LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Saturday, November 28, 2009

LA DEMENCE DU PROPHETE


La démence
du prophète

« Car l’amour de l’argent est la racine de toutes

sortes de maux. Certains ont eu une telle envie
d’en posséder qu’ils se sont égarés loin de la foi
et se sont infligés bien des tourments. »
(1 Timothée 6.10)

C’est vraiment
cela que tu veux ?
RoyLyn Palmer-Coleman, Paradise, Californie, États-Unis
INTRODUCTION
Nb 22.22-35 ; 1 Co 1.20,21

Dieu vous a-t-il déjà demandé de faire
quelque chose d’illogique ? De suivre un
plan insensé, et par lequel vous ne voyiez
pas en quoi il en serait glorifié ? Souvent,
nos jugements sont subjectifs ; nous utilisons
nos propres expériences, contextes et
intuitions pour déterminer ce que nous
croyons être le droit sentier.

Souvent, Dieu m’invite à faire des
choses qui ne me semblent pas très
logiques. Je me dis ensuite que c’est sans
doute ce qu’il aurait voulu il y a 2 000 ans.
Mais aujourd’hui, les choses sont différentes
! Alors, je me demande ce que je
devrais faire, et rationalise les propos
divins pour qu’ils aient du sens pour moi.
Voici un exemple classique :

Dernièrement, je suis allé en Jamaïque.
Un long trajet séparait l’aéroport de
l’endroit où je devais loger. C’était l’été.
Qu’est-ce qu’il faisait chaud ce jour-là !
Fatigués de la route, nous nous sommes
arrêtés chez un fruitier pour acheter de
quoi manger et pour nous dégourdir un
peu. En sortant de la camionnette, j’ai
aperçu un sans-abri qui s’avançait vers
moi. « Excusez-moi, Monsieur, la charité
s’il vous plaît », m’a-t-il dit avec timidité.
Je sais très bien que Dieu m’invite à donner
aux pauvres, mais… Eh bien, Dieu veut
sans doute que j’aide seulement les pauvres
qui ne peuvent s’aider eux-mêmes. Je ne peux
donner à n’importe quel mendiant comme ça,
parce qu’il pourrait gaspiller l’argent en achetant
de l’alcool. « Désolé. Je n’ai pas
d’argent jamaïcain. »

« Excusez-moi, Monsieur,
la charité s’il vous plaît. »


Même si Dieu nous confie une tâche
illogique, il sait quel bien peut en sortir. En
fait, il nous invite simplement à faire sa
volonté. C’est tout ! Il se chargera du reste.
La sagesse de Dieu surpasse vraiment toute
nos idées « logiques » (1 Co 1.20,21). En
étudiant l’histoire de Balaam cette semaine,
souvenez-vous que bien que nous ne puissions
comprendre le plan de Dieu, nous
pouvons êtres une petite pièce d’un puzzle
à la grandeur et aux détails absolument
incroyables.
__________________
* Johannine Epistles, p. 102.



Un prophète tiraillé
Steve Allred, Sacramento, Californie, États-Unis
IL EST ÉCRIT
Nb 22, 23, 24 ; Dt 1.30 ; 20.4 ;
Mt 15.14 ; 1 Co 2.14 ;
2 Pi 2.12-16 ; Ap 3.17,18

Un prophète au coeur divisé
(Nb 22 ; 2 P 2.14-16)
Balaam est définitivement tout un personnage!
Il communique avec le vrai Dieu,
et pourtant, il n’est pas Israélite. L’homme
est tiraillé – d’une part, il désire plaire à
Dieu, et d’autre part, il aspire à satisfaire
son ego et à assouvir son avarice. En outre,
il a une ânesse qui parle ! Unique ? Sans
doute, mais peut-être nous ressemble-t-il
un peu plus qu’à prime abord…

Malheureusement pour Balaam, son
désir de ménager la chèvre et le chou
s’éteignit bien avant la fin de l’histoire.
Dieu ne peut partager son trône (Ex 20.3).
Il ne vit pas dans un panthéon comme
les autres dieux. Cette spécificité gênait
Balaam, lequel aimait « l’argent qu’on lui
offrait pour faire le mal » (2 P 2.15). Le
prophète devait choisir quel Dieu il servirait
: « Aucun serviteur ne peut servir
deux maîtres […]. Vous ne pouvez pas
servir à la fois Dieu et l’argent. » (Lc 6.13)

Nous arrive-t-il de penser, comme
Balaam, que nous pouvons faire notre
volonté et servir Dieu en même temps ?

