ESAIE 8:20 "A LA LOI ET AU TEMOIGNAGE, SI ON NE PARLE PAS AINSI, IL N'Y AURA POINT D'AURORE POUR LE PEUPLE." Applications et Temoignages Pour Partager avec Vos Amis de l'ECOLE DU SABBAT ANNEXE: Commentaires et/ou resumes des lecons de l'Ecole du Sabbat. TOUTES LES DIFFERENTES VERSIONS. ALLEZ SUR www.ssnet.org, CLIQUEZ SUR ADULT SS ET GLISSEZ LA SOURIS TOUT EN BAS POUR LES VERSIONS EN D'AUTRES LANGUES. VERSETS DE www.biblegateway.com. SOYEZ BENIS!!!
LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT
Saturday, November 28, 2009
LA DEMENCE DU PROPHETE
La démence
du prophète
« Car l’amour de l’argent est la racine de toutes
sortes de maux. Certains ont eu une telle envie
d’en posséder qu’ils se sont égarés loin de la foi
et se sont infligés bien des tourments. »
(1 Timothée 6.10)
C’est vraiment
cela que tu veux ?
RoyLyn Palmer-Coleman, Paradise, Californie, États-Unis
INTRODUCTION
Nb 22.22-35 ; 1 Co 1.20,21
Dieu vous a-t-il déjà demandé de faire
quelque chose d’illogique ? De suivre un
plan insensé, et par lequel vous ne voyiez
pas en quoi il en serait glorifié ? Souvent,
nos jugements sont subjectifs ; nous utilisons
nos propres expériences, contextes et
intuitions pour déterminer ce que nous
croyons être le droit sentier.
Souvent, Dieu m’invite à faire des
choses qui ne me semblent pas très
logiques. Je me dis ensuite que c’est sans
doute ce qu’il aurait voulu il y a 2 000 ans.
Mais aujourd’hui, les choses sont différentes
! Alors, je me demande ce que je
devrais faire, et rationalise les propos
divins pour qu’ils aient du sens pour moi.
Voici un exemple classique :
Dernièrement, je suis allé en Jamaïque.
Un long trajet séparait l’aéroport de
l’endroit où je devais loger. C’était l’été.
Qu’est-ce qu’il faisait chaud ce jour-là !
Fatigués de la route, nous nous sommes
arrêtés chez un fruitier pour acheter de
quoi manger et pour nous dégourdir un
peu. En sortant de la camionnette, j’ai
aperçu un sans-abri qui s’avançait vers
moi. « Excusez-moi, Monsieur, la charité
s’il vous plaît », m’a-t-il dit avec timidité.
Je sais très bien que Dieu m’invite à donner
aux pauvres, mais… Eh bien, Dieu veut
sans doute que j’aide seulement les pauvres
qui ne peuvent s’aider eux-mêmes. Je ne peux
donner à n’importe quel mendiant comme ça,
parce qu’il pourrait gaspiller l’argent en achetant
de l’alcool. « Désolé. Je n’ai pas
d’argent jamaïcain. »
« Excusez-moi, Monsieur,
la charité s’il vous plaît. »
Même si Dieu nous confie une tâche
illogique, il sait quel bien peut en sortir. En
fait, il nous invite simplement à faire sa
volonté. C’est tout ! Il se chargera du reste.
La sagesse de Dieu surpasse vraiment toute
nos idées « logiques » (1 Co 1.20,21). En
étudiant l’histoire de Balaam cette semaine,
souvenez-vous que bien que nous ne puissions
comprendre le plan de Dieu, nous
pouvons êtres une petite pièce d’un puzzle
à la grandeur et aux détails absolument
incroyables.
__________________
* Johannine Epistles, p. 102.
Un prophète tiraillé
Steve Allred, Sacramento, Californie, États-Unis
IL EST ÉCRIT
Nb 22, 23, 24 ; Dt 1.30 ; 20.4 ;
Mt 15.14 ; 1 Co 2.14 ;
2 Pi 2.12-16 ; Ap 3.17,18
Un prophète au coeur divisé
(Nb 22 ; 2 P 2.14-16)
Balaam est définitivement tout un personnage!
Il communique avec le vrai Dieu,
et pourtant, il n’est pas Israélite. L’homme
est tiraillé – d’une part, il désire plaire à
Dieu, et d’autre part, il aspire à satisfaire
son ego et à assouvir son avarice. En outre,
il a une ânesse qui parle ! Unique ? Sans
doute, mais peut-être nous ressemble-t-il
un peu plus qu’à prime abord…
Malheureusement pour Balaam, son
désir de ménager la chèvre et le chou
s’éteignit bien avant la fin de l’histoire.
Dieu ne peut partager son trône (Ex 20.3).
Il ne vit pas dans un panthéon comme
les autres dieux. Cette spécificité gênait
Balaam, lequel aimait « l’argent qu’on lui
offrait pour faire le mal » (2 P 2.15). Le
prophète devait choisir quel Dieu il servirait
: « Aucun serviteur ne peut servir
deux maîtres […]. Vous ne pouvez pas
servir à la fois Dieu et l’argent. » (Lc 6.13)
Nous arrive-t-il de penser, comme
Balaam, que nous pouvons faire notre
volonté et servir Dieu en même temps ?
Dominé par l’avarice
(Nb 23 ; Tt 3.3-8)
Le fait que Dieu ait parlé à Balaam
dans des songes et des visions implique
que tous deux avaient une relation pour le
moins significative. Dieu nous prend tels
que nous sommes (Tt 3.3-5). Il fait tout ce
qu’il peut pour nous aider à nous débarrasser
de nos habitudes coupables. Balaam
ne faisait pas exception. Dès le début de sa
relation avec le prophète, Dieu connaissait
son problème d’avarice. Nous pouvons
être sûrs qu’il fit l’impossible pour toucher
son coeur. Il désirait qu’il connaisse la
liberté découlant d’un engagement total,
la liberté du salut par grâce.
Peut-être que Balaam
nous ressemble, après tout.
Balaam refusa d’abandonner son vice.
Au lieu d’écouter le Saint-Esprit, il rationalisa,
raisonna, et lui résista tant et si bien
que l’avarice envahit le jardin de son coeur
(Jude 1.11). Lorsque la délégation de Balak
se présenta chez lui avec des richesses, des
récompenses et des honneurs, Balaam fut
prêt à faire ce que son coeur lui dictait
depuis un bon bout de temps. Son péché
caressé le mena à une fin lamentable.
Et nous ? Comment pouvons-nous
résoudre nos propres péchés ?
Comment ne pas aimer
le mensonge (2 Th 2.9-11 ;
Ap 2.14)
Détail intéressant, Balaam professait
se soucier de la volonté de Dieu. Pourquoi
se préoccupait-il autant de ce que
Dieu pensait alors que de toute façon,
il allait n’en faire qu’à sa tête? Pourquoi
persistait-il à demander à Dieu une
réponse différente, sachant déjà quelle
était la volonté divine ? Peut-être que
Balaam nous ressemble, après tout. Il
aimait se sentir en bons termes avec
Dieu, mais voulait quand même faire ses
propres petites affaires. Une telle attitude
colle-t-elle avec nous ?
Paul nous avertit que les gens se comporteront
de la sorte à la fin des temps.
« Ils se perdront parce qu’ils n’auront pas
accueilli et aimé la vérité qui les aurait
sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie
une puissance d’erreur qui les pousse à
croire au mensonge » (2 Th 2.10,11). Il
appartient à la nature humaine d’avoir
bonne conscience par rapport à ses actes,
et Balaam ne faisait pas exception. Il en
savait trop sur Dieu pour vouloir vivre
sans lui. Il décida donc de voir s’il pourrait
le manipuler.
Balaam vivait une vie plutôt légaliste.
Il faisait exactement ce que Dieu lui disait
de faire, et obéissait même aux ordres spécifiques.
Mais il violait les principes sur
lesquels reposaient ces ordres. Il ne maudirait
pas Israël en paroles (Nb 24.12,13),
non, mais plus tard, il se reprendrait en
entraînant le peuple dans la débauche (Ap
2.14). Aux jours de Jésus, les Pharisiens
avaient le même problème. Ils payaient la
dîme de leurs épices, mais n’hésitaient pas
à manigancer un assassinat. Ils excellaient
dans l’application de ce qu’on leur disait
sans y mettre leur coeur. Jésus les réprimanda
parce qu’ils fermaient les yeux sur
le principe et agissaient machinalement
(Mt 23.23).
Une spiritualité extérieure sans un
coeur transformé ne vient pas de Dieu.
Finalement, Balaam est un exemple d’une
personne qui tord suffisamment la volonté
de Dieu pour pouvoir se sentir confortable
tout en faisant ce que son coeur tortueux
désire. Il n’aime pas la vérité. Dieu
ne l’empêche pas de croire à un mensonge.
Son histoire est un avertissement
pour notre génération où il n’y a plus
d’absolus, et où la vérité est considérée
comme relative.
Comment savoir si nous aimons ou
non la vérité ? Comment en être sûrs ?
La volonté de Dieu
est accomplie (Nb 24)
En dépit des actions égoïstes de
Balaam, Dieu arrangea les circonstances
de façon telle que sa volonté s’accomplit
tout de même. Balaam voulait maudire,
mais Dieu le contraignit à bénir.
BRAINSTORMING
Comment Dieu a-t-il changé un mal en
bien dans votre vie ?
