2eme trimester 2013, LES PROPHETES MINEURES
Commentaires d'Ellen White avec sous-titres
Leçon 1 2ème trimestre 2013
Un adultère spirituel (Osée)
Sabbat après-midi, le 30 mars 2013
Le Christ déclare : « Sans moi vous ne pouvez rien faire. » Alors que nous
avançons pas après pas dans le sentier de l’obéissance, nous verrons combien vraie est
la promesse pour ceux qui continuent à faire connaissance du Seigneur. Nous
constaterons que notre cheminement est préparé dès le matin. Une lumière plus claire
est prête à briller sur tous ceux qui suivent Celui qui est la lumière du monde.
Quiconque prend sur lui le joug de Christ, avec la pleine détermination d’obéir à la
Parole de Dieu, fera une expérience saine et équilibrée. En confiant sa vie à Christ en
Dieu, il goûtera les bénédictions en réserve pour lui. Dans les affaires il agira selon les
principes établis dans le sermon de Christ sur la montagne. … Il se rendra compte qu’il
est adopté dans la famille de Dieu et qu’il doit agir vis-à-vis de tous comme Christ a agi
quand Il était sur cette terre. Review and Herald, October 23, 1900. § 12,13.
Dimanche, le 31 mars 2013, Un commandement étrange
Les dernières années du malheureux royaume d'Israël furent marquées par une
violence et un massacre tels qu'on n'en avait jamais vu de semblables, même aux jours
les plus sombres des luttes et des guerres de la maison d'Achab. Pendant plus de deux
siècles, les rois des dix tribus avaient semé le vent, ils allaient récolter la tempête. Ils
avaient été assassinés les uns après les autres pour permettre à des intrigants de régner à
leur place. « Ils ont établi des rois sans mon ordre, déclarait le Seigneur en parlant de
ces usurpateurs impies, et ils ont établi des chefs à mon insu ». Osée 8 :4
Tous les principes de justice furent rejetés, et les hommes qui auraient dû paraître
aux yeux des nations comme les dépositaires de la grâce divine furent « infidèles à
l'Eternel » et à leurs semblables. Osée 5 :7.
Par de sévères réprimandes, Dieu s'efforça de faire naître chez la nation rebelle le
sentiment du danger qui la menaçait : sa ruine imminente et totale. Par l'intermédiaire
des prophètes Osée et Amos, il envoya aux dix tribus d'Israël des messages répétés, les
invitant à se repentir, et les menaçant de la destruction si elles ne mettaient pas un terme
à leurs transgressions continuelles. « Vous avez cultivé le mal, disait Osée, moissonné
l'iniquité, mangé le fruit du mensonge », et s'adressant à la nation rebelle il lui déclarait :
« Tu as eu confiance dans ta voie, dans le nombre de tes vaillants hommes. Il s'élèvera
un tumulte parmi ton peuple, et toutes tes forteresses seront détruites. ... Vienne l'aurore,
et c'en est fait du roi d'Israël ». Osée. 10 :13-15.
Le prophète Osée parle ainsi au sujet d'Ephraïm: « Des étrangers consument sa
force, et il ne s'en doute pas ; la vieillesse s'empare de lui, et il ne s'en doute pas. ...
Israël a rejeté le bien. ... Ephraïm est opprimé, brisé par le jugement ». Incapables de
prévoir les conséquences de leur mauvaise conduite, les Israélites allaient devenir un
peuple « errant parmi les nations ». Osée 7 :9 ; 8 :11 ; 9 :17.
Certains conducteurs d'Israël eurent le sentiment très vif d'avoir perdu leur glorieux
prestige à l'égard des autres nations, et ils souhaitèrent ardemment le retrouver. Mais au
lieu d'abandonner les pratiques qui avaient provoqué la faiblesse dl royaume, ils
s'obstinèrent à commettre l'iniquité. Ils se flattaient de renforcer leur pouvoir en
s’alliant, quand l'occasion s'en présentait, avec des païens. « Ephraïm voit son mal, et
Juda ses plaies ; Ephraïm se rend en Assyrie. ... Ephraïm est comme une colombe
stupide, sans intelligence ; ils implorent l'Egypte, ils vont en Assyrie. Ephraïm « fait
alliance avec l'Assyrie ». Osée 5 :13 ; 7 :11 ; 12 :1.
