ESAIE 8:20 "A LA LOI ET AU TEMOIGNAGE, SI ON NE PARLE PAS AINSI, IL N'Y AURA POINT D'AURORE POUR LE PEUPLE." Applications et Temoignages Pour Partager avec Vos Amis de l'ECOLE DU SABBAT ANNEXE: Commentaires et/ou resumes des lecons de l'Ecole du Sabbat. TOUTES LES DIFFERENTES VERSIONS. ALLEZ SUR www.ssnet.org, CLIQUEZ SUR ADULT SS ET GLISSEZ LA SOURIS TOUT EN BAS POUR LES VERSIONS EN D'AUTRES LANGUES. VERSETS DE www.biblegateway.com. SOYEZ BENIS!!!
LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT
Friday, August 28, 2009
UNE QUESTION D'ASSURANCE
http://www.adventist.be/french/eds/10LettresDeJean05Septembre09.pdf
Lisez: 1 Jean 5.13-21
L’auteur conclut sa lettre en soulignant que ses lecteurs et lui
bénéficient désormais du même savoir grâce auquel ils ont l’assurance
du salut.
La source de vie éternelle : 1 Jn 5.13.
- D’après ce verset, quel était le projet de l’auteur de cette épitre ?
- Quelle était la caractéristique essentielle des destinataires de cet
écrit ?
- Quel est le message à retenir de l’ensemble de la lettre?
Cette phrase a pour fonction de conclure l’ensemble de l’écrit. L’auteur
y rappelle l’objectif qu’il s’était fixé en écrivant ce texte. Pour lui, seul
Dieu est source de vie. Tout humain qui croit en Dieu a la vie
éternelle : mais, attention : cette vie est dans le Fils de Dieu (voir la fin
du paragraphe précédent (5.11, 12). La seule attente de Dieu, c’est
que l’être humain croit, qu’il ait la foi. Une foi qui accueille Jésus
comme l’authentique Fils de Dieu.
Est-ce que je crois au nom du Fils de Dieu ?
Qu’est-ce qui peut m’aider à y croire ?
Ai-je la vie éternelle ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?
Un Dieu qui nous écoute : 1 Jn 5.14, 15.
- Que veut dire le mot assurance ? (pour vous faire une idée de son
contraire dans l’esprit de l’écrivain, relisez 1 Jn 2.28 et 1 Jn 4.17, 18).
- Quel verbe est utilisé trois fois dans ces deux versets avec toujours
nous pour sujet ?
- Quel autre verbe est utilisé deux fois avec le même sujet ?
- Quel autre verbe est utilisé deux fois avec Dieu ou le Fils de Dieu
comme sujet ?
A plusieurs reprises l’auteur a écrit que Dieu a donné un ou plusieurs
commandements (par exemple : 2.3-11, 3.22-24 et 5.3, 4). Le
commandement qui résume la volonté de Dieu est le commandement
d’amour. Il engage notre façon de voir les autres, de gérer les biens
dont nous disposons et d’agir (3.17, 18). Sur le plan de la doctrine, le
commandement de Dieu concerne la personne de Jésus : il s’agit de
placer notre foi en lui en tant que Fils de Dieu (3.23).
La seule restriction à ce que nous pouvons demander à Dieu dépend de
notre motivation. Le ressentiment, la rancune, la vengeance, la
jalousie, et toute autre motivation contraire à l’amour, peuvent nous
pousser à adresser à Dieu des demandes qu’il ne peut satisfaire.
Qu’est-ce que je demande à Dieu ?
Ai-je la certitude que c’est conforme à sa volonté ? Comment faire
pour acquérir cette certitude ?
Qu’est-ce que je possède parce que je l’ai demandé à Dieu ?
Y aurait-il certaines de mes possessions que je ne connais pas ?
Pourquoi ? Comment réussir à les connaître ou à les reconnaître ?
Le péché et ses conséquences : 1 Jn 5.16, 17.
- Y a-t-il quelque chose qui vous choque dans ce texte ? Quoi et
pourquoi ?
- Ces deux versets sont un exemple des demandes que nous pouvons
adresser à Dieu comme nous invitent à le faire avec assurance les deux
versets précédents.
- De quel genre de prière s’agit-il ?
- Ce genre de prière est-il toujours conforme à la volonté de Dieu ?
Pourquoi ou pourquoi pas ?
Le péché est l’une des préoccupations importantes de l’auteur de ce
texte (relisez 1.6 à 2.2 et 3.4 à 10). Pour lui, le péché concerne tout
être humain : personne ne peut dire qu’il n’a jamais commis de péché
(1.10), personne ne peut dire qu’il ne commet pas de péché (1.8).
