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13_ De peur d'oublier (Malachie)
Sabbat après-midi, le 22 juin 2013
Les exigences de Dieu doivent être satisfaites en premier lieu. Nous ne faisons pas
sa volonté si nous lui consacrons ce qui reste de nos revenus après avoir pourvu à des
besoins imaginaires. Avant que notre revenu se soit évanoui, il faut mettre à part et
offrir au Seigneur ce qu'il réclame. Sous l'ancienne dispensation, une offrande d'action
de grâces brûlait constamment sur l'autel, témoignant de la dépendance de l'homme à
l'égard de Dieu. Si nos affaires prospèrent, c'est parce que le Seigneur nous bénit. Une
partie de ce revenu doit être consacrée aux pauvres, et une forte proportion à la cause de
Dieu. Dès qu'on aura rendu au Seigneur la part qu'il demande, il sanctifiera et bénira le
reste pour notre usage personnel. Mais quand on dérobe Dieu en retenant ce qui lui
revient, la malédiction repose sur la totalité de nos biens.
Testimonies, vol. 4, p. 477 ; Témoignages, vol. I, p. 639.
Les chrétiens sont les joyaux du Christ, rachetés à un prix infini. Ils doivent briller
pour lui, projetant la lumière de sa bonté. Ils doivent toujours se souvenir que tout
l’éclat qu’un caractère chrétien possède lui vient du Soleil de justice.
L’éclat des joyaux du Christ dépend du polissage qu’ils ont subi. Dieu ne nous
oblige pas à nous faire polir. Il nous laisse libres de choisir d’être polis ou de rester à
l’état brut. Mais quiconque est jugé digne d’avoir une place dans le temple de Dieu doit
être soumis au polissage. Il doit accepter que les aspérités de son caractère soient
adoucies pour qu’il puisse, par sa forme et sa beauté, représenter la perfection du
caractère de Jésus-Christ. …
Le divin Ouvrier passe peu de temps sur un matériau sans valeur. Il ne polit que les
pierres précieuses. Du marteau et du ciseau, il taille les bords rugueux, nous préparant
ainsi à occuper une place dans le temple de Dieu. Le procédé est rigoureux et éprouvant.
Il blesse l’orgueil humain. Le Christ taille profondément dans l’expérience que
l’homme, dans sa propre suffisance, estime parfaite. Il ôte du caractère toute exaltation
personnelle. Il enlève tout ce qui est de trop, pressant fortement la pierre contre la
meule, pour que toute aspérité disparaisse. Plaçant alors le joyau dans la lumière, le
Maître voit son image s’y réfléchir et il le juge digne d’une place dans son temple.
Manuscript Releases, vol. 18, pp. 201, 202; Levez vos yeux en haut, p. 364.
Dimanche, le 23 juin 2013 Grand est le Seigneur
La sanctification telle qu'elle apparaît dans les Ecritures embrasse l'être tout entier:
l'esprit, l'âme et le corps. La prière de Paul en faveur des Thessaloniciens nous le dit:
« Que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de
l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ». 1 Thessaloniciens 5 :23. L'apôtre écrivait,
d'autre part, aux croyants « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu à
offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu ce qui sera de votre
part un culte raisonnable. Romains 12 :1. Au temps de l'ancien Israël, on examinait avec
soin toute offrande destinée au sacrifice. Tout animal ayant quelque tare était écarté,
Dieu ayant ordonné de ne lui présenter que des offrandes « sans défaut ». Les chrétiens,
eux aussi, sont exhortés à présenter leur corps en « sacrifice vivant, saint, agréable à
Dieu ». Pour le faire, ils doivent conserver toutes leurs facultés dans le meilleur état
possible. Tout ce qui tend à diminuer l'énergie physique ou la lucidité intellectuelle
disqualifie l'homme pour le service du Créateur. Dieu ne peut se contenter de moins que
du meilleur de nous-mêmes. Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton
coeur ». Ceux qui aiment Dieu de tout leur coeur voudront lui donner ce qu'ils ont de
meilleur, et ils s'efforceront toujours de soumettre toutes leurs facultés aux lois propres à
les rendre plus aptes à le servir. Ils ne permettront pas que l'appétit ou la sensualité
vienne souiller l'offrande qu'ils présentent à leur Père céleste.
The Great Controversy, pp. 473, 474; La Tragédie des siècles, p. 514.
