LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, October 30, 2009

PREPARER L'AVENIR

Préparer l’avenir

Etude de la semaine : Nb 15; 2 Co 2.15, 16; Ga 3.26-29; Ep 5.2; Col 3.11.

Versets à mémoriser : «J'ai dit à leurs fils, dans le désert: Ne suivez pas les prescriptions de vos pères, n'observez pas leurs règles et ne vous rendez pas impurs avec leurs idoles! Je suis le SEIGNEUR (YHWH), votre Dieu. Suivez mes prescriptions, observez mes règles et mettez-les en pratique.» (Ez 20.18, 19)

Au début de Nb 15, le tumulte et la révolte, la honte et la défaite (devant les Amalécites et les Cananéens) sont terminés. Les Israelites ont compris, par la force des choses, que la désobéissance était source de souffrance.

La foule retourne maintenant dans le désert, son point de départ. C’est à ce moment que le Seigneur s’adresse à Moïse: «Parle aux Israelites; tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays où vous allez habiter, le pays que je vous donne... » (Nb 15.2)

Même s'il faudra attendre encore longtemps avant qu'elle se réalise, la promesse est toujours certaine, elle n'est pas remise en question : le Seigneur conduira son peuple dans la terre promise!

Nous découvrons encore ici certaines des instructions spéciales données par Dieu au peuple élu. Bien que la situation de ce dernier fût unique et même si les commandements divins le concernaient plus particulièrement, il y a ici des leçons et des principes spirituels qui, s'ils étaient destinés aux Israelites, peuvent aussi nous être utiles aujourd'hui.


En signe de gratitude


Lire Nb 15.1-10,18-21. Quelle était la raison de ces offrandes? Que représentaient-elles? Pourquoi apportait-on également de l'huile, du vin et de la farine ?

Le terme hébreu minchah traduit par «offrande végétale» (15.4, 6,9) signifie «présent» ou «tribut». Cette offrande se compose de farine, d'huile d’olive et de vin; elle exprime la reconnaissance de la personne envers Dieu, qui a béni les champs et les récoltes. Voir Dt 8.18.
Selon le contexte de Nb 15, ces instructions constituaient, pour la jeune génération, la promesse certaine qu'un jour elle sèmerait des champs de blé, d’orge et d’autres céréales dans son nouveau foyer, en Canaan. De ses propres mains, elle planterait des vignes sur les collines ainsi que des vergers d'oliviers et d'autres arbres fruitiers, tels que figuiers et grenadiers. En d'autres termes, ces offrandes sans effusion de sang lui annonceraient les bénédictions matérielles qui seraient les siennes si elle demeurait fidèle. Nul doute que ces pensées se mêlaient aux sacrifices offerts au Seigneur et qu’elles aidaient chacun à garder dans le cœur l’espérance de la terre promise.
Comment l'apôtre Paul a-t-il applique ce concept à l'époque du Nouveau Testament? Rm 12.1; 2 Co 2.15, 16; Ep 5.2.

Même si les circonstances présentes étaient difficiles, le Seigneur voulait que son peuple cultive un esprit de louange et de gratitude pour ce qu'il avait fait pour eux dans le passé et ce qu'il leur avait promis pour l'avenir. Qu'en est-il de nous?
Quelles que soient les épreuves par lesquelles nous passons actuellement, pourquoi est-il essentiel pour nous de méditer sur la bonté, l’amour de Dieu et sa sollicitude ? En quoi le fait de penser à la croix nous aide-t-il à prendre davantage conscience que Dieu nous aime et prend soin de nous, même dans les pires situations ? Pour quelles choses lui êtes-vous reconnaissant actuellement, malgré ce que vous vivez aujourd’hui ? Pourquoi est-il si important que nous nous rappelions ces bénédictions ?


