LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, April 10, 2009

LA FOI

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Vie chr. 2 – Jacques Rase 1
LA FOI
La leçon de cette semaine nous invite à réfléchir sur le thème de la foi. Un des chapitres
majeurs à ce sujet est Hébreux 11. Sans nous attarder sur les différents exemples, nous
essayerons de tirer quelques leçons de ce texte.

1. Le contexte :
Cette épitre est envoyée aux chrétiens d’origine juive décontenancés par la destruction du
Temple de Jérusalem et la disparition de ce qui était concret, visible et palpable dans le
vécu de leur foi (sacrifices, liturgie,…). Elle s’adresse à une église déçue des choses qui
ne se sont pas réalisées. Ces chrétiens sont tentés de revenir en arrière, parce que
l’expression de la foi chrétienne leur paraît floue, moins concrète.
La fin du chapitre 10 (v.32-39) rappelle aux destinataires de l’épitre leurs combats passés,
qu’ils ont subis avec courage et dévouement, et leur demande de ne pas perdre leur
assurance et leur zèle de jadis, mais au contraire d’attendre fermement la réalisation des
promesses de Dieu. Elle évoque l’opposition entre l’attitude de FOI et celle de
DEROBADE (« se retirer » v.38).
Le passage qui suit notre chapitre (Héb 12.1-3), reprendra ce thème de la foi-fidélité qui
endure l’épreuve.
_ M’arrive-t-il, à certains moments, d’être tenté de « laisser tomber » ? Quels en sont les
raisons : les changements dans l’église, le fait que Jésus tarde à venir, d’autres raisons ?
_ Qu’est-ce qui me permet, alors, de tenir bon ?

2. Qu’est-ce que la foi ?
Voilà un des mots les plus utilisés de notre « patois de Canaan ». Mais que signifie-t-il
exactement ?
_ Formulez en quelques mots votre définition de la foi : . . . . . . . . .
En hébreu comme en grec, les mots foi et croire ont la même racine.
Le verbe croire provient du mot hébreu âman qui signifie « porter solidement », et se dit
d’un bébé qu’on porte dans ses bras en le tenant fermement pour lui assurer une
protection sûre. D’où, faire confiance, s’appuyer sur quelqu’un dont on est sûr. Les
substantifs de cette racine ont le sens de stabilité éprouvée, de continuité, de constance,
de fidélité. Chouraqui traduit par « adhérence ».

Vie chr. 2 – Jacques Rase 2
La foi décrit donc la relation solide qui peut exister entre l’homme et Dieu, et elle
implique les 2 partenaires. Elle n’est pas une simple attitude mentale, mais un
engagement total.
_ Relisez maintenant la définition de Héb 11.1, et comparez-la avec la votre. Quelles
sont les différences ? Pensez-vous qu’elle soit exhaustive et recouvre tout le contenu de
la foi ?



3. L’action de Dieu : Héb 11.1,2.
Verset 1 : Nous ne sommes pas devant une définition absolue de la foi, mais devant une
suite de la réflexion du chapitre 10 sur la foi-fidélité définie comme l’attitude concrète du
croyant qui même dans les difficultés, est solidement et résolument attaché au Dieu qui a
fait des promesses.
« La foi est un gage de ce qu’on espère » : le mot très fort utilisé ici (hupostasis) est
mieux traduit par « fondement », « gage », que par « assurance ». Il ne s’agit pas ici du
sentiment de confiance du croyant, mais d’une expérience déjà vécue réellement, qui
préfigure ce qui est espéré.
« … et une démonstration des réalités invisibles » : relevez le paradoxe : la foi fidélité
démontre ce qui ne se montre pas parce qu’invisible : Dieu et son royaume. La foi est
l’oeuvre de Dieu dans le coeur du fidèle, et quand elle est vécue par ce dernier, elle
devient aussi une preuve de la réalité de Dieu pour tous ceux qui observent les effets
qu’elle produit dans la vie de ce croyant.
_ Relisez ce verset à la lumière de cette idée, et voyez si vous pouvez y découvrir un
sens différent de ce que vous avez toujours cru y voir.
_ Réfléchissez à la manière dont ces deux déclarations pourraient mettre en relief le rôle
de Dieu dans la relation de foi.
_ Qu’est-ce que la foi a changé dans ma vie ? Cela me donne-t-il la certitude de
l’existence du Royaume ? En quoi suis-je « une lettre ouverte » ?
Verset 2 : littéralement « en elle, les anciens ont reçu un bon témoignage ». Ce passage
montre que, dans le cadre de la relation de foi, le témoignage de Dieu peut se
manifester. L’approbation de Dieu démontre que la foi a un rapport authentique avec
l’invisible et les biens espérés.
Les versets 1 et 2 soulignent la présence et l’action de Dieu dans la foi authentique. Ils
complètent ainsi la fin du chapitre 10 qui insistait surtout sur la part humaine de la foi.

