LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Saturday, May 16, 2009

LE REPOS

www.autresregards.be

Vie chrétienne 8 – Doris Vargas 1
LE REPOS

Introduction : MARC 2, 23-28

QUESTIONS : Quels sont vos souvenirs de promenade le sabbat
après-midi ?


Quand nous lisons les premiers versets de ce passage, nous n’avons
pas de peine à nous imaginer la scène : Jésus se promène dans les
champs avec ses disciples en les écoutant et en leur parlant
tranquillement. Tout le monde est détendu et à l’aise. Cela me fait
penser à ce que le sabbat après-midi est vraiment un moment
idéal pour se promener pour rendre grâce au Créateur dans la
nature et pour passer un moment de détente en famille ou avec
des amis. J’aspire à ce repos-là. MAIS, les Pharisiens de toutes les
époques ne sont jamais très loin.

1. Marc 2, 23.24 « Ce n’est pas permis »

Nous avons parfois un regard très dur sur les Pharisiens qui, dans les
évangiles, apparaissent souvent comme adversaires Jésus.
Un regard différent sur les Pharisiens !!
A l’époque de Jésus, ce sont pourtant les Pharisiens qui sont proches du
peuple et ont le souci d’adapter la pratique de la Torah (la loi de Moïse)
à leur temps. Les nombreuses règles de la tradition sont en fait des
interprétations de la Loi pour rendre celle-ci plus actuelle. Ils veulent
rendre la religion plus démocratique, étendre les règles de pureté
concernant les prêtres à tout le peuple. En effet, leur but est d’atteindre
une plus grande fidélité à la Loi afin de préparer un peuple saint pour la
venue du messie. Ceci va parfois de pair avec une fidélité excessive que
nous qualifierons de légalisme.
Nous, adventistes, ne leur ressemblons-nous pas parfois ??
Dans le texte que nous étudions, les Pharisiens ne s’adressent pas
aux « transgresseurs » eux-mêmes, mais à leur maître. C’est lui qui est
responsable du comportement de ses disciples. En bon leader Jésus
assume sa responsabilité. Leurs paroles témoignent avec « quels
lunettes » ils lisent la Bible. Ce qui importe pour eux, c’est l’interdit,
Vie chrétienne 8 – Doris Vargas 2
ce qui compte pour un croyant qui se veut fidèle est de ne pas
transgresser ce qui n’est pas permis, quel qu’en soit le prix.

QUESTIONS : Dans ma relation à Dieu et aux autres, quel rôle tient
l’interdit ? Est-ce que cela attire mon regard (et ma colère) quand
les autres disent/font des choses que je considèrent interdites ?

2. Marc 2, 25.26 « Vous n’avez donc jamais lu … »


Dans les deux récits du sabbat (Mc 2, 23-28 ; 3, 1-6) il est question, à
trois reprises, de « ce qui n’est (pas) permis ».

Les Pharisiens qualifient le comportement des disciples (arracher
des épis) comme « pas permis ». Dans leur interprétation, frotter
des épis c’est moissonner (c’est donc compréhensible que cela
soit interdit).

Quand Jésus parle de David qui mange les pains de l’offrande
du temple qui sont réservés aux prêtres, le texte dit
littéralement : « les pains qu’il n’est pas permis de manger si non
les prêtres »

Avant de guérir, encore un jour de sabbat, l’homme à la main
sèche, Jésus pousse la réflexion plus loin : « Est-il permis » le jour du
sabbat de faire le bien ou le mal … ? » (3,4)
Ce qui frappe d’emblée, c’est la réaction de Jésus : il ne leur
reproche pas de ne rien avoir compris, il ne leur reproche pas leur
légalisme, il ne leur dit pas non plus quel est le juste comportement
à adopter. MAIS il leur pose une question : « N’avez-vous donc
jamais lu … ? » S’opposer aux Pharisiens aurait provoqué un conflit,
toutefois, selon notre texte, Jésus cherche à attirer ses interlocuteurs
sur un autre terrain, celui de la lecture. Leurs pensées, leurs actes
découlent d’une interprétation des textes bibliques dominée par
l’interdit. Jésus leur raconte donc un récit biblique et leur propose,
en même temps, une autre manière de lire la Bible, centrée sur ce
qui est permis et ce qui permet la vie.
Vie chrétienne 8 – Doris Vargas 3
Pour mieux saisir la lecture de Jésus, nous pourrions chercher les
différences et les ressemblances entre le comportement de David
et celui des disciples au départ.

