Les commentatires d'Ellen G. White, avec sous-titres pour chaque jour.
From http://www.adventverlag.ch/egw/f/2013/1trimestre/Lecon_10_1_2013.pdf
http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2013.html
10_ Gestion et environnement
Sabbat après-midi, le 2 mars 2013
Reconnaître que Dieu possède toutes choses est la base de l’honnêteté et du vrai
succès en affaires. Créateur de tout ce qui existe, il en est le véritable propriétaire. Nous ne
sommes que ses gérants. Tout ce que nous possédons, il nous l’a confié pour que nous
l’employions conformément à ses ordres.
C’est là une obligation qui repose sur tout homme et qui concerne tous les domaines
de son activité. Que nous le voulions ou non, nous sommes des économes, pourvus par
Dieu de talents et de moyens divers, et placés dans le monde pour y accomplir le travail
qu’il nous a fixé.
L’argent ne nous appartient pas ; pas plus que les maisons, les terres, les tableaux, les
meubles, les vêtements et objets de luxe. Ici-bas nous sommes des pèlerins, des étrangers.
Dieu nous permet seulement d’user des choses nécessaires à la vie et à la santé. ... Nos
bénédictions temporelles nous sont confiées comme un dépôt, afin que nous prouvions si
oui ou non Dieu peut nous confier un jour les richesses éternelles. Si nous passons ce test
avec succès, Dieu nous donnera ces biens qu’il a rachetés et qu’il nous a promis : la gloire,
l’honneur et l’immortalité.
The Adventist Home, p. 367; Le foyer chrétien, p. 353.
Dimanche, le 3/03/13 Une domination confiée dès la création
En Eden, le saint couple vivait un bonheur sans nuages. Il possédait un pouvoir sans
limites sur tous les êtres vivants. Le lion et l'agneau jouaient paisiblement autour d'Adam
et Eve ou sommeillaient à leurs pieds. Des oiseaux au plumage de toutes les couleurs
voletaient parmi les arbres et les fleurs, en faisant entendre leurs chants mélodieux pour
louer leur Créateur.
L'homme et sa femme étaient enchantés des beautés de leur demeure édénique. Ils
étaient ravis à l'ouïe des petits chanteurs qui les entouraient, parés de leur plumage brillant
et délicat, et qui faisaient retentir leur gazouillis joyeux. Nos premiers parents unissaient
leur voix à la leur et faisaient monter des chants d'amour, de gratitude et d'adoration vers
le Père et son Fils bien-aimé pour les preuves de bonté dont ils jouissaient. Ils appréciaient
l'ordre et l'harmonie de la création qui témoignaient d'une science et d'une sagesse infinies.
Dans le paradis où ils vivaient, ils découvraient constamment des beautés et des gloires
nouvelles qui remplissaient leur coeur d'un amour toujours plus profond et les poussaient à
exprimer leur reconnaissance et leur révérence envers le Créateur.
The Story of Redemption, pp. 22, 23; L’Histoire de la rédemption, p. 20.
Dès que la terre fut couverte de végétation et peuplée d'animaux innombrables,
l'homme, chef-d'oeuvre de la création, l'être pour lequel ce séjour enchanteur venait d'être
préparé, fut appelé à l'existence. Il reçut la domination de tout ce qu'embrassaient ses
regards. « Alors Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et
qu'il règne... sur la terre entière. ... Ainsi Dieu créa l'homme à son image. ... Il créa un
homme et une femme ».
Tel est le récit sacré des origines du genre humain. Sa clarté et sa précision excluent
toute idée erronée. « Dieu créa l'homme à son image ». Il n'y a pas de mystère sous cette
parole. Elle ne donne nullement lieu de supposer que l'homme n'est que le dernier échelon
d'une lente évolution ayant son point de départ dans les organismes inférieurs de la vie
animale ou végétale. Cette théorie annule l'oeuvre grandiose du Créateur. On a tellement à
coeur, aujourd'hui, d'ôter à Dieu sa souveraineté sur l'univers, que l'on dépouille l'homme
de sa divine origine. Celui qui avait semé dans l'espace les mondes étoilés; qui avait donné
leur coloris aux fleurs des champs; qui avait orné la terre et les cieux des merveilles de sa
puissance, voulut couronner son oeuvre glorieuse en lui donnant un dominateur, et il créa
un être digne de la main qui lui donnait la vie. La généalogie de notre race, telle que nous
la donne le volume inspiré, ne la fait pas remonter à une succession d'infusoires, de
mollusques et de quadrupèdes se transformant peu à peu: elle la fait remonter au Créateur.
