LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, August 28, 2009

UNE QUESTION D'ASSURANCE

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http://www.adventist.be/french/eds/10LettresDeJean05Septembre09.pdf

Lisez: 1 Jean 5.13-21


L’auteur conclut sa lettre en soulignant que ses lecteurs et lui
bénéficient désormais du même savoir grâce auquel ils ont l’assurance
du salut.

La source de vie éternelle : 1 Jn 5.13.

- D’après ce verset, quel était le projet de l’auteur de cette épitre ?
- Quelle était la caractéristique essentielle des destinataires de cet
écrit ?
- Quel est le message à retenir de l’ensemble de la lettre?

Cette phrase a pour fonction de conclure l’ensemble de l’écrit. L’auteur
y rappelle l’objectif qu’il s’était fixé en écrivant ce texte. Pour lui, seul
Dieu est source de vie. Tout humain qui croit en Dieu a la vie
éternelle : mais, attention : cette vie est dans le Fils de Dieu (voir la fin
du paragraphe précédent (5.11, 12). La seule attente de Dieu, c’est
que l’être humain croit, qu’il ait la foi. Une foi qui accueille Jésus
comme l’authentique Fils de Dieu.

 Est-ce que je crois au nom du Fils de Dieu ?
 Qu’est-ce qui peut m’aider à y croire ?
 Ai-je la vie éternelle ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

Un Dieu qui nous écoute : 1 Jn 5.14, 15.

- Que veut dire le mot assurance ? (pour vous faire une idée de son
contraire dans l’esprit de l’écrivain, relisez 1 Jn 2.28 et 1 Jn 4.17, 18).
- Quel verbe est utilisé trois fois dans ces deux versets avec toujours
nous pour sujet ?
- Quel autre verbe est utilisé deux fois avec le même sujet ?
- Quel autre verbe est utilisé deux fois avec Dieu ou le Fils de Dieu
comme sujet ?

A plusieurs reprises l’auteur a écrit que Dieu a donné un ou plusieurs
commandements (par exemple : 2.3-11, 3.22-24 et 5.3, 4). Le
commandement qui résume la volonté de Dieu est le commandement
d’amour. Il engage notre façon de voir les autres, de gérer les biens
dont nous disposons et d’agir (3.17, 18). Sur le plan de la doctrine, le
commandement de Dieu concerne la personne de Jésus : il s’agit de
placer notre foi en lui en tant que Fils de Dieu (3.23).
La seule restriction à ce que nous pouvons demander à Dieu dépend de
notre motivation. Le ressentiment, la rancune, la vengeance, la
jalousie, et toute autre motivation contraire à l’amour, peuvent nous
pousser à adresser à Dieu des demandes qu’il ne peut satisfaire.

 Qu’est-ce que je demande à Dieu ?
 Ai-je la certitude que c’est conforme à sa volonté ? Comment faire
pour acquérir cette certitude ?
 Qu’est-ce que je possède parce que je l’ai demandé à Dieu ?
 Y aurait-il certaines de mes possessions que je ne connais pas ?
Pourquoi ? Comment réussir à les connaître ou à les reconnaître ?

Le péché et ses conséquences : 1 Jn 5.16, 17.

- Y a-t-il quelque chose qui vous choque dans ce texte ? Quoi et
pourquoi ?
- Ces deux versets sont un exemple des demandes que nous pouvons
adresser à Dieu comme nous invitent à le faire avec assurance les deux
versets précédents.
- De quel genre de prière s’agit-il ?
- Ce genre de prière est-il toujours conforme à la volonté de Dieu ?
Pourquoi ou pourquoi pas ?

Le péché est l’une des préoccupations importantes de l’auteur de ce
texte (relisez 1.6 à 2.2 et 3.4 à 10). Pour lui, le péché concerne tout
être humain : personne ne peut dire qu’il n’a jamais commis de péché
(1.10), personne ne peut dire qu’il ne commet pas de péché (1.8).
L’objectif de tout être humain est de ne plus commettre de péché
(2.1). Toute personne qui commet un péché est sous l’influence du
diable (3.8). Mais si cette personne confesse son péché, elle se place
sous l’influence de Dieu et elle est pardonnée et purifiée (1.9). En effet
Dieu a fourni Jésus pour enlever le péché (3.5). Jésus enlève le péché
par le don de sa vie comme sacrifice de réconciliation (2.2) et en
intervenant comme défenseur de ceux qui se mette sous sa protection
(2.1). Tant que le croyant reste sous son influence, lui qui est né de
Dieu, il ne pèche plus (3.9, 6), c’est-à-dire qu’il ne commet plus d’acte
mauvais qui conduit à la mort parce que dès qu’il commet un péché, ile
le reconnaît, me confesse et en reçoit le pardon (2.1, 2).

