LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, March 8, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT, C'EST LA JUSTICE

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Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com



CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-13-fruit-spirit-righteousness

http://lacy.obeyingthetruth.com/twf/wpimg/Trees-of-Righteousness.jpg

www.cqbiblestudy.org

Le fruit de l’Esprit, c’est la justice

« Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5.6)


Beau de l’intérieur
Katelyn Reed, Melbourne, Australie
Sabbat INTRODUCTION
Mt 23.25-28

Dans de nombreuses parties du monde, on met beaucoup d’emphase sur les progrès personnels et sur l’apparence. La soif d’être jeune et beau est largement alimentée par l’industrie de la publicité, laquelle semble dire : « Si tu parais bien, tu te sentiras bien et tu réussiras davantage dans la vie. » Par conséquent, beaucoup de gens investissent des sommes considérables d’efforts et d’argent dans les régimes, la chirurgie esthétique, les gyms, et dans toute une gamme de techniques pour améliorer la personnalité.

En octobre 2008, pendant deux semaines, j’ai participé à un voyage missionnaire outre-mer. Nous nous sommes rendus à l’école secondaire adventiste Aore à Vanuatu pour rénover plusieurs bâtiments du campus. Ça a été une expérience vraiment super ! Oui, il faisait chaud, c’était dur d’enlever les moisissures et la peinture écaillée avant de pouvoir repeindre. Pour- tant, ce n’est pas ce type de travail qui a enrichi notre vie. C’est le trésor que nous avons découvert à l’intérieur de ces murs – des jeunes au cœur sincère et aimant.

Dans Matthieu 23.27, Jésus compare les docteurs de la loi et les pharisiens à « des tombeaux blanchis qui paraissent beaux à l’extérieur mais qui, à l’intérieur, sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. » En d’autres termes, l’extérieur était remarquablement entretenu, mais l’intérieur était mort et pourri. De toute évidence, la véritable manifestation de la justice implique l’intérieur aussi bien que l’extérieur.

La véritable manifestation de la justice implique l’intérieur aussi bien que l’extérieur.

Nous ne pouvons espérer développer la justice comme fruit de l’Esprit par nos forces, ressources et efforts personnels. Au mieux, nos efforts les plus excellents ne peuvent qu’égaler l’expérience de ceux que Jésus a critiqués si ouvertement et ne déboucher qu’à une apparence de justice.
La justice est un merveilleux fruit de l’Esprit, au dedans comme au dehors. Jésus est l’auteur de cette justice. Ce n’est qu’en permettant au Saint-Esprit de nous aider à grandir et à développer la justice du Christ en nous que notre vie pourra devenir le trésor que nous désirons qu’elle soit pour Dieu – belle à l’extérieur et à l’intérieur.



Une cause juste
Lincoln Steed, Hagerstown, Maryland, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
Mt 23.25-28 ; Rm 3.28 ; 8.1-4 ; 10.1-3 ; Ga 3.6 ; 1 Jn 2.3-6 ; 5.1-3

Recevoir la vie éternelle (Mc 17-22)
« Que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » (Mc 10.17) Le jeune homme riche pensait qu’il connaissait déjà la réponse. Il croyait que sa liste soignée de bonnes œuvres faisait déjà l’affaire. Cepen- dant, il s’en alla tout triste lorsque Jésus ajouta un article de plus à cette liste – renoncer à toutes ses richesses.

Mais à moins que l’histoire ne soit bien comprise, elle ne pourra qu’épaissir le mystère entourant la façon d’obtenir la vie éternelle. Soyons logiques : même s’il s’était débarrassé de toutes ses richesses, le jeune homme riche aurait quand même eu besoin de la justice divine. Son geste, en réalité, aurait servi à le mettre sur la bonne piste pour « connaître Jésus » – l’essence même du salut.

Jésus passa plus de trois ans avec ses disciples. Mais le connaissaient-ils vraiment au moment où les soldats s’emparèrent de lui dans le jardin ? Certes, ils le reconnaissaient comme un grand maître. Une fois, après que Jésus eût bouleversé un grand nombre d’entre eux en parlant de son martyre, Pierre confessa : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jusqu’à quel point comprit-il ce qu’il venait de dire ? Jésus le révéla en disant que sa déclaration ne venait pas de l’homme, mais de son Père. Pierre tenta de sauver Jésus par la force, mais un peu plus tard, il le renia honteusement par des blasphèmes répétés. Il le connaissait assez bien pour avoir le cœur brisé à sa mort ; mais ce n’est qu’à la Pentecôte qu’il « sut » ce que connaître Jésus voulait vraiment dire.

Qu’est-ce que l’obéissance vient faire là-dedans ? (1 Jn 2.3)
Dans sa première épitre, Jean traite de cette connaissance comme nous venons juste de le faire. « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. » (1 Jn 2,3, LSG) Il y a des tas de choses qui nous échappent dans la vie chrétienne. En fait, comme pour le jeune homme riche, il va presque sans dire que la prétention d’une personne à être bonne ou parfaite ne fait que mettre en lumière ses déficiences – et tout au moins révéler son orgueil. Pourtant, une chose révèle que nous connaissons Jésus : c’est l’observation de ses commandements.

Je pense parfois que nous avons « sur- expliqué » la dynamique de l’obéissance, de la perfection et de la justice. La légalité de notre salut est claire. Nous avons tout perdu à cause du péché d’Adam et de notre nature pécheresse. Par une vie d’obéissance allant même jusqu’à sa mort sur la croix, Jésus-Christ nous a rachetés des conséquences du péché et a donné à notre Créateur le droit moral de nous racheter. Nous ne mettons pas notre grain de sel dans cette affaire. C’est une faveur immé- ritée qui nous vient du Créateur.

Dans 1 Jean 5.1 (COL), nous lisons que « quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu ». Ici, la croyance implique davantage qu’un assentiment mental. Au verset 6, Jean parle d’eau et de sang. En ceci il parle de l’Esprit. C’est, évidemment, une répétition du conseil de Jésus à
Nicodème : pour être sauvé, il faut naître d’eau et d’Esprit. Dans 1 Jean 5, il nous est rappelé que l’eau signifie mourir à notre ancienne vie. Mais pour Jésus, c’était le « sang » – sa mort réelle – laquelle avait une valeur pratique pour notre transformation. Et tout ça est rendu possible par l’Esprit.

On sent un triomphalisme merveilleux se dégager des paroles de Jean : « parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi » (v. 4, COL).

La foi sans les œuvres est morte, nous dit Jacques. Jean nous a montré que la foi est la dynamique réelle de croyance et d’action qui prouve la justice de Dieu dans notre vie. Sans cette dynamique, nous sommes per- dus, nous montrons que nous n’avons jamais « vu » Jésus. Sans elle, nous ne pourrons jamais imiter notre Seigneur et faire valoir la confiance qu’il a mise en nous. Disons-le autrement : la cause juste qui nous intéresse, ce n’est pas le degré de bonté à atteindre. Nous sommes tous de bien pauvres juges par rapport à nos actions. Il nous faut l’Esprit du Christ. En voilà un appel colossal au caractère ! Dieu soit loué de ce que nous avons la puissance du Saint-Esprit pour inspirer et modeler non seulement nos actions, mais aussi notre
état d’esprit même.

BRAINSTORMING
1. Pouvons-nous dire « Je suis sauvé » à la forme progressive du présent ? Comment l’exprimer autrement ?
2. Sommes-nous sauvés parce que nous obéissons ? Ou obéissons-nous parce que nous sommes sauvés ? Pouvons- nous « être sauvés » sans obéissance ? Expliquez.
3. Jean semble insister beaucoup sur la relation émotionnelle établie par la vie et la mort de Jésus. En quoi cela est-il essentiel ?
4. Si nous sommes les obligés de Dieu, jusqu’à quel point rencontrons-nous ses attentes ?



L’amour est un mot d’action
Kate Hollingsworth, Coldstream,Victoria, Australie
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Jn 4.16

« Être juste, c’est être saint, c’est res- sembler à Dieu, et « “Dieu est amour”. (1 Jn 4.16) C’est obéir à la loi de Dieu ; car “tous ses commandements sont justes”. (Ps 119.172) Accomplir la loi, c’est aimer (Rm 13.10). La justice, c’est l’amour et l’amour caractérise la vie même de Dieu. La justice de Dieu a été personnifiée par Jésus : en le recevant, nous recevons la justification.
« Elle ne s’obtient ni par des luttes douloureuses, ni par un labeur épuisant, ni par des dons ou des sacrifies ; elle est donnée gratuitement à toute âme qui a faim et soif de la recevoir1. »

Jésus nous aime concrètement.

Plus que la simple absence de péché dans notre vie, la justice, c’est l’amour de Dieu – ou son caractère et sa loi. Parce que l’amour est un mot d’action, la justice consiste à s’abandonner à Dieu et à per- mettre à son amour et à sa bonté de se manifester à travers nous. C’est avoir confiance que les occasions, la sagesse, les talents, les ressources et la capacité d’aimer viennent concrètement de Dieu. C’est obéir aux incitations de l’Esprit et être un canal par lequel Dieu peut répondre aux besoins d’autrui.

Jésus nous aime concrètement. Il a aidé ses amis à attraper du poisson et guéri des
villages entiers. Il a ouvert son cœur aux parias et manifesté de la compassion envers une femme adultère. Il a souffert notre mort, afin de nous couvrir de sa justice. Mêlant maintenant sa justice à nos prières, il présente celles-ci à son Père.