A première vue, les deux situations semblent très contrastées : Les
disciples ont l’air de grignoter, David a faim ; les disciples se
promènent tranquillement, David se trouve dans le besoin (il est
fuite devant le roi Saül). Mais il y a aussi des éléments qui se
ressemblent : des deux côtés, il y a du pain, chez les disciples à
l’état brut (les épis), chez David à l’état transformé ; des deux côtés,
un élément relie à Dieu, chez les disciples, c’est le sabbat, un temps
consacré à Dieu, David, lui, entre dans la maison de Dieu, espace
consacré à Dieu. Ce sont donc bien des questions de vie (pain) et
de relation à Dieu (sabbat, temple) qui sont en jeu.

Où Jésus veut-il amener ses interlocuteurs pharisiens et ses lecteurs
adventistes ?

En fait, David a fait quelque chose d’interdit et Jésus est en train de
le justifier. En plus, dans l’histoire de David, il s’agit d’un interdit
biblique (Lév 24, 5-9), dans le cas des disciples d’une tradition
pharisienne. Même si cela peut nous paraître choquant, Jésus est
en train de justifier la transgression de David puisqu’elle met en péril
sa vie et celle de ses compagnons, il est dans le besoin et a faim.
Ce qui est essentiel selon la lecture de Jésus, c’est qu’en entrant
dans la maison de Dieu, David trouve de quoi se nourrir et devient
aussi un relai de vie puisqu’il donne à ceux qui l’accompagnent.

QUESTIONS : Quelle est ma réaction face à la lecture surprenante
de Jésus ? De quelle manière procure-t-elle davantage de repos à
l’humain ? Ma lecture de la Bible, est-elle davantage centrée sur la
vie ou l’interdit ? Souligner davantage ce qui est permis, ce qui
augmente la vie, est-ce forcément aller dans la direction du laisser-
aller ? Comment ne pas tomber dans l’excès du légalisme, ni dans
celui du laxisme ? Partagez vos « recettes ».


Vie chrétienne 8 – Doris Vargas 4
3. Marc 2, 27 Le Fils de l’homme = Seigneur du sabbat

L’histoire de David devient une leçon appliquée à la manière de
voir l’humain et celle de vivre le sabbat et le repos. Le but (« pour »)
du sabbat c’est l’homme et le bien de l’homme. L’homme n’a pas
été créé pour satisfaire les exigences de la Loi de Dieu, au
contraire, Dieu lui a donné la Loi (le sabbat) pour lui donner des
repères d’une vie épanouie et équilibrée, pour lui permettre de
s’arrêter, de se reposer, de s’accepter comme créature limitée et
de pouvoir se reposer sur son Créateur. De plus, Jésus dit ces
paroles en tant que Fils de l’homme, étant devenu un vrai homme
et partageant la condition humaine jusqu’au bout. Désormais la
personne est le centre de l’évangile. La manière de vivre de Jésus
devient le repère pour bien interpréter l’Ecriture (c’est lui le Seigneur
du sabbat), pour ne pas tomber dans le légalisme, ce qui est
terriblement fatiguant. Mais plus encore : La personne humaine est
au centre de l’histoire du salut, non pas l’accomplissement de la
Loi. L’homme n’est pas un simple exécutant de la Loi divine, mais
un enfant qui grandit, qui, parfois, se trompe comme les Pharisiens,
mais qui peut changer, qui apprend à faire des choix de vie.
Comme cela est rassurant et reposant !

QUESTIONS : Sur quoi ma religion est-elle centrée ? Sur l’exécution
de BA ou sur l’apprentissage de la relation, ma relation avec Dieu,
mes relations aux autres et

No comments:

Post a Comment