L’objectif de tout être humain est de ne plus commettre de péché
(2.1). Toute personne qui commet un péché est sous l’influence du
diable (3.8). Mais si cette personne confesse son péché, elle se place
sous l’influence de Dieu et elle est pardonnée et purifiée (1.9). En effet
Dieu a fourni Jésus pour enlever le péché (3.5). Jésus enlève le péché
par le don de sa vie comme sacrifice de réconciliation (2.2) et en
intervenant comme défenseur de ceux qui se mette sous sa protection
(2.1). Tant que le croyant reste sous son influence, lui qui est né de
Dieu, il ne pèche plus (3.9, 6), c’est-à-dire qu’il ne commet plus d’acte
mauvais qui conduit à la mort parce que dès qu’il commet un péché, ile
le reconnaît, me confesse et en reçoit le pardon (2.1, 2).
Qui est le frère pour qui je suis invité à prier : le membre d’église, le
membre de ma famille, le collègue de travail, le voisin ou quiconque,
croyant ou incroyant ?
Combien de frères et soeurs sont sur ma liste de prière
d’intercession ? A quelle fréquence est-ce que je prie pour eux ? Dieu
répond-il à mes prières pour ces personnes ?
« Né de Dieu » :
- Lisez attentivement 1 Jn 5.18, 19 si possible dans plusieurs
traductions différentes.
- Quelle est l’idée principale que l’on retrouve dans ces deux versets ?
- Quelle est la place de Dieu et quelle est celle du malin ?
Les deux expressions né de Dieu du verset 18 ne sont pas identiques :
il vaut donc la peine de les traduire différemment. Voici une proposition
proche du texte grec :
Quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais l’engendré de Dieu le
garde, et le malin ne le touche pas. La première expression vise le
croyant, converti, né de nouveau grâce à Dieu. La seconde désigne
Jésus, l’engendré de Dieu qui garde le croyant et empêche le malin de
le toucher.
Comment se manifeste dans ma vie la puissance du malin qui
domine le monde ?
Comme Jésus peut-il me garder et empêcher le malin de me toucher
en ce qui concerne ces manifestations ?
Etre né de Dieu, est-ce une expérience unique ou à renouveler ?
Pourquoi ? Comment la renouveler chaque jour ?
Connaître le véritable : 1 Jn 5.20
- Quel est le mot clé de ce texte ? Combien de fois apparaît-il ? A qui
se rapporte-t-il ?
- Qui est qualifié de Dieu véritable et de vie éternelle ?
- Dans quel but le Fils de Dieu est-il venu ?
L’intelligence pour connaître le véritable est un don de Dieu. Ce n’est
pas simplement une faculté intellectuelle. C’est aussi une capacité à
l’accueillir donc une implication de l’ensemble de nos facultés
affectives. Être dans le véritable c’est conserver cette intelligence, c’est
la renouveler chaque jour, c’est maintenir cette relation d’harmonie
avec ce qui pour lui est vrai.
Pour l’auteur il n’y a aucune différence entre Dieu et son Fils, non pas
que le Père et le Fils soit une seule et même personne, mais que les
deux ont les même qualités divines. C’est sa manière de dire que
l’homme Jésus, qu’il a fréquenté de près (voir 1.1-4) est non
seulement Fils de Dieu, mais pas dans le sens d’un petit Dieu, d’un
Dieu miniature, ou d’un être humain que Dieu aurait hissé à sa dignité
divine. Non il est Dieu, il est le Dieu véritable. Rien ne lui fait défaut
pour être reconnu comme Dieu, entièrement Dieu.
Ai-je reçu l’intelligence pour connaître le véritable ? Pourquoi ou
pourquoi pas ? Qui peut me la donner ? Comment peut-il le faire ?
Pour moi, Jésus est-il le Dieu véritable ou simplement le fils du Dieu
véritable ? Ma réponse change-t-elle quelque chose dans ma manière
de vivre ?
Un dernier conseil : 1 Jn 5.21.
- Y a-t-il quelque chose de nouveau dans ce texte ?
- Quel effet vous fait cette dernière exhortation de l’écrivain ?
Le mot idole veut dire image. Il sert à désigner les représentations de
divinités que se sont faits les peuples de l’antiquité. Il sert aussi à
désigner les divinités que ces images représentent, parce que ces
divinités-là n’existent que dans l’imagination de ceux qui y croient.
L’auteur vient d’affirmer que Jésus est Dieu, le véritable Dieu (5.20).
Toute fausse compréhension de son identité risque de devenir une
idole. En particulier l’enseignement des opposants au Christ (2. 21 à 23
et 4.2 et 3) qui font de l’être humain qu’il était véritablement, une
simple apparence d’humanité, un déguisement de Dieu en être humain,
devient un idolâtrie dévastatrice pour la foi chrétienne.
