Amis,
Le Reveil va cetainement arriver cette fois-ci, et voici comment: Si nous nous demandons a Dieu de nus donner son Saint-Esprit et prions les uns pour les autres, meme pour ceux avec lesquels nous ne sommes pas comfortables a l'Eglise, prions pour nos ennemis. Aussi simple que cela...
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En Francais
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Maggie Blanchard chante et glorifie Dieu pour te reconforter et raffermir ta foi:
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Leçon 9 3ème trimestre 2013
Sabbat après-midi, le 24 août 2013
Le désir de réforme, conséquence du réveil
Les hommes et les femmes qui croient en la vérité pour notre époque doivent être
instruits pour parler d’une façon intelligente de la réformation à laquelle Dieu appelle. Il
faut rappeler concernant l’observation du vrai sabbat qu’il a été donné à la création du
monde à l’homme pour être observé jusqu’à la fin des temps. Dieu sera avec ceux qui,
avec fidélité, proclameront le message de la vérité présente dans toute sa plénitude. Il
sera avec eux, comme Il a été avec Son peuple dans le passé.
Le monde se prépare pour l’oeuvre finale du message du troisième ange. La vérité
doit maintenant être proclamée avec une puissance qu’elle n’a jamais connue depuis
longtemps. Le message de la vérité présente doit être proclamé partout. Nous devons
nous lever pour donner ce message d’une voix forte, comme cela est symbolisé dans le
quatorzième chapitre de l’Apocalypse. Il y a un danger que nous acceptions la théorie de
la vérité sans accepter la grande responsabilité qui repose sur chacun de nous. Mes
frères, montrez votre foi par vos oeuvres. Le monde doit être préparé pour le dernier cri
du message des trois anges, un message que Dieu déclare sera présenté avec justice.
Manuscript Releases, vol. 10, p. 218.
Dimanche, le 25 août 2013
L’invitation du prophète à se réformer
Josaphat lui-même était loyal à Dieu. Il « ne rechercha pas les Baal ; mais chercha
le Seigneur Dieu de son père, marcha selon ses commandements, et non selon les
actions d’Israël. » Du fait de son intégrité, le Seigneur fut avec lui, et « affermit le
royaume dans sa main. »
« Tout Juda apporta à Josaphat des présents ; et il eut des richesses et des honneurs
en abondance. Son coeur grandit dans les voies du Seigneur. » Au fur et à mesure que le
temps passait, et que les réformations étaient introduites, le roi « détruisit les hauts-lieux
de Juda. » « Et le reste des Sodomites, qui restaient aux jours de son père Asa, il les
enleva du pays. »
Tout au long de l’histoire du royaume de Juda, le peuple avait besoin d’instruction
concernant la loi de Dieu. C’est en comprenant cette loi que résident leur sauvegarde
contre les maux qui avaient été introduits par l’apostasie et la rébellion; en conformant
leur vie à ses exigences, ils deviendraient loyaux, des sujets qui demeureraient dans les
principes de la loi. Sachant cela, Josaphat prit des dispositions pour faire en sorte que
son peuple reçoive une instruction solide concernant les oracles de Dieu. Les princes en
charge des différentes parties de son royaume furent instruits de prendre des
dispositions pour que les prêtres exercent un ministère fidèle d’enseignement. Sur
désignation royale, ces instructeurs agissant sous la supervision directe des princes,
«parcoururent toutes les villes de Juda, et enseignèrent parmi le peuple.» (2 Chr. 17:9b).
Et le peuple cherchant à comprendre les exigences de Dieu et à rejeter la transgression,
entreprit un réveil religieux. Review and Herald, December 18, 1913, § 3-5.
Les derniers jours du règne de Josaphat furent grandement consacrés à un effort
d’introduire d’autres réformes à travers le pays de Juda. Le roi « visita de nouveau le
peuple de Beersheba jusqu’au mont d’Ephraïm, et les ramera vers le Seigneur Dieu de
leurs pères. »
Un pas important dans cette oeuvre fut l’établissement et l’entretien de cours de
justice efficaces. …
Le système juridique en Juda fut perfectionné par l’institution d’une cour d’appel à
Jérusalem, où Josaphat « établit les lévites, les prêtres et les chefs des pères en Israël,
pour le jugement du Seigneur, et en cas de controverses. »
Review and Herald, December 25, 1913, § 7-9.