Bien que tiré de la poudre de la terre, Adam était cependant « fils de Dieu ».
En sa qualité de représentant de l'Etre suprême, Adam fut constitué maître du règne
animal. Privés de la faculté de comprendre et de reconnaître la souveraineté de Dieu, les
animaux sont capables d'aimer l'homme et de le servir. Le Psalmiste a dit: Tu as donné...
au fils de l'homme... l'empire sur les oeuvres de tes mains Tu as mis toutes choses sous ses
pieds: Les brebis comme les boeufs... Et même les bêtes sauvages,...Tout ce qui parcourt
les sentiers des mers.
Patriarchs and Prophets, pp. 44, 45 ; Patriarches et prophètes, pp. 21, 22.
Lun.4/0313 Prendre soin de toutes les autres créatures
Voici ici une leçon pour tous ceux qui sont disposés à raisonner : qu’un traitement
dur, même à des brutes, est une offense à Dieu. Ceux qui prétendent aimer Dieu ne
considèrent pas toujours que l’abus contre des animaux ou la souffrance qu’on leur fait
subir par négligence est un péché. Les fruits de la grâce divine seront aussi véritablement
révélés chez les hommes par la façon avec laquelle ils traitent leurs animaux, que par leur
service dans la maison de Dieu. Ceux qui se permettent de devenir impatients ou enragés
avec leurs animaux ne sont pas des chrétiens. Un homme qui est dur, sévère et dominant
vis-à-vis des animaux inférieurs, parce qu’il les a sous son emprise, est à la fois un lâche et
un tyran. Et, si l’occasion se présente, il manifestera le même esprit cruel et dominateur
vis-à-vis de sa femme et de ses enfants.
Dieu, qui a créé l’homme, a aussi créé les animaux. Ils étaient destinés à servir au
confort de l’homme, pour le servir et pour être contrôlé par lui. Mais cette puissance ne
devait pas être utilisée pour provoquer de la peine par un dur châtiment ou une exaction
cruelle. Et pourtant certains sont aussi brutaux et sans sentiment vis-à-vis de leurs
animaux fidèles comme si ceux-ci n’avaient pas de chair et de nerfs qui souffrent.
Nombreux sont ceux qui ne pensent pas que leur cruauté ne sera jamais connue, parce
que les pauvres animaux muets ne peuvent le révéler. Mais si les yeux de ces hommes
pouvaient être ouverts, comme le furent les yeux de Balaam, ils verraient un ange de Dieu
témoin contre eux dans les cours de justice au ciel. Un rapport est fait dans le ciel et le
jour viendra quand le jugement sera prononcé contre des hommes qui font d’eux-mêmes
des démons par la façon avec laquelle ils traitent les créatures de Dieu.
Signs of the Times, November 25, 1880, § 18-20.
Un homme dans le coeur duquel Christ habite ne traitera pas même son bétail sans
montrer du respect, parce qu’ils sont aussi des créatures de Dieu. Une personne sous
l’influence adoucissante de la grâce de Dieu dans son coeur ne battra pas, ni ne frappera, ni
ne donnera des coups de pieds à ses animaux, manquant de la moindre miséricorde. Il se
rappellera que les anges de Dieu prennent note de ses paroles dures et malveillantes et de
ses actions incontrôlées. Il n’y a pas de place pour de telles personnes dans le ciel.
Manuscript Releases, vol. 21, p. 331.
Au sein de la colonne de nuée, le Seigneur Jésus avait donné des directives spéciales
au sujet des actes de miséricorde envers l'homme et les animaux. La loi de Dieu exige que
nous aimions le Seigneur par-dessus tout et notre prochain comme nous-mêmes. Mais elle
exige aussi que nous nous occupions des créatures muettes qui ne peuvent exprimer par
des paroles leurs besoins et leurs souffrances. « Si tu vois s'égarer le boeuf ou la brebis de
ton frère, tu ne t'en détourneras point. Tu les ramèneras à ton frère. » Celui qui aime Dieu
aime aussi non seulement ses semblables, mais regarde avec une tendre compassion les
créatures que Dieu a faites. Lorsque l'Esprit de Dieu est dans un homme, il le pousse à
soulager plutôt qu'à créer la souffrance.