Pourtant, dans son amour, Jésus n’est pas toujours accommodant, il ne parle pas toujours d’une voix douce. Il a chassé les vendeurs du temple, et dit la vérité avec amour quand elle était difficile à prendre. L’amour doit être clair et aimable, établir des limites et empêcher les gens de les franchir et de se faire du tort. L’amour, c’est dire « non » lorsqu’il n’est pas populaire de dire « non ». L’amour peut être compliqué, difficile, fatigant. Aimer de cette façon exige de la foi.
Jésus est notre exemple et notre substitut quant à la justice. Continuons de méditer sur sa vie. « Quand nous discernerons la perfection du caractère du Sauveur, nous désirerons être complètement transformés à son image. Plus nous connaîtrons Dieu, plus notre idéal sera élevé et plus sincère notre désir de lui ressembler2. »

BRAINSTORMING
1. Quel rôle jouons-nous dans la justice ? 2. Qu’est-ce qui nous motive à choisir la
justice et à l’accepter ? 3. Réfléchissez à un aspect de votre vie
qui doit revêtir davantage la justice du
Christ.
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1. Heureux ceux qui, p. 23, 24. 2. Ibid., p. 24.



Plus que des apparences
Larissa Gredig, Warburton, Victoria, Australie
Mardi PREUVE À L’APPUI
Mt 23.25-27 ; Rm 3.28

La « lettre et l’esprit de légalisme – être juste par ses propres œuvres – en vinrent, à l’époque du Nouveau Testament, à être identifiés au judaïsme. Ils reflétaient exactement l’esprit et les enseignements des pharisiens » 1. Ceux-ci « tendaient à négliger le fait que la disposition du cœur était plus importante que les gestes extérieurs »2. Ils croyaient que le fait de garder d’in- nombrables lois de leur propre invention prouverait qu’ils étaient des Juifs justes, et par conséquent, leur assurerait une place au ciel.

Il y en a encore qui croient que ce qu’ils font est plus important que ce qu’ils croient.


Jésus avait déjà enjoint les foules de faire ce qui est juste. Comme les sadducéens étaient incapables de piéger Jésus par leurs questions, les pharisiens tentèrent leur chance. Jésus répondit à leurs questions, puis les réprimanda sévèrement. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intem- pérance. » (Mt 23.25, LSG) Partout dans Matthieu 23, Jésus montre que ces dirigeants de l’église s’intéressaient davantage à paraître justes, honnêtes, et animés de la crainte de Dieu, qu’à l’être vraiment !

Romains 3.28 pousse l’affaire plus loin. Il insiste sur le fait que le salut vient par la foi en Dieu, non par l’obéissance aux lois. Lisez aussi Romains 3.29, 30.

Nous voyons dans nos propres églises, écoles et parfois nos propres maisons les mêmes batailles. Il y en a encore qui croient que ce qu’ils font est plus important que ce qu’ils croient, et que s’ils sont chrétiens en apparence, ils peuvent cependant être inté- rieurement ce qui leur plaît.
Cependant, les versets que nous avons lus aujourd’hui sont clairs : nous devons nettoyer «l’intérieur ». Aucune somme de travail, d’étalage d’humilité et de charité, ou d’actions que l’on croit chrétiennes ne nous emmènera au ciel. Nous n’avons besoin que de la foi et de l’acceptation du don du salut. (Lisez Romains 5.16,18.)

BRAINSTORMING
1. Comment expliqueriez-vous à un non- croyant Romains 3.28 ?
2. Il est important de faire de bonnes actions, mais comment nous assurer que nous ne transformions pas notre foi en une reli- gion fondée sur les œuvres ?
____________
1. Seventh-day Adventist Bible Dictionary, Don Neufeld, éd.
Pharisees, Hagerstown, Md., Review and Herald Publi-
shing Association, 1960, p. 849. 2. Ibid.



Comment y arriver
Braden Blyde, Adélaïde, Australie du Sud
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Rm 10.3

Chaque fois qu’un nouvel appareil électroménager ou autre arrivait à la maison, ma mère se sentait frustrée parce que Papa, mes frères et moi essayions de le monter en faisant fi du manuel d’instructions. Parfois, ça marchait. Je crois que c’est dans notre nature humaine. Même à l’égard de la justice, les gens ont la fâcheuse habitude d’établir leurs propres procédures et expériences. La pléthore d’églises et de confessions du monde atteste ce fait. Nous laissons le manuel d’instructions de Dieu dans la boîte, puis nous nous demandons pourquoi notre vie et l’Église ne ressemblent pas à ce qu’elles devraient être. Comment donc sommes-nous censés développer le fruit de la justice ? Voici quelques idées tirées de la Parole de Dieu :

La réussite dans le domaine de la justice ne s’accompagne pas toujours de dividendes

Commencez par vous-même. Quand on parle de faire les choses correctement, il est facile de critiquer les autres. Mais comme Matthieu 23.26 le suggère, cela n’a rien à voir avec le désir de paraître extérieurement juste, et encore moins de vouloir corriger autrui.

Cessez d’essayer. Ce n’est pas un appel à tout lâcher, mais à laisser Dieu agir. Vous ne pouvez créer la justice par vos propres moyens. Laissez Dieu vous rendre juste (Rm 3.28).

Soyez prêt à vous sacrifier. La réussite dans le domaine de la justice ne s’accom- pagne pas toujours de dividendes. Bien au contraire ! Dans 1 Jean 2.6, nous sommes encouragés à imiter la vie du Christ, laquelle était fondamentalement une vie de sacri- fice.

N’ayez pas peur de demander de l’aide. Quand tout devient trop lourd, ne vous résignez pas à l’échec. Demandez de l’aide. Cherchez des réponses dans la Bible, auprès du Saint-Esprit et de gens dignes de confiance. C’est sans doute humiliant, mais l’humilité est peut-être la réponse dont vous avez besoin.

Après 25 ans de mariage, Papa ne consulte toujours pas les manuels d’instructions. Et Maman – eh bien, je pense qu’elle a cessé de le pousser à faire autrement. Quand nous en venons à comprendre la dualité de la justice – imputée et impartie – il devient évident pourquoi nos propres efforts, comme ceux de mon père, ne font pas le poids. Il y a, il y a toujours eu un plan. Nous n’avons qu’à accepter d’être conduits.

BRAINSTORMING
1. Dans quels aspects de votre vie luttez- vous pour laisser Dieu prendre le contrôle ?
2. Pourquoi croyons-nous toujours que nous avons raison ?
3. De quelles façons spécifiques pouvons- nous apprendre de la vie du Christ ? 4. À quel point la compréhension de la
justice est-elle importante pour la foi et l’expérience d’un chrétien ?
La réussite dans le domaine de la justice ne s’accompagne pas toujours de dividendes.



La comptabilité créative de Dieu
Desré Nikolich, Sydney, Australie
Jeudi OPINION
Rm 6.23

On peut parler de comptabilité créative lorsque les ressources sont réaffectées de manière ingénieuse pour combler les déficits et donner une image plus favorable des états financiers. Saviez-vous que Dieu a sa propre comptabilité créative ? Dans son cas, il n’est question que d’ajouter de la valeur au compte.

Le compte en question implique notre justice. Lorsque le péché a fait son entrée dans le monde, l’humanité méritait de mourir (Rm 6.23). Le péché a déséquilibré la justice divine, et un prix s’en est ensuivi. Le problème était, et demeure, que Dieu ne compte pas seulement la justice comme partie prenante de son caractère et de son royaume, mais aussi l’amour. Parce que l’amour de Dieu s’opposait à la justice, quelque chose devait céder. Dans sa miséricorde et son amour, Dieu s’est écrié : « Comment t’aban- donnerais-je [...] toutes mes compassions sont émues. » (Os 11.8, OST) L’amour de Dieu ne se résout pas à perdre l’humanité. Ainsi, afin de redresser le « problème du péché », sa comptabilité créative s’est incar- née. Jésus – Dieu incarné – est venu vivre une vie parfaite, et a subi notre mort. À tra- vers ce processus, il a absorbé le prix du péché – la mort éternelle.

« La grâce du Christ et la loi de Dieu sont inséparables. En Jésus la miséricorde et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont embrassées*. » « Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur. » (Rm 6.23, COL) Ce don est pour tous ceux qui acceptent la mort de Jésus pour leurs péchés.

Parce que la valeur d’amour de Dieu s’opposait à celle de la justice, quelque chose devait céder.

Un choix est placé devant nous. Choisirons-nous la justice naturelle ou la justice divine ? La justice naturelle, c’est lorsque le salaire du péché est payable de notre mort éternelle. La justice divine s’est manifestée par le sacrifice de Jésus, permettant de balancer le grand livre divin. On doit toujours tenir compte du prix du péché. Il y a cependant un facteur restrictif. La restric- tion n’est pas du côté de Dieu (comme le prix a déjà été payé), mais de l’humanité. Dieu a pourvu au salut de tous. Mais pour être vraiment juste, il nous permet de l’accepter ou de le rejeter.
Quelqu’un a payé pour notre justice, mais cela ne sera confirmé qu’après vérifica- tion des livres. Notre justice seule est insuffisante. Ce n’est qu’en vivant en Jésus et en acceptant sa justice que nous sommes ren- dus justes.

BRAINSTORMING
Si notre justice est en Jésus, quel est alors notre rôle ?
____________ * Ellen G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 409.




Christ, notre justice
Renee Coffee, Gobles, Michigan, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Rm 3.21-23
POUR CONCLURE

La justice ne vient pas de l’obéissance à la loi, mais de la soumission à Dieu. Lorsque Jésus vivait sur terre, il abandonna sa vie à son Père et suivit ses instructions. Pour vivre une vie de justice, nous devons faire de même. Chaque matin, nous pouvons nous asseoir sur le trône de notre cœur, ou laisser Jésus être notre Maître. « Chaque matin, consacrez-vous à Dieu pour la journée. Soumettez-lui tous vos plans, quitte à les délaisser ou à les exécuter selon qu’il vous l’indiquera. C’est ainsi que jour après jour, vous abandonnant entre les mains de Dieu, votre vie sera de plus en plus façonnée sur celle de Jésus. »*

COFFRE AUX IDÉES
• Faites une petite affiche avec les mots Christ ma justice ou une autre phrase
semblable. Placez-la en un endroit où vous la verrez quotidiennement.
• Sur une feuille, faites deux colonnes, la
première s’intitulant « Ce qu’est la justice », et l’autre « Ce que n’est pas la justice ». Révisez la leçon de cette semaine. Puis écrivez des mots ou des phrases pour compléter chaque colonne.
• Écrivez une définition de ce que signifie « connaître » Jésus.
• Demandez à un certain nombre de gens ce que veut dire être juste, puis allez-y de votre propre définition.
• Méditez sur ce que vous pourriez faire cette semaine pour obtenir une meilleure vision de Jésus et de sa justice.