Dominé par l’avarice
(Nb 23 ; Tt 3.3-8)
Le fait que Dieu ait parlé à Balaam
dans des songes et des visions implique
que tous deux avaient une relation pour le
moins significative. Dieu nous prend tels
que nous sommes (Tt 3.3-5). Il fait tout ce
qu’il peut pour nous aider à nous débarrasser
de nos habitudes coupables. Balaam
ne faisait pas exception. Dès le début de sa
relation avec le prophète, Dieu connaissait
son problème d’avarice. Nous pouvons
être sûrs qu’il fit l’impossible pour toucher
son coeur. Il désirait qu’il connaisse la
liberté découlant d’un engagement total,
la liberté du salut par grâce.

Peut-être que Balaam
nous ressemble, après tout.


Balaam refusa d’abandonner son vice.
Au lieu d’écouter le Saint-Esprit, il rationalisa,
raisonna, et lui résista tant et si bien
que l’avarice envahit le jardin de son coeur
(Jude 1.11). Lorsque la délégation de Balak
se présenta chez lui avec des richesses, des
récompenses et des honneurs, Balaam fut
prêt à faire ce que son coeur lui dictait
depuis un bon bout de temps. Son péché
caressé le mena à une fin lamentable.

Et nous ? Comment pouvons-nous
résoudre nos propres péchés ?

Comment ne pas aimer
le mensonge (2 Th 2.9-11 ;
Ap 2.14)
Détail intéressant, Balaam professait
se soucier de la volonté de Dieu. Pourquoi
se préoccupait-il autant de ce que
Dieu pensait alors que de toute façon,
il allait n’en faire qu’à sa tête? Pourquoi
persistait-il à demander à Dieu une
réponse différente, sachant déjà quelle
était la volonté divine ? Peut-être que
Balaam nous ressemble, après tout. Il
aimait se sentir en bons termes avec
Dieu, mais voulait quand même faire ses
propres petites affaires. Une telle attitude
colle-t-elle avec nous ?

Paul nous avertit que les gens se comporteront
de la sorte à la fin des temps.
« Ils se perdront parce qu’ils n’auront pas
accueilli et aimé la vérité qui les aurait
sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie
une puissance d’erreur qui les pousse à
croire au mensonge » (2 Th 2.10,11). Il
appartient à la nature humaine d’avoir
bonne conscience par rapport à ses actes,
et Balaam ne faisait pas exception. Il en
savait trop sur Dieu pour vouloir vivre
sans lui. Il décida donc de voir s’il pourrait
le manipuler.

Balaam vivait une vie plutôt légaliste.
Il faisait exactement ce que Dieu lui disait
de faire, et obéissait même aux ordres spécifiques.
Mais il violait les principes sur
lesquels reposaient ces ordres. Il ne maudirait
pas Israël en paroles (Nb 24.12,13),
non, mais plus tard, il se reprendrait en
entraînant le peuple dans la débauche (Ap
2.14). Aux jours de Jésus, les Pharisiens
avaient le même problème. Ils payaient la
dîme de leurs épices, mais n’hésitaient pas
à manigancer un assassinat. Ils excellaient
dans l’application de ce qu’on leur disait
sans y mettre leur coeur. Jésus les réprimanda
parce qu’ils fermaient les yeux sur
le principe et agissaient machinalement
(Mt 23.23).

Une spiritualité extérieure sans un
coeur transformé ne vient pas de Dieu.
Finalement, Balaam est un exemple d’une
personne qui tord suffisamment la volonté
de Dieu pour pouvoir se sentir confortable
tout en faisant ce que son coeur tortueux
désire. Il n’aime pas la vérité. Dieu
ne l’empêche pas de croire à un mensonge.
Son histoire est un avertissement
pour notre génération où il n’y a plus
d’absolus, et où la vérité est considérée
comme relative.

Comment savoir si nous aimons ou
non la vérité ? Comment en être sûrs ?

La volonté de Dieu
est accomplie (Nb 24)
En dépit des actions égoïstes de
Balaam, Dieu arrangea les circonstances
de façon telle que sa volonté s’accomplit
tout de même. Balaam voulait maudire,
mais Dieu le contraignit à bénir.

BRAINSTORMING
Comment Dieu a-t-il changé un mal en
bien dans votre vie ?



