LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, June 6, 2010

L'OPTIMISME: FELICITE ET GUERISON

http://anordinarymom.files.wordpress.com/2009/04/simon-dewey-consider-the-lilies.jpg


Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org/ avec l'Eglise de Sacramento, California





Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest


http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q206-05-integrity-wholeness-and-holiness





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http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf


11_ L'optimisme: félicité et guérison


Étude de la semaine :1 R 19.2-18; Ps 27; 42; Lc 8.14; 10.38-42; Rm 8.35-39; 2 Co 12.9, 10; 1Th 5.16, 17.

Versets à mémoriser: "Voici à quoi je réfléchis, voici pourquoi j'attends: c'est que la fidélité du SEIGNEUR n'est pas épuisée, que sa compassion n'est pas à son terme ; elle se renouvelle chaque matin. Grande est ta constance! " (Lm 3.21-23)

Pensée centrale: : L'optimisme et l'espérance ont un impact très positif sur la santé.


Dans une prison se trouvent deux hommes qui regardent par la fenêtre de leur cellule. Le regard du premier est attiré par les étoiles brillantes qui scintillent et semblent parer de joyaux le velours du firmament. En contemplant la beauté et la majesté de cette scène, son cœur se gonfle d'optimisme et d'espérance: il existe quelque chose de meilleur au -delà des barreaux ! L'autre détenu ne voit que le sol boueux autour des cellules de la prison. Il n'y a rien là pour l'encourager, aussi devient-il de plus en plus pessimiste. S'il perd espoir, c'est principalement à cause de la direction de son regard.

Les écritures décrivent les problèmes de la vie dans des termes réalistes qui nous parlent aujourd'hui. Elles ne nous épargnent pas les situations qui conduisent au désespoir, même pour les disciples fidèles du Seigneur. Heureusement, la Parole de Dieu contient aussi des encouragements en abondance ainsi que de nombreuses sources d'espoir et d'optimisme.

L'espérance colore le regard que nous portons sur chaque situation de la vie. Elle nous permet d'être optimistes même dans les périodes difficiles. Un tel optimisme influence positivement nos émotions et aussi notre santé physique, améliore notre immunité et notre bien-être de façon générale.

Souvent il n'est pas possible de changer les circonstances extérieures, mais il est possible de changer notre attitude envers elles. Nous examinerons ce principe cette semaine et nous verrons, selon la perspective biblique, pourquoi il y a tant à espérer.

* Etudiez cette leçon pour le sabbat 12 Juin.


Dépression et désespoir

La dépression est une maladie courante de nos jours. Parallèlement à la tristesse générale qui l'accompagne, on éprouve de l'indifférence pour les choses que l'on aimait auparavant. Ceux qui en souffrent se sentent fatigués, ils ont un sentiment de dévalorisation et de désespoir ainsi qu'une perte d'énergie. Leur sommeil est perturbé et cela entraine souvent divers symptômes physiques: problèmes digestifs, maux de tête ou de dos, entre autres. Si elle n'est pas reconnue et traitée, la dépression peut conduire au suicide. C'est un problème qui touche toutes les classes d'âge, mais, dans certaines sociétés, les moins de vingt-quatre ans sont les plus vulnérables.

Il existe deux principales sortes de dépression. La première se produit en réaction à des circonstances pénibles, comme un décès, une maladie, la perte d'un travail ou une rupture - événements que nous avons tous connus à un moment ou un autre de notre vie. L'autre forme de dépression est due à des déséquilibres chimiques au niveau du système nerveux central: elle a souvent une origine génétique et c'est une maladie comme une autre. Il faut accepter les personnes qui connaissent de telles difficultés et éviter de les juger et de les stigmatiser.

Vous trouverez ci-dessous des exemples de personnages bibliques ayant souffert des symptômes de la dépression. Qui étaient-ils et quels étaient leurs symptômes ?

Ps 42

1 R 19.2-18

Ces deux champions de l'Ancien Testament ont connu des moments de désespoir oppressant. David a passé des jours et des nuits à pleurer. Elie a été suicidaire, mais, plutôt que d'attenter à sa vie lui-même, il a demandé au Seigneur de le faire mourir (1 R 19.4). Aujourd'hui il se serait lamenté d'être le seul adventiste à défendre l'idéal divin ! Avec sa fidélité et sa façon de faire toujours empreinte de grâce, Dieu use de gentillesse envers David et Elie. Il fait comprendre au premier qu'il doit placer en lui son espérance (Ps 42.12) - et il en résultera une vie de louange. Il nourrit le second et lui parle d'une petite voix paisible, puis il lui rappelle sa mission et quelle est la source de sa force - et Elie part appeler Élisée pour le former au service de Dieu avant de lui laisser son manteau.

Chacun est un jour ou l'autre aux prises avec la dépression. Bien que cela soit, en général, inévitable, on peut néanmoins faire des choix qui permettrons d'éviter les situations déprimantes. Quels choix faites-vous - et où vous mèneront-ils probablement ?