POUR ALLER PLUS LOIN
�� Joseph Stowell, Simply Jesus and You, « I’d Rather have Jesus », p. 23-29 ; Ellet J. Waggoner, Christ and His Righteousness, « The Lord Our Righteousness », p. 58-69 ; Warren W. Wiersbe, Be right, « The Wrong Righteousness », p. 112-122.
____________ * Ellen G. White, Vers Jésus, p. 70.

http://www.cqbiblestudy.org/article.php?id=3

Sunday, March 7, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST: JUSTICE

http://oneyearbibleimages.com/righteousness.jpg



Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

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Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-1/EDS2010-1.pdf

La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
Copier ce lien dans le navigateur de votre téléphone :

ttp://guadadvent.org/mobile/lecon/


http://www.guadadvent.org/


Leçon n° 11
Le fruit de l’Esprit est : Justice



Etude de la semaine : Mt 23.25-28 ; Rm 3.28 ; 8.4 ; 10.3 ; Ga 3.6 ; 1 Jn 2.3-6 ; 5.1-3

Verset à mémoriser :
«Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !» (Mt 5.6)

La semaine dernière, nous avons terminé l’étude des neuf aspects du fruit de l`Esprit (Ga 5.22, 23). Pendant les deux prochaines semaines, nous verrons deux autres caractéristiques supplémentaires : «Car le fruit de l`Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.» (Traduction libre de la NKJV anglaise) Dans ce verset, Paul mentionne à nouveau «la bonté », tout en ajoutant «la justice» et «la vérité». Nous étudierons cette semaine ce qu`est la «justice».

Nous la comprenons comme un tout composé de deux aspects indissociables. Premièrement, il y a la justice imputée du Christ - ce qu’il a fait pour nous -, une justice qui nous couvre et nous donne le billet pour le ciel. Deuxièmement, il y a la justice impartie du Christ - ce qu`il fait en nous, par le Saint-Esprit, pour nous façonner à son image. Telle est la justice du Christ, sans laquelle nous n’aurions aucun espoir de salut.



Leçon de Dimanche

Une justice nécessaire

«Car nous estimons que l`être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi.» (Rm 328) «Car l`Eternel est un Dieu juste, un Dieu qui aime la justice. Les hommes droits verront sa face. » (Ps 11.7, La Bible du Semeur) «La voie du méchant est une abomination pour le SEIGNEUR ; il aime celui qui poursuit la justice.» (Pr 15.9) «Il a lui-même porté nos péchés en son corps, sur le bois, afin que, morts aux péchés, nous vivions pour la justice ; et c`est par ses meurtrissures que vous avez été guéris.» (1 P 2.24) « ... pour que la justice requise par la loi soit accomplie en nous qui marchons, non selon la chair, mais selon l`Esprit.» (Rm 8.4) «Cherchez d`abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.» (Mt 6.33) «Si vous savez qu`il est juste, sachez que quiconque fait la justice est né de lui.» (1 Jn 2.29)

En vous référant aux textes cités ci-dessus, répondez aux questions suivantes :

Si nous ne pouvons être justifiés par la loi, comment le sommes-nous ?

Même si nous savons que Dieu hait le péché, mais qu`il aime le pécheur, quelles conclusions erronées devons-nous éviter de faire ?

Que veut dire : «Pour que la justice requise par la loi soit accomplie en nous» ? Nous est-il possible d`observer suffisamment bien la loi pour l’accomplir ? A moins que Paul veuille dire autre chose ? Dans l`affirmative, expliquez.

En quoi notre vie change-t-elle lorsque nous cherchons d`abord le règne de Dieu et sa justice ?

Que signifie «faire la justice» ? Peut-on être juste sans faire la justice ?


Leçon de Lundi

Établir sa propre justice

«En effet, en méconnaissant la justice de Dieu et en cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu.» (Rm 10.3) De quoi Paul parle-t-il ici ? De qui parle-t-il et comment ces personnes cherchent-elles à établir « leur propre justice » ? Étant donné ce qu`est la nature humaine, pourquoi est-ce de toute façon impossible ?

Une activité que l`on fait par soi-même est une occupation au cours de laquelle on fait ou on fabrique quelque chose (menuiserie ou réparations de sa maison) sans formation ni aide professionnelle. Dans son sens le plus large, c`est une activité que l`on accomplit entièrement par ses propres moyens ou de sa propre initiative. On dit parfois de telle ou telle personne ayant réussi qu’" elle «s’est faite elle-même» ou qu`elle a réussi «par ses propres moyens». D`après la Bible, cette façon d`envisager les choses ne peut en aucun cas s`appliquer à la justice. Nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes, malgré tous nos efforts, pour nous rendre justes aux yeux de Dieu. Notre propre justice est semblable à «un vêtement souillé» (Es 64.5). En fait, chercher par soi-même la justice conduit souvent au résultat opposé.

Lisez Mt 5.20 ; 23.25-28. Comment Jésus met-il en valeur le problème soulevé par ceux qui cherchent à être justes par eux-mêmes ?

Le chrétien doit absolument comprendre qu’il est totalement dépendant du Christ pour sa justice. Ce qui le rend juste aux yeux de Dieu, c`est ce que le Christ a fait pour lui et non ce qu`il fait, lui. A l’ instant où il perd de vue cette vérité, le sentiment de sa propre justice s`installe facilement, accompagné de l’orgueil et de la corruption intérieure. Les scribes et pharisiens étaient l’exemple même de la façon dont cela se passe. Ils étaient si occupés à faire étalage de leurs actes de piété qu`ils ont perdu de vue ce qui comptait réellement.

En quoi êtes-vous coupable du même péché que les scribes et les pharisiens ? En quoi ce piège est-il plus subtil que nous ne le pensions ?


Leçon de Mardi

Le Christ, notre justice
(Rm 5.17)

Lisez Rm 5.17-19 et résumez dans vos propres termes ce que Paul déclare ici. Pourquoi est-on condamné et comment devient-on juste ?

Si la justice du Christ est un don, comment l`obtient-on ? Ga 3.6; Jc 2.23.


Remarquez, dans Rm 5.19, l`accent mis sur la désobéissance et l`obéissance. La désobéissance d`un seul, Adam, a fait de tous les hommes des pécheurs. C’est là un enseignement biblique de base. Le péché d`Adam a provoqué la chute de l`humanité. Chaque jour de notre vie, nous vivons tous, individuellement, avec les conséquences de cette chute. Personne n’est immunisé.

Le même verset, cependant, parle également d`obéissance. L`obéissance de qui ? Du Christ, bien sur ! Il est le seul à posséder la justice nécessaire au salut, la justice accordée à tous ceux qui «reçoivent l`abondance de la grâce» (5.17). C’est pourquoi Paul déclare que ces derniers obtiennent «le don de la justice ». Notez bien qu`il s’agit d`un don, c`est-à-dire qu`il est gratuit et immérité. Dès qu`on estime l`avoir gagné ou mérité, il cesse d`être une grâce (Rm 4.4).

Pourtant, la justice du Christ n`est pas un don que n`importe qui peut recevoir. Elle n`est pas accordée automatiquement à tous (Rm 5.17), Paul est clair là-dessus. Elle est donnée à ceux qui désirent l’obtenir, c’est-à-dire à ceux qui la revendiquent par la foi, comme Abraham, qui a cru en Dieu - et «cela lui fut compté comme justice». (Ga 3.6)

Saisissez-vous réellement ce que signifie « être sauvé par la foi » ? Dans quelle mesure arrivez-vous à comprendre que seule la justice de Jésus est mise à votre crédit par la foi, vous donne la possibilité d’être juste et justifié aux yeux de Dieu ? Comment pouvez-vous vous emparer davantage de cette offre magnifique, fondement de l’Évangile ?


Leçon de Mercredi

Justice et obéissance
(1 Jn 2.29)

Certes, nous sommes couverts par la justice du Christ, mais celle-ci doit se révéler dans notre vie. Cette justice n’est pas seulement une déclaration légale. Elle devient une réalité dans la vie de la personne qui la possède. Avec quelle attention devons-nous écouter ces paroles de Jean : «Mes enfants, que personne ne vous égare. Celui qui fait la justice est juste, comme lui est juste. » (1 Jn 3.7)
Quelle erreur risquons-nous de faire à propos du sens de l`expression «être juste» ?

La justice est un fruit de l`Esprit lié à l`obéissance. Pour certains, l`obéissance n`a rien à voir avec le salut par la foi. Il arrive qu`on entende : «Maintenant que vous avez accepté Jésus comme Sauveur, ne voulez-vous pas l`accepter aussi comme Seigneur de votre vie?» Cela sous-entend, semble-t-il, que notre obéissance à la volonté de Dieu et notre salut seraient deux choses distinctes. C`est là une interprétation complètement fausse de ce qu`est le salut. Jean n`a-t-il pas précisé qu`une vie de justice est la preuve que l`on est sauvé ?

Lisez 1 Jn 2.3-6. Qu`est-ce que Jean veut souligner ici ?

Quand la question de l’obéissance est soulevée, on fait souvent remarquer que les œuvres ne sauvent pas. Certes, si Lucifer était dans le ciel, ce n’était pas en raison de son obéissance à la volonté de Dieu ; mais s`il en a été chassé, c`est bien bel et bien é cause de sa désobéissance. On peut en dire autant d’Adam et Ève. Ce n`est pas parce qu`ils obéissaient qu`ils se trouvaient en Éden, mais c`est bien parce qu`ils ont désobéi à la volonté de Dieu qu`ils en ont été chassés.

La justice «revient à pratiquer ce qui est juste. C’est par ses actes que chacun sera jugé ; ce sont nos œuvres qui mettent en évidence notre caractère et l’authenticité de notre foi.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Sans l`habit de noces», p. 272.