Josaphat était un homme courageux. Pendant de longues années, il avait renforcé
ses troupes et fortifié ses villes. Il était donc bien préparé pour faire face à n'importe
quel ennemi. Et pourtant, devant le danger, il ne plaçait pas sa confiance en lui-même.
Ses armées bien disciplinées, ses villes fortes, ne pouvaient à elles seules lui assurer la
victoire. C'est sur le Dieu d'Israël qu'il comptait. C'est ainsi qu'il vaincrait les païens qui
se promettaient d'infliger une défaite au royaume de Juda aux yeux de toutes les nations.
…
Josaphat pouvait dire avec confiance au Seigneur : « Nos yeux sont sur toi ».
Pendant des années il avait appris à son peuple à se confier en celui qui était si souvent
intervenu dans le passé pour sauver ses élus d'une destruction totale. Devant le péril, il
ne se sentait donc pas seul. « Tout Juda se tenait debout devant l'Eternel, avec leurs
petits enfants, leurs femmes et leurs fils ». Ensemble ils jeûnèrent et prièrent. Ils
supplièrent le Seigneur de mettre les ennemis en déroute, afin que son nom soit glorifié.
Review and Herald, January 1, 1914, § 2, 7 part.; Prophètes et rois, pp. 148, 149.
Lundi, le 26 août 2013
L’appel à se réformer adressé par Paul à Corinthe
Les chrétiens de Corinthe vivaient au milieu de l'idolâtrie et de la corruption sous
leurs plus séduisants aspects. Tant que l'apôtre demeura avec eux, ils échappèrent aux
mauvaises influences de ce milieu. En effet, la foi inébranlable de Paul, sa prédication
fervente, et par-dessus tout sa vie consacrée, les avaient aidés à renoncer à eux-mêmes
pour l'amour du Christ plutôt que de s'adonner aux plaisirs du monde. Mais, après le
départ de Paul, surgirent de grandes difficultés: l'ivraie, semée par l'ennemi, apparut
parmi le bon grain, et elle ne tarda pas à porter de mauvais fruits. Ce fut une période de
grande tribulation pour l'église de Corinthe. L'apôtre n'était plus avec les croyants pour
ranimer leur zèle et les exhorter à vivre en harmonie avec Dieu. Peu à peu beaucoup se
refroidirent et se laissèrent dominer par leurs anciens penchants. Celui qui les avait si
souvent exhortés à atteindre les sommets de la pureté et de la droiture était maintenant
absent. Aussi de nombreux croyants qui, au moment de leur conversion, avaient
abandonné leurs mauvaises habitudes, retournaient maintenant aux péchés avilissants du
paganisme. The Acts of the Apostles, pp. 299, 300; Conquérants pacifiques, p.266.
Paul, qui jouissait des plus grands dons intellectuels, possédait aussi une sagesse
remarquable ; celle-ci lui donnait une rare faculté de pénétration et suscitait en son âme
de la compassion pour son prochain, ce qui le rendait capable d'éveiller chez les autres
les plus nobles sentiments et de leur inspirer aussi le désir d'atteindre les plus hauts
sommets de la vie chrétienne. Son coeur débordait d'amour pour les fidèles de Corinthe.
Il désirait ardemment pour eux une foi intérieure qui les fortifierait dans la lutte contre
la tentation. Il savait qu'à chaque pas ils rencontreraient l'opposition des armées de
Satan, et qu'ils auraient à livrer des batailles quotidiennes. Il leur faudrait se mettre en
garde contre les attaques sournoises de cet adversaire puissant décidé à les ramener à
leurs vieilles habitudes, à leurs penchants naturels ; ils devraient toujours être vigilants
dans la prière.