« L’étranger séjournant parmi vous»

L'un des principes les plus fondamentaux de l'ancien Israël concernait l'attitude envers les étrangers, ceux qui n'appartenaient ni à son héritage ni a sa foi.
Quels commandements particuliers Dieu a-t-il donnés à la seconde génération d'Israelites en vue de son installation en Canaan? Nb 15.14-16, La Bible du Semeur. Sous quelle forme ce même principe apparait-il dans le Nouveau Testament? Ga 3.26-29; Col 3.11.
«L’étranger» désigne la personne qui s’établirait parmi les Israelites, accepterait pleinement leur foi et, s'il s'agissait d'un homme, se ferait circoncire. Il devait être traité et aimé comme s'il était un Israelite. «Une même loi et une même ordonnance vous régiront, vous et l'étranger qui réside parmi vous.»(Nb 15.16) Peut-on être plus large d’esprit?
Au cours de la prière de consécration du premier temple, quelle requête Salomon a-t-il adressée à Dieu concernant les non Israélites? 1 R 8.41-43. Qu'est-ce que Dieu, sous la plume d'Esaïe, déclare à propos des étrangers désirant adorer dans le temple? Es 56.6, 7.
Si l'on considère quel était l'objectif de Dieu lorsqu'il a appelé son peuple pour l’établir dans la terre promise, ces textes sont parfaitement cohérents. Israël devait sauvegarder les enseignements et les vérités particulières qu'il avait reçus et qui faisaient de lui le représentant spécial de Dieu auprès du monde païen. Néanmoins, il lui fallait aussi se montrer ouvert et réceptif aux païens qui voulaient connaitre Dieu et le suivre.
Pour de multiples raisons, notre Eglise doit agir de même aujourd'hui. Nous avons des vérités particulières à enseigner au monde, vérités qu'il nous faut préserver tout en nous montrant disposés à accueillir ceux qui cherchent à connaitre le Seigneur et son message pour notre temps.
Pourquoi est-il facile de faire preuve d’intolérance ainsi que d’un esprit de jugement et de condamnation envers ceux qui ne pensent pas comme nous ? Comment pouvons-nous éviter une telle attitude tout en préservant les vérités qui nous ont été communiquées ?


Les péchés involontaires

N’oublions pas que la jeune génération à laquelle Dieu s’adresse dans ce chapitre (Nb 15) est née dans l’esclavage. Elle a donc subi l'influence de la culture égyptienne dans laquelle elle baignait ainsi que celle de ses parents, qui, en tant qu'esclaves, avaient eux aussi été soumis à cette même influence. Elle avait donc beaucoup de mauvaises choses à désapprendre et de bonnes -- et nouvelles -- choses à apprendre.
Si les Israelites se rendaient compte qu'ils avaient désobéi collectivement aux commandements du Seigneur, que devaient-ils faire? Quelle importance revêt cette obligation de faire un «sacrifice pour le péché» à cause des erreurs commises par mégarde? Nb 15.22-27.
Ce sacrifice expiait leur péché. L'holocauste signifiait que les Israelites renouvelaient leur consécration à Dieu. Il est intéressant de noter que le Seigneur faisait la distinction entre les péchés involontaires et ceux qui étaient délibérés. Mais, en même temps, les premiers étaient malgré tout considérés comme des péchés et ils devaient être expiés.
De son côté, comment l'individu qui désobéissait «par erreur» faisait-il l'expiation de son péché? En quoi ce rituel différait-il du rituel collectif? Nb 15.27-29.
«Il est des personnes qui ont appris à connaitre l’amour et le pardon de Jésus-Christ, et qui désirent sincèrement être des enfants de Dieu ; toutefois, elles voient les imperfections de leur caractère et les insuffisances de leur vie, et elles en viennent à douter de la réalité de leur régénération par le Saint-Esprit. Je leur dirai : Ne vous laissez pas abattre. Nous devrons souvent nous prosterner aux pieds de Jésus pour y venir pleurer sur nos manquements et nos erreurs, mais ce n’est pas une raison pour nous laisser aller au découragement. Même si nous sommes vaincus par l’ennemi, nous ne sommes pas repoussés, délaissés ni rejetés par Dieu. Non; Jésus-Christ est à la droite de Dieu, et il intercède en notre faveur. Le disciple bien-aimé disait : "Je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point; et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste." (1 Jean 2.1)» -- Ellen WHITE, Le meilleur chemin, «La pierre de touche », p. 61, 62.
Avez-vous souvent tendance à douter de la réalité de votre régénération par le Saint-Esprit ? Quel événement, survenu à la croix, devrait vous encourager à ne pas baisser les bras, même si vous avez des doutes concernant votre salut ? Voir Rm 5.6-8.