Méditons et remercions Dieu pour la nature du Christ :
« C‘eût été pour le Fils de Dieu une humiliation presque infinie de
revêtir la nature humaine, même alors qu’Adam résidait en Eden dans
son innocence. Jésus accepta l’humanité alors qu’elle était affaiblie par
quatre millénaires de péché. Comme tout enfant d’Adam, il a accepté
les résultats de la grande loi de l’hérédité. Ces résultats, on peut les
connaître en consultant l’histoire de ses ancêtres terrestres. C’est avec
une telle hérédité qu’il vint partager nos douleurs et nos tentations, et
nous donner l’exemple d’une vie exempte de péché. » Ellen White,
Jésus-Christ, p. 34
Lettres de Jean – Bernard Sauvagnat
UNE QUESTION D'ASSURANCE
Matthieu 16:24; Matthieu 16:25; Jean 1:1-3; Jean 3:36; Jean 5:24; Romains 6:1-6; Hébreux 12:4 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG) | ||||||
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Matthieu 16:24
24Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive.
Louis Segond (LSG) | ||||||
Matthieu 16:25
25Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.
Louis Segond (LSG) | ||||||
Jean 1:1-3
Jean 11Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.2Elle était au commencement avec Dieu. 3Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Louis Segond (LSG) | ||||||
Jean 3:36
36Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Louis Segond (LSG) | ||||||
Jean 5:24
24En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
Louis Segond (LSG) | ||||||
Romains 6:1-6
Romains 61Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?2Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? 3Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? 4Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. 5En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, 6sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
Louis Segond (LSG) | ||||||
Hébreux 12:4
4Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché.
Louis Segond (LSG) | ||||||
Hébreux 12:4
4Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché. 1 Jean 5:13-21 (Louis Segond)13Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 14Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 15Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. 16Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, il l'a donnera à ceux qui commettent un péché qui ne mène point à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort; ce n'est pas pour ce péché-là que je dis de prier. 17Toute iniquité est un péché, et il y a tel péché qui ne mène pas à la mort. 18Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. 19Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. 20Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. 21C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. DIMANCHE Hébreux 4:16; Hébreux 10:19; 1 Jean 4:17; 1 Jean 3:2; 1 Jean 3:14 (Louis Segond)
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Friday, August 21, 2009
CROIRE AU FILS DE DIEU
http://www.adventist.be/french/eds/09LettresDeJean29Aout09.pdf
1 Jean 5 : 1-12
Le texte de cette semaine s’enracine dans la foi en Jésus-Christ, l’envoyé de Dieu.
Jean ne limite pas sa réflexion dans la polémique christologique du chapitre 4,
où il donne un contenu précis sur la personne de Jésus-Christ : « A ceci
reconnaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu dans la
chair est de Dieu ». (1 Jn 4 : 2) Nous constatons ici un thème connu de l’évangile
de Jean, le Christ venu en chair en Jean 1 : 14. Il ne suffit pas d’avoir sur cette
question une vision théorique, malgré le bien fondé d’une telle définition. Il faut
aller plus loin. Dieu nous aime. L’amour vient de Dieu et s’enracine dans la foi.
Quelle foi ? La foi dans le Fils de Dieu, source de l’amour véritable. Cette
séquence contient trois parties :
1. Aimer Jésus, aimer les enfants de Dieu, la victoire sur le monde : versets
1 à 5a
2. Croire au Fils de Dieu, le témoignage de l’Esprit, l’eau et le sang : versets
5b à 9
3. La foi dans le Fils de Dieu : la vie est dans le Fils : verset 10 à 12
La première séquence montre clairement que la foi est une démarche.
Jean souhaite mieux définir la foi chrétienne à partir d’une contestation
polémique, comme nous venons de le voir ci-dessus. Il y dans cette partie des
mots forts qui méritent notre attention : aimer, connaître, commandements,
naître, vaincre. Nous retiendrons quelques éléments de cette partie où Jean
parle de la foi chrétienne en profondeur.
Au verset 1, celui qui croit au Fils de Dieu devient enfant de Dieu (verset 2). Nous
retrouvons une claire allusion à l’évangile de Jean 1 : 12-13. Le croyant devient
donc un frère pour tous ceux qui aiment Dieu (« celui qui est né de Dieu » verset
1). Il ne faut pas limiter ici l’amour « agapé » aux croyants. Jean montre ce qui
est normal dans l’Église de Dieu. Il semble important pour Jean de montrer que
dans une communauté de croyants, où tout le monde se connaît, la réalité de la
filiation de Dieu pour tous ceux qui croient au Fils.
