LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, October 25, 2009

DU MURMURE A L'APOSTASIE

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Du murmure a l'apostasie

Nombres 11-14

Le fil rouge des chapitres proposés à notre réflexion est cette attitude négativiste du peuple d’Israël qui aboutira même à un refus d’avancer et d’entrer dans le Pays Promis. Il y aura même le cri : « Retournons en Egypte ! »...

Le récit est intéressant car il nous aide à revivre une partie de cette aventure vieille de plus de 3000 ans. Seulement, n’oublions pas de dépasser de temps à autre le niveau de la simple anecdote...


1. Des plaintes à Tabééra (‘Incendie’) - Nombres 11.1-3

Nb11.1 : « Le peuple se plaignit... »

Le texte ne dit pas de quoi les Israélites se plaignent. Par contre l’expression hébraïque peut être traduite par :
- ‘le peuple fut comme des gens qui se plaignent’, ce qui implique qu’il
ne s’agit pas simplement d’une circonstance ponctuelle où le peuple se met à se plaindre, mais qu’il s’agit d’une sorte de ‘comportement de plainte’.

- Le commentateur Juif Rachi comprend cette expression ainsi : ‘Le peuple cherchait querelle’. « Ils cherchaient un prétexte de se séparer de Dieu, ainsi qu’il est dit à propos de Samson (Juges 14.4) ‘Il cherchait une occasion’ ».

Le feu dévorant à l’extrémité du camp (qui a même donné le nom à ce lieu) peut être une image très suggestive dans ce sens : un comportement de plainte qui commence souvent en périphérie risque de dévorer tout le camp.

� Morale de l’histoire : on n’a jamais le droit de se plaindre ?
� Peut-il y avoir une différence entre se plaindre et se plaindre ? Commentez les 2 traductions possibles mentionnées ci-dessus.

� Ce danger d’un feu dévorant qui se propage, est-il réel ? Et si on applique tout cela au niveau de l’église ?
� S’il y des choses qui vous déplaisent vraiment, comment faire pour éviter d’allumer un tel feu ?



2. Des pleurs à Qibroth Taava (‘Tombeaux du désir’) - Nb 11.4-34

Nb 11.4 : « les Israélites recommencèrent à pleurer... »

L’expression est éloquente. Nous dirions ‘rebelote, ça recommence...’ Le peuple rouspète à nouveau. En Egypte nous avions une nourriture abon- dante ‘pour rien’ (Nb 11.5 !), et ici nous ne recevons que de la manne (vt 6).

Remarquez qu’ici c’est un petit groupe (‘le ramassis de gens parmi le peuple’) qui met le feu à la mèche... Ce sont des gens ‘remplis de désir’. En Hébreu une répétition est utilisée pour renforcer l’idée : ‘désirer de désir’. Cette notion apparaît une première fois dans Genèse 3, lorsque le désir de la femme la conduit à prendre ce fruit défendu...

Les conséquences ne sont pas des moindres :
- le cri ‘Pourquoi avons-nous quitté l’Egypte ?’ commence à se faire entend-
re (11.20), ce qui aboutira au chapitre 14 (1-3) à des initiatives concrètes
pour retourner en Egypte (= refus d’avancer = retour en arrière !)
- Moïse passe par un découragement profond (11. 11-14), il se sent seul, fati-
gué et impuissant.

Petits commentaires rabbiniques :
‘Pour rien’ (11.5) : « Ils se plaignaient que Moïse ait fait dépendre leur subsistance
quotidienne de leur observance des commandements de Dieu. Il leur avait dit en effet (Lév. 26.3) ‘Si vous vous conduisez selon Mes lois... alors Je vous donnerai... ‘ Quel contraste avec l’Egypte où ils avaient de la nourriture, libres de toutes obligations religieuses. » (Rachi)
‘Tu verras si ma parole s’accomplit’ (11.23) : « On ne peut pas discuter avec des chicaneurs : puisqu'ils ne cherchent que la querelle, on ne pourra jamais leur donner satisfaction, finalement ils trouveront toujours à te contredire; si tu leur donnes de la viande de bœuf, ils diront, c’est du veau que nous aimons ; si tu leur donnes du veau, ils diront, non, nous voulions du bœuf, du gibier et de la volaille ; voilà ce que nous demandons. DIEU lui dit : ‘S’il en est ainsi, ils diront que Mon bras est trop court’. Moïse lui répondit : ‘J’irai les calmer’. DIEU reprit : ‘Tu verras bientôt si ma parole s’accomplit. Celle que j’ai dite : ‘Ils ne t’écouteront pas’. Moïse alla les calmer et leur dit : ‘Est-ce que le bras de DIEU est trop court ? Voici, Il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé. Il pourra donc aussi donner du pain ! » - Yehoudah Hanasi

