LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Thursday, March 7, 2013

1er trimestre 2013   LES ORIGINES


Les commentatires d'Ellen G. White, avec sous-titres pour chaque jour.

From http://www.adventverlag.ch/egw/f/2013/1trimestre/Lecon_10_1_2013.pdf
http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2013.html


10_ Gestion et environnement



Sabbat après-midi, le 2 mars 2013
 
Reconnaître que Dieu possède toutes choses est la base de l’honnêteté et du vrai

succès en affaires. Créateur de tout ce qui existe, il en est le véritable propriétaire. Nous ne

sommes que ses gérants. Tout ce que nous possédons, il nous l’a confié pour que nous

l’employions conformément à ses ordres.

C’est là une obligation qui repose sur tout homme et qui concerne tous les domaines

de son activité. Que nous le voulions ou non, nous sommes des économes, pourvus par

Dieu de talents et de moyens divers, et placés dans le monde pour y accomplir le travail

qu’il nous a fixé.

L’argent ne nous appartient pas ; pas plus que les maisons, les terres, les tableaux, les

meubles, les vêtements et objets de luxe. Ici-bas nous sommes des pèlerins, des étrangers.

Dieu nous permet seulement d’user des choses nécessaires à la vie et à la santé. ... Nos

bénédictions temporelles nous sont confiées comme un dépôt, afin que nous prouvions si

oui ou non Dieu peut nous confier un jour les richesses éternelles. Si nous passons ce test

avec succès, Dieu nous donnera ces biens qu’il a rachetés et qu’il nous a promis : la gloire,

l’honneur et l’immortalité.
 

The Adventist Home, p. 367; Le foyer chrétien, p. 353.





Dimanche, le 3/03/13 Une domination confiée dès la création
  
En Eden, le saint couple vivait un bonheur sans nuages. Il possédait un pouvoir sans

limites sur tous les êtres vivants. Le lion et l'agneau jouaient paisiblement autour d'Adam

et Eve ou sommeillaient à leurs pieds. Des oiseaux au plumage de toutes les couleurs

voletaient parmi les arbres et les fleurs, en faisant entendre leurs chants mélodieux pour

louer leur Créateur.

L'homme et sa femme étaient enchantés des beautés de leur demeure édénique. Ils

étaient ravis à l'ouïe des petits chanteurs qui les entouraient, parés de leur plumage brillant

et délicat, et qui faisaient retentir leur gazouillis joyeux. Nos premiers parents unissaient

leur voix à la leur et faisaient monter des chants d'amour, de gratitude et d'adoration vers

le Père et son Fils bien-aimé pour les preuves de bonté dont ils jouissaient. Ils appréciaient

l'ordre et l'harmonie de la création qui témoignaient d'une science et d'une sagesse infinies.

Dans le paradis où ils vivaient, ils découvraient constamment des beautés et des gloires

nouvelles qui remplissaient leur coeur d'un amour toujours plus profond et les poussaient à

exprimer leur reconnaissance et leur révérence envers le Créateur.
 

The Story of Redemption, pp. 22, 23; L’Histoire de la rédemption, p. 20.




Dès que la terre fut couverte de végétation et peuplée d'animaux innombrables,

l'homme, chef-d'oeuvre de la création, l'être pour lequel ce séjour enchanteur venait d'être

préparé, fut appelé à l'existence. Il reçut la domination de tout ce qu'embrassaient ses

regards. « Alors Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et

qu'il règne... sur la terre entière. ... Ainsi Dieu créa l'homme à son image. ... Il créa un

homme et une femme ».

Tel est le récit sacré des origines du genre humain. Sa clarté et sa précision excluent

toute idée erronée. « Dieu créa l'homme à son image ». Il n'y a pas de mystère sous cette

parole. Elle ne donne nullement lieu de supposer que l'homme n'est que le dernier échelon

d'une lente évolution ayant son point de départ dans les organismes inférieurs de la vie

animale ou végétale. Cette théorie annule l'oeuvre grandiose du Créateur. On a tellement à

coeur, aujourd'hui, d'ôter à Dieu sa souveraineté sur l'univers, que l'on dépouille l'homme

de sa divine origine. Celui qui avait semé dans l'espace les mondes étoilés; qui avait donné

leur coloris aux fleurs des champs; qui avait orné la terre et les cieux des merveilles de sa

puissance, voulut couronner son oeuvre glorieuse en lui donnant un dominateur, et il créa

un être digne de la main qui lui donnait la vie. La généalogie de notre race, telle que nous

la donne le volume inspiré, ne la fait pas remonter à une succession d'infusoires, de

mollusques et de quadrupèdes se transformant peu à peu: elle la fait remonter au Créateur.

