LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Saturday, May 23, 2009

LE CIEL ( LE PARADIS )

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TEXTE ETUDIE Jean 14.1-6

INTRODUCTION

La coupure qui sépare les chapitres 13 et 14 est purement artificielle.
En fait, Jean relate en 5 chapitres le dernier repas que Jésus prit avec
ses disciples. Dans cet évangile, les discours sont intenses à l’approche
de la Passion
. Jésus commence à parler aussitôt après le départ de
Judas (13.31) et ne s’arrête que 4 chapitres plus tard (18.1).

« Il ne pense qu’à l’angoisse de ceux qu’il va quitter. Pour surmonter
le découragement et la dépression, il faudra croire en Dieu et en
Jésus-Christ. » (Georges Stéveny, Jésus, l’envoyé de Dieu : pourquoi
est-il venu ?, p. 255)


1. UN LIEU APPELE LE CIEL (14.3)

La Bible utilise plusieurs expressions pour nous aider à saisir cette
notion :

• Les nouveaux cieux et la nouvelle terre (2 Pi 3.13)
• La nouvelle Jérusalem (Ap 21.10-27)
• Le paradis (Ap 2.7)
• Le tabernacle de Dieu avec les hommes (Ap 21.3)
• La patrie céleste (1 Pi 2.11)
• Le ciel – les cieux (Mt 6.9)
• La maison du Père (Jn 14.2,3)
• Auprès du Seigneur (2 Co 5.6,8)


A force de toujours rechercher le ciel, les croyants ne risquent-ils pas
de perdre de vue les besoins de la terre ?
Le Dieu du ciel est-il si loin de nous qu’il ne peut nous entendre ?


a) Un lieu préparé « … je m’en vais vous préparer une place »
Frédéric Godet écrit : « Cette demeure céleste est avant tout
l’emblème d’un état spirituel : la communion avec le Père, la
position filiale accordée à Christ dans la gloire divine et à laquelle il
associera les fidèles. Mais cet état se réalisera dans un lieu
déterminé, celui où Dieu manifeste avec le plus d’éclat sa présence


et sa gloire, le ciel. » (F. Godet, Commentaire sur l’évangile de
saint Jean, p. 264)

La religion est l’opium du peuple, disait Lénine. Espérer un lieu
comme le ciel, cela ne risque-t-il pas de nous désintéresser du vrai
champ de mission qu’est le monde ?


b) Un lieu habité … vous préparer une place »
Le ciel n’est pas seulement destiné à être la demeure de
Dieu : comme Genève au temps de la Réforme, le ciel
deviendra un refuge éternel pour les rachetés. « Je reviens
vous prendre auprès de moi, pour que là où, moi, je suis,
vous soyez, vous aussi. » (14.3).

Retrouverons-nous dans le ciel les affections que nous avons tissées
sur la terre ?
Nous reconnaîtrons-nous ?


c) Un lieu éternel « … pour que là où, moi, je suis, vous soyez,
vous aussi »
Les élus vivront éternellement (Jn 3.16). Ils régneront aux siècles
des siècles (Ap 22.5). Ils ne seront plus jamais séparés de Dieu (1
Thes 4.17).

En Eden aussi, tout était parfait ! Qu’est-ce qui me prouve qu’un
nouveau dérapage est totalement impossible ?
Pourquoi faut-il que le bien ait le dernier mot ?


d) Un endroit merveilleux « … la maison de mon Père »
Neuf fois dans les évangiles, Jésus proclame heureux ceux qui
recherchent la volonté de Dieu (Mt 53-11). Dans le Sermon sur la
montagne, il révèle au monde la « constitution » du monde
nouveau préparé par le Père.

2. LES CITOYENS DU CIEL (14.3b)

« Dieu ne se calfeutre pas dans un ciel inaccessible, d’où sa volonté
fatale s’abattrait sur la liberté humaine, comme l’aigle sur sa victime.
D’une certaine manière, il règne dans l’opposition, en attendant
l’avènement de son royaume, où il sera enfin reconnu comme Dieu. »
(Georges STEVENY, L’énigme de la souffrance, p. 110)

Vie chr. 9 – Michel Mayeur 3

a) Un peuple racheté « … je reviens vous prendre… »
Les citoyens du royaume des cieux sont spirituellement pauvres,
sensibles, humbles, avides de justice, bons, purs de coeur,
pacifiques, prêts au don de soi (Mt 5.3-12).

b) Un peuple de justes « … pour que là où, moi, je suis, vous
soyez… »
Seuls les croyants victorieux du péché grâce aux mérites du Christ
franchiront le seuil de la maison du Père (Ap 21.27 ; 22.15 ; Ro
4.24).

c) Un peuple dans la joie
« …vous soyez, vous aussi »
Dans la présence de Dieu, il n’y aura que louange, paix et joie (Ap
4.6-11 ; 5.9-14). La présence constante du Christ au milieu des
rachetés sera pour eux source de joie parfaite (1 Thes 4. 17).

3. LE CHEMIN QUI CONDUIT AU CIEL (14.4-6)

a) Un chemin évident « … là où, moi, je vais, vous en savez le
chemin »

« Jésus n’a pas seulement découvert le royaume de Dieu. Il le crée.
Il en est tout à la fois le prophète et le roi. Le royaume de Dieu n’est
nulle part, sinon là où Jésus est au milieu de nous. Accéder au
royaume signifie exclusivement et uniquement aller à Jésus, être un
disciple à l’écoute de son message. »

(Edouard Thurneysen, Le sermon sur la montagne, p. 24)

Saint Augustin disait : « Si tu veux savoir par où il faut aller : je
suis la voie. Si tu veux aller où je te mène : je suis la vérité. Si tu
veux savoir où tu dois demeurer : je suis la vie ».

b) Un chemin ouvert à tous « C’est moi qui suis le chemin, la
vérité et la vie »
« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tim 2.4). Le
désir de Dieu est formel : tous les humains sont invités à entrer
dans sa demeure par la repentance et la foi en Christ : « Tout est
prêt, venez aux noces ! » (Mt 22.4,10).

CONCLUSION« Quant à nous, notre citoyenneté est dans les cieux ; de là nous
attendons comme sauveur le Seigneur Jésus–Christ… » (Phil

3.20 NBS)
La perspective de cette citoyenneté future favorise chez le croyant
plusieurs réactions :
• La sanctification (1 Jn 3.2,3)
• La joie (Lc 6.22,23)
• La consolation (Héb 10.34)
• L’affermissement (Héb 11.26,27)
• L’élévation de nos affections (Mt 6.20,21)
• La confiance (2 Co 5.6-9)
• L’attente (Phil 3.20,21)


« La pensée du ciel a toujours été chère au coeur des croyants. Mais
certains prétendent que nous sommes fous d’y croire. Pourtant, nier
le ciel c’est nier Jésus, parce qu’il en est venu pour y placer nos
bien-aimés prisonniers de la tombe et pour réaliser l’espérance de
millions de croyants. Nier le ciel c’est commettre un meurtre, parce
que cette négation tue l’espérance et la joie en faisant de Dieu un
menteur. » (Dwight Moody)
Vie chr. 9 – Michel Mayeur 1

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