Vie chr. 2 – Jacques Rase 3
_ On peut voir que la relation entre 2 personnes est bonne, mais quelles preuves avonsnous
qu’il s’agit d’un vrai amour ? Qu’en est-il de ma relation à Dieu ? Comment puis-je
savoir s’il s’agit d’un vrai amour ? Y a-t-il des preuves ?

4. La dimension humaine : Héb 11.3-6
Verset 3. Il revient à une dimension de foi qui concerne l’homme : nous comprenons
(verbe qui appartient au vocabulaire intellectuel, comprendre par l’intelligence).
La foi n’est pas seulement un sentiment et un acte volontaire, mais aussi une
compréhension intellectuelle correcte du rôle de Dieu, ici dans la création. En même
temps, à nouveau, on découvre un Dieu qui bien qu’invisible, agit dans le concret à
l’occasion de la création.
Face à la révélation de la Bible sur l’origine du monde, le croyant doit faire preuve de
confiance, mais d’une confiance éclairée et intelligente.
_ Y a-t-il un lien entre foi et compréhension ? Dans quelle mesure ma foi est-elle
rationnelle ?
_ Jusqu’où notre relation avec Dieu dépend-elle du fait que nous comprenons qui et ce
qu’est Dieu ?
Versets 4-5 – Ils soulignent le lien entre foi et approbation divine. Cette approbation se
traduit en termes de récompense. Mais celle-ci est plus souvent attendue que présente.
L’approbation de son partenaire, en amitié ou en amour, est à elle seule suffisante pour
faire du bien et aider à se sentir mieux. Il en est de même pour le petit enfant qui a un
besoin fondamental de se sentir apprécié et valorisé. C’est la même chose entre l’homme
et Dieu, dans le cadre de la foi.
_ Pensez-vous que l’attente d’une récompense doit être le moteur essentiel de notre
relation avec Dieu ? Le croyant peut-il vivre cette approbation d’une autre manière ?
Verset 6-8 : ces versets mettent l’accent sur 3 grandes dimensions de la foi :
- La tête : l’aspect cognitif, la foi cérébrale, croire. La foi implique encore une recherche
de Dieu et une démarche pour s’approcher de lui. C’est un processus dynamique !
- Le coeur : l’aspect relationnel. La confiance vient de relation personnelle avec Dieu. Plus
le croyant fréquente Dieu, plus il est poussé à Lui faire confiance.
Vie chr. 2 – Jacques Rase 4
- La main : l’aspect de l’obéissance. La foi est mise en marche. Elle se traduit dans les
faits.
La foi est multidimensionnelle. Chacun se trouve en un point différent entre les 3 vecteurs :
conviction, confiance, obéissance. Le danger est de mettre l’accent sur une dimension en
oubliant les autres : conviction sans obéissance, obéissance sans conviction ou sans
confiance.
_ Dans un monde postmoderne où les gens n’acceptent comme valable que ce qui
correspond à leur expérience personnelle et intérieure, quelle est encore la place de la
compréhension ?
_ Quand je compare mon vécu de foi avec ces trois dimensions, quelle est la dimension
qui la plus développée chez moi ? Celle que j’ai tendance à délaisser ?
_ Que faire pour que ma foi soit bien équilibrée ?

