Amis,
Le Reveil va cetainement arriver cette fois-ci, et voici comment: Si nous nous demandons a Dieu de nus donner son Saint-Esprit et prions les uns pour les autres, meme pour ceux avec lesquels nous ne sommes pas comfortables a l'Eglise, prions pour nos ennemis. Aussi simple que cela...
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En Francais
Maggie Blanchard chante et glorifie Dieu pour te reconforter et raffermir ta foi:
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Leçon 6 3ème trimestre 2013
Sabbat après-midi, le 3 août 2013
Confession et repentance, conditions du réveil
Plusieurs ont des idées confuses au sujet des premiers pas à faire pour parvenir au
salut. On s'imagine que la repentance est une oeuvre que le pécheur doit produire de luimême
avant de s'approcher du Christ. On pense que le pécheur doit d'abord se rendre
digne de recevoir le bienfait de la grâce de Dieu. S'il est vrai que la repentance doit
précéder le pardon, puisque Dieu ne peut agréer qu'un coeur brisé et contrit, néanmoins
le pécheur ne peut, de lui-même, se repentir et se préparer à aller au Christ. Le pécheur
ne peut être pardonné que s'il se repent, mais la question à décider c'est de savoir si la
repentance est l'oeuvre du pécheur ou le don du Christ. Le pécheur doit-il attendre, pour
aller au Christ, d'être bourrelé de remords à cause de ses péchés ? Le premier pas dans la
direction du Christ est le résultat de l'attraction de l'Esprit de Dieu ; dès que l'homme
répond en cédant à cette attraction, il s'avance au-devant du Christ pour obtenir le don
de la repentance.
Le pécheur est comparé à une brebis perdue ; une brebis ne réintègre pas le bercail
à moins d'être cherchée et ramenée par le berger. Personne n'est capable de se repentir
de lui-même et de se rendre digne du bienfait de la justification. Le Seigneur Jésus ne
cesse de s'efforcer d'influencer l'esprit du pécheur et de l'induire à contempler l'Agneau
de Dieu qui ôte les péchés du monde. Nous ne pouvons faire un seul pas dans la vie
spirituelle si nous ne sommes attirés et fortifiés par Jésus, amenés à expérimenter cette
repentance dont on ne se repent jamais.
Mis en présence des grands prêtres et des sadducéens, Pierre montra clairement que
la repentance est un don de Dieu. Il dit, en parlant du Christ : « Dieu l'a élevé par sa
droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des
péchés. » (Actes 5 : 31) La repentance est un don de Dieu aussi bien que le pardon et la
justification ; elle ne peut être expérimentée que grâce à un don du Christ. C'est par sa
puissance et sa vertu que le Christ nous attire à lui. De lui procède la grâce de la
contrition, de lui vient la justification.
Selected Messages, bk. 1, pp. 390, 391 ; Messages choisis, vol. 1, pp. 457, 458.
Dimanche, le 4 août 2013
La repentance, un don de Dieu
Beaucoup ont une vision erronée de la nature de la repentance. Ils pensent qu'ils ne
peuvent pas s'approcher de Christ s'ils ne se sont pas repentis auparavant, et c'est cette
repentance même qui les rend aptes à recevoir le pardon de leurs péchés. Il est vrai que
la repentance précède le pardon puisque seul le coeur brisé et contrit ressent le besoin
d'un Sauveur. Les pécheurs doivent-ils donc attendre de s'être repentis avant de pouvoir
s'approcher de Jésus ? La repentance devient alors un obstacle entre le pécheur et le
Sauveur. Jésus a dit : « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les
hommes à moi. » Christ attire constamment les hommes à lui, pendant que Satan
s'efforce par tous les moyens de les éloigner de leur Rédempteur. Christ doit être
présenté aux pécheurs comme le Sauveur mourant pour les péchés du monde. S'ils se
représentent l'Agneau de Dieu sur la croix du Calvaire, le mystère de la rédemption
commence à se révéler à leur esprit et la bonté de Dieu entraîne la repentance. …
Les oracles vivants n’enseignent pas que le pécheur doit se repentir avant qu’il ne
puisse entendre l’invitation de Christ : « Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés,
