LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Wednesday, November 18, 2009

PRETRES ET LEVITES

www.autresregards.be

Prêtres et lévites


I. Prêtres et lévites

Le chapitre 18 vient en réponse à la question du chapitre 17 : 12- 13 :
« Les enfants d’Israël dirent à Moïse, savoir : voici, nous périssons,
nous sommes perdus, nous sommes tous perdus. Tout (homme)
approchant, approchant de l’habitacle de l’Eternel, mourra ; devons-nous
finir par périr ? ».

Pour éviter d’autres morts Dieu donna des ordres en expliquant le
travail des prêtres et des lévites. Qui sont-ils ?

1. Les prêtres

Le mot prêtre, de l’hébreu « kohén » pourrait signifier « se tenir débout ».
Ainsi le prêtre est celui qui se tient débout devant Yahvé (selon Deut.
10 : 8). Dans le texte de Nombres, c’est le titre d’Aaron. Les Lévites
par contre étaient des "adjoints" à Aaron et de ses fils (v.6; 8.19).

La nature de leurs fonctions : Entre plusieurs fonctions retenons
deux principales :

a) L’enseignement. La tôrah est la caractéristique du ministère du
prêtre (Jérémie 18 : 18 : « la tôrah ne fera pas défaut chez le
prêtre… »). Par tôrah il faut comprendre une courte instruction sur un
sujet pour l’accomplissement de l’adoration. Elle consistait en
révélations de la part de Dieu depuis la forme la plus rudimentaire de
l’urim et du tummim, (c’est le oui et non) jusqu’aux enseignements
plus développés (lecture de la loi tous les sept ans lors de la fête de
Tabernacle par exemple (Déteuronome 31 : 10ss).

C’est aussi à lui qu’il appartient de décider du saint et du profane, de
ce qui est pur et impur et d’en instruire les fidèles.

b) La médiation. Celle-ci se divise en deux parties :

• représenter Dieu auprès des hommes : le prêtre communique les
oracles de Dieu (Exode 33 : 7) ; C’est le travail de d’enseignement,
d’instruction des fidèles ;

• représenter les hommes devant Dieu : il répand le sang de sacrifice
(Exode 24 : 6) ; il intercède pour le peuple coupable en vue
d’obtenir son pardon (Exode 32 : 20).

C’est ce que l’Epître aux Hébreux dira du grand prêtre : « Tout grand
prêtre, en effet, pris d'entre les hommes, est établi pour intervenir en
faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu, afin d'offrir dons et
sacrifices pour les péchés ». Héb 5 : 1.

Le rôle du prêtre était très important au sein du peuple d’Israël : servir
de relai et enseigner. Dans votre cheminement, qui avez-vous pour
votre croissance ?

2. Les lévites

Ce sont les membres du clergé, les « fils de Lévi ». Etymologiquement
le terme les désignant et issu de la racine « lwh » peut signifier
« tourner en rond, accompagner ou s’attacher à quelqu’un ». C’est le
sens connu depuis la naissance de Lévi. Léa l’appela par ce nom en
disant : « cette fois-ci mon mari s’attachera à moi » (Genèse 29 : 34).
De sorte que les descendants de Lévi sont attachés à Aaron (Nombres
18 : 2) : tu laisseras aussi tes frères de la tribu de Lévi, la tribu de ton
père, s'approcher avec toi du sanctuaire. Ils seront tes adjoints, ils te
seconderont ; mais c'est toi et tes fils qui vous tiendrez devant la tente
de la charte ».

Deux éléments méritent notre attention à ce niveau :

- La prêtrise et le lévitisme ne sont pas de vocation, c’est une fonction.
Les textes ne parlent jamais d’un appel ou d’un choix divin à propos du
prêtre, comme c’est le cas pour le roi ou le prophète.

- A partir de l’exil, l’enseignement de la tôrah cesse d’être le monopole
des prêtres. Ecartés par les circonstances de l’histoire, les prêtres et
lévites enseignement dans les synagogues, mais en dehors du culte.

