LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Wednesday, March 3, 2010

MAITRISE DE SOI

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Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com




CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-06-fruit-spirit-self-control

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www.autresregards.be


L’apôtre Paul, après avoir rappelé les fondements de l’Evangile (Galates 1. 6 – 10) et la liberté qui en découle, demande aux croyants de Galatie de rejeter les « œuvres de la chair » (5. 19). Il y oppose le « fruit de l’Esprit ». Aux œuvres de la chair il n’oppose jamais les œuvres de l’Esprit. Pour Paul, le mot œuvre est compris de façon négative. Il désigne pour lui les performances et les initiatives purement humaines, autant de faire valoir. Par contre le fruit de l’Esprit, même s’il s’exprime concrètement par des œuvres de la vie sociale (Romains 12. 6 – 21), est compris comme un don. Le croyant les porte comme un bien personnel, dont il n’est pas l’auteur (Ephésiens 2. 10). Le mot fruit au singulier décrit l’ensemble de la vie nouvelle.

Le thème du jour, la maîtrise de soi, est une expression intéressante. Il est souvent traduit par tempérance. Cette vertu, typiquement grecque, au sens de maîtrise de soi, n’est pas conçue par Paul comme une vertu acquise par un homme qui s’y est longuement exercé, mais comme un don de l’Esprit, et donc aussi une obéissance toujours actuelle et renouvelée (Actes 24. 25 ; 2 Pierre 1. 6 ; 1 Corinthiens 7. 9 ; 2 Corinthiens 10. 1 ; Galates 6. 1 ; Jacques 3).

La maîtrise de soi en fin de liste n’est pas un élément mineur du fruit de l’Esprit. Au contraire. Il ne peut pas se trouver en tête de liste, au risque de désavouer Paul. En 5. 14 il place l’amour du prochain comme accomplissement de la loi, l’amour en début de liste au verset 22, et termine au v. 23 avec la loi, qui ne fait que confirmer l’amour du prochain. Cette liste ne vaut rien sans l’amour du prochain (1 Corinthiens 13 ; Jean 13, 34). La maîtrise de soi sans cette dimension n’est qu’une performance humaine. L’amour, en début du raisonnement de Paul, présuppose l’amour antécédent de Dieu (1 Jean 4. 10). Toute la liste désigne le caractère social de la vie nouvelle, dont l’amour de Dieu est le soc premier, et l’amour du prochain son expression. Lire à ce propos Ephésiens 5 et 6.

La maîtrise de soi
Galates 5. 22

La maîtrise de soi n’est pas diluée non plus dans l’ensemble de la liste. La place de cette qualité marque son importance dans la vie sociale. Bien des maisons sont construites avec des briques. Pour que les briques restent liées les unes aux autres, il faut du ciment. La maîtrise de soi c’est un peu cela. Que seraient les briques de l’amour, de la joie etc. sans le ciment de la maîtrise de soi ? C’est dire l’importance de la maîtrise de soi. L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur sont des qualités qui permettent la vie sociale et ecclésiale. Elles sont un fruit (des dons) de l’Esprit. Tout jardinier sait que les fruits d’un arbre n’apparaissent pas du jour au lendemain. Il faut entretenir l’arbre, l’arroser, il a besoin de soleil et d’un terrain bien préparé. Ce travail préliminaire est indispensable pour que les fruits parviennent à maturité. Paul est d’accord pour dire que la vie chrétienne est un chemin qui monte, où nous avons à apprendre et à grandir (2 Corinthiens 3. 18 ; Ephésiens 4. 15). Le fruit de l’Esprit entre dans cette même vision. Pour garder cette vision, il faut de la persévérance et de la maîtrise de soi. Elle nous apprend à aimer (agapé) ce qui n’est pas toujours aimable (Luc 23. 34) ; à cultiver la joie du salut (Ephésiens 5. 19) ; à être des ouvriers de paix (Matthieu 5. 9) ; à être patient, en grec avoir le cœur large, grand ouvert, comme en Jacques 5. 7 ; à entretenir la bonté et la bienveillance (Romains 12. 17) ; la fidélité envers Dieu et le prochain (Romains 12. 10) ; à entretenir la douceur (Philippiens 4. 15). Comme pour les arbres fruitiers, le cœur doit être ouvert, prêt à recevoir les fruits de l’Esprit. L’expression du verset 25 est forte à cet égard. Ayant reçu le fruit de l’Esprit, « nous vivons par l’Esprit. » Sinon les fruits de l’arbre de notre vie risquent bien de pourrir ! Ainsi la maîtrise de soi permet de cimenter les différentes facettes du fruit de l’Esprit. On pourrait parler de grâce disciplinée (être un disciple [ine] de Jésus).

La vie de la foi a une dimension verticale – être relié à Jésus –, et une dimension horizontale – vivre avec Jésus, pour une vie victorieuse sur le forces du mal –. Il ne faut néanmoins pas se faire des illusions. Sommes-nous certains, en vivant les différentes facettes du fruit de l’Esprit, que nous verrons les événements de la vie se tourner toujours à notre avantage à court terme ? Pas toujours.

L’histoire de Joseph (Genèse 39. 7-20) le montre bien. Sans ce passage accepté dans les prisons de l’Egypte, il n’aurait peut-être pas été reconnu comme homme intègre à qui on confie les affaires du royaume. Samson (Juges 13 – 16) n’a pas suivi le même chemin, même s’il a reçu l’Esprit de Dieu pour conduire Israël.

La maîtrise de soi concerne toutefois tous les aspects de la vie : sociale, ecclésiale, familiale, professionnelle, etc. (Romains 12; Ephésiens 4 à 6.) Retenons que le fruit de l’Esprit est entretenu par une vie chrétienne responsable, sachant qu’il nous appartient d’entretenir cette vie forte et fragile à la fois que nous avons reçue de Dieu. La maîtrise de soi se développe avec des hauts et des bas, des succès et des échecs. Le « beau combat de la foi » (1 Timothée 6.12) est de maintenir ce lien vital dans nos hauts et nos bas. Parce que le Seigneur ne refuse jamais celui qui vient à lui (1 Jean 2. 1).

Applications pour la vie chrétienne
1. L’apôtre Paul place, non sans raison, l’amour en tête de liste du fruit de l’Esprit. La maîtrise de soi, c’est pour quoi faire ? Quel est le lien entre la maîtrise de soi et l’amour du prochain ?

2. Quels sont les domaines de la vie où la maîtrise de soi est nécessaire ?

3. La maîtrise de soi peut-elle aboutir à du fanatisme ? Si oui, quel est le remède pour éviter ce piège ?

4. 1 Corinthiens 9. 25-27 montre un exemple de maîtrise de soi. Quelle est la valeur de la maîtrise de soi si le but de cet exercice consiste à accumuler des performances personnelles et pécuniaires ? Quelle est la motivation de Paul dans ce texte ?

5. Comment ce fruit de l’Esprit peut-il être un bienfait dans mes relations sociales et ecclésiales ?

P.L’Eplattenier

http://www.adventist.be/french/search_dir1.php?adir=./eds&TR=feuillets-suppl%C3%A9ment%20%C3%A0%20l%27EdS

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