Les soucis de cette vie

Il n'ya souvent plus de place pour l'optimisme et l'espérance dans nos emplois du temps bien chargés. II nous arrive d'être si absorbés par les choses matérielles, notre travail et nos autres activités - même si celles-ci sont sérieuses et utiles - que nous perdons de vue notre relation avec Jésus. Or celle-ci est indispensable à notre croissance dans tous les domaines de la vie.

Lisez les textes suivants. Que nous disent-ils à propos de la façon dont nous devons gérer notre vie? Quelles leçons retirer de chacun de ces exemples ?

Mi 6.8

Lc 8.14

Lc 10.38.42

Lc 12.16-21

On a envie de réussir et on essaie d'y arriver. On y consacre souvent de longues heures. Que de temps nous passons à courir après le succès alors que notre véritable but devrait avoir beaucoup plus d'importance pour nous ! Ce que je fais, ce que dis et ce que je pense a-t-il du sens ou suis-je comme le fermier de la parabole qui a si bien " réussi " mais qui a été traité d'" insensé " au moment où il a dû rendre les derniers comptes ? Voir aussi Lc 21.34.

Marthe, elle, était absorbée par une tâche essentielle : préparer à boire et à manger pour son invité. Comme nous, elle était si occupée à servir Jésus qu'elle a négligé sa relation vivifiante avec le Seigneur. Jésus lui rappelle alors que Marie a fait le meilleur choix, qu'il est plus important de choisir une relation pleine de sens que de réussir dans son travail.

Tout comme dans la parabole du semeur, il arrive que nous soyons comme les terrains envahis par les ronces des soucis de cette vie et que nous essayions simplement de survivre. Il s'agit peut-être pour nous de pourvoir aux besoins de notre famille, d'assurer l'éducation de nos enfants ou, simplement, de répondre aux sollicitations de la vie agitée que nous avons sur cette planète. Le fait d'entretenir notre relation avec Jésus a un impact sur tons les domaines de notre vie. Cela nous donne une vision optimiste et pleine d'espérance, même en période de tension et de détresse.

Parmi toutes vos tâches, combien laisseront un souvenir dans l'éternité ? Combien seront éternellement oubliées ? Qu'est-ce que votre réponse à ces questions vous apprend sur vous-même, sur la façon dons vous viviez et, peut-être, sur les choix que vous devez faire ?


Réjouissez-vous toujours

Lisez 1 Th 5.16, 17. Quel est le lien entre ces deux conseils ?

Il y a une trentaine d'années, beaucoup d'auteurs ont écrit qu'il était important de louer Dieu en toutes circonstances, ce qui est une bonne chose dans le principe. Cependant, bon nombre de ces écrits ont énormément culpabilisé ceux qui avaient du mal à surmonter un chagrin, une perte, un deuil, une tragédie ou une infirmité, comme si ces gens étaient infidèles au Seigneur et ne vivaient pas en vrais chrétiens parce qu'ils n'étaient pas joyeux ni heureux ni remplis de louange pendant ces périodes douloureuses.

On ne peut pas se réjouir dans toutes les situations. Jésus ne l'a pas fait (Mt 26.38; Jn 11.35), et qui va l'accuser de s'être montre infidèle ? Job non plus, bien qu'il soit fidèle au Seigneur, n'apparait guère joyeux dans la plus grande partie du livre qui porte son nom. Il ressemble au contraire à une misérable et lamentable épave.

Pourtant, au milieu des chagrins et des tragédies de la vie, nous avons encore des raisons d'être joyeux et optimistes, même si elles sont bien enfouies sous les peines et les soucis qui nous accablent. Grâce à Jésus et aux promesses qu'il nous a laissées, nous savons que ces difficultés ne sont que temporaires, qu'elles n'ont pas pris Dieu par surprise, que même si nous ne comprenons pas les souffrances que nous endurons, Dieu nous aime et prend soin de nous. C'est quand on vit dans la souffrance que l'on s'accroche le plus à ses promesses, que l'on se cramponne à l'espérance et que l'on trouve des raisons d'être joyeux et optimiste même dans les pires circonstances.

Quelle espérance retirez-vous de ces promesses? Pourquoi vous rendent-elles optimiste ?
Rm 8.31; Rm 8.35-39; 1 Jn 3.1 ; Ap 21.4

À quelles autres promesses bibliques pouvez-vous vous accrocher pour avoir des raisons d'être des optimistes et d'espérer même au milieu de circonstances éprouvantes ? Comment ces textes vous ont-ils aidé à supporter les périodes difficiles ?

Pour aller plus loin

Rire et guérison

Lisez 2 Co 12.9, 10. Que dit Paul ici et comment pouvons- nous appliquer ce principe dans notre vie, notamment au sein de la détresse ?

Norman Cousins, auteur d'un livre intitule : Anatomy of An Illness, a été, pendant environ trente ans, le rédacteur en chef d'un magazine très célèbre aux États-Unis. En 1964, il fut frappé d'un mal qui affectait son collagène (protéines assurant la cohésion des tissus du corps) II souffrait beaucoup. II avait du mal à bouger les doigts, les membres ou même la mâchoire et à se retourner dans son lit. Des grosseurs apparurent également sur tout son corps. Une fois le diagnostic posé, les médecins lui prescrivirent toutes sortes d'analgésiques et de sédatifs, tels que l'aspirine, la codéine et autres médicaments, ainsi que différents somnifères. Il finit par faire une réaction aux médicaments et une urticaire encore plus douloureuse que la maladie elle-même. Les choses semblaient mal tourner pour Norman.