Dans quelle mesure le fruit de la justice se manifeste-il dans votre vie ? A quelles pratiques devez-vous renoncer parce qu’elles sont une entrave à son développement ?


Leçon de Jeudi

Une vie de justice

« Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui qui fait naître aime aussi celui qui est né de lui. A ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous agissons selon ses commandements. Car l`amour de Dieu, c`est que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas un fardeau.» (1 Jn 5.1-3)

Comment Jean relie-t-il l`amour de Dieu à l`amour qui unit entre eux les croyants et à l`obéissance aux commandements ? Pourquoi fait-il ce lien ?


«Celui qui s`efforce de garder les commandements de Dieu uniquement par devoir ne connaîtra jamais la joie de l’obéissance. Ce n’est pas là obéir. Celui qui considère la soumission à la loi divine comme un fardeau, parce qu`elle contrarie ses désirs, n`est pas réellement chrétien. La véritable obéissance procède d`un principe qui a sa source dans l`être intérieur. Elle émane de l`amour de la justice et de la loi de Dieu. L`essence de toute justice, c`est la fidélité à notre Rédempteur qui nous pousse à faire le bien par amour du bien - parce que le bien est agréable à Dieu.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Semblable à du levain », p. 76, 77.

Et la meilleure façon de susciter en soi le désir d`être loyal à Dieu, n`est-ce pas de contempler son incroyable sacrifice sur la croix ? Dire aux gens qu`ils doivent observer la loi n`a aucune puissance. Ce qu`il faut, c`est diriger leurs regards vers Jésus et sa mort à notre place. C`est leur faire comprendre que leurs péchés sont pardonnés grâce à Jésus et qu`en revêtant sa robe de justice ils aient la possibilité d`être parfaits aux yeux de Dieu.

C`est l’amour de Dieu - et non la crainte de l’enfer et de la condamnation -qui devrait être le puissant moteur de notre vie. Et rien ne nous incitera davantage à aimer Dieu que de garder l`esprit fixé sur la croix et sur les richesses et les promesses que nous avons par elle.

Aimez-vous réellement Dieu ? Si oui, comment le savez-vous ? (Peut-être vous illusionnez-vous sur vous-même ? Par quels actes et quelles paroles révélez-vous la réalité de cet amour ? En d’autres termes, qu’est-ce qui prouve que vous l’aimez vraiment ?


Leçon de Vendredi

POUR ALLER PLUS LOIN

A lire : «Il ne suffit pas de croire que Jésus n`est pas un imposteur et que la Bible n`est pas un recueil de fables habilement conçues. On peut admettre que le nom de Jésus est le seul qui ait été donné aux hommes pour être sauvés et néanmoins ne pas l`accepter comme Sauveur personnel. Croire à la théorie de la vérité, se dire chrétien, faire inscrire son nom sur les registres d`église ne suffit pas. "Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu`il demeure en nous par l`Esprit qu`il nous a donné." (1 Jn 3.24) "Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l`avons connu." (1 Jn2.3) C`est à ce signe qu`on reconnaît une véritable conversion. Quelle que soit notre profession de foi, elle est inutile si le Christ ne se manifeste pas en nous par des œuvres de justice.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Sans l`habit de noces », p. 272.
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A MEDITER

• Comment éviter le piège du légalisme – penser que nos œuvres nous sauveront – ou celui de la grâce à bon marché– penser que nos œuvres n’ont rien à voir avec le salut ? Comment trouver la juste mesure ici ? Vers lequel de ces deux pièges avez-vous tendance à pencher : la grâce à bon marché ou le légalisme ?

• Quel est le danger inhérent au désir de faire de bonnes œuvres ? vers quoi cela peut-il mener et comment l’éviter ?

• Pensez à une personne de votre connaissance qui semble être quelqu’un de « juste ». Comment est-elle ? Comment se comporte-t-elle ? Quelle est son attitude à l’ égard d’autrui ? De quoi parle-t-elle ? Que pouvez-vous apprendre d’elle ?

• Nous avons tendance à penser à la justice en tant que justice individuelle, ce qui est correct. Mais n’a-t-elle pas également une connotation collective ? notre communauté ecclésiale peut-elle aussi être « juste » ? Si oui, de quelle façon ? A quoi ressemble une communauté religieuse ou règne la justice ? Comparez la vôtre à l’idéal qui vous est proposé.

• Si le salut par la foi va au-delà d’une simple profession de foi en Christ et d’un nom inscrit sur les registres de l’église, qu’est-il réellement ? Qu’est-ce que la « foi » au sens du terme ?


Matthieu 23:25-28; Romains 3:28; Romains 8:4; Romains 10:3; Galates 3:6; 1 Jean 2:3-6; 1 Jean 5:1-3 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Matthieu 23:25-28

25Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance.

26Pharisien aveugle! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net.

27Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés.

28Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.

Romains 3:28

28Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi.

Romains 8:4

4et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit.

Romains 10:3

3ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu;

Galates 3:6

6Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,

1 Jean 2:3-6

3Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu.

4Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui.

5Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en lui.

6Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.

1 Jean 5:1-3

1 Jean 5

1Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui.

2Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements.

3Car l'amour de Dieu consiste a garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,




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Sabbat après-midi

Notre bien-être éternel dépend de notre obéissance à Dieu, et en conséquence notre premier objectif devrait être de Le rechercher avec ardeur de telle sorte que nous puissions faire plus ample connaissance avec Lui. Ce devrait être notre première considération dans la vie. Tout le reste doit être secondaire à cet objectif. La Parole qui est notre guide déclare : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera accordé par-dessus. » Ainsi toutes les forces de l’esprit de l’âme et du corps seront offertes à Dieu afin de pouvoir utiliser les capacités qui nous ont été données à Sa gloire. Ainsi nous pourrons comprendre que Dieu n’exprime aucune exigence sans fournir amplement tout ce qui est nécessaire pour la réalisation de cette exigence. Par la grâce rédemptrice de Christ l’homme peut accomplir tout ce que Dieu attend de lui. Signs of the Times, August 2, 1899.

En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même, par l'obéissance d'un seul, la multitude sera rendue juste. Romains 5 :19.

Parce que l'homme tombé ne pouvait vaincre Satan par ses simples forces humaines, le Christ quitta les parvis royaux du ciel pour lui venir en aide au moyen des forces divines et humaines combinées. Le Christ savait qu'Adam en Eden, avec les avantages supérieurs dont il jouissait, aurait pu résister aux tentations de Satan et le vaincre. Il savait aussi que hors de l'Eden, privé de la lumière et de l'amour de Dieu par suite du péché, l'homme ne pouvait résister aux tentations de Satan par ses propres forces. Afin de rendre l'espérance à l'homme, et le sauver d'une ruine totale, il s'humilia jusqu'à prendre la nature de l'homme : il pourrait ainsi, grâce à son pouvoir divin combiné avec l'humain, atteindre l'homme là où il était. Il obtint, en faveur des fils et des filles d'Adam, la force qu'ils ne pouvaient acquérir par eux-mêmes, afin qu'en son nom ils puissent surmonter les tentations de Satan.

Maranatha, p. 224; Messages choisis, vol. 1, p. 327.

Dimanche

Ceux qui ont faim et soif de justice aspirent intensément à devenir semblables à Christ dans le caractère. Ainsi assimilés à Son image ils pourront être fidèles sur le sentier du Seigneur et accomplir justice et jugement. Nous devrions toujours cultiver un désir ardent de vivre la justice de Christ. Aucun besoin temporel ne devrait attirer et dévier l’esprit au point que nous n’ayons plus cette faim de posséder les attributs de Christ. Le commandement est : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice. »

Signs of the Times, August 29, 1895.

« … lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 1 Pierre 2 :24.

C’est parce que le Christ a porté sur la croix la punition dans Son propre corps que l’homme a une deuxième chance. Ce dernier peut, s’il le désire, retourner à sa loyauté. Mais s’il refuse d’obéir aux commandements de Dieu, s’il rejette les avertissements et les messages que Dieu envoie, choisissant plutôt les paroles fallacieuses de ceux qui se font l’écho des paroles du Trompeur, il est volontairement ignorant. La condamnation de Dieu est alors sur lui. Il choisit la désobéissance. En effet l’obéissance signifie élever la croix, pratiquer le renoncement à soi-même, et suivre Christ sur le sentier de l’obéissance.

L’esprit humain est naturellement porté vers les plaisirs et les satisfactions égoïstes. La politique de Satan est d’en créer le plus grand nombre possible. Il cherche à susciter dans l’esprit des hommes une telle passion pour les divertissements mondains qu’ils n’aient plus le temps de se soucier du sort de leur âme. L’amour des plaisirs est contagieux. Celui qui s’y adonne court çà et là, toujours en quête d’un nouvel amusement.

La faculté de goûter les richesses de la gloire seront développées en proportion du désir que nous avons pour ces richesses. Comment apprécierons-nous Dieu et comment les choses célestes seront-elles développées, si ce n’est dans cette vie ? Si les attentes et les soins du monde sont autorisés à monopoliser tout notre temps et notre attention, nos forces spirituelles s’affaibliront et mourront parce qu’elles ne s’exercent pas. Dans un esprit abandonné complètement aux choses terrestres chaque espace à travers lequel la lumière du ciel pourrait pénétrer est fermé. La grâce transformatrice de Dieu ne peut s’exercer sur l’esprit et le caractère. Les talents qui devraient être utilisés dans une piété active sont ignorés et négligés. Comment alors peut-on répondre à l’invitation qui est offerte : « Venez ; car tout est déjà prêt» (Luc 14 :17) ? Comment est-ce possible pour un homme de recevoir l’éloge : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, » quand il a été désobéissant, ingrat et a rejeté la sainteté ? Il a entraîné son esprit à mépriser les exigences les plus claires de Dieu et à ne plus aimer les choses religieuses. Il aime les choses de la terre davantage que les choses du ciel.

L’obéissance aux commandements de Dieu permettra que nos noms soient inscrits dans le livre de vie de l’Agneau, «car nous sommes devenus participants de Christ. » (Hé. 3 :14) This Day with God, p. 87.

