LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, August 14, 2009

FRERES ET SOEURS AIMANTS

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http://www.adventist.be/french/eds/08LettresDeJean22Aout09.pdf


Lisez: 1 Jean 3.11-24
L’amour
« Ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le
commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres. » -
verset 11
A force de parler de faux docteurs et d’antichrists, on risque de
perdre de vue le point central de la pensée de l’apôtre Jean :
l’amour.
Dans sa courte première lettre, le verbe aimer (agapao) est utilisé
une trentaine de fois, et le substantif amour (agape) une vingtaine
de fois. C’est manifestement là son souci principal !
Remarquez qu’une fois de plus Jean se réfère à son évangile (le
‘commencement’…). Dans ses dernières heures avec ses disciples
Jésus prononce tout un discours se terminant avec sa prière dite
sacerdotale au chapitre 17. Sachant qu’il ne lui reste que peu de
temps, Jésus fait part de ce qu’il a réellement sur le coeur. Alors
qu’on pourrait s’attendre à quelques ultimes précisions théologiques
ou doctrinales, c’est l’amour qui est au centre de sa préoccupation.
• Puisque Jean semble se référer à l’évangile, cela vaut la peine
de chercher ce que Jésus dit sur l’amour dans ses derniers
moments avec ses disciples. Lisez Jean 13.34,35 ; 15.9-17 ; 17.24-
26. Quel enseignement tirer de cette insistance ? Est-ce que
cela vous étonne que l’amour (ou le manque d’amour) est un
souci majeur pour Jésus ?
• Pensez-vous qu’il est important d’insister sur l’amour aussi (ou
surtout ?) dans un contexte de discussions théologiques ou
doctrinales (‘faux docteurs’) ?
• Dans l’introduction de sa lettre, en précisant son objectif, Jean
parle de la ‘communion’ entre croyants… (1 Jean 1.3).
Comparez cela à ce que Jésus disait dans ses dernières paroles
aux disciples (Jean 17.22,23). Comment réagissez-vous à cela ?

Un exemple à ne pas suivre : Caïn
L’exemple que Jean cite peut sembler un peu fort. Nous ne
sommes pas des meurtriers…
Pourtant dans son Sermon sur la Montagne Jésus avait suivi un
raisonnement analogue : Matthieu 5.21-26. Soulignons deux idées
importantes dans la pensée de Jésus :
- Le meurtre commence dans la tête (les pensées hostiles, de
mépris, de jugement…)
- Il ne suffit pas de ‘ne pas tuer’ ; ce qu’il faut c’est un élan
positif dynamique de bienveillance.  Cf 1 Jean 3.17,18 :
«…aimons en actes et en vérité » ; (rappelez-vous que ‘la
vérité’ est aussi quelque chose que l’on fait ! – 1 Jn 1.6)
L’exemple de Caïn est très intéressant quand on lit le récit de près
pour découvrir les rapports entre les deux frères. L’aide des commentaires
rabbiniques s’avère parfois très précieuse pour comprendre
certains éléments psychologiques.
 Genèse 4.1 laisse deviner un contexte de jalousie : Caïn
apparaît comme étant le plus important, Abel n’étant présenté
que par rapport à son frère aîné (‘Abel, son frère’). Remarquez
en passant la fierté d’Eve en parlant de Caïn !
 L’insistance sur les professions tout à fait différentes (ouvrier de la
terre – berger) attire l’attention sur le problème de la différence
et de la rivalité.
 L’affaire de l’offrande va cristalliser les sentiments hostiles. Le
texte met l’accent plus sur l’attitude intérieure de celui qui offre
que sur la nature de l’offrande (le mot hébreu indique non pas
un sacrifice, mais bien une offrande de reconnaissance). D’une
façon ou d’une autre Caïn se rend compte que l’attitude et la
démarche de son frère cadet sont plus dignes et louables que
son propre élan. Au lieu d’entrer en lui-même et de rectifier le
tir, il en veut à son frère.
 Les versets 5 à 7 suggèrent que Caïn rumine les sentiments
hostiles qui finissent par le ronger.
 Dans le texte hébreu le verset 8 se lit : Caïn dit à son frère : «… ».
Au lieu de se parler pour que leur ciel s’éclaircisse, la communication
fait entièrement défaut et la violence éclate…