Comme on lui avait dit que de toute façon un seul patient sur cinq cents guérissait de cette maladie, il décida d'abandonner tous ces médicaments - et leurs effets secondaires -, prit une chambre d'hôtel près de l'hôpital et se mit à regarder les films drôles d'une émission télévisée populaire qui passait a l'époque et s'intitulait Candid Camera. Couché dans son lit, il riait aux éclats, sans pouvoir s'arrêter, devant toutes les blagues et les pitreries qui passaient dans cette émission. Presque aussitôt il remarqua un changement. Plus il riait et mieux il se sentait. Une infirmière lui lisait aussi parfois des histoires humoristiques qui le faisaient hurler de joie. Avec le temps, les tests et les analyses révélèrent qu'il allait mieux. Puis les grosseurs, sur son corps, diminuèrent et il put reprendre son travail. Peu après, cet homme qui avait eu du mal à se retourner dans son lit jouait au tennis, au golf, montait à cheval et jouait du piano!

Si personne n'affirme que le rire est le remède par excellence à tous les problèmes médicaux, il ne fait aucun doute qu'un bon moral a un impact positif sur la santé.

Très souvent, le moral est quelque chose que l'on peut contrôler si on le veut vraiment, n'est-ce pas ? Quel est l'état de votre moral, dans l'ensemble ? Comment apprendre à être plus optimiste ? Comment le fait de contempler la croix et ce qu'elle révèle sur Dieu devrait-il vous aider à avoir de la vie une vision plus positive ?

Pour aller plus loin

Un cœur joyeux- l'optimisme mis en pratique

" Un cœur joyeux est un bon remède ; un esprit abattu dessèche les os. " (Pr 17.22)

Oui, le rire et un esprit positif sont un bienfait pour le corps. Le rire fait travailler les poumons et stimule le système circulatoire - et, par conséquence, favorise l'oxygénation du sang. Il agit comme un relaxant et contribue à long terme à la diminution de la pression sanguine. Le rire augmente la production par l'organisme d'une substance chimique naturelle, l'endorphine, qui calme et détend l'esprit, soulage la douleur, rend de bonne humeur et accroit l'activité du système immunitaire.

Il est tout à fait logique de faire preuve d'optimisme et d'avoir un cœur joyeux quand on sait que Dieu a la maitrise de tout. Certes, on ne peut être heureux ou rire continuellement mais on peut essayer d'avoir une attitude positive.

Lisez Es 26.1-4. Quelle application concrète de ce passage pouvons-nous faire dans notre vie?

Quand on fait preuve de fermeté et que l'on place sa confiance en Dieu, on en récolte des avantages certains. Des études ont montre que le fait de porter un jugement positif sur les autres et de faire preuve de bienveillance peut influer favorablement sur notre résistance aux infections (tout en rendant notre compagnie agréable !). Quand on cultive sa relation avec le Christ, on fait l'expérience d'une guérison émotionnelle et spirituelle qui contribue aussi à la guérison physique.

Pr 17.22 nous place devant un choix: soit un cœur joyeux qui fait du bien, soit un esprit abattu qui a un effet négatif sur l'être tout entier. David avait appris l'importance d'un tel choix et au cours de ses luttes incessantes il s'efforçait de se souvenir que Dieu était toujours là pour le protéger.

Lisez Ps 27. De quelle espérance est-il question ici ? Comment pouvons- nous employer ces paroles pour nous-mêmes ?

De nombreux faits montrent que c'est notre être tout entier qui bénéficie d'une relation vivante avec Dieu. Quels changements devez-vous faire pour avoir une meilleure relation avec le Seigneur ?



Lisez Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, " Guérison mentale ", p. 207-221.

" Rien ne dispose mieux à la santé du corps et de l'âme qu'un esprit de reconnaissance et de louange. Notre devoir formel est de résister à la mélancolie, aux pensées sombres et au mécontentement : il est aussi impérieux que celui de prier. Pourrions-nous ressembler à un convoi funèbre, nous lamentant et nous plaignant tout le long du chemin alors que nous sommes en route pour la maison du père ? " - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, " Guérison mentale ", p. 216.

" Sans la croix, il n'y aurait aucune possibilité d'être uni au Père. C'est d'elle que viennent toutes nos espérances, par elle resplendit l'amour du Sauveur. Et lorsque, devant la croix, le pécheur contemple celui qui est mort pour le sauver, il peut se livrer pleinement à la joie, car il sait que ses péchés sont pardonnés. Celui qui s'agenouille avec foi au pied de la croix est arrivé au plus haut sommet que l'homme puisse atteindre. " - Ellen WHITE, Conquérants Pacifiques, " La croix exaltée ", p. 186.

