LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, March 7, 2010

LE FRUIT DE L'ESPRIT EST: JUSTICE

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Voici la lecon presentee par l'Eglise Adventiste de Sacramento de Pastor Doug Bathelor a www.amazingfacts.com

CLIQUER SUR LE LIEN QUI SUIT POUR UN VIDEO DE LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT PRESENTEE PAR LE DR. DEREK MORRIS DE L'EGLISE DE LAKE FOREST

http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q103-13-fruit-spirit-righteousness



Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-1/EDS2010-1.pdf

La leçon de l'Ecole du Sabbat est également disponible sur votre mobile :
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Leçon n° 11
Le fruit de l’Esprit est : Justice



Etude de la semaine : Mt 23.25-28 ; Rm 3.28 ; 8.4 ; 10.3 ; Ga 3.6 ; 1 Jn 2.3-6 ; 5.1-3

Verset à mémoriser :
«Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !» (Mt 5.6)

La semaine dernière, nous avons terminé l’étude des neuf aspects du fruit de l`Esprit (Ga 5.22, 23). Pendant les deux prochaines semaines, nous verrons deux autres caractéristiques supplémentaires : «Car le fruit de l`Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.» (Traduction libre de la NKJV anglaise) Dans ce verset, Paul mentionne à nouveau «la bonté », tout en ajoutant «la justice» et «la vérité». Nous étudierons cette semaine ce qu`est la «justice».

Nous la comprenons comme un tout composé de deux aspects indissociables. Premièrement, il y a la justice imputée du Christ - ce qu’il a fait pour nous -, une justice qui nous couvre et nous donne le billet pour le ciel. Deuxièmement, il y a la justice impartie du Christ - ce qu`il fait en nous, par le Saint-Esprit, pour nous façonner à son image. Telle est la justice du Christ, sans laquelle nous n’aurions aucun espoir de salut.



Leçon de Dimanche

Une justice nécessaire

«Car nous estimons que l`être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi.» (Rm 328) «Car l`Eternel est un Dieu juste, un Dieu qui aime la justice. Les hommes droits verront sa face. » (Ps 11.7, La Bible du Semeur) «La voie du méchant est une abomination pour le SEIGNEUR ; il aime celui qui poursuit la justice.» (Pr 15.9) «Il a lui-même porté nos péchés en son corps, sur le bois, afin que, morts aux péchés, nous vivions pour la justice ; et c`est par ses meurtrissures que vous avez été guéris.» (1 P 2.24) « ... pour que la justice requise par la loi soit accomplie en nous qui marchons, non selon la chair, mais selon l`Esprit.» (Rm 8.4) «Cherchez d`abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.» (Mt 6.33) «Si vous savez qu`il est juste, sachez que quiconque fait la justice est né de lui.» (1 Jn 2.29)

En vous référant aux textes cités ci-dessus, répondez aux questions suivantes :

Si nous ne pouvons être justifiés par la loi, comment le sommes-nous ?

Même si nous savons que Dieu hait le péché, mais qu`il aime le pécheur, quelles conclusions erronées devons-nous éviter de faire ?

Que veut dire : «Pour que la justice requise par la loi soit accomplie en nous» ? Nous est-il possible d`observer suffisamment bien la loi pour l’accomplir ? A moins que Paul veuille dire autre chose ? Dans l`affirmative, expliquez.

En quoi notre vie change-t-elle lorsque nous cherchons d`abord le règne de Dieu et sa justice ?

Que signifie «faire la justice» ? Peut-on être juste sans faire la justice ?


Leçon de Lundi

Établir sa propre justice

«En effet, en méconnaissant la justice de Dieu et en cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu.» (Rm 10.3) De quoi Paul parle-t-il ici ? De qui parle-t-il et comment ces personnes cherchent-elles à établir « leur propre justice » ? Étant donné ce qu`est la nature humaine, pourquoi est-ce de toute façon impossible ?