De nouveau l'apôtre écrit aux croyants : « Je vous exhorte donc, frères, par les
compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à
Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable » (Romains 12 :1). Des instructions
spécifiques furent données à l'ancien Israël qu'aucun animal imparfait ou malade ne
devait être présenté en offrande à Dieu. Seuls les plus parfaits devaient être choisis dans
ce but. Le Seigneur, par l'intermédiaire du prophète Malachie, réprimanda sévèrement
Son peuple de s'être écarté de ces instructions.
« Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est
l'honneur qui m'est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu'on a de moi ? dit l'Éternel
des armées à vous, sacrificateurs, qui méprisez mon nom. Vous offrez sur mon autel des
aliments impurs, et vous dites : En quoi t'avons-nous profané ? C'est en disant : La table
de l'Éternel est méprisable ! Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n'est-ce
pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n'est-ce pas mal ? Offre-la
donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? dit l'Éternel des
armées... Et cependant vous amenez ce qui est dérobé, boiteux ou infirme, et ce sont les
offrandes que vous faites ! Puis-je les agréer de vos mains ? dit l'Éternel. »
(Malachie 1 :6-13)
Même si elles sont adressées à l'ancien Israël, ces paroles contiennent aujourd'hui
une leçon pour le peuple de Dieu. Quand l'apôtre demande à ses frères de présenter leurs
corps en « sacrifice vivant, saint et acceptable à Dieu », il pose les principes de la
véritable sanctification. Ce n'est pas simplement une théorie, une émotion ou une forme
d'expression, mais un principe vivant, actif, pénétrant la vie de tous les jours. Il requiert
que nos habitudes de manger, de boire, de nous habiller soient de nature à préserver la
santé physique, mentale et morale, afin que nous puissions présenter au Seigneur nos
corps, non pas en offrande corrompue par de mauvaises habitudes, mais en « sacrifice
vivant, saint et acceptable à Dieu ».
The Sanctified Life, pp. 27, 28; La vie sanctifiée, p. 14.
Dans le rituel mosaïque, symbole de l'Evangile, aucune offrande tarée n'était reçue
à l'autel de Dieu. Le sacrifice qui représentait le Christ devait être sans tache. C'est à
cela que l'Ecriture fait allusion lorsqu'elle dit que les croyants doivent offrir leurs
« corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu ». (Romains 12 : 1 ;
Ephésiens 5 : 27). The Ministry of Healing, p. 130; Le ministère de la guérison, p.105.
Lundi, le 24 juin 2013 Aimer et respecter autrui
Les Juifs permettaient à un homme de répudier sa femme pour les motifs les plus
futiles ; après quoi, la femme pouvait se remarier. Cette coutume entraînait bien des
misères et bien des péchés. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus déclare nettement
que les liens du mariage sont indissolubles, excepté en cas d'infidélité. Il dit : « Celui
qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et ... celui
qui épouse une femme répudiée commet un adultère. »
Jésus vint sur cette terre pour redresser certaines idées fausses sur le mariage et
restaurer l’image morale de Dieu en l’homme. Des opinions erronées à l’égard du
mariage s’étaient glissées dans l’esprit des conducteurs d’Israël. De telles conceptions
enlevaient à cette institution son caractère sacré. Le coeur de l’homme était tellement
endurci qu’il pouvait, pour le motif le plus futile, se séparer de son épouse, ou, s’il le
voulait, l’éloigner de ses enfants, et la renvoyer. Cela était considéré comme une grande
disgrâce, et causait souvent une profonde souffrance à celle qui était ainsi répudiée.
Le Christ vint pour condamner ces aberrations. Son premier miracle fut accompli à
l’occasion d’un mariage. Il proclamait ainsi au monde que le mariage, lorsqu’il est pur
et sans tache, est une institution sacrée.
The Adventist Home, p. 341; Le foyer chrétien, p. 327.
Lorsque, plus tard, les pharisiens questionnèrent Jésus au sujet de la légitimité du
divorce, le Maître leur rappela l'institution du mariage, lors de la création. Il leur dit :
«C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos
femmes; au commencement, il n'en était pas ainsi.» (Matthieu 19 :8) Jésus évoqua les
jours bénis du jardin d'Éden où Dieu avait déclaré que «tout était bon». C'est alors que
le mariage et le sabbat furent institués. Ces deux institutions jumelles étaient destinées à
la gloire de Dieu et au bien de l'humanité. Le couple saint s'étant donné la main, le
Créateur dit : «L'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils
deviendront une seule chair» (Genèse 2 :24), énonçant ainsi la loi du mariage pour les
enfants d'Adam jusqu'à la fin des temps. Ce que le Dieu éternel lui-même avait déclaré
bon, c'était la loi qui assurait à l'homme, en même temps que le plus grand bonheur, la
continuité et le développement de sa race.
