Leçon 3 1er trimestre 2013:LES ORIGINES
Sabbat après-midi, le 12 janvier 2013 Lecon 3: L’achèvement de la création
Nous ne voulons pas décourager l’étude ni déprécier la culture et la discipline
mentale. Dieu désire nous voir étudier tant que nous vivons dans ce monde. Toute
occasion de se cultiver doit être saisie. Il est nécessaire de consolider nos facultés en les
exerçant, de former et de développer notre esprit en étudiant assidûment, mais pendant
ce temps, le coeur risque de devenir la proie des illusions. L’âme doit recevoir la sagesse
d’en haut. Accueillir la Parole de Dieu “éclaire; elle donne de l’intelligence aux
simples” Psaumes 119 :130. Elle nous a été donnée pour notre instruction. Elle n’a
aucun défaut et ne contient aucune erreur. L’homme ne doit pas juger la Bible en
fonction de ses idées sur la science, c’est la science qui doit être jugée en fonction de ce
modèle infaillible.
Il ne faut pas cependant négliger l’étude des sciences. Des livres sont donc
nécessaires, mais ils doivent être en harmonie avec la Bible, norme parfaite. Ces livres
devraient remplacer un grand nombre de ceux qui se trouvent actuellement entre les
mains des étudiants. Counsels to Parents, Teachers and Students, pp. 425, 426 ;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, pp. 343, 344.
Dimanche, le 13 janvier 2013 Le soleil, la lune et les étoiles
Dieu est l’auteur de la science. La recherche scientifique ouvre à l’esprit de vastes
domaines de pensée et d’informations, permettant d’appréhender Dieu dans ses oeuvres.
L’ignorance soutient parfois le scepticisme quand elle se réfère à la science, mais au lieu
de défendre le scepticisme, la véritable science offre de nouvelles preuves de la sagesse
et de la puissance de Dieu. Lorsqu’elles sont correctement comprises, la science et la
Parole écrite s’accordent, chacune éclairant l’autre. Elles nous conduisent toutes deux à
Dieu en nous faisant connaître les lois sages et bénéfiques avec lesquelles il opère.
Counsels to Parents, Teachers and Students, p. 426 ;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 344.
La connaissance et la science doivent être vivifiées par l'Esprit de Dieu afin de
servir les plus nobles desseins. Seul le chrétien peut faire un usage adéquat de la
connaissance. Pour que la science soit pleinement appréciée, elle doit être considérée du
point de vue religieux. Alors, tous adoreront le Dieu de la science. Le coeur ennobli par
la grâce de Dieu peut mieux comprendre la vraie valeur de l'éducation. Les attributs de
Dieu qui s'observent dans Sa création, ne peuvent être appréciés que par la connaissance
du Créateur. … La connaissance est un pouvoir uniquement quand elle est unie à
l'authentique piété. L'âme qui se sera vidée du moi sera noble. Christ demeurant dans le
coeur par la foi nous rendra sage aux yeux de Dieu.
Testimonies to Ministers and Gospel Workers, pp. 196, 197;
Témoignages pour les pasteurs, p. 96.
L’homme n’aura aucune excuse. Dieu a donné suffisamment d’évidences pour
servir de base à notre foi si l’on désire croire. Dans les derniers jours, la terre sera
presque dépourvue de vraie foi. Par simple prétention, la Parole de Dieu sera
considérée comme douteuse, alors que le raisonnement humain sera accepté, tout en
étant en opposition avec les faits clairs de l’Ecriture. Les hommes tenteront d’expliquer
par des causes naturelles l’oeuvre de la création, que Dieu n’a jamais révélée. Mais la
science humaine ne peut sonder les secrets du Dieu des cieux, et expliquer les oeuvres
fantastiques de la création, qui furent un miracle de la puissance du Tout-Puissant, de
même qu’on ne peut montrer comment Dieu est venu à l’existence.
« Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et
à nos enfants, à perpétuité » (Dt. 29 :29a) … Les voies de Dieu ne sont pas nos voies,
Ses pensées ne sont nos pensées. La science humaine ne peut jamais expliquer Ses
oeuvres merveilleuses. Spiritual Gifts, vol. 4, pp. 94, 95.