Le verset 2 est un verset clé du raisonnement de Jean. Il y apparaît l’unité étroite
entre l’amour horizontal, celui envers les frères, et sa dimension verticale,
l’amour pour Dieu. L’amour pour les frères est l’expression même de l’amour
pour Dieu. Il est patent de voir que l’amour s’enracine dans la foi. On ne peut pas
avoir la foi et ne pas aimer les frères. Cet amour pour Dieu trouve son
accomplissement dans l’obéissance riche et fructueuse aux commandements de
Dieu. Ils sont l’expression de Dieu, donc de son amour. Le décalogue porte en
germe ce double aspect : l’amour pour Dieu et pour les hommes (Exode 20). Si
l’amour est l’élément moteur de la pratique des commandements, ils ne sont
pas pénibles, mais porteur de vie pour les autres et soi-même.
Il y a dans le verset 4 un curieux glissement qui peut surprendre. Après avoir
parlé de l’amour pour les frères, Jean passe à la victoire sur le monde, la foi. En
4 : 4, Jean parle de la victoire sur « les faux prophètes ». En 5 : 4 le contexte
change. Au chapitre 4, la foi est un élément essentiel dans les périls du moment,
plus précisément dans la question christologique (4 : 1-2). On ne voit pas très
bien le lien entre la polémique en question et les commandements de Dieu. Jean
semble rappeler au chapitre 5 que si l’Église est menacée de l’extérieur, elle peut
également être de l’intérieur. Si l’amour au Fils de Dieu et aux frères se vit dans
la réalité de la foi, l’Église saura mieux résister aux périls extérieurs.
La 2e partie présente de nombreuses difficultés où les avis divergent. Nous
avons vu les rappels nombreux à l’évangile de Jean. Jn 1 : 33 est précis. Jean
Baptiste parle de celui qui « m’a envoyé baptiser d’eau ». Jn 19 : 34, à la mort de
Jésus, un soldat ayant percé avec une lance, de l’eau et du sang sort du corps de
Jésus sur la croix. La présence de l’Esprit lors du baptême de Jésus (Mt 3 : 16.17),
la venue de l’Esprit après le départ de Jésus auprès du Père (Jn 14 : 25-26),
consiste à manifester au croyant la portée salvifique de l’incarnation de Jésus-
Christ, de sa naissance à la mort sur la croix et sa résurrection. Nous voyons dans
ce triptyque de l’Esprit, de l’eau et du sang une allusion à la vie de Jésus sur terre
comme envoyé de Dieu.
La 3e partie n’est en fait qu’une reprise de la 2e partie. La fin de cette partie
insiste sur la vraie vie qui trouve son accomplissement dans le Fils. Comparer
Hébreux 12 : 1.2. 1 Jn 5 : 12 ajoute à la foi, avoir le Fils. Il s’agit pour Jean d’être
pleinement relié à Jésus-Christ par la foi.
Si l’épître de Jean se terminait avec le 4e chapitre, on pourrait trop vite conclure
que l’auteur se concentre sur les adversaires, les menteurs, les antichrists, les
séducteurs… Bien sûr, croire en Jésus ne peut faire l’économie de son humanité.
La question a été un débat de l’Église primitive. Pour Jean, la venue en chair de
Jésus est une donnée incontournable de son incarnation.
Le chapitre 5 donne aux croyants de la fin du 1er siècle une leçon importante. Il y
à mieux à faire que d’en rester au niveau de la polémique, malgré l’importance
du sujet en question. Jean décrit l’amour de Dieu envers les hommes en 4 : 8-10.
Seul Dieu sait aimer véritablement. Ce Dieu qui aime véritablement, a
« tellement aimé le monde qu’il a donne son Fils… » (Jean 3 : 16) La lecture de
l’épître reste un stimulant pour les chrétiens d’aujourd’hui. Il peut y avoir des
sujets théologiques difficiles et délicats à traiter. L’entente est parfois difficile. Il
faut savoir les dépasser, par la foi au Fils. C’est à notre avis une piste
fondamentale du chapitre 5. Les discussions théologiques, malgré leur
pertinence, comme la question de l’incarnation, ne servent à rien, si notre foi
n’est pas enraciné en Jésus, car c’est en Lui que nous avons la vie : « Qui a le Fils
a la vie ». Face aux périls des temps modernes, la foi au Fils de Dieu est le
fondement de la vie chrétienne.
Applications pour la vie chrétienne :
1. Mon attention se porte-t-elle souvent sur des sujets à polémique, ou sur la foi en Jésus, le seul chemin vers une vie heureuse, épanouissante,profonde ?
2. Comment est-ce que je vis la foi « qui triomphe du monde » ?
3. Est-ce que je suis prêt à suivre le conseil de Paul dans Philippiens 3 : 15.16 ?
4. En cas de désaccord sur un sujet biblique, est-ce que je suis prêt à respecter ceux qui pensent différemment que moi, et à exposer calmement mon point de vue sans entrer dans une discussion violente et inutile ?
