LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Wednesday, October 14, 2009

CULTE ET CONSECRATION

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Culte et consécration Nombres 7 et 8


Le livre des Nombres est celui d’un peuple en marche, sans installation permanente. Durant cette marche, il y a néanmoins ce qui fait le centre de la raison d’être du peuple d’Israël, le sanctuaire. Cette tente sacrée n’est pas simplement une filiale de la présence de Dieu dans le ciel. YHWH est parmi les siens. Ce n’est pas le Dieu lointain, mais proche de son peuple. « Ils me feront un sanctuaire, et je demeurerai au milieu d’eux » (Exode 25 : 8). Présence de Dieu, qui l’accompagne au cours de son voyage vers la terre promise. Au chapitre 7 nous assistons à cette marche saisissante de chaque chef de tribu, se dirigeant vers le sanctuaire, là où Dieu se fait présence sensible, afin d’y apporter leurs offran- des. Ces offrandes ne font donc pas descendre Dieu sur terre, mais elles sont l’expression de la reconnaissance de sa présence fidèle et aimante. Dans ce désert chaud, sec, inhospitalier, une oasis. Le Seigneur est là – YHWH Shamma (Ézéchiel 48 : 35).

Les chapitres 7 et 8 sont inclus dans cette première partie du livre, qui se termine en 10 : 10 « Je suis le Seigneur, votre Dieu ». Cette partie prolonge et achève la mise en place des institutions décrites dans l’Exode et le Lévitique : recensements, tâches des lévites, dédicace du sanctuaire et consécration des lévites (7 – 8), la célébration de la Pâque. Le chapitre est précédé par la formule de bénédiction connue, qui se termine en Nb 6 : 27 : « Ils apposeront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. » Cette conclusion sert de préface à la dédicace du chapitre 7.

Les chefs de tribus devaient venir à tour de rôle, un par jour, offrir leurs présents de dédicace (Nb 7 : 11). La première tribu devait être celle de Juda. Juda est née de Léa, la mal aimée (Gn 29 : 31). A sa naissance Léa s’est écriée de joie et de bonheur : « Cette fois, je louerai le Seigneur ! » Louer peut se dire en hébreu yodâ, jeu de mots avec Yehouda (Juda). Dans Gn 37: 26 il empêchera le meurtre de son frère Joseph, mais il a proposé de le vendre à une tribu passant par là. En Gn 49 : 10, Juda figure, dans la bénédiction prononcée par Jacob, son père, comme tribu à qui une promesse royale est faite, préfiguration de Christ : Ap 5 : 5 ; Mt 2 : 6 ; Michée 5 : 1 ; Hébreux 7 : 14. Juda est le seul fils de Jacob mentionné par son nom dans la généalogie de Matthieu (1 : 3). Il y est fait allusion à la célèbre aventure de Juda avec Tamar (Genèse 38) ; l’un de ses deux fils, Pharès, figure comme ancêtre du Christ. En Ap 7 : 5, Juda est en tête de liste des 144 000. Un fils étonnant, déroutant dont la descendance contient en germe une promesse messianique !

Chaque tribu apporte des offrandes en tous points semblables :

♦ Un plat en argent et un bol à aspersion remplis de farine pétrie avec de l’huile pour une offrande végétale. Le nom minha qui la désigne concerne l’ensemble des sacrifices de la catégorie du don et de la communion. Le parfum apaisant pour le Seigneur, dont il est fait mention à chaque catégorie de sacrifice, exprime le désir de l’offrant de maintenir une relation paisible avec Dieu (Lv 2 : 9). Les offrandes végétales étaient accompagnée de sel, « le sel de l’alliance de ton Dieu » (Lévitique 2 : 13). La farine et l’huile signe d’abondance : Ézéchiel 16 : 13 ; 1 Chroniques 12 : 40 ; 1 Rois 17 : 16.
♦ Une coupe en or, remplie de parfum à brûler, symbole de la relation privilégiée de Dieu et de son peuple par le merveilleux canal de la prière.
♦ Un taureau, un bélier, un agneau d’un an destinés à des sacrifices complets, préfigurant le ministère de salut de Jésus- Christ (Hébreux 9 : 26).
♦ Un bouc destiné à un sacrifice pour le pardon, désignant par là la repentance suite à un péché commis.
♦ Deux bœufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an destinés à des sacrifices de communion

Les trois dernières offrandes, sacrificielles, inaugurent l’autel.

