LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, October 30, 2009

PLANIFIER A L'AVANCE

Planifier à l’avance

« Je dis à leurs fils dans le désert : Ne suivez pas les préceptes de vos pères, n’observez pas leurs coutumes, et ne vous souillez pas par leurs idoles ! Je suis l’Éternel, votre Dieu. Suivez mes préceptes, observez mes ordonnances, et mettez-les en pratique. Sanctifiez mes sabbats, et qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Éternel, votre Dieu. » (Ézéchiel 20.18,19, SER)


Pour ne pas oublier

Jenelle Hockley, Perth, Australie
INTRODUCTION
Nb 15.37-41 ; 2 Co 2.15,16

À mon travail, je décide de me porter volontaire pour faire une tâche que tous fuient. C’est au bas des escaliers. Il fait froid, c’est sale et bruyant. Mais je serai seule. J’ai besoin d’un tête-à-tête avec Dieu. Je sollicite toujours sa présence, mais ces derniers temps, j’ai fait comme s’il n’était pas là.

« Es-tu là, Seigneur ? » C’est la première chose que je lui demande en arrivant au bas de l’escalier.

Quelques instants plus tard, Kesavan, un gentil collègue de travail, s’arrête. Nous avons souvent parlé de Dieu ensemble. Perspicace, il me demande si ce volontariat a pour but de lire et de prier. Et une nouvelle conversation sur Dieu s’entame.

Tandis qu’il s’apprête à partir, il me dit : « Je sais maintenant que Dieu m’a envoyé ici pour te parler, parce que j’en ai été béni. »

Il est passionnant de cultiver la conscience de la présence divine. Hier soir, je suis sortie à toute vitesse de chez moi pour me rendre à l’église. Dans ma voiture, un CD faisait entendre une chan- son qui disait : « Je t’en prie, souviens-toi de moi*. » Et c’est à ce moment précis que j’ai aperçu la lune dorée se détacher des montagnes au loin. « Oh Dieu, pardonne- moi. Aide-moi à me souvenir de toi à chaque moment de la journée. Qu’est-ce que j’ai la mémoire courte ! »

« Je sais maintenant que Dieu m’a envoyé ici pour te parler. »

Dans le désert, le sanctuaire devait offrir un spectacle extraordinaire : il représentait la gloire de Dieu et racontait l’histoire du salut à travers ses services, ses sacrifices, et ses symboles. Combien il dut diriger les âmes vers le ciel tandis que les Israélites traversaient le désert aride vers la terre promise ! Et pourtant, malgré tout ça, Dieu recommanda aux enfants d’Israël de porter une frange au bord de leurs vêtements pour se souvenir d’obéir à ses commandements.
Aujourd’hui, notre monde est bourré de distractions, et pourtant, Dieu est partout. Il nous parle au moyen des levers et couchers de soleil, des arcs-en-ciel, des océans, des levers de lune, et des amitiés. Pourtant, quelque chose me dit que je devrais sans doute avoir une frange à mon vêtement. Paul dit : « Mais vous, frères, vous n’êtes pas en pleine obscurité pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous tous, en effet, vous dépendez de la lumière, vous appartenez au jour. Nous ne dépendons ni de la nuit ni de l’obscurité. » (1 Th 5.4,5)

Cette semaine, le livre des Nombres
nous fera découvrir l’importance de se
souvenir de Dieu et la façon d’y arriver.
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* Leann Rimes, Please remember, (Je t’en prie, souviens-toi).



Des lois édifiantes

Sven Östring, Perth, Australie
IL EST ÉCRIT
Nb 15 ; 2 Co 2.15,16 ; Ga 3.26-29 ; Ep 5.2 ; Co 3.1-11

Briser le silence (Nb 15.1,2,17,18,37,38)

Suite à un accès de colère collectif et à une lutte insensée pour s’emparer de la récompense promise, Israël gâcha tout. Tandis qu’ils pliaient bagage à contrecœur, le silence spirituel dut être lourd. Qui allait le briser ?

Dieu fit les premiers pas. Au lieu de leur faire des reproches ou de leur donner quelques paroles rassurantes, il leur exposa un message détaillé à l’égard des sacrifices et de la frange.
Tandis que les Israélites écoutaient Dieu, il aurait dû leur venir à l’esprit qu’il répétait sa promesse originelle de leur donner le pays. Comme ils couraient le risque de sombrer dans une dépression spirituelle profonde à l’égard de leur destinée, Dieu brisa le silence pour leur rappeler sa promesse : ce pays, ils ne l’avaient pas perdu. Il le leur donnerait. Deuxièmement, la réitération de ses lois rappela aux Israélites qu’il leur montrait sans cesse une meilleure façon de vivre.