Comme pour tous les dons que Dieu a confiés à l'homme, le péché a posé sa sombre
empreinte sur le mariage; aussi le but de l'Évangile est de lui rendre sa pureté et sa
beauté. Dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament les liens du mariage
représentaient l'union tendre et sacrée qui existe entre le Christ et le peuple des rachetés
qu'il s'est acquis sur le Calvaire. «Ne crains pas, dit-il, [...] car ton créateur est ton
époux : l'Éternel des armées est son nom et ton rédempteur est le Saint d'Israël.»
(Ésaïe 54 :4,5) «Revenez, enfants rebelles, dit l'Éternel, car je suis votre maître.»
(Jérémie 3 :14) Dans le Cantique des cantiques nous entendons l'épouse dire : «Mon
bien-aimé est à moi, et je suis à lui.» Et celui qui pour elle «se distingue entre dix mille»
déclare à son élue : «Tu es parfaitement belle, mon amie, et il n'y a point en toi de
défaut.» (Cantique 2 :16; 5 :10; 4.7) Thoughts From the Mount of Blessing, pp. 63, 64;
Heureux ceux qui (éd. 2001) p. 56.
Mardi, le 25 juin 2013 La dîme de la maison du trésor
Tout ce que nous retenons pour nous de ce dixième, qui est la part de Dieu, est
inscrit dans les livres du ciel comme un vol commis par nous. Lorsque nous avons
péché par négligence en cette matière, il ne suffit pas de changer de conduite et de se
conformer dès lors au principe établi. Cela n'efface pas dans le livre du ciel le récit de
notre infidélité dans l'administration des biens que Dieu nous avait confiés. Il faut
encore se repentir de cette gestion infidèle et de la honteuse ingratitude qui a été
manifestée. …
Dieu donne à l'homme neuf dixièmes de son revenu alors qu'il demande seulement
un dixième pour alimenter le trésor de sa maison. De même, il a donné à l'homme six
jours pour faire son propre travail, mais il s'est réservé le septième. C'est pourquoi,
comme le sabbat, la dîme est sacrée. Dieu se l'est réservée. Il accomplira son oeuvre sur
la terre avec le revenu des biens confiés à l'homme…
Chaque fois que le peuple de Dieu, à quelque période que ce soit de l'histoire du
monde, a joyeusement et volontiers appliqué ce plan de générosité dans les dons et les
offrandes, il a bénéficié de la promesse selon laquelle ses travaux seraient couronnés par
la prospérité, dans la mesure même de son obéissance. Lorsque les chrétiens ont ainsi
reconnu les exigences de Dieu et s'y sont soumis, leurs greniers ont été abondamment
remplis. Mais lorsqu'ils ont dérobé Dieu dans les dîmes et les offrandes, ils ont été
amenés à constater qu'ils s'étaient aussi frustrés dans la même proportion, car Dieu
limitait ses bénédictions dans la mesure où ils limitaient leurs dons.
Testimonies, vol. 3, pp. 394, 395 ; Témoignages, vol. I, pp. 429-431.
Il m'a été montré que des dîmes sont retenues, qui devraient être fidèlement
apportées an trésor du Seigneur pour l'entretien de prédicateurs et de missionnaires
expliquant les Ecritures et travaillant de maison en maison. L'égoïsme individuel a été
un grand obstacle à l'oeuvre d'évangélisation du monde. Quelques-uns, même parmi
ceux qui se disent chrétiens, sont incapables de comprendre que les moyens que Dieu
leur a confiés doivent servir à l'entretien de l'oeuvre évangélique. Il faut de l'argent pour
faire avancer l'oeuvre qui s'accomplit dans le monde entier. Des milliers et des milliers
d'âmes périssent dans le péché, et le manque de fonds empêche la proclamation de la
vérité qui doit être portée à toute nation, à toute langue et à tout peuple. Des hommes
sont prêts à partir en qualité de messagers du Seigneur, mais faute d'argent dans nos
caisses, ils ne peuvent être envoyés dans les lieux qui nous supplient d'envoyer
quelqu'un leur enseigner la vérité.
Testimonies, vol. 9, p. 52; Témoignages, vol. A, p. 194.