• Avez-vous déjà vécu une situation où deux personnes ou groupes
s’opposent violemment (en actes ou en paroles) ? Au sein
de l’église ? Quelles peuvent être les causes d’une telle situation
? Et les conséquences ? Comment éviter… ou neutraliser ?
• Quand on parle de l’amour, certains font la remarque
« amour… amour… c’est bien superficiel tout ça… ». En partant
de l’exemple de Caïn, essayez de formuler quelques conseils
concrets par rapport à l’amour… ou par rapport aux relations
qui peuvent (ou devraient ?) exister entre nous. Reconnaissezvous
des causes de problèmes présents dans leur histoire ?
• Refaites l’exercice ci-dessus en partant du texte cité plus haut
du sermon sur la montagne.
• Quelle est l’importance de la communication ?
• L’apôtre Jean lie l’amour à la vie et le manque d’amour à la
mort (1 Jean 3.13-15). Il n’hésite même pas à mentionner la vie
éternelle… Se pourrait-il que l’amour (ou le manque d’amour)
soit en effet le point déterminant? Qu’en dit Jésus ?
Et concrètement : est-ce que la haine conduit en effet à la
mort ? Quelle(s) mort(s) ?

Donner sa vie – 3.16

Selon les traductions Jean encourage les croyants à suivre
l’exemple de Jésus en donnant sa vie – se défaisant de sa vie.
 Le verbe grec peut se traduire par : mettre, poser, placer, déposer,
se défaire de… Un verbe apparenté est traduit par ‘risquer’.
 La vie : litt. ‘psukhè’ (âme). Ce mot désigne habituellement la
vie sensible, naturelle. (Au verset 13, lorsque Jean oppose la vie
à la mort, il utilise un autre mot, zoé.)
• Que veut dire concrètement ‘donner sa vie’ ou ‘se défaire de sa
vie’ ou ‘risquer sa vie’ dans le cadre de l’amour ?
• En appliquant cette expression à Jésus on pense automatiquement
à sa mort à la croix. Mais le vocabulaire de Jean (utilisant
deux mots différents) pourrait suggérer qu’il ne pense pas
uniquement à cette réalité. Voyez-vous des exemples concrets
dans la vie de Jésus qui pourraient illustrer cette expression ‘se
défaire de sa vie / risquer sa vie’ ?

L’assurance devant Dieu 1 Jean 3. 18-24
Dans ce péricope l’apôtre Jean combine certains éléments: l’amour,
l’angoisse ou au contraire l’assurance, les commandements.
Remarquez que ces mêmes éléments sont également bien présents
dans le dernier discours de Jésus :
 Jean 14.21 : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est
celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je
l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. »
 Jean 15.9-15 : « Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez
dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous
demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements
de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai
dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit
parfaite. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de
donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que
je vous commande Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur
ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis… »
 Jean 16.26-27 : « En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne
vous dis pas que je prierai le Père pour vous; car le Père lui-même vous
aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis
sorti de Dieu »
• Quel est le lien entre les commandements et l’amour ?
• Quel est le lien entre les commandements et l’assurance devant
Dieu ? « Si j’obéis à Dieu, ils sera content de moi… » ??? Dans
votre réflexion essayez de mettre les commandements en
rapport avec ce que Jésus dit sur ‘le Royaume’ (= la vie, le
monde tels que Dieu les rêve).
• Quel est le lien entre l’assurance devant Dieu et l’amour ?
• Comment se fait-il qu’il y ait tant de croyants qui n’ont pas cette
assurance devant Dieu, qui se sentent mal à l’aise voire
angoissés ? Comment remédier à cela ?
• Réagissez à la déclaration forte et belle au verset 20 : « … nous
rassurerons nos coeurs devant lui car si notre coeur nous
condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît
toutes choses. »
Brieven van Johannes 8 – Johan Delameillieure

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