5. Que signifie concrètement pour moi 1 Jn 5 : 12 : « Celui qui a le Fils a la vie » ?
6. La foi en Jésus me permet-elle d’être plus tolérant, aimable, avec ceux qui ne partagent pas ma foi ?
7. Comment s’entraider mutuellement dans la maturation chrétienne ?
8. Est-il possible pour moi de vivre en Église avec des diversités de compréhensions, de foi et d’expérience ? L’exemple de la vie de Jésus m’aide-t-elle dans ce sens ?
9. Suis-je prêt à obéir aux commandements de Dieu avec amour ?
Pierre L’Eplattenier
CROIRE AU FILS DE DIEU
Matthieu 16:24; Matthieu 16:25; Jean 1:1-3; Jean 3:36; Jean 5:24; Romains 6:1-6; Hébreux 12:4, 1 Jean 5: 1-12
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Matthieu 16:24
24Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive.
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Matthieu 16:25
25Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.
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Jean 1:1-3
Jean 11Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.2Elle était au commencement avec Dieu. 3Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
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Jean 3:36
36Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
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Jean 5:24
24En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
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Romains 6:1-6
Romains 61Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?2Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? 3Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? 4Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. 5En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, 6sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
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Hébreux 12:4
4Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché.
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Hébreux 12:4
4Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché. 1 Jean 5:1-12 (Louis Segond)1 Jean 51Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui.2Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 3Car l'amour de Dieu consiste a garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, 4parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. 5Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? 6C'est lui, Jésus Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et avec le sang; et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. 7Car il y en a trois qui rendent témoignage: 8l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord. 9Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu'il a rendu témoignage à son Fils. 10Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. 11Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. 12Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. John 16:33; 1 John 4:4; Revelation 2:7; Revelation 2:11; Revelation 3:5; Revelation 3:21 (New International Version)
Jean 19:34 (Louis Segond)34mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.
Jean 1:26; Jean 1:31; Jean 1:33 (Louis Segond)
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Friday, August 14, 2009
FRERES ET SOEURS AIMANTS
Marc 12:28-31; Jean 14:15; 1 Jean 3:11-24; 1 Jean 4:7-5:4; Jacques 2:15; Jacques 2:16 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG) |
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Marc 12:28-31
28Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s'approcha, et lui demanda: Quel est le premier de tous les commandements? 29Jésus répondit: Voici le premier: Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur; 30et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. 31Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.
Louis Segond (LSG) |
Jean 14:15
15Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
Louis Segond (LSG) |
1 Jean 3:11-24
11Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres, 12et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. 13Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. 14Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. 15Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. 16Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. 17Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? 18Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. 19Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos coeurs devant lui; 20car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses. 21Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu. 22Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. 23Et c'est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'il nous a donné. 24Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné.
Louis Segond (LSG) |
1 Jean 4:7-5:4
7Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. 9L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 10Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. 11Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. 12Personne n'a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. 13Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous a donné de son Esprit. 14Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. 15Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. 16Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 17Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement. 18La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. 19Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. 20Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? 21Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.
1 Jean 51Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui.2Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 3Car l'amour de Dieu consiste a garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, 4parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi.
Louis Segond (LSG) |
Jacques 2:15
15Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour,
Louis Segond (LSG) |
Jacques 2:16
16et que l'un d'entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il?
|
FRERES ET SOEURS AIMANTS
http://www.adventist.be/french/eds/08LettresDeJean22Aout09.pdf
Lisez: 1 Jean 3.11-24
L’amour
« Ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le
commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres. » -
verset 11
A force de parler de faux docteurs et d’antichrists, on risque de
perdre de vue le point central de la pensée de l’apôtre Jean :
l’amour.
Dans sa courte première lettre, le verbe aimer (agapao) est utilisé
une trentaine de fois, et le substantif amour (agape) une vingtaine
de fois. C’est manifestement là son souci principal !
Remarquez qu’une fois de plus Jean se réfère à son évangile (le
‘commencement’…). Dans ses dernières heures avec ses disciples
Jésus prononce tout un discours se terminant avec sa prière dite
sacerdotale au chapitre 17. Sachant qu’il ne lui reste que peu de
temps, Jésus fait part de ce qu’il a réellement sur le coeur. Alors
qu’on pourrait s’attendre à quelques ultimes précisions théologiques
ou doctrinales, c’est l’amour qui est au centre de sa préoccupation.
• Puisque Jean semble se référer à l’évangile, cela vaut la peine
de chercher ce que Jésus dit sur l’amour dans ses derniers
moments avec ses disciples. Lisez Jean 13.34,35 ; 15.9-17 ; 17.24-
26. Quel enseignement tirer de cette insistance ? Est-ce que
cela vous étonne que l’amour (ou le manque d’amour) est un
souci majeur pour Jésus ?