Réagissez à cette notion d‘un «ramassis de gens parmi le peuple» qui réussit à entraîner tout un peuple dans une spirale descendante...
� Est-il défendu de désirer quelque chose? Quand est-ce que cela devient dangereux ?
� Est-ce que le danger de décourager les leaders est réel, aussi de nos jours ? Comment cela se passe-t-il dans votre église ?
� « C’était mieux en Egypte... » Il est vrai qu’en Egypte un menu varié était à leur disposition... mais ils vivaient dans l’esclavage et l’oppression (les en- fants risquaient d’être tués !). Est-ce que le danger existe d’idéaliser le pas- sé et de ne pas (ou plus) voir les bienfaits et les possibilités du présent et de l’avenir et donc de rétrograder au lieu de progresser?

Pour dépasser l’anecdote : lisez le complément sur la MANNE



3. Réponse au découragement de MoïseNombres 11. 10-30

« Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple? » - Nb 11.11

Moïse fait pitié. On a l’impression qu’il n’en peut plus. Lui aussi se plaint... Sa plainte s’exprime avec des mots très forts :
- affliger:faire du mal
- grâce:faveur, bienveillance
- charge:le mot hébreux est très évocateur, même en Français: ‘massa’, un poids lourd que l’on doit porter. La première fois que ce mot apparaît est en Exode 25.3 : « Si tu vois l'âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l'aideras à le décharger. »
C’est comme si Moïse disait à Dieu : « Tu veux le bien de ton peuple... et mon bien alors ? Je ne suis pas tout-puissant, moi... » La solution consiste à choisir 70 anciens pour ‘aider à porter la charge du peuple’ (11.17).

versets 17, 25 : « Je retirerai un peu du souffle qui est sur toi et je le mettrai sur eux. » Certaines versions utilisent le mot ‘esprit’ voir Esprit à la place de ‘souffle’. Le mot ruach (toujours sans majuscule en Hébreux) veut dire ‘souffle, l’air qui bouge, vent...’ et peut aboutir à la notion ‘ce qui anime quelqu’un’.

Petit commentaire du rabbin Rachi : « A qui pouvait-on comparer Moïse à ce moment-là ? A la lampe en haut du candélabre, où tous allument leur lumière sans que sa clarté n’en soit aucunement amoindrie. »

� Concernant la tension entre le bien-être de l’individu (ici : Moïse) et celui de la communauté : jusqu’où peut-on demander à quelqu’un d’aller dans son engament et son dévouement ? Y a-t-il des limites ?
� Réagissez à cette notion de souffle (d’esprit) qui est communiqué sans que son propre élan ne soit amoindri...
� Rachi se demande « Où donc étaient les premiers anciens, ceux qui sont mentionnés lors de la sortie d’Egypte ? » (Exode 3.16). Il pense qu’ils sont morts dans le feu à Tabééra. Mais peut-être étaient-ils là, sans prendre leurs responsabilités... sans ‘souffle, esprit, ou élan’ ?
� Deux anciens, Eldad ( = ‘celui qui aime Dieu » et Médad ( = ‘amour’) n’ont pas suivi l’ordre d’aller vers la tente de la rencontre (11.17, 24, 26). Pour- tant eux aussi reçoivent ce ‘souffle’ et commencent à ‘prophétiser’. On demande à Moïse de les faire taire. Lisez ce récit ainsi que la réaction de Moïse : Nb 11.26-30 et réagissez en essayant de transposer cela vers aujourd’hui... (cf. Marc 9.38-40 !).
� Essayez de partager quelques idées pour éviter que ‘la charge’ dans le groupe (le foyer, l’église...) ne devienne trop lourde.



