LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Wednesday, May 12, 2010

REPOS ET RESTAURATION

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Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q205-15-rest-and-restoration



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http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf


http://www.adventverlag.ch/egw/f/



www.autresregards.be



Repos et restauration – Psaume 127

Ce psaume appartient à l’ensemble des chants entonnés lors des
pèlerinages.

Avec le psaume 128, il loue la famille et la vie domestique comme
bienfaits directs de la grâce divine.

Cette parenthèse, ouverte à dessein au centre du groupe,
correspond aux interruptions qu'apportaient de petites fêtes
familières à la célébration des cultes auxquels prenaient part les
pèlerins. Nous pouvons, à la lecture de ces deux petits poèmes,
nous représenter l'accueil que recevaient chez les habitants de la
capitale les fidèles venus du dehors. La famille est réunie pour un
repas avec ses invités. Cette hospitalité ne pourrait s'exercer, si Dieu
n'avait pas béni la maison qui l'offre si généreusement. C'est de ces
bénédictions domestiques que traitent nos deux cantiques, et ils le
font en présentant les deux aspects d'une même vérité.

Le premier relève exclusivement, dans le bonheur de la maison, la
part de la grâce divine, il a tout naturellement sa place dans la
bouche du père de famille ; le second, qui rappelle que Dieu ne
bénit pas indifféremment chacun, mais qu'il aime ceux qui le
craignent, semble être la réponse des pèlerins aux paroles de leur
hôte.1

Mais pour en comprendre pleinement le sens, à savoir la nature de
cette bénédiction, et éviter des leçons par trop rapides, et donc
dangereuses – seul celui qui est fidèle au Seigneur est béni… - il est
nécessaire d’approfondir la lecture.
1 Commentaire tiré de La Bible Annotée, Psaume 127.

Tout d’abord, ce psaume est attribué à Salomon. On retrouve dans
ces premiers versets le témoignage de son expérience.
Tout fraîchement institué roi d’Israël par son père David, le jeune roi
reçoit la lourde charge de la construction du Temple. Porté par son
père, ce projet lui est retiré au profit de son fils par Dieu lui-même.
David fera donc son maximum pour lui en alléger la tâche, en
collectant des quantités incroyables de matériaux nécessaires (or,
argent, bronze, fer, bois précieux, pierres de taille, précieuses…),
des fonds utiles pour acheter le reste et payer les ouvriers, en
rassemblant autour de lui les dignitaires et le peuple, en lui
transmettant les plans qu’il avait commencés d’ébaucher, ainsi
que l’organisation du culte avec tous les différents intervenants.
Mais il transmettra également la promesse du Seigneur de faire de
Salomon son fils, et d’être pour lui un père.2



Le deuxième livre des Chroniques commence par cette parole du
Seigneur adressée à Salomon : Que pourrais-je te donner ?
Demande-le moi. Et alors qu’il demande la sagesse et le
discernement pour gouverner le peuple de Dieu, il recevra
également la richesse et la gloire !3

Salomon fit l’expérience de recevoir beaucoup sans avoir fourni le
travail obligatoire. C’est ce qu’il exprimera également en ces mots :
C’est la bénédiction du Seigneur qui rend riche ; la peine n’y
ajoute rien.4

Il n’y a de bon pour l’être humain que de manger, de boire et de
voir le bonheur dans son travail ; moi je l’ai vu, cela vient de Dieu.
Qui donc peut manger et éprouver du plaisir, en dehors de moi ?
Car à celui est lui est agréable, il donne la sagesse, la
connaissance et la joie ; mais au pécheur il donne pour
occupation de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui
est agréable à Dieu.5

Ce psaume invite à placer sa confiance en Dieu. Le Seigneur
dispense ses grâces à tout homme. Mais bien souvent ce dernier
cherche à s’en sortir par ses propres moyens au lieu de profiter des
cadeaux que son Créateur a préparés pour lui.