Lundi

La propre justice est une contrefaçon de la vraie justice, et tous ceux qui s'y attachent auront à en supporter les conséquences désastreuses. De nombreuses personnes, aujourd'hui, prétendent obéir à la loi divine sans avoir dans leur cœur l'amour de Dieu qui se répand sur le prochain. Le Christ les invite à s'unir à lui dans son œuvre de salut, mais ils se contentent de répondre : « Je veux bien, Seigneur. » Toutefois, ils ne mettent rien en pratique. Ils ne sont pas les collaborateurs de ceux qui travaillent véritablement pour le Maître. Ils restent oisifs. Semblables au fils infidèle, ils font au Père de fausses promesses. En entrant solennellement dans l'Eglise, ils ont pris l'engagement de se soumettre à la parole divine et de se consacrer au service, mais ils ne le tiennent pas. En paroles, ils se disent enfants de Dieu, mais ils le renient dans leur vie et leur caractère. Ils ne se soumettent pas à sa volonté. Leur vie est un mensonge.

Christ’s Object Lessons, p. 279; Les Paraboles de Jésus, p. 239.

Une religion légaliste a été considérée comme normale pour notre temps. C'est là une erreur. Le reproche adressé aux pharisiens par le Christ est applicable à ceux qui ont perdu leur premier amour. Une religion froide, légaliste, n'amènera jamais des âmes à Christ : c’est une religion dépourvue d'amour, et sans Christ. Quand des jeûnes et des prières sont pratiqués dans un esprit de propre justice, ils sont en abomination aux yeux de Dieu. Les assemblées solennelles pour le culte, le cycle des cérémonies religieuses, une humiliation de façade, un sacrifice imposé - tout ceci clame au monde que l'on est propre-juste. Ces choses ont pour but d'attirer l'attention sur celui qui s'impose des devoirs rigoureux, comme pour dire : en voilà un qui mérite le ciel. Mais tout cela n'est qu'illusion. Les œuvres ne nous paieront pas l'entrée dans le ciel. Le grand Sacrifice qui a été offert est suffisant pour tous ceux qui voudront croire. L'amour du Christ communiquera une vie nouvelle au croyant. Celui qui se désaltère à la source de vie sera rempli du vin nouveau du royaume. La foi en Christ fera que le croyant sera animé d'un bon esprit et inspiré par des mobiles élevés ; celui qui regarde à Jésus, chef et consommateur de la foi, n'aura que des sentiments célestes et pleins de bonté. Regardez à Dieu et non pas à l'homme. Dieu est votre Père céleste, toujours prêt à supporter vos infirmités, à vous pardonner et vous guérir. « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17 : 3) En contemplant le Christ vous serez transformés ; vous en viendrez à détester l'orgueil, la vanité, l'estime de vous-mêmes, votre propre justice et votre incrédulité d'autrefois. Vous rejetterez loin de vous ces péchés, comme un fardeau inutile, vous marcherez humblement devant Dieu, avec douceur et confiance. Vous vous conduirez avec amour, patience, amabilité, bonté, miséricorde, et avec toutes les grâces qui habitent dans un enfant de Dieu. Et à la fin ils trouveront une place parmi ceux qui sont sanctifiés et parmi les saints.

Selected Messages, bk. 1, p. 388; Messages choisis, vol. 1, pp. 454, 455.

Nous pouvons, comme Nicodème, nous bercer de l'illusion que notre vie a été correcte, que notre moralité n'a rien laissé à désirer, et en conclure que nous n'avons pas lieu de nous humilier devant Dieu comme de vulgaires pécheurs. Mais quand la lumière de Jésus-Christ brillera dans notre âme, nous verrons combien nous sommes impurs; nous discernerons l'égoïsme de nos mobiles et l'inimitié contre Dieu, qui ont souillé tous les actes de notre vie. Nous rendrons compte que notre justice est véritablement comme le linge le plus souillé, et que seul le sang de Jésus peut nous purifier de la souillure du péché et transformer nos cœurs à sa ressemblance.

Conflict and Courage, p. 292; Le meilleur chemin, p. 26.

Mardi

La victoire est entre nos mains, mais nous n'avons pas à vaincre en notre propre nom ou par notre seule force. Nous ne pouvons, par nous-mêmes, garder les commandements de Dieu. Son Esprit doit nous aider dans notre faiblesse. Le Christ est devenu notre sacrifice et notre garant. Il a été fait péché pour nous afin que nous soyons justice de Dieu en lui. Par la foi en son nom, il nous impute sa justice qui devient un principe vivant dans notre vie.

L’apôtre nous montre quel est le privilège du chrétien. Il dit : « C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père,… afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être rendus forts et puissants par son Esprit, au profit de l'homme intérieur; que le Christ habite dans votre cœur par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour, pour être capables de comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l'amour du Christ qui surpasse la connaissance, de sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. » [Ephésiens 3 :14, 16-19].

Le Christ nous impute sa perfection et nous présente à son Père revêtus de sa propre pureté.

Beaucoup de personnes pensent qu'il est impossible d'échapper à la puissance du péché. Mais toute la plénitude de Dieu nous est promise. Nous visons trop bas. Le but est beaucoup plus élevé. Notre esprit a besoin de s'élargir afin de comprendre la signification de la providence de Dieu. Nous devons refléter dans notre caractère ses attributs les plus élevés. Soyons reconnaissants de n'être pas abandonnés à nous-mêmes. La loi de Dieu nous présente l'idéal que nous devons atteindre par la justice imputée du Christ.

Nous n'avons pas à suivre nos propres idées, et présenter aux autres, par notre exemple, le modèle qu’ils doivent imiter ; mais nous devons marcher dans les pas du Christ, et aplanir les sentiers pour nos pieds, de peur que l’infirme soit détourné du chemin. Nous devons garder les commandements et vivre.

Review and Herald, July 12, 1892.

Il a été pourvu à tout ; la justice éternelle du Christ est mise au compte de l'âme croyante. Une robe précieuse, immaculée, tissée sur les métiers du ciel, attend le pécheur repentant et croyant, qui peut dire : « Je me réjouirai en l'Eternel, mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu ; car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du manteau de la délivrance. » (Es. 61 : 10.)

Une grâce abondante est mise à la disposition du croyant pour qu'il soit préservé du péché ; en effet, le ciel entier, avec ses ressources illimitées, est à sa portée. Il nous faut puiser aux sources du salut. ... Pécheurs par nous-mêmes, nous sommes justes par le Christ. Ayant été rendus justes par la justice accréditée du Christ, Dieu nous déclare justes et nous traite comme des justes. Il nous considère comme Ses chers enfants. Le Christ œuvre contre la puissance du péché, et où le péché abonde, la grâce surabonde.

God’s Amazing Grace, p. 181; La puissance de la grâce, p. 182.

Mercredi

Nous ne gagnons pas le salut par notre obéissance, puisque le salut est un don gratuit de Dieu qui s'obtient par la foi. Par contre, l'obéissance est le fruit de la foi. "Vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu." (1 Jean 3:5,6.) Là est la pierre de touche. Si nous demeurons en Jésus, si l'amour de Dieu demeure en nous, nos sentiments, nos pensées, nos actes seront conformes à la volonté de Dieu telle qu'elle est exprimée dans les préceptes de sa sainte loi. "Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste." (1 Jean 3:7.) La justice est définie par la sainte loi de Dieu énoncée dans les dix préceptes donnés sur le mont Sinaï.

La prétendue foi en Jésus-Christ qui délie les hommes de l'obligation d'obéir à Dieu n'est pas de la foi mais de la présomption. "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi." Mais la foi, "si elle n'a pas les œuvres, est morte en elle-même". (Ephésiens 2:8 ; Jacques 2:17.) Avant son incarnation, Jésus disait de lui-même :
«Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. »
(Psaume 40:9.) Et au moment de remonter au ciel, il faisait cette déclaration :
« J'ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. »
(Jean 15:10.) « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu », dit l'Ecriture. «Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » (1 Jean 2:3,6.) « Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (1 Pierre 2:21.)

Steps to Christ, pp. 61, 62; Le meilleur chemin, pp. 58, 59.

Les dispositions prises pour le salut de l’homme par le moyen de la justice imputée de Christ ne fait pas que la loi est rejetée et ne réduit en rien ses saintes exigences ; car Christ est venu pour exalter la loi et la rendre honorable, pour révéler son amplitude immense et son caractère inamovible. La gloire de l’évangile de la grâce par la justice imputée de Christ ne nous fournit aucun autre chemin de salut que l’obéissance à la loi de Dieu dans la personne de Jésus-Christ, le divin Substitut. Dans l’ancienne dispensation les croyants étaient sauvés par la grâce de Christ comme présenté dans l’Evangile de la même façon que nous sommes sauvés aujourd’hui. Le seul moyen de salut est fourni sous l’alliance d’Abraham.

Alors que nous sommes encouragés à obéir, nous ne devons pas penser que nous pouvons mériter le salut par de bonnes œuvres. Le salut est le don gratuit de Dieu, et il est reçu par la foi. Il est offert pour l’âme repentante par le Christ, à travers le grand plan de la rédemption. Mais la preuve de notre amour pour Lui, l’évidence de notre foi, se révélera dans notre obéissance à la sainte loi de Dieu. Notre Sauveur déclare : « Celui qui a mes commandements et les garde, est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père et je l’aimerai, et je me révélerai à lui. » Le Christ nous enjoint de garder les commandements parce qu’Il sait qu’en les gardant il y a une grande récompense : la révélation d’un caractère à la similitude divine.

Signs of the Times, May 16, 1895.

Jeudi

L'amour vrai agit avec simplicité, parce que ses intentions sont limpides. Associé à des ambitions égoïstes, il perd toute pureté. Dieu prend davantage en considération l'amour qui est dans nos cœurs que la somme de travail que nous accomplissons. L'amour est une vertu céleste, qui ne peut naître et prospérer que là où règne le Christ. Il engendre la force et la vérité. Il fait le bien, uniquement. Ceux qui le possèdent portent des fruits de sainteté et ont pour fin la vie éternelle. « A ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous agissons selon ses commandements. Car l'amour de Dieu, c'est que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas un fardeau, » [1 Jean 5 :2-3].