Des offrandes odorantes d’espérance (Lv 7.28-36 ; Nb 15.1-13 ; 2 Co 2.15,16 ; Ep 5.2)
Ces lois à l’égard des offrandes consumées par le feu et des offrandes volontaires à l’odeur agréable avaient l’allure de recettes détaillées : un dixième de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d’huile, des tranches épaisses d’agneau marinées.

Ces directives à l’égard des sacrifices sont fascinantes, et, étonnamment, encourageantes. La farine et le vin supposent que les gens impliqués dans la préparation des sacrifices faisaient déjà partie d’une collectivité agricole établie, récoltant le blé et pressant le raisin. En conséquence, ces lois réaffirment intrinsèquement la promesse qu’Israël s’établirait dans la terre fertile promise. Et il y a plus : ces offrandes montrent que Dieu invitait son peuple à partager un appétissant repas de paix avec lui et les prêtres1, ces sacrifices représentant le pardon et la restauration de leur relation.

Il fallait être riche et célèbre pour porter des vêtements bleus et pourpres aux Israélites.

C’est peut-être la véritable raison pour laquelle les sacrifices étaient d’une agréable odeur pour Dieu. Évidemment, ce dernier se délectait de la perspective d’une relation restaurée avec nous plutôt que de l’odeur de la viande marinée ! C’est pourquoi la vie de Jésus embaumait tel un parfum pour Dieu ; et c’est pourquoi nous sommes aussi appelés à répandre ce même parfum où que nous allions.
(Nb 15.14-16

Le véritable statut des étrangers (Nb 15.14-16; Ga 3.26-29 ; Co 3.1-11)


Notons également à quel point Dieu intègre tout le monde dans les lois données aux Israélites. En plusieurs endroits dans le chapitre 15, il leur dit que les mêmes lois à l’égard des offrandes volontaires ou des sacrifices d’actions de grâces s’appliquent aux étrangers tout comme à eux. La paix leur est aussi offerte.

Toutefois, cette intégration n’était pas totale. Les étrangers bénéficiaient du même statut civil (Lv 24.22 ; Nb 35.15) que les Israélites, mais pas tout à fait du même statut religieux2.
Les inégalités quant à la race, au genre et aux conditions financières ne disparaissent qu’en Christ. Alors que les lois humaines insinuent parfois que les déséquilibres sociaux seront corrigés, de tels déséquilibres ne sont pleinement éliminés qu’à travers l’œuvre du Christ.

Petits rappels de l’identité (Nb 15.37-40 ; 1 P 2.1-9 ; Ap 1.4-6)

Finalement, après l’énoncé de toutes ces lois, que nous reste-t-il ? Des lois sur une frange ! Ceci doit sûrement constituer un exemple parfait de lois insignifiantes à l’égard de questions marginales ! Mais considérons ce que la frange représente. Dieu a reconnu combien il serait facile pour les Israélites de l’oublier, d’oublier ses recommandations, alors il leur a donné un moyen tangible de s’en rappeler.

Dieu a aussi spécifié que la frange devait avoir un cordon bleu. À l’époque de l’Ancien Testament, les teintures bleu et pourpre étaient produites à partir du murex trunculus, ou escargots de mer vivant dans la Méditerranée, sur les côtes du Liban. Il fallait ramasser 12 000 escargots pour faire seulement 1,4 gramme de teinture bleue et de teinture pourpre... une couleur assez chère, merci3 ! Seuls les gens riches et célèbres pouvaient se permettre de porter des vêtements teints de la sorte4. Chose intéressante, nous découvrons que Dieu demanda à son peuple de vêtir les prêtres et de décorer le sanctuaire avec du tissu bleu et pourpre (Ex 26.1 ; 28.5-8 ; 39.1). Ainsi, en demandant à son peuple de porter une frange bleue, Dieu disait : « Vous êtes spéciaux ! Vous êtes mon sacerdoce royal ! » Au sein de la rébellion et d’une dépression spirituelle potentielle, Dieu éleva son peuple avec les couleurs de la prospérité.