• Pensez-vous qu’il est important d’insister sur l’amour aussi (ou
surtout ?) dans un contexte de discussions théologiques ou
doctrinales (‘faux docteurs’) ?
• Dans l’introduction de sa lettre, en précisant son objectif, Jean
parle de la ‘communion’ entre croyants… (1 Jean 1.3).
Comparez cela à ce que Jésus disait dans ses dernières paroles
aux disciples (Jean 17.22,23). Comment réagissez-vous à cela ?
Un exemple à ne pas suivre : Caïn
L’exemple que Jean cite peut sembler un peu fort. Nous ne
sommes pas des meurtriers…
Pourtant dans son Sermon sur la Montagne Jésus avait suivi un
raisonnement analogue : Matthieu 5.21-26. Soulignons deux idées
importantes dans la pensée de Jésus :
- Le meurtre commence dans la tête (les pensées hostiles, de
mépris, de jugement…)
- Il ne suffit pas de ‘ne pas tuer’ ; ce qu’il faut c’est un élan
positif dynamique de bienveillance. Cf 1 Jean 3.17,18 :
«…aimons en actes et en vérité » ; (rappelez-vous que ‘la
vérité’ est aussi quelque chose que l’on fait ! – 1 Jn 1.6)
L’exemple de Caïn est très intéressant quand on lit le récit de près
pour découvrir les rapports entre les deux frères. L’aide des commentaires
rabbiniques s’avère parfois très précieuse pour comprendre
certains éléments psychologiques.
Genèse 4.1 laisse deviner un contexte de jalousie : Caïn
apparaît comme étant le plus important, Abel n’étant présenté
que par rapport à son frère aîné (‘Abel, son frère’). Remarquez
en passant la fierté d’Eve en parlant de Caïn !
L’insistance sur les professions tout à fait différentes (ouvrier de la
terre – berger) attire l’attention sur le problème de la différence
et de la rivalité.
L’affaire de l’offrande va cristalliser les sentiments hostiles. Le
texte met l’accent plus sur l’attitude intérieure de celui qui offre
que sur la nature de l’offrande (le mot hébreu indique non pas
un sacrifice, mais bien une offrande de reconnaissance). D’une
façon ou d’une autre Caïn se rend compte que l’attitude et la
démarche de son frère cadet sont plus dignes et louables que
son propre élan. Au lieu d’entrer en lui-même et de rectifier le
tir, il en veut à son frère.
Les versets 5 à 7 suggèrent que Caïn rumine les sentiments
hostiles qui finissent par le ronger.
Dans le texte hébreu le verset 8 se lit : Caïn dit à son frère : «… ».
Au lieu de se parler pour que leur ciel s’éclaircisse, la communication
fait entièrement défaut et la violence éclate…
• Avez-vous déjà vécu une situation où deux personnes ou groupes
s’opposent violemment (en actes ou en paroles) ? Au sein
de l’église ? Quelles peuvent être les causes d’une telle situation
? Et les conséquences ? Comment éviter… ou neutraliser ?
• Quand on parle de l’amour, certains font la remarque
« amour… amour… c’est bien superficiel tout ça… ». En partant
de l’exemple de Caïn, essayez de formuler quelques conseils
concrets par rapport à l’amour… ou par rapport aux relations
qui peuvent (ou devraient ?) exister entre nous. Reconnaissezvous
des causes de problèmes présents dans leur histoire ?
• Refaites l’exercice ci-dessus en partant du texte cité plus haut
du sermon sur la montagne.
• Quelle est l’importance de la communication ?
• L’apôtre Jean lie l’amour à la vie et le manque d’amour à la
mort (1 Jean 3.13-15). Il n’hésite même pas à mentionner la vie
éternelle… Se pourrait-il que l’amour (ou le manque d’amour)
soit en effet le point déterminant? Qu’en dit Jésus ?
Et concrètement : est-ce que la haine conduit en effet à la
mort ? Quelle(s) mort(s) ?
Donner sa vie – 3.16
Selon les traductions Jean encourage les croyants à suivre
l’exemple de Jésus en donnant sa vie – se défaisant de sa vie.
Le verbe grec peut se traduire par : mettre, poser, placer, déposer,
se défaire de… Un verbe apparenté est traduit par ‘risquer’.
La vie : litt. ‘psukhè’ (âme). Ce mot désigne habituellement la
vie sensible, naturelle. (Au verset 13, lorsque Jean oppose la vie
à la mort, il utilise un autre mot, zoé.)