Le péché
d’un seul homme
Eileen Neave, Keene, Texas, États-Unis
ESPRIT DE PROPHÉTIE
Ps 81.11,12

« “Si ces étrangers sont venus pour
t’appeler, lève-toi, va avec eux […]”
Balaam était résolu, quoi qu’il arrive, à
suivre le désir de son coeur. Le Seigneur le
lui permet jusqu’à un certain point et le
laisse dans l’illusion qu’il sanctionne sa
convoitise.

« Aujourd’hui, des milliers de personnes
font exactement la même chose.
Leur devoir est clairement prescrit dans la
Bible ou nettement indiqué par les circonstances
; elles n’ont aucune peine à
s’en rendre compte ; mais ce devoir est
contraire à leur inclination. Aussi, ne
tenant aucun compte de leurs convictions
intimes, elles demandent à Dieu de leur
montrer sa volonté. Très consciencieusement,
en apparence, elles prient avec instance
pour que Dieu les éclaire. C’est là se
jouer du Seigneur. Il permet alors à ces
personnes d’en faire à leur tête et d’en
porter les conséquences.

« “Mais mon peuple n’a pas écouté
ma voix ; […] alors je les ai abandonnés
à la dureté de leur coeur, et ils ont marché
au gré de leurs désirs.”

« Que celui qui voit clairement son
devoir prenne garde de ne pas s’aventurer
à prier Dieu de l’en exempter. Qu’il lui
demande plutôt, d’un coeur humble et
soumis, la force et la sagesse de lui
obéir1. »

« Il est dangereux de laisser
subsister dans son coeur
une seule disposition
non chrétienne. »
Les ânes peuvent-ils
vraiment parler ?


Balaam avait reçu « de grandes
lumières et joui de grands privilèges. Un
seul péché caressé empoisonna toute […]
[sa] vie et causa […] [sa] perte. Il est dangereux
de laisser subsister dans son coeur
une seule disposition non chrétienne. Un
seul péché caressé finit par altérer le
caractère et par étouffer les plus nobles
aspirations. Un seul accroc à la conscience,
une seule mauvaise habitude contractée,
une seule négligence à l’égard du devoir
abattent les barrières de l’âme et ouvrent
l’accès à Satan. La voie sûre consiste à faire
monter journellement et sincèrement vers
Dieu cette prière :
“Que ta Parole affermisse mes pas, et
ne permets point que le péché domine
sur moi2.” »


BRAINSTORMING
1. En quoi les choses auraient-elles été
différentes pour Balaam s’il s’était soumis
totalement à Dieu ?
2. Pourquoi pensez-vous qu’il est important
de soumettre chacun de nos désirs,
rêves, et buts à Dieu ?
____________
1. Patriarches et prophètes, p. 421, 422.
2. Ibid., p. 431, 432.



Les ânes peuvent-ils
vraiment parler ?
Jenni Glass, Overland Park, Kansas, États-Unis
PREUVE À L’APPUI
Gn 3.1-7 ; Nb 22.22-35 ; Ap 12.9

Balaam est l’un des rares prophètes
non-juifs à prophétiser sur les Israélites.
Balak voulait qu’il maudisse Israël. Mais
Dieu ne mit dans sa bouche que des
paroles de bénédictions. Alors que le prophète
était en chemin pour voir Balak, un
ange permit à son ânesse de lui parler
pour s’opposer au traitement cruel qu’il
lui infligeait.

Dans la Bible, seulement
deux récits impliquent
des animaux qui parlent.


Trois fois l’ânesse essaya de s’écarter
de l’ange qui bloquait la route. Furieux, le
prophète la battit trois fois. Quand l’ani -
mal se mit à parler, Balaam dévoila son
véritable coeur. Cette ânesse l’avait transporté
pendant des années, et pourtant, il
la maudit. Il perdit confiance en elle
comme il avait perdu confiance en Dieu.
Le même Dieu qui avait dit à Balaam de ne
pas aller voir Balak la première fois est le
même Dieu dont il se méfiait maintenant.

Dans la Bible, seulement deux récits
impliquent des animaux qui parlent. Le pre -
mier se trouve dans Genèse 3 : un serpent
trompe Ève. Apocalypse 12.9 confirme que
le serpent n’est autre que Satan. Satan
parle donc par le serpent pour séduire
Ève en tordant les paroles de Dieu. Le
second se trouve dans Nombres 22. Il
s’agit du récit de Balaam et de son ânesse.