BRAINSTORMING
1. Qui brise les silences spirituels dans votre relation avec Dieu – vous ou lui ?
2. À votre avis, de quelle façon les gens de votre collectivité décriraient-ils « l’odeur spirituelle » des adventistes qu’ils connaissent ?
3. La rébellion spirituelle est-elle actuellement un problème dans l’Église adventiste ? Si oui, dans quels domaines ?
4. Jusqu’à quel point êtes-vous conscient du sacerdoce royal auquel Dieu vous a consacré ? Qu’est-ce qui dans votre vie vous rappelle ce fait important ?
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1. The New American Commentary, vol. 3-B: Numbers,
Nashville, Tenn., Broadman & Holman Publishers,
2000, p. 245. 2. Jacob Milgrom, The JPS Torah Commentary: Numbers,
Philadelphie, Jewish Publication Society, 1990,
Excursus 34, p. 399. 3. Ibid., p. 127. 4. Lydia, ça vous dit quelque chose ? Elle était marchande
de pourpre dans Actes 16.14.



La nature humaine ne change pas

Yvonne L. Johnson, Perth, Australie
ESPRIT DE PROPHÉTIE
Nb 15 ; Ep 6.11-18

« J’agis à ma guise. » Que ce soit dans Genèse, Exode, ou aujourd’hui, le thème se répète au fil des siècles, telle une musique lancinante. On sert Dieu d’abord en paroles, mais bientôt, notre propre volonté prend le dessus. Mais quelles en sont les conséquences ?

Ce comportement est fréquent – d’abord l’aversion, puis l’indulgence, et enfin le consentement.

« L’élément égyptien qui s’était joint à Israël était une source continuelle de ten- tations et d’ennuis. Ces gens, qui prétendaient avoir échangé leur idolâtrie contre le culte du vrai Dieu, étaient fortement imbus des habitudes de leur première éducation, et, partant, entachés d’idolâtrie et d’irrévérence envers Dieu. Ils étaient les premiers à se plaindre et à fomenter la dis- corde ; aussi le camp était-il moralement contaminé par leurs pratiques idolâtres et leurs murmures.

« Peu après le retour au désert, se produisit un cas de profanation du sabbat dans des circonstances revêtant une gravité particulière. C’était encore le résultat de l’irritation causée par la sentence qui prorogeait l’entrée en Canaan. Un homme, que cette décision avait outré et qui était résolu à défier la loi de Dieu, se mit aramasser du bois le jour du sabbat. [...] Cette violation flagrante du quatrième commandement n’était donc pas un péché d’oubli ou d’ignorance, mais bien un acte provocateur et prémédité. [...] Le blasphème et la violation volontaire du sabbat étaient donc soumis à la même pénalité, comme révélant un même mépris pour l’autorité divine1. »

Ce comportement est fréquent – d’abord l’aversion, puis l’indulgence, et enfin le consentement. Si l’appât est attrayant, il nous conduit à coup sûr loin de Dieu. Choisir de n’en faire qu’à notre guise peut bientôt se transformer en révolte ouverte contre Dieu. Rien d’étonnant à ce que chacun soit averti de surveiller « tous les chemins de son esprit2 ». Nous devons être constamment sur nos gardes, car l’ennemi de Dieu nous attaquera de façons sournoises et subtiles. Heure après heure, il est vital que nous revêtions toute l’armure de Dieu.

BRAINSTORMING
1. Jusqu’à quel point nous est-il difficile de changer nos façons de penser ? Comment arriver à changer notre éducation première ?
2. Vous est-il déjà arrivé de faire quelque chose que vous n’auriez jamais pensé faire auparavant ? Comment arriver à éviter une rechute ?
____________ 1. Patriarches et prophètes, p. 388. 2. Le foyer chrétien, p. 389.



Unité à travers une frange

Suzanne McDonald, Perth, Australie
PREUVE À L’APPUI
Nb 15 ; Jn 14.21 ; Ep 5.1,2

Les lois dans Nombres 15 semblent d’abord hors contexte. Elles révèlent cependant un Dieu fidèle qui désire fraterniser avec ses enfants et les appelle à obéir après les terribles événements du chapitre 14.

L’appel divin à l’obéissance se présente sous forme d’un rappel physique : les Israélites devaient mettre une frange au bord de leurs vêtements à l’aide d’un cordon bleu (littéralement « violet »). Cette frange et son cordon bleu devaient leur rappeler constamment « tous les com- mandements de l’Éternel pour les mettre en pratique [...] et à être saints pour [leur] Dieu » (v. 39,40, LSG)

L’obéissance aux commandements de Dieu est un signe de notre amour pour lui. Le sabbat est un test, ou signe d’obéissance1. Jean 14.21 dit : « Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m’aime. Mon Père aimera celui qui m’aime ; je l’aimerai aussi et je me montrerai à lui. »

La frange devait être placée au bord de leur vêtement... Détail intéressant. Dans les temps anciens, le bord d’un vêtement était considéré comme une extension de la personne2. Ainsi, l’obéissance à Dieu était une extension de la personne. Quelles caractéristiques et priorités sont une extension de nous-mêmes ?