" Cette espérance d'un héritage réservé dans la nouvelle terre réjouissait les premiers chrétiens, même dans leurs épreuves et leur tribulations. C'est là ce qui fait votre joie, écrivait Pierre, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour le résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaitra - lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce ce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. " - Idem, " Un fidèle berger ", p. 464.

À méditer


•1_ Connaissez-vous quelqu'un souffrant de dépression ? Si c'est le cas, que pouvez-vous faire pour l'aider ? Il suffit souvent d'un mot gentil ou même un geste amical pour qu'une personne se sente mieux, voire beaucoup mieux. Quelle aide les membres de l'École du sabbat - ou l'Église dans son ensemble - pourraient-ils apporter à des personnes dépressives ?

•2_ Pr 3.7, 8 : " Ne te crois pas trop sage ; crains le SEIGNEUR, écarte-toi du mal ; ce sera la santé pour ton corps et un rafraichissement pour tes os. " comment ce verset s'inscrit-il dans la leçon de cette semaine ?

•3_ La prochaine fois que vous n'aurez pas le moral, faites l'effort de vous concentrer sur des choses positives. Pensez à l'amour de Dieu. Lisez des textes bibliques que vous aimez particulièrement. Louez le Seigneur par des cantiques et des prières. Vous serez surpris de voir à quel point vous vous sentirez mieux.

•4_ Si cette semaine nous avons mis l'accent sur les sentiments et l'importance de se sentir mieux, n'oublions pas que la foi n'est pas un sentiment. En d'autres termes, le fait que nous nous sentions au plus bas, déprimé ou découragé ne signifie pas que notre relation avec Dieu est rompue. Quelle est la différence entre la foi et le sentiment ? Pourquoi est-il important de savoir faire cette différence ?



1 Rois 19:2-18; Psaume 27; Psaume 42; Luc 8:14; Luc 10:38-42; Romains 8:35-39; 2 Corinthiens 12:9; 2 Corinthiens 12:10; 1 Thessaloniciens 5:16; 1 Thessaloniciens 5:17 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
1 Rois 19:2-18

2Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire: Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux!

3Élie, voyant cela, se leva et s'en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur.

4Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s'assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant: C'est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.

5Il se coucha et s'endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit: Lève-toi, mange.

6Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d'eau. Il mangea et but, puis se recoucha.

7L'ange de l'Éternel vint une seconde fois, le toucha, et dit: Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi.

8Il se leva, mangea et but; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb.

9Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l'Éternel lui fut adressée, en ces mots: Que fais-tu ici, Élie?

10Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l'Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie.

11L'Éternel dit: Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l'Éternel! Et voici, l'Éternel passa. Et devant l'Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers: l'Éternel n'était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre: l'Éternel n'était pas dans le tremblement de terre.

12Et après le tremblement de terre, un feu: l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.

13Quand Élie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles: Que fais-tu ici, Élie?

14Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l'Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie.

15L'Éternel lui dit: Va, reprends ton chemin par le désert jusqu'à Damas; et quand tu seras arrivé, tu oindras Hazaël pour roi de Syrie.

16Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi, pour roi d'Israël; et tu oindras Élisée, fils de Schaphath, d'Abel Mehola, pour prophète à ta place.

17Et il arrivera que celui qui échappera à l'épée de Hazaël, Jéhu le fera mourir; et celui qui échappera à l'épée de Jéhu, Élisée le fera mourir.

18Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé.

Psaume 27

Psaume 27

1De David. L'Éternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte? L'Éternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur?

2Quand des méchants s'avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent.

3Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n'aurait aucune crainte; Si une guerre s'élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.

4Je demande à l'Éternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l'Éternel, Pour contempler la magnificence de l'Éternel Et pour admirer son temple.

5Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente; Il m'élèvera sur un rocher.

6Et déjà ma tête s'élève sur mes ennemis qui m'entourent; J'offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette; Je chanterai, je célébrerai l'Éternel.

7Éternel! écoute ma voix, je t'invoque: Aie pitié de moi et exauce-moi!

8Mon coeur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel!

9Ne me cache point ta face, Ne repousse pas avec colère ton serviteur! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu de mon salut!

10Car mon père et ma mère m'abandonnent, Mais l'Éternel me recueillera.

11Éternel! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis.

12Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s'élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne respirent que la violence.

13Oh! si je n'étais pas sûr de voir la bonté de l'Éternel Sur la terre des vivants!...

14Espère en l'Éternel! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse! Espère en l'Éternel!

Psaume 42

Psaume 42

1(42:1) Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. (42:2) Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu!

2(42:3) Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu?

3(42:4) Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu'on me dit sans cesse: Où est ton Dieu?

4(42:5) Je me rappelle avec effusion de coeur Quand je marchais entouré de la foule, Et que je m'avançais à sa tête vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie et des actions de grâces D'une multitude en fête.

5(42:6) Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.

6(42:7) Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c'est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l'Hermon, depuis la montagne de Mitsear.

7(42:8) Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.

8(42:9) Le jour, l'Éternel m'accordait sa grâce; La nuit, je chantais ses louanges, J'adressais une prière au Dieu de ma vie.

9(42:10) Je dis à Dieu, mon rocher: Pourquoi m'oublies-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l'oppression de l'ennemi?