Par l'intermédiaire de l'homme de Dieu qui était apparu devant l'autel de Béthel, par
celui d'Elie, d'Elisée, d'Amos et d'Osée, Dieu ne cessa d'avertir les dix tribus d'Israël des
malheurs qui allaient fondre sur elles, par suite de leur désobéissance. Mais en dépit des
reproches et des supplications, les Israélites ne firent que s'enfoncer dans l'apostasie. «
Israël se révolte comme une génisse indomptable, déclarait le Seigneur, mon peuple est
enclin à s'éloigner de moi ». Osée 4 :16 ; 11 :7.
Prophets and Kings, pp. 279–281; Prophètes et rois, pp. 215-216.
Lundi, le 1er avril 2013, Un adultère spiritual
Tout faux culte est un adultère spirituel. Le second précepte, qui interdit le faux
culte, est aussi un ordre d’adorer Dieu et de le servir Lui seul. Le Seigneur est un Dieu
jaloux. Personne ne le traitera à la légère impunément. Il a expliqué la façon avec
laquelle nous devions l’adorer. Il hait l’idolâtrie, car son influence est corruptrice: elle
avilit l’esprit et conduit à la sensualité et toutes sortes de péchés.
Celui qui se fait une statue déshonore Dieu. Personne ne devrait utiliser le pouvoir
de l’imagination pour adorer ce qui diminue Dieu dans l’esprit et le rattache aux choses
vulgaires. Ceux qui adorent Dieu doivent le faire en esprit et en vérité. Ils doivent
mettre en pratique une foi vivante. Alors leur culte ne sera pas commandé par leur
imagination mais par une foi authentique.
Que les hommes adorent et servent le Seigneur Dieu, et lui seul. Que l’orgueil
égoïste ne soit ni exalté ni servi comme un dieu. Ne faisons pas de l’argent un dieu. Si la
sensualité n’est pas maintenue sous le contrôle des facultés supérieures de l’esprit, les
passions basses gouverneront l’être. Tout ce qui se convertit en objet de notre attention
et admiration illicite et qui absorbe l’esprit, est un dieu qui est préféré au Seigneur. Dieu
est un investigateur du coeur. Il fait la distinction entre le vrai service du coeur et
l’idolâtrie. Sermons and Talks, vol. 2, pp. 184, 185.
A n’importe quel moment Dieu peut retirer les marques de sa miséricorde et de son
amour merveilleux. Ah, si les êtres humains pouvaient examiner quel sera le résultat
certain de leur ingratitude envers Dieu et de leur mépris du don infini de Christ pour
notre monde! S’ils persistent à aimer la transgression plutôt que l’obéissance, les
bénédictions présentes et la grande miséricorde de Dieu dont ils jouissent aujourd’hui
mais qu’ils n’apprécient pas, seront finalement la cause de leur propre ruine éternelle.
Pendant un certain temps, ils pourront choisir de se consacrer aux divertissements
mondains et aux plaisirs coupables plutôt que de mettre un frein à leur voie pécheresse,
et vivre pour Dieu et pour l’honneur de la Majesté du ciel. Mais quand il sera trop tard
pour voir et comprendre ce qu’ils ont méprisé comme une chose banale, ils sauront ce
que signifie être sans Dieu et sans espérance ; alors ils se rendront compte de ce qu’ils
ont perdu en choisissant d’être déloyaux envers Dieu et en persistant dans la rébellion
contre ses commandements.
Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 4, p. 1162 ;
Commentaires d’Ellen White sur Psaume 91.