Le péché
d’un seul homme
Eileen Neave, Keene, Texas, États-Unis
ESPRIT DE PROPHÉTIE
Ps 81.11,12
« “Si ces étrangers sont venus pour
t’appeler, lève-toi, va avec eux […]”
Balaam était résolu, quoi qu’il arrive, à
suivre le désir de son coeur. Le Seigneur le
lui permet jusqu’à un certain point et le
laisse dans l’illusion qu’il sanctionne sa
convoitise.
« Aujourd’hui, des milliers de personnes
font exactement la même chose.
Leur devoir est clairement prescrit dans la
Bible ou nettement indiqué par les circonstances
; elles n’ont aucune peine à
s’en rendre compte ; mais ce devoir est
contraire à leur inclination. Aussi, ne
tenant aucun compte de leurs convictions
intimes, elles demandent à Dieu de leur
montrer sa volonté. Très consciencieusement,
en apparence, elles prient avec instance
pour que Dieu les éclaire. C’est là se
jouer du Seigneur. Il permet alors à ces
personnes d’en faire à leur tête et d’en
porter les conséquences.
« “Mais mon peuple n’a pas écouté
ma voix ; […] alors je les ai abandonnés
à la dureté de leur coeur, et ils ont marché
au gré de leurs désirs.”
« Que celui qui voit clairement son
devoir prenne garde de ne pas s’aventurer
à prier Dieu de l’en exempter. Qu’il lui
demande plutôt, d’un coeur humble et
soumis, la force et la sagesse de lui
obéir1. »
« Il est dangereux de laisser
subsister dans son coeur
une seule disposition
non chrétienne. »
Les ânes peuvent-ils
vraiment parler ?
Balaam avait reçu « de grandes
lumières et joui de grands privilèges. Un
seul péché caressé empoisonna toute […]
[sa] vie et causa […] [sa] perte. Il est dangereux
de laisser subsister dans son coeur
une seule disposition non chrétienne. Un
seul péché caressé finit par altérer le
caractère et par étouffer les plus nobles
aspirations. Un seul accroc à la conscience,
une seule mauvaise habitude contractée,
une seule négligence à l’égard du devoir
abattent les barrières de l’âme et ouvrent
l’accès à Satan. La voie sûre consiste à faire
monter journellement et sincèrement vers
Dieu cette prière :
“Que ta Parole affermisse mes pas, et
ne permets point que le péché domine
sur moi2.” »
BRAINSTORMING
1. En quoi les choses auraient-elles été
différentes pour Balaam s’il s’était soumis
totalement à Dieu ?
2. Pourquoi pensez-vous qu’il est important
de soumettre chacun de nos désirs,
rêves, et buts à Dieu ?
____________
1. Patriarches et prophètes, p. 421, 422.
2. Ibid., p. 431, 432.
Les ânes peuvent-ils
vraiment parler ?
Jenni Glass, Overland Park, Kansas, États-Unis
PREUVE À L’APPUI
Gn 3.1-7 ; Nb 22.22-35 ; Ap 12.9
Balaam est l’un des rares prophètes
non-juifs à prophétiser sur les Israélites.
Balak voulait qu’il maudisse Israël. Mais
Dieu ne mit dans sa bouche que des
paroles de bénédictions. Alors que le prophète
était en chemin pour voir Balak, un
ange permit à son ânesse de lui parler
pour s’opposer au traitement cruel qu’il
lui infligeait.
Dans la Bible, seulement
deux récits impliquent
des animaux qui parlent.
Trois fois l’ânesse essaya de s’écarter
de l’ange qui bloquait la route. Furieux, le
prophète la battit trois fois. Quand l’ani -
mal se mit à parler, Balaam dévoila son
véritable coeur. Cette ânesse l’avait transporté
pendant des années, et pourtant, il
la maudit. Il perdit confiance en elle
comme il avait perdu confiance en Dieu.
Le même Dieu qui avait dit à Balaam de ne
pas aller voir Balak la première fois est le
même Dieu dont il se méfiait maintenant.
Dans la Bible, seulement deux récits
impliquent des animaux qui parlent. Le pre -
mier se trouve dans Genèse 3 : un serpent
trompe Ève. Apocalypse 12.9 confirme que
le serpent n’est autre que Satan. Satan
parle donc par le serpent pour séduire
Ève en tordant les paroles de Dieu. Le
second se trouve dans Nombres 22. Il
s’agit du récit de Balaam et de son ânesse.
Ces deux exemples font preuve d’une
grande ironie, puisque chaque fois il y a
opposition aux directives divines spécifiques.
Dans Genèse, le serpent – ou Satan
– trompe Ève. Dans Nombres 22.22, un
ange s’oppose à Balaam. Le terme hébreu
pour adversaire, c’est satan. Ce mot est
utilisé dans Nombres 22.22 et dans
Apocalypse 12.9.
Dans le cas de Balaam, cependant, c’est
l’ange du Seigneur qui se trouve sur le
chemin, non Satan. Dieu envoie son ange
pour qu’il bloque le chemin à Balaam, ce
dernier étant déterminé à faire sa propre
volonté plutôt que d’obéir à Dieu. C’est
Satan – l’adversaire – qui s’oppose à la
bénédiction divine envers Israël.
Peu après cet incident, Balaam prononça
trois merveilleuses bénédictions sur
les Israélites. L’histoire traite Balaam sans
ménagement (2 P 2.14-16 et Ap 2.12-14).
On se souviendra toujours de lui comme
de l’homme qui vendrait père et mère
pour de l’argent.
BRAINSTORMING
Quels « ânes parlants » Dieu a-t-il utilisés
dans votre vie pour vous aider à vous
détourner d’un sentier inique ?
Rester fort pour Dieu
Jarrod Purkeypile, Keene, Texas, États-Unis
POUR PASSER À L’ACTION
Nb 22 ; Ac 5.29
À la fin, l’argent s’envola
de toute façon.
Balaam nous rappelle certains traits de
caractère qui pourraient être utiles en
période de tentation et de pression venant
des pairs. Supposons que vous veniez de
vous faire de nouveaux amis. Ils savent
que vous êtes adventiste mais n’ont au -
cune idée de votre façon de vivre. Comme
ils sont au courant de votre situation finan -
cière difficile, ils vous dénichent un
emploi en or qu’ils vous incitent à saisir.
L’école secondaire a un match de rugby
chaque vendredi soir. À la fin du match, il
faut une équipe de jeunes pour ramasser
les ordures dans les gradins. Et c’est drôlement
bien payé pour seulement deux
heures de travail ! Vous savez que ce travail
empiète sur les heures du sabbat.
Et vous voilà en train de rationaliser, et
de vous dire qu’au fond, il ne pose pas
vraiment problème. Alors, que faut-il faire ?
1. Consultez Dieu. La première étape
consiste à discerner le bien du mal.
Il ne vous faudra sans doute pas
consacrer de longues heures à la prière
et à l’étude biblique sur cette question,
parce que vous savez que le sabbat
commence le vendredi au coucher du
soleil, et que vous devez le sanctifier en
ne travaillant pas. Priez plutôt Dieu de
vous accorder la force de faire ce que
vous savez déjà être bien. D’autres situations
ne sont pas aussi claires. Si c’est le
cas, la prière et l’étude la Bible auront
des résultats formidables.
2. Dites-le aux autres. C’est là que l’his -
toire de Balaam se distingue. Lorsqu’il
décida de faire ce que Dieu attendait de
lui, il dit courageusement au roi (Nb
22.12,13,18,38) qu’il n’allait prononcer
que les paroles du Seigneur. Il connaissait
l’importance de suivre Dieu et la
folie de s’opposer à lui.
3. N’en démordez pas. Cette étape est
nécessaire. Balaam consulta Dieu et
témoigna même aux autres de ses
croyances. Mais l’heure de la décision
venue, il se rendit chez les Moabites
pour voir s’il pourrait maudire Israël. Il
s’inquiétait de l’argent qu’il perdrait et
de sa réputation à titre de devin payé
(Nb 22.7). À la fin, l’argent s’envola de
toute façon.
Si vous savez ce qui est bien, n’en
démordez pas. Et agissez en conséquence.
Vous vous épargnerez bien des soucis.
BRAINSTORMING
1. En quoi l’argent ou le désir de plaire se
compare-t-il à l’histoire à succès de votre
vie chrétienne ? Dieu a-t-il déjà loué une
personne à cause de ses richesses ?
Avons-nous vraiment
la liberté de choix ?
Aaron Purkeypile, Ohama, Nebraska, États-Unis
OPINION
Nb 22.18 ; 1 P 3.13,15,16
Lorsque les ambassadeurs de Balak
arrivèrent pour demander à Balaam de les
accompagner, celui-ci leur répondit de
façon un peu bizarre. Lisez Nombres
22.18. En d’autres termes, je ne peux faire
à l’égard du peuple de Dieu que ce que Dieu
me dira, dit-il.
Nous applaudissons le fait que Dieu
nous accorde la liberté de choix. Nous
pouvons accepter Jésus comme notre
Rédempteur ou le refuser. Nous pouvons
choisir d’obéir aux commandements.
Nous pouvons choisir ce que nous mangerons
et boirons. Nous pouvons choisir
nos amis. Sans égard aux conséquences,
nous savons que Dieu nous permet de
choisir. Alors pourquoi Balaam fait-il cette
déclaration ? Qu’est-ce qui pouvait éventuellement
l’empêcher de maudire Israël ?
Lorsque Satan s’est rebellé dans les
cours célestes, il a brandi l’argument du
choix. Dieu ne nous laisse pas libres choisir.