Une activité que l`on fait par soi-même est une occupation au cours de laquelle on fait ou on fabrique quelque chose (menuiserie ou réparations de sa maison) sans formation ni aide professionnelle. Dans son sens le plus large, c`est une activité que l`on accomplit entièrement par ses propres moyens ou de sa propre initiative. On dit parfois de telle ou telle personne ayant réussi qu’" elle «s’est faite elle-même» ou qu`elle a réussi «par ses propres moyens». D`après la Bible, cette façon d`envisager les choses ne peut en aucun cas s`appliquer à la justice. Nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes, malgré tous nos efforts, pour nous rendre justes aux yeux de Dieu. Notre propre justice est semblable à «un vêtement souillé» (Es 64.5). En fait, chercher par soi-même la justice conduit souvent au résultat opposé.

Lisez Mt 5.20 ; 23.25-28. Comment Jésus met-il en valeur le problème soulevé par ceux qui cherchent à être justes par eux-mêmes ?

Le chrétien doit absolument comprendre qu’il est totalement dépendant du Christ pour sa justice. Ce qui le rend juste aux yeux de Dieu, c`est ce que le Christ a fait pour lui et non ce qu`il fait, lui. A l’ instant où il perd de vue cette vérité, le sentiment de sa propre justice s`installe facilement, accompagné de l’orgueil et de la corruption intérieure. Les scribes et pharisiens étaient l’exemple même de la façon dont cela se passe. Ils étaient si occupés à faire étalage de leurs actes de piété qu`ils ont perdu de vue ce qui comptait réellement.

En quoi êtes-vous coupable du même péché que les scribes et les pharisiens ? En quoi ce piège est-il plus subtil que nous ne le pensions ?


Leçon de Mardi

Le Christ, notre justice
(Rm 5.17)

Lisez Rm 5.17-19 et résumez dans vos propres termes ce que Paul déclare ici. Pourquoi est-on condamné et comment devient-on juste ?

Si la justice du Christ est un don, comment l`obtient-on ? Ga 3.6; Jc 2.23.


Remarquez, dans Rm 5.19, l`accent mis sur la désobéissance et l`obéissance. La désobéissance d`un seul, Adam, a fait de tous les hommes des pécheurs. C’est là un enseignement biblique de base. Le péché d`Adam a provoqué la chute de l`humanité. Chaque jour de notre vie, nous vivons tous, individuellement, avec les conséquences de cette chute. Personne n’est immunisé.

Le même verset, cependant, parle également d`obéissance. L`obéissance de qui ? Du Christ, bien sur ! Il est le seul à posséder la justice nécessaire au salut, la justice accordée à tous ceux qui «reçoivent l`abondance de la grâce» (5.17). C’est pourquoi Paul déclare que ces derniers obtiennent «le don de la justice ». Notez bien qu`il s’agit d`un don, c`est-à-dire qu`il est gratuit et immérité. Dès qu`on estime l`avoir gagné ou mérité, il cesse d`être une grâce (Rm 4.4).

Pourtant, la justice du Christ n`est pas un don que n`importe qui peut recevoir. Elle n`est pas accordée automatiquement à tous (Rm 5.17), Paul est clair là-dessus. Elle est donnée à ceux qui désirent l’obtenir, c’est-à-dire à ceux qui la revendiquent par la foi, comme Abraham, qui a cru en Dieu - et «cela lui fut compté comme justice». (Ga 3.6)

Saisissez-vous réellement ce que signifie « être sauvé par la foi » ? Dans quelle mesure arrivez-vous à comprendre que seule la justice de Jésus est mise à votre crédit par la foi, vous donne la possibilité d’être juste et justifié aux yeux de Dieu ? Comment pouvez-vous vous emparer davantage de cette offre magnifique, fondement de l’Évangile ?


Leçon de Mercredi

Justice et obéissance
(1 Jn 2.29)

Certes, nous sommes couverts par la justice du Christ, mais celle-ci doit se révéler dans notre vie. Cette justice n’est pas seulement une déclaration légale. Elle devient une réalité dans la vie de la personne qui la possède. Avec quelle attention devons-nous écouter ces paroles de Jean : «Mes enfants, que personne ne vous égare. Celui qui fait la justice est juste, comme lui est juste. » (1 Jn 3.7)
Quelle erreur risquons-nous de faire à propos du sens de l`expression «être juste» ?

