LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, April 10, 2009

L'ESPERANCE

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Vie chrétienne 3 – Michel Mayeur 1
L’ESPERANCE



TEXTE A ETUDIER Ap 21.1-7

Apocalypse 21

1Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.
2Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux.

3Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.

4Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

5Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Écris; car ces paroles sont certaines et véritables.

6Et il me dit: C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement.

7Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils.


INTRODUCTION

La Bible présente les croyants comme des immigrants (1 Pi 2.11). Au
cours de leur cheminement terrestre, ils ressentent douloureusement la
distance qui les sépare de la maison du Père et tout ce qui peut
retarder les retrouvailles. Le texte étudié cette semaine nous rappelle
que les obstacles qui freinent notre progression ne pourront nous
suivre dans le royaume de Dieu. Ce texte est un écrin d’espérance
offert par Dieu à ses enfants qui traversent chaque jour toutes sortes
de turbulences : dépression, découragement, désillusion.

« Lorsque nous aurons franchi l’étroit défilé et que nous aurons
débouché en pleine lumière, nous nous prendrons en pitié d’avoir fait
tant de manières pour échanger les froides contrées de la mort contre
les radieux pays de la vie intense et harmonieuse. Sans le ciel que
serait l’existence terrestre ? Une course dans la nuit, une nuit sans
aurore, des semailles sans moisson. »
(Tommy FALLOT, Lettre à Mme Roche, 31 octobre 1901)

1. UNE NOUVELLE CREATION (21.1)

« Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la
nouvelle terre avaient disparu, et la mer n’était plus. »

Choses nouvelles : sans précédent, inimaginables pour l’esprit
humain.

Disparitions : la mer rappelant la tragédie du déluge.


Le thème de cette recréation se retrouve déjà en Es 65.17 et 66.22. On
le retrouve dans le Nouveau Testament (Mt 19.28 ; Mc 13.24,31 ; 2 Co
5.17 ; Col 3.10 ; 2 Pi 3.13).


La Bible a-t-elle un langage écologique ?

Si le monde ancien est appelé à passer, devons-nous pour autant
assister passivement à la détérioration de notre environnement ?
Vie chrétienne 3 – Michel Mayeur 2

2. UNE NOUVELLE CITE (21.2)

« Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la
nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée pour son
époux. » Une cité sainte : la pureté contraste avec

Une cité préparée : annoncée par Jésus (Jn 14.1-3).

Une cité voulue de Dieu (1 Co 2.9 ; Eph 3.20) D’origine céleste, elle
n’est pas le résultat d’un plan humain. C’est une communauté
fondée et animée par Dieu (Ga 4.26).

On retrouve ici 2 thèmes chers à l’Ancien Testament :
a) L’idéalisation de la Jérusalem ultime de la fin des temps (Es 60 &
62)
b) Le symbole de la présence de Dieu au milieu de son peuple (Ex 25 ;
Ap 11.19)

« L’homme a besoin d’un lieu, il en a un besoin vital. Je crois qu’il
manifeste justement un besoin de vivre, d’exister, d’avoir une place
dans la vie. La vie n’est pas une abstraction. Exister, c’est occuper un
certain espace vital auquel on a droit. » (Dr Paul Tournier, L’homme
et son lieu, p. 22)


3. UNE COMMUNION NOUVELLE (21.3,4)

« Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux,
ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute
larme de leurs yeux… »

La présence de Dieu : il « campe » au milieu des siens.

L’absence du mal : mort, deuil, cri, douleur.


Repérez dans les Ecritures les tentatives divines de
rapprochement avec les humains ?

Notre service chrétien répond-il à cette attente de Dieu ?


4. UNE NOUVELLE CONSTITUTION (21.5-8)

« Voici je fais toutes choses nouvelles … Ces paroles sont certaines et
vraies. »

Un lieu merveilleux : Dieu en est l’auteur.

Un lieu sûr : y pénétrer signifie la sécurité à jamais.
Vie chrétienne 3 – Michel Mayeur 3

Tout peuple a besoin d’une constitution pour exister et subsister.
Dans la Bible, où trouvez-vous une telle charte ?

L’estimez-vous réaliste ? Utopiste ? Irréalisable ?


LES PROMESSES BIBLIQUES SONT CLAIRES

Tout sera bien dans la maison du Père (Ro 8.18 ; 2 Co 4.17). Nous
pourrons dire alors à une foule de contrariétés : Vous me troublez
aujourd’hui, mais vous ne pourrez me suivre jusqu’à la maison !

1. LA MORT N’ENTRERA PAS AVEC MOI CHEZ MON PERE ! (21.4)

« … et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur… »

« La mort n’est pas le mal suprême ; le mal suprême est d’être en
dehors de l’amour divin. » (Martin LUTHER LING, La force d’aimer, p.
190)


LA MORT : le dernier ennemi qui sera détruit (1 Co 15.53-56).

LA DOULEUR : le terme ponos se réfère à la maladie et aux
désastres qui peuvent marquer la vie humaine.

LES CRIS : le mot kraugè contient l’idée d’un déchirement qui laisse
échapper une souffrance impossible à contenir.

LES LARMES : l’expression physique de la tristesse.


Sans espérance, je suis condamné comme Sysiphe à rouler mon
rocher jusqu’au sommet de la montagne pour le voir aussitôt en
dévaler la pente.

Les promesses de Dieu suffisent-elles à me convaincre que la vie
n’est une absurdité ?

2. SATAN N’ENTRERA PAS AVEC MOI CHEZ MON PERE ! (21.8)

« … et leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre. »

« Le mal est un non-être. Satan lui-même a été créé et ne peut aller
que jusqu’au bout de sa chaîne. (…) Il n’y a pas un Dieu du bien et un
Dieu du mal. En définitive, le mal dérive du bien. Sa seule force
provient du bien qu’il dénature. Le mal est un bien qui dérape. »
(Georges STEVENY, A la découverte du Christ, Vie et santé,
Dammarie-les-Lys, 1991, p. 79)

Vie chrétienne 3 – Michel Mayeur 4

3. LE PECHE N’ENTRERA PAS AVEC MOI CHEZ MON PERE !
(21.8)


« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers,
les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur
part sera dans l’étang brûlant… »


Puisque Dieu est amour, ne laissera-t-il pas une seconde chance
aux incroyants ?

En fin de compte, pourquoi n’irions-nous pas tous au paradis ?

Pourquoi un tri est-il nécessaire ?


CONCLUSION

« Espérer n’est pas être privé, c’est être sûr d’être comblé. Toute
certitude est espérance et toute espérance est par là même certitude
(…) L’espérance est une force. Car le royaume qui vient est le moteur
de l’histoire. La figure de ce monde passe, mais le futur intervient
dans cet éphémère et il nous donne la vérité de la promesse divine
sous la forme d’une espérance. Ce sont les choses dernières qui
déterminent les avant-dernières. La victoire rend le combat heureux
et joyeux. » (Pierre MAURY, L’eschatologie, p. 28)

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