Mercredi, le 26 juin 2013 « Un livre d'évocation »
Il y a d’excellentes leçons dans le livre de Malachie pour ceux qui se déclarent être
disciples du Christ. Deux classes de témoins sont présentées dans les termes du
prophète. De la première classe il est écrit : « Vos paroles sont rudes contre moi, dit
l’Eternel. Et vous dites : Qu’avons-nous dit contre toi ? Vous avez dit : C’est en vain
que l’on sert Dieu ; qu’avons-nous gagné à observer ses préceptes, et à marcher avec
tristesse à cause de l’Eternel des armées ? » (Mal 3 :13,14) Ces paroles décrivent ceux
qui auraient mieux dû représenter la vérité précieuse, qui auraient dû être un exemple à
ceux qui ont été nouveaux en la foi. Pour tous ceux qui Le suivent, le Seigneur a préparé
une riche fête dans le ciel. Il a prévu que ceux qui Le suivent ne marchent pas dans les
ténèbres, mais qu’ils aient la lumière de la vie, et marchent dans la lumière comme Il est
dans la lumière. Car en Lui il n’y a absolument aucunes ténèbres. Le Seigneur n’invite
pas Ses disciples croyants et obéissants à couvrir l’autel de larmes ; mais de marcher
gaiement et de bon coeur le long du chemin. Mais que de complaintes sont représentées
par Malachie ! Ces témoins disent : « C’est en vain que l’on sert Dieu. » Quelle sorte de
témoignage donnent-ils au monde ? Ils continuent : « Maintenant nous estimons
heureux les hautains ; oui, les méchants prospèrent ; oui, ils tentent Dieu, et ils
échappent ! » (Mal. 3 :15) Lorsque quelqu’un qui aime et craint Dieu entend des
personnes qui expriment une telle plainte, qu’il ne réagisse pas en donnant un
témoignage contre notre bon et gracieux Père Céleste. Malachie se détourne de la
sombre image que Satan présente à ces prétendus disciples de Jésus ; car c’est une
diffamation du caractère paternel de Dieu. Dans son musée, Satan a encadré ce tableau
pour la contemplation des pauvres âmes incroyantes qui se plaignent. Et ces derniers
l’ont suspendu dans le musée de leur mémoire où ils peuvent le contempler ; mais le
Seigneur a présenté un autre tableau à la contemplation de chaque croyant « Alors ceux
qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre ; L’Eternel fut attentif, et il écouta ; et
un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent
son nom. » (Mal. 3 :16) Review and Herald, September 10, 1895, § 5.
Dans Malachie 3:16, une autre catégorie de personnes est mise en évidence.
Celles-ci ne murmurent pas contre Dieu, mais elles s'assemblent pour s'entretenir de ses
bienfaits. Elles se sont fidèlement acquittées de leurs devoirs en rendant au Seigneur ce
qui lui était dû. Leur langage fait éclater des chants de joie parmi les anges. Leurs
propos respirent le courage, la foi et l'espérance. Ceux qui se plaignent, ce sont les
jouisseurs égoïstes qui ne rendent pas à Dieu ce qui lui revient.
« Alors ceux qui craignent l'Eternel se parlèrent l'un à l'autre ; l'Eternel fut attentif,
et i1 écouta; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l'Éternel
et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l'Éternel des armées, ils m'appartiendront,
au jour que je prépare; j'aurai compassion d'eux, comme un père a compassion de son
fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre
celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. » Vers.16-18.
Testimonies, vol. 6, p. 390; Témoignages, vol. III, p. 45.
Pour être un sujet de bénédiction à d’autres par notre influence, nous devons avoir
une communion vivante avec le Ciel. Nous devons être disposés à renoncer à nousmêmes,
à travailler et à sacrifier. Certains sont négligents et recherchent ce qui est
commode pour éviter l’anxiété et l’effort. D’autres, plus rares, qui sont fervents et
fidèles doivent porter tous les fardeaux. Puisse Dieu aider ces ouvriers qui renoncent à
eux-mêmes ! Qu’ils aillent de l’avant avec de l’espoir et du courage ! Le grand prix est
devant eux. Ce sont ceux qui courent qui gagneront la couronne de la gloire immortelle.
« Ils m’appartiendront, dit l’Eternel des armées, au jour où je rassemblerai mes
joyaux. » Signs of the Times, January 26, 1882, § 8.