et je vous donnerai du repos. » On vient à Christ parce qu’on Le voit comme son
Sauveur, le seul qui puisse les aider à se repentir ; si l’on pouvait se repentir sans venir à
Christ, on pourrait aussi être sauvé sans Christ. C’est la force qui vient de Christ qui
amène à la repentance authentique. Pierre rend le sujet tout à fait clair dans sa
déclaration aux Israélites, lorsqu’il déclare : « Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince
et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. » (Ac. 5 :31) La
repentance est autant le don de Christ que ne l’est le pardon, et il ne peut être trouvé
dans le coeur où Jésus n’a pas encore été à l’oeuvre. Nous ne pouvons pas davantage
nous repentir sans l’Esprit du Christ pour éveiller la conscience, que nous ne pouvons
être pardonnés sans Christ. Christ attire le pécheur par la démonstration de Son amour
sur la croix, et ceci attendrit le coeur, impressionne l’esprit, et inspire la contrition et la
repentance dans l’âme. …
Il arrive que l’on ait honte de son propre comportement pécheur, et que l’on
abandonne certaines mauvaises habitudes avant d’être amené à venir à Christ ; mais
c’est la puissance de l’Evangile, la grâce de Christ, qui nous amène à nous réformer
dans notre conduite. Une influence dont on n’est pas conscients agit sur l’âme. La
conscience est interpelée et le comportement extérieur est modifié. Alors que Christ les
attire à regarder la croix, de regarder à Celui que leurs péchés ont percé, le
commandement pénètre jusqu’à l’intimité de la conscience. La méchanceté de leur vie,
le péché profondément installé, leur est révélé. Ils commencent à comprendre quelque
chose de la justice de Christ, et s’exclament : "Est-ce que tout cet amour, toute cette
souffrance, toute cette humiliation ont été exigées pour permettre que nous ne périssions
pas, mais que nous ayons la vie éternelle ?" Alors on comprend que c’est la bonté de
Dieu qui conduit à la repentance. Une repentance au-delà de nos propres forces ; elle
n’est obtenue que par Christ, qui est monté au ciel, et a donné des dons aux hommes. Le
Christ est la source de chaque bonne impulsion. Il est le seul qui peut susciter dans le
coeur naturel la haine du péché. Il est la source de notre force si nous voulons être
sauvés. Personne ne peut se repentir sans la grâce de Christ. Certes le pécheur peut prier
pour savoir comment se repentir. Dieu lui révèle alors le Christ. Et quand il voit la
pureté du Fils de Dieu, il prend conscience du caractère du péché. Par la foi dans
l’oeuvre et la puissance du Christ, l’inimitié contre le péché et contre Satan est créée
dans son coeur. Ceux auxquels Dieu pardonne sont d’abord rendus pénitents.
Review and Herald, April 1, 1890, § 1, 3, 5.
Lundi, le 5 août 2013
Définition de la véritable repentance
« Le regret inspiré par Dieu procure une repentance salvatrice dont on ne se repent
pas. » On ne peut jamais se tromper quant à la vraie repentance. Elle porte des fruits qui
témoignent de son authenticité. Le moi est contrôlé ; le Christ est magnifié.
Les paroles et les actes du vrai pénitent témoignent qu’on n’aura jamais à se
repentir d’une telle repentance. Il suppliera de recevoir une grâce rafraichissante, de
nouvelles ressources de force, et l’efficacité et la puissance du Saint-Esprit, promises à
tous ceux qui le demandent par la foi. Le vrai repentant atteindra de hautes sphères de
sainteté, de paix et de joie. Mais il n’oubliera jamais qu’il doit tout au Sauveur. Un sens
de profonde humiliation et de contrition rempliront son coeur, et il se prosternera
profondément devant Dieu. Review and Herald, February 8, 1906, § 16, 17.
La vraie repentance inclut davantage que le regret pour le péché. Elle exige un rejet
déterminé du mal. Nous pouvons prétendre ressentir un regret profond pour nos péchés,
nous pouvons pleurer sur nos torts, mais si nous ne procédons pas à des changements
dans cette expérience, notre regret ne servira à rien.
Signs of the Times, June 2, 1881, § 10.