Paul savait qu'on n'accédait aux sommets de l'idéal chrétien qu'en priant sans
relâche, avec une vigilance continuelle. Il essayait de graver cette certitude dans les
esprits. Il savait aussi qu'en Christ crucifié réside une puissance suffisante pour
convertir les âmes et leur permettre de résister aux tentations. Revêtus de l'armure de la
foi et nantis de la Parole de Dieu comme arme de combat, les chrétiens seraient pourvus
d'une puissance qui leur permettrait de repousser les assauts de l'ennemi. Les fidèles de
Corinthe avaient besoin d'une expérience plus approfondie des choses de Dieu. Ils ne
saisissaient pas entièrement ce que signifiait contempler sa gloire et devenir une
nouvelle créature. Ils n'avaient capté que les premières lueurs de l'aurore anticipée de
cette gloire.
Paul désirait que les Corinthiens soient remplis de toute la plénitude de Dieu, et
qu'ils s'attachent à connaître celui dont le retour se prépare comme la venue d'un radieux
matin ; il souhaitait qu'ils continuent à recevoir les instructions divines de façon à être
amenés à la pleine lumière d'une foi parfaite.
The Acts of the Apostles, pp. 307, 308; Conquérants pacifiques, pp.272, 273.
Les Corinthiens qui avaient abandonné le culte des idoles avaient été conduits à la
foi de l’évangile. Ils étaient eux-mêmes toute la recommandation dont Paul avait besoin.
Leur accueil de la vérité et la réformation constatée dans leur vie en réponse aux efforts
de l’apôtre étaient un témoignage qui parlait à toutes nations, langues et peuples.
Paul considérait les frères de Corinthe comme étant ses témoins. Il les aimait ; car
ils étaient le fruit de son travail. La réformation qu’ils avaient vécue était une évidence
suffisante de son autorité pour conseiller, réprimander, exhorter et conseiller, comme un
ministre de Christ. Review and Herald, April 15, 1902, § 2 part., 3 part.
Mardi, le 27 août 2013
L’appel à la réforme adressé à l’Eglise d’Ephèse dans l’Apocalypse
Après les nombreuses vertus énumérées l’accusation présentée contre l’église
d’Ephèse est surprenante: "Ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier
amour". Cette église avait été grandement favorisée. Elle fut établie par l’apôtre Paul. Il
y avait dans cette ville le temple de Diane, dont la grandeur était une des merveilles du
monde. L’église d’Ephèse fit face à une grande opposition et parmi les premiers
chrétiens, quelques-uns furent persécutés. Cependant certains d’entre eux s’écartèrent
des vérités qui les avaient unis aux disciples de Christ et en échange, ils acceptèrent les
erreurs séductrices inventées par Satan.
Ce changement est présenté comme une chute spirituelle. "Souviens-toi donc d’où
tu es tombée, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres", telles qu’elles sont
présentées dans les versets précédents. Les croyants ne se rendaient pas compte de leur
chute spirituelle. Ils ne remarquèrent pas le changement qui était survenu dans leur coeur
et qu’ils devaient se repentir d’avoir cessé d’accomplir leurs premières oeuvres; mais
Dieu dans sa miséricorde lança un appel à la repentance, un retour à leur premier amour
et aux oeuvres qui sont toujours le résultat du véritable amour chrétien.
Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 7, p. 957 ;
Commentaires d’Ellen White sur Apocalypse 2 :4, 5.
Après une période de zèle, l’amour des croyants pour Dieu et les uns pour les
autres, commença à faiblir. La froideur s’introduisit dans l’église. Des différents
surgirent, et les yeux de beaucoup se détournèrent de la contemplation de Jésus en tant
qu’initiateur et stimulant de la foi. Des masses qui auraient pu être convaincues et
converties par la pratique fidèle de la vérité, restèrent dans l’ignorance. C’est alors que
le message fut adressé à l’église d’Ephèse par le Témoin fidèle. Son manque d’intérêt
pour le salut des âmes démontrait qu’ils avaient perdu leur premier amour ; car personne
ne peut aimer Dieu de tout son coeur, esprit, âme et force sans aimer ceux pour lesquels
Christ est mort. Dieu les appela à se repentir et à faire les premières oeuvres, autrement
le chandelier serait enlevé du milieu d’eux.