10(42:11) Mes os se brisent quand mes persécuteurs m'outragent, En me disant sans cesse: Où est ton Dieu?

11(42:12) Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.

Luc 8:14

14Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s'en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité.

Luc 10:38-42

38Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.

39Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.

40Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider.

41Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses.

42Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.

Romains 8:35-39

35Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée?

36selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.

37Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

38Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir,

39ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.

2 Corinthiens 12:9

9et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.

2 Corinthiens 12:10

10C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.

1 Thessaloniciens 5:16

16Soyez toujours joyeux.

1 Thessaloniciens 5:17

17Priez sans cesse.



Sabbat après-midi

L'espoir et le courage sont essentiels dans un service agréable à Dieu. Ce sont les fruits de la foi. Le découragement est coupable et déraisonnable. Dieu peut et désire
« montrer avec plus d'évidence » la force dont ont besoin ses serviteurs dans les difficultés. Les plans des ennemis de sa cause peuvent sembler solidement établis ; mais le Seigneur est capable de renverser les mieux assurés. Il le fait en son temps, lorsqu'il voit que la foi de ses enfants a été suffisamment mise à l'épreuve.

Il existe un remède infaillible pour ceux qui ont le cœur abattu : la foi, la prière, le travail. La foi et l'activité donnent une assurance et une satisfaction sans cesse accrues. Etes-vous tentés de vous laisser aller à de sombres pressentiments ou à un profond découragement ? Aux jours les plus ténébreux, alors que les apparences semblent être contre vous, ne craignez rien. Ayez foi en Dieu ; il connaît vos besoins. Il est tout-puissant ; son amour et sa compassion infinis ne se lassent jamais. Ne craignez pas qu'il manque à sa promesse ; il est la vérité éternelle ; il ne rompra jamais le pacte contracté avec ceux qui l'aiment. Il accordera à ses fidèles serviteurs ce dont ils ont besoin. L'apôtre Paul a dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. ... C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort ». Review and Herald, October 16, 1913 ; Prophètes et rois, p. 120.

Dimanche

Nous pouvons repérer la faiblesse, même d’hommes nobles, quand ils sont placés dans des circonstances où ils sont mis à l’épreuve. Cet homme [David], en situation d’urgence, avait regardé vers Dieu avec l’œil attentif de la foi, et il avait fait face aux Philistins orgueilleux et prétentieux. Il croyait en Dieu, et il avança en Son nom. Il avait confiance en Sa force d’accomplir l’œuvre de vaincre les armées des ennemis du Seigneur. Mais comme il avait été chassé et persécuté, la perplexité et la détresse lui avaient presque caché de vue son Père céleste. Il semblait penser qu’il était abandonné pour lutter dans ses batailles. Il était dans la confusion et ne savait pas dans quelle direction se tourner. Nous pouvons tirer une leçon de l’expérience de David. « Que celui qui est debout prenne garde qu’il ne tombe. » Chacun de nous a besoin de l’aide que Dieu seul peut donner. Oh, combien précieuse est la douce influence de l’Esprit de Dieu alors qu’Il vient auprès des âmes déprimées et désespérées, encourageant celui dont le cœur est sur le point de l’abandonner, donnant de la force à celui qui est faible, et donnant du courage et de l’aide aux serviteurs éprouvés du Seigneur ! Oh, quel Dieu est le nôtre, qui agit gentiment avec celui qui erre, et manifeste Sa patience et Sa tendresse quand nous sommes dans l’adversité, et quand nous sommes confrontés à de grands soucis !

David n’aurait pas dû perdre sa confiance en Dieu un seul instant. Quand les enfants de Dieu commettent une faute, cela est dû à leur manque de foi. Quand les ombres entourent l’âme, quand nous voulons de la lumière et un guide, nous devons regarder vers le haut ; il y a de la lumière au-delà des ténèbres. Nous devons apprendre à faire confiance à notre Père céleste, et ne pas permettre à l’âme d’être souillée par le péché de l’incrédulité. En cherchant à nous sauver nous-mêmes nous ne confions pas la garde de notre âme à Dieu comme à un Créateur fidèle. Nous ne nous attendons pas à ce qu’Il travaille pour nous, mais frénétiquement nous nous débattons avec notre force limitée pour briser le mur de la difficulté que Dieu seul peut enlever en notre faveur. L’homme n’est rien sans Dieu. Nous devons imiter l’exemple des hommes bons et nobles dans l’histoire sacrée, bien entendu seulement où ils ont suivi les traces du Seigneur. Quand on dépend implicitement de Dieu, on sera fidèle à nous-mêmes ; et on pourra espérer et se réjouir dans le Dieu de notre salut, même si chaque ami sur terre devient un ennemi. Signs of the Times, August 31, 1888.