Lun.14/01/13La création des animaux volants et marins
Dans l’une de Ses plus impressionnantes leçons le Christ déclare : « Regardez les
oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans les
greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? »
(Matt. 6 :26,27) Le grand Maître dirige ici notre pensée pour comprendre le soin et
l’amour paternels que Dieu a pour Ses enfants. Il les amène à observer les oiseaux
voletant d’arbres en arbres, ou survolant le dessus du lac, sans la moindre inquiétude ou
peur. L’oeil de Dieu est sur ces petites créatures. Il leur fournit la nourriture ; Il répond à
tous leurs moindres désirs. Jésus demande « Ne valez-vous pas beaucoup plus
qu’eux ? » Alors pourquoi se soucier ou regarder l’avenir avec tristesse et inquiétude.
Ce n’est pas la pensée et l’anxiété de l’homme qui pourvoient à ses besoins, et qui
leur permettent de croître dans sa jeunesse et de développer sa force ; mais Dieu
accomplit silencieusement Son oeuvre pour l’homme, pour qu’il croisse en stature, qu’il
progresse en maturité et ouvre son esprit à la connaissance.
Il déclare encore : « Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il
n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même vos cheveux sont tous
comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux. »
(Matt. 10 :29-31)
Si Dieu prend soin et préserve les petits oiseaux, est-ce qu’il n’aura pas un plus
grand amour et un plus grand soin pour les créatures formées à Son image ?
Brochure : The Sanitarium Patients at Goguac Lake, pp. 14-16.
« Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à
terre sans la volonté de votre Père. » (Matt. 10 :29) Pensez-donc à ceci, pas un de ces
petits moineaux bruns qui chante ses louanges à Dieu, ne tombera à terre sans que le
Père céleste ne le remarque. Pas un de ces petits moineaux bruns que les garçons tuent
si rudement, tombe au sol, sans que Son oeil ne remarque sa chute. « … Même vos
cheveux sont tous comptés. » Si Dieu prend soin du moineau [...] combien plus prendra
t-il soin de celui qui a été racheté par le sang du Christ? Une seule âme vaut davantage
que le monde entier. Pour une seule âme, Jésus aurait accepté de vivre l'agonie du
calvaire pour qu'elle soit sauvée et fasse partie de son royaume. "N'ayez donc pas peur;
vous valez plus que beaucoup de moineaux." (Luc 12 :7).
Review and Herald, May 3, 1892, § 8.
Dans son sermon sur la montagne, le Seigneur donne à ses disciples de précieux
enseignements sur la nécessité de se confier en Dieu. Ces enseignements étaient
destinés à encourager les chrétiens de tous les temps, et ils nous sont parvenus pour
notre instruction et notre consolation. Le Sauveur attire l'attention de ses disciples sur
les oiseaux du ciel qui font retentir les airs de leurs chants de louange, sans se mettre en
souci de leurs besoins. « Ils ne sèment ni ne moissonnent », et pourtant « votre Père
céleste les nourrit ». Le Sauveur demande: « Ne valez-vous pas beaucoup plus
qu'eux ? » (Matthieu 6:26) Le grand Econome de l'homme et des animaux ouvre sa
main et subvient aux besoins de toutes ses créatures. Les oiseaux n'échappent pas à son
attention. Il ne leur jette pas la nourriture dans le bec, mais il leur donne du grain à
recueillir. A eux le soin de réunir les matériaux de leur nid et de nourrir leurs petits. Ils
se mettent au travail en chantant parce que le « Père céleste les nourrit ». Adorateurs
spirituels et intelligents, n'avons-nous pas plus de valeur que les oiseaux du ciel ? Si
nous avons confiance en lui, l'Auteur de notre être, le Préservateur de notre vie, celui
qui a mis en nous son image divine, ne subviendra-t-il pas à nos besoins ?
Steps to Christ, p. 123; Le meilleur chemin, p. 121.