Review and Herald, January 1, 1895, § 6; Le ministère de la bienfaisance, pp. 37, 38.
Mardi, le 5 mars 2013 Le sabbat et l'environnement
Dieu voyait en effet qu'un Sabbat était pour l'homme une nécessité indispensable,
même dans le paradis. Ce dernier avait besoin, un jour entre les sept, de mettre de côté les
objets de son activité terrestre, pour se vouer plus exclusivement à la contemplation des
oeuvres de Dieu, et pour méditer sur sa force et sa bonté. Il lui fallait un Sabbat pour le
replacer comme en la présence de Dieu et pour éveiller en lui une vive gratitude, par le
souvenir de ses jouissances et de ses biens qui proviennent tous de la main généreuse du
Créateur. Dieu destine le Sabbat à être un moyen d'attirer l'esprit de l'homme vers la
contemplation de ses oeuvres créées. La nature parle à ses sens et lui déclare qu'il y a un
Dieu vivant, le Créateur et Maître suprême de tout ce qui existe. « Les cieux racontent la
gloire du Dieu fort, et l'étendue donne à connaître l'ouvrage de ses mains. Un jour parle à
un autre jour, et une nuit enseigne une autre nuit. » La beauté qui revêt la terre nous est un
signe de l'amour de Dieu. Il se révèle, cet amour, sur les ravissants paysages, sur les arbres
majestueux, sur les boutons de fleurs, sur une éclatante et délicate corolle. Tout dans la
nature nous parle de Dieu. Or le Sabbat, dirigeant sans cesse les yeux des hommes vers
Celui qui les a tous créés, les convie à ouvrir le grand livre de la nature, et à lire la
puissance, la sagesse et l'amour du Créateur.
Patriarchs and Prophets, p. 48 ; Patriarches et prophètes, 1ère édition, p.42.
Le sabbat devait être à jamais un signe entre Dieu et son peuple. Il devait être un
signe en ce sens que tous ceux qui l'observent montrent par là qu'ils vénèrent le Dieu
vivant, le Créateur des cieux et de la terre. Le sabbat devait être un signe entre Dieu et son
peuple aussi longtemps que le Seigneur disposait sur la terre d'un peuple à son service.
The Story of Redemption, pp. 141, 142; L’Histoire de la rédemption, p. 141.
Le Seigneur s'approche beaucoup de Son peuple pendant le jour qu'Il a béni et
sanctifié. "Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue [le firmament] manifeste
l'oeuvre de Ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une
autre nuit". Le Sabbat est le monument divin qui signale aux hommes leur Créateur qui fit
le monde et toutes les choses qu'il contient. Sur les collines éternelles, sur les arbres
majestueux, dans chaque bouton qui s'ouvre et toute fleur qui s'épanouit, nous pouvons
contempler l'oeuvre du grand Maître Artisan. Tout nous parle de Dieu et de Sa gloire.
Testimonies to Ministers, p. 137 ; Témoignages pour les pasteurs, p. 62.
Mercredi, le 6 mars 2013 Gestionnaires de notre santé
Le soin que l’on doit porter à sa santé doit être présenté comme une exigence
biblique. Obéir aux commandements divins appelle à se conformer aux lois de la personne
humaine. Les sciences de l’éducation incluront une connaissance de la physiologie du
corps aussi complète que possible. On ne peut correctement comprendre ses obligations
envers Dieu que si l’on comprend clairement ses obligations envers soi-même en tant que
propriété de Dieu. Celui qui s’obstine à ignorer les lois de la vie et de la santé ou qui viole
celles-ci délibérément pèche contre Dieu.
Counsels to Parents, Teachers, and Students, p. 295;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p.237.
La vie est un don de Dieu. Notre corps nous a été donné pour qu'il soit au service de
Dieu; nous devons donc en prendre soin et l'apprécier. Nous sommes pourvus de facultés
aussi bien physiques que mentales. Nos impulsions et nos passions ont leur siège dans le
corps et par conséquent nous ne devons rien faire qui puisse souiller le bien qui nous est
confié. Nous devons l'entretenir et le maintenir dans les meilleures conditions physiques et
sous le contrôle de l'esprit, afin que nos talents s'exercent au mieux. Lisez 1 Corinthiens
6:13.
