LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, March 8, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT, C'EST LA JUSTICE

http://www.livingwordchristianart.com/files/2019469/uploaded/BOC59%20Your%20Righteousness.jpg

Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com



CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-13-fruit-spirit-righteousness

http://lacy.obeyingthetruth.com/twf/wpimg/Trees-of-Righteousness.jpg

www.cqbiblestudy.org

Le fruit de l’Esprit, c’est la justice

« Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5.6)


Beau de l’intérieur
Katelyn Reed, Melbourne, Australie
Sabbat INTRODUCTION
Mt 23.25-28

Dans de nombreuses parties du monde, on met beaucoup d’emphase sur les progrès personnels et sur l’apparence. La soif d’être jeune et beau est largement alimentée par l’industrie de la publicité, laquelle semble dire : « Si tu parais bien, tu te sentiras bien et tu réussiras davantage dans la vie. » Par conséquent, beaucoup de gens investissent des sommes considérables d’efforts et d’argent dans les régimes, la chirurgie esthétique, les gyms, et dans toute une gamme de techniques pour améliorer la personnalité.

En octobre 2008, pendant deux semaines, j’ai participé à un voyage missionnaire outre-mer. Nous nous sommes rendus à l’école secondaire adventiste Aore à Vanuatu pour rénover plusieurs bâtiments du campus. Ça a été une expérience vraiment super ! Oui, il faisait chaud, c’était dur d’enlever les moisissures et la peinture écaillée avant de pouvoir repeindre. Pour- tant, ce n’est pas ce type de travail qui a enrichi notre vie. C’est le trésor que nous avons découvert à l’intérieur de ces murs – des jeunes au cœur sincère et aimant.

Dans Matthieu 23.27, Jésus compare les docteurs de la loi et les pharisiens à « des tombeaux blanchis qui paraissent beaux à l’extérieur mais qui, à l’intérieur, sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. » En d’autres termes, l’extérieur était remarquablement entretenu, mais l’intérieur était mort et pourri. De toute évidence, la véritable manifestation de la justice implique l’intérieur aussi bien que l’extérieur.

La véritable manifestation de la justice implique l’intérieur aussi bien que l’extérieur.

Nous ne pouvons espérer développer la justice comme fruit de l’Esprit par nos forces, ressources et efforts personnels. Au mieux, nos efforts les plus excellents ne peuvent qu’égaler l’expérience de ceux que Jésus a critiqués si ouvertement et ne déboucher qu’à une apparence de justice.
La justice est un merveilleux fruit de l’Esprit, au dedans comme au dehors. Jésus est l’auteur de cette justice. Ce n’est qu’en permettant au Saint-Esprit de nous aider à grandir et à développer la justice du Christ en nous que notre vie pourra devenir le trésor que nous désirons qu’elle soit pour Dieu – belle à l’extérieur et à l’intérieur.



Une cause juste
Lincoln Steed, Hagerstown, Maryland, États-Unis
Dimanche IL EST ÉCRIT
Mt 23.25-28 ; Rm 3.28 ; 8.1-4 ; 10.1-3 ; Ga 3.6 ; 1 Jn 2.3-6 ; 5.1-3

Recevoir la vie éternelle (Mc 17-22)
« Que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » (Mc 10.17) Le jeune homme riche pensait qu’il connaissait déjà la réponse. Il croyait que sa liste soignée de bonnes œuvres faisait déjà l’affaire. Cepen- dant, il s’en alla tout triste lorsque Jésus ajouta un article de plus à cette liste – renoncer à toutes ses richesses.

Mais à moins que l’histoire ne soit bien comprise, elle ne pourra qu’épaissir le mystère entourant la façon d’obtenir la vie éternelle. Soyons logiques : même s’il s’était débarrassé de toutes ses richesses, le jeune homme riche aurait quand même eu besoin de la justice divine. Son geste, en réalité, aurait servi à le mettre sur la bonne piste pour « connaître Jésus » – l’essence même du salut.