Mardi, le 15 janvier 2013 La création des animaux terrestres
Des hommes extrêmement intelligents ne peuvent pas comprendre les mystères de
Jéhovah tels qu’ils sont révélés dans la nature. L’inspiration divine pose de nombreuses
questions auxquelles le savant le plus capable ne peut répondre. Ces questions n’ont pas
été posées en supposant que nous puissions y répondre, mais pour attirer notre attention
sur les mystères profonds de Dieu et pour que les hommes sachent que leur sagesse est
limitée, que les jugements et les desseins de Dieu sont indéchiffrables et sa sagesse
insondable. Si Dieu se révèle lui-même à l’homme, c’est d’une façon cachée, entouré
d'une épaisse nuée de mystère.
Le dessein divin est de dissimuler davantage de Lui-même que ce qu’Il révèle à
l’homme. Si les êtres humains pouvaient comprendre pleinement les voies et les oeuvres
de Dieu, ils ne croiraient pas qu’il est l’Être infini. Il ne peut pas être compris par
l’homme dans Sa sagesse, Ses motifs et Ses buts. « Ses voies sont incompréhensibles »
(Romains 11 : 33). Son amour ne peut jamais être expliqué par les principes naturels. Si
cela était possible, nous ne penserions pas que nous pouvons lui confier les intérêts de
notre âme. Les sceptiques se refusent à croire parce que leur esprit limité ne peut
embrasser le pouvoir infini par lequel Dieu se révèle aux hommes. Même le
fonctionnement du corps humain ne peut être compris pleinement ; il y a des mystères
qui déconcertent les plus intelligents.
Cependant, comme les investigations de la science humaine ne peuvent pas
expliquer les voies et les oeuvres du Créateur, les hommes préfèrent douter de
l’existence de Dieu. Ils attribuent à la nature un pouvoir infini. L’existence de Dieu, Son
caractère et Sa loi son des faits que les penseurs les plus capables ne peuvent discuter.
Ils nient les attentes de Dieu et négligent les intérêts de leur âme parce qu’ils ne peuvent
pas comprendre les voies et les oeuvres de Dieu. Cependant, Dieu tente toujours
d’instruire les hommes limités pour qu’ils puissent exercer la foi en Lui et se remettre
totalement entre Ses mains. Chaque goutte de pluie ou chaque flocon de neige, chaque
brin d’herbe, chaque feuille, chaque fleur et chaque arbre témoignent de Dieu. Ces
petites choses si communes autour de nous, nous enseignent la leçon que rien n'arrive
sans que le Dieu infini ne l'ait décidé, et que rien n’est trop petit pour échapper à son
attention. Healthful Living, pp. 294, 295; Commentaires d’Ellen White sur Job 38.
Mercredi, le 16 janvier 2013 La création est achevée
Le septième jour, Dieu avait achevé toute l’oeuvre qu'il avait faite; le septième jour,
il se reposa de toute l’oeuvre qu'il avait faite.
Dieu bénit le septième jour et en fit un jour sacré, car en ce jour Dieu se reposa de
toute l’oeuvre qu'il avait faite en créant. Genèse 2.2, 3.
Le grand Jéhovah avait jeté les fondements de la terre ; il avait semé sur elle à
pleines mains la grâce et la beauté ; il l'avait remplie d'objets utiles à l'homme en y
plaçant les merveilles de terre et de mer. La grande oeuvre de la création s'était achevée
en six jours. Et Dieu « se reposa au septième jour de toute l'oeuvre qu'il avait faite. Et
Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour-là il s'était reposé de
toute l'oeuvre qu'il avait créée pour être faite. » Dieu contempla avec satisfaction
l'oeuvre de ses mains. Tout y était parfait et digne de son divin Auteur ; aussi se reposat-
il, non point pour cause de fatigue, mais pour marquer son contentement à la vue des
fruits de sa sagesse et de sa bonté, comme des manifestations de sa gloire.