Nous avons ainsi tous les ingrédients d’une liturgie pour notre temps (selon l’ordre indiqué dans Nombres 7) :

♦ Première tribu à entrer en scène Yehouda « Je louerai le Seigneur ». Annonce messianique
♦ Le rappel de l’alliance de Dieu (le sel de l’offrande végétale) en début du culte
♦ La place irremplaçable de la prière (coupe d’or remplie de parfums)
♦ L’annonce du salut en Jésus-Christ (sacrifice complet) ♦ La repentance et l’accueil du salut (sacrifice pour le pardon) ♦ La communion et la louange (sacrifice de communion)

Dans le chapitre 8 nous retiendrons les versets 9 à 11. Lors de la consécration des lévites, les israélites étaient tous présents. Ils leur imposèrent les mains. Signe fort de mains levées, disant que ces hommes étaient comme une offrande à Dieu afin de servir de bénédiction pour le peuple d’Israël (6 : 27). Signe fort d’une attente du peuple. Ces lévites devaient être des bergers afin de conduire ce peuple, malgré le désert, sur le sentier de la vie vers la terre promise. Lire Psaume 23 ; Ézéchiel 34.

L’Église d’aujourd’hui aura toujours à se rappeler qu’elle est un peuple en marche, un peuple de prophètes (Ephésiens 2 : 20 ; 1 Pierre 2 : 9.10), messagère de la Parole de Dieu, voué au culte du Seigneur (Romains 12 : 1.2). La suite du livre des Nombres décrivent, après la solennité de sa première partie (chapitres 1 à 10), les différentes crises que le peuple traversera. Les crises actuelles sont différentes que celles du peuple d’Israël, mais le livre de Nombres nous amène à réfléchir sur ces crises, qui pourraient nous aider à mieux faire face aux crises que l’Église doit traverser. Le message fort de ces deux chapitres étudiés cette semaine, c’est le « choix de ce peuple de pécheurs, mis à part pour porter la bénédiction à l’humanité entière et pour permettre à Dieu d’être présent au milieu des hommes. C’est un message que l’Église aura toujours besoin de réentendre pour rester fidèle à sa vocation de sainteté sans perdre de vue la réalité des hommes qu’elle rassemble». (Traduction œcuménique de la Bible, p. 271)

Appliquons
1. Comment actualiser aujourd’hui nos cultes en tenant compte de l’étude de cette semaine ?
2. Est-ce possible encore aujourd’hui de croire en la mission de l’Église tout en ne perdant pas de vue «la réalité des hommes qu’elle rassemble » ?
3. Ce faisant, qu’elle sera ma réaction ? Rejet de l’Église, des hommes qui la rassemble ? Ou la réalité humaine de l’Église m’amène-t-elle à un plus grand engagement ?
4. Est-ce que je prie et intercède pour les conducteurs de l’Église à tous les niveaux ?
5. Est-ce que je suis capable de discuter avec eux dans un esprit paisible même si je ne suis pas toujours d’accord avec eux ?
6. Qu’est-ce que je peux faire afin qu’ils remplissent leur ministère avec joie (Hébreux 13 : 17) ?
7. Les pasteurs, les anciens d’Église, les présidents de nos institutions, sont-ils des enfants de Dieu malgré leurs fautes ? Le chapitre 8 des Nombres m’apprend-il quelque chose à cet égard ?

P. L’Eplattenier

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