La justice est un fruit de l`Esprit lié à l`obéissance. Pour certains, l`obéissance n`a rien à voir avec le salut par la foi. Il arrive qu`on entende : «Maintenant que vous avez accepté Jésus comme Sauveur, ne voulez-vous pas l`accepter aussi comme Seigneur de votre vie?» Cela sous-entend, semble-t-il, que notre obéissance à la volonté de Dieu et notre salut seraient deux choses distinctes. C`est là une interprétation complètement fausse de ce qu`est le salut. Jean n`a-t-il pas précisé qu`une vie de justice est la preuve que l`on est sauvé ?

Lisez 1 Jn 2.3-6. Qu`est-ce que Jean veut souligner ici ?

Quand la question de l’obéissance est soulevée, on fait souvent remarquer que les œuvres ne sauvent pas. Certes, si Lucifer était dans le ciel, ce n’était pas en raison de son obéissance à la volonté de Dieu ; mais s`il en a été chassé, c`est bien bel et bien é cause de sa désobéissance. On peut en dire autant d’Adam et Ève. Ce n`est pas parce qu`ils obéissaient qu`ils se trouvaient en Éden, mais c`est bien parce qu`ils ont désobéi à la volonté de Dieu qu`ils en ont été chassés.

La justice «revient à pratiquer ce qui est juste. C’est par ses actes que chacun sera jugé ; ce sont nos œuvres qui mettent en évidence notre caractère et l’authenticité de notre foi.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Sans l`habit de noces», p. 272.

Dans quelle mesure le fruit de la justice se manifeste-il dans votre vie ? A quelles pratiques devez-vous renoncer parce qu’elles sont une entrave à son développement ?


Leçon de Jeudi

Une vie de justice

« Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui qui fait naître aime aussi celui qui est né de lui. A ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous agissons selon ses commandements. Car l`amour de Dieu, c`est que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas un fardeau.» (1 Jn 5.1-3)

Comment Jean relie-t-il l`amour de Dieu à l`amour qui unit entre eux les croyants et à l`obéissance aux commandements ? Pourquoi fait-il ce lien ?


«Celui qui s`efforce de garder les commandements de Dieu uniquement par devoir ne connaîtra jamais la joie de l’obéissance. Ce n’est pas là obéir. Celui qui considère la soumission à la loi divine comme un fardeau, parce qu`elle contrarie ses désirs, n`est pas réellement chrétien. La véritable obéissance procède d`un principe qui a sa source dans l`être intérieur. Elle émane de l`amour de la justice et de la loi de Dieu. L`essence de toute justice, c`est la fidélité à notre Rédempteur qui nous pousse à faire le bien par amour du bien - parce que le bien est agréable à Dieu.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Semblable à du levain », p. 76, 77.

Et la meilleure façon de susciter en soi le désir d`être loyal à Dieu, n`est-ce pas de contempler son incroyable sacrifice sur la croix ? Dire aux gens qu`ils doivent observer la loi n`a aucune puissance. Ce qu`il faut, c`est diriger leurs regards vers Jésus et sa mort à notre place. C`est leur faire comprendre que leurs péchés sont pardonnés grâce à Jésus et qu`en revêtant sa robe de justice ils aient la possibilité d`être parfaits aux yeux de Dieu.

C`est l’amour de Dieu - et non la crainte de l’enfer et de la condamnation -qui devrait être le puissant moteur de notre vie. Et rien ne nous incitera davantage à aimer Dieu que de garder l`esprit fixé sur la croix et sur les richesses et les promesses que nous avons par elle.

Aimez-vous réellement Dieu ? Si oui, comment le savez-vous ? (Peut-être vous illusionnez-vous sur vous-même ? Par quels actes et quelles paroles révélez-vous la réalité de cet amour ? En d’autres termes, qu’est-ce qui prouve que vous l’aimez vraiment ?