Il exige une obéissance aveugle parce qu’il
sait qu’il y a quelque chose de mieux pour
nous. Est-ce pour cela que Balaam ne pouvait
maudire les Israélites ? Satan aurait-il
raison ?
Dieu n’est pas arbitraire en ce qui
concerne nos décisions. Nombres 23.21
dit que « Le Seigneur ne discerne aucun
mal, aucune injustice dans le peuple
d’Israël. Il est leur Dieu, il habite au
milieu d’eux. » C’est à cause de la justice
d’Israël à ce moment-là que Dieu interdisait
à Balaam de maudire son peuple.
Satan aurait-il raison ?
C’est là un grand exemple de ce que
Pierre a écrit dans 1 Pierre 3.13,15,16. La
Bible nous dit que nous aurons des conflits,
mais que si nous vivons selon les Écritures,
personne ne pourra éternellement
nous nuire. Est-ce à dire que nous sommes
invincibles ? Non. Est-ce à dire que nous
sommes immortels parce que nous observons
le sabbat ? Absolument pas. Notre
obéissance n’est pas une condition préalable
pour recevoir la protection divine.
Elle est plutôt le résultat de cette protection.
Tout comme pour Israël, si nous
vivons par la Parole de Dieu, personne ne
pourra nous ravir la vie éternelle.
Nous avons la liberté de choix, mais
cette liberté ne nous permet pas d’or -
donner à Dieu de sauver ou de ne pas sauver
les autres.
BRAINSTORMING
1. Quelle différence la liberté de choix fait-elle
vraiment ?
2. Que devons-nous considérer lorsque nous
faisons un choix ? La Bible nous fournit-elle
un « bleu » pour faire un choix ?
__________________
* Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 120.
Régner dans notre coeur
Kelly Harden, Los Alamos, Nouveau-Mexique, États-Unis
EXPLORATION
2 Co 3.17,18
POUR CONCLURE
Dieu sauve ! C’est sa passion. Les passions
humaines semblent aller totalement
en sens contraire. Avarice. Débauche.
Tyrannie. Louons Dieu de ce que par ses
directives, il transforme les ambitions
humaines coupables, si nous le voulons
bien. Cherchons-Dieu et suivons-le. Alors
l’avarice deviendra de l’argent servant à
satisfaire les besoins d’autrui et à faire
avancer son oeuvre. La débauche fera place
à l’amour pour Dieu et pour autrui. La
tyrannie cédera le pas à la force, à la sagesse
et au courage d’éviter le sentier de
Balaam.
COFFRE AUX IDÉES
• Seriez-vous capable de faire une différence
dans la vie de quelqu’un grâce
à un petit 25 $ (ou plus, si vous le
désirez) ? Si vous pouvez vous le permettre,
alors foncez !
• Avec un ami ou un membre de la fa -
mille, discutez de la différence entre
l’amour et la débauche. Présentez des
scénarios spécifiques montrant clairement
les conséquences de chacun deux.
• Faites des charades pour révéler les tendances
égoïstes habituelles et les qualités
rédemptrices à l’image de celles de Dieu.
• Faites des interviews. Demandez aux
personnes interrogées quelle loi leur
semblerait la plus importante si elles gou -
vernaient le monde. À partir de ces interviews,
déterminez si les gens semblent
être plus en faveur de la liberté ou du
contrôle.
• Priez Dieu de vous donner des preuves
de son intervention dans votre vie. Pen -
dant au moins une semaine, tenez un
journal de ces preuves.
• Dans la nature, relevez des exemples de
la perfection divine et des résultats du
péché.
POUR ALLER PLUS LOIN
Chris Blake, Swimming Against the
Current, 53-57, 124-126, 157-160.
Matthieu 6.9-14.
http://cqbiblestudy.org/article.php?id=3
LA FOLIE DU PROPHETE
Nombres 22-24; Deutéronome 1:30; Deutéronome 20:4; Matthieu 15:14; 1 Corinthiens 2:14; 2 Pierre 2:14-16 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG) |
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Nombres 22-24
Nombres 221Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.2Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens. 3Et Moab fut très effrayé en face d'un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des enfants d'Israël. 4Moab dit aux anciens de Madian: Cette multitude va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le boeuf broute la verdure des champs. Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab. 5Il envoya des messagers auprès de Balaam, fils de Beor, à Pethor sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, afin de l'appeler et de lui dire: Voici, un peuple est sorti d'Égypte, il couvre la surface de la terre, et il habite vis-à-vis de moi. 6Viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi; peut-être ainsi pourrai-je le battre et le chasserai-je du pays, car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. 7Les anciens de Moab et les anciens de Madian partirent, ayant avec eux des présents pour le devin. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak. 8Balaam leur dit: Passez ici la nuit, et je vous donnerai réponse, d'après ce que l'Éternel me dira. Et les chefs de Moab restèrent chez Balaam. 9Dieu vint à Balaam, et dit: Qui sont ces hommes que tu as chez toi? 10Balaam répondit à Dieu: Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, les a envoyés pour me dire: 11Voici, un peuple est sorti d'Égypte, et il couvre la surface de la terre; viens donc, maudis-le; peut-être ainsi pourrai-je le combattre, et le chasserai-je. 12Dieu dit à Balaam: Tu n'iras point avec eux; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. 13Balaam se leva le matin, et il dit aux chefs de Balak: Allez dans votre pays, car l'Éternel refuse de me laisser aller avec vous. 14Et les princes de Moab se levèrent, retournèrent auprès de Balak, et dirent: Balaam a refusé de venir avec nous. 15Balak envoya de nouveau des chefs en plus grand nombre et plus considérés que les précédents. 16Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui dirent: Ainsi parle Balak, fils de Tsippor: Que l'on ne t'empêche donc pas de venir vers moi; 17car je te rendrai beaucoup d'honneurs, et je ferai tout ce que tu me diras; viens, je te prie, maudis-moi ce peuple. 18Balaam répondit et dit aux serviteurs de Balak: Quand Balak me donnerait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais faire aucune chose, ni petite ni grande, contre l'ordre de l'Éternel, mon Dieu. 19Maintenant, je vous prie, restez ici cette nuit, et je saurai ce que l'Éternel me dira encore. 20Dieu vint à Balaam pendant la nuit, et lui dit: Puisque ces hommes sont venus pour t'appeler, lève-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai. 21Balaam se leva le matin, sella son ânesse, et partit avec les chefs de Moab. 22La colère de Dieu s'enflamma, parce qu'il était parti; et l'ange de l'Éternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. 23L'ânesse vit l'ange de l'Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; elle se détourna du chemin et alla dans les champs. Balaam frappa l'ânesse pour la ramener dans le chemin. 24L'ange de l'Éternel se plaça dans un sentier entre les vignes; il y avait un mur de chaque côté. 25L'ânesse vit l'ange de l'Éternel; elle se serra contre le mur, et pressa le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau. 26L'ange de l'Éternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n'y avait point d'espace pour se détourner à droite ou à gauche. 27L'ânesse vit l'ange de l'Éternel, et elle s'abattit sous Balaam. La colère de Balaam s'enflamma, et il frappa l'ânesse avec un bâton. 28L'Éternel ouvrit la bouche de l'ânesse, et elle dit à Balaam: Que t'ai je fait, pour que tu m'aies frappée déjà trois fois? 29Balaam répondit à l'ânesse: C'est parce que tu t'es moquée de moi; si j'avais une épée dans la main, je te tuerais à l'instant. 30L'ânesse dit à Balaam: Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as de tout temps montée jusqu'à ce jour? Ai-je l'habitude de te faire ainsi? Et il répondit: Non. 31L'Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et Balaam vit l'ange de l'Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; et il s'inclina, et se prosterna sur son visage. 32L'ange de l'Éternel lui dit: Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car c'est un chemin de perdition qui est devant moi. 33L'ânesse m'a vu, et elle s'est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne fût pas détournée de moi, je t'aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie. 34Balaam dit à l'ange de l'Éternel: J'ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu me désapprouves, je m'en retournerai. 35L'ange de l'Éternel dit à Balaam: Va avec ces hommes; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam alla avec les chefs de Balak. 36Balak apprit que Balaam arrivait, et il sortit à sa rencontre jusqu'à la ville de Moab qui est sur la limite de l'Arnon, à l'extrême frontière. 37Balak dit à Balaam: N'ai-je pas envoyé auprès de toi pour t'appeler? Pourquoi n'es-tu pas venu vers moi? Ne puis-je donc pas te traiter avec honneur? 38Balaam dit à Balak: Voici, je suis venu vers toi; maintenant, me sera-t-il permis de dire quoi que ce soit? Je dirai les paroles que Dieu mettra dans ma bouche. 39Balaam alla avec Balak, et ils arrivèrent à Kirjath Hutsoth. 40Balak sacrifia des boeufs et des brebis, et il en envoya à Balaam et aux chefs qui étaient avec lui. 41Le matin, Balak prit Balaam, et le fit monter à Bamoth Baal, d'où Balaam vit une partie du peuple.