Jésus passa plus de trois ans avec ses disciples. Mais le connaissaient-ils vraiment au moment où les soldats s’emparèrent de lui dans le jardin ? Certes, ils le reconnaissaient comme un grand maître. Une fois, après que Jésus eût bouleversé un grand nombre d’entre eux en parlant de son martyre, Pierre confessa : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jusqu’à quel point comprit-il ce qu’il venait de dire ? Jésus le révéla en disant que sa déclaration ne venait pas de l’homme, mais de son Père. Pierre tenta de sauver Jésus par la force, mais un peu plus tard, il le renia honteusement par des blasphèmes répétés. Il le connaissait assez bien pour avoir le cœur brisé à sa mort ; mais ce n’est qu’à la Pentecôte qu’il « sut » ce que connaître Jésus voulait vraiment dire.

Qu’est-ce que l’obéissance vient faire là-dedans ? (1 Jn 2.3)
Dans sa première épitre, Jean traite de cette connaissance comme nous venons juste de le faire. « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. » (1 Jn 2,3, LSG) Il y a des tas de choses qui nous échappent dans la vie chrétienne. En fait, comme pour le jeune homme riche, il va presque sans dire que la prétention d’une personne à être bonne ou parfaite ne fait que mettre en lumière ses déficiences – et tout au moins révéler son orgueil. Pourtant, une chose révèle que nous connaissons Jésus : c’est l’observation de ses commandements.

Je pense parfois que nous avons « sur- expliqué » la dynamique de l’obéissance, de la perfection et de la justice. La légalité de notre salut est claire. Nous avons tout perdu à cause du péché d’Adam et de notre nature pécheresse. Par une vie d’obéissance allant même jusqu’à sa mort sur la croix, Jésus-Christ nous a rachetés des conséquences du péché et a donné à notre Créateur le droit moral de nous racheter. Nous ne mettons pas notre grain de sel dans cette affaire. C’est une faveur immé- ritée qui nous vient du Créateur.

Dans 1 Jean 5.1 (COL), nous lisons que « quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu ». Ici, la croyance implique davantage qu’un assentiment mental. Au verset 6, Jean parle d’eau et de sang. En ceci il parle de l’Esprit. C’est, évidemment, une répétition du conseil de Jésus à
Nicodème : pour être sauvé, il faut naître d’eau et d’Esprit. Dans 1 Jean 5, il nous est rappelé que l’eau signifie mourir à notre ancienne vie. Mais pour Jésus, c’était le « sang » – sa mort réelle – laquelle avait une valeur pratique pour notre transformation. Et tout ça est rendu possible par l’Esprit.

On sent un triomphalisme merveilleux se dégager des paroles de Jean : « parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi » (v. 4, COL).

La foi sans les œuvres est morte, nous dit Jacques. Jean nous a montré que la foi est la dynamique réelle de croyance et d’action qui prouve la justice de Dieu dans notre vie. Sans cette dynamique, nous sommes per- dus, nous montrons que nous n’avons jamais « vu » Jésus. Sans elle, nous ne pourrons jamais imiter notre Seigneur et faire valoir la confiance qu’il a mise en nous. Disons-le autrement : la cause juste qui nous intéresse, ce n’est pas le degré de bonté à atteindre. Nous sommes tous de bien pauvres juges par rapport à nos actions. Il nous faut l’Esprit du Christ. En voilà un appel colossal au caractère ! Dieu soit loué de ce que nous avons la puissance du Saint-Esprit pour inspirer et modeler non seulement nos actions, mais aussi notre
état d’esprit même.

BRAINSTORMING
1. Pouvons-nous dire « Je suis sauvé » à la forme progressive du présent ? Comment l’exprimer autrement ?
2. Sommes-nous sauvés parce que nous obéissons ? Ou obéissons-nous parce que nous sommes sauvés ? Pouvons- nous « être sauvés » sans obéissance ? Expliquez.
3. Jean semble insister beaucoup sur la relation émotionnelle établie par la vie et la mort de Jésus. En quoi cela est-il essentiel ?
4. Si nous sommes les obligés de Dieu, jusqu’à quel point rencontrons-nous ses attentes ?



L’amour est un mot d’action
Kate Hollingsworth, Coldstream,Victoria, Australie
Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE
1 Jn 4.16

« Être juste, c’est être saint, c’est res- sembler à Dieu, et « “Dieu est amour”. (1 Jn 4.16) C’est obéir à la loi de Dieu ; car “tous ses commandements sont justes”. (Ps 119.172) Accomplir la loi, c’est aimer (Rm 13.10). La justice, c’est l’amour et l’amour caractérise la vie même de Dieu. La justice de Dieu a été personnifiée par Jésus : en le recevant, nous recevons la justification.
« Elle ne s’obtient ni par des luttes douloureuses, ni par un labeur épuisant, ni par des dons ou des sacrifies ; elle est donnée gratuitement à toute âme qui a faim et soif de la recevoir1. »

Jésus nous aime concrètement.