Leçon de Vendredi

POUR ALLER PLUS LOIN

A lire : «Il ne suffit pas de croire que Jésus n`est pas un imposteur et que la Bible n`est pas un recueil de fables habilement conçues. On peut admettre que le nom de Jésus est le seul qui ait été donné aux hommes pour être sauvés et néanmoins ne pas l`accepter comme Sauveur personnel. Croire à la théorie de la vérité, se dire chrétien, faire inscrire son nom sur les registres d`église ne suffit pas. "Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu`il demeure en nous par l`Esprit qu`il nous a donné." (1 Jn 3.24) "Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l`avons connu." (1 Jn2.3) C`est à ce signe qu`on reconnaît une véritable conversion. Quelle que soit notre profession de foi, elle est inutile si le Christ ne se manifeste pas en nous par des œuvres de justice.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «Sans l`habit de noces », p. 272.
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A MEDITER

• Comment éviter le piège du légalisme – penser que nos œuvres nous sauveront – ou celui de la grâce à bon marché– penser que nos œuvres n’ont rien à voir avec le salut ? Comment trouver la juste mesure ici ? Vers lequel de ces deux pièges avez-vous tendance à pencher : la grâce à bon marché ou le légalisme ?

• Quel est le danger inhérent au désir de faire de bonnes œuvres ? vers quoi cela peut-il mener et comment l’éviter ?

• Pensez à une personne de votre connaissance qui semble être quelqu’un de « juste ». Comment est-elle ? Comment se comporte-t-elle ? Quelle est son attitude à l’ égard d’autrui ? De quoi parle-t-elle ? Que pouvez-vous apprendre d’elle ?

• Nous avons tendance à penser à la justice en tant que justice individuelle, ce qui est correct. Mais n’a-t-elle pas également une connotation collective ? notre communauté ecclésiale peut-elle aussi être « juste » ? Si oui, de quelle façon ? A quoi ressemble une communauté religieuse ou règne la justice ? Comparez la vôtre à l’idéal qui vous est proposé.

• Si le salut par la foi va au-delà d’une simple profession de foi en Christ et d’un nom inscrit sur les registres de l’église, qu’est-il réellement ? Qu’est-ce que la « foi » au sens du terme ?


Matthieu 23:25-28; Romains 3:28; Romains 8:4; Romains 10:3; Galates 3:6; 1 Jean 2:3-6; 1 Jean 5:1-3 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Matthieu 23:25-28

25Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance.

26Pharisien aveugle! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net.

27Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés.

28Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.

Romains 3:28

28Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi.

Romains 8:4

4et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit.

Romains 10:3

3ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu;

Galates 3:6

6Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,

1 Jean 2:3-6

3Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu.

4Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui.

5Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en lui.

6Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.

1 Jean 5:1-3

1 Jean 5

1Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui.

2Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements.

3Car l'amour de Dieu consiste a garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,




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Sabbat après-midi

Notre bien-être éternel dépend de notre obéissance à Dieu, et en conséquence notre premier objectif devrait être de Le rechercher avec ardeur de telle sorte que nous puissions faire plus ample connaissance avec Lui. Ce devrait être notre première considération dans la vie. Tout le reste doit être secondaire à cet objectif. La Parole qui est notre guide déclare : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera accordé par-dessus. » Ainsi toutes les forces de l’esprit de l’âme et du corps seront offertes à Dieu afin de pouvoir utiliser les capacités qui nous ont été données à Sa gloire. Ainsi nous pourrons comprendre que Dieu n’exprime aucune exigence sans fournir amplement tout ce qui est nécessaire pour la réalisation de cette exigence. Par la grâce rédemptrice de Christ l’homme peut accomplir tout ce que Dieu attend de lui. Signs of the Times, August 2, 1899.

En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même, par l'obéissance d'un seul, la multitude sera rendue juste. Romains 5 :19.