2 1 Chroniques 22.2 – 29.28
3 1 Chroniques 1.7-12
4 Proverbes 10.22
5 Ecclésiaste 2.24-26

Au temps des vacances ou des congés d'été, du repos ou du
sommeil, remarquons que le psalmiste n'invite pas à l'inaction, ni
non plus à l'agitation effrénée de qui penserait s'en sortir tout seul,
mais bien plutôt à ne pas oublier Dieu, qui veille et nous aide. A
découvrir dans la création sa bonté, ses dons de vie, l'héritage de
l'alliance en celui qui est “la porte” (Jn 10,9) Jésus-Christ, notre seul
architecte, le Fils qui, bien que crucifié, a été notre meilleur
défenseur et est notre unique roi au Ciel, à la “maison du Père” (cf.
Mc 11,17; Jn 2,16). Celle où Jésus ressuscité nous introduit. Pour
conclure, retenons avec saint Paul que le bâtisseur c'est Dieu : vous
êtes la maison que Dieu construit, dont la fondation est Jésus-Christ
(1 Co 3,9b). Sinon, ayant vainement projeté et planifié la société
matérielle, nous l'entendrons dire: Avez-vous oublié que vous êtes
le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Co
3,16).6

C’est également ce que chercha à communiquer Néhémie aux
bâtisseurs du temple de retour de l’exil. Ils devaient lutter contre le
découragement face aux ruines de Jérusalem et du temple, mais
également contre les attaques constantes de leurs ennemis, jaloux
de leur bonheur, qui craignaient de les voir réussir. Il leur fallut 46 ans
pour venir à bout de la reconstruction du temple (Jean 2.20). C’est
pourquoi, Néhémie les invite à recourir à Dieu, sans qui tous leurs
efforts resteront vains.

6 Commentaire de Christian Eeckhout, Psaume 127 : Les dons de Dieu, bonheur de
l’homme.

Survient alors la deuxième partie de ce psaume, les versets 3 à 5.
Ils nous invitent à peser notre existence, non en fonction du poids
des avoirs, des richesses matérielles, mais d’en reconnaître la valeur
et le prix au regard de sa force créatrice. Les enfants sont le fruit de
ce partage à l’acte créateur, que le Seigneur nous a donné. Ce
psaume nous interroge sur les valeurs qui sous-tendent notre vie. Si
avoir des enfants ne représente qu’une accumulation en quantité,
c’est tout aussi mauvais, que se fier aux richesses de ce monde ! Ici,
les enfants manifestent la jeunesse, la capacité d’enfanter,
contrairement à la stérilité. Celle-ci est très présente dans le texte
biblique. De façon très concrète, par l’incapacité à transmettre la
vie, Dieu se présente comme le Dieu seul capable de donner la vie,
alors qu’humainement plus rien ne permet d’espérer !
Mais la stérilité peut également être prise dans sa valeur
symbolique. En quoi suis-je stérile ? Ma vie déborde-t-elle de force
créative apportant autour de moi la présence de Dieu ?

Ce psaume est un psaume de confiance en Dieu, un
psaume qui médite sur l’efficacité extraordinaire qu’à
l’action de Dieu pour rendre féconde la moindre de nos
actions quotidiennes, dans notre travail, dans notre famille,
dans notre ville et dans notre foyer. La bénédiction de Dieu
est comparée au fait d’avoir de nombreux enfants. Bien
entendu, les personnes célibataires et sans enfant ne sont
pas exclues de cette bénédiction ! L’enfant évoque ce qui
nous survit, tout geste, toute prière, toute pensée généreuse
a quelque chose de cette fécondité, quelque chose qui
apporte une vie qui dépasse largement l’instant, mais qui
fait, pour ainsi dire, « boule de neige »…7

Questions pour méditer :
• Où en suis-je dans mes motivations de vie ? Une introspection
personnelle est utile pour évaluer régulièrement nos positions
de vie.
• Suis-je générateur/trice de vie ? Ou ma vie est-elle « morte »,
« creuse », « sonnant faux » ?
• Où en est Dieu dans mon existence ? Est-ce que je lui laisse
la place créatrice à laquelle il aspire ?

Ana Aurouze
7 Commentaire du Psaume 127 de Marc Pernot, en lien avec l’oeuvre de A. Vivaldi, Nisi Dominus.

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