Jeudi, le 27 juin 2013 Le soleil de justice
Le Seigneur Jésus a fait de Son église la dépositaire de la vérité sacrée. Il lui a
laissé l’oeuvre de proclamer Ses objectifs et Ses plans pour sauver les âmes pour
lesquelles Il a manifesté un tel intérêt, un amour incommensurable. Comme le soleil est
en relation avec notre monde, il s’élève au milieu des ténèbres morales – le Soleil de
Justice. Il déclare de Lui-même : « Je suis la lumière du monde. » Il déclare à Ses
disciples : « Vous êtes la lumière du monde. » Jésus est venu en ce le monde dans le
vêtement de l’humanité pour l’instruire et le guider dans le chemin de la lumière et du
bonheur éternel. Les disciples du Christ sont Ses représentants en ce monde. A l’école
de Christ ils réfléchissent l’image de Jésus-Christ par la beauté de la sainteté de leur
caractère, par leur renoncement constant à eux-mêmes et leur séparation de toutes les
idoles grandes et petites. Ils acquièrent continuellement l’esprit d’amour et de patience,
de miséricorde et de gentillesse, et ils se présentent comme des représentants de Christ.
Ils sont un spectacle pour le monde, pour les anges et pour les hommes.
The Ellen G. White 1888 Materials, p. 778, § 2.
L’oeuvre de Jean-Baptiste, est l’oeuvre de ceux qui dans les derniers jours agiront
avec l’esprit et la puissance d’Elie pour réveiller le peuple de son apathie. Son oeuvre est
un type de l’oeuvre qui doit être accomplie à notre époque. Le Christ doit venir la
seconde fois pour juger le monde avec justice. Les messagers de Dieu qui portent le
dernier message d’avertissement à proclamer au monde doivent préparer la voie du
second avènement du Christ, comme Jean a préparé la voie pour Sa première venue.
Dans cette oeuvre de préparation, « chaque vallée sera exaltée, chaque montagne sera
abaissée ; et celui qui est courbé sera redressé, et ce qui était rugueux sera aplani ; » car
l’histoire doit être répétée et une fois encore « la gloire du Seigneur sera révélée, et toute
chair le verra ; car la bouche de l’Eternel a parlé. »
A notre époque, juste avant le retour de Christ sur les nuées du ciel, Dieu a besoin
d’hommes qui préparent un peuple à rester debout au grand jour du Seigneur. A la fin,
une oeuvre semblable à celle de Jean doit être accomplie. Par des agents que le Seigneur
a choisis, Il donne des messages à son peuple, dans l’espoir que tous prêtent attention
aux conseils et aux avertissements qu’Il envoie. Le message qui précéda le ministère
public de Christ fut: Repentez-vous, publicains et pécheurs; repentez-vous, pharisiens et
sadducéens, "car le royaume des cieux est proche". Notre message ne doit pas être un
message de paix et de sécurité. En tant que peuple qui croit en la proche venue de
Christ, nous avons un message bien défini à donner: "Prépare-toi à la rencontre de ton
Dieu".
Notre message doit être aussi direct que celui de Jean. Il reprit des rois pour leur
iniquité. Tout en risquant sa vie, il ne permit jamais que la vérité ne soit proclamée.
Notre oeuvre, aujourd’hui, doit être exécutée avec la même fidélité…
En cette époque d’apostasie presque universelle, Dieu appelle ses messagers à
proclamer Sa loi avec l’esprit et la puissance d’Elie. Comme Jean-Baptiste, qui prépara
un peuple pour la première venue de Christ et attira son attention sur les dix
commandements, de même nous devons donner clairement le message: "Craignez Dieu,
et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue". Nous devons nous efforcer
de préparer le chemin pour la seconde venue de Christ, avec la même ferveur qui
caractérisa Elie le prophète et Jean-Baptiste. La détermination, le renoncement à soi
même et des efforts consacrés sont attendus de chaque ouvrier. Un zèle ardent et
consacré doit prendre la place à une indifférence tiède. Les appels fervents et lancés
avec prières, venant d’un coeur rempli de l’Esprit qui a animé Elie, convaincra ceux qui
sont honnêtes de coeur. The Southern Watchman, March 21, 1905, § 10-14.
VENDREDI 28 juin, 2013
« Dieu béni le travail des hommes; mais il veut que ceux-ci lui réservent sa part. Il leur dispense le soleil et la pluie; il leur accorde la santé et la possibilité de gagner leur vie. Tout provient de sa main généreuse. Il désire qu'hommes et femmes lui prouvent leur reconnaissance et lui apportent dîmes et offrandes: offrandes d'actions de grâces, volontaires, de culpabilité. Ils doivent même leurs ressources à son service, afin que sa vigne ne soit pas stérile. Il faut qu'ils se demandent ce que Jésus ferait à leur place [...] Ils feront aussi preuve de désintéressement dans leur participation à l'œuvre divine qui s'accomplit sur toute la terre. » - Ellen WHITE, Prophètes et roi, « La maison d'Israël », p. 536
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