Parce que l'homme tombé ne pouvait vaincre Satan par ses simples forces humaines, le Christ quitta les parvis royaux du ciel pour lui venir en aide au moyen des forces divines et humaines combinées. Le Christ savait qu'Adam en Eden, avec les avantages supérieurs dont il jouissait, aurait pu résister aux tentations de Satan et le vaincre. Il savait aussi que hors de l'Eden, privé de la lumière et de l'amour de Dieu par suite du péché, l'homme ne pouvait résister aux tentations de Satan par ses propres forces. Afin de rendre l'espérance à l'homme, et le sauver d'une ruine totale, il s'humilia jusqu'à prendre la nature de l'homme : il pourrait ainsi, grâce à son pouvoir divin combiné avec l'humain, atteindre l'homme là où il était. Il obtint, en faveur des fils et des filles d'Adam, la force qu'ils ne pouvaient acquérir par eux-mêmes, afin qu'en son nom ils puissent surmonter les tentations de Satan.

Maranatha, p. 224; Messages choisis, vol. 1, p. 327.

Dimanche

Ceux qui ont faim et soif de justice aspirent intensément à devenir semblables à Christ dans le caractère. Ainsi assimilés à Son image ils pourront être fidèles sur le sentier du Seigneur et accomplir justice et jugement. Nous devrions toujours cultiver un désir ardent de vivre la justice de Christ. Aucun besoin temporel ne devrait attirer et dévier l’esprit au point que nous n’ayons plus cette faim de posséder les attributs de Christ. Le commandement est : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice. »

Signs of the Times, August 29, 1895.

« … lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 1 Pierre 2 :24.

C’est parce que le Christ a porté sur la croix la punition dans Son propre corps que l’homme a une deuxième chance. Ce dernier peut, s’il le désire, retourner à sa loyauté. Mais s’il refuse d’obéir aux commandements de Dieu, s’il rejette les avertissements et les messages que Dieu envoie, choisissant plutôt les paroles fallacieuses de ceux qui se font l’écho des paroles du Trompeur, il est volontairement ignorant. La condamnation de Dieu est alors sur lui. Il choisit la désobéissance. En effet l’obéissance signifie élever la croix, pratiquer le renoncement à soi-même, et suivre Christ sur le sentier de l’obéissance.

L’esprit humain est naturellement porté vers les plaisirs et les satisfactions égoïstes. La politique de Satan est d’en créer le plus grand nombre possible. Il cherche à susciter dans l’esprit des hommes une telle passion pour les divertissements mondains qu’ils n’aient plus le temps de se soucier du sort de leur âme. L’amour des plaisirs est contagieux. Celui qui s’y adonne court çà et là, toujours en quête d’un nouvel amusement.

La faculté de goûter les richesses de la gloire seront développées en proportion du désir que nous avons pour ces richesses. Comment apprécierons-nous Dieu et comment les choses célestes seront-elles développées, si ce n’est dans cette vie ? Si les attentes et les soins du monde sont autorisés à monopoliser tout notre temps et notre attention, nos forces spirituelles s’affaibliront et mourront parce qu’elles ne s’exercent pas. Dans un esprit abandonné complètement aux choses terrestres chaque espace à travers lequel la lumière du ciel pourrait pénétrer est fermé. La grâce transformatrice de Dieu ne peut s’exercer sur l’esprit et le caractère. Les talents qui devraient être utilisés dans une piété active sont ignorés et négligés. Comment alors peut-on répondre à l’invitation qui est offerte : « Venez ; car tout est déjà prêt» (Luc 14 :17) ? Comment est-ce possible pour un homme de recevoir l’éloge : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, » quand il a été désobéissant, ingrat et a rejeté la sainteté ? Il a entraîné son esprit à mépriser les exigences les plus claires de Dieu et à ne plus aimer les choses religieuses. Il aime les choses de la terre davantage que les choses du ciel.

L’obéissance aux commandements de Dieu permettra que nos noms soient inscrits dans le livre de vie de l’Agneau, «car nous sommes devenus participants de Christ. » (Hé. 3 :14) This Day with God, p. 87.