Plus que la simple absence de péché dans notre vie, la justice, c’est l’amour de Dieu – ou son caractère et sa loi. Parce que l’amour est un mot d’action, la justice consiste à s’abandonner à Dieu et à per- mettre à son amour et à sa bonté de se manifester à travers nous. C’est avoir confiance que les occasions, la sagesse, les talents, les ressources et la capacité d’aimer viennent concrètement de Dieu. C’est obéir aux incitations de l’Esprit et être un canal par lequel Dieu peut répondre aux besoins d’autrui.

Jésus nous aime concrètement. Il a aidé ses amis à attraper du poisson et guéri des
villages entiers. Il a ouvert son cœur aux parias et manifesté de la compassion envers une femme adultère. Il a souffert notre mort, afin de nous couvrir de sa justice. Mêlant maintenant sa justice à nos prières, il présente celles-ci à son Père.

Pourtant, dans son amour, Jésus n’est pas toujours accommodant, il ne parle pas toujours d’une voix douce. Il a chassé les vendeurs du temple, et dit la vérité avec amour quand elle était difficile à prendre. L’amour doit être clair et aimable, établir des limites et empêcher les gens de les franchir et de se faire du tort. L’amour, c’est dire « non » lorsqu’il n’est pas populaire de dire « non ». L’amour peut être compliqué, difficile, fatigant. Aimer de cette façon exige de la foi.
Jésus est notre exemple et notre substitut quant à la justice. Continuons de méditer sur sa vie. « Quand nous discernerons la perfection du caractère du Sauveur, nous désirerons être complètement transformés à son image. Plus nous connaîtrons Dieu, plus notre idéal sera élevé et plus sincère notre désir de lui ressembler2. »

BRAINSTORMING
1. Quel rôle jouons-nous dans la justice ? 2. Qu’est-ce qui nous motive à choisir la
justice et à l’accepter ? 3. Réfléchissez à un aspect de votre vie
qui doit revêtir davantage la justice du
Christ.
____________
1. Heureux ceux qui, p. 23, 24. 2. Ibid., p. 24.



Plus que des apparences
Larissa Gredig, Warburton, Victoria, Australie
Mardi PREUVE À L’APPUI
Mt 23.25-27 ; Rm 3.28

La « lettre et l’esprit de légalisme – être juste par ses propres œuvres – en vinrent, à l’époque du Nouveau Testament, à être identifiés au judaïsme. Ils reflétaient exactement l’esprit et les enseignements des pharisiens » 1. Ceux-ci « tendaient à négliger le fait que la disposition du cœur était plus importante que les gestes extérieurs »2. Ils croyaient que le fait de garder d’in- nombrables lois de leur propre invention prouverait qu’ils étaient des Juifs justes, et par conséquent, leur assurerait une place au ciel.

Il y en a encore qui croient que ce qu’ils font est plus important que ce qu’ils croient.


Jésus avait déjà enjoint les foules de faire ce qui est juste. Comme les sadducéens étaient incapables de piéger Jésus par leurs questions, les pharisiens tentèrent leur chance. Jésus répondit à leurs questions, puis les réprimanda sévèrement. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intem- pérance. » (Mt 23.25, LSG) Partout dans Matthieu 23, Jésus montre que ces dirigeants de l’église s’intéressaient davantage à paraître justes, honnêtes, et animés de la crainte de Dieu, qu’à l’être vraiment !

Romains 3.28 pousse l’affaire plus loin. Il insiste sur le fait que le salut vient par la foi en Dieu, non par l’obéissance aux lois. Lisez aussi Romains 3.29, 30.

Nous voyons dans nos propres églises, écoles et parfois nos propres maisons les mêmes batailles. Il y en a encore qui croient que ce qu’ils font est plus important que ce qu’ils croient, et que s’ils sont chrétiens en apparence, ils peuvent cependant être inté- rieurement ce qui leur plaît.
Cependant, les versets que nous avons lus aujourd’hui sont clairs : nous devons nettoyer «l’intérieur ». Aucune somme de travail, d’étalage d’humilité et de charité, ou d’actions que l’on croit chrétiennes ne nous emmènera au ciel. Nous n’avons besoin que de la foi et de l’acceptation du don du salut. (Lisez Romains 5.16,18.)

