LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Saturday, January 19, 2013


Les commentatires d'Ellen G. White avec sous-titres pour chaque jour et avec les versets bibliques

                
LES ORIGINES
http://www.adventverlag.ch/egw/f/2013/1trimestre/Lecon_04_1_2013.pdf
http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2013.html

Leçon 4 1er trimestre 2013

Sabbat après-midi, le 19 janvier 2013

L’intelligence et la main divines ont préservé à travers les siècles le récit de la
création dans son authenticité. Seule la Parole de Dieu nous donne de la création du
monde un récit véridique. Nos écoles doivent en faire leur principal sujet d’étude. Elle
montre ce que la rédemption a coûté à celui qui, dès le commencement, était l’égal du
Père, lui qui a sacrifié sa vie pour qu’un peuple soit racheté de tout ce qui appartient à la
terre et soit renouvelé à l’image de Dieu.
Counsels to Parents, Teachers and Students, pp. 13, 14 ;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, pp. 13, 14.

Autrefois tu as fondé la terre, et le ciel est l'oeuvre de tes mains. Psaume 102 :26.

Au commencement, Dieu était manifesté dans toutes les oeuvres de la création.
C'est le Christ qui a déployé les cieux et jeté les fondements de la terre. Sa main a placé
les mondes dans l'espace et formé les fleurs des champs. C'est lui qui « soutient les
montagnes par sa force ». « A lui appartient la mer, ─ car c'est lui qui l'a créée. » C'est
lui qui a rempli la terre de beauté et l'air de chant. Sur tout ce qui se trouve sur la terre,
dans les airs, et dans le ciel, il a gravé le message de l'amour du Père.
Lift Him Up, p. 46; Jésus-Christ, p.10.

Dimanche, le 20 janvier 2013  LA CREATION DANS GENESE 2

La première semaine au cours de laquelle Dieu accomplit l’oeuvre de la création en
six jours et se reposa le septième jour, était exactement semblable à chaque autre
semaine. Le grand Dieu dans Ses jours de création et jour de repos donna la mesure du
premier cycle comme un exemple pour les semaines qui suivraient jusqu’à la fin des
temps. « Ce furent les générations des cieux et de la terre quand ils furent créées. » Dieu
nous donne le résultat de Son oeuvre chaque jour de la création. Chaque jour était
considéré par Lui une génération, parce que chaque jour Il généra, ou produisit, une
nouvelle portion de Son oeuvre. Le septième jour de la première semaine Dieu se reposa
de Son oeuvre, et ensuite Il bénit le jour de Son repos, et Il mit à part pour l’usage de
l’homme. Le cycle hebdomadaire de sept jours littéraux, six pour le travail et le
septième pour le repos, qui a été préservé en continuité à travers l’histoire biblique, eut
son origine dans les grands faits des sept premiers jours.
Signs of the Times, March 20, 1879, § 1.

Les Juifs permettaient à un homme de répudier sa femme pour les motifs les plus
futiles, et à la femme de se remarier. Cette coutume entraînait bien des misères et bien
des péchés. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus déclare nettement que les liens du
mariage sont indissolubles, excepté en cas d'infidélité aux voeux du mariage. Il dit :
«Celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et
[...] celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.» (Matthieu 5 :32)

Lorsque, plus tard, les pharisiens questionnèrent Jésus au sujet de la légitimité du
divorce, le Maître leur rappela l'institution du mariage, lors de la création. Il leur dit :
«C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos
femmes; au commencement, il n'en était pas ainsi.» (Matthieu 19 :8) Jésus évoqua les
jours bénis du jardin d'Éden où Dieu avait déclaré que «tout était bon». C'est alors que
le mariage et le sabbat furent institués. Ces deux institutions jumelles étaient destinées à
la gloire de Dieu et au bien de l'humanité. Le couple saint s'étant donné la main, le
Créateur dit : «L'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils
deviendront une seule chair» (Genèse 2 :4), énonçant ainsi la loi du mariage pour les
enfants d'Adam jusqu'à la fin des temps. Ce que le Dieu éternel lui-même avait déclaré
bon, c'était la loi qui assurait à l'homme, en même temps que le plus grand bonheur, la
continuité et le développement de sa race.