Lundi

La propre justice est une contrefaçon de la vraie justice, et tous ceux qui s'y attachent auront à en supporter les conséquences désastreuses. De nombreuses personnes, aujourd'hui, prétendent obéir à la loi divine sans avoir dans leur cœur l'amour de Dieu qui se répand sur le prochain. Le Christ les invite à s'unir à lui dans son œuvre de salut, mais ils se contentent de répondre : « Je veux bien, Seigneur. » Toutefois, ils ne mettent rien en pratique. Ils ne sont pas les collaborateurs de ceux qui travaillent véritablement pour le Maître. Ils restent oisifs. Semblables au fils infidèle, ils font au Père de fausses promesses. En entrant solennellement dans l'Eglise, ils ont pris l'engagement de se soumettre à la parole divine et de se consacrer au service, mais ils ne le tiennent pas. En paroles, ils se disent enfants de Dieu, mais ils le renient dans leur vie et leur caractère. Ils ne se soumettent pas à sa volonté. Leur vie est un mensonge.

Christ’s Object Lessons, p. 279; Les Paraboles de Jésus, p. 239.

Une religion légaliste a été considérée comme normale pour notre temps. C'est là une erreur. Le reproche adressé aux pharisiens par le Christ est applicable à ceux qui ont perdu leur premier amour. Une religion froide, légaliste, n'amènera jamais des âmes à Christ : c’est une religion dépourvue d'amour, et sans Christ. Quand des jeûnes et des prières sont pratiqués dans un esprit de propre justice, ils sont en abomination aux yeux de Dieu. Les assemblées solennelles pour le culte, le cycle des cérémonies religieuses, une humiliation de façade, un sacrifice imposé - tout ceci clame au monde que l'on est propre-juste. Ces choses ont pour but d'attirer l'attention sur celui qui s'impose des devoirs rigoureux, comme pour dire : en voilà un qui mérite le ciel. Mais tout cela n'est qu'illusion. Les œuvres ne nous paieront pas l'entrée dans le ciel. Le grand Sacrifice qui a été offert est suffisant pour tous ceux qui voudront croire. L'amour du Christ communiquera une vie nouvelle au croyant. Celui qui se désaltère à la source de vie sera rempli du vin nouveau du royaume. La foi en Christ fera que le croyant sera animé d'un bon esprit et inspiré par des mobiles élevés ; celui qui regarde à Jésus, chef et consommateur de la foi, n'aura que des sentiments célestes et pleins de bonté. Regardez à Dieu et non pas à l'homme. Dieu est votre Père céleste, toujours prêt à supporter vos infirmités, à vous pardonner et vous guérir. « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17 : 3) En contemplant le Christ vous serez transformés ; vous en viendrez à détester l'orgueil, la vanité, l'estime de vous-mêmes, votre propre justice et votre incrédulité d'autrefois. Vous rejetterez loin de vous ces péchés, comme un fardeau inutile, vous marcherez humblement devant Dieu, avec douceur et confiance. Vous vous conduirez avec amour, patience, amabilité, bonté, miséricorde, et avec toutes les grâces qui habitent dans un enfant de Dieu. Et à la fin ils trouveront une place parmi ceux qui sont sanctifiés et parmi les saints.

Selected Messages, bk. 1, p. 388; Messages choisis, vol. 1, pp. 454, 455.

Nous pouvons, comme Nicodème, nous bercer de l'illusion que notre vie a été correcte, que notre moralité n'a rien laissé à désirer, et en conclure que nous n'avons pas lieu de nous humilier devant Dieu comme de vulgaires pécheurs. Mais quand la lumière de Jésus-Christ brillera dans notre âme, nous verrons combien nous sommes impurs; nous discernerons l'égoïsme de nos mobiles et l'inimitié contre Dieu, qui ont souillé tous les actes de notre vie. Nous rendrons compte que notre justice est véritablement comme le linge le plus souillé, et que seul le sang de Jésus peut nous purifier de la souillure du péché et transformer nos cœurs à sa ressemblance.

Conflict and Courage, p. 292; Le meilleur chemin, p. 26.