4. Des histoires de famille ?
– Nombres 12
Les raisons qui sont à la base des rouspétances de Myriam et d’Aäron contre leur frère ne sont pas tout à fait claires. Généralement nous nous limitons à souligner qu’il s’agissait de jalousie: «Est-ce seulement par Moïse que le SEIGNEUR parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? » (Nb 12.2)

Cela peut sembler être pure jalousie et désir de pouvoir... D’un autre côté : est-ce qu’en effet Dieu ne parle que par la bouche d’une seule personne (et plus large : d’un seul groupe) ? N’y a-t-il pas là un grand danger de monopoliser la Parole de Dieu, ce qui dans l’histoire était à la base de grandes souffrances (et l’est malheureusement encore) !

Généralement le verset 1 échappe à notre attention : c’est l’un ou l’autre élément touchant la vie conjugale de Moïse qui est impliqué (verset 12 : ‘au sujet de la Koushite qu’il avait prise pour femme’. Le texte ne dit pas avec précision ce qui est en jeu...

Un certain nombre de rabbins soulignent que la répétition du mot ‘Kouchite’(dans certaines versions : Nubienne ou Ethiopienne) insiste sur la beauté extérieure et intérieure de Séphora, la femme de Moïse. Ils suggèrent que Moïse, dans son engagement pour Dieu et son peuple, l’a entièrement négligée voir mise de côté. Alors Myriam et Aäron reprennent leur frère en disant : Nous aussi nous sommes engagés, mais nous ne négligeons pas notre foyer pour autant...
Le rabbin Français M.A. Oauknin suggère un élément intéressant et actuel. La ‘punition’ de Myriam est exprimée par les mots : une lèpre ‘blanche comme la neige’. Cela est en vif contraste avec l’instance sur le mot Koushite (Nubienne, Ethiopienne) qui évoque la peau très foncée. A la base du conflit serait alors (entre autres) une histoire de racisme (couleur de peau + f’emme étrangère’)...

Le texte ne nous permet pas de savoir avec exactitude ce qui s’est passé, mais peut certainement nous aider à réfléchir sur différents aspects. En tout cas, Myriam est mise en quarantaine (voir la lois sur la lèpre – Nb 5), comme pour indiquer que de toutes façons il faut être prudent avec des ‘attaques’, même si on pense qu’elles sont justifiées. Elle peuvent ronger la peau (et l’âme) de quelqu’un...

� Est-ce que ce récit suggère que l’on ne peut jamais et dans aucune circonstance exprimer un désaccord avec des leaders ?
� Si on est en désaccord, comment faire et quelles précautions prendre pour que cela ne finisse pas par ‘ronger’ quelqu’un ?
� Le texte dit que Myriam et Aäron ‘parlent contre Moïse’. Si l’on est en désaccord, faut-il parler ‘contre quelqu’un’ ?
� Que pensez-vous du danger de monopolisation de la Parole ?

Remarquez que si Myriam est écartée de la communauté, le peuple entier l’attend tout de même avant de continuer la route. Ils ne partent pas sans elle ! (12.15)



5. Douze espions... découragement ou rébellion ?Nombres 13, 14

L’histoire des 12 espions ou explorateurs est souvent ‘jouée’ dans des classes de l’école du sabbat des enfants. En revenant leur rapport est mitigé :
Ils commencent en faisant la louange de ce pays fertile, preuves en main (13.27).
La suite est moins glorieuse: après avoir fait monter le désir, ils font retomber complètement la pâte en affirmant que ce n’est qu’une illusion, puisque irréalisable.

Rachi est très sévère dans son commentaire. S’ils disent du bien du pays, ce n’est que pour susciter un peu de confiance de la part de leur frères, car, dit- il, « tout mensonge qui n’a pas à sa base une parcelle de vérité, ne se laisse finalement pas maintenir. »

Remarquez la ‘violence’ des images destinées à décourager (13.28,29):
� des gens forts (avec l’idée ‘imbattables’)
� des villes fortifiées (avec la résonnance d’imprenables)
� il y a des Anaqites, des Amaléqites, des Hittites, des Jébusites, des Amorites, des Cananéens...
Lorsque Caleb s’écrie: «Montons et prenons possession du pays!», les explorateurs négativistes en rajoutent (13.31-33) :
� Impossible !
� Le pays dévore ses habitants (rend la vie difficile voire impossible,
peut-être à cause d’une sorte de malédiction)
� Il y a des géants (littéral ou au sens figuré) : nous sommes comme des
sauterelles (insignifiants) à leurs yeux.