Comme pour tous les dons que Dieu a confiés à l'homme, le péché a posé sa sombre
empreinte sur le mariage; aussi le but de l'Évangile est de lui rendre sa pureté et sa
beauté. Dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament les liens du mariage
représentaient l'union tendre et sacrée qui existe entre le Christ et le peuple des rachetés
qu'il s'est acquis sur le Calvaire. «Ne crains pas, dit-il, [...] car ton créateur est ton
époux: l'Éternel des armées est son nom et ton rédempteur est le Saint d'Israël.»
(Ésaïe 54 :4,5) «Revenez, enfants rebelles, dit l'Éternel, car je suis votre maître.»
(Jérémie 3 :14) Dans le Cantique des cantiques nous entendons l'épouse dire : «Mon
bien-aimé est à moi, et je suis à lui.» Et celui qui pour elle «se distingue entre dix mille»
déclare à son élue : «Tu es parfaitement belle, mon amie, et il n'y a point en toi de
défaut.» (Cantique 2 :16; 5 :10; 4.7) Thoughts from the Mount of Blessings, pp. 63, 64;
Heureux ceux qui (éd. 2001), pp. 55, 56.

Lundi, le 21 janvier 2013  LA CREATION DANS LES PSAUMES

La religion, pure et sans tache, ennoblit celui qui la met en pratique. Vous trouverez
toujours chez le vrai chrétien la bonne humeur, une notable, sainte et heureuse confiance
en Dieu, une soumission à Ses providences, qui est rafraîchissante à l’âme. Par le
chrétien, l’amour de Dieu et sa bienveillance peuvent être visibles en chaque libéralité
qu’il reçoit. Les beautés dans la nature sont un thème de contemplation. En étudiant
l’environnement naturel si plaisant, l’esprit est porté par la nature vers l’Auteur de tout
ce qui est aimable. Toutes les oeuvres de Dieu parlent à nos sens, magnifiant Sa
puissance et exaltant Sa sagesse. Chaque chose créée a en elle les charmes qui
intéressent l’enfant de Dieu et forme son goût à considérer ces évidences précieuses de
l’amour de Dieu au-dessus de l’oeuvre de l’habileté humaine.

Les prophètes, dans un langage de brillante ferveur, magnifient Dieu dans Ses
oeuvres créées : « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les
étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le
fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Ps. 8 :4,5) « Qu’ils louent le nom
de l’Eternel ! Car son nom seul est élevé ; Sa majesté est au-dessus de la terre et des
cieux. » (Ps. 148 :13) « Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute
la terre ! » (Ps. 8 :10) « Je louerai l’Eternel de tout mon coeur, je raconterai toutes tes
merveilles. » (Ps. 9 :1) Testimonies, vol. 3, p. 377.

Adam était entouré de tout ce que son coeur pouvait souhaiter. Chaque désir était
satisfait. Il n'y avait ni péché ni signe de décadence dans l'Eden glorieux. Les anges de
Dieu conversaient librement et affectueusement avec le couple saint. Les joyeux oiseaux
chanteurs gazouillaient leurs chants de louange à leur Créateur. Les bêtes pacifiques
dans leur innocence heureuse jouaient autour d'Adam et Eve, obéissant à leurs paroles.
Adam était dans la perfection de la virilité. Il était la plus noble des oeuvres du Créateur.
Il était à l'image de Dieu, et seulement un peu inférieur aux anges.
The Bible Echo, October 20, 1913, § 3.

Dès que la terre fut couverte de végétation et peuplée d'animaux innombrables,
l'homme, chef-d'oeuvre de la création, l'être pour lequel ce séjour enchanteur venait
d'être préparé, fut appelé à l'existence. Il reçut la domination de tout ce qu'embrassaient
ses regards. « Alors Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance,
et qu'il règne... sur la terre entière. ... Ainsi Dieu créa l'homme à son image. ... Il créa un
homme et une femme ».