Mardi

La victoire est entre nos mains, mais nous n'avons pas à vaincre en notre propre nom ou par notre seule force. Nous ne pouvons, par nous-mêmes, garder les commandements de Dieu. Son Esprit doit nous aider dans notre faiblesse. Le Christ est devenu notre sacrifice et notre garant. Il a été fait péché pour nous afin que nous soyons justice de Dieu en lui. Par la foi en son nom, il nous impute sa justice qui devient un principe vivant dans notre vie.

L’apôtre nous montre quel est le privilège du chrétien. Il dit : « C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père,… afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être rendus forts et puissants par son Esprit, au profit de l'homme intérieur; que le Christ habite dans votre cœur par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour, pour être capables de comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l'amour du Christ qui surpasse la connaissance, de sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. » [Ephésiens 3 :14, 16-19].

Le Christ nous impute sa perfection et nous présente à son Père revêtus de sa propre pureté.

Beaucoup de personnes pensent qu'il est impossible d'échapper à la puissance du péché. Mais toute la plénitude de Dieu nous est promise. Nous visons trop bas. Le but est beaucoup plus élevé. Notre esprit a besoin de s'élargir afin de comprendre la signification de la providence de Dieu. Nous devons refléter dans notre caractère ses attributs les plus élevés. Soyons reconnaissants de n'être pas abandonnés à nous-mêmes. La loi de Dieu nous présente l'idéal que nous devons atteindre par la justice imputée du Christ.

Nous n'avons pas à suivre nos propres idées, et présenter aux autres, par notre exemple, le modèle qu’ils doivent imiter ; mais nous devons marcher dans les pas du Christ, et aplanir les sentiers pour nos pieds, de peur que l’infirme soit détourné du chemin. Nous devons garder les commandements et vivre.

Review and Herald, July 12, 1892.

Il a été pourvu à tout ; la justice éternelle du Christ est mise au compte de l'âme croyante. Une robe précieuse, immaculée, tissée sur les métiers du ciel, attend le pécheur repentant et croyant, qui peut dire : « Je me réjouirai en l'Eternel, mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu ; car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du manteau de la délivrance. » (Es. 61 : 10.)

Une grâce abondante est mise à la disposition du croyant pour qu'il soit préservé du péché ; en effet, le ciel entier, avec ses ressources illimitées, est à sa portée. Il nous faut puiser aux sources du salut. ... Pécheurs par nous-mêmes, nous sommes justes par le Christ. Ayant été rendus justes par la justice accréditée du Christ, Dieu nous déclare justes et nous traite comme des justes. Il nous considère comme Ses chers enfants. Le Christ œuvre contre la puissance du péché, et où le péché abonde, la grâce surabonde.

God’s Amazing Grace, p. 181; La puissance de la grâce, p. 182.

Mercredi

Nous ne gagnons pas le salut par notre obéissance, puisque le salut est un don gratuit de Dieu qui s'obtient par la foi. Par contre, l'obéissance est le fruit de la foi. "Vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu." (1 Jean 3:5,6.) Là est la pierre de touche. Si nous demeurons en Jésus, si l'amour de Dieu demeure en nous, nos sentiments, nos pensées, nos actes seront conformes à la volonté de Dieu telle qu'elle est exprimée dans les préceptes de sa sainte loi. "Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste." (1 Jean 3:7.) La justice est définie par la sainte loi de Dieu énoncée dans les dix préceptes donnés sur le mont Sinaï.

La prétendue foi en Jésus-Christ qui délie les hommes de l'obligation d'obéir à Dieu n'est pas de la foi mais de la présomption. "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi." Mais la foi, "si elle n'a pas les œuvres, est morte en elle-même". (Ephésiens 2:8 ; Jacques 2:17.) Avant son incarnation, Jésus disait de lui-même :
«Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. »
(Psaume 40:9.) Et au moment de remonter au ciel, il faisait cette déclaration :
« J'ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. »
(Jean 15:10.) « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu », dit l'Ecriture. «Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » (1 Jean 2:3,6.) « Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (1 Pierre 2:21.)

Steps to Christ, pp. 61, 62; Le meilleur chemin, pp. 58, 59.