Jetant un coup d'oeil â travers les siècles, le prophète aperçut en vision l'époque où
nous vivons. Les nations d'aujourd'hui sont les objets de la grâce comme jamais
auparavant; le ciel leur a communiqué ses plus grands bienfaits, mais cela ne fait
qu'augmenter en elles l'orgueil, la convoitise, l'idolâtrie, le mépris de Dieu et
l'ingratitude. Et cette basse ingratitude témoigne contre elles. Le compte qu'elles ont
avec le Seigneur va être arrêté bientôt.
Mais ce qui me fait trembler, c'est que ceux qui ont reçu te plus de lumière et de
privilèges sont contaminés par l'iniquité présente. Subissant l'influence des impies qui
les environnent, plusieurs mêmes de ceux qui croient à la vérité se sont refroidis et se
laissent entraînés par le puissant courant du mal. Le mépris général de la véritable piété
et de la sainteté conduit ceux qui ne sont pas intimement unis à Dieu à perdre le respect
qu'ils avaient pour sa loi. S'ils avaient suivi la lumière divine et obéi à la vérité de tout
leur coeur, cette loi sainte leur aurait paru d'autant plus précieuse qu'elle était méprisée et
rejetée. La ligne de démarcation entre les observateurs de la loi et le monde devient
d'autant plus précise que ce mépris va grandissant. L'amour des préceptes divins
augmente chez les uns à mesure que le mépris s'accroît chez les autres.
Testimonies, vol. 5, pp. 208, 209; Témoignages, vol. II, pp. 70, 71.
Mardi, le 2 avril 2013, Une promesse de restauration
Dans le saint Livre, les relations sacrées et permanentes qui existent entre Jésus-
Christ et son Eglise sont symbolisées par les liens du mariage. Le Seigneur s'est uni à
son peuple par une alliance solennelle. Il lui promet d'être son Dieu, et son peuple, de
son côté, s'engage à n'appartenir qu'à lui seul. Dieu lui dit: « je serai ton fiancé pour
toujours; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde »
Osée 2 :21 ; « car je suis votre maître ».Jérémie 3 :14. Et l'apôtre Paul se sert de la
même figure dans le Nouveau Testament, quand il dit: « Je vous ai fiancés à un seul
époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure ». 2 Corinthiens 11 :2.
Quand l'Eglise détourne ses affections de Jésus pour les reporter sur les choses du
monde, son infidélité est comparée à la violation du voeu conjugal. Israël s'éloignant du
Seigneur est représenté sous cette image, et le merveilleux amour de Dieu, méconnu, est
ainsi dépeint : « Je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu
fus à moi ». « Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté. Et ta renommée se
répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l'éclat
dont je t'avais ornée. ... Mais tu t'es confiée dans ta beauté, et tu t'es prostituée, à la
faveur de ton nom ». « Comme une femme est infidèle à celui qui l'aime, ainsi vous
m'avez été infidèles, gens de la maison d'Israël ». Ezéchiel 16 :8, 13-15,32 ;
Jérémie 3 :20.
The Great Controversy, pp. 381, 382; La Tragédie des siècles, pp. 411, 412.
L’homme ne s’appartient pas à lui-même. Il a été racheté à un grand prix. Et quel
prix ! Le Fils unique de Dieu condescendit à vivre une vie d’humiliation, de
renoncement à soi-même, de sacrifice de soi-même, se dévêtant de Sa majesté et de Sa
gloire en tant que Commandant des cours célestes, afin qu’Il puisse apporter la vie et
l’immortalité à la race humaine. Il a revêtu Sa divinité par l’humanité, et Il est venu
dans un monde flétri et endommagé par la malédiction afin de donner à la famille
humaine un exemple de ce que l’humanité peut devenir grâce à Jésus-Christ, si elle
demeure en Lui. Il a vécu la loi de Dieu dans Sa nature humaine, pour démontrer que
l’humanité peut garder la loi grâce à Sa force. Tous ceux qui désirent avoir part à Sa
gloire dans l’au-delà doivent avoir part à Son propre renoncement et à son propre
sacrifice à chaque pas dans leur marche sur le sentier du ciel. Ils doivent représenter le
Christ au monde de la même manière que Christ a représenté Son Père au monde.