• Que veut dire concrètement ‘donner sa vie’ ou ‘se défaire de sa
vie’ ou ‘risquer sa vie’ dans le cadre de l’amour ?
• En appliquant cette expression à Jésus on pense automatiquement
à sa mort à la croix. Mais le vocabulaire de Jean (utilisant
deux mots différents) pourrait suggérer qu’il ne pense pas
uniquement à cette réalité. Voyez-vous des exemples concrets
dans la vie de Jésus qui pourraient illustrer cette expression ‘se
défaire de sa vie / risquer sa vie’ ?
L’assurance devant Dieu 1 Jean 3. 18-24
Dans ce péricope l’apôtre Jean combine certains éléments: l’amour,
l’angoisse ou au contraire l’assurance, les commandements.
Remarquez que ces mêmes éléments sont également bien présents
dans le dernier discours de Jésus :
Jean 14.21 : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est
celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je
l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. »
Jean 15.9-15 : « Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez
dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous
demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements
de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai
dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit
parfaite. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de
donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que
je vous commande Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur
ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis… »
Jean 16.26-27 : « En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne
vous dis pas que je prierai le Père pour vous; car le Père lui-même vous
aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis
sorti de Dieu »
• Quel est le lien entre les commandements et l’amour ?
• Quel est le lien entre les commandements et l’assurance devant
Dieu ? « Si j’obéis à Dieu, ils sera content de moi… » ??? Dans
votre réflexion essayez de mettre les commandements en
rapport avec ce que Jésus dit sur ‘le Royaume’ (= la vie, le
monde tels que Dieu les rêve).
• Quel est le lien entre l’assurance devant Dieu et l’amour ?
• Comment se fait-il qu’il y ait tant de croyants qui n’ont pas cette
assurance devant Dieu, qui se sentent mal à l’aise voire
angoissés ? Comment remédier à cela ?
• Réagissez à la déclaration forte et belle au verset 20 : « … nous
rassurerons nos coeurs devant lui car si notre coeur nous
condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît
toutes choses. »
Brieven van Johannes 8 – Johan Delameillieure
Tuesday, August 11, 2009
VIVRE EN ENFANTS DE DIEU
http://www.adventist.be/french/eds/07LettresDeJean15Aout09.pdf
Texte biblique étudié : 1 Jn 3.1-10
Plan du texte
Ce que nous serons (3.1-3)
La nécessité de mener une vie droite (3.4)
Le péché est incompatible avec le message du Christ (3.5-7)
Les enfants du diable (3.8-10)
« Jean désire vivement préciser la relation de parenté entre les
croyants. Aussi, il appelle ses lecteurs ‘’ petits enfants ‘’, leur
conseille d’avoir de l’assurance à l’avènement du Christ et
explique qu’une bonne conduite montre qu’on est ‘’né de lui’’. »
(Nouveau commentaire biblique, Emmaüs, p. 1331)
Ce que nous serons (3.1-3)
« Voyez quel amour le Père nous a donné, pour que nous soyons
appelés enfants de Dieu –– et nous le sommes ! (3.1a NBS)
« Nous sommes enfants de Dieu. C’est là le grand miracle.
Quelque chose a été fait pour nous, nous n’y sommes pour rien.
Par un acte d’amour parfaitement gratuit, Dieu nous fait ses
enfants en Jésus-Christ. (…) Cette appartenance est cachée aux
yeux du monde. » (Suzanne de Dietrich, Les lettres johanniques,
p. 42)
La perspective du retour du Christ ne nous fait-elle pas oublier
qu’il doit habiter dès aujourd’hui dans nos coeurs ?
Avons-nous conscience d’être dès aujourd’hui membres de la
famille de Dieu ?
Jean appelle ses lecteurs à prendre conscience de l’amour de Dieu
qui se manifeste dès la conversion. L’appel que Dieu adresse aux
hommes prend effet dès que nous nous attachons à lui.
« Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a jamais
connu. » (3.1b NBS)
Parce que nous sommes considérés par Dieu comme ses enfants,
nous le devenons réellement. En conséquence, le monde nous
ignore. Cette incompatibilité entre le monde et les croyants
revient fréquemment sous la plume de Jean.
Que puis-je faire pour réduire cette incompatibilité qui sépare le
monde de l’assemblée des croyants ?
Etre le sel de la terre signifie-t-il que je dois me mélanger au
monde au risque de perdre mon identité de croyant ?
« Bien–aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce
que nous serons ne s’est pas encore manifesté ; mais nous
savons que, quel que soit le moment de sa manifestation, nous
serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »
(3.2 NBS)
Ici l’apôtre signale à ses lecteurs que l’oeuvre de Dieu en nous est
à peine commencée. Cette semence de vie a été répandue ; ses
fruits ne se verront qu’au dernier jour. Paul a lui aussi abordé
cette transformation du croyant à l’image du Christ (Col 1.15 ; Ro
8.29 ; 2 Co 3.18).