Bien que tiré de la poudre de la terre, Adam était cependant « fils de Dieu ».

En sa qualité de représentant de l'Etre suprême, Adam fut constitué maître du règne

animal. Privés de la faculté de comprendre et de reconnaître la souveraineté de Dieu, les

animaux sont capables d'aimer l'homme et de le servir. Le Psalmiste a dit: Tu as donné...

au fils de l'homme... l'empire sur les oeuvres de tes mains Tu as mis toutes choses sous ses

pieds: Les brebis comme les boeufs... Et même les bêtes sauvages,...Tout ce qui parcourt

les sentiers des mers.
 

Patriarchs and Prophets, pp. 44, 45 ; Patriarches et prophètes, pp. 21, 22.





Lun.4/0313 Prendre soin de toutes les autres créatures
  
Voici ici une leçon pour tous ceux qui sont disposés à raisonner : qu’un traitement

dur, même à des brutes, est une offense à Dieu. Ceux qui prétendent aimer Dieu ne

considèrent pas toujours que l’abus contre des animaux ou la souffrance qu’on leur fait

subir par négligence est un péché. Les fruits de la grâce divine seront aussi véritablement

révélés chez les hommes par la façon avec laquelle ils traitent leurs animaux, que par leur

service dans la maison de Dieu. Ceux qui se permettent de devenir impatients ou enragés

avec leurs animaux ne sont pas des chrétiens. Un homme qui est dur, sévère et dominant

vis-à-vis des animaux inférieurs, parce qu’il les a sous son emprise, est à la fois un lâche et

un tyran. Et, si l’occasion se présente, il manifestera le même esprit cruel et dominateur

vis-à-vis de sa femme et de ses enfants.

Dieu, qui a créé l’homme, a aussi créé les animaux. Ils étaient destinés à servir au

confort de l’homme, pour le servir et pour être contrôlé par lui. Mais cette puissance ne

devait pas être utilisée pour provoquer de la peine par un dur châtiment ou une exaction

cruelle. Et pourtant certains sont aussi brutaux et sans sentiment vis-à-vis de leurs

animaux fidèles comme si ceux-ci n’avaient pas de chair et de nerfs qui souffrent.

Nombreux sont ceux qui ne pensent pas que leur cruauté ne sera jamais connue, parce

que les pauvres animaux muets ne peuvent le révéler. Mais si les yeux de ces hommes

pouvaient être ouverts, comme le furent les yeux de Balaam, ils verraient un ange de Dieu

témoin contre eux dans les cours de justice au ciel. Un rapport est fait dans le ciel et le

jour viendra quand le jugement sera prononcé contre des hommes qui font d’eux-mêmes

des démons par la façon avec laquelle ils traitent les créatures de Dieu.
 

Signs of the Times, November 25, 1880, § 18-20.




Un homme dans le coeur duquel Christ habite ne traitera pas même son bétail sans

montrer du respect, parce qu’ils sont aussi des créatures de Dieu. Une personne sous

l’influence adoucissante de la grâce de Dieu dans son coeur ne battra pas, ni ne frappera, ni
 
ne donnera des coups de pieds à ses animaux, manquant de la moindre miséricorde. Il se

rappellera que les anges de Dieu prennent note de ses paroles dures et malveillantes et de

ses actions incontrôlées. Il n’y a pas de place pour de telles personnes dans le ciel.
 

Manuscript Releases, vol. 21, p. 331.




Au sein de la colonne de nuée, le Seigneur Jésus avait donné des directives spéciales

au sujet des actes de miséricorde envers l'homme et les animaux. La loi de Dieu exige que

nous aimions le Seigneur par-dessus tout et notre prochain comme nous-mêmes. Mais elle

exige aussi que nous nous occupions des créatures muettes qui ne peuvent exprimer par

des paroles leurs besoins et leurs souffrances. « Si tu vois s'égarer le boeuf ou la brebis de

ton frère, tu ne t'en détourneras point. Tu les ramèneras à ton frère. » Celui qui aime Dieu

aime aussi non seulement ses semblables, mais regarde avec une tendre compassion les

créatures que Dieu a faites. Lorsque l'Esprit de Dieu est dans un homme, il le pousse à

soulager plutôt qu'à créer la souffrance.
 