Ces deux exemples font preuve d’une
grande ironie, puisque chaque fois il y a
opposition aux directives divines spécifiques.
Dans Genèse, le serpent – ou Satan
– trompe Ève. Dans Nombres 22.22, un
ange s’oppose à Balaam. Le terme hébreu
pour adversaire, c’est satan. Ce mot est
utilisé dans Nombres 22.22 et dans
Apocalypse 12.9.

Dans le cas de Balaam, cependant, c’est
l’ange du Seigneur qui se trouve sur le
chemin, non Satan. Dieu envoie son ange
pour qu’il bloque le chemin à Balaam, ce
dernier étant déterminé à faire sa propre
volonté plutôt que d’obéir à Dieu. C’est
Satan – l’adversaire – qui s’oppose à la
bénédiction divine envers Israël.

Peu après cet incident, Balaam prononça
trois merveilleuses bénédictions sur
les Israélites. L’histoire traite Balaam sans
ménagement (2 P 2.14-16 et Ap 2.12-14).
On se souviendra toujours de lui comme
de l’homme qui vendrait père et mère
pour de l’argent.

BRAINSTORMING
Quels « ânes parlants » Dieu a-t-il utilisés
dans votre vie pour vous aider à vous
détourner d’un sentier inique ?



Rester fort pour Dieu
Jarrod Purkeypile, Keene, Texas, États-Unis
POUR PASSER À L’ACTION
Nb 22 ; Ac 5.29


À la fin, l’argent s’envola
de toute façon.


Balaam nous rappelle certains traits de
caractère qui pourraient être utiles en
période de tentation et de pression venant
des pairs. Supposons que vous veniez de
vous faire de nouveaux amis. Ils savent
que vous êtes adventiste mais n’ont au -
cune idée de votre façon de vivre. Comme
ils sont au courant de votre situation finan -
cière difficile, ils vous dénichent un
emploi en or qu’ils vous incitent à saisir.
L’école secondaire a un match de rugby
chaque vendredi soir. À la fin du match, il
faut une équipe de jeunes pour ramasser
les ordures dans les gradins. Et c’est drôlement
bien payé pour seulement deux
heures de travail ! Vous savez que ce travail
empiète sur les heures du sabbat.
Et vous voilà en train de rationaliser, et
de vous dire qu’au fond, il ne pose pas
vraiment problème. Alors, que faut-il faire ?

1. Consultez Dieu. La première étape
consiste à discerner le bien du mal.
Il ne vous faudra sans doute pas
consacrer de longues heures à la prière
et à l’étude biblique sur cette question,
parce que vous savez que le sabbat
commence le vendredi au coucher du
soleil, et que vous devez le sanctifier en
ne travaillant pas. Priez plutôt Dieu de
vous accorder la force de faire ce que
vous savez déjà être bien. D’autres situations
ne sont pas aussi claires. Si c’est le
cas, la prière et l’étude la Bible auront
des résultats formidables.

2. Dites-le aux autres. C’est là que l’his -
toire de Balaam se distingue. Lorsqu’il
décida de faire ce que Dieu attendait de
lui, il dit courageusement au roi (Nb
22.12,13,18,38) qu’il n’allait prononcer
que les paroles du Seigneur. Il connaissait
l’importance de suivre Dieu et la
folie de s’opposer à lui.

3. N’en démordez pas. Cette étape est
nécessaire. Balaam consulta Dieu et
témoigna même aux autres de ses
croyances. Mais l’heure de la décision
venue, il se rendit chez les Moabites
pour voir s’il pourrait maudire Israël. Il
s’inquiétait de l’argent qu’il perdrait et
de sa réputation à titre de devin payé
(Nb 22.7). À la fin, l’argent s’envola de
toute façon.

Si vous savez ce qui est bien, n’en
démordez pas. Et agissez en conséquence.
Vous vous épargnerez bien des soucis.

BRAINSTORMING
1. En quoi l’argent ou le désir de plaire se
compare-t-il à l’histoire à succès de votre
vie chrétienne ? Dieu a-t-il déjà loué une
personne à cause de ses richesses ?



Avons-nous vraiment
la liberté de choix ?
Aaron Purkeypile, Ohama, Nebraska, États-Unis
OPINION
Nb 22.18 ; 1 P 3.13,15,16

Lorsque les ambassadeurs de Balak
arrivèrent pour demander à Balaam de les
accompagner, celui-ci leur répondit de
façon un peu bizarre. Lisez Nombres
22.18. En d’autres termes, je ne peux faire
à l’égard du peuple de Dieu que ce que Dieu
me dira, dit-il.