Nous vivons à une époque d’exode spirituel. Nous imaginons la terre promise qu’est le ciel. Dieu désire fraterniser avec nous comme avec les Israélites.

La fraternité avec Dieu jette le fondement de l’obéissance et modèle notre attitude envers les offrandes3. Il ne faut pas donner à contrecœur, mais (comme dans le cas des offrandes mentionnées dans Nb 15) offrir un produit sans défaut, de même que Jésus qui, lui-même sans tache, s’est offert à Dieu (He 9.13,14).

Nous vivons à une époque d’exode spirituel.

Lorsque nous suivons les lois divines, Dieu nous donne une vie abondante. Il nous appelle à marcher « dans l’amour, de même que le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous en offrande et en sacrifice comme un parfum de bonne odeur » (Ep 5.2, SER).

BRAINSTORMING
1. Relevez certaines façons pratiques de « marcher dans l’amour ».
2. Pourquoi est-il important de garder les commandements de Dieu, et en particulier, le sabbat du 7e jour ? De quelle façon l’observation du sabbat a-t-elle un impact sur notre relation avec Dieu ?
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1. M. L. Andreasen, The Sanctuary Service, Hagerstown,
Maryland, Review and Herald Publ. Assn., 2006, p. 272. 2. Iain M. Duguid, Numbers: God’s Presence in the Wilder -
ness, Wheaton, Ill., Crossway Books, p. 195. 3. Ibid., p. 185.



Pour arriver à ne pas oublier

Karen Collum, Brisbane, Australie
POUR PASSER À L’ACTION
Nb 15.37-41 ; Dt 4.9 ; 11.16-21 ; Jr 2.32

Un bout de corde attaché autour du doigt. Une montre avec alarme. Voilà des outils qui nous aident à nous souvenir. Pourtant, nous oublions tous, invariablement. Parfois, cela ne porte pas à conséquence. Mais il nous arrive d’oublier l’anniversaire d’un être cher, un délai à respecter, ou notre rendez-vous chez le médecin. Il nous faut des pense-bêtes tout au long de la journée !

Les Israélites oublièrent de se souvenir des choses les plus importantes : Dieu qui les avait fait sortir d’Égypte, ses commandements, la terre promise. Sachant qu’il en serait ainsi, Dieu leur donna des pense-bêtes, dont une simple frange retenue par un cordon bleu au bord de chaque vêtement, pour que partout où ils aillent, les Israélites se souviennent : N’oublie pas le Dieu qui t’aime. N’oublie pas mes plans à ton égard. N’oublie pas ce que JE SUIS t’a promis.

Voici quatre choses à faire pour ne pas oublier l’essentiel :

1. Attachez la Parole de Dieu sur vos mains (Dt 11.18). Nous utilisons presque tous nos mains pour gagner notre vie. Qu’il s’agisse d’un clavier d’ordinateur ou d’un tour à bois, nos mains jouent un rôle indispensable. Et si chaque geste de vos mains appartenait à Dieu ?

2. Attachez la Parole de Dieu sur votre front (Dt 11.18). Donnez à Dieu toutes vos pensées. Ce qui se passe dans votre tête détermine votre objectif et où vous investirez vos énergies. Imaginez ce que serait votre avenir si vous vous discipliniez à lui soumettre constamment vos pensées, si, comme Paul, vous faisiez « prisonnière toute pensée pour l’amener à obéir au Christ » (2 Co 10.5).

Et si chaque geste de vos mains appartenait à Dieu ?

3. Dressez la liste de vos priorités (Jr 2.32). Accordez-vous plus de valeur aux choses terrestres qu’aux choses éternelles ? Si oui, sachez que vous oublierez Dieu. Choisissez aujourd’hui de donner la priorité aux choses spirituelles.

4. Enseignez ces préceptes à la prochaine génération (Ps 78.4). Vous voulez savoir si vous avez vraiment appris quelque chose ? Alors, essayez de l’enseigner à quelqu’un d’autre. En transmettant vos connaissances, votre foi et votre compréhension, vous renforcerez constamment votre expérience chrétienne.

BRAINSTORMING
1. Quelles distractions vous empêchent de vous souvenir des plans divins conçus pour vous ? Lisez Jérémie 29.11, et renouvelez votre détermination.
2. Quelle « frange » dans votre vie vous rappelle le Dieu formidable que vous servez ?