Nombres 231Balaam dit à Balak: Bâtis-moi ici sept autels, et prépare-moi ici sept taureaux et sept béliers.2Balak fit ce que Balaam avait dit; et Balak et Balaam offrirent un taureau et un bélier sur chaque autel. 3Balaam dit à Balak: Tiens-toi près de ton holocauste, et je m'éloignerai; peut-être que l'Éternel viendra à ma rencontre, et je te dirai ce qu'il me révélera. Et il alla sur un lieu élevé. 4Dieu vint au-devant de Balaam, et Balaam lui dit: J'ai dressé sept autels, et j'ai offert un taureau et un bélier sur chaque autel. 5L'Éternel mit des paroles dans la bouche de Balaam, et dit: Retourne vers Balak, et tu parleras ainsi. 6Il retourna vers lui; et voici, Balak se tenait près de son holocauste, lui et tous les chefs de Moab. 7Balaam prononça son oracle, et dit: Balak m'a fait descendre d'Aram, Le roi de Moab m'a fait descendre des montagnes de l'Orient. -Viens, maudis-moi Jacob! Viens, sois irrité contre Israël! 8Comment maudirais-je celui que Dieu n'a point maudit? Comment serais-je irrité quand l'Éternel n'est point irrité? 9Je le vois du sommet des rochers, Je le contemple du haut des collines: C'est un peuple qui a sa demeure à part, Et qui ne fait point partie des nations. 10Qui peut compter la poussière de Jacob, Et dire le nombre du quart d'Israël? Que je meure de la mort des justes, Et que ma fin soit semblable à la leur! 11Balak dit à Balaam: Que m'as-tu fait? Je t'ai pris pour maudire mon ennemi, et voici, tu le bénis! 12Il répondit, et dit: N'aurai-je pas soin de dire ce que l'Éternel met dans ma bouche? 13Balak lui dit: Viens donc avec moi dans un autre lieu, d'où tu le verras; tu n'en verras qu'une partie, tu n'en verras pas la totalité. Et de là maudis-le-moi. 14Il le mena au champ de Tsophim, sur le sommet du Pisga; il bâtit sept autels, et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel. 15Balaam dit à Balak: Tiens-toi ici, près de ton holocauste, et j'irai à la rencontre de Dieu. 16L'Éternel vint au-devant de Balaam; il mit des paroles dans sa bouche, et dit: Retourne vers Balak, et tu parleras ainsi. 17Il retourna vers lui; et voici, Balak se tenait près de son holocauste, avec les chefs de Moab. Balak lui dit: Qu'est-ce que l'Éternel a dit? 18Balaam prononça son oracle, et dit: Lève-toi, Balak, écoute! Prête-moi l'oreille, fils de Tsippor! 19Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas? 20Voici, j'ai reçu l'ordre de bénir: Il a béni, je ne le révoquerai point. 21Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, Il ne voit point d'injustice en Israël; L'Éternel, son Dieu, est avec lui, Il est son roi, l'objet de son allégresse. 22Dieu les a fait sortir d'Égypte, Il est pour eux comme la vigueur du buffle. 23L'enchantement ne peut rien contre Jacob, Ni la divination contre Israël; Au temps marqué, il sera dit à Jacob et à Israël: Quelle est l'oeuvre de Dieu. 24C'est un peuple qui se lève comme une lionne, Et qui se dresse comme un lion; Il ne se couche point jusqu'à ce qu'il ait dévoré la proie, Et qu'il ait bu le sang des blessés. 25Balak dit à Balaam: Ne le maudis pas, mais du moins ne le bénis pas. 26Balaam répondit, et dit à Balak: Ne t'ai-je pas parlé ainsi: Je ferai tout ce que l'Éternel dira? 27Balak dit à Balaam: Viens donc, je te mènerai dans un autre lieu; peut être Dieu trouvera-t-il bon que de là tu me maudisses ce peuple. 28Balak mena Balaam sur le sommet du Peor, en regard du désert. 29Balaam dit à Balak: Bâtis-moi ici sept autels, et prépare-moi ici sept taureaux et sept béliers. 30Balak fit ce que Balaam avait dit, et il offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.
Nombres 241Balaam vit que l'Éternel trouvait bon de bénir Israël, et il n'alla point comme les autres fois, à la rencontre des enchantements; mais il tourna son visage du côté du désert.2Balaam leva les yeux, et vit Israël campé selon ses tribus. Alors l'esprit de Dieu fut sur lui. 3Balaam prononça son oracle, et dit: Parole de Balaam, fils de Beor, Parole de l'homme qui a l'oeil ouvert, 4Parole de celui qui entend les paroles de Dieu, De celui qui voit la vision du Tout Puissant, De celui qui se prosterne et dont les yeux s'ouvrent. 5Qu'elles sont belles, tes tentes, ô Jacob! Tes demeures, ô Israël! 6Elles s'étendent comme des vallées, Comme des jardins près d'un fleuve, Comme des aloès que l'Éternel a plantés, Comme des cèdres le long des eaux. 7L'eau coule de ses seaux, Et sa semence est fécondée par d'abondantes eaux. Son roi s'élève au-dessus d'Agag, Et son royaume devient puissant. 8Dieu l'a fait sortir d'Égypte, Il est pour lui comme la vigueur du buffle. Il dévore les nations qui s'élèvent contre lui, Il brise leurs os, et les abat de ses flèches. 9Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne: Qui le fera lever? Béni soit quiconque te bénira, Et maudit soit quiconque te maudira! 10La colère de Balak s'enflamma contre Balaam; il frappa des mains, et dit à Balaam: C'est pour maudire mes ennemis que je t'ai appelé, et voici, tu les as bénis déjà trois fois. 11Fuis maintenant, va-t'en chez toi! J'avais dit que je te rendrais des honneurs, mais l'Éternel t'empêche de les recevoir. 12Balaam répondit à Balak: Eh! n'ai-je pas dit aux messagers que tu m'as envoyés: 13Quand Balak me donnerait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais faire de moi-même ni bien ni mal contre l'ordre de l'Éternel; je répéterai ce que dira l'Éternel? 14Et maintenant voici, je m'en vais vers mon peuple. Viens, je t'annoncerai ce que ce peuple fera à ton peuple dans la suite des temps. 15Balaam prononça son oracle, et dit: Parole de Balaam, fils de Beor, Parole de l'homme qui a l'oeil ouvert, 16Parole de celui qui entend les paroles de Dieu, De celui qui connaît les desseins du Très Haut, De celui qui voit la vision du Tout Puissant, De celui qui se prosterne et dont les yeux s'ouvrent. 17Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s'élève d'Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth. 18Il se rend maître d'Édom, Il se rend maître de Séir, ses ennemis. Israël manifeste sa force. 19Celui qui sort de Jacob règne en souverain, Il fait périr ceux qui s'échappent des villes. 20Balaam vit Amalek. Il prononça son oracle, et dit: Amalek est la première des nations, Mais un jour il sera détruit. 21Balaam vit les Kéniens. Il prononça son oracle, et dit: Ta demeure est solide, Et ton nid posé sur le roc. 22Mais le Kénien sera chassé, Quand l'Assyrien t'emmènera captif. 23Balaam prononça son oracle, et dit: Hélas! qui vivra après que Dieu l'aura établi? 24Mais des navires viendront de Kittim, Ils humilieront l'Assyrien, ils humilieront l'Hébreu; Et lui aussi sera détruit. 25Balaam se leva, partit, et retourna chez lui. Balak s'en alla aussi de son côté.
Louis Segond (LSG) |
Deutéronome 1:30
30L'Éternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu'il a fait pour vous sous vos yeux en Égypte,
Louis Segond (LSG) |
Deutéronome 20:4
4Car l'Éternel, votre Dieu, marche avec vous, pour combattre vos ennemis, pour vous sauver.
Louis Segond (LSG) |
Matthieu 15:14
14Laissez-les: ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse.
Louis Segond (LSG) |
1 Corinthiens 2:14
14Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.
Louis Segond (LSG) |
2 Pierre 2:14-16
14Ils ont les yeux pleins d'adultère et insatiables de péché; ils amorcent les âmes mal affermies; ils ont le coeur exercé à la cupidité; ce sont des enfants de malédiction. 15Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l'iniquité, 16mais qui fut repris pour sa transgression: une ânesse muette, faisant entendre une voix d'homme, arrêta la démence du prophète.
Louis Segond (LSG) |
2 Pierre 2:14-16
14Ils ont les yeux pleins d'adultère et insatiables de péché; ils amorcent les âmes mal affermies; ils ont le coeur exercé à la cupidité; ce sont des enfants de malédiction. 15Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l'iniquité, 16mais qui fut repris pour sa transgression: une ânesse muette, faisant entendre une voix d'homme, arrêta la démence du prophète.
Louis Segond (LSG) |
Saturday, November 21, 2009
LE PECHE DE MOISE ET D'AARON
Le péché de Moïse et d’Aaron
« Monte au sommet du Pisga, porte tes regards à l’ouest, au nord, au sud et à l’est, et contemple de tes yeux ; car tu ne passeras pas ce Jourdain. »
(Deutéronome 3.27, SER)
Sur un coup de tête
Kristi Geraci, Belgrade, Montana, États-Unis
INTRODUCTION
Nb 20.1-13
Miriam, soeur de Moïse, vient de mourir.
Les Israélites se rebellent encore une
fois contre Dieu et réclament à grands cris
de retourner en Égypte. Moïse en a marre
de leurs murmures. Sur un coup de tête,
il décide de frapper le rocher de sa verge
plutôt que de lui parler comme Dieu le
lui a ordonné. Chose intéressante, Dieu
fait tout de même jaillir l’eau du rocher.
La compassion et la justice divines sont
manifestes. Au lieu de faire perdre la face
à Moïse et de donner à ces grognons une
autre raison de retourner en Égypte, l’eau
jaillit du rocher et désaltère les bons, les
méchants, et les animaux.
La compassion et la justice divines sont manifestes.
Il faut pourtant que justice se fasse.