Aujourd’hui nous devrions nous souvenir de ces paroles qui s’adressent à nous avec
une force contraignante: «En effet, la tristesse selon Dieu produit un changement radical
qui mène au salut et que l'on ne regrette pas, tandis que la tristesse du monde produit la
mort. Voyez donc ce que cette même tristesse selon Dieu a produit en vous: quel
empressement! Bien plus, quelle défense, quelle indignation, quelle crainte, quelle vive
affection, quelle passion jalouse, quelle juste punition! » (2 Co. 7:10,11c) Voici la vraie
repentance. Elle conduira à une transformation dans la vie. C’est l’absence de cette vraie
tristesse pour les péchés commis, qui rend superficielles bon nombre de conversions.
Aucune réforme dans la façon de vivre n’est manifestée. Mais à partir du moment où le
péché est mis en évidence par la loi divine, que son vrai caractère est révélé et compris,
il peut être chassé du coeur et du comportement.
La vraie tristesse provoquée par le péché rapproche la personne repentante de Jésus.
Auprès de lui elle peut plaider pour obtenir le pardon avec certitude, et la grâce pour
remporter la victoire.
C’est auprès du Christ que sa compréhension obscurcie peut être éclairée et que le
coeur de pierre peut être transformé en un coeur de chair. C’est alors que le pécheur
rebelle se soumet et que sa volonté se conforme à celle de Dieu.
Review and Herald, June 8, 1911, § 10, 11.
Aucun amour profond pour Jésus ne peut demeurer dans le coeur qui ne voit pas et
ne prend pas conscience de son état de péché. L’âme qui est transformée par la grâce
s’émerveillera de son caractère divin. Mais si nous ne voyons pas notre difformité
morale, il est incontestablement évident que nous n’avons pas eu la vision de la beauté
de l’excellence de Christ. Moins nous voyons de raisons d’avoir de l’estime pour nousmêmes,
plus nous verrons de raisons d’avoir de l’estime pour la pureté et l’amabilité
infinies de notre Sauveur. La vision de notre propre état de péché nous amène à Celui
qui peut pardonner. Jésus nous acceptera, car on peut compter sur Sa Parole. En tant que
Substitut, Il prend notre culpabilité sur Lui, et Il impute Sa justice au pécheur. Plus l’on
prend conscience de notre totale incapacité, plus on se tourne vers Christ, et plus Il se
révèlera avec puissance. Plus nous ressentons notre besoin de venir à Lui et à la Parole
de Dieu, plus nous aurons une vision élargie de Son caractère, et plus complètement
nous reflèterons Son image, - montrer dans notre propre vie l’excellence de Son
caractère. Review and Herald, February 17, 1885, § 18.
Mardi, le 6 août 2013
Repentance et confession authentiques
Une confession ne sera jamais acceptée par Dieu si elle n'est pas accompagnée d'un
repentir sincère et d'une réforme. Il faut qu'un changement radical de la vie
l'accompagne et que tout ce qui n'est pas agréable à Dieu soit mis de côté. Ce sera la
conséquence de la douleur réelle du péché. …
Quand le péché affaiblit le sens moral, le pécheur ne discerne plus ses défauts et ne
se rend plus compte de l'énormité du mal qu'il a commis. A moins qu'il ne se soumette à
l'action du Saint-Esprit, il demeure dans l’aveuglement de ses péchés. Ses confessions
ne sont pas sincères. Chaque fois qu'il confesse une faute, il se hâte d'ajouter une excuse
et d'alléguer des circonstances particulières qui l’ont amené à commettre les actions
qu'on lui reproche. Mais les exemples dans la Parole de Dieu de repentance et
d’humiliation authentiques révèlent un esprit de confession qui ne cherche aucune
excuse pour le péché ou aucune tentative de se justifier. …
Le coeur humble et brisé, manifesté par une repentance authentique, appréciera de
toute évidence l’amour de Dieu et le coût du Calvaire. Et comme un fils se confesse à
un père aimant, ainsi le vrai pénitent apportera tous ses péchés devant Dieu. Il est écrit :
« Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour
nous purifier de toute iniquité. » Testimonies, vol. 5, pp. 640, 641.