Nous applaudissons le fait que Dieu
nous accorde la liberté de choix. Nous
pouvons accepter Jésus comme notre
Rédempteur ou le refuser. Nous pouvons
choisir d’obéir aux commandements.
Nous pouvons choisir ce que nous mangerons
et boirons. Nous pouvons choisir
nos amis. Sans égard aux conséquences,
nous savons que Dieu nous permet de
choisir. Alors pourquoi Balaam fait-il cette
déclaration ? Qu’est-ce qui pouvait éventuellement
l’empêcher de maudire Israël ?

Lorsque Satan s’est rebellé dans les
cours célestes, il a brandi l’argument du
choix. Dieu ne nous laisse pas libres choisir.
Il exige une obéissance aveugle parce qu’il
sait qu’il y a quelque chose de mieux pour
nous. Est-ce pour cela que Balaam ne pouvait
maudire les Israélites ? Satan aurait-il
raison ?

Dieu n’est pas arbitraire en ce qui
concerne nos décisions. Nombres 23.21
dit que « Le Seigneur ne discerne aucun
mal, aucune injustice dans le peuple
d’Israël. Il est leur Dieu, il habite au
milieu d’eux. » C’est à cause de la justice
d’Israël à ce moment-là que Dieu interdisait
à Balaam de maudire son peuple.

Satan aurait-il raison ?

C’est là un grand exemple de ce que
Pierre a écrit dans 1 Pierre 3.13,15,16. La
Bible nous dit que nous aurons des conflits,
mais que si nous vivons selon les Écritures,
personne ne pourra éternellement
nous nuire. Est-ce à dire que nous sommes
invincibles ? Non. Est-ce à dire que nous
sommes immortels parce que nous observons
le sabbat ? Absolument pas. Notre
obéissance n’est pas une condition préalable
pour recevoir la protection divine.
Elle est plutôt le résultat de cette protection.
Tout comme pour Israël, si nous
vivons par la Parole de Dieu, personne ne
pourra nous ravir la vie éternelle.

Nous avons la liberté de choix, mais
cette liberté ne nous permet pas d’or -
donner à Dieu de sauver ou de ne pas sauver
les autres.

BRAINSTORMING
1. Quelle différence la liberté de choix fait-elle
vraiment ?
2. Que devons-nous considérer lorsque nous
faisons un choix ? La Bible nous fournit-elle
un « bleu » pour faire un choix ?
__________________
* Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 120.



Régner dans notre coeur
Kelly Harden, Los Alamos, Nouveau-Mexique, États-Unis
EXPLORATION
2 Co 3.17,18
POUR CONCLURE

Dieu sauve ! C’est sa passion. Les passions
humaines semblent aller totalement
en sens contraire. Avarice. Débauche.
Tyrannie. Louons Dieu de ce que par ses
directives, il transforme les ambitions
humaines coupables, si nous le voulons
bien. Cherchons-Dieu et suivons-le. Alors
l’avarice deviendra de l’argent servant à
satisfaire les besoins d’autrui et à faire
avancer son oeuvre. La débauche fera place
à l’amour pour Dieu et pour autrui. La
tyrannie cédera le pas à la force, à la sagesse
et au courage d’éviter le sentier de
Balaam.

COFFRE AUX IDÉES
• Seriez-vous capable de faire une différence
dans la vie de quelqu’un grâce
à un petit 25 $ (ou plus, si vous le
désirez) ? Si vous pouvez vous le permettre,
alors foncez !
• Avec un ami ou un membre de la fa -
mille, discutez de la différence entre
l’amour et la débauche. Présentez des
scénarios spécifiques montrant clairement
les conséquences de chacun deux.
• Faites des charades pour révéler les tendances
égoïstes habituelles et les qualités
rédemptrices à l’image de celles de Dieu.
• Faites des interviews. Demandez aux
personnes interrogées quelle loi leur
semblerait la plus importante si elles gou -
vernaient le monde. À partir de ces interviews,
déterminez si les gens semblent
être plus en faveur de la liberté ou du
contrôle.
• Priez Dieu de vous donner des preuves
de son intervention dans votre vie. Pen -
dant au moins une semaine, tenez un
journal de ces preuves.
• Dans la nature, relevez des exemples de
la perfection divine et des résultats du
péché.

POUR ALLER PLUS LOIN
 Chris Blake, Swimming Against the
Current, 53-57, 124-126, 157-160.
 Matthieu 6.9-14.

http://cqbiblestudy.org/article.php?id=3

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