Moïse et Aaron ne pourront plus conduire
Israël en Canaan. Ils ont lutté pendant 40
ans dans le désert, guidé un peuple que -
relleur et ingrat. Ils ont tant espéré s’établir
dans la terre promise ! Mais par une seule
action irréfléchie, ils ont renoncé au privilège
de guider leur peuple dans le pays
promis.
Un prix qui semble bien élevé pour
la désobéissance… Mais on exige beaucoup
de ceux qui ont joui d’une grande
lumière ! Moïse a marché et parlé avec
Dieu maintes et maintes fois. Et s’il avait
parlé au rocher ? Les Israélites savaient
déjà que Dieu pouvait faire jaillir l’eau
d’un rocher qui a été frappé – mais parler
à un rocher ? Qui avait déjà entendu une
chose pareille ? Si Moïse et Aaron s’étaient
concentrés sur la gloire de Dieu plutôt
que sur leurs propres frustrations, le dessein
divin aurait été exalté devant Israël.
Combien la foi des Israélites aurait augmenté
si les deux hommes n’avaient pas
agi comme eux !
Tandis que vous étudiez la leçon de
cette semaine, considérez l’importance
d’obéir aux commandements de Dieu,
et l’importance de sa grâce dans le cas
contraire.
BRAINSTORMING
1. Avez-vous déjà fait quelque chose sur un
coup de tête au lieu d’obéir à Dieu ?
Quel en a été le résultat ? Et si c’était à
refaire, à qui obéiriez-vous ?
2. Comment vous assurer que vous suivez
les instructions de Dieu ?
Le plan du salut
Phil Vecchiarelli, Kinlichee, Arizona, États-Unis
IL EST ÉCRIT
Nb 20, 21 ; Jn 3.14,15 ; Jc 4.4-15
Le péché fait son entrée
(Pr 29.23)
Israël avait besoin de nourriture et
d’eau. À leur arrivée à Kadès, et pour la
première fois, ils ne trouvèrent ni l’un, ni
l’autre. (Voir Ex 15.22-27 ; 17.1-7 ; Nb
20.8.)
Lorsque Moïse consultait Dieu, il
recevait conseil et sagesse. Mais avant de
frapper le rocher, il s’appropria la gloire
du miracle qui allait se produire : « Est-ce
de ce rocher que nous vous ferons sortir
de l’eau ? » (Nb 20.10, LSG. C’est nous
qui soulignons.) Moïse désobéit au commandement
de Dieu et fut condamné à
mourir dans le désert.
Moïse trouve un chemin
(Nb 21.4)
Bien que n’ayant plus de raison de
continuer, Moïse voulut quand même
conduire le peuple jusqu’au pays promis.
Cependant, Édom, qui se méfiait
d’Israël, leur barrait la route.
Israël tient son nom du patriarche
Jacob, ou Israël. Édom avait aussi un
patriarche. C’était Ésaü, le frère de Jacob.
Jacob (Israël) avait trahi son frère Ésaü,
et depuis lors, Édom ne fit plus confiance
à Israël.
Israël n’eut pas besoin de livrer bataille
toutefois. Moïse se chargea de trouver un
chemin différent (Nb 21.4). De même,
nous n’avons pas à nous frayer un passage
vers le ciel après avoir péché. Christ s’en
charge, car par ses meurtrissures nous
sommes guéris (Es 53.5).
La puissance du pardon
(Jc 4.7-10)
Il était temps maintenant pour Aaron
de faire ses adieux au reste des voyageurs.
Comme sa mort approchait, le souvenir
de certaines rébellions lui revint à
l’esprit, notamment celle du veau d’or
(Ex 32). Il dut s’inquiéter de son salut,
mais Dieu non. « Dans la communion
avec Dieu, leurs talents naturels [en parlant
de Moïse et d’Aaron], très grands, et
toutes leurs facultés s’étaient développés
et enrichis. Leur vie entière s’était consumée
au service de Dieu et de leurs semblables.
Leurs visages dénotaient […]
une grande bonté et une rare noblesse de
sentiments*. »
Voyez-vous les choses extraordinaires
dites au sujet d’Aaron à la fin de sa vie ?
Lisez Jacques 4.7-10.
Jacques 4:10 (Louis Segond)
10Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
Si Aaron avait eule Nouveau Testament, ces paroles de
Jacques l’auraient encouragé.
Dans la Bible, une mauvaise nouvelle
est toujours suivie d’une bonne. Aaron
était un pécheur. Dieu lui a pardonné.
Lisez la mauvaise nouvelle dans Romains
3.23, puis la bonne au verset 24.
Romains 3:23, 24
23Car tous ont péché et sont privés de la gloire Dieu
24et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ.
Un serpent d’airain(Jn 3.14,15 ; Rm 6.10)
De Genèse à Apocalypse, le serpent
représente Satan. Voilà pourquoi cette
histoire dans Nombres 21 peut porter à
confusion. Tandis que le peuple murmurait
encore en contournant l’Idumée,
des serpents brûlants commencèrent à
mordre petits et grands. Beaucoup moururent.
Ils confessèrent leur crime et
allèrent à Moïse pour être secourus. C’est
là que l’histoire prend une tournure
étrange. Dieu ordonna de faire un serpent
d’airain et de le placer sur une perche.
Puis, il dit aux victimes de le regarder
pour vivre. Ceux qui obéissaient furent
guéris instantanément.
Les serpents brûlants résultent du
péché, tandis que le serpent d’airain représente
Christ. Jésus s’est abaissé pour que
nous puissions l’élever tandis qu’il subirait
les conséquences de nos péchés.
Aucune autre religion n’a un Dieu qui se
fait chair pour secourir l’humanité.
N’oublions jamais à quel point l’incarna -
tion est unique.
Victoire en Jésus
(Rm 13.11,12 ; 1 Jn 1.9)
Combien de fois les parents répètent
à leurs enfants qu’ils se plaignent trop ! Les
Israélites agissaient comme des enfants,
accumulant péchés, rébellions et gaffes.
Comment se fait-il alors que Dieu continuait
à les conduire vers la terre promise ?
Lisez Romains 3.24 et 1 Jean 1.9 sur le
pardon divin.
Jean 1:9 (Louis Segond)
9Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
Les Israélites avaient passé de mauvaisquarts d’heure, mais ils avaient été
aussi témoins des nombreuses merveilles
de Dieu. Pendant son « errance » après
sa sortie d’Égypte, le peuple s’était rapproché
de Dieu. Israël était « l’Église
militante » (n’oublions pas ses trois victoires
importantes dans Nombres 20 et
21) et devenait « l’Église triomphante ».
Dans la Bible, une mauvaise nouvelle est toujours suivie d’une bonne.
Peu après ces victoires, ils campèrent sur
la rive du Jourdain, prêts à s’approprier
le pays promis. Méditez sur les paroles
de Paul dans Romains 13.11, 12. En tant
qu’Église, sommes-nous prêts à nous
réveiller et à devenir « l’Église triomphante
» ? Nous avons tous péché, mais
Christ a trouvé un moyen de nous sauver.
Il s’est offert lui-même comme rançon
pour nous. Il nous offre son pardon et
nous accorde une victoire totale.
BRAINSTORMING
1. Pourquoi l’eau a-t-elle jailli du rocher
malgré la désobéissance de Moïse ?
2. Que nous révèle l’envoi de serpents
brûlants sur le caractère de Dieu ?
3. Comment l’Église peut-elle être militante
? Comment peut-elle devenir
triomphante ?
____________
* Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 404.
Le caractère horrible
du péché
Twyla Geraci, Belgrade, Montana, États-Unis
ESPRIT DE PROPHÉTIE
Jc 4.7
James 4:7 (New International Version)
7Submit yourselves, then, to God. Resist the devil, and he will flee from you.
« L’histoire d’Israël a été écrite pour
servir d’instruction et d’enseignement à
toutes les générations futures. Il fallait
montrer aux hommes de tous les temps
que le Dieu du ciel est un juge impartial,
qui, en aucun cas, ne justifie le péché. Peu
de personnes ont une juste conception de
l’horreur qu’il faut en avoir. Les hommes
s‘imaginent que Dieu est trop bon pour
punir. L’histoire biblique démontre, au
contraire, que la bonté et l’amour de Dieu
l’obligent à le traiter comme un mal fatal à
la paix et au bonheur de l’univers1. »
Courez vers le but
afin de gagner le prix
de votre appel en Jésus
À notre époque de pardon et de tolérance,
il est parfois difficile de saisir le
caractère horrible du péché. Mais Dieu,
dans sa bonté et sa grâce, a aussi fourni
« le reste de l’histoire ».
« Nous n’avons rien à craindre de l’ave -
nir, si ce n’est d’oublier la façon dont le
Seigneur nous a conduits, et ses enseignements
du passé2. »
« Dieu a largement pourvu aux
besoins de ses enfants, et s’ils s’appuient
sur lui, ils ne seront jamais le jouet des
circonstances. Sans doute, Satan nous
attaque sur nos points faibles, mais ce
n’est pas une raison pour être vaincus.
Les tentations les plus sévères ne justifient
pas le péché, quelque pression qu’elles
exercent sur nous. Si nous cédons, celuici
est notre fait. Ni la terre ni l’enfer n’ont
le pouvoir de forcer quelqu’un à succomber.
Quelque soudain, quelque terrible
que soit l’assaut, le secours est en
Dieu, et avec sa force nous pouvons triompher3.»
« Aspirez à être des étudiants fidèles
à l’école du Christ. Apprenez chaque
jour à vous conformer au modèle divin.