3. La dîme et le sacerdoce

Sujet délicat, surtout en période de crise financière et dans un contexte
complètement différent de celui du peuple d’Israël dans le désert. Une
lecture du livre des Nombres et particulièrement le chapitre 18 révèle
cependant les points suivants :

• Le prêtre et les lévites n’ont pas d’héritage, pas de territoire propre
comme les autres tribus. Ils devaient recevoir une part
d’hébergement de chaque tribu (Nombres 18 : 20 ; 35).

• Les offrandes et les dîmes sont versées ou rendues au temple et
non aux personnes. Ce qui se présente de la manière suivante :

- Revenus pour les lévites : dîme de blé, vin

- Revenus de prêtre : sacrifices et oblations du peuple, produit
dévoué par anathème. Les prêtres recevaient aussi la dîme
des dîmes des lévites.

Nombres 18 : 8, 21 résume le tout en disant : « Tu le vois, je te confie
moi-même le service des redevances qui me sont dues, en vertu d'une
loi immuable de tout ce qui est consacré par les fils d'Israël. Je t'en
accorde le privilège ainsi qu'à tes fils ; Je leur donne comme patrimoine
toutes les dîmes qui seront perçues en Israël en échange des services
qu'ils assurent, les services de la tente de la rencontre ».

La dîme est comme un privilège pour le sacerdoce sans patrimoine et
au service de Yahvé par les services rendus au peuple.

Ce message a une double interpellation :

 D’abord pour les prêtres et les lévites : s’ils servent à relier le
peuple à Dieu et vice versa, ils sont avant tout au service de Dieu
et n’ont pas d’autre patrimoine. Et c’est en vertu de cela qu’ils
perçoivent la dîme. En sont-ils dignes ?

 Enfin pour le peuple : la dîme est un sacrifice, une offrande du

peuple à Dieu. C’est une mesure qui lui apprend la vie de
reconnaissance. Vivons-nous les dons des dîmes, des offrandes
comme un devoir ou comme une gratitude ?

II. La vache rousse

Tout d’abord, la Torah introduit le sujet de la vache rousse par
le verset : « Voici le décret de la Torah » (Nomb. 19 :1). Cette loi est
présentée comme une loi totalement irrationnelle, dépassant la logique
humaine, comme un décret. C’est un rituel obligatoire.

Il se scindait en deux parties : - La préparation initiale de l'eau
de purification (v.1-10) : une génisse (jeune vache), rousse, était
égorgée hors du camp; une fois son sang aspergé devant la tente de la
rencontre, elle était entièrement brûlée; ses cendres étaient recueillies
(v.9) puis mélangées avec de l'eau vive(v.17).ı

L'utilisation de l'eau de purification (v.11-22) : tout Israélite qui
touchait un mort devait, sous peine de mort, se purifier avec cette "eau
de séparation"(v.11-13), que ce contact ait eu lieu dans la
tente(v.14,15) ou dans les champs(v.16). Le rituel à suivre était précis
(v.17-22); il fallait intervenir un "homme pur" qui faisait aspersion
avec cette eau sur l'homme impur le troisième puis le septième jour;
après s'être lavé et avoir lavé ses vêtements, l'homme qui avait touché
un mort était purifié.

Comme l'épître aux Hébreux, le sacrifice de la vache rousse
préfigurait Christ ; "...la cendre d'une génisse avec laquelle on fait
aspersion sur ceux qui sont souillés sanctifie pour la pureté de la chair,
combien plus le sang du Christ, qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même
à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres
mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant!" (Héb.9.13,14).

 Avez-vous l’assurance que Christ est réellement celui qui sauve et
que vous n’avez pas d’autres intermédiaire ?

Ngoy Kyala
http://www.adventist.be/french/eds/08Nombres21Novembre09.pdf

No comments:

Post a Comment