The Youth’s Instructor, January 13, 1898;

Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 169.

Chacun a besoin de prier beaucoup, et de veiller tout en priant afin que la foi ne faiblisse pas. Personne ne peut garder les commandements de Dieu s’il ne chérit pas l’amour dans son coeur ; car sans amour il n’y a pas de vraie obéissance. L’amour suprême pour Dieu est exigé, et lorsque c’est un principe qui fait partie de notre âme, notre amour pour ceux qui sont autour de nous sera visible dans nos actes et nos paroles.

Signs of the Times, February 24, 1898.

La grâce est une faveur imméritée ; le croyant est justifié sans aucun mérite de sa part, n'ayant rien à faire valoir auprès de Dieu. Il est justifié grâce à la rédemption offerte en Christ Jésus, qui se tient dans les parvis célestes en tant que substitut et garant du pécheur. Mais alors qu'il est justifié par les mérites du Christ, il n'est pas libre d’agir injustement. La foi agit par amour et purifie l'âme. La foi bourgeonne, fleurit et produit une récolte de bons fruits. Partout où existe la foi, les bonnes œuvres font leur apparition. Les malades reçoivent des visites, les pauvres des soins, les orphelins et les veuves ne sont pas négligés, ceux qui sont nus sont vêtus, les indigents sont nourris. Le Christ allait de lieu en lieu en faisant du bien ; quand les hommes sont unis à lui ils aiment les enfants de Dieu ; la douceur et la vérité guident leurs pas. L'expression de leur visage révèle leur expérience ; les hommes se rendent compte que ces personnes ont été avec Jésus et ont appris de lui. Le Christ et le croyant deviennent un ; la beauté de son caractère éclate chez ceux qui entretiennent une communion vivante avec la Source de la puissance et de l'amour. Le Christ est le grand dépositaire de la justice justifiante et de la grâce sanctifiante.

Selected Messages, bk. 1, p. 398; Messages choisis, vol. 1, pp. 465, 466.

Vendredi

Pas de lecture complémentaire.


http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2010.html

Wednesday, March 3, 2010

MAITRISE DE SOI

http://www.earthharvest.org/en/christian_online_bible_apologetics/World-Religions-Sacred-Symbols/Jesus-Christ-Teaches-Scriptures-1LG.jpg

Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com




CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-06-fruit-spirit-self-control

http://www.earthharvest.org/en/christian_online_bible_apologetics/World-Religions-Sacred-Symbols/Jesus-Christ-Ascending-Trinity-Father-Son-Holy-Ghost-1LG.jpg

www.autresregards.be


L’apôtre Paul, après avoir rappelé les fondements de l’Evangile (Galates 1. 6 – 10) et la liberté qui en découle, demande aux croyants de Galatie de rejeter les « œuvres de la chair » (5. 19). Il y oppose le « fruit de l’Esprit ». Aux œuvres de la chair il n’oppose jamais les œuvres de l’Esprit. Pour Paul, le mot œuvre est compris de façon négative. Il désigne pour lui les performances et les initiatives purement humaines, autant de faire valoir. Par contre le fruit de l’Esprit, même s’il s’exprime concrètement par des œuvres de la vie sociale (Romains 12. 6 – 21), est compris comme un don. Le croyant les porte comme un bien personnel, dont il n’est pas l’auteur (Ephésiens 2. 10). Le mot fruit au singulier décrit l’ensemble de la vie nouvelle.

Le thème du jour, la maîtrise de soi, est une expression intéressante. Il est souvent traduit par tempérance. Cette vertu, typiquement grecque, au sens de maîtrise de soi, n’est pas conçue par Paul comme une vertu acquise par un homme qui s’y est longuement exercé, mais comme un don de l’Esprit, et donc aussi une obéissance toujours actuelle et renouvelée (Actes 24. 25 ; 2 Pierre 1. 6 ; 1 Corinthiens 7. 9 ; 2 Corinthiens 10. 1 ; Galates 6. 1 ; Jacques 3).

La maîtrise de soi en fin de liste n’est pas un élément mineur du fruit de l’Esprit. Au contraire. Il ne peut pas se trouver en tête de liste, au risque de désavouer Paul. En 5. 14 il place l’amour du prochain comme accomplissement de la loi, l’amour en début de liste au verset 22, et termine au v. 23 avec la loi, qui ne fait que confirmer l’amour du prochain. Cette liste ne vaut rien sans l’amour du prochain (1 Corinthiens 13 ; Jean 13, 34). La maîtrise de soi sans cette dimension n’est qu’une performance humaine. L’amour, en début du raisonnement de Paul, présuppose l’amour antécédent de Dieu (1 Jean 4. 10). Toute la liste désigne le caractère social de la vie nouvelle, dont l’amour de Dieu est le soc premier, et l’amour du prochain son expression. Lire à ce propos Ephésiens 5 et 6.

La maîtrise de soi
Galates 5. 22

La maîtrise de soi n’est pas diluée non plus dans l’ensemble de la liste. La place de cette qualité marque son importance dans la vie sociale. Bien des maisons sont construites avec des briques. Pour que les briques restent liées les unes aux autres, il faut du ciment. La maîtrise de soi c’est un peu cela. Que seraient les briques de l’amour, de la joie etc. sans le ciment de la maîtrise de soi ? C’est dire l’importance de la maîtrise de soi. L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur sont des qualités qui permettent la vie sociale et ecclésiale. Elles sont un fruit (des dons) de l’Esprit. Tout jardinier sait que les fruits d’un arbre n’apparaissent pas du jour au lendemain. Il faut entretenir l’arbre, l’arroser, il a besoin de soleil et d’un terrain bien préparé. Ce travail préliminaire est indispensable pour que les fruits parviennent à maturité. Paul est d’accord pour dire que la vie chrétienne est un chemin qui monte, où nous avons à apprendre et à grandir (2 Corinthiens 3. 18 ; Ephésiens 4. 15). Le fruit de l’Esprit entre dans cette même vision. Pour garder cette vision, il faut de la persévérance et de la maîtrise de soi. Elle nous apprend à aimer (agapé) ce qui n’est pas toujours aimable (Luc 23. 34) ; à cultiver la joie du salut (Ephésiens 5. 19) ; à être des ouvriers de paix (Matthieu 5. 9) ; à être patient, en grec avoir le cœur large, grand ouvert, comme en Jacques 5. 7 ; à entretenir la bonté et la bienveillance (Romains 12. 17) ; la fidélité envers Dieu et le prochain (Romains 12. 10) ; à entretenir la douceur (Philippiens 4. 15). Comme pour les arbres fruitiers, le cœur doit être ouvert, prêt à recevoir les fruits de l’Esprit. L’expression du verset 25 est forte à cet égard. Ayant reçu le fruit de l’Esprit, « nous vivons par l’Esprit. » Sinon les fruits de l’arbre de notre vie risquent bien de pourrir ! Ainsi la maîtrise de soi permet de cimenter les différentes facettes du fruit de l’Esprit. On pourrait parler de grâce disciplinée (être un disciple [ine] de Jésus).

La vie de la foi a une dimension verticale – être relié à Jésus –, et une dimension horizontale – vivre avec Jésus, pour une vie victorieuse sur le forces du mal –. Il ne faut néanmoins pas se faire des illusions. Sommes-nous certains, en vivant les différentes facettes du fruit de l’Esprit, que nous verrons les événements de la vie se tourner toujours à notre avantage à court terme ? Pas toujours.

L’histoire de Joseph (Genèse 39. 7-20) le montre bien. Sans ce passage accepté dans les prisons de l’Egypte, il n’aurait peut-être pas été reconnu comme homme intègre à qui on confie les affaires du royaume. Samson (Juges 13 – 16) n’a pas suivi le même chemin, même s’il a reçu l’Esprit de Dieu pour conduire Israël.

La maîtrise de soi concerne toutefois tous les aspects de la vie : sociale, ecclésiale, familiale, professionnelle, etc. (Romains 12; Ephésiens 4 à 6.) Retenons que le fruit de l’Esprit est entretenu par une vie chrétienne responsable, sachant qu’il nous appartient d’entretenir cette vie forte et fragile à la fois que nous avons reçue de Dieu. La maîtrise de soi se développe avec des hauts et des bas, des succès et des échecs. Le « beau combat de la foi » (1 Timothée 6.12) est de maintenir ce lien vital dans nos hauts et nos bas. Parce que le Seigneur ne refuse jamais celui qui vient à lui (1 Jean 2. 1).

Applications pour la vie chrétienne
1. L’apôtre Paul place, non sans raison, l’amour en tête de liste du fruit de l’Esprit. La maîtrise de soi, c’est pour quoi faire ? Quel est le lien entre la maîtrise de soi et l’amour du prochain ?

2. Quels sont les domaines de la vie où la maîtrise de soi est nécessaire ?

3. La maîtrise de soi peut-elle aboutir à du fanatisme ? Si oui, quel est le remède pour éviter ce piège ?

4. 1 Corinthiens 9. 25-27 montre un exemple de maîtrise de soi. Quelle est la valeur de la maîtrise de soi si le but de cet exercice consiste à accumuler des performances personnelles et pécuniaires ? Quelle est la motivation de Paul dans ce texte ?