Un mauvais usage du corps abrège cette période de temps que Dieu aurait souhaité
que nous utilisions à Son service. En nous permettant de former de mauvaises habitudes,
en veillant tard le soir, en satisfaisant notre appétit au dépend de la santé, nous établissons
les fondements de la faiblesse. En négligeant de faire des exercices physiques en abusant
de l’esprit et du corps, nous déstabilisons le système nerveux. Ceux qui ainsi abrègent leur
vie en méprisant les lois de la nature, sont coupables de vol vis-à-vis de Dieu. Nous
n’avons aucun droit de négliger ou de mal utiliser le corps ou la force qui devrait être
utilisée pour offrir à Dieu un service consacré.
Tous devraient avoir une connaissance intelligente de la structure humaine afin qu’ils
puissent garder leur corps dans la meilleure condition pour travailler dans l’oeuvre de
Dieu. Ceux qui forment des habitudes qui affaiblissent la force nerveuse et réduisent la
vigueur de l’esprit et du corps, se rendent inefficaces pour accomplir l’oeuvre que Dieu
leur a donnée à accomplir. D’autre part, une vie pure et saine est des plus favorables au
perfectionnement d’un caractère chrétien et du développement des forces physiques et
mentales. Counsels on Health, p. 41.
Dieu demande que nous lui offrions nos corps en sacrifice vivant, non pas mort ou
mourant. Les offrandes des anciens Hébreux devaient être sans défaut ; Dieu peut-il
accepter de bon gré l'offrande d'un corps humain atteint de maladie et corrompu ? Il nous
déclare que notre corps est le temple du Saint-Esprit, et il exige de nous que nous prenions
soin de ce temple pour en faire une habitation convenable pour son Esprit. L'apôtre Paul
nous adresse cette exhortation: « Ne savez-vous pas que ... vous ne vous appartenez point
à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans
votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »
(1 Corinthiens 6 : 19,20.) Chacun de nous doit s'efforcer de maintenir son corps en santé,
ce qui lui permettra de se mettre au service de Dieu et d'accomplir ses devoirs à l'égard de
la famille et de la société.
Counsels on Diet and Foods, p. 21; Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 22, 23.
Nous sommes la propriété de Dieu par création et par rédemption, et Il s’attend à ce
que nous étudions comment prendre soin de notre corps, observant avec soin les lois de la
vie, de la santé et de la pureté.
C’est notre devoir de préserver et d’honorer notre corps, afin que soit par négligence
ou par indulgence de soi nous pervertissions notre appétit et nos passions et que nous
fassions de notre corps un objet de corruption et d’impureté, condamnable à la vue de
Dieu, moribonds alors que la vie reste. This Day With God, p. 123.
Jeudi, le 7 mars 2013 Principes de gestion
Le Seigneur a confié des talents aux hommes afin qu’ils soient mieux qualifiés à
L’honorer et à Le glorifier. A certains Il a confié des moyens financiers, à d’autres des
qualifications particulières pour le service ; à d’autre du tact et de l’influence. Certains ont
cinq talents, d’autres deux, et d’autres un. Du plus haut placé au plus bas, chacun a reçu
quelque don. Ces talents ne nous appartiennent pas. Ils appartiennent à Dieu. Il nous les a
donnés pour un usage consciencieux, et un jour Il nous demandera de rendre des comptes.
La grande leçon que nous devons apprendre chaque jour est que nous sommes des
gestionnaires des dons de Dieu, des gestionnaires de l’argent, de la raison, de
l’intelligence, de l’influence. En tant que gestionnaires des dons de Dieu, nous devons
faire fructifier ces talents, aussi minimes qu’ils puissent être. Nombreux sont ceux qui
négligent ce travail parce qu’ils pensent que leur talent est trop petit pour honorer Dieu.
Mais nous ne devrions pas estimer ainsi les talents que Dieu nous a donnés. Parce que
vous ne semblez pas être aussi hautement favorisés que d’autres le sont, vous ne devriez
pas sous-évaluer les talents qui vous ont été confiés, les cachant dans la terre. Vous ne
pouvez placer une estimation exacte de vos ressources. Aussi petit que votre talent puisse
paraître, utilisez-le au service de Dieu, car Il en a besoin. S’il est utilisé sagement, vous
pouvez conduire à Dieu une âme qui elle aussi consacrera ses forces au service du Maître.