L’expérience de l’église d’Ephèse n’est-elle pas répétée dans l’expérience de
l’église de cette génération ? Dans quelle condition est l’église d’aujourd’hui, qui a reçu
une connaissance de la vérité de Dieu, et qui fait usage de cette connaissance ? Quand
ses membres au début voyaient la miséricorde indescriptible de Dieu pour la race
déchue, ils ne pouvaient rester silencieux. Ils étaient remplis d’une aspiration à coopérer
avec Dieu en donnant aux autres les bénédictions qu’ils avaient eux-mêmes reçues.
Alors qu’ils les communiquaient, ils recevaient eux-mêmes continuellement en retour.
Ils croissaient en grâce et en connaissance du Seigneur Jésus-Christ. Qu’en est-il
aujourd’hui ? Testimonies, vol. 6, pp. 422, 623.
Les paroles du Témoin Fidèle devraient être étudiées avec soin par tous : « J’ai
quelque chose contre toi, parce que tu as abandonné ton premier amour, » refroidi,
indifférent ; la dureté du coeur a pris la place de la fraternité et d’un amour semblable à
celui du Christ. « Souviens-toi d’où tu es tombé et repens-toi, Accomplis les premières
oeuvres ; autrement je viendrai à toi rapidement, et je retirerai le chandelier, à moins que
tu te repentes. » Cet avertissement est applicable à chaque église dans nos rangs. De
nouveaux éléments de vie chrétienne doivent être introduits dans l’église. L’amour pour
Christ signifie un amour large, étendu les uns pour les autres. Cet amour manque
tristement maintenant. Le manque d’amour conduit au manque de respect des uns pour
les autres et la négligence de la vraie courtoisie. Il y a de la critique, de la recherche de
fautes chez les autres, de rapporter les paroles prononcées en confiance, et les utilisant
pour soutenir les accusations de Satan, qui est très occupé à semer la perte de confiance,
la jalousie et l’amertume. Pourquoi les membres de l’église se lancent si volontiers dans
cette regrettable action, oubliant les choses précieuses ? Pourquoi ne prononcent-ils pas
des paroles d’approbation et d’encouragement les uns pour les autres, et ainsi
arroseraient la précieuse plante de l’amour, afin qu’elle ne meure pas dans le coeur ?
Nous devons nous réveiller, nous devons considérer humblement et attentivement
les paroles du Témoin Fidèle. Est-ce que ces paroles, qui présentent des conséquences
tellement solennelles, ont les effets souhaités ? Si nous ne manifestons pas les uns pour
les autres l’amour tendre et plein de pitié du Christ, nous montrons que nous
n’apprécions pas la richesse d’amour qui Lui a tant coûté. Nous montrons que nous
n’aimons pas Jésus, quand nous n’aimons pas ceux pour lesquels Il a donné Sa vie afin
de les sauver. Tous ceux dans le coeur desquels le Seigneur habite ressentiront une
inspiration d’amitié et de communion les uns pour les autres. Il n’y aura pas de tension.
Le coeur dans lequel le Christ est un hôte bienvenu débordera d’amour pour tous les
objets de Son amour et de Sa compassion. Mais cet amour ne croît pas par lui-même ;
nous devons le cultiver en recevant chaque jour la grâce de Christ.
The Bible Echo, March 1, 1892, § 8,9.
Mercredi, le 28 août 2013
L’appel de Luther à une réforme
Un jour Luther gravissait les marches de St. Pierre sur les genoux, quand une voix
semblable au tonnerre sembla lui dire : « Le juste vivra par la foi ! » Il bondit sur ses
pieds avec honte et horreur, et s’enfuit de la scène de sa folie. Ce texte ne perdit jamais
sa force dans son âme. A partir de ce moment il vit plus clairement que jamais dans le
passé l’erreur de faire confiance aux oeuvres de l’homme pour le salut et la nécessité
d’une foi constante dans les mérites du Christ. La vérité de Dieu avait illuminé sa
compréhension. Ses yeux avaient été ouverts. Signs of the Times, June 7, 1883, § 7.