Le jour viendra où la terrible colère divine éclatera contre tous ceux qui auront
persévéré dans leur déloyauté envers le Très-Haut. Alors Dieu parlera, et Il exercera sa
justice contre les transgresseurs de sa loi. Mais rien ne vous oblige à être parmi ceux qui
auront à. souffrir de la colère divine. C'est aujourd'hui le jour du salut. La lumière de la
croix du Calvaire brille encore de ses rayons lumineux, révélant Jésus, notre victime
expiatoire. En lisant les promesses que je vous ai rappelées, souvenez-vous qu'elles sont
l'expression de l'amour et de la miséricorde indicibles. Le grand coeur du Sauveur, avec
ses compassions sans bornes, est attiré vers le pécheur: « En lui nous avons la
rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Ep. 1:7. Oui, croyez que Dieu est
votre soutien. Il désire restaurer son image morale en l'homme. A mesure que vous vous
approchez de lui par la repentance et par la confession, il s'approchera de vous par sa
miséricorde et par son pardon. Nous lui devons tout. Il est l'auteur de notre salut. Tandis
que vous travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, « c'est Dieu qui produit en
vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir ».
Testimonies, vol. 5, pp. 634, 635 ; Témoignages, vol. II, pp. 313, 314.
Mercredi, le 7 août 2013
Comparaison entre vraie et fausse repentance
Le formalisme, l’hypocrisie et l’égoïsme se tissent avec les intérêts sacrés et saints,
et les devoirs vis-à-vis des différentes branches de l’oeuvre. Il y a des manifestations si
fréquentes d’un esprit charnel, mondain, égoïste et impie, tant de difficulté pour obtenir
une maîtrise parfaite du péché qui nous domine si facilement, que mon esprit geint en
moi à cause du fardeau que je dois porter. La fausse repentance ne produit qu’une
réformation extérieure. La vraie repentance entraînera un changement de coeur, un rejet
total de chaque péché commis contre Dieu. On ne peut accomplir un seul pas dans le
progrès spirituel sans les ressources fraîches qui parviennent de la fontaine de toute
grâce, de toute force, et qui sont pleinement suffisantes. Et pourtant les occasions qui
nous sont offertes et nos privilèges sont si peu appréciés ! Combien souvent le Seigneur
est déshonoré par des méthodes et des plans égoïstes. Beaucoup de personnes,
beaucoup, L’amènent à retirer Son influence.
La fausse repentance pour un comportement coupable nous empêche d’être
persuadé de la gravité du péché et de craindre les conséquences. La vraie repentance
vis-à-vis de Dieu révèle un état d’esprit humble qui est plein de hardiesse et de courage
sanctifiés pour soutenir ce qui est juste. Ceux-là écouteront pour entendre la voix de
Dieu. Ils obéiront aux appels et aux avertissements qu’ils reçoivent. Nombreux sont
ceux qui apparemment commencent à se repentir et à défendre la vérité et la sainteté,
mais qui ne réussissent pas. Pourquoi ? Parce qu’ils aiment la louange des hommes plus
que l’approbation de Dieu. Ils se détournent de la lumière et font exactement le contraire
supposant que leurs astuces humaines sont sagesse. Une jalousie pieuse est essentielle
pour nous tous. Si la Parole de Dieu était assimilée comme la nourriture pour l’âme ; si
elle était traitée avec déférence et respect, les nombreux témoignages répétés ne seraient
pas nécessaires. Les simples déclarations des Ecritures seraient reçues et chacun agirait
en conséquence.
Ellen G. White 1888 Materials, pp. 1625, 1626.
La vraie repentance ne peut jamais tromper. Elle porte le fruit qui témoigne de son
authenticité. Le moi est contrôlé ; le Christ est magnifié. La fausse repentance résulte
dans une réformation apparente, qui se révèle seulement par quelque nouvelle forme
d’exaltation de soi. De nouveaux assauts de Satan seront faits, et des pièges de
l’adversaire feront des tentatives de séduction vis-à-vis de celui qui n’a pas caché sa vie
avec Christ en Dieu. Constamment surgira le désir de gonfler le moi. La passion d’aller
vers Dieu avec une foi ardente visible si l’âme est gardée par la puissance de Dieu pour
on entretient quelque péché "mignon", quelque indulgence vis-à-vis de soi, ou la luxure
qui a amené l’âme dans l’esclavage et l’y a gardé.
The Southern Work, February 16, 1904, § 15.
