22 – 28 mars
Proph 13 Gabriel Golea 1
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mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu’ » (Mt 4,4).
« Ecoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem ! Mettez votre foi
dans le SEIGNEUR, votre Dieu, et vous tiendrez. Mettez votre foi dans
ses prophètes, et vous vaincrez » (2 Ch 20,20).
La Bible, patrimoine de l’Humanité, est considérée comme ayant
l’autorité suprême en matière de doctrine et de vie pour le
chrétien. Ses valeurs sont acceptées et retransmises à la suite de
leur compréhension par une étude personnelle ouverte et
systématique sous la guidance de l’Esprit Saint.
L’autorité des Ecritures
La tradition juive affirme que le monde n’a été créé que pour la
Torah ; et si Israël ne l’avait pas acceptée, le monde serait retourné
au tohu-bohu primitif. « Le monde repose sur trois choses : la Torah,
la âvoda (la prière) et la gumilout h’assadim (la bonté) » (Michna,
Pirqé Avot I,2). En fait les trois fondements sur lesquels repose le
monde peuvent se ramener à un seul : la Torah. Sans elle, c’est-àdire
sans la relation de la révélation à des hommes concrets qui la
reçoivent librement, l’étudient et la pratiquent, le monde n’a pas
d’existence.
Le canon tripartite de l’Ancien Testament
Différentes attestations anciennes confirment la répartition des livres
bibliques de l’Ancien Testament en trois parties : la Loi, les Prophètes
et les autres livres (les Psaumes). Ainsi Ben Sira, qui a dû écrire au
début du IIe siècle avant notre ère, se réfère à « celui qui applique
son âme à réfléchir sur la Loi du Très Haut. Il recherche la Sagesse
de tous les anciens et consacre ses loisirs aux Prophéties » (Siracide
39,1). Philon d’Alexandrie et Flavius Josèphe citent la Loi, les
Prophètes, les Psaumes et les autres livres. Dans les évangiles, Jésus,
après sa résurrection, déclare à ses disciples : « Telles sont mes
Proph 13 Gabriel Golea 4
A méditer
Si quelqu’un se présentait à vous aujourd’hui comme prophète,
envoyé par Dieu, qu’elle serait votre réaction ?
Comment interpréter une citation comme celle qui suit : « Les
désastres de chemins de fer deviendront de plus en plus
fréquents ; sur les grandes routes du commerce il y aura de la
confusion, des collisions entraînant des morts instantanées » (E.
G. White, Messages à la Jeunesse, Dammarie-les-Lys, 1941, p.
83) : description généraliste ? simple hasard ? prophétie ?
Au XIXe siècle la médecine ne se trouvait qu’à sa phase
embryonnaire : les docteurs disaient que fumer était bon pour
les poumons ; diverses opinions médicales existaient, mais
aucune preuve scientifique n’était disponible ; le domaine de la
nutrition était inconnu à la science. Cependant, malgré cet état
de fait, Ellen G. White écrivit des volumes dans le domaine de la
santé et de la nutrition. Dr. Clive McCay, ancien professeur de
nutrition à Cornell University, confirma l’exactitude des écrits
d’Ellen G. White en matière de nutrition : « En dépit du fait que
les oeuvres d’Ellen White furent écrits bien avant l’arrivée de la
nutrition scientifique moderne, il n’existe aujourd’hui aucun autre
guide qui soit meilleur et aussi complet que le sien » (Clive
McCay, « A Nutritional Authority discusses Mrs E. G. White », in :
Review & Herald, 26 février 1959, p. 10.
La Bible prédit que le don prophétique apparaîtrait dans les
derniers jours. Pour les Adventistes du Septième Jour, les preuves
démontrent qu’Ellen G. White a répondu à toutes les spécifications
bibliques pour un vrai prophète. « Ne méprisez pas les
prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est
bon » (1 Th 5,20-21). Comment accueillir, dans la pratique
générale de la foi, cette articulation entre l’enseignement
biblique sur les prophètes et une telle activité prophétique
moderne ?
www.autresregards.be
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