BRAINSTORMING
1. Comment expliqueriez-vous à un non- croyant Romains 3.28 ?
2. Il est important de faire de bonnes actions, mais comment nous assurer que nous ne transformions pas notre foi en une reli- gion fondée sur les œuvres ?
____________
1. Seventh-day Adventist Bible Dictionary, Don Neufeld, éd.
Pharisees, Hagerstown, Md., Review and Herald Publi-
shing Association, 1960, p. 849. 2. Ibid.



Comment y arriver
Braden Blyde, Adélaïde, Australie du Sud
Mercredi POUR PASSER À L’ACTION
Rm 10.3

Chaque fois qu’un nouvel appareil électroménager ou autre arrivait à la maison, ma mère se sentait frustrée parce que Papa, mes frères et moi essayions de le monter en faisant fi du manuel d’instructions. Parfois, ça marchait. Je crois que c’est dans notre nature humaine. Même à l’égard de la justice, les gens ont la fâcheuse habitude d’établir leurs propres procédures et expériences. La pléthore d’églises et de confessions du monde atteste ce fait. Nous laissons le manuel d’instructions de Dieu dans la boîte, puis nous nous demandons pourquoi notre vie et l’Église ne ressemblent pas à ce qu’elles devraient être. Comment donc sommes-nous censés développer le fruit de la justice ? Voici quelques idées tirées de la Parole de Dieu :

La réussite dans le domaine de la justice ne s’accompagne pas toujours de dividendes

Commencez par vous-même. Quand on parle de faire les choses correctement, il est facile de critiquer les autres. Mais comme Matthieu 23.26 le suggère, cela n’a rien à voir avec le désir de paraître extérieurement juste, et encore moins de vouloir corriger autrui.

Cessez d’essayer. Ce n’est pas un appel à tout lâcher, mais à laisser Dieu agir. Vous ne pouvez créer la justice par vos propres moyens. Laissez Dieu vous rendre juste (Rm 3.28).

Soyez prêt à vous sacrifier. La réussite dans le domaine de la justice ne s’accom- pagne pas toujours de dividendes. Bien au contraire ! Dans 1 Jean 2.6, nous sommes encouragés à imiter la vie du Christ, laquelle était fondamentalement une vie de sacri- fice.

N’ayez pas peur de demander de l’aide. Quand tout devient trop lourd, ne vous résignez pas à l’échec. Demandez de l’aide. Cherchez des réponses dans la Bible, auprès du Saint-Esprit et de gens dignes de confiance. C’est sans doute humiliant, mais l’humilité est peut-être la réponse dont vous avez besoin.

Après 25 ans de mariage, Papa ne consulte toujours pas les manuels d’instructions. Et Maman – eh bien, je pense qu’elle a cessé de le pousser à faire autrement. Quand nous en venons à comprendre la dualité de la justice – imputée et impartie – il devient évident pourquoi nos propres efforts, comme ceux de mon père, ne font pas le poids. Il y a, il y a toujours eu un plan. Nous n’avons qu’à accepter d’être conduits.

BRAINSTORMING
1. Dans quels aspects de votre vie luttez- vous pour laisser Dieu prendre le contrôle ?
2. Pourquoi croyons-nous toujours que nous avons raison ?
3. De quelles façons spécifiques pouvons- nous apprendre de la vie du Christ ? 4. À quel point la compréhension de la
justice est-elle importante pour la foi et l’expérience d’un chrétien ?
La réussite dans le domaine de la justice ne s’accompagne pas toujours de dividendes.



La comptabilité créative de Dieu
Desré Nikolich, Sydney, Australie
Jeudi OPINION
Rm 6.23

On peut parler de comptabilité créative lorsque les ressources sont réaffectées de manière ingénieuse pour combler les déficits et donner une image plus favorable des états financiers. Saviez-vous que Dieu a sa propre comptabilité créative ? Dans son cas, il n’est question que d’ajouter de la valeur au compte.