La réaction qui suit fréquemment un point culminant de foi et un succès glorieux, envahit Elie. Il craignait que la réformation commencée sur le mont Carmel ne dure pas. La dépression le saisit. Il avait été exalté au sommet de Pisgah. Maintenant il était dans la vallée. Alors qu’il était sous l’inspiration du Tout-Puissant, il avait affronté l’épreuve de foi la plus sévère ; mais à ce moment de découragement, avec le message menaçant de Jézabel résonnant à ses oreilles, Satan semblait apparemment avoir le dessus par le complot de cette méchante femme. Il rompit alors son attachement à Dieu. Il avait été exalté au-dessus de toute mesure, et la réaction fut terrible. Oubliant Dieu, il fuit, marchant, marchant jusqu’à ce qu’il se trouve seul dans un désert aride. …

Dans la vie de tout homme, il y a des périodes de profond désappointement, de découragement total, des jours où la tristesse semble être notre lot et où il est presque impossible de croire que Dieu est encore le bienfaiteur de ses enfants; des jours où les tourments accablent notre âme, si bien que la mort nous semble préférable à la vie. C'est alors que beaucoup perdent leur confiance en Dieu et deviennent esclaves du doute et de l'incrédulité. Si, à de tels moments, nous pouvions par une vision spirituelle, discerner la signification des voies de la Providence, nous verrions alors des anges s'efforcer de nous délivrer de nous-mêmes et essayer d'affermir nos pieds sur un fondement inébranlable, plus ferme que les collines éternelles. Une foi et une ardeur nouvelles animeraient alors notre vie. Review and Herald, October 16, 1913.

Lundi

Ce reproche de Christ s’adresse à de nombreuses Marthe à notre époque. Elles perdent de nombreux enseignements spirituels et divins qui les rendraient sages à salut. Elles veulent, à travers leur activisme sur le plan temporel, combler de faveurs ceux qu’elles aiment. Si elles gardaient la simplicité dans toutes leurs préparations, saisissaient les occasions précieuses pour obtenir une meilleure connaissance de la volonté de Dieu et qu’elles accomplissent Ses paroles, elles seraient préservés de bien des irritations et boiraient à la fontaine de vie perpétuelle. …

Marthe… était tellement préoccupée de l’honneur qui devait être accordé à Christ que, dans son active préparation de la nourriture, elle perdit les moments «en or» les plus précieux pour écouter l’instruction qui venait de Ses lèvres divines.

Marie, (par contre), était assise à Ses pieds pour recueillir chaque mot. Elle considérait que c’était de la plus haute importance.

Marthe en fut offensée, et elle demanda au Seigneur Jésus si cela Le laissait indifférent qu’elle serve seule le repas, alors que Marie négligeait ses responsabilités. Jésus lui répondit «Marthe, Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera point enlevée.» Quelle était cette «meilleure part?» Apprendre de Jésus, apprécier Ses paroles. En accordant son attention aux paroles qui tombaient de Ses lèvres, elle montrait son amour pour son Sauveur… Our High Calling, p. 281.

La longueur et le bonheur de la vie ne sont pas fonction de nos biens terrestres. Cet homme riche, mais insensé, dans son égoïsme foncier, s'était amassé des trésors dont il ne devait pas profiter. Il avait vécu uniquement pour lui-même, il avait volé, il avait été dur en affaires, tandis qu'il négligeait la miséricorde ou l'amour de Dieu. Il dérobait l'orphelin et la veuve, trompait ses semblables, afin d'accumuler des biens terrestres. Il aurait pu s'amasser un trésor inépuisable dans le ciel, là où le voleur n'approche pas et où la teigne ne détruit point. Mais par sa convoitise, il perdit sur les deux tableaux. Ceux qui, avec humilité, utilisent pour la gloire de Dieu les biens que le Seigneur leur a confiés, recevront un trésor de sa main avec la bénédiction: « C'est bien, bon et fidèle serviteur ... entre dans la joie de ton maître. » Mat. 25: 23.

Testimonies, vol. 3, p. 402 ; Témoignages, vol. I, p. 439.

Dans les ronces qui étouffent la bonne semence, le Grand Maître voulait dépeindre les dangers qui sont autour de ceux qui écoutent la Parole de Dieu ; car il y a des ennemis de toutes parts pour annuler tout effet de la précieuse vérité de Dieu. Tout ce qui écarte l’affection pour Dieu, et tout ce qui détourne l’attention au point que Christ n’a plus de place dans le cœur, doit être écarté si l’on veut que la semence de la vérité fleurisse dans l’âme. Jésus spécifie les choses qui sont dangereuses pour l’âme. Il déclare que les préoccupations du monde, la tromperie des richesses et le désir d’acquérir d’autres choses, étouffent la Parole, la semence qui croît spirituellement. Ainsi l’âme ne peut plus tirer de nourriture du Christ comme le sarment le fait de la vigne, et la vie spirituelle meurt dans le cœur. L’amour du monde, l’amour de ses plaisirs, et l’amour d’autres choses empêchent l’âme de rester en communion avec Dieu ; car celui qui aime le monde ne dépend pas de Dieu pour son courage, pour son espérance et pour sa joie. Il ne sait pas ce que c’est que d’avoir la joie de Christ, la joie de conduire d’autres à la Fontaine de vie, et de gagner des âmes en les arrachant du péché pour les amener à la justice. Review and Herald, June 21,1892.