Après s'être reposé au septième jour, Dieu le sanctifia, c'est-à-dire qu'il le mit à part
comme jour de repos à l'usage de l'homme. Suivant l'exemple du Créateur, l'homme
devait se reposer en ce jour sacré, pour considérer les cieux et la terre, pour réfléchir à la
grande oeuvre de la création, et pour repasser dans son esprit les preuves de la sagesse et
de la bonté de Dieu, le coeur rempli de révérence et d'amour pour le céleste Auteur de
ses jours…
Dieu voyait en effet qu'un Sabbat était pour l'homme une nécessité indispensable,
même dans le paradis. Ce dernier avait besoin, un jour sur sept, de mettre de côté les
objets de son activité terrestre, pour se vouer plus exclusivement à la contemplation des
oeuvres de Dieu, et pour méditer sur sa force et sa bonté. Il lui fallait un Sabbat pour le
replacer comme en la présence de Dieu et pour éveiller en lui une vive gratitude, par le
souvenir de ses jouissances et de ses biens qui proviennent tous de la main généreuse du
Créateur.
C'est, en effet, quand les fondements de la terre furent posés,… que furent jetées les
bases du jour du repos. Cette institution, qui ne se réclame d'aucune tradition, d'aucune
autorité humaine, qui fut établie par l'ancien des jours et consacrée par sa Parole
éternelle, a certainement des droits à notre vénération. The Faith I Live By, p. 31.
Le sabbat a été sanctifié à la création. Il a été mis à part pour l'homme « pendant
que les étoiles du matin entonnaient des chants d'allégresse et que les fils de Dieu
poussaient des acclamations ». La paix étendait son aile sur le monde ; car la terre était
en harmonie avec le ciel. « Dieu contempla ce qu'il avait fait et il vit que cela était très
bien » ; et il se reposa avec la joie de l'oeuvre accomplie.
S'étant reposé lui-même le jour du sabbat, « Dieu bénit le septième jour et le
sanctifia », - c'est-à-dire le mit à part pour un saint usage. Il le donna à Adam comme
jour de repos. C'était un mémorial de l'oeuvre créatrice, un signe de la puissance et de
l'amour divins. L'Ecriture dit : « Il a perpétué le souvenir de ses oeuvres merveilleuses ».
« Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort
bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »
Tout a été créé par le Fils de Dieu. « Au commencement était la Parole, et la Parole
était avec Dieu, et la Parole était Dieu. ... Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été
fait n'a été fait sans elle ». Le sabbat, en tant que mémorial de la création, est un gage de
l'amour et de la puissance du Christ.
Le sabbat dirige les pensées vers la nature et nous introduit dans la communion du
Créateur. Dans le chant des oiseaux, dans le murmure des arbres, et dans le bruit de la
mer, nous continuons d'entendre la voix de celui qui s'entretenait avec Adam en Eden,
vers le soir. La contemplation de sa puissance dans la nature a un effet consolant, car la
Parole qui a créé toutes choses promet la vie à nos âmes. « Dieu qui a dit : La lumière
brillera du sein des ténèbres ! a fait briller dans nos coeurs pour faire resplendir la
connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ ». » 2 Corinthiens 4 :6.
Review and Herald, August 18, 1910, § 1-4; Jésus-Christ, pp. 268, 269.
Jeudi, le 17 janvier 2013 Un jour littéral
Comme le jour du repos, la semaine remonte à la création du monde. Elle nous a été
transmise intacte à travers toute l'histoire biblique. C'est Dieu lui-même qui a fixé la
longueur de la première semaine et en a fait le modèle de toutes celles qui devaient
suivre jusqu'à la fin des temps. Elle se composait de sept jours ordinaires. Après avoir
consacré six jours à l'oeuvre de la création, Dieu s'est reposé le septième, puis il l'a béni
et mis à part comme jour de repos à l'usage de l'homme.