Tel est le récit sacré des origines du genre humain. Sa clarté et sa précision
excluent toute idée erronée. « Dieu créa l'homme à son image ». Il n'y a pas de mystère
sous cette parole. Elle ne donne nullement lieu de supposer que l'homme n'est que le
dernier échelon d'une lente évolution ayant son point de départ dans les organismes
inférieurs de la vie animale ou végétale. Cette théorie annule l'oeuvre grandiose du
Créateur. On a tellement à coeur, aujourd'hui, d'ôter à Dieu sa souveraineté sur l'univers,
que l'on dépouille l'homme de sa divine origine. Celui qui avait semé dans l'espace les
mondes étoilés; qui avait donné leurs coloris aux fleurs des champs; qui avait orné la
terre et les cieux des merveilles de sa puissance, voulut couronner son oeuvre glorieuse
en lui donnant un gestionnaire. Il créa un être digne de la main qui lui donnait la vie. La
généalogie de notre race, telle que nous la donne le volume inspiré, ne la fait pas
remonter à une succession d'infusoires, de mollusques et de quadrupèdes se
transformant peu à peu: elle la fait remonter au Créateur. Bien que tiré de la poudre de
la terre, Adam était cependant « fils de Dieu ».

En sa qualité de représentant de l'Etre suprême, Adam fut constitué maître du règne
animal. Privés de la faculté de comprendre et de reconnaître la souveraineté de Dieu,
les animaux sont capables d'aimer l'homme et de le servir. Le Psalmiste a dit:
Tu as donné... au fils de l'homme... l'empire sur les oeuvres de tes mains. Tu as mis
toutes choses sous ses pieds: Les brebis comme les boeufs, Et même les bêtes
sauvages,... Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. (Psaume 8 :6-8).
Patriarchs and Prophets, pp. 44, 45; Patriarches et prophètes, pp. 21, 22.

Mardi, le 22 janvier 2013   LA CREATION DANS LE LIVRE DE JOB

Ce n'est pas peu de chose que de pécher contre Dieu, de placer sa volonté humaine
perverse en opposition avec la volonté de son Créateur. Il est du meilleur intérêt des
hommes, même ici-bas, d'obéir aux commandements de Dieu. Et il est sûrement de leur
intérêt éternel de se soumettre à Dieu et d'être en paix avec Lui. Les bêtes des champs
obéissent à la loi de leur Créateur grâce à l'instinct qui les dirige. Il parle au fier océan :
«Tu viendras jusqu'ici mais pas plus loin » (Job 38 :11) et les eaux obéissent
promptement à Sa parole. Les planètes se déplacent dans un ordre parfait, obéissant aux
lois que Dieu a établies. De toutes les créatures que Dieu a faites sur la terre, l'homme
seul est rebelle. Il possède cependant la faculté de raisonner, la capacité de comprendre
les exigences de la loi divine, et une conscience qui lui permet de ressentir la culpabilité
de la transgression ainsi que la paix et la joie de l'obéissance. Dieu a fait de l'homme un
être moralement libre, libre d'obéir ou de désobéir. La récompense de la vie éternelle -
un poids éternel de gloire - est promise à ceux qui font la volonté de Dieu tandis que Sa
colère menaçante attend celui qui défie Sa loi.
The Sanctified Life, p. 76; La vie sanctifiée, p. 41.
Quoique riches de tout ce que le possesseur de l'univers pouvait leur accorder, ils ne
devaient pas rester inactifs. Une tâche utile leur avait été confiée, véritable bénédiction,
pour fortifier leur corps, développer leur esprit, former leur caractère.

Le livre de la nature, qui leur prodiguait des leçons vivantes, se révélait être un
manuel inépuisable et merveilleux. Sur chaque feuille de la forêt, sur chaque rocher des
montagnes, sur chaque étoile scintillante, sur la terre, la mer, le ciel, était écrit le nom de
Dieu. Avec toutes les créatures, animées ou inanimées, avec la feuille, la fleur et l'arbre,
le léviathan des mers, le grain de poussière dansant au rayon de soleil, les habitants
d'Eden pouvaient s'entretenir ; ils pouvaient demander à chacun les secrets de sa vie. La
gloire de Dieu dans les cieux, les mondes innombrables aux révolutions ordonnées, « les
nuages [...] en équilibre » (Job 37 : 16), les mystères de la lumière et du son, du jour et
de la nuit, — tout s'offrait à l'étude des élèves de la première école terrestre.
Education, p. 21; Éducation, pp. 24, 25.