Tournez vos regards vers le ciel, et courez
vers le but afin de gagner le prix de votre
appel en Jésus-Christ. Achevez la course
chrétienne avec patience, et tenez tête à la
tentation coûte que coûte. Résistez au
diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous
de Dieu. En faisant le premier pas,
vous découvrirez sa main tendue prête
à vous secourir4. »
BRAINSTORMING
1. Pourquoi devrions-nous tenir compte
de la transgression de Moïse ? Quelle
leçon en tirer pour aujourd’hui ?
2. Si vous connaissez le « reste de l’his -
toire » de la controverse entre le bien
et le mal, en quoi cela change-t-il votre
façon actuelle de vivre ?
_________________
1. Patriarches et prophètes, p. 398.
2. Événements des derniers jours, p. 75.
3. Patriarches et prophètes, p. 400.
4. Sons and Daughters of God, p. 79.
Deux prises
et c’est le retrait !
Danny Williams, La Vida Mission, Nouveau-Mexique, États-Unis
PREUVE À L’APPUI
Nb 20.8,11
Dans Nombres 20 se trouve l’histoire
du chef fatigué d’une bande d’ingrats qui
l’éprouvent une fois de plus. Pendant 40
ans, Moïse les a conduits selon les directives
de Dieu. Il a toléré patiemment leurs
jérémiades et intercédé maintes et maintes
fois en leur faveur.
Un moment de faiblesse
qui leur coûtera cher !
Maintenant, les Israélites se liguent de
nouveau contre lui et Aaron. Ils croient
que Dieu les a conduits en un lieu maudit
pour qu’eux et leurs animaux meurent de
soif. Moïse et Aaron sont en colère, et
pour cause. Mais au lieu de s’indigner de
ce que Dieu ait été insulté, ils sont exaspérés
à cause de tout ce qu’ils ont à supporter.
Au lieu de suivre les instructions
divines, ils laissent leur colère et leur impatience
prendre le dessus. Un moment de
faiblesse qui leur coûtera cher !
« Si, sous la censure divine, ils avaient
manifesté de l’humeur, leur culpabilité
aurait été beaucoup plus grande. Mais
leur repentir fut immédiat et profond, et
Dieu accepta leur contrition*. »
Maints dirigeants fidèles de notre Église
ont été l’objet de critiques et de murmures
à cause de leur fidélité aux commandements
de Dieu. Nous, les membres
(tout comme l’ancien Israël), nous savons
fort bien citer des maximes populaires et
prendre nos décisions sans consulter Dieu.
Nous nous attendons ensuite à ce que nos
dirigeants satisfassent nos demandes malgré
leurs convictions ou les incitations du
Saint-Esprit.
Connaissez-vous d’autres exemples où
des dirigeants ont craqué sous la pression ?
Il y a Aaron dans l’histoire du veau d’or. Et
que dire de Pilate qui a cédé à la rage de la
foule par crainte de César ? Au jour du
jugement, nous verrons combien de leaders
se sont égarés à cause de la pression
de ceux qu’ils dirigeaient.
Néanmoins, Dieu exige que ceux qu’il
a établis comme dirigeants restent fidèles
aux principes, peu importe la pression.
Quant aux membres d’église, il serait bon
qu’ils recherchent la volonté de Dieu et se
mettent à son diapason, afin de soutenir
les dirigeants plutôt que d’être une pierre
d’achoppement.
BRAINSTORMING
1. Réfléchissez à un épisode où vous étiez
sur le point d’accomplir quelque chose
d’important et où une petite erreur a
tout saboté. Partagez cet épisode avec
votre classe.
2. Que pouvons-nous tirer d’Hébreux
13.17 ? Jusqu’à quel point l’issue des
événements à Meriba aurait été différente
si les Israélites avaient suivi ce
conseil ?
_________________
* Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 397.
Quand Dieu
se met en colère
Gayle Smith, La Vida Mission, Nouveau-Mexique, États-Unis
POUR PASSER À L’ACTION
Nb 20
Lorsque je lis la Bible, un mot sort
souvent de ma bouche : « Pourquoi ? »
Pourquoi Dieu fait ça ? Pourquoi agit-il de
cette façon ? Aujourd’hui, jetons un petit
coup d’oeil sur les « pourquoi ? », histoire
de découvrir quelque chose sur Dieu aussi
bien que sur nous-mêmes.
N’aurions-nous pas peur ?
1. Lisez Nombres 20 dans une version
autre que celle à laquelle vous êtes
habitué. Cet exercice nous fait parfois
sortir du mode « j’ai-entendu-cettehistoire-
des-milliers-de-fois » et nous
donne une nouvelle perspective.
2. Au cours de votre lecture, mettez-vous
à la place des personnages. Dans
Nombres 20.1, Miriam meurt. Ensuite,
le peuple se plaint à Moïse du manque
d’eau. Demandons-nous comment nous
réagirions en apprenant la mort de
Miriam. En nous trouvant sans eau dans
le désert. N’aurions-nous pas peur ?
Pourtant, Dieu a réglé beaucoup de
problèmes semblables par le passé. Les
enfants d’Israël ont eu mille occasions
de voir sa sollicitude. C’est pourquoi ils
auraient dû lui faire confiance. Que ressentait
Dieu devant leurs lamentations
perpétuelles ?
3. Cherchez dans le texte des preuves de
la justice et de la miséricorde divines.
Et pas seulement pour les gens concernés,
mais pour le bien-être à long terme
des enfants d’Israël, pour l’instruction
des nations environnantes et même de
l’univers. Faites un tableau à cet égard.
D’un côté d’une feuille en papier, écrivez
pourquoi les décisions de Dieu semblent
injustes et qui en fait les frais. De l’autre
côté, écrivez pourquoi les décisions sont
justes et qui en bénéficie. Considérez les
questions suivantes : (a) Pourquoi des
conséquences aussi graves pour ce seul
péché ? Dieu ne traitait-il pas les dirigeants
différemment du peuple ? Pour -
quoi ? (Patriarches et prophètes, chap. 37)
(b) Les gens ont-ils appris à faire confiance
à Dieu ? Dans le chapitre suivant, ils
murmurent encore. Lisez Nombres 21.5.
Nous plaignons-nous lorsque Dieu ne
nous donne pas exactement ce que nous
voulons ? Comment Dieu a-t-il essayé
d’aider Israël à développer sa confiance
en lui ? Pourquoi était-il important qu’ils
fassent preuve de confiance alors que les
nations environnantes les observaient de
près ?
Maintes et maintes fois, Dieu châtie, et
maintes et maintes fois, il pardonne et guérit.
Cet exemple de rébellion dans le désert
nous donne une leçon sur la gravité de la
désobéissance. Il nous offre aussi un merveilleux
échantillon de son amour et de ce
qu’il a en réserve pour nos plus grands
besoins – le pardon de nos péchés, et notre
réconciliation avec lui.
BRAINSTORMING
1. Quand vous êtes-vous lamenté de ce que
Dieu vous a donné ? Comment votre
témoignage en a-t-il été affecté ?
2. Vous est-il arrivé par le passé d’oublier
ce que Dieu a fait pour vous à cause des
difficultés auxquelles vous faisiez face ?
Pas d’excuses !
Cheryl Des Jarlais, Ronan, Montana, États-Unis
OPINION
Ex 32.7-11 ; Nb 20.9-12
Le peuple d’Israël s’est encore montré
déraisonnable. Rien d’étonnant à ce que
les pauvres Moïse et Aaron, aussi patients
qu’ils aient été pendant toutes ces années,
aient perdu leur sang-froid. Mais cette fois,
Dieu n’adresse aucun reproche au peuple.
Il ne réprimande que les deux frères qui,
dans un moment de passion, ont parlé
aux rebelles avec colère.
Aaron a déjà un dossier entaché.
Moïse, en revanche, n’a jamais failli jusqu’à
maintenant. À chaque difficulté, il
s’est tourné vers Dieu à qui appartiennent
le peuple et ses problèmes. Lorsque Dieu
a dit dans sa colère « ton peuple, que tu as
fait monter du pays d’Égypte », Moïse a
rétorqué : « Pourquoi, Éternel, ta colère
s’enflammerait-elle contre ton peuple, que
tu as fait sortir du pays d’Égypte » (Ex
32.7,11, SER – c’est nous qui soulignons).
Dieu veut que son peuple reconnaisse
que son chef n’est autre que lui. Et
Moïse ? Eh bien, c’est son serviteur qui
obéit à ses instructions. Moïse a reconnu
fidèlement ce fait devant le peuple. Enfin,
jusqu’à maintenant. « Est-ce de ce rocher
que nous vous ferons sortir de l’eau ? »
s’écrie Moïse, et ce faisant, il déclare
publiquement être le chef du peuple (Nb
20.10, LSG).
Personne ne pourra accuser
Dieu d’avoir des chouchous.
En cet instant de faiblesse, Moïse
déshonore Dieu en le destituant de sa
position de vrai Chef d’Israël. Si Dieu
n’intervient pas rapidement, le peuple
se dira qu’une grande provocation est
une excuse pour le péché. Quel moment
critique ! Dieu se doit d’éclaircir les
choses. Il n’y a jamais d’excuse au péché.
Autrement, Jésus n’aurait pas eu besoin
de mourir. Humblement, Moïse reconnaît
la justice de sa punition. Personne ne
pourra accuser Dieu d’avoir des chouchous.
Le péché est une chose si terrible
que même une petite entorse à la patience
a des conséquences à long terme. Dieu
pardonne pleinement Moïse et Aaron, mais
il ne peut excuser leur faute. Heureusement,
le Seigneur a promis de ne jamais nous
abandonner. Il est prêt à nous délivrer de
la puissance du mal.