Sortir de l’ornière
Joy Thomson, Perth, Australie
OPINION
Nb 15.37-41

Les Israélites étaient tombés dans une ornière. Ils avaient erré dans le désert si longtemps qu’on peut se demander s’ils pouvaient faire autre chose. Mais Dieu les encouragea à aller de l’avant. Au lieu de se sentir misérables et de se prendre en pitié, ils devaient regarder à l’avenir brillant qui les attendaient et s’en réjouir.

Israël représente la façon dont les gens dans l’Église de Dieu se comportent aujourd’hui. Dieu encourageait les Israé- lites à anticiper leur futur extraordinaire et à s’y préparer. Il veut que nous fassions de même. Mais il est facile de regarder autour de nous et de devenir dépressifs à cause de tout le mal que nous voyons dans l’Église. La prochaine fois que vous sentirez la dépression venir, pensez à ce que Dieu a en réserve pour nous. Vous découvrirez la réalité de ses promesses lorsque vous serez prêt à les recevoir.

Avons-nous envie de n’en faire qu’à notre tête ? Alors pensons un peu à l’homme qui a violé le sabbat et qui a été mis à mort (Nb 15.32-36). Dieu ne désire que ce qu’il y a de mieux pour nous. Les dix commandements sont des règles de vie conduisant au bonheur et à la vie éter- nelle. Mais ici, l’importance que Dieu accorde à ces commandements est souli- gnée par la peine de mort. Non seulement la désobéissance de cet homme lui fut nuisible, mais encore elle aurait détourné les autres du droit chemin si Dieu n’était intervenu. Une telle rébellion aurait pu contaminer rapidement tout le camp. Certains pensent que Dieu a fait preuve de dureté en éliminant ce transgresseur du sabbat, mais à ce point de leur voyage, il était essentiel que tous comprennent l’importance d’observer les dix comman- dements.

Israël représente la façon dont les gens dans l’Église de Dieu se comportent aujourd’hui.

Dieu sait combien nous oublions facilement. C’est pourquoi il a créé de nombreux pense-bêtes. Il dit aux Israé- lites de faire certaines choses pour ne pas oublier comment il les avait conduits par le passé. Dans Nombres 15.37-41, il leur dit de mettre une frange au bord de leurs vêtements pour se souvenir de ses commandements et de leur consécra - tion envers lui. Il nous serait peut-être utile d’incor - porer de tels pense-bêtes dans notre vie. Les commandements de Dieu sont-ils importants à ce point pour vous ?

BRAINSTORMING
1. Que faites-vous lorsque vous vous retrouvez dans une ornière spirituelle ?
2. Comment garder les yeux fixés sur notre relation avec Dieu ?



Un pense-bête dont il faut... se souvenir !
Humphrey, Keene, Texas, États-Unis
EXPLORATION
Nb 15.37-41
POUR CONCLURE

Avez-vous déjà connu des gens qui semblent toujours avoir une meilleure idée ou une meilleure façon de faire les choses ? Oublieux de votre expérience ou des ins- tructions que vous leur avez données, ils insistent pour faire comme bon leur semble. Un jour ou l’autre, nous agissons tous ainsi envers les choses spirituelles. Dieu nous dit de faire de cette manière, mais nous voulons faire de notre manière. Malheureusement, comme beaucoup l’ont appris au cours de l’histoire, une telle atti- tude mène au désastre. Sachant cela, et mû par son amour et sa sollicitude envers ses enfants, Dieu donna aux Israélites un pense-bête pour qu’ils puissent se souvenir que les voies de Dieu sont les meilleures.

COFFRE AUX IDÉES
• Créez votre propre pense-bête. Il vous rappellera de garder la loi de Dieu. Par exemple, si vous aimez la calligraphie, vous pouvez écrire les dix commande-
ments sur du papier parchemin, encadrer
ce dernier et le suspendre à un mur. • Avec d’autres membres d’église, distri- buez des exemplaires du livre Les dix commandements de Danny Shelton et
Shelley Quinn. • Choisissez des versets du psaume 119
qui parlent d’observer les lois, statuts ou commandements de Dieu, et mettez-les en musique.
• Lisez tout le livre des Psaumes. Dans un journal, notez chaque passage qui traite de la loi de Dieu ou de ses comman- dements. Faites ensuite le total de vos références.
• Mémorisez Exode 20.1-7, puis récitez-le à un ami ou répétez-le à haute voix tan- dis que vous travaillez à la maison.
• Invitez des amis un samedi soir pour regarder le film Les dix commandements. Puis, discutez ensemble de ce film.

POUR ALLER PLUS LOIN
The Art of Making Sabbath Special (DVD), par Nancy Van Pelt.
Le septième jour (DVD), par LLT
« Je choisis le sabbat », Adventist World,

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