Dans la loi donnée au Sinaï, Dieu a confirmé la semaine et les faits sur lesquels elle
repose. Le quatrième commandement débute par un ordre donné à l'homme:
« Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ». Puis viennent des dispositions
précisant ce qui pourra être fait durant les six premiers jours de la semaine, et ce qui
sera prohibé au septième. Enfin, citant son propre exemple, Dieu donne les raisons de
cet emploi de la semaine: « Car l'Eternel a fait en six jours les cieux, la terre, la mer et
tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour. C'est pourquoi l'Eternel a
béni le jour du repos et l'a sanctifié ». Ce motif paraît à la fois admirable et frappant, si
l'on considère les jours de la création comme des jours littéraux. Les six premiers de
chaque semaine sont destinés au travail de l'homme, et cela pour la raison que Dieu a
consacré une proportion identique de la première semaine à l'oeuvre de la création. De
même, au septième jour, l'homme doit s'abstenir de tout travail en souvenir et en
commémoration du repos du Créateur.
Christian Education p. 190; Patriarches et prophètes, pp. 87, 88.
La première semaine, dans laquelle Dieu a accompli l’oeuvre de la création en six
jours et s’est reposé le septième jour, était exactement semblable à chaque autre
semaine. Le grand Dieu, dans les jours de Sa création et le jour de repos, donnèrent la
mesure du premier cycle comme un modèle pour les semaines successives jusqu’à la fin
des temps. « Voici les générations des cieux et de la terre quand ils furent créés. » Dieu
nous donne le résultat de Son oeuvre à chacun des jours de la création. Chaque jour était
compté par Lui comme "génération", parce que chaque jour Il a "généré", ou produit,
quelque nouvelle portion de Son oeuvre. Le septième jour de la première semaine Dieu
se reposa de Son oeuvre. Puis Il bénit le jour de Son repos et le mit à part pour l’usage
de l’homme. Le cycle hebdomadaire de sept jours littéraux, six pour le travail et le
septième pour le repos, qui a été préservé et maintenu à travers l’histoire biblique, eut
son origine dans les grands faits de ces premiers jours.
Mais la supposition des infidèles que les événements de la première semaine ont
requis sept périodes vastes et indéfinies pour leur accomplissement va précisément à
l’encontre du fondement du sabbat du quatrième commandement. Cela rend indéfini et
obscur ce que Dieu a fait d’une façon très simple. C’est la pire sorte d’infidélité ; car
pour de nombreuses personnes qui prétendent croire au récit de la création, c’est une
infidélité déguisée. Ils accusent Dieu de commander aux hommes d’observer la semaine
de sept jours littéraux en commémoration de sept périodes indéfinies : c'est évidemment
contraire à Sa façon de faire avec les mortels, et c’est en contradiction avec Sa sagesse.
Les géologues infidèles prétendent que le monde est beaucoup plus ancien que le
récit biblique le décrit. Ils rejettent le témoignage de la Parole de Dieu à cause
d’éléments qui sont pour eux des évidences venant de la terre elle-même, avançant
qu’elle a existé depuis des dizaines de centaines d’années. Et nombreux sont ceux qui
prétendent croire en la Bible qui ne savent pas comment expliquer les choses
merveilleuses que l’on trouve sur la terre, considérant que la semaine de création n’était
que de sept jours et que le monde n’est daté que d’environ six mille ans. Ceux qui, pour
se libérer des difficultés jetées sur leur chemin par les géologues infidèles adoptent la
vue que les six jours de création étaient six périodes vastes et indéfinies, doivent
conclure que le jour du repos du Seigneur était une autre période indéfinie. Ceci rend le
quatrième commandement de la sainte loi de Dieu un non-sens. Quelques-uns reçoivent
avidement cette position ; car elle détruit la force du quatrième commandement, et ils se
sentent libérés de ses déclarations. Signs of the Times, March 20, 1879, § 1, 3, 4.