« L'Eternel répondit à Job du milieu de la tempête », et fit connaître à son serviteur
la souveraineté de sa puissance. Lorsque Job eut la révélation de son Créateur, il eut
horreur de lui-même, et se repentit dans la poussière et la cendre. Alors le Seigneur put
le bénir abondamment, et faire de ses dernières années les meilleures de sa vie.
Review and Herald, October 16, 1913, § 13; Prophètes et rois, p. 119.

Mercredi, le 23 janvier 2013  LA CREATION DANS LES LIVRES DES PROPHETES

Ce n'était pas, d'ailleurs, l'homme seul qui était tombé sous la puissance de Satan, et
qui devait être racheté; il y avait aussi notre terre. On devient esclave de celui par qui on
est vaincu. Quand il fut créé, Adam avait reçu la domination du globe. En cédant à la
tentation, il devint le captif du tentateur, et son fief passa entre ses mains. C'est ainsi
qu'en usurpant la domination de la terre confiée à Adam, Satan est devenu le « dieu de
ce monde ». En payant la pénalité du péché, le Sauveur a racheté non seulement
l'homme, mais aussi son empire. Tout ce qui a été perdu par le premier Adam sera
restauré par le second. « Et toi, tour du troupeau, colline de la fille de Jérusalem, dit un
prophète, « à toi viendra, à toi arrivera l'ancienne domination ». L'apôtre Paul parle
également de la « rédemption de la possession acquise ».

Dieu a créé la terre pour en faire la demeure d'êtres saints et heureux. « Dieu a
formé la terre, et l'a affermie; il l'a fondée lui-même; il ne l'a pas créée pour être déserte,
mais pour être habitée ». Ce but sera atteint quand, renouvelée par la puissance de Dieu,
exempte de péché et de douleurs, elle deviendra l'héritage Eternel des rachetés. Les
justes posséderont la terre, et ils y demeureront à perpétuité ». « Il n'y aura plus
d'anathème; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville; ses serviteurs... verront sa
face ». Psaume 37 :29 ; Apoc. 22 :3.
Patriarchs and Prophets, p.67 ; Patriarches et prophètes, p. 45.

Le prophète exaltait Dieu, le Créateur de toutes choses. Aux villes de Juda, il
apportait ce message: « Voici votre Dieu! » « Ainsi parle Dieu, l'Eternel, qui a créé les
cieux et qui les a déployés, qui a étendu la terre et ses productions ». « Moi, l'Eternel,
j'ai fait toutes choses. » « Je forme la lumière, et je crée les ténèbres. » « C'est moi qui ai
fait la terre, et qui sur elle ai créé l'homme ; c'est moi, ce sont mes mains qui ont
déployé les cieux, et c'est moi qui ai disposé toute leur armée. »
Review and Herald, March 25, 1915, § 3; Prophètes et rois, p. 240.
En poussant les hommes à violer le second commandement, Satan cherchait à
ravaler leur conception de l'Etre suprême. En annulant le quatrième, il voulait les
amener à oublier l'Eternel. En effet, selon ce commandement, les droits de Dieu à être
obéi et à être seul adoré ont pour base le fait qu'il est le Créateur de tous les êtres. La
Bible est formelle sur ce point. On lit dans le prophète Jérémie : « L'Eternel est le vrai
Dieu; il est le Dieu vivant, le Roi Eternel. ... Ils disparaîtront de dessus la terre et de
dessous les cieux, ces dieux qui n'ont fait ni les cieux ni la terre. C'est l'Eternel qui a
créé la terre par sa puissance, affermi le monde par sa sagesse, étendu les cieux par son
intelligence. ...Tout orfèvre [aura] honte de son idole ; car les statues de fonte ne sont
que mensonge: il n'y a point de souffle en elles. Elles ne sont que vanité, oeuvre de
néant; elles périront au jour du châtiment. Il n'en est pas ainsi de celui qui est l'héritage
de Jacob ; car c'est lui qui a créé toute chose ». Le jour du repos, mémorial de l'oeuvre
créatrice, nous rappelle que Dieu est le Créateur des cieux et de la terre. Témoin
constant de son existence, il nous montre sa grandeur, sa richesse et son amour. Par
conséquent, si le jour du repos avait toujours été sanctifié, il n'y aurait jamais eu sur la
terre d'idolâtres ni d'athées.
Patriarchs and Prophets, p. 336; Patriarches et prophètes, p. 310.