5. Comment ce fruit de l’Esprit peut-il être un bienfait dans mes relations sociales et ecclésiales ?

P.L’Eplattenier

http://www.adventist.be/french/search_dir1.php?adir=./eds&TR=feuillets-suppl%C3%A9ment%20%C3%A0%20l%27EdS

LE FRUIT DE L'ESPRIT, C'EST LA MAITRISE DE SOI









Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com


CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-06-fruit-spirit-self-control

http://www.earthharvest.org/en/christian_online_bible_apologetics/World-Religions-Sacred-Symbols/Jesus-Christ-Ascending-Trinity-Father-Son-Holy-Ghost-1LG.jpg

Le fruit de l’Esprit, c’est la maîtrise de soi

« Je traite durement mon corps et je le maîtrise sévèrement, afin de ne pas être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres. » (1 Corinthiens 9.27)



Maîtrise du Christ = maîtrise de soi
Edinor Lindiwe Donda, Pretoria, République d’Afrique du Sud
Sabbat INTRODUCTION
Pr 25.28 ; Ga 5.18,24,25

Proverbes 25.28 traite fondamentalement de la maîtrise de soi. À cette époque, on construisait des murs pour protéger une ville de toutes sortes de dangers. De même, une personne qui ne se maîtrise pas s’expose à toutes sortes de maux. La maîtrise de soi, c’est la puissance de se contenir et d’agir selon la volonté de Dieu et pour sa gloire.

La maîtrise de soi ne s’obtient pas simplement en réprimant la convoitise. C’est la manifestation de l’œuvre de Dieu en nous par le Saint-Esprit. Le manque de maîtrise de soi est responsable de bien des problèmes aujourd’hui. Le manque d’amour pour Dieu et pour sa Parole résulte en un manque de maîtrise de soi (2 Tm 3.1-4).

Nous apprenons la maîtrise de soi en abandonnant notre vie au Seigneur.

Mais, comment l’obtenir ? « Pour savoir comment nous comporter avec circonspection, nous devons emprunter la voie que le Christ nous montre*. » Nous apprenons la maîtrise de soi en abandonnant notre vie au Seigneur. Être contrôlé par le Christ, c’est savoir que nous lui appartenons. Cette semaine, puisse votre prière être : « Mes pas sont fermes dans tes voies, mes pieds ne chancellent pas. » (Ps 17.5, COL)
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Ellen G. White, Sons and Daughters of God, p. 155.



Rien
Khwezi Yanga Toni, Ville du Cap, République d’Afrique du Sud
Dimanche IL EST ÉCRIT
Jg 13-16 ; 1 Co 9.24-27 ; Ph 4.8 ; Col 3.1-10 ; He 12.1,2 ; 1 Jn 2.15,16

La signification de la tempérance (Ps 101.3 ; 1 Co 9.24-27 ; Ga 5.23 ; Ph 3.8,9)
La tempérance, c’est « le développement harmonieux des énergies physiques, mentales, spirituelles1 ». C’est la maîtrise de nos actions, pensées, sentiments, habitudes, appétits, désirs, et passions. La tempérance, ou maîtrise de soi, veut dire mourir à soi et laisser le Christ contrôler chacun des aspects de notre vie.

Quand faut-il acquérir la maîtrise de soi ? (Gn 37-39 ; Jg 13-16 ; Dn 1 ; Lc 2.52)
« Le caractère des enfants et des jeunes gens est très impressionnable. C’est à cet âge qu’il faut acquérir l’habitude de se maîtriser. ... Mieux que les dons naturels, les habitudes contractées au cours des premières années décideront de la victoire ou de la défaite dans la bataille de la vie2. » J’en veux pour preuve les vies de Jésus, Daniel et ses compagnons, Joseph. De nombreuses personnes nous conseillent de profiter de la vie tandis que nous sommes jeunes. Puis, quand nous sommes vieux, nous pouvons alors commencer à exercer la vertu. Cette philosophie ne tient pas la route, il suffit de considérer les vies de Samson, Néron et Alexandre le Grand. Dieu nous enseigne que nous devons le chercher dans les jours de notre jeunesse
(Ec 11.9 ; 12.1). « Les jeunes qui trouvent leur joie et leur bonheur dans la lecture de la Parole de Dieu et dans la prière ne cessent de se désaltérer à la Source de la vie. Ils atteindront un niveau de perfection morale et une largeur de pensée que d’autres sont incapables de concevoir3. »

La Parole nous encourage à assaisonner nos paroles de grâce.

L’esprit et notre discours (Pr 4.25,26 ; Mt 6.19,20 ; Col 3.2,3 ; 1 Jn 2.15,16)
« L’esprit régit l ’être humain tout entier. Tous nos actes, bons ou mauvais, ont leur source dans l’esprit. C’est l’esprit qui adore Dieu et nous unit aux êtres célestes4. » Ce que nous disons et faisons prend naissance dans l’esprit. Notre façon de répondre aux stimuli de notre environnement a généralement sa source dans l’esprit. Si l’esprit est fixé sur le monde, les actes et les pensées iront dans cette voie. L’apôtre Pierre nous exhorte à tenir notre esprit en éveil (1 P 1.13, SEM). Si nous voulons penser d’une certaine façon, nous devons fixer nos yeux sur les choses qui s’y associent (Pr 4.25,26) car nous sommes transformés par la contemplation. Nous devons fixer notre esprit sur les choses d’en haut, placer notre trésor au ciel, et ne pas aimer le monde. Nous devons regarder à Christ (Es 26.3) et apprendre à penser comme lui. Une fois notre esprit maîtrisé, il nous sera plus facile de maîtriser notre discours. La Parole nous encourage à assaisonner nos paroles de grâce (Col 4.6) afin que les autres puissent être conduits à Christ (Col 4.6 ; Rm 15.8). Prions Dieu de veiller sur notre bouche (Ps 141.3). Et souvenons-nous toujours que nos paroles expriment nos pensées.

L’appétit (He 12.1 ; 1 Co 6.19,20 ; 10.31)
Notre corps est le temple de Dieu. Par conséquent, nous ne devons pas consommer des aliments ou des breuvages qui le souillent. Romains 12.1 nous exhorte à présenter notre corps comme un sacrifice vivant à Dieu.

Ce que nous mangeons affecte notre pensée. « Aucun chrétien n’absorbera des aliments ou des boissons susceptibles d’émousser ses sens, et dont l’effet sur le système nerveux pourrait le conduire à la dégradation et à l’inutilité. Le temple de Dieu ne doit pas être souillé. Les facultés de l’esprit et du corps devraient être gardées intactes pour qu’elles puissent glorifier Dieu5. »

Les fruits (Mt 19.26 ; Jn 15.5,16 ; Ga 5.22-25 ; Ph 4.13)
Les sarments d’une vigne produisent des fruits. Fruits et sarments dépendent de la vigne pour survivre. Christ a dit qu’il est la vigne et que nous sommes les sarments. Si nous, les sarments, restons greffés à lui, nous porterons beaucoup de fruits. Mais sans lui, impossible de produire les fruits de l’Esprit, de posséder la maîtrise de soi. Le fruit du Saint-Esprit ne peut se développer en nous qu’à condition de dépendre du Christ (Mt 19.26 ; Ph 4.13).

Un sarment ne produit pas du fruit pour lui-même, mais pour les autres. De même, nous portons les fruits de l’Esprit pour servir les autres et les conduire à Christ. « Nous devons vaincre les désirs de la chair et pratiquer la tempérance, tout en faisant du bien aux autres6 ». « Nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. » (Rm 14.7)

BRAINSTORMING
1. Avez-vous déjà limité la tempérance aux questions de santé ? Si oui, que ferez- vous pour changer cette conception ?
2. Considérez vos habitudes ou manques d’habitudes. Quelles habitudes font preuve de tempérance ou d’intempérance ? Comment développer de meilleures habitudes ?
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1. Ellen G. White, Éducation, p. 7. 2. Id., Messages à la jeunesse, p. 132, 133. 3. Ibid., p. 428. 4. Id., Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1, p. 72. 5. Id., Tempérance, p. 15. 6. Adventist Review, 26 octobre 1995, p. 19.



Déterminer l’avenir
Khaka Gomba, Pretoria, République d’Afrique du Sud
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Co 9.27

« Que peut-on faire pour arrêter la vague de maladie et de crime qui entraîne la famille humaine vers la ruine et la mort ? S’il est vrai que la cause principale du mal provient de ce qu’on se livre aux appétits et aux passions, le premier pas dans la voie de la réforme sera de mettre en pratique une leçon de tempérance et de maîtrise de soi-même.

« Si l’on veut obtenir une amélioration durable dans la société, il faut éduquer les masses, en commençant par l’enfance. L’avenir d’un homme ou d’une femme est généralement déterminé par les habitudes contractées au cours des premières années, par les goûts acquis, la victoire remportée sur soi-même, les principes inculqués dès le berceau. Le crime et la corruption cau- sés par l’intempérance et le relâchement de la morale pourraient être évités en donnant à la jeunesse une éducation appropriée.

« Une bonne santé contribue pour une large part à former, parmi les jeunes, des caractères purs et nobles, à dominer les appétits et à s’abstenir d’excès avilissants. En même temps, ces mêmes habitudes de tempérance sont indispensables au maintien de la santé1. »

« Ceux qui ne peuvent vaincre dans les petites choses n’auront pas la puissance morale nécessaire pour résister aux grandes tentations. »

« Les remparts de la maîtrise de soi et de la modération ne devraient pas pouvoir être affaiblis et abattus à la moindre sollicitation. Ceux qui ne peuvent vaincre dans les petites choses n’auront pas la puissance morale nécessaire pour résister aux grandes tentations2. » « Tous ceux qui cherchent à faire de l’honnêteté leur principe directeur dans les affaires quotidiennes de la vie devront se tenir sur leurs gardes pour ne pas convoiter de l’argent, de l’or ou des vêtements. Tandis qu’ils se contentent de la nourriture et des vêtements convenables, il leur sera plus facile de garder leur cœur et leurs mains loin de la convoitise et de la malhonnêteté3. »

« Vous ne pourrez éviter de rencontrer des choses qui froisseront votre esprit et qui vous mettront à dure épreuve. Puisse la maîtrise de soi être vôtre dans la force de Jésus4. »

BRAINSTORMING
1. Quelles mesures pratiques pouvons-nous prendre pour garder les avenues de notre esprit ?
2. Le manque de maîtrise de soi a-t-il affecté votre collectivité ? Jusqu’à quel point ?
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1. Ellen G. White, Messages à la jeunesse, p. 231. 2. Id., Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 199. 3. Id., Testimonies for the Church, vol. 4, p. 574. 4. Ibid. p. 502.