Patriarches et Prophètes
Chapitre 9
La semaine primitive
Dans la loi donnée au Sinaï, Dieu a confirmé la semaine et les faits sur lesquels elle repose. Le quatrième commandement débute par un ordre donné à l’homme: « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier. » (Exode 20:8-11) Puis viennent des dispositions précisant ce qui pourra être fait durant les six premiers jours de la semaine, et ce qui sera prohibé au septième. Enfin, citant son propre exemple, Dieu donne les raisons de cet emploi de la semaine: « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux, la terre, la mer et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Ce motif paraît à la fois admirable et frappant, si l’on considère les jours de la création comme des jours littéraux. Les six premiers de chaque semaine sont destinés au travail de l’homme, et cela pour la raison que Dieu a consacré une proportion identique de la première semaine à l’œuvre de la création. De même, au septième jour, l’homme doit s’abstenir de tout travail en souvenir et en commémoration du repos du Créateur.
La prétention d’après laquelle les événements de la première semaine auraient exigé des milliers et des milliers d’années sape donc par la base le quatrième commandement du Décalogue. On veut que le Créateur ait ordonné aux hommes une semaine de jours littéraux en mémoire de périodes interminables. Dieu n’agit pas de cette manière envers ses créatures. Cette théorie jette le vague et l’obscurité là où Dieu a mis une clarté parfaite. Ce n’est que du scepticisme sous sa forme la plus insidieuse, scepticisme d’autant plus dangereux que, voilant son vrai caractère, il est enseigné par une foule d’hommes professant croire à la Bible.
« Les cieux ont été créés par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. ... Car il parle, et la chose existe; il commande, et elle paraît. » (Psaumes 33:6, 9) La Bible ignore les siècles sans fin au cours desquels la terre serait lentement sortie du chaos. La narration sacrée affirme que chaque jour de la création, comme tous les jours qui ont suivi, a consisté en un soir et un matin, et elle mentionne l’œuvre accomplie chaque jour de cette première semaine. Elle conclut: « Telle est l’histoire de la création des cieux et de la terre [litt., telles furent les générations des cieux et de la terre quand ils furent créés]. » Ces paroles n’expriment nullement l’idée que les jours de la création étaient différents des jours ordinaires. Chaque jour est appelé une « génération », ce qui veut dire que Dieu y fit une nouvelle portion de son œuvre.
Les géologues prétendent trouver dans la terre elle-même les preuves que celle-ci serait beaucoup plus ancienne que ne le dit la narration mosaïque. On a découvert des ossements d’hommes et d’animaux, des instruments de guerre, des arbres pétrifiés, etc., de dimensions bien plus grandes que ceux d’aujourd’hui, ou qui ont existé depuis des milliers d’années. On en conclut que la terre a été habitée longtemps avant l’époque indiquée dans le récit de la création, et cela par une race d’hommes de beaucoup supérieure en stature aux hommes de nos jours. Ce raisonnement a induit un grand nombre de croyants à adopter l’enseignement selon lequel les jours de la création seraient des périodes d’une longueur incalculable.
Mais la géologie ne peut rien prouver indépendamment de l’histoire biblique. Ceux qui opinent si savamment sur les découvertes de cette science n’ont aucune idée exacte de la dimension des hommes, des animaux et des arbres qui existaient avant le déluge, ou des bouleversements qui se sont produits alors. Les fossiles découverts prouvent l’existence d’un genre de vie qui différait à beaucoup d’égards de l’état de choses actuel. Seuls les récits inspirés peuvent nous en apprendre l’époque. L’histoire du déluge révèle des faits que la géologie n’aurait jamais pu déceler. Aux jours de Noé, des hommes, des animaux et des arbres de dimensions bien supérieures à ceux qui existent actuellement ont été ensevelis et conservés dans la terre dans le but précis d’apprendre aux siècles futurs que cette génération a péri dans un déluge. Dieu désirait que la découverte de ces vestiges servît à démontrer la véracité des récits inspirés. Malheureusement, par leurs vains raisonnements, les hommes tombent dans la même erreur que les antédiluviens. Ils transforment, par un mauvais usage, les bienfaits de Dieu en instruments de malédiction.
Une des ruses de Satan consiste précisément à s’efforcer de rendre obscure la loi de Dieu qui est parfaitement claire. Il pousse ainsi les hommes dans la voie du scepticisme et les enhardit dans leur insoumission à l’égard de son gouvernement. L’hostilité de l’ennemi est surtout dirigée contre le quatrième commandement qui proclame nettement que le Dieu vivant est le Créateur des cieux et de la terre.