Jeudi, le 24 janvier 2013  LA CREATION DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

Paul éleva l'esprit de ses auditeurs idolâtres au-dessus de leur fausse religion, et il
les amena à une vraie vision de la Divinité, à celui qu'ils avaient baptisé le « dieu
inconnu ». Cet Etre suprême, leur déclara-t-il, ne dépend pas de l'homme et n'a nul
besoin de lui pour rehausser son pouvoir et sa gloire.

L'auditoire était transporté d'admiration par l'argumentation solide et logique de
Paul sur les attributs du vrai Dieu, son pouvoir créateur et sa souveraine providence.
Avec une éloquence vibrante et solennelle, l'apôtre déclara : « Le Dieu qui a fait le
monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point
dans des temples faits de main d'homme; il n'est point servi par des mains humaines,
comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et
toutes choses ». Les cieux ne sont pas assez vastes pour contenir Dieu, à combien plus
forte raison les temples construits par des hommes.

A cette époque où régnait l'esprit de caste, où le droit était souvent bafoué, Paul
proclama la grande vérité de la fraternité humaine. Dieu, dit-il, « a fait que tous les
hommes, sortis d'un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre ». A ses yeux tous
sont égaux et doivent se soumettre à sa volonté suprême. Ensuite, l'apôtre montra
comment, dans la trame de ses relations avec l'homme, Dieu tisse son dessein de grâce
et de miséricorde semblable a un fil d'or. Il a « déterminé la durée des temps et les
bornes de leur demeure ; il a voulu qu'ils cherchent le Seigneur, et qu'ils s'efforcent de le
trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous ».
Acts of the Apostles, pp. 237, 238; Conquérants pacifiques, pp. 210, 211.

Il n'y avait pas de synagogue à Lystre, bien que certains Juifs résidaient dans cette
ville. Un grand nombre d'habitants célébraient leur culte dans un temple dédié à Jupiter.
Lorsque Paul et Barnabas firent leur apparition à Lystre, et y exposèrent les vérités
fondamentales de l'Evangile, beaucoup de païens n'hésitèrent pas à établir un rapport
entre ces nouvelles doctrines et le culte superstitieux qu'ils professaient pour Jupiter.
Les apôtres cherchèrent à communiquer à ces idolâtres une connaissance du Dieu
créateur et de son Fils, le Sauveur de l'humanité. Ils attirèrent d'abord leur attention sur
les oeuvres merveilleuses de Dieu: le soleil, la lune, les étoiles, le cycle
merveilleusement régulier des saisons, les montagnes aux neiges éternelles, les arbres
majestueux et d'autres miracles de la nature qui sont autant de témoignages d'une
grandeur dépassant l'intelligence humaine. Au moyen des oeuvres du Tout-Puissant, les
apôtres dirigeaient les esprits des païens vers la contemplation du grand Maître de
l'univers.

Quand ils eurent exposé avec toute la clarté désirable les vérités fondamentales
concernant le Créateur, les apôtres parlèrent aux Lystriens du Fils de Dieu qui était venu
du ciel sur la terre, poussé par son amour pour les enfants des hommes. Ils les
entretinrent de sa vie et de son ministère, de son rejet par ceux qu'il était venu sauver, de
son jugement, de sa crucifixion, de sa résurrection, de son ascension au ciel où il
intercède auprès du Père en notre faveur. Ainsi, avec l'esprit et la puissance d'en haut,
Paul et Barnabas proclamaient l'Evangile à Lystre.
Acts of the Apostles, pp.180, 181; Conquérants pacifiques, pp. 159, 160.

Vendredi, le 25 janvier 2013

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