Review and Herald, January 1, 1895, § 6; Le ministère de la bienfaisance, pp. 37, 38.





Mardi, le 5 mars 2013   Le sabbat et l'environnement
  
Dieu voyait en effet qu'un Sabbat était pour l'homme une nécessité indispensable,

même dans le paradis. Ce dernier avait besoin, un jour entre les sept, de mettre de côté les

objets de son activité terrestre, pour se vouer plus exclusivement à la contemplation des

oeuvres de Dieu, et pour méditer sur sa force et sa bonté. Il lui fallait un Sabbat pour le

replacer comme en la présence de Dieu et pour éveiller en lui une vive gratitude, par le

souvenir de ses jouissances et de ses biens qui proviennent tous de la main généreuse du

Créateur. Dieu destine le Sabbat à être un moyen d'attirer l'esprit de l'homme vers la

contemplation de ses oeuvres créées. La nature parle à ses sens et lui déclare qu'il y a un

Dieu vivant, le Créateur et Maître suprême de tout ce qui existe. « Les cieux racontent la

gloire du Dieu fort, et l'étendue donne à connaître l'ouvrage de ses mains. Un jour parle à

un autre jour, et une nuit enseigne une autre nuit. » La beauté qui revêt la terre nous est un

signe de l'amour de Dieu. Il se révèle, cet amour, sur les ravissants paysages, sur les arbres

majestueux, sur les boutons de fleurs, sur une éclatante et délicate corolle. Tout dans la

nature nous parle de Dieu. Or le Sabbat, dirigeant sans cesse les yeux des hommes vers

Celui qui les a tous créés, les convie à ouvrir le grand livre de la nature, et à lire la

puissance, la sagesse et l'amour du Créateur.
 

Patriarchs and Prophets, p. 48 ; Patriarches et prophètes, 1ère édition, p.42.




Le sabbat devait être à jamais un signe entre Dieu et son peuple. Il devait être un

signe en ce sens que tous ceux qui l'observent montrent par là qu'ils vénèrent le Dieu

vivant, le Créateur des cieux et de la terre. Le sabbat devait être un signe entre Dieu et son

peuple aussi longtemps que le Seigneur disposait sur la terre d'un peuple à son service.
 

The Story of Redemption, pp. 141, 142; L’Histoire de la rédemption, p. 141.




Le Seigneur s'approche beaucoup de Son peuple pendant le jour qu'Il a béni et

sanctifié. "Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue [le firmament] manifeste

l'oeuvre de Ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une

autre nuit". Le Sabbat est le monument divin qui signale aux hommes leur Créateur qui fit

le monde et toutes les choses qu'il contient. Sur les collines éternelles, sur les arbres

majestueux, dans chaque bouton qui s'ouvre et toute fleur qui s'épanouit, nous pouvons

contempler l'oeuvre du grand Maître Artisan. Tout nous parle de Dieu et de Sa gloire.
 

Testimonies to Ministers, p. 137 ; Témoignages pour les pasteurs, p. 62.





Mercredi, le 6 mars 2013   Gestionnaires de notre santé
  
Le soin que l’on doit porter à sa santé doit être présenté comme une exigence

biblique. Obéir aux commandements divins appelle à se conformer aux lois de la personne

humaine. Les sciences de l’éducation incluront une connaissance de la physiologie du

corps aussi complète que possible. On ne peut correctement comprendre ses obligations

envers Dieu que si l’on comprend clairement ses obligations envers soi-même en tant que

propriété de Dieu. Celui qui s’obstine à ignorer les lois de la vie et de la santé ou qui viole

celles-ci délibérément pèche contre Dieu.
 

Counsels to Parents, Teachers, and Students, p. 295;

Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p.237.




La vie est un don de Dieu. Notre corps nous a été donné pour qu'il soit au service de

Dieu; nous devons donc en prendre soin et l'apprécier. Nous sommes pourvus de facultés

aussi bien physiques que mentales. Nos impulsions et nos passions ont leur siège dans le

corps et par conséquent nous ne devons rien faire qui puisse souiller le bien qui nous est

confié. Nous devons l'entretenir et le maintenir dans les meilleures conditions physiques et

sous le contrôle de l'esprit, afin que nos talents s'exercent au mieux. Lisez 1 Corinthiens

6:13.