Les péchés volontaires Lisez Nb 15.30, 31.

Que se passe-t-il et quels enseignements peut-il y avoir ici pour nous? Pourquoi un
châtiment aussi sévère? Qu'en est-il de la grâce de Dieu dans ce cas?
L’expression hébraïque est: «d'une main haute », qui traduit une attitude arrogante et rebelle. A Kadès, par exemple, Israël a véritablement péché «d'une main haute» contre Le Seigneur. Mais celui-ci a commué la sentence de mort en une peine de bannissement dans le désert. Ce qu'il faut souligner ici, c’est le sérieux avec lequel Dieu considère le péché. Souvent, dans des cas comme celui-là, on regrette ce que l'on a fait, non à cause du péché lui-même, mais à cause de ses conséquences. Contre une telle dureté de cœur, que peut faire le Seigneur? II faut éprouver un véritable repentir pour pouvoir être pardonné.
Lire Nb 15.32-36. Pourquoi, à votre avis, le Seigneur a-t-il voulu que toute la communauté prenne part à cette exécution? Quelle leçon spirituelle pouvons-nous en retirer?
Il a sans doute été pénible pour ces Israelites de lapider à mort l'un des leurs. Il est clair que le Seigneur cherchait à les convaincre de la gravite du péché. «Le salaire du péché, c'est la mort.» (Rm 6.23) Peut-être voulait-il aussi leur montrer qu'il en allait de leur communauté comme du corps humain : le comportement de chacun de ses membres avait une influence sur les autres membres et un impact sur le bien-être de l’ensemble. Après tout, n'était-ce pas à cause des plaintes de quelques-uns, si le camp tout entier avait été obligé de rester dans le désert ?
En tant que chrétiens, nous devons être particulièrement conscients du fait que nos actes, bons ou mauvais, ont un effet sur les autres touts autant que sur-nous-mêmes.
Et ne nous faisons pas d'illusion : même si aujourd'hui -- contrairement à l’époque de la théocratie, ou la mort était souvent la conséquence immédiate de la faute -- nous ne mourons pas sur-le-champ quand nous péchons, cela ne veut pas dire que nous ne récolterons pas un jour un juste châtiment.
Etes-vous volontiers prêt à vous repentir, à confesser et à reconnaitre vos péchés ? Ou bien arrive-t-il souvent, au contraire, de chercher à justifier vos péchés d’une manière ou d’une autre ? Pourquoi est-ce spirituellement dangereux ?


Des franges «de pourpre violette»


