivoire périront, les maisons des grands disparaîtront, dit l'Eternel. ...

Le Seigneur, l'Eternel des armées, touche la terre, et elle tremble, et tous ses habitants

sont dans le deuil. ... Tes fils et tes filles tomberont par l'épée, ton champ sera partagé au

cordeau; et toi, tu mourras sur une terre impure, et Israël sera emmené captif loin de son

pays. ... Et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton

Dieu, ô Israël ».Amos 9 : 8-10 ; 3 :15 ; 9 :5 ; 7 :17 ; 4 :12.

Les châtiments prédits subirent un temps d'arrêt, et pendant le long règne de

Jéroboam II les armées d'Israël remportèrent d'éclatantes victoires. Toutefois ces succès

éphémères n'apportèrent aucun changement dans le cœur des impénitents, et finalement

Amos déclara : « Jéroboam mourra par l'épée, et Israël sera emmené captif loin de son

pays ».Amos 7 :11.

Mais le roi et le peuple ne tinrent aucun compte de cette déclaration catégorique,

tant ils étaient ancrés dans l'idolâtrie. Amatsia, l'un des chefs des prêtres de Béthel, saisi

par les paroles que le prophète avait prononcées contre Israël et son roi, dit à Amos :

« Homme à visions, va-t'en, fuis dans le pays de Juda ; manges-y ton pain, et là tu

prophétiseras. Mais ne continue pas à prophétiser à Béthel, car c'est un sanctuaire du

roi, et c'est une maison royale.» Amos 7 :12, 13.

Prophets and Kings, p. 286; Prophètes et rois, pp. 222, 221.

« Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu », tel est le message qu'il nous faut

proclamer partout. La trompette doit donner un son distinct. C'est d'une manière, claire

et nette que doit retentir l'avertissement « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la

grande ... Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses

péchés, et que, vous n'ayez point de part à ses fléaux. » Apocalypse 18 :2-4. Les paroles

de cette prophétie doivent s'accomplir. Bientôt, tous les habitants de la terre vont être

mis à l'épreuve pour la dernière fois. Il se fera alors de promptes décisions. Ceux qui

auront été convaincus par la présentation de la Parole se rangeront sous là bannière

ensanglantée du Prince Emmanuel. Ils comprendront alors comme jamais combien

d'occasions de faire du bien ils ont manquées. Ils comprendront qu'ils n'ont pas travaillé

comme ils l'auraient dû pour chercher et sauver les âmes perdues, et en quelque sorte les

arracher du feu. Testimonies, vol. 9, pp. 149, 150. Témoignages, vol. A, p.28.

Satan continuera de jouer le jeu de la vie pour nos âmes aussi longtemps que le

temps dure. Et la fin de toutes choses est proche. « Vous ne savez ni le jour ni l’heure

quand le Fils de l’homme viendra. » Veillez donc, afin que lorsqu’Il viendra vous soyez

trouvés prêts. Préparez-vous à rencontrer votre Dieu. Les péchés doivent être confessés

et les torts réparés. Du temps devrait être maintenant consacré à une ardente préparation

pour le Maître. En ce jour solennel d’expiation nous devons humilier notre cœur devant

Dieu et confesser nos péchés. Nous devons avoir une foi correspondant aux vérités

importantes et solennelles dont nous faisons une profession de foi. C’est la seule

évidence que nous pouvons donner au monde pour montrer que notre religion est

authentique. Review and Herald, July 11, 1899, § 16.

Jeudi, le 25 avril 2013 L’orgueil qui mène à la ruine

Les ancêtres de ces deux nations [Edom et Israël] étant frères, il ne devait exister

entre elles que des relations cordiales. Il fut donc interdit à Israël de tirer vengeance de

l'affront qui lui avait été fait. Il ne devait songer à s'annexer aucun territoire de l'Idumée.

Bien qu'étant le peuple choisi et favorisé de Dieu, il ne fallait pas qu'il se considère

comme ayant seul droit à l'héritage de la terre, ni qu'il cherche à en exclure toutes les

autres nations. Dans ses rapports avec les Edomites, il devait se contenter d'acheter

d'eux les vivres dont il aurait besoin, et les payer comptant. Pour l'y encourager, Dieu

avait ajouté: « En effet, l'Eternel, ton Dieu, t'a béni; ... tu n'as manqué de rien ».

Deutéronome 2 :7. Israël ayant un Dieu riche en ressources, il devait éviter de rien

obtenir par la force ou par la fraude et se conformer en toutes choses au principe de la

loi divine qui dit: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Patriarchs and Prophets, pp. 423, 424 ; Patriarches et prophètes, p. 403.

C’est ici une instruction importante pour tous ceux qui voudraient marcher dans la

crainte du Seigneur et qui souhaitent garder Ses commandements. Certains qui

prétendent agir de cette façon vont en réalité contre la procédure poursuivie par les

chefs et les nobles en Israël. Parce qu’ils ont la puissance, ils exigent davantage que ce

qui est juste et honnête, et ainsi ils deviennent des oppresseurs. La Parole de Dieu doit

être la règle. Ceux qui professent aimer Dieu, et tirent avantage du minimum vital de

leurs frères en exigeant de grands intérêts, - peut-être dix ou douze pour cent -, peuvent

pour un certain temps sembler faire un gain par cette procédure ; mais finalement ils

apprendront que Dieu peut contrarier le résultat. Le Seigneur jugera et punira ; Il

entendra le cri de celui qui est oppressé et rendra à l’oppresseur le salaire de ses actions.

Review and Herald, March 11, 1884, § 8.

Le salaire des ouvriers n’est pas accordé avec équité. Avec cruauté ils

souffrent pour le petit salaire qu’ils ont gagné par un dur labeur. Cette injustice est

pratiquée à une grande échelle. Ceux qui les ont employés vivent fréquemment dans

l’extravagance. Ils utilisent d’une façon intempérante ce qui pourrait pourvoir aux

besoins d’une ou deux familles pauvres. Lorsque certains contraignent l’ouvrier

d’attendre pour sa paie durement gagnée, ils se placent sous la censure de Dieu.

Alors que nous devons montrer de la sympathie et de l’amour aux pauvres

méritants, nous ne devons pas favoriser le pauvre indigne parce qu’il est pauvre. Nous

ne devons pas non plus « honorer la personne du puissant » simplement parce qu’il est

puissant. Combien cela est souvent pratiqué. Si un homme possède la richesse, on lui

accorde un grand respect, les applaudissements et l’honneur du fait de sa position, bien

qu’il soit corrompu dans son cœur, et que sa vie ne mérite pas d’être imitée. Ni la

position ni la richesse font un homme ; mais Dieu acceptera des mains propres et un

cœur pur. Signs of the Times, July 22, 1880, § 5, 6.

Vendredi, le 26 avril 2013

Pas de lecture complémentaire.