5. Les exemples de foi :
Dans les différents exemples empruntés à l’Ancien Testament, la foi est souvent un
paradoxe. Ainsi :
- ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible (3)
- Abel parle encore par ses offrandes, mais il est mort (4)
- On ne voit plus Hénoc, mais il est vivant (5)
- Noé est averti de ce qu’on ne voit pas encore (7)
- Abraham part sans savoir (8)
- Sara espère, malgré son âge avancé (11)
- Ils sont tous mort, mais ils ont tous salué… (13)
- Abraham a eu un fils, mais il est mis à l’épreuve (17)
- Jacob, au moment de mourir, bénit (21)
- Joseph … proche de sa fin (22)
- Moïse … caché (23)
- La mer est traversée, mais les Egyptiens sont engloutis (29)
- Les murailles sont imprenables, mais elles tombent (30)
- Rahab est une prostituée, mais elle sauve (31)
- ……

Vie chr. 2 – Jacques Rase 5
D’après ce chapitre, la foi est tout sauf la normalité. Tout sauf la cohérence. Tout sauf la
logique. Tout sauf le bonheur facile.
Il y a une forte tendance dans l’Eglise à parler de la foi comme si c’était une denrée bien
empaquetée, la même pour tous.
Héb 11 présente la foi de manière fortement diversifiée. Aussi bien celle qui triomphe que
celle qui souffre. Il n’y a pas de foi normative.
_ Quelles sont les paradoxes que je constate dans mon vécu chrétien ?
_ Dans quelle mesure est-ce que j’accepte que la foi de l’autre ne se vive pas de la
même manière que la mienne ?

6. L’espérance
Versets 39,40 : Dans ces 2 v., il y a tous les points importants de la section.
La phase positive des succès de la foi, et les phases négatives de son détachement ne
sont l’une et l’autre que des étapes vers un but supérieur : l’accomplissement en Dieu.
Le v.33 mentionne que grâce à la foi, ils ont vu aboutir des promesses, mais ces
réalisations partielles ne doivent pas être confondues avec l’obtention définitive de la
promesse.
On ne peut avoir une foi solide sans une espérance. La notion d’espérance traduit
l’orientation du croyant vers le futur, et se fonde sur la confiance en un Dieu souverain qui
s’engage. Elle est reliée aux termes héritage, promesse, descendance, qui se retrouvent
plusieurs fois dans le chapitre.
_ L’espérance est-elle pour moi un élément essentiel de la foi ? Comment se manifestet-
elle dans ma vie ?
_ En quoi le fait de savoir que nous aurons part au salut en même temps que ces héros
de la foi me parle-t-il de l’amour de Dieu ?
Conclusion
Ce chapitre ne propose pas UNE définition de la foi, mais en propose plusieurs
approches. Si donner une définition exhaustive de la foi est impossible, mais on peut
quand même esquisser ses traits principaux :

Vie chr. 2 – Jacques Rase 6
- du côté humain, la foi est approche de Dieu, confiance en sa personne et en
ses promesses, fidélité persévérante. Elle suppose une connaissance
réfléchie qui entraîne des changements de valeur importants
- Du côté de Dieu, c’est une attestation et une action en nous, dès maintenant
et ici-bas, qui prouve son amour et sa fidélité, garantit les biens à venir et
démontre l’invisible.
Cette foi – définition de la relation du croyant avec son Dieu, est tout à la fois croyance,
confiance et obéissance. Elle est la seule vraie manière d’accueillir le pardon et le salut
offerts par Dieu.
« Nous marchons par la foi, et non par la vue » (2 Cor 5.7)

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