Luther sonda les Ecritures avec intérêt et un zèle infatigables, et finalement trouva
dans ces textes le chemin de la vie clairement révélé. Il apprit que ce n’est pas chez les
humains, mais chez Christ, que les hommes doivent rechercher le pardon et la
justification. « En aucun autre nom sous le ciel donné parmi les hommes, nous pouvons
être sauvés. » Christ est la seule propitiation pour le péché ; Il est le sacrifice complet et
pleinement suffisant pour les péchés du monde entier, assurant le pardon de tous ceux
qui croiront en Lui comme Dieu l’a prévu. Jésus Lui-même déclare : « Je suis la porte.
Quiconque entre par moi sera sauvé. » Luther vit que Jésus-Christ était venu dans le
monde, non pas pour sauver les personnes dans leurs péchés, mais pour les sauver de
leurs péchés ; que la seule façon par laquelle le pécheur peut être sauvé est par la
repentance vis-à-vis de Dieu, à cause de la transgression de Sa loi, et par la foi en notre
Seigneur Jésus-Christ. Ainsi peut être obtenu le pardon des péchés et la grâce de vivre
une vie d’obéissance. Signs of the Times, May 31, 1883, § 8.
Luther s’engage maintenant hardiment dans son oeuvre de champion de la vérité,
luttant non pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés, les puissances et
les méchancetés spirituelles dans les hauts-lieux. Sa voix est entendue de la chaire, en
avertissement fervent et solennel. Il place devant le peuple le caractère offensant du
péché, et leur enseigne qu’il est impossible à l’homme par ses propres oeuvres de
diminuer la culpabilité ou d’éviter la punition. Rien sinon la repentance vis-à-vis de
Dieu et la foi en Christ peuvent sauver le pécheur. La grâce de Christ ne peut être
achetée. C’est un don gratuit. Il conseille au peuple non pas d’acheter des indulgences,
mais de regarder par la foi leur Rédempteur crucifié. Il expose sa propre expérience
pénible en cherchant vainement par l’humiliation et les privations de s’assurer le salut.
Il assure ses auditeurs que c’était en se détournant de lui-même et en croyant en Christ
qu’il a trouvé la paix et la joie indescriptibles. Il les supplie d’obtenir, si possible, une
copie de la Bible et de l’étudier avec diligence. Ce sont ceux qui n’étudient pas et
n’obéissent pas à ses vérités sacrées qui sont trompés par Satan, et abandonnés à périr
dans leur iniquité. Signs of the Times, June 14, 1883, § 7.
Nous n'aurions jamais appris ce que signifie le mot « grâce » si nous n'étions pas
tombés. Dieu aime les anges sans péché qui sont à son service et obéissent à tous ses
commandements, mais il ne leur accorde pas sa grâce. Ces êtres célestes ne savent pas
ce qu'est la grâce ; ils n'en ont jamais eu besoin car ils n'ont jamais péché. La grâce est
un attribut de Dieu qui n'est révélé qu'aux êtres humains sans mérites. Nous ne sommes
pas allés à sa recherche mais c'est elle qui fut envoyée à notre recherche. Dieu se réjouit
de répandre cette grâce sur tous ceux qui la désirent ardemment. A tous il présente des
paroles de miséricorde, non parce que nous en sommes dignes, mais parce que nous en
sommes totalement indignes. Le seul titre dont nous puissions nous réclamer pour être
assurés de recevoir ce don, c'est notre besoin.
Mais Dieu n'use pas de sa grâce afin de rendre vaine sa loi. « Le SEIGNEUR a pris
plaisir, à cause de sa justice, à rendre la loi grande et magnifique. » (Esaïe 42.21). Sa loi
est la vérité…
La grâce de Dieu et la loi de son royaume sont en harmonie parfaite : elles avancent
la main dans la main. Sa grâce nous permet de nous approcher de lui par la foi. … Nous
rendons la loi grande et honorable lorsque nous appliquons ses principes de vie.