Le compte en question implique notre justice. Lorsque le péché a fait son entrée dans le monde, l’humanité méritait de mourir (Rm 6.23). Le péché a déséquilibré la justice divine, et un prix s’en est ensuivi. Le problème était, et demeure, que Dieu ne compte pas seulement la justice comme partie prenante de son caractère et de son royaume, mais aussi l’amour. Parce que l’amour de Dieu s’opposait à la justice, quelque chose devait céder. Dans sa miséricorde et son amour, Dieu s’est écrié : « Comment t’aban- donnerais-je [...] toutes mes compassions sont émues. » (Os 11.8, OST) L’amour de Dieu ne se résout pas à perdre l’humanité. Ainsi, afin de redresser le « problème du péché », sa comptabilité créative s’est incar- née. Jésus – Dieu incarné – est venu vivre une vie parfaite, et a subi notre mort. À tra- vers ce processus, il a absorbé le prix du péché – la mort éternelle.

« La grâce du Christ et la loi de Dieu sont inséparables. En Jésus la miséricorde et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont embrassées*. » « Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur. » (Rm 6.23, COL) Ce don est pour tous ceux qui acceptent la mort de Jésus pour leurs péchés.

Parce que la valeur d’amour de Dieu s’opposait à celle de la justice, quelque chose devait céder.

Un choix est placé devant nous. Choisirons-nous la justice naturelle ou la justice divine ? La justice naturelle, c’est lorsque le salaire du péché est payable de notre mort éternelle. La justice divine s’est manifestée par le sacrifice de Jésus, permettant de balancer le grand livre divin. On doit toujours tenir compte du prix du péché. Il y a cependant un facteur restrictif. La restric- tion n’est pas du côté de Dieu (comme le prix a déjà été payé), mais de l’humanité. Dieu a pourvu au salut de tous. Mais pour être vraiment juste, il nous permet de l’accepter ou de le rejeter.
Quelqu’un a payé pour notre justice, mais cela ne sera confirmé qu’après vérifica- tion des livres. Notre justice seule est insuffisante. Ce n’est qu’en vivant en Jésus et en acceptant sa justice que nous sommes ren- dus justes.

BRAINSTORMING
Si notre justice est en Jésus, quel est alors notre rôle ?
____________ * Ellen G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 409.




Christ, notre justice
Renee Coffee, Gobles, Michigan, États-Unis
Vendredi EXPLORATION
Rm 3.21-23
POUR CONCLURE

La justice ne vient pas de l’obéissance à la loi, mais de la soumission à Dieu. Lorsque Jésus vivait sur terre, il abandonna sa vie à son Père et suivit ses instructions. Pour vivre une vie de justice, nous devons faire de même. Chaque matin, nous pouvons nous asseoir sur le trône de notre cœur, ou laisser Jésus être notre Maître. « Chaque matin, consacrez-vous à Dieu pour la journée. Soumettez-lui tous vos plans, quitte à les délaisser ou à les exécuter selon qu’il vous l’indiquera. C’est ainsi que jour après jour, vous abandonnant entre les mains de Dieu, votre vie sera de plus en plus façonnée sur celle de Jésus. »*

COFFRE AUX IDÉES
• Faites une petite affiche avec les mots Christ ma justice ou une autre phrase
semblable. Placez-la en un endroit où vous la verrez quotidiennement.
• Sur une feuille, faites deux colonnes, la
première s’intitulant « Ce qu’est la justice », et l’autre « Ce que n’est pas la justice ». Révisez la leçon de cette semaine. Puis écrivez des mots ou des phrases pour compléter chaque colonne.
• Écrivez une définition de ce que signifie « connaître » Jésus.
• Demandez à un certain nombre de gens ce que veut dire être juste, puis allez-y de votre propre définition.
• Méditez sur ce que vous pourriez faire cette semaine pour obtenir une meilleure vision de Jésus et de sa justice.

POUR ALLER PLUS LOIN
�� Joseph Stowell, Simply Jesus and You, « I’d Rather have Jesus », p. 23-29 ; Ellet J. Waggoner, Christ and His Righteousness, « The Lord Our Righteousness », p. 58-69 ; Warren W. Wiersbe, Be right, « The Wrong Righteousness », p. 112-122.
____________ * Ellen G. White, Vers Jésus, p. 70.

http://www.cqbiblestudy.org/article.php?id=3

No comments:

Post a Comment