Un mauvais usage du corps abrège cette période de temps que Dieu aurait souhaité

que nous utilisions à Son service. En nous permettant de former de mauvaises habitudes,

en veillant tard le soir, en satisfaisant notre appétit au dépend de la santé, nous établissons

les fondements de la faiblesse. En négligeant de faire des exercices physiques en abusant

de l’esprit et du corps, nous déstabilisons le système nerveux. Ceux qui ainsi abrègent leur

vie en méprisant les lois de la nature, sont coupables de vol vis-à-vis de Dieu. Nous

n’avons aucun droit de négliger ou de mal utiliser le corps ou la force qui devrait être

utilisée pour offrir à Dieu un service consacré.

Tous devraient avoir une connaissance intelligente de la structure humaine afin qu’ils

puissent garder leur corps dans la meilleure condition pour travailler dans l’oeuvre de

Dieu. Ceux qui forment des habitudes qui affaiblissent la force nerveuse et réduisent la

vigueur de l’esprit et du corps, se rendent inefficaces pour accomplir l’oeuvre que Dieu

leur a donnée à accomplir. D’autre part, une vie pure et saine est des plus favorables au

perfectionnement d’un caractère chrétien et du développement des forces physiques et
 

mentales. Counsels on Health, p. 41.




Dieu demande que nous lui offrions nos corps en sacrifice vivant, non pas mort ou

mourant. Les offrandes des anciens Hébreux devaient être sans défaut ; Dieu peut-il

accepter de bon gré l'offrande d'un corps humain atteint de maladie et corrompu ? Il nous

déclare que notre corps est le temple du Saint-Esprit, et il exige de nous que nous prenions

soin de ce temple pour en faire une habitation convenable pour son Esprit. L'apôtre Paul
 
nous adresse cette exhortation: « Ne savez-vous pas que ... vous ne vous appartenez point

à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans

votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »

(1 Corinthiens 6 : 19,20.) Chacun de nous doit s'efforcer de maintenir son corps en santé,

ce qui lui permettra de se mettre au service de Dieu et d'accomplir ses devoirs à l'égard de

la famille et de la société.
 

Counsels on Diet and Foods, p. 21; Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 22, 23.




Nous sommes la propriété de Dieu par création et par rédemption, et Il s’attend à ce

que nous étudions comment prendre soin de notre corps, observant avec soin les lois de la

vie, de la santé et de la pureté.

C’est notre devoir de préserver et d’honorer notre corps, afin que soit par négligence

ou par indulgence de soi nous pervertissions notre appétit et nos passions et que nous

fassions de notre corps un objet de corruption et d’impureté, condamnable à la vue de
 

Dieu, moribonds alors que la vie reste. This Day With God, p. 123.





Jeudi, le 7 mars 2013   Principes de gestion
  
Le Seigneur a confié des talents aux hommes afin qu’ils soient mieux qualifiés à

L’honorer et à Le glorifier. A certains Il a confié des moyens financiers, à d’autres des

qualifications particulières pour le service ; à d’autre du tact et de l’influence. Certains ont

cinq talents, d’autres deux, et d’autres un. Du plus haut placé au plus bas, chacun a reçu

quelque don. Ces talents ne nous appartiennent pas. Ils appartiennent à Dieu. Il nous les a

donnés pour un usage consciencieux, et un jour Il nous demandera de rendre des comptes.

La grande leçon que nous devons apprendre chaque jour est que nous sommes des

gestionnaires des dons de Dieu, des gestionnaires de l’argent, de la raison, de

l’intelligence, de l’influence. En tant que gestionnaires des dons de Dieu, nous devons

faire fructifier ces talents, aussi minimes qu’ils puissent être. Nombreux sont ceux qui

négligent ce travail parce qu’ils pensent que leur talent est trop petit pour honorer Dieu.