BRAINSTORMING
1. Si Moïse avait besoin constamment de
la grâce en face de la tentation, jusqu’à
quel point en avons-nous besoin ?
2. Sur quels textes vous appuyez-vous
lorsque vous avez besoin que Dieu vous
aide à résister à la tentation ?
____________
1. Alister McGrath, Doubting: Growing Through the
Uncertainties of Faith, Downers Grove, Ill., InterVarsity
Press, 2006, p. 13.
2. C. S. Lewis, The Joyful Christian, New York, Touchstone,
1977.
Gratitude et obéissance
Lynette Georgeson, Spokane, Washington, États-Unis
EXPLORATION
Nb 20.15,16
POUR CONCLURE
Il semble que la nature humaine ne se
souvienne que des mauvaises choses qui
se sont produites… Les Israélites ont largement
confirmé cette hypothèse. Malgré
tout ce que Dieu avait fait pour eux – leur
sortie d’Égypte, sa sollicitude envers eux
pendant leur séjour au désert – ils étaient
prompts à protester lorsque quelque chose
leur déplaisait. Comme des enfants irritables,
ils se lamentaient. Moïse et Aaron
ont essayé d’être de bons parents et se
sont tournés vers Dieu pour obtenir des
réponses. Cependant, ils ont perdu
patience à la fin, ce qu’ils ont payé cher.
Dieu, qui nous a accordé de nombreuses
bénédictions, mérite notre gratitude et
notre obéissance.
COFFRE AUX IDÉES
• À partir de Nombres 21 et 22, établissez
une carte de la route telle que tracée.
Calculez la distance supplémentaire
qu’Israël a dû marcher à cause du refus
d’Edom.
• Comparez les actions d’Israël prises
contre Édom et contre les Cananéens.
Pourquoi des mesures aussi différentes ?
• Écrivez ou envoyez un courriel à l’une
de vos connaissances avec laquelle vous
vous êtes querellé, vous souvenant que
Dieu, bien qu’il n’ait pas effacé les conséquences
du péché de Moïse et d’Aaron,
leur a pardonné.
• Tenez le rôle de Moïse qui parle avec
Dieu après avoir frappé le rocher.
• Interviewez une personne que vous considérez
comme un pilier dans votre église
ou dans votre vie. Demandez-lui comment
elle traite la tentation et l’obéis -
sance dans sa vie.
• Réfléchissez sur votre privilège d’avoir à
manger et à boire, et considérez le fait
que malgré tout, vous avez encore de la
difficulté à obéir à Dieu.
• Étudiez les conditions du désert du
Sinaï dans une encyclopédie ou dans un
commentaire biblique. Essayez de vous
imaginer ce qu’il faudrait pour qu’un
grand groupe tel qu’Israël puisse survivre
dans pareilles conditions, si Dieu
n’a vait pourvu à ses besoins.
POUR ALLER PLUS LOIN
Psaume 78.17-55.
Ellen G. White, Patriarches et prophètes,
chap. 37, 38.
LE PECHE DE MOISE ET D'AARON
Nombres 20; Nombres 21; Jean 3:14; Jean 3:15 (Louis Segond)
Louis Segond (LSG) |
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Nombres 20
Nombres 201Toute l'assemblée des enfants d'Israël arriva dans le désert de Tsin le premier mois, et le peuple s'arrêta à Kadès. C'est là que mourut Marie, et qu'elle fut enterrée.2Il n'y avait point d'eau pour l'assemblée; et l'on se souleva contre Moïse et Aaron. 3Le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Que n'avons-nous expiré, quand nos frères expirèrent devant l'Éternel? 4Pourquoi avez-vous fait venir l'assemblée de l'Éternel dans ce désert, pour que nous y mourions, nous et notre bétail? 5Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte, pour nous amener dans ce méchant lieu? Ce n'est pas un lieu où l'on puisse semer, et il n'y a ni figuier, ni vigne, ni grenadier, ni d'eau à boire. 6Moïse et Aaron s'éloignèrent de l'assemblée pour aller à l'entrée de la tente d'assignation. Ils tombèrent sur leur visage; et la gloire de l'Éternel leur apparut. 7L'Éternel parla à Moïse, et dit: 8Prends la verge, et convoque l'assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux; tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail. 9Moïse prit la verge qui était devant l'Éternel, comme l'Éternel le lui avait ordonné. 10Moïse et Aaron convoquèrent l'assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit: Écoutez donc, rebelles! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l'eau? 11Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l'eau en abondance. L'assemblée but, et le bétail aussi. 12Alors l'Éternel dit à Moïse et à Aaron: Parce que vous n'avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. 13Ce sont les eaux de Meriba, où les enfants d'Israël contestèrent avec l'Éternel, qui fut sanctifié en eux. 14De Kadès, Moïse envoya des messagers au roi d'Édom, pour lui dire: Ainsi parle ton frère Israël: Tu sais toutes les souffrances que nous avons éprouvées. 15Nos pères descendirent en Égypte, et nous y demeurâmes longtemps. Mais les Égyptiens nous ont maltraités, nous et nos pères. 16Nous avons crié à l'Éternel, et il a entendu notre voix. Il a envoyé un ange, et nous a fait sortir de l'Égypte. Et voici, nous sommes à Kadès, ville à l'extrémité de ton territoire. 17Laisse-nous passer par ton pays; nous ne traverserons ni les champs, ni les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits; nous suivrons la route royale, sans nous détourner à droite ou à gauche, jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire. 18Édom lui dit: Tu ne passeras point chez moi, sinon je sortirai à ta rencontre avec l'épée. 19Les enfants d'Israël lui dirent: Nous monterons par la grande route; et, si nous buvons de ton eau, moi et mes troupeaux, j'en paierai le prix; je ne ferai que passer avec mes pieds, pas autre chose. 20Il répondit: Tu ne passeras pas! Et Édom sortit à sa rencontre avec un peuple nombreux et à main forte. 21Ainsi Édom refusa de donner passage à Israël par son territoire. Et Israël se détourna de lui. 22Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit de Kadès, et arriva à la montagne de Hor. 23L'Éternel dit à Moïse et à Aaron, vers la montagne de Hor, sur la frontière du pays d'Édom: 24Aaron va être recueilli auprès de son peuple; car il n'entrera point dans le pays que je donne aux enfants d'Israël, parce que vous avez été rebelles à mon ordre, aux eaux de Meriba. 25Prends Aaron et son fils Éléazar, et fais-les monter sur la montagne de Hor. 26Dépouille Aaron de ses vêtements, et fais-les revêtir à Éléazar, son fils. C'est là qu'Aaron sera recueilli et qu'il mourra. 27Moïse fit ce que l'Éternel avait ordonné. Ils montèrent sur la montagne de Hor, aux yeux de toute l'assemblée. 28Moïse dépouilla Aaron de ses vêtements, et les fit revêtir à Éléazar, son fils. Aaron mourut là, au sommet de la montagne. Moïse et Éléazar descendirent de la montagne. 29Toute l'assemblée vit qu'Aaron avait expiré, et toute la maison d'Israël pleura Aaron pendant trente jours.
Louis Segond (LSG) |
Nombres 21
Nombres 211Le roi d'Arad, Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu'Israël venait par le chemin d'Atharim. Il combattit Israël, et emmena des prisonniers.2Alors Israël fit un voeu à l'Éternel, et dit: Si tu livres ce peuple entre mes mains, je dévouerai ses villes par interdit. 3L'Éternel entendit la voix d'Israël, et livra les Cananéens. On les dévoua par interdit, eux et leurs villes; et l'on nomma ce lieu Horma. 4Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d'Édom. Le peuple s'impatienta en route, 5et parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n'y a point de pain, et il n'y a point d'eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. 6Alors l'Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. 7Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Éternel et contre toi. Prie l'Éternel, afin qu'il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. 8L'Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. 9Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie. 10Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent à Oboth. 11Ils partirent d'Oboth et ils campèrent à Ijjé Abarim, dans le désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant. 12De là ils partirent, et ils campèrent dans la vallée de Zéred. 13De là ils partirent, et ils campèrent de l'autre côté de l'Arnon, qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens; car l'Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens. 14C'est pourquoi il est dit dans le livre des Guerres de l'Éternel: ...Vaheb en Supha, et les torrents de l'Arnon, 15et le cours des torrents, qui s'étend du côté d'Ar et touche à la frontière de Moab. 16De là ils allèrent à Beer. C'est ce Beer, où l'Éternel dit à Moïse: Rassemble le peuple, et je leur donnerai de l'eau. 17Alors Israël chanta ce cantique: Monte, puits! Chantez en son honneur! 18Puits, que des princes ont creusé, Que les grands du peuple ont creusé, Avec le sceptre, avec leurs bâtons! 19Du désert ils allèrent à Matthana; de Matthana, à Nahaliel; de Nahaliel, à Bamoth; 20de Bamoth, à la vallée qui est dans le territoire de Moab, au sommet du Pisga, en regard du désert. 21Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, pour lui dire: 22Laisse-moi passer par ton pays; nous n'entrerons ni dans les champs, ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits; nous suivrons la route royale, jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire. 23Sihon n'accorda point à Israël le passage sur son territoire; il rassembla tout son peuple, et sortit à la rencontre d'Israël, dans le désert; il vint à Jahats, et combattit Israël. 24Israël le frappa du tranchant de l'épée et s'empara de son pays depuis l'Arnon jusqu'au Jabbok, jusqu'à la frontière des enfants d'Ammon; car la frontière des enfants d'Ammon était fortifiée. 25Israël prit toutes les villes, et s'établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes de son ressort. 26Car Hesbon était la ville de Sihon, roi des Amoréens; il avait fait la guerre au précédent roi de Moab, et lui avait enlevé tout son pays jusqu'à l'Arnon. 27C'est pourquoi les poètes disent: Venez à Hesbon! Que la ville de Sihon soit rebâtie et fortifiée! 28Car il est sorti un feu de Hesbon, Une flamme de la ville de Sihon; Elle a dévoré Ar Moab, Les habitants des hauteurs de l'Arnon. 29Malheur à toi, Moab! Tu es perdu, peuple de Kemosch! Il a fait de ses fils des fuyards, Et il a livré ses filles captives A Sihon, roi des Amoréens. 30Nous avons lancé sur eux nos traits: De Hesbon à Dibon tout est détruit; Nous avons étendu nos ravages jusqu'à Nophach, Jusqu'à Médeba. 31Israël s'établit dans le pays des Amoréens. 32Moïse envoya reconnaître Jaezer; et ils prirent les villes de son ressort, et chassèrent les Amoréens qui y étaient. 33Ils changèrent ensuite de direction, et montèrent par le chemin de Basan. Og, roi de Basan, sortit à leur rencontre, avec tout son peuple, pour les combattre à Édréi. 34L'Éternel dit à Moïse: Ne le crains point; car je le livre entre tes mains, lui et tout son peuple, et son pays; tu le traiteras comme tu as traité Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon. 35Et ils le battirent, lui et ses fils, et tout son peuple, sans en laisser échapper un seul, et ils s'emparèrent de son pays.