Les dispositions prises pour le salut de l’homme par le moyen de la justice imputée de Christ ne fait pas que la loi est rejetée et ne réduit en rien ses saintes exigences ; car Christ est venu pour exalter la loi et la rendre honorable, pour révéler son amplitude immense et son caractère inamovible. La gloire de l’évangile de la grâce par la justice imputée de Christ ne nous fournit aucun autre chemin de salut que l’obéissance à la loi de Dieu dans la personne de Jésus-Christ, le divin Substitut. Dans l’ancienne dispensation les croyants étaient sauvés par la grâce de Christ comme présenté dans l’Evangile de la même façon que nous sommes sauvés aujourd’hui. Le seul moyen de salut est fourni sous l’alliance d’Abraham.

Alors que nous sommes encouragés à obéir, nous ne devons pas penser que nous pouvons mériter le salut par de bonnes œuvres. Le salut est le don gratuit de Dieu, et il est reçu par la foi. Il est offert pour l’âme repentante par le Christ, à travers le grand plan de la rédemption. Mais la preuve de notre amour pour Lui, l’évidence de notre foi, se révélera dans notre obéissance à la sainte loi de Dieu. Notre Sauveur déclare : « Celui qui a mes commandements et les garde, est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père et je l’aimerai, et je me révélerai à lui. » Le Christ nous enjoint de garder les commandements parce qu’Il sait qu’en les gardant il y a une grande récompense : la révélation d’un caractère à la similitude divine.

Signs of the Times, May 16, 1895.

Jeudi

L'amour vrai agit avec simplicité, parce que ses intentions sont limpides. Associé à des ambitions égoïstes, il perd toute pureté. Dieu prend davantage en considération l'amour qui est dans nos cœurs que la somme de travail que nous accomplissons. L'amour est une vertu céleste, qui ne peut naître et prospérer que là où règne le Christ. Il engendre la force et la vérité. Il fait le bien, uniquement. Ceux qui le possèdent portent des fruits de sainteté et ont pour fin la vie éternelle. « A ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous agissons selon ses commandements. Car l'amour de Dieu, c'est que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas un fardeau, » [1 Jean 5 :2-3].

The Youth’s Instructor, January 13, 1898;

Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 169.

Chacun a besoin de prier beaucoup, et de veiller tout en priant afin que la foi ne faiblisse pas. Personne ne peut garder les commandements de Dieu s’il ne chérit pas l’amour dans son coeur ; car sans amour il n’y a pas de vraie obéissance. L’amour suprême pour Dieu est exigé, et lorsque c’est un principe qui fait partie de notre âme, notre amour pour ceux qui sont autour de nous sera visible dans nos actes et nos paroles.

Signs of the Times, February 24, 1898.

La grâce est une faveur imméritée ; le croyant est justifié sans aucun mérite de sa part, n'ayant rien à faire valoir auprès de Dieu. Il est justifié grâce à la rédemption offerte en Christ Jésus, qui se tient dans les parvis célestes en tant que substitut et garant du pécheur. Mais alors qu'il est justifié par les mérites du Christ, il n'est pas libre d’agir injustement. La foi agit par amour et purifie l'âme. La foi bourgeonne, fleurit et produit une récolte de bons fruits. Partout où existe la foi, les bonnes œuvres font leur apparition. Les malades reçoivent des visites, les pauvres des soins, les orphelins et les veuves ne sont pas négligés, ceux qui sont nus sont vêtus, les indigents sont nourris. Le Christ allait de lieu en lieu en faisant du bien ; quand les hommes sont unis à lui ils aiment les enfants de Dieu ; la douceur et la vérité guident leurs pas. L'expression de leur visage révèle leur expérience ; les hommes se rendent compte que ces personnes ont été avec Jésus et ont appris de lui. Le Christ et le croyant deviennent un ; la beauté de son caractère éclate chez ceux qui entretiennent une communion vivante avec la Source de la puissance et de l'amour. Le Christ est le grand dépositaire de la justice justifiante et de la grâce sanctifiante.

Selected Messages, bk. 1, p. 398; Messages choisis, vol. 1, pp. 465, 466.

Vendredi

Pas de lecture complémentaire.


http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2010.html

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