LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, November 2, 2009

QUAND VOUS SEREZ ENTRES AUX PAYS PROMIS

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QUAND VOUS SEREZ ENTRES AUX PAYS PROMIS
Nb 15

1. Entrer ou ne pas entrer dans la terre promise, c'est la question!

L'entrée dans la terre promise était une période très étonnante. La transformation d'une peuple, la possibilité des promesses extraordinaires. La révélation de Dieu au peuple. Le peuple d'Israël espère, désire cette terre mais, il craint les batailles qu'il imagine devoir mener. L'arrivée, grand moment de vérité, fut un échec terrible. Est-ce à dire qu'ils n'étaient pas prêts? Ils manquaient de foi? Ils étaient mal influencés par les espions compagnons de Josué et Caleb ? Le fait est que la peur et la frustration de ne pas pouvoir prendre possession de la terre promise les fait désirer la mort (Nb 14,2) ou, au mieux de vouloir retourner en Égypte. Mieux valait pour eux un esclavage connu qu'une promesse et liberté à découvrir !

Après avoir compris leur faute, ils ont tenté d'entrer, ou plus exactement de mener la bataille qu'ils avaient d'abord refusé. Sans concertation ni préparation et pour réparer de façon téméraire leur tort. Ils ont été vaincus, car le Seigneur « 'n'était pas au milieux d'eux » (Nb 14,42).

Deux points ressortent de cette expérience.
Le refus d'y entrer: leurs protestations et leur refus de combattre
pour prendre la terre promise désirant la mort ou l'esclavage.
Bataille suicidaire: leur tentative d'y entrer et de se battre mais
sans la présence de Dieu.

Lorsque que la réalisation de nos rêves semble si prêt de nous, il est essentiel de se préparer et de faire le dernier pas pour aller au bout. Attention à ne pas saboter notre propre entrée dans la terre promise.

L'échec est plus que perdre la terre, c'est mourir à une promesse, à une possibilité. Et/ou c'est aussi le retour en Egypte, au point de départ, dans l'esclavage. Comment vais-je approcher mes terres promises? La peur de l'échec, la vue des obstacles m'empêchent de saisir les promesses de Dieu ou de concrétiser mes projets?


2. Préparer l'entrée

L'entrée dans la terre promise est encadrée par des orientations précises. Il ne s'agirait d'y entrer sans Dieu. Les prescriptions détaillées portent sur ce que les israélites offriraient à Dieu et la façon dont ils le feraient.

Les animaux mentionnés et la quantité des aliments qui les accompagnent varient. Cependant certains éléments restent: l'animal a offrir, une offrande de farine pétrie avec l'huile et la libation de vin. L'animal est toujours offert, ici cela veut dire qu'il meurt puis est brulé.

Quelques mots méritent d'être mentionnés sur la façon comme le texte présente ces prescriptions.
• Les vv. 1-12 présentent les offrandes « d'odeur agréable ». On pourrait aussi dire « d'odeur apaisante ». Ce qui pouvait être compris, dans des religions de l'époque, comme une façon de calmer les dieux. Cependant, il est intéressant de constater que dans ces versets il exprime un don offert gratuitement et non pas un moyen pour calmer la colère de Dieu suite à une faute.

Il s'agit de faire du bien au Seigneur, dans la paix et le Seigneur le reçoit de même.

• Dans les vv. 17-21 il s'agira de donner au Seigneur le début des récoltes. Il est intéressant de remarquer que la farine, nourriture courante qui évoque la base et le symbole de l'aliment, occupe ici aussi une place de choix. Avec l'huile et le vin, l'idée du repas est complète.

• Les vv. 22-28 présentent les sacrifices pour restaurer la relation altérée ou brisée d'avec Dieu, expier le péché. L'accent est mis sur le caractère involontaire, et sur la possibilité de restauration. Cela fait écho à l'opposition et révolte des israélites au moment de leur arrivée en terre promise. Ils disaient préférer la mort et Dieu les prit au mot. Et maintenant le Seigneur prépare et prévoit le rétablissement de leur relation tout en signalant le danger et conséquences destructrices de se lever contre Dieu. Partir en guerre contre le Dieu de la promesse nous prive et nous arrache de la vie abondante offerte.

Le Seigneur préparait le chemin de retour pour l'homme qui s'éloignait de lui à travers des éléments vitaux de sa vie quotidienne (farine, huile et vin). L'animal sacrifié et le feu qui permet de l'élever vers Dieu sont aussi des éléments constants. Y-a-t-il des éléments importants, clefs, de ma vie quotidienne que le Seigneur met devant moi pour restaurer, approfondir, ou changer ma relation avec lui ?

3. Equité, identité et liberté

Le chemin vers Dieu dans la terre promise est universel (v. 16, 29). Les éléments rituels, la façon de les vivre, et les règles qui les encadrent sont posés par Dieu pour tous les habitants: israélites ou non. L'insistance sur l'égalité et l'universalité est aussi claire et forte que celle sur les offrandes, les sacrifices et la condamnation de la révolte envers Dieu.

En même, le Seigneur construit un appel universel qui tient compte et appelle à une voie plus individuelle, plus unique du peuple. C'est un équilibre à chercher. La foi des israélites se vie de manière unique, particulière, spécifique. L'identité est essentielle et mise en valeur. Ils appartiennent à un peuple qui se reconnaît et se distingue par une frange au bords des vêtements. Le Seigneur associe cette particularité comme faisant partie de l'appartenance à Dieu.

En effet, l'accent est mis sur la mémoire. Il s'agit de se souvenir en voyant dans les habits, leur particularité (v. 40) pour ne pas se disperser, s'éloigner de la fidélité à Dieu. « Et vous ne vous laisserez pas entrainer par vos cœurs et par vos yeux qui vous mèneraient à infidélité » (v. 39b).

Conclusions

Le sacrifice et les offrandes marquent la relation avec Dieu dans l'Israël biblique. Il lui offre la possibilité de restaurer sa relation avec Dieu. L'homme offre également un présent à Dieu exprimant ses vœux, sa reconnaissance et louange, ou pour marquer des moments cruciaux de sa vie (Cf. Lc 7,12-16). Ainsi ces actes concrets et forts n'enferment ni Dieu ni l'homme dans une possibilité unique. Celle d'un Dieu qui se limite à punir l'erreur des humains qui vivent sous haute surveillance. Il s'agit, plutôt, d'accompagner l'homme dans son souhait et sa découverte de Dieu.
Le seigneur voulait Lui aussi habiter dans la terre promise, au milieu de son peuple, dans le cœur des humains.

Il n'est plus question de revenir en Egypte, ou de ne plus entrer en terre promise. Mais bien d'y entrer avec Dieu et de quitter définitivement l'Egypte. Il est vraiment réconfortant d'écouter la présentation que le Seigneur fait de lui-même validant le cadre qui assure la présence de Dieu pour entrer et vivre dans la terre promise. Il est « le Seigneur votre Dieu » celui qui a réussi et accompli une sortie libératrice et, qu'il veut irréversible d'Egypte (v. 41).

Esly Vargas-Hordosch

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