Louis Segond (LSG) |
Jean 3:14
14Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé,
Louis Segond (LSG) |
Jean 3:15
15afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
Louis Segond (LSG) |
Wednesday, November 18, 2009
PRETRES ET LEVITES
Prêtres et lévites
I. Prêtres et lévites
Le chapitre 18 vient en réponse à la question du chapitre 17 : 12- 13 :
« Les enfants d’Israël dirent à Moïse, savoir : voici, nous périssons,
nous sommes perdus, nous sommes tous perdus. Tout (homme)
approchant, approchant de l’habitacle de l’Eternel, mourra ; devons-nous
finir par périr ? ».
Pour éviter d’autres morts Dieu donna des ordres en expliquant le
travail des prêtres et des lévites. Qui sont-ils ?
1. Les prêtres
Le mot prêtre, de l’hébreu « kohén » pourrait signifier « se tenir débout ».
Ainsi le prêtre est celui qui se tient débout devant Yahvé (selon Deut.
10 : 8). Dans le texte de Nombres, c’est le titre d’Aaron. Les Lévites
par contre étaient des "adjoints" à Aaron et de ses fils (v.6; 8.19).
La nature de leurs fonctions : Entre plusieurs fonctions retenons
deux principales :
a) L’enseignement. La tôrah est la caractéristique du ministère du
prêtre (Jérémie 18 : 18 : « la tôrah ne fera pas défaut chez le
prêtre… »). Par tôrah il faut comprendre une courte instruction sur un
sujet pour l’accomplissement de l’adoration. Elle consistait en
révélations de la part de Dieu depuis la forme la plus rudimentaire de
l’urim et du tummim, (c’est le oui et non) jusqu’aux enseignements
plus développés (lecture de la loi tous les sept ans lors de la fête de
Tabernacle par exemple (Déteuronome 31 : 10ss).
C’est aussi à lui qu’il appartient de décider du saint et du profane, de
ce qui est pur et impur et d’en instruire les fidèles.
b) La médiation. Celle-ci se divise en deux parties :
• représenter Dieu auprès des hommes : le prêtre communique les
oracles de Dieu (Exode 33 : 7) ; C’est le travail de d’enseignement,
d’instruction des fidèles ;
• représenter les hommes devant Dieu : il répand le sang de sacrifice
(Exode 24 : 6) ; il intercède pour le peuple coupable en vue
d’obtenir son pardon (Exode 32 : 20).
C’est ce que l’Epître aux Hébreux dira du grand prêtre : « Tout grand
prêtre, en effet, pris d'entre les hommes, est établi pour intervenir en
faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu, afin d'offrir dons et
sacrifices pour les péchés ». Héb 5 : 1.
Le rôle du prêtre était très important au sein du peuple d’Israël : servir
de relai et enseigner. Dans votre cheminement, qui avez-vous pour
votre croissance ?
2. Les lévites
Ce sont les membres du clergé, les « fils de Lévi ». Etymologiquement
le terme les désignant et issu de la racine « lwh » peut signifier
« tourner en rond, accompagner ou s’attacher à quelqu’un ». C’est le
sens connu depuis la naissance de Lévi. Léa l’appela par ce nom en
disant : « cette fois-ci mon mari s’attachera à moi » (Genèse 29 : 34).
De sorte que les descendants de Lévi sont attachés à Aaron (Nombres
18 : 2) : tu laisseras aussi tes frères de la tribu de Lévi, la tribu de ton
père, s'approcher avec toi du sanctuaire. Ils seront tes adjoints, ils te
seconderont ; mais c'est toi et tes fils qui vous tiendrez devant la tente
de la charte ».
Deux éléments méritent notre attention à ce niveau :
- La prêtrise et le lévitisme ne sont pas de vocation, c’est une fonction.
Les textes ne parlent jamais d’un appel ou d’un choix divin à propos du
prêtre, comme c’est le cas pour le roi ou le prophète.
- A partir de l’exil, l’enseignement de la tôrah cesse d’être le monopole
des prêtres. Ecartés par les circonstances de l’histoire, les prêtres et
lévites enseignement dans les synagogues, mais en dehors du culte.
3. La dîme et le sacerdoce
Sujet délicat, surtout en période de crise financière et dans un contexte
complètement différent de celui du peuple d’Israël dans le désert. Une
lecture du livre des Nombres et particulièrement le chapitre 18 révèle
cependant les points suivants :
• Le prêtre et les lévites n’ont pas d’héritage, pas de territoire propre
comme les autres tribus. Ils devaient recevoir une part
d’hébergement de chaque tribu (Nombres 18 : 20 ; 35).
• Les offrandes et les dîmes sont versées ou rendues au temple et
non aux personnes. Ce qui se présente de la manière suivante :
- Revenus pour les lévites : dîme de blé, vin
- Revenus de prêtre : sacrifices et oblations du peuple, produit
dévoué par anathème. Les prêtres recevaient aussi la dîme
des dîmes des lévites.
Nombres 18 : 8, 21 résume le tout en disant : « Tu le vois, je te confie
moi-même le service des redevances qui me sont dues, en vertu d'une
loi immuable de tout ce qui est consacré par les fils d'Israël. Je t'en
accorde le privilège ainsi qu'à tes fils ; Je leur donne comme patrimoine
toutes les dîmes qui seront perçues en Israël en échange des services
qu'ils assurent, les services de la tente de la rencontre ».
La dîme est comme un privilège pour le sacerdoce sans patrimoine et
au service de Yahvé par les services rendus au peuple.
Ce message a une double interpellation :
D’abord pour les prêtres et les lévites : s’ils servent à relier le
peuple à Dieu et vice versa, ils sont avant tout au service de Dieu
et n’ont pas d’autre patrimoine. Et c’est en vertu de cela qu’ils
perçoivent la dîme. En sont-ils dignes ?
Enfin pour le peuple : la dîme est un sacrifice, une offrande du
peuple à Dieu. C’est une mesure qui lui apprend la vie de
reconnaissance. Vivons-nous les dons des dîmes, des offrandes
comme un devoir ou comme une gratitude ?
II. La vache rousse
Tout d’abord, la Torah introduit le sujet de la vache rousse par
le verset : « Voici le décret de la Torah » (Nomb. 19 :1). Cette loi est
présentée comme une loi totalement irrationnelle, dépassant la logique
humaine, comme un décret. C’est un rituel obligatoire.
Il se scindait en deux parties : - La préparation initiale de l'eau
de purification (v.1-10) : une génisse (jeune vache), rousse, était
égorgée hors du camp; une fois son sang aspergé devant la tente de la
rencontre, elle était entièrement brûlée; ses cendres étaient recueillies
(v.9) puis mélangées avec de l'eau vive(v.17).ı
L'utilisation de l'eau de purification (v.11-22) : tout Israélite qui
touchait un mort devait, sous peine de mort, se purifier avec cette "eau
de séparation"(v.11-13), que ce contact ait eu lieu dans la
tente(v.14,15) ou dans les champs(v.16). Le rituel à suivre était précis
(v.17-22); il fallait intervenir un "homme pur" qui faisait aspersion
avec cette eau sur l'homme impur le troisième puis le septième jour;
après s'être lavé et avoir lavé ses vêtements, l'homme qui avait touché
un mort était purifié.
Comme l'épître aux Hébreux, le sacrifice de la vache rousse
préfigurait Christ ; "...la cendre d'une génisse avec laquelle on fait
aspersion sur ceux qui sont souillés sanctifie pour la pureté de la chair,
combien plus le sang du Christ, qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même
à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres
mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant!" (Héb.9.13,14).
Avez-vous l’assurance que Christ est réellement celui qui sauve et
que vous n’avez pas d’autres intermédiaire ?
Ngoy Kyala
http://www.adventist.be/french/eds/08Nombres21Novembre09.pdf