Cette personne pourra en gagner d’autres et ainsi un talent, utilisé fidèlement, pourra
gagner de nombreux autres talents. …
Dieu souhaiterait que nous prenions conscience du fait qu’Il a un droit sur notre
esprit, notre âme, notre corps et notre intelligence – sur tout ce que nous possédons. Nous
Lui appartenons par création et par rédemption. En tant que Créateur, Il considère qu’Il a
droit à notre service tout entier. En tant que notre Rédempteur, Il a un droit sur nous par
l’amour qu’Il a démontré aussi bien que par la justice qu’Il a obtenu un amour sans
parallèle. Nous devrions prendre conscience de cette attente de Dieu à chaque moment de
notre existence.
Devant les croyants comme devant les incroyants, nous devons constamment
reconnaître notre dépendance envers Dieu. Notre corps, notre âme, notre vie, Lui
appartiennent, non seulement parce qu’ils sont un don gratuit, mais encore parce qu’Il
supplée constamment à nos besoins par Ses grâces, et nous donne la force pour utiliser nos
facultés. En Lui rendant ce qui Lui appartient, en oeuvrant avec bonne volonté pour Lui,
nous montrerons que nous reconnaissons notre dépendance vis-à-vis de Lui.
Review and Herald, November 24, 1896, § 9, 10, 12, 13.
Mais aussi sûrement que la parole de Dieu nous est donnée, il réclamera son dû avec
intérêts à tout être humain. Si les hommes ne sont pas fidèles dans le paiement de ce qui
appartient à Dieu, s’ils méprisent la mission divine confiée à ses économes, ils ne
garderont pas longtemps la jouissance des biens que le Seigneur leur a remis. ...
Le Seigneur a distribué à chacun son travail. Ses serviteurs doivent agir en
collaboration avec lui. S’ils le veulent, les hommes peuvent refuser de garder le contact
avec leur Créateur ; ils peuvent refuser de se consacrer à son service et de faire fructifier
les biens qu’il leur a confiés ; ils peuvent faillir dans la pratique de la tempérance et de
l’oubli de soi, et ils peuvent oublier que le Seigneur a revendiqué une partie de ce qu’il
leur a donné. Mais en agissant ainsi, ils sont des économes infidèles.
Un économe fidèle fera tout son possible au service de Dieu ; sa seule préoccupation
sera la grande détresse du monde. Il comprendra que le message de la vérité doit être
proclamé, non seulement dans son propre voisinage, mais aussi dans les pays lointains.
Lorsque des hommes vivent dans cet esprit, l’amour de la vérité et la sanctification qu’ils
reçoivent par le moyen de la vérité bannissent de leur coeur l’avarice, la duperie et toute
espèce de malhonnêteté.
Review and Herald, December 1, 1896, § 23, 28; Conseils à l’économe, p. 88.
Voilà comment on s'excuse du mauvais emploi que l'on fait des dons de Dieu. On
considère le Seigneur comme un maître sévère, tyrannique, désirant trouver ses serviteurs
en défaut pour pouvoir les punir. On l'accuse d'exiger ce qu'il n'a pas donné et de
moissonner ce qu'il n'a pas semé.
Nombreux sont ceux qui se plaignent de la dureté de Dieu parce qu'il demande leur
service et leurs biens, Or que pouvons-nous lui apporter que nous n'ayons reçu de lui?
« Tout vient de toi, déclare le roi David, et nous recevons de ta main ce que nous
t'offrons.» Tout appartient à Dieu, non seulement par droit de création, mais aussi par droit
de rédemption. Toutes les bénédictions qui nous sont accordées sur la terre et celles dont
nous jouirons dans la vie future portent l'empreinte de la croix du Calvaire. L'accusation
lancée contre Dieu suivant laquelle il serait un maître dur moissonnant où il n'a pas semé
est donc dénuée de tout fondement.
Christ’s Object Lessons, p. 362; Les Paraboles de Jésus, p.315.
Vendredi, le 8 mars 2013
Pas de lecture complémentaire.
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