Mardi

La vie chrétienne devrait être une vie de foi, de victoire et de joie en Dieu. …

Le Seigneur peut et veut accorder toute la force nécessaire, et toute la sagesse que réclament les exigences de son œuvre. Il ira bien au-delà des plus grands espoirs de ceux qui se confient en lui.

Le Christ ne nous appelle pas pour nous abandonner par la suite. Si nous consacrons notre vie au service de Dieu, nous ne serons jamais placés dans une situation où il ne puisse nous secourir. Quelle que soit notre situation, nous avons un guide pour nous montrer le chemin. Quelles que soient nos perplexités, nous avons un conseiller avisé. Quels que soient nos chagrins, nos deuils, notre solitude, nous avons un ami compatissant. Si, dans notre ignorance, nous faisons un faux pas, le Christ nous relèvera; sa voix claire et distincte se fera entendre: « Je suis le chemin, la vérité et la vie.» « Il délivrera le pauvre qui crie, et le malheureux qui n'a point d'aide.»

C’est la foi qui nous rend capables de regarder, par delà le présent chargé de soucis, l’avenir glorieux où toutes les difficultés actuelles seront aplanies. La foi voit Jésus, notre Médiateur, à la droite de Dieu. Elle contemple les demeures qu’il est allé préparer à l’intention de ceux qui l’aiment. Elle voit la robe et la couronne apprêtées pour le vainqueur, et elle entend le chant des rachetés. The Faith I Live By, p. 126.

Le Christ plaide dans les cours célestes pour son Eglise ; il intercède pour ceux qu'il a rachetés au prix de son sang. Ni les siècles ni les millénaires n'amoindrissent l'efficacité de son sacrifice expiatoire. Rien, - ni la vie, ni la mort, ni la hauteur, ni la profondeur -, ne peut nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ, non parce que nous nous approchons de lui, mais parce que c'est lui qui se tient tout près de nous. Si notre salut dépendait de nos propres efforts, nous ne pourrions être sauvés ; mais il dépend de celui qui est au-delà de toutes les promesses. Nos possibilités peuvent paraître faibles, mais son amour pour nous est comme celui d'un frère aîné. Tant que nous restons en contact avec lui, nul ne saurait nous arracher de sa main.

That I may Know Him, p. 80 ; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 82.

Quand les épreuves surviennent, ne nous appesantissons pas sur l’amplitude des difficultés, et ne pensons pas qu'il nous est impossible de nous réjouir dans le Seigneur. Il est vrai que nous aurons des hauts et des bas. Il nous arrivera d'être découragés et même déprimés. Mais vivons-nous par les sentiments ou par la foi ? Quand nos frères et nos amis parlent d'une façon inconsidérée et nous font de la peine, ne soyons pas abattus. Souvenons-nous que nous vivons dans un monde de tribulations et de souffrances, de tristesse et de désillusions. Lorsque ces expériences nous assaillent, elles devraient nous conduire au Christ. Si ce n'est pas le cas, nous y perdrons.

Quand nous sommes tentés d'abandonner, accablés par le découragement et par les difficultés, étudions la vie et les expériences du Christ. Il a dû lutter contre les puissances des ténèbres pour ne pas être vaincu. Nous avons à soutenir le même combat et à remporter les mêmes victoires. «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» (Jean 3 : 16.) Nous avons le privilège de pouvoir nous appuyer sur la puissance de Celui qui est capable de sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui. Il vous invite à présenter votre cas devant le trône de grâce et à ancrer votre âme impuissante en lui. The Upward Look, p. 252; Levez vos yeux en haut, p. 244.

Mercredi

Les soucis vont et viennent ; c’est le lot de l’homme ; nous ne devrions pas l’amplifier mais plutôt nous attarder sur ce qui est brillant et agréable. Quand l’hiver saisit la terre par son gel, ne laissons pas notre joie se geler avec les fleurs et les ruisseaux et ne nous lamentons pas continuellement à cause des jours désagréables et des vents glacés. Mais, en imagination portons nous vers l’été qui vient, avec sa chaleur sa vie et sa beauté. Alors goûtons chaque rayon de soleil qui nous parvient, et trouvons y du réconfort malgré le froid et la neige, appréciant la nature qui se revêt de fraicheur et de joie.

Voilà qu’un nuage nous empêche de voir les brillants rayons du soleil et nous sommes dans l’ombre. Devrions-nous nous agiter, nous plaindre, et oublier tout le reste qui est charmant autour de nous ? Non ; nous devrions oublier les nuages et nous rappeler que le soleil n’a pas disparu, mais qu’il a seulement voilé sa face pour un moment, pour briller de nouveau dans une luminosité apparemment encore plus grande, apprécier et goûter encore davantage que s’il n’avait jamais été caché.

Cela ne fait pas plaisir à Dieu que nous passions notre vie dans l’abattement et la mélancolie, amplifiant chaque souci. En faisant cela, non seulement nous nous rendons misérables mais nous gâchons le bonheur de ceux qui sont autour de nous. Nous ne devrions pas rechercher et nous attarder sur les sombres ombres dans l’expérience de notre vie mais plutôt ouvrir nos yeux et éveiller nos sens pour voir et apprécier les nombreuses bénédictions qui nous entourent, et qui devraient nous rendre reconnaissants et heureux.