La repentance, aussi bien que le pardon, est un don de Dieu en Christ. C'est grâce à
l'influence du Saint-Esprit que nous sommes convaincus de péché et que nous
éprouvons le besoin de pardon. Seul celui qui est contrit peut être pardonné. Mais c'est
la grâce de Dieu qui produit la repentance dans un coeur. Lui qui connaît toutes nos
faiblesses et nos infirmités nous viendra en aide.
Il en est qui viennent à Dieu par la repentance et la confession, mais qui négligent
de se réclamer, comme ils le devraient, des promesses divines. Ils ne voient pas que
Jésus est un Sauveur toujours présent ; ils ne sont pas disposés à remettre leur âme à sa
garde et à compter sur lui pour achever l'oeuvre de grâce commencée dans leurs coeurs.
Alors qu'ils s'imaginent s'être remis entièrement entre les mains de Dieu, ils continuent à
compter beaucoup trop sur eux-mêmes. Il est des êtres consciencieux qui se confient un
peu en Dieu et un peu en eux-mêmes. Ils ne regardent pas à Dieu pour être gardés par sa
puissance. Mais ils espèrent qu’Il les acceptera en raison du fait qu'ils restent vigilants
contre la tentation et qu'ils accomplissent certains devoirs. Aucune victoire ne vient
récompenser une telle foi. De telles personnes font des efforts en pure perte ; leur âme
demeure dans l'esclavage ; elles n'auront de repos qu'après avoir déposé leurs fardeaux
aux pieds de Jésus.
Selected Messages, bk. 1, p. 353; Messages choisis, vol.1, pp. 414, 415.
Jeudi, le 8 août 2013
La confession, puissance de guérison
Lorsque nous acceptons l'Evangile dans sa pureté et dans toute sa puissance, nous
avons le remède à nos maladies provoquées par le péché. Pour nous, le Soleil de justice
se lève avec « la guérison sous ses ailes ». (Malachie 4 : 2) Tout ce que peut nous offrir
le monde ne saurait guérir notre coeur meurtri, communiquer la paix à notre âme,
dissiper nos soucis ou vaincre la maladie. La célébrité, le génie, le talent, tout cela est
incapable de réjouir un coeur qui souffre ou de rétablir une santé chancelante. Le seul
espoir qui reste à l'homme, c'est de vivre la vie qui est en Dieu.
L'amour que le Christ répand dans l'être tout entier est une puissance vivifiante.
C'est lui qui guérit notre coeur, notre cerveau, nos nerfs. Par lui, les plus nobles énergies
de notre être sont mises en activité. Il libère l'âme de sa culpabilité et de sa tristesse, de
ses anxiétés et de ses soucis.
Il nous apporte le calme et la sérénité, et répand dans notre âme une joie, une joie
dans le Saint-Esprit, qui est une source de vie et de santé, et que rien au monde ne
saurait détruire.
Les paroles du Sauveur : «Venez à moi... et je vous donnerai du repos»
(Matthieu 11 : 28), sont un remède à tous les maux, qu'ils soient physiques, mentaux ou
spirituels. Quoique les hommes se soient attirés la souffrance par leurs erreurs, Jésus les
considère avec pitié. Il veut les secourir. Il est disposé à faire de grandes choses pour
ceux qui se confient en lui.
Si les hommes, en reconnaissance de tous les dons de Dieu, voulaient tourner leurs
regards vers le ciel, ils obtiendraient une guérison totale.
The Ministry of Healing, pp. 115, 116; Le ministère de la guérison, pp. 90, 91.
« Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin que
vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. » Si ces paroles
inspirées étaient suivies, elles nous amèneraient à des résultats tels que ceux qui sont
présentés par l’apôtre Pierre : « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour
avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre
coeur » (1 Pi. 1 :22)
Nous sommes tous faillibles, nous faisons tous des fautes et commettons des
péchés ; mais si celui qui est coupable est disposé à voir ses erreurs, - lorsqu’elles sont
révélées par la conviction du Saint-Esprit de Dieu, - et les confesse à Dieu et aux
hommes avec un coeur humble, alors cette personne pourra être restaurée ; alors la
blessure que le péché a créé sera guérie. Si l’on procédait ainsi, il y aurait dans l’église
bien davantage de simplicité semblable à celle d’un enfant, et d’amour fraternel. Les
coeurs battraient à l’unisson. Review and Herald, December 16, 1890, § 1, 2.
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