Mais nous ne devrions pas estimer ainsi les talents que Dieu nous a donnés. Parce que

vous ne semblez pas être aussi hautement favorisés que d’autres le sont, vous ne devriez

pas sous-évaluer les talents qui vous ont été confiés, les cachant dans la terre. Vous ne

pouvez placer une estimation exacte de vos ressources. Aussi petit que votre talent puisse

paraître, utilisez-le au service de Dieu, car Il en a besoin. S’il est utilisé sagement, vous

pouvez conduire à Dieu une âme qui elle aussi consacrera ses forces au service du Maître.

Cette personne pourra en gagner d’autres et ainsi un talent, utilisé fidèlement, pourra

gagner de nombreux autres talents. …

Dieu souhaiterait que nous prenions conscience du fait qu’Il a un droit sur notre

esprit, notre âme, notre corps et notre intelligence – sur tout ce que nous possédons. Nous

Lui appartenons par création et par rédemption. En tant que Créateur, Il considère qu’Il a

droit à notre service tout entier. En tant que notre Rédempteur, Il a un droit sur nous par

l’amour qu’Il a démontré aussi bien que par la justice qu’Il a obtenu un amour sans

parallèle. Nous devrions prendre conscience de cette attente de Dieu à chaque moment de

notre existence.

Devant les croyants comme devant les incroyants, nous devons constamment

reconnaître notre dépendance envers Dieu. Notre corps, notre âme, notre vie, Lui

appartiennent, non seulement parce qu’ils sont un don gratuit, mais encore parce qu’Il

supplée constamment à nos besoins par Ses grâces, et nous donne la force pour utiliser nos

facultés. En Lui rendant ce qui Lui appartient, en oeuvrant avec bonne volonté pour Lui,

nous montrerons que nous reconnaissons notre dépendance vis-à-vis de Lui.
 

Review and Herald, November 24, 1896, § 9, 10, 12, 13.




Mais aussi sûrement que la parole de Dieu nous est donnée, il réclamera son dû avec

intérêts à tout être humain. Si les hommes ne sont pas fidèles dans le paiement de ce qui

appartient à Dieu, s’ils méprisent la mission divine confiée à ses économes, ils ne

garderont pas longtemps la jouissance des biens que le Seigneur leur a remis. ...

Le Seigneur a distribué à chacun son travail. Ses serviteurs doivent agir en

collaboration avec lui. S’ils le veulent, les hommes peuvent refuser de garder le contact

avec leur Créateur ; ils peuvent refuser de se consacrer à son service et de faire fructifier

les biens qu’il leur a confiés ; ils peuvent faillir dans la pratique de la tempérance et de

l’oubli de soi, et ils peuvent oublier que le Seigneur a revendiqué une partie de ce qu’il

leur a donné. Mais en agissant ainsi, ils sont des économes infidèles.

Un économe fidèle fera tout son possible au service de Dieu ; sa seule préoccupation

sera la grande détresse du monde. Il comprendra que le message de la vérité doit être

proclamé, non seulement dans son propre voisinage, mais aussi dans les pays lointains.

Lorsque des hommes vivent dans cet esprit, l’amour de la vérité et la sanctification qu’ils

reçoivent par le moyen de la vérité bannissent de leur coeur l’avarice, la duperie et toute

espèce de malhonnêteté.
 

Review and Herald, December 1, 1896, § 23, 28; Conseils à l’économe, p. 88.




Voilà comment on s'excuse du mauvais emploi que l'on fait des dons de Dieu. On

considère le Seigneur comme un maître sévère, tyrannique, désirant trouver ses serviteurs

en défaut pour pouvoir les punir. On l'accuse d'exiger ce qu'il n'a pas donné et de

moissonner ce qu'il n'a pas semé.

Nombreux sont ceux qui se plaignent de la dureté de Dieu parce qu'il demande leur

service et leurs biens, Or que pouvons-nous lui apporter que nous n'ayons reçu de lui?

« Tout vient de toi, déclare le roi David, et nous recevons de ta main ce que nous

t'offrons.» Tout appartient à Dieu, non seulement par droit de création, mais aussi par droit

de rédemption. Toutes les bénédictions qui nous sont accordées sur la terre et celles dont

nous jouirons dans la vie future portent l'empreinte de la croix du Calvaire. L'accusation

lancée contre Dieu suivant laquelle il serait un maître dur moissonnant où il n'a pas semé

est donc dénuée de tout fondement.
 

Christ’s Object Lessons, p. 362; Les Paraboles de Jésus, p.315.





Vendredi, le 8 mars 2013
  Pas de lecture complémentaire.

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