C’est la volonté de Dieu que nous soyons gais. Il souhaiterait que nous ouvrions nos cœurs aux rayons du soleil qui viennent du ciel ; Il souhaiterait que notre esprit soit attendri par Son amour et Sa bonté qui apparaissent dans nos propres vies et dans les éléments de la nature qui nous entourent. Ceux qui entrent en contact avec nous sont affectés pour le bien ou pour le mal par nos paroles et nos actions. Inconsciemment nous diffusons le parfum de notre caractère sur l’atmosphère morale qui nous entoure, ou nous empoisonnons cette atmosphère par des pensées, des paroles et des actes qui ont une influence délétère. In Heavenly Places, p. 274.

Le courage, l'espérance, la foi, la sympathie, l'affection favorisent la santé et prolongent la vie. Un esprit content et heureux contribue à la santé du corps et à la force de l'âme. « Un cœur joyeux est un bon remède. » (Proverbes 17 : 22)

The Ministry of Healing, p. 241 ; Le ministère de la guérison, p. 207.

Notre corps appartient à Dieu, qui a payé le prix de la rédemption pour notre corps comme pour notre âme. ... Dieu est le grand gardien de la machine humaine. Nous devons collaborer avec lui pour en prendre soin. L'amour pour Dieu est essentiel à la vie et à la santé. Notre cœur doit être habité par l'espoir, l'amour et la joie.

God’s Amazing Grace, p. 147; La puissance de la grâce, p. 148.

Jeudi

L'amour que le Christ répand dans l'être tout entier est une puissance vivifiante. C'est lui qui guérit notre cœur, notre cerveau, nos nerfs. Par lui, les plus nobles énergies de notre être sont mises en activité. Il libère l'âme de sa culpabilité et de sa tristesse, de ses anxiétés et de ses soucis.

Il nous apporte le calme et la sérénité, et répand dans notre âme une joie, une joie dans le Saint-Esprit, qui est une source de vie et de santé, et que rien au monde ne saurait détruire.

The Ministry of Healing, p. 115; Le ministère de la guérison, pp. 90, 91.

Prendre au mot le Christ, lui confier la garde de son âme, ajuster sa vie à sa volonté, c'est trouver paix et quiétude. Rien au monde ne peut attrister celui que Jésus réjouit par sa présence. Une soumission complète assure un repos parfait. Le Seigneur dit :
« A celui dont le cœur est ferme tu assures la paix, une paix parfaite, parce qu'il se confie en toi ». Nos vies peuvent ressembler à un écheveau embrouillé; si nous confions nos personnes au Maître-ouvrier il en fera sortir la vie et le caractère exemplaires qui serviront à sa gloire. Or le caractère formé à l'image glorieuse du caractère de Christ sera accueilli dans le Paradis de Dieu. Une race renouvelée marchera avec lui, de blanc vêtue, car elle en est digne.

Dès que nous entrons dans le repos de Jésus, le ciel commence ici-bas. Il nous invite : Venez, apprenez de moi ; nous répondons, nous allons à lui, et pour nous commence la vie éternelle. S'approcher constamment de Dieu par le Christ, c'est le ciel. Et plus nous demeurons dans ce bonheur céleste, plus nous voyons la gloire s'ouvrir devant nous, - plus nous apprenons à connaître Dieu, plus intense est notre bonheur.

The Faith I Live By, p. 367; Jésus-Christ, p. 323.

Le peuple de Dieu a de nombreuses leçons à apprendre. Les croyants jouiront d'une paix parfaite si leur esprit demeure fixé sur Celui qui est trop sage pour se tromper et trop bon pour lui faire du mal. Ils doivent se pénétrer de l'éclat du sourire de Dieu et le refléter sur leurs semblables. Ils doivent se demander quelle mesure de lumière ils peuvent introduire dans la vie de ceux qui les entourent. Ils doivent se tenir tout près du Christ, si près qu'ils seront assis avec lui comme s'ils étaient ses petits enfants, dans une union douce et sainte. Ils ne doivent jamais oublier qu'à mesure qu'ils bénéficient de l'affection et de l'amour de Dieu, ils ont la responsabilité solennelle d'en faire part à d'autres. Dès lors, ils pourront exercer une influence rayonnante qui sera une bénédiction pour tous ceux de leur entourage dont le sentier sera ainsi illuminé.

Medical Ministry, p. 45 ; Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 391.

Rien au monde ne peut rendre tristes ceux que Jésus a rendus joyeux par Sa présence. Dans la parfaite acquiescence il y a une paix parfaite. « Tu le garderas dans une paix parfaite celui dont l’esprit repose en Toi ; parce qu’il T’a fait confiance. » Nos vies peuvent apparaître compliquées ; mais lorsque nous les remettons à la garde du Maître, Il fera apparaître le plan de vie et de caractère qui sera à Sa propre gloire.

Signs of the Times, May 20, 1908.

Vendredi

Pour aller plus loin : Le ministère de la guérison, La guérison mentale, pp. 207-221.


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