Le résultat est que non seulement le cri se fait entendre ‘si seulement on était morts en Egypte’ mais ils commencent même à prendre des dispositions pour retourner en arrière... Ce qu’ils criaient se réalisera : à part Caleb et Josué, aucun de ceux qui criaient ‘si seulement on était morts en Egypte’ ne rentrera dans le Pays Promis. Ce sont leurs enfants qui enfin réaliseront la promesse...
« Fais attention à ce que tu demandes, tu risques de l’obtenir... »

Thèmes de réflexion et de partage :
Croire en l’avenir ou arrêter le mouvement et rétrograder...
Ce ne sont pas les adultes mais la jeune génération qui réalise la
promesse...
Voire et saisir les possibilités et les perspectives prometteuses, ou se
focaliser sur tout ce qui peut décourager.



COMPLEMENT : La manne


La manne est souvent appelée : pain du ciel. Ce pain est nécessaire pour avancer, pour conti- nuer la marche dans le désert.

« L’Eternel, ton Dieu, t'a béni dans tout le travail de tes mains, il a connu ta marche dans ce grand désert. Voilà quarante années que l'Eternel, ton Dieu, est avec toi: tu n'as manqué de rien. » (Deut 2.7)

La manne et la Parole

Deutéronome 8.2,3 - un texte que Jésus citera quand lui aussi se trouve dans le désert – fait comprendre que la manne devient aussi symbole de choses plus profondes :
« Souviens-toi de tout le chemin que l'Eternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, ... il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Eternel. »

Il est extrêmement intéressant de garder cette image manne = Parole devant les yeux. La manne et le questionnement

Manne et questionnement
Le mot ‘manne’ vient du mot ‘mah’ qui est une interrogation : qu'est-ce qui, quoi, comment, de quelle sorte ? Certains rabbins font remarquer que ce mot a la même valeur numérique que le mot ADAM, humain... comme pour dire que le questionnement est une caractéristique essentielle et indispensable de l’être humain !

« Le matin, il y eut une couche de rosée autour du camp. Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent l'un à l'autre: Qu'est-ce que cela? car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit: C'est le pain que L'Eternel vous donne pour nourriture. » (Ex16.13- 15)

Monotonie et pauvreté ?
Dans Nombres 11.5,6 le peuple se plaint en mettant la diversité alimentaire en Egypte en contraste avec la ‘pauvreté’ de la manne... Puis vient une ‘description’ de la manne, introduit en hébreu par un vav, ce qui peut se traduire ici : ‘or’, ‘et pourtant’. Cela introduit alors une argumentation qui tend à prouver le contraire.

Clin d’oeil
Un commentateur juif moderne fait remarquer que la phrase “faites cuire ce que vous avez à faire cuire” se dit en Hébreu :et asher tofu eifu (Ex. 16:23b) Avec le sourire il ajoute : la manne est comme le tofu (élément nutritif à base de soja) : on peut la préparer de différentes façons, en respectant ses goûts.

Les rabbins attirent l’attention sur le fait que dans les différents textes qui parlent de l’aspect, le goût et la façon de préparer la manne (Ex. 16 Nombres 11) il y a des choses qui se recoupent mais aussi des différences. Ils en déduisent que les possibilités étaient multiples : on pouvait le cuire, le griller, en faire des gâteaux, etc. et il y en avait pour tous les goûts...

Voilà une idée intéressante quand on la transpose dans le cadre de la Parole : Faites-en quelque chose de nourrissant, de délicieux, qui donne des forces et réjouit le palet et le cœur. Ne tombez pas dans la monotonie qui finit par lasser !

En ce qui concerne le goût de la manne, les textes parlent de pain, de pain de miel et de gâteau à l’huile ou à la crème : Faites en sorte que chacun - jeune, personne âgée, adulte, enfant – puisse manger, être nourri, se fortifier et se réjouir !

Ramassez ce qu’il faut
« Que chacun de vous en ramasse ce qu'il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. Les Israélites firent ainsi; et ils en ramassèrent les uns plus, les autres moins. »
->ni plus...:contre le stress malsain, la pression moralisatrice et parfois culpabilisante
->ni moins : contre le laxisme... On a besoin de réserves !
->chaquejour

Il faillait tout manger
... Il ne suffisait pas d’emmagasiner; il fallait en faire quelque chose, sinon cela pourrissait et ne servait strictement à rien !

Tout cela s’applique parfaitement à la Parole.

Johan Delameillieure

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