The Bible Echo, July 20, 1896, § 2.
Mercredi, le 3 avril 2013, Procès contre Israël
Le Seigneur fit une alliance avec Israël dans les termes suivants : s’ils obéissaient à
ses commandements « Il leur enverrait la pluie en sa saison, la terre donnerait ses
produits, et les arbres des champs donneraient leurs fruits. A peine auraient-ils battu le
blé qu’ils toucheraient à la vendange, et la vendange atteindrait les semailles ; ils
mangeraient leur pain à satiété, et ils habiteraient en sécurité dans leur pays. C’est Lui
qui ferait périr leurs ennemis. Il ne les rejetterait pas, mais il marcherait avec eux et
serait leur Dieu et ils seraient Son peuple. Mais s’ils rejetaient Ses exigences, il agirait
avec eux d’une façon entièrement contraire à tout ce qui était promis ci-dessus. Sa
malédiction reposerait sur eux à la place de Sa bénédiction. Il briserait l’orgueil de leur
puissance et Il rendrait le ciel au-dessus d’eux semblable au fer, et la terre semblable à
l’airain. « Votre force s’épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et
les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits. Si vous me résistez et ne voulez point
m’écouter,…je vous résisterai aussi, je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés. »
Lévitique 26 :20, 24. Testimonies, vol. 2, p. 661.
Le Seigneur envoya Son prophète avec des paroles d’avertissement et de reproche.
Il vint vers le roi, par l’influence duquel le peuple avait été conduit dans l’idolâtrie, et
affirma le droit de Jéhovah d’être le seul Dieu en Israël. Des avertissements répétés
furent donnés sans qu’ils ne soient pris en considération. Le peuple fut captivé par les
spectacles grandioses et les rites fascinants du culte idolâtre; il suivit l’exemple de son
roi. Il s’adonna à un culte dégradant et sensuel, et à ses plaisirs intoxicants. Conduit par
le roi et sa cour, il rejeta le gouvernement moral de Jéhovah, et fut infidèle au mandat
qui lui avait été confié en tant que dépositaire de la vérité divine. Une lumière claire
brillait sur lui; mais il préféra suivre sa propre voie plutôt que les voies de Dieu. Le
culte de Dieu, et les lois bonnes et saines qu’Il avait données, furent rejetées.
Signs of the Times, December 18, 1884, § 3.
La condition du peuple de Dieu à l’époque actuelle est semblable à celle de l’Israël
idolâtre. Nombreux sont ceux qui portent le nom de chrétiens alors qu’ils servent
d’autres dieux à côté du Seigneur. Notre Créateur demande de notre part une dévotion
suprême, la priorité à l’allégeance vis-à-vis de Lui. Tout ce qui tend à réduire notre
amour pour Dieu, ou à interférer avec le service qui Lui est dû, devient en conséquence
une idole. Pour certains leurs terres, leurs maisons, leurs marchandises sont des idoles.
Les affaires sont conduites avec zèle et énergie alors que le service de Dieu est réduit au
second plan. Le culte de famille est négligé, la prière secrète est oubliée. Nombreux sont
ceux qui prétendent agir avec justice vis-à-vis de leur prochain, et semblent avoir
l’impression qu’en agissant ainsi ils se déchargent de tous leurs devoirs. Mais il n’est
pas suffisant de garder les six derniers commandements du décalogue. Nous devons
aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre coeur. Rien que l’obéissance à chaque
précepte – rien de moins que l’amour suprême vis-à-vis de Dieu à égalité avec l’amour
de notre prochain – peut satisfaire les attentes de la loi divine.
Signs of the Times, January 26, 1882, § 12.