Maîtrise de soi ou autodestruction
Sipiwe Nelani, Ville du Cap, République d’Afrique du Sud
Mardi PREUVE À L’APPUI
Ph 4.8

Les détails entourant la mort d’Alexandre le Grand sont discutables. Pendant les dernières semaines de sa vie, il était occupé à faire des plans pour endiguer l’Euphrate et faire la conquête de l’Arabie. Un banquet fut alors organisé pour marquer le départ de Néarque pour l’Arabie et, en même temps, commémorer la mort d’Héraclès. Lors de cette célébration, Alexandre but très rapidement une grande quantité de vin, ce qui lui causa de grandes souffrances. Personne ne pouvant le soulager, il devint clair qu’il ne s’en remettrait pas. Ses amis lui demandèrent alors : « À qui laisses-tu le royaume ? » Il répliqua : « Au meilleur [au plus fort]. » Ce furent ses dernières paroles. Alexandre rendit l’âme dans le palais de Nabudoconosor1. On l’appelait le Grand, mais il n’était certes pas le plus grand quant à la maîtrise de soi. Il conquit le monde, mais ne put dominer sa convoitise.

Preuves scientifiques et croyances spirituelles démontrent que le bien-être dépend plus de la capacité d’une personne à contrôler ce qui se passe en elle que de contrôler les événements et circonstances extérieurs. Cela n’a rien de nouveau et se vérifie dans de nombreuses cultures et religions. « La simple vérité – que le contrôle de la conscience détermine la qualité de vie -- est connu depuis que le monde est monde2. » Le contrôle des désirs internes détermine l’issue des expériences externes.

« Le contrôle de la conscience détermine la qualité de vie. »

Dans la première partie de 2 Samuel 11, David regarda intentionnellement Bath-Chéba se baigner et il l’envoya chercher. Ce manque de maîtrise de soi eut de bien vilaines conséquences : Bath-Chéba devint enceinte, et David fit assassiner son mari pour pouvoir l’épouser. Ce meurtre dénote un plus grand manque de maîtrise de soi encore. Joseph, cependant, resta maître de lui lorsque la femme de Potiphar tenta de le séduire. S’il dut payer cher son intégrité, en revanche, sa fidélité à Dieu préserva la nation entière de la famine.

BRAINSTORMING
Le mot soi dans la maîtrise peut être trompeur. Pouvons-nous nous maîtriser par nous-mêmes ? La maîtrise de soi étant un fruit de l’Esprit, en quoi cela nous aide-t-il à répondre à cette question ? ____________
1. Alexander the Great, http://w3.usf.edu/~hellenic/Frame Makedonia.htm (accès à ce site le 12 décembre 2008). 2. Csíkszentmihályi, Mihaly, Flow : The Psychology of Optimal
Experience, New York, Harper and Row, 1990, p. 20.



Quand personne ne regarde
Nkosazana Uviwe Maxhela, Ville du Cap, République d’Afrique du Sud
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Jg 13-16 ; 1 Cor 9.24-27 ; Ph 4.8 ; Col 3.1-10 ; He 12.1,2 ; 1 Jn 1.15,16

Vous vous trouvez dans la chambre de vos parents. Il n’y a que vous. Devinez un peu ce qui traîne sur la table ? De l’argent ! Le raflerez-vous mine de rien, puis vous esquiverez-vous discrètement, ou résisterez- vous à la tentation ?

Résister à la tentation peut s’avérer ardu, particulièrement s’il n’y a pas de témoin. Jésus lui-même nous a avertis : « L’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » (Mc 14.38, SEM) À l’heure de la tentation, lorsque vous pensez que personne ne vous voit, Dieu, lui, voit. Il désire que vous vous maîtrisiez, que vous contrôliez votre tempérament même lorsqu’on vous provoque délibérément (Rm 12.9-21). Il désire que vous deveniez modéré dans le manger et le boire et que vous soumettiez même vos pensées à ce qui est saint et acceptable à ses yeux. Dieu nous a indiqué le sentier à suivre dans notre exercice de la maîtrise de soi. Ce sentier comporte de clairs repères. En voici quelques-uns :

Bouclez-la ! (Es 59.1) Ce faisant, vous vous assurez que votre cœur est solidement attaché au trône de la grâce. Vous y arriverez en priant avec ferveur et en mettant votre confiance dans le Tout-Puissant, dont la main n’est pas trop courte pour vous sauver. Le fait de demeurer constamment en communion avec lui gardera ses paroles gravées dans votre cœur, et le Saint-Esprit pourra vous délivrer.

Méditez (Ph 4.8). Si vous nourrissez votre esprit de pensées pures, vous serez mieux équipé pour résister à la tentation. Tandis que la bonne semence germe et prend racine dans votre esprit, vous pourrez davantage parer à n’importe quelle attaque menaçant votre maîtrise de vous-même. Résister au mal deviendra alors une question de principe.

Dieu nous a indiqué le sentier à suivre dans notre exercice de la maîtrise de soi.

Apprenez à faire le bien (Es 1.17). Aider les autres constitue l’une des meilleures sorties de secours pour combattre la tentation. Lorsque vous êtes aux prises avec une situation éprouvante, prenez position pour Dieu, et faites ce qui est bien. Des actes de bonté contrecarreront la tentation et dirigeront vos yeux sur la force de Dieu plutôt que sur votre faiblesse.

Fuyez ! (Jc 4.7) Fuir la tentation n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt de maîtrise de soi. Dieu dit que nous devons éviter le diable parce que la bataille n’est pas la nôtre, mais la sienne. En fuyant, vous reconnaissez sa grâce salvatrice et sa capacité de vous sauver. Fuyez donc. Dieu saura bien s’occuper de vos craintes.



Avertissement : Affaiblissement de la maîtrise de soi !
Xhantilomzi Perseverance Mlamleli, East London, République d’Afrique du Sud
Jeudi OPINION
Ps 101.3

De nombreux chrétiens ne sont pas conscients des dangers provenant des médias. Télévision, radio, magazines, sites Internet, tous sont conçus pour contrôler notre esprit sans que nous en soyons conscients. « Toute information programmée de façon subliminale ne rencontre aucune résistance de votre part. Cette information subliminale est entreposée dans votre cerveau avec un marqueur qui déclenchera une réaction capable d’in- fluencer votre comportement1. » De tels messages nous sont présentés si rapidement sous forme de mots, d’images ou de voix, que nous n’en sommes pas conscients. Cette réalité donne encore plus de poids à notre texte d’aujourd’hui. C’est presque comme si le psalmiste comprenait pleinement que le subconscient peut absorber des tas de choses à son insu.

Les médias cherchent à définir la réalité pour nous.


Les médias cherchent à définir la réalité pour nous. Beaucoup d’entre eux présentent le péché de façons attrayantes. C’est comme si ceux qui travaillent dans les médias s’efforçaient de dégrader nos capacités mentales et spirituelles. Le danger, c’est que les valeurs d’un monde pécheur modèlent graduellement notre façon de penser, et finalement, notre façon de vivre. D’où notre difficulté à nous maîtriser. Les médias peuvent aussi émousser notre intérêt pour la Parole de Dieu et notre capacité de la méditer. Un auteur, avide lecteur, partage avec nous son expérience : « Ce que le Net semble faire, c’est réduire petit à petit ma capacité de concentration et de contemplation. Mon esprit veut maintenant s’informer à la façon du Net : par un torrent de particules bougeant rapidement2. »

BRAINSTORMING
1. Comment éviter de vous faire avoir par les supercheries des médias ?
2. Considérez un instant ce que vous lisez, regardez, la musique que vous écoutez, et votre utilisation de l’Internet. Comment ces choses peuvent-elles influencer votre capacité à étudier la Bible et à appliquer ses vérités dans votre vie ? Que devriez- vous changer afin d’étudier et de mettre en pratique la Parole de Dieu plus efficacement ? (1 Th 5.22)
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1. Steven Jacobson, Mind Control in the United States, with
an introduction by Antony C. Sutton. 2. The Atlantic, « Is Google Making Us Stupid? », par
Nicolas Carr, http://www.theatlantic.com/doc/200807/ google (accès à ce site le 12 décembre 2008).



Des choix sains
Jennifer Morgan, Terre-Neuve, Canada
Vendredi EXPLORATION
Ga 5.16-25 ; Col 3.1-10
POUR CONCLURE

Une vie tempérante en est une de maîtrise de soi. C’est facile si l’individu développe de saines habitudes tôt dans l’enfance. Cependant, avec la grâce de Dieu, nous pouvons vivre heureux, de façon équilibrée, chaque fois que nous prenons une bonne habitude. La tempérance, ce n’est pas ce que vous ne faites pas. Ce sont toutes les bonnes choses que vous choisissez de faire. Si nous remplissons notre cœur d’aliments sains, notre esprit d’une étude intelligente, nos oreilles et nos yeux des bénédictions de Dieu, et notre temps libre d’actes de générosité, notre vie produira les fruits de l’Esprit.

COFFRE AUX IDÉES
• Cherchez une nouvelle recette utilisant des ingrédients sains. Confectionnez-la et
apportez votre plat à l’École du sabbat
cette semaine.
• Dressez une liste de vos passe-temps de
la semaine dernière. Évaluez chacun d’eux. Puis prenez note de ce que vous pouvez améliorer et passez à l’action.
• Trouvez un ami qui vous aidera à prendre une bonne habitude. Faites du jogging ensemble, partagez des astuces touchant au régime alimentaire, de la musique, des livres, des activités de plein-air, parlez de la gestion de la colère ou des stratégies pour lutter contre les dépendances. Promettez à votre ami de mettre en pratique cette nouvelle habitude pendant 40 jours d’affilée.
• Lisez la biographie d’une personne qui a triomphé de ses mauvaises habitudes.

POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen G. White, Le ministère de la guérison ; Ben Carson et Cecil Murphey, Les mains du miracle : L’histoire de Ben Carson ; Rick Warren, Une vie, une passion, une destinée : Pourquoi suis-je sur terre ?