S'il vous est arrivé de rencontrer des Juifs orthodoxes, vous avez sans doute remarqué qu'ils portaient sous leur chemise un rectangle d'étoffe ou un gilet de corps muni de franges blanches. Ces franges tirent leur origine de ce passage biblique.
Selon les instructions du Seigneur transmises par Moïse, qu'est-ce que chaque Israelite devait attacher à ses vêtements? Nb 15.38.
II semble que dans l’Antiquité, chez les peuples du Proche-Orient, il était coutumier de fixer des franges ou des glands de diverses couleurs aux vêtements. Cette coutume semble avoir été adoptée par Dieu. Les glands étaient fixés aux quatre coins du vêtement extérieur avec «un cordon de pourpre violette». Le châle de prière israélite d'aujourd'hui possède aussi quatre glands: un gland â chaque coin, attaché par un nœud traditionnel à l’aide de fils blancs et bleus.
Quelle est la raison donnée pour le port de glands ou de franges? Autrement dit, de quoi Dieu voulait-il que les Israelites se souviennent? Nb 15.39-41.
Le verbe «vous vous souviendrez» apparait deux fois dans ces versets. Chaque fois qu'un Israelite voyait ces glands, il devait se souvenir de tous les commandements - « Vous serez saints pour votre Dieu.» (Nb 15.40) S'il était tenté de suivre d'autres dieux (ce qui constituait un adultère spirituel), le pourpre violet des glands devait lui faire penser au serment de fidélité qu'il avait fait à Dieu, ce Dieu qui avait délivré la nation de l’esclavage égyptien (15.41).
Apparemment, alors même qu'il était présent de manière sensible parmi eux, le Seigneur a voulu donner aux Israelites un moyen simple de se rappeler ce qu'ils devaient faire.
Même si, aujourd'hui, nous ne portons pas de glands, nous possédons quelque chose de bien plus puissant: la croix du Christ. Elle devrait constamment nous rappeler le prix du péché, le prix de notre rédemption et la promesse de salut pour tous ceux qui, par la foi, placent leur confiance dans les mérites de Jésus et recherchent «la paix avec tous, ainsi que la consécration sans laquelle personne ne verra le Seigneur». (He 12.14)
Le conseil de Jésus, « Priez en tout temps » (Lc 21.36), ne vous aide-t-il pas – quand vous le suivez – à vous rappeler ce que Dieu a fait pour vous et ce qu’il vous demande en retour ?


Pour aller plus loin:


«Le moyen choisi par le ciel pour révéler le Christ au monde, c’est que nous confessions sa fidélité. II nous faut, bien sûr, reconnaitre sa grâce comme elle s’est manifestée chez les saints hommes d'autrefois; mais ce qui aura le plus d'effet, c'est le témoignage de notre expérience personnelle. Nous sommes les témoins de Dieu quand l’action d'une puissance divine se manifeste en nous. Chaque individu a une vie distincte de toute autre, et une expérience essentiellement différente de celle des autres. Dieu désire que notre louange monte vers lui sous le signe de notre individualité. Ces actes de reconnaissance à la louange de la gloire de sa grâce, confirmés par une vie chrétienne, agissent avec une puissance irrésistible pour le salut des âmes.» - Ellen WHITE, Jésus-Christ, «L'attouchement de la foi», p. 337.
A méditer
 Relisez la citation ci-dessus. Que dit-elle, en résumé ? Quels importants principes pouvons-nous en retirer ? Comment comprenez-vous l’idée selon laquelle les louanges que nous adressons à Dieu, au même titre que notre vie chrétienne, exercent sur le salut d’autrui une puissante influence ?
 Qu’est-ce que le fait de louer Dieu et de le glorifier vous a apporté dans votre cheminement avec lui ? Pourquoi est-il essentiel de le faire ?
 Réfléchissez sur la façon dont les Israelites, d’après la leçon de lundi, devaient traiter les étrangers qui vivaient parmi eux. Quelles autres leçons, utiles pour aujourd’hui, pouvons-nous en retirer ? Quel comportement avons-nous avec ceux qui ne partagent pas notre foi et dont les points de vue nous semblent erronés ? Comment devons-nous agir avec eux ? Par ailleurs, comment leur montrer que nous avons quelque chose à leur faire connaitre, mais sans pour autant prendre une attitude supérieure ? Quelles leçons nous apprennent les Israelites dans ce domaine ?
 En tant que communauté, comment pouvons-nous nous aider les uns les autres à nous rappeler non seulement ce que Dieu a fait pour nous, mais aussi ce qu’il attend de nous en retour ? En quoi la sainte Cène nous aide-t-elle à nous souvenir de ce que nous avons reçu en Jésus ?
Résumé: Même si la première génération a été condamnée à errer dans le désert jusqu'à la mort de tous ses membres, le Seigneur a voulu encourager ses enfants à tourner les regards vers Canaan. C'est pourquoi il leur a donné de nouvelles instructions concernant notamment les sacrifices, l’attitude aimante envers l’étranger converti à leur foi et les péchés commis délibérément ou par mégarde. Pour finir, il leur a recornmandé de fixer des franges bleues à leurs vêtements pour ne pas oublier ses commandements et se souvenir que l’obéissance est la seule voie vers le vrai bonheur.

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