Jeudi, le 4 avril 2013, Un appel à la repentance
Les faveurs de Dieu vis-à-vis d’Israël avaient toujours été conditionnelles à leur
obéissance. Au pied du Sinaï, les cohortes d’Israël étaient entrées dans une relation
d’alliance avec Dieu en tant que son "trésor spécial… au-dessus de tous les autres
peuples" (cf. Ex 19 :5). Ils devaient être pour Lui « un royaume de sacrificateurs et une
nation sainte ». Solennellement ils avaient promis de suivre le sentier de l’obéissance.
« Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit, » avaient-ils déclaré. Et lorsque quelques jours
plus tard la loi de Dieu fut prononcée du Sinaï, et des instructions complémentaires sous
la forme de statuts et de jugements furent communiquées par Moïse, les Israélites d’une
même voix promirent de nouveau : « Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit. »
(Ex 24 :3) A la ratification de l’alliance, une fois de plus le peuple s’unit en déclarant :
« Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit, et nous obéirons. » Verset 7. Dieu avait choisi
Israël comme Son peuple, et ils L’avaient choisi comme leur Roi.
Review and Herald, February 19, 1914, § 2.
Moïse fut inspiré à prononcer une prophétie qui traçait les grandes lignes du résultat
de l’apostasie. D’une façon claire il exposa les maux qui résulteraient d’un éloignement
des statuts de Jéhovah. Invoquant le ciel et la terre d’être le témoin contre le peuple, il
déclara que si, après être demeurés longtemps dans la Terre promise, ils introduisaient
des choses que leurs yeux ont vu, des images taillées, et s’ils refuseraient de retourner
au culte du vrai Dieu, la colère du Seigneur s’éveillerait et ils seraient emmenés captifs
et seraient dispersés parmi les païens. Il les avertit : « vous disparaîtrez par une mort
rapide du pays dont vous allez prendre possession au-delà du Jourdain, vous n’y
prolongerez pas vos jours, car vous serez entièrement détruits. L’Eternel vous dispersera
parmi les peuples, … où l’Eternel vous emmènera. Et là, vous servirez des dieux,
ouvrage de mains d’homme, du bois et de la pierre, qui ne peuvent ni voir ni entendre,
ni manger, ni sentir. » (Dt. 4 :26-28)
La prophétie, réalisée en partie à l’époque des Juges d’Israël, fut réalisée d’une
façon plus complète et terrible dans la captivité d’Israël en Assyrie et de Juda en
Babylonie. Au fur et à mesure du passage des siècles, de génération en génération, Satan
fit des tentatives répétées pour emmener Israël à oublier « les commandements, les lois
et les ordonnances » (Dt. 6 :1) qu’ils avaient promis d’observer pour toujours. Car il
savait que s’il pouvait seulement amener Israël à oublier Dieu et « que tu ailles après
d’autre dieux, si tu les sers et te prosternes devant eux, je vous déclare formellement
aujourd’hui que vous périrez. » (Dt. 8 :19) Mais l’ennemi de toute âme n’avait pas tenu
compte de la longue patience de Celui qui « ne pardonnant d’aucune façon le
coupable, » a pourtant la gloire d’être « miséricordieux et compatissant, lent à la colère,
riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui
pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché » (Ex. 34 :6b,7a) Malgré les efforts de Satan
pour compromettre l’objectif de Dieu en faveur de Son peuple choisi, même dans
certaines des heures les plus sombres de l’histoire d’Israël, lorsqu’il semblait que les
forces du mal étaient sur le point d’obtenir la victoire, dans Sa grâce le Seigneur se
révéla. Il présenta devant Israël ce qui serait pour lui leur bien-être en tant que nation. Il
déclara : « Que j’écrive pour lui toutes les ordonnances de ma loi, elles sont regardées
comme quelque chose d’étranger. » (Os 8 :12) Il déclara également « C’est moi qui
guidait les pas d’Ephraïm, le soutenant par ses bras ; et ils n’ont pas vu que je les
guérissais. » (Os. 11 :3) Tendrement le Seigneur agit vis-à-vis d’eux, les instruisant par
Ses prophètes, ligne après ligne, précepte après précepte.
Review and Herald, February 19, 1914 § 9, 10.
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