LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Tuesday, August 11, 2009

VIVRE EN ENFANTS DE DIEU

www.autresregards.be
http://www.adventist.be/french/eds/07LettresDeJean15Aout09.pdf


Texte biblique étudié : 1 Jn 3.1-10


Plan du texte
Ce que nous serons (3.1-3)
La nécessité de mener une vie droite (3.4)
Le péché est incompatible avec le message du Christ (3.5-7)
Les enfants du diable (3.8-10)

« Jean désire vivement préciser la relation de parenté entre les
croyants. Aussi, il appelle ses lecteurs ‘’ petits enfants ‘’, leur
conseille d’avoir de l’assurance à l’avènement du Christ et
explique qu’une bonne conduite montre qu’on est ‘’né de lui’’. »
(Nouveau commentaire biblique, Emmaüs, p. 1331)

Ce que nous serons (3.1-3)

« Voyez quel amour le Père nous a donné, pour que nous soyons
appelés enfants de Dieu –– et nous le sommes ! (3.1a NBS)
« Nous sommes enfants de Dieu. C’est là le grand miracle.
Quelque chose a été fait pour nous, nous n’y sommes pour rien.
Par un acte d’amour parfaitement gratuit, Dieu nous fait ses
enfants en Jésus-Christ. (…) Cette appartenance est cachée aux
yeux du monde. » (Suzanne de Dietrich, Les lettres johanniques,
p. 42)
La perspective du retour du Christ ne nous fait-elle pas oublier
qu’il doit habiter dès aujourd’hui dans nos coeurs ?
Avons-nous conscience d’être dès aujourd’hui membres de la
famille de Dieu ?
Jean appelle ses lecteurs à prendre conscience de l’amour de Dieu
qui se manifeste dès la conversion. L’appel que Dieu adresse aux
hommes prend effet dès que nous nous attachons à lui.

« Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a jamais
connu. » (3.1b NBS)
Parce que nous sommes considérés par Dieu comme ses enfants,
nous le devenons réellement. En conséquence, le monde nous
ignore. Cette incompatibilité entre le monde et les croyants
revient fréquemment sous la plume de Jean.
Que puis-je faire pour réduire cette incompatibilité qui sépare le
monde de l’assemblée des croyants ?
Etre le sel de la terre signifie-t-il que je dois me mélanger au
monde au risque de perdre mon identité de croyant ?
« Bien–aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce
que nous serons ne s’est pas encore manifesté ; mais nous
savons que, quel que soit le moment de sa manifestation, nous
serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »
(3.2 NBS)
Ici l’apôtre signale à ses lecteurs que l’oeuvre de Dieu en nous est
à peine commencée. Cette semence de vie a été répandue ; ses
fruits ne se verront qu’au dernier jour. Paul a lui aussi abordé
cette transformation du croyant à l’image du Christ (Col 1.15 ; Ro
8.29 ; 2 Co 3.18).
« Ce point représente l’accomplissement du plan de Dieu en
faveur de l’homme déchu – la restauration de l’image divine.
L’homme a été fait à son image, mais le péché a ruiné cette
ressemblance. Dieu désire restaurer cette similitude en offrant à
l’homme la victoire sur le péché et sur la tentation. »
(Commentaire biblique adventiste, vol. VII, p. 649)
En quoi consiste cette ressemblance de l’homme à Dieu ?
Comment cette restauration devient-elle possible ?
« Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est
pur. » (3.3 NBS)
L’espérance est présentée comme une puissance de purification
et de transformation (1 Pi 1.3-9 ; Ro 8.18-25).
Lettres de Jean 7 – Michel Mayeur
L’espérance chrétienne ne fait-elle pas de nous des humains
désengagés et peu enclins à s’intéresser au monde qui les
entoure ?

La nécessité de mener une vie droite (3.4)

« Quiconque fait le péché fait aussi le mal ; c’est le péché qui est
le mal. » (NBS)
D’après le contexte de l’époque, il semble que les faux docteurs
enseignaient la supériorité de la connaissance sur le
comportement. Pour cette raison, Jean cherche à démontrer que
le péché trahit l’absence d’une relation authentique avec Dieu. Le
péché, c’est le rejet de la volonté divine.
Pécher, c’est rater délibérément la cible que Dieu place devant
nous. De quelle cible s’agit-il ?
« Le péché, c’est le refus. Refus d’être ce que Dieu souhaite que
je sois. Refus de reconnaître ce que l’on est en réalité. Refuge
dans une réalité construite de ses propres mains. Absurde,
dérisoire prétention de n’être pas une créature voulue de Dieu.
Autrement dit, refus de Dieu en tant que Dieu, et de l’homme en
tant qu’homme. » (Jean FLORI, Genèse ou l’antimythe, p. 238)

Le péché est incompatible avec le Christ (3.5-7)

« Or, vous le savez, il s’est manifesté, lui, pour enlever les
péchés ; et il n’y a pas de péché en lui. » (3.5)
L’apôtre Jean fait ici appel à la connaissance qu’ont ses lecteurs
du plan du salut (2.12-14,20,27). Le verbe traduit par
« manifesté » (phaneroô) signifiant « révéler » est conjugué au
passif et peut se traduire par « devenir visible ».
« Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne
le connaît pas, il ne l’a jamais vu. » (3.6)
« La grâce du Christ est une grâce exigeante, qui exclut toute
connivence volontaire avec le mal ; elle suppose une conversion


de la volonté, une régénération de l’être. » (Suzanne de
DIETRICH, Op. cit., p. 43)

« Mes enfants, que personne ne vous égare. Celui qui fait la
justice est juste, comme lui est juste. » (3.7)

Les enfants du diable (3.8-10)


« Celui qui fait le péché est du diable, car le diable pèche dès le
commencement. Si le Fils de Dieu s’est manifesté, c’est pour
détruire les oeuvres du diable. » (3.8)

Le verbe utilisé ici est luô qui a le sens de « perdre, dissoudre,
délier » (Mt 5.19 ; Jn 2.19 ; 5.18 ; 7.23). Le terme « diable » est
troublant. Jésus, quant à lui, l’applique non pas à des incroyants
mais à ceux qui se disent pieux tout en restant fermés au
message du Christ (Jn 8.37-47).
Mon coeur est-il tout entier à Dieu ?
Est-il possible de se réclamer de lui tout en faisant les oeuvres du
diable ?
« Quiconque est né de Dieu ne fait pas de péché, parce que la
semence de Dieu demeure en lui ; il ne peut pas pécher, puisqu’il
est né de Dieu. » (3.9)
L’expression « né de Dieu » ne laisse aucun doute dans ce
passage. La forme verbale grecque se réfère à ceux qui sont nés
de Dieu et qui désirent rester ses enfants. Cela inclut tous les
chrétiens qui ne sont pas retournés vers le monde et qui n’ont
pas renié leur Sauveur. En outre, il faut se rappeler que le
présent en grec évoque la durée et la continuité.
« C’est en cela que les enfants de Dieu et les enfants du diable
sont manifestes : quiconque ne fait pas la justice n’est pas de
Dieu, tout comme celui qui n’aime pas son frère. » (3.10)
Les gnostiques se croyaient élus mais n’éprouvaient pas le besoin
de manifester un amour fraternel. Jean nous montre que le
croyant authentique ne peut agir autrement qu’en aimant ses
frères.

Michel Mayeur

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