Review and Herald, September 15, 1896, § 5-7 ; La puissance de la grâce, p. 10.
Jeudi, le 29 août 2013
L’appel céleste à une réforme à la fin des temps
« Ce qui fait l'importance du sabbat comme mémorial de la création, c'est qu'il
rappelle constamment la raison pour laquelle il faut adorer Dieu », à savoir qu'il est le
Créateur et que nous sommes ses créatures. « Le sabbat est par conséquent à la base
même du culte du vrai Dieu, puisqu'il enseigne cette grande vérité de la façon la plus
frappante, ce que ne fait nulle autre institution. La véritable raison d'être du culte rendu
à l'Etre suprême, non pas le septième jour seulement, mais constamment, se trouve dans
la distinction qui existe entre le Créateur et ses créatures. Jamais ce grand fait ne sera
aboli, et jamais il ne sera oublié ». C'est pour nous le rappeler constamment que Dieu
institua le sabbat en Eden, et aussi longtemps que son attribut de Créateur demeurera la
raison pour laquelle il faut l'adorer, le jour du repos béni par lui restera son signe et son
mémorial. Si ce jour avait été universellement observé, les pensées et les affections des
hommes se seraient tournées vers le Créateur comme objet de leur adoration et de leur
culte, et jamais on n'aurait entendu parler d'un idolâtre, d'un incrédule ou d'un athée.
L'observation du repos de l'Eternel est un signe de fidélité au vrai Dieu, qui a « fait les
cieux, la terre et la mer et tout ce qui y est contenu ». De ce fait, le message qui ordonne
aux hommes d'adorer Dieu et de garder ses commandements les exhortera tout
spécialement à observer le quatrième commandement.
The Great Controversy, pp. 437, 438 ; La Tragédie des siècles, p. 474.
[Citation d’Apocalypse 14 : 6, 7]
Si ce message est écouté, il attirera l'attention de toute nation, tribu, langue, et
peuple sur la nécessité d'une étude approfondie de la Parole, en même temps que sur la
vérité concernant le pouvoir qui a échangé le sabbat du septième jour contre un faux
sabbat. Le seul vrai Dieu a été renié, sa loi mise de côté, l'institution sacrée de son
sabbat jetée dans la poussière et foulée au pied par l'homme de péché. Le quatrième
commandement, si clair, si explicite, a été ignoré. Le mémorial sabbatique, qui fait
savoir qui est le Dieu vivant, Créateur des cieux et de la terre, a été jeté bas. Un faux
sabbat a été mis à sa place. Ainsi une brèche a été faite à la loi de Dieu. Un faux sabbat
ne saurait être une règle authentique.
Le message du premier ange invite les hommes à adorer Dieu, notre Créateur, qui a
fait le monde et tout ce qu'il contient. On a rendu hommage à une institution de la
papauté. On a ôté toute efficacité à la loi de Jéhovah ; mais il va y avoir une
augmentation de connaissance sur ce sujet.
Le message proclamé par l'ange qui vole au milieu du ciel c'est l'Evangile éternel,
le même qui a été annoncé en Eden quand Dieu dit au serpent : « Je mettrai inimitié
entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui
blesseras le talon.» (Genèse 3:15) C'était là la première promesse d'un Sauveur qui
entrerait en lice sur le champ de bataille pour ravir à Satan son pouvoir. Le Christ vint
dans notre monde pour y représenter le caractère de Dieu tel qu'il est présenté dans sa
sainte loi car la loi est l'expression de son caractère. En Christ la loi et l'Evangile étaient
réunis. L'ange qui annonce l'Evangile éternel proclame la toi de Dieu ; en effet,
l'Evangile du salut amène les hommes à l'obéissance de la loi, par quoi leurs caractères
sont façonnés à l'image divine.
Manuscript Releases, vol. 1, pp. 43–45 ; Messages choisis, vol. 2, pp. 121, 122.
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