 Qui est le frère pour qui je suis invité à prier : le membre d’église, le
membre de ma famille, le collègue de travail, le voisin ou quiconque,
croyant ou incroyant ?
 Combien de frères et soeurs sont sur ma liste de prière
d’intercession ? A quelle fréquence est-ce que je prie pour eux ? Dieu
répond-il à mes prières pour ces personnes ?

« Né de Dieu » :


- Lisez attentivement 1 Jn 5.18, 19 si possible dans plusieurs
traductions différentes.
- Quelle est l’idée principale que l’on retrouve dans ces deux versets ?
- Quelle est la place de Dieu et quelle est celle du malin ?

Les deux expressions né de Dieu du verset 18 ne sont pas identiques :
il vaut donc la peine de les traduire différemment. Voici une proposition
proche du texte grec :
Quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais l’engendré de Dieu le
garde, et le malin ne le touche pas. La première expression vise le
croyant, converti, né de nouveau grâce à Dieu. La seconde désigne
Jésus, l’engendré de Dieu qui garde le croyant et empêche le malin de
le toucher.

 Comment se manifeste dans ma vie la puissance du malin qui

domine le monde ?
 Comme Jésus peut-il me garder et empêcher le malin de me toucher
en ce qui concerne ces manifestations ?
 Etre né de Dieu, est-ce une expérience unique ou à renouveler ?
Pourquoi ? Comment la renouveler chaque jour ?

Connaître le véritable : 1 Jn 5.20


- Quel est le mot clé de ce texte ? Combien de fois apparaît-il ? A qui
se rapporte-t-il ?
- Qui est qualifié de Dieu véritable et de vie éternelle ?
- Dans quel but le Fils de Dieu est-il venu ?

L’intelligence pour connaître le véritable est un don de Dieu. Ce n’est
pas simplement une faculté intellectuelle. C’est aussi une capacité à
l’accueillir donc une implication de l’ensemble de nos facultés
affectives. Être dans le véritable c’est conserver cette intelligence, c’est
la renouveler chaque jour, c’est maintenir cette relation d’harmonie
avec ce qui pour lui est vrai.

Pour l’auteur il n’y a aucune différence entre Dieu et son Fils, non pas
que le Père et le Fils soit une seule et même personne, mais que les
deux ont les même qualités divines. C’est sa manière de dire que
l’homme Jésus, qu’il a fréquenté de près (voir 1.1-4) est non
seulement Fils de Dieu, mais pas dans le sens d’un petit Dieu, d’un
Dieu miniature, ou d’un être humain que Dieu aurait hissé à sa dignité
divine. Non il est Dieu, il est le Dieu véritable. Rien ne lui fait défaut
pour être reconnu comme Dieu, entièrement Dieu.

 Ai-je reçu l’intelligence pour connaître le véritable ? Pourquoi ou
pourquoi pas ? Qui peut me la donner ? Comment peut-il le faire ?
 Pour moi, Jésus est-il le Dieu véritable ou simplement le fils du Dieu
véritable ? Ma réponse change-t-elle quelque chose dans ma manière
de vivre ?

Un dernier conseil : 1 Jn 5.21.


- Y a-t-il quelque chose de nouveau dans ce texte ?
- Quel effet vous fait cette dernière exhortation de l’écrivain ?

Le mot idole veut dire image. Il sert à désigner les représentations de
divinités que se sont faits les peuples de l’antiquité. Il sert aussi à
désigner les divinités que ces images représentent, parce que ces
divinités-là n’existent que dans l’imagination de ceux qui y croient.
L’auteur vient d’affirmer que Jésus est Dieu, le véritable Dieu (5.20).
Toute fausse compréhension de son identité risque de devenir une
idole. En particulier l’enseignement des opposants au Christ (2. 21 à 23
et 4.2 et 3) qui font de l’être humain qu’il était véritablement, une
simple apparence d’humanité, un déguisement de Dieu en être humain,
devient un idolâtrie dévastatrice pour la foi chrétienne.

Méditons et remercions Dieu pour la nature du Christ :


« C‘eût été pour le Fils de Dieu une humiliation presque infinie de
revêtir la nature humaine, même alors qu’Adam résidait en Eden dans
son innocence. Jésus accepta l’humanité alors qu’elle était affaiblie par
quatre millénaires de péché. Comme tout enfant d’Adam, il a accepté
les résultats de la grande loi de l’hérédité. Ces résultats, on peut les
connaître en consultant l’histoire de ses ancêtres terrestres. C’est avec
une telle hérédité qu’il vint partager nos douleurs et nos tentations, et
nous donner l’exemple d’une vie exempte de péché. » Ellen White,
Jésus-Christ, p. 34

Lettres de Jean – Bernard Sauvagnat

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