« Ce point représente l’accomplissement du plan de Dieu en
faveur de l’homme déchu – la restauration de l’image divine.
L’homme a été fait à son image, mais le péché a ruiné cette
ressemblance. Dieu désire restaurer cette similitude en offrant à
l’homme la victoire sur le péché et sur la tentation. »
(Commentaire biblique adventiste, vol. VII, p. 649)
En quoi consiste cette ressemblance de l’homme à Dieu ?
Comment cette restauration devient-elle possible ?
« Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est
pur. » (3.3 NBS)
L’espérance est présentée comme une puissance de purification
et de transformation (1 Pi 1.3-9 ; Ro 8.18-25).
Lettres de Jean 7 – Michel Mayeur
L’espérance chrétienne ne fait-elle pas de nous des humains
désengagés et peu enclins à s’intéresser au monde qui les
entoure ?
La nécessité de mener une vie droite (3.4)
« Quiconque fait le péché fait aussi le mal ; c’est le péché qui est
le mal. » (NBS)
D’après le contexte de l’époque, il semble que les faux docteurs
enseignaient la supériorité de la connaissance sur le
comportement. Pour cette raison, Jean cherche à démontrer que
le péché trahit l’absence d’une relation authentique avec Dieu. Le
péché, c’est le rejet de la volonté divine.
Pécher, c’est rater délibérément la cible que Dieu place devant
nous. De quelle cible s’agit-il ?
« Le péché, c’est le refus. Refus d’être ce que Dieu souhaite que
je sois. Refus de reconnaître ce que l’on est en réalité. Refuge
dans une réalité construite de ses propres mains. Absurde,
dérisoire prétention de n’être pas une créature voulue de Dieu.
Autrement dit, refus de Dieu en tant que Dieu, et de l’homme en
tant qu’homme. » (Jean FLORI, Genèse ou l’antimythe, p. 238)
Le péché est incompatible avec le Christ (3.5-7)
« Or, vous le savez, il s’est manifesté, lui, pour enlever les
péchés ; et il n’y a pas de péché en lui. » (3.5)
L’apôtre Jean fait ici appel à la connaissance qu’ont ses lecteurs
du plan du salut (2.12-14,20,27). Le verbe traduit par
« manifesté » (phaneroô) signifiant « révéler » est conjugué au
passif et peut se traduire par « devenir visible ».
« Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne
le connaît pas, il ne l’a jamais vu. » (3.6)
« La grâce du Christ est une grâce exigeante, qui exclut toute
connivence volontaire avec le mal ; elle suppose une conversion
de la volonté, une régénération de l’être. » (Suzanne de
DIETRICH, Op. cit., p. 43)
« Mes enfants, que personne ne vous égare. Celui qui fait la
justice est juste, comme lui est juste. » (3.7)
Les enfants du diable (3.8-10)
« Celui qui fait le péché est du diable, car le diable pèche dès le
commencement. Si le Fils de Dieu s’est manifesté, c’est pour
détruire les oeuvres du diable. » (3.8)
Le verbe utilisé ici est luô qui a le sens de « perdre, dissoudre,
délier » (Mt 5.19 ; Jn 2.19 ; 5.18 ; 7.23). Le terme « diable » est
troublant. Jésus, quant à lui, l’applique non pas à des incroyants
mais à ceux qui se disent pieux tout en restant fermés au
message du Christ (Jn 8.37-47).
Mon coeur est-il tout entier à Dieu ?
Est-il possible de se réclamer de lui tout en faisant les oeuvres du
diable ?
« Quiconque est né de Dieu ne fait pas de péché, parce que la
semence de Dieu demeure en lui ; il ne peut pas pécher, puisqu’il
est né de Dieu. » (3.9)
L’expression « né de Dieu » ne laisse aucun doute dans ce
passage. La forme verbale grecque se réfère à ceux qui sont nés
de Dieu et qui désirent rester ses enfants. Cela inclut tous les
chrétiens qui ne sont pas retournés vers le monde et qui n’ont
pas renié leur Sauveur. En outre, il faut se rappeler que le
présent en grec évoque la durée et la continuité.
« C’est en cela que les enfants de Dieu et les enfants du diable
sont manifestes : quiconque ne fait pas la justice n’est pas de
Dieu, tout comme celui qui n’aime pas son frère. » (3.10)
Les gnostiques se croyaient élus mais n’éprouvaient pas le besoin
de manifester un amour fraternel. Jean nous montre que le
croyant authentique ne peut agir autrement qu’en aimant ses
frères.
Michel Mayeur