On constate, en effet, même chez les chrétiens, une tendance persistante à attribuer l’œuvre de la création à des causes naturelles, et à substituer des raisonnements humains aux déclarations formelles de l’Écriture. Il en est beaucoup qui condamnent l’étude des prophéties bibliques, notamment celles du livre de Daniel et de l’Apocalypse, sous prétexte qu’elles sont obscures et indéchiffrables, alors que ces mêmes personnes acceptent sans hésitation des suppositions géologiques diamétralement opposées au récit mosaïque. Que faut-il penser des gens qui attribuent une obscurité impénétrable aux choses que Dieu a révélées, et qui acceptent avec avidité des enseignements dont il n’a pas dit un mot?
« Ce qui est caché appartient à l’Éternel, notre Dieu; mais la révélation est pour nous et pour nos enfants à jamais. » (Deutéronome 29:29) Dieu n’a pas révélé à l’homme la façon dont il s’y est pris pour créer l’univers. La science est impuissante à sonder les secrets du Très-Haut, dont la vertu créatrice est aussi incompréhensible que son existence.
Dieu a permis que les flots de lumière inondent les hommes dans le domaine des sciences et des arts. Mais lorsque les savants s’aventurent à épiloguer sur les secrets de la Providence, ils arrivent infailliblement à des conclusions erronées. Il peut être inoffensif de spéculer sur des matières non révélées dans la Parole de Dieu, mais c’est à condition que nos conclusions ne contredisent pas ce qu’elle affirme. Ceux qui abandonnent l’Écriture pour discourir sur l’œuvre de la création au nom de la science errent, sans carte ni boussole, sur une mer inconnue. Dans leurs tentatives pour concilier la Parole de Dieu avec la science, les hommes qui ne se laissent pas guider par la Bible, fussent-ils des génies, deviennent le jouet de leurs fantaisies. Le Créateur et son œuvre dépassent tellement leur compréhension que, devant leur incapacité de les expliquer par les lois naturelles, ils rejettent le récit biblique comme inacceptable. Ceux qui doutent de la véracité de l’Ancien et du Nouveau Testament et qui, au nom des lois naturelles, considèrent comme légendaires les parties historiques de la Bible, font généralement un pas de plus: ils en viennent à douter de l’existence de Dieu, et, privés d’ancre et de boussole, ils vont se briser sur les récifs de l’incrédulité.
La simplicité de la foi leur a manqué, faute d’avoir eu une ferme confiance dans la divine autorité de la Parole de Dieu. Celle-ci ne peut être jugée par de prétendues notions scientifiques. Les connaissances humaines sont toujours sujettes à caution. C’est par esprit de contradiction et par ignorance soit de la science, soit de la Bible, que les sceptiques prétendent les trouver en conflit. Bien comprises toutes deux, elles sont parfaitement d’accord. Moïse a écrit sous la direction de l’Esprit divin. Une connaissance exacte de la géologie ne se réclame jamais de découvertes qui ne puissent se concilier avec ses déclarations. Toute vérité, soit naturelle, soit révélée, est d’accord avec elle-même dans toutes ses manifestations.
La Parole de Dieu soulève des problèmes que les plus grands savants ne pourront jamais résoudre. Ces problèmes sont mentionnés par elle pour nous faire sentir combien il y a de choses, même parmi les plus ordinaires de la vie, que l’homme borné, en dépit de toute sa prétendue sagesse, ne pourra jamais connaître à fond. Et pourtant, bien des savants croient que Dieu est emprisonné par ses propres lois et prétendent tout expliquer, jusqu’à l’opération de son Esprit sur le cœur humain. C’est au point qu’ils en perdent le respect de son nom et la crainte de sa puissance. Ne comprenant pas ses lois ni sa faculté illimitée d’accomplir par elles ses desseins, on nie le surnaturel. On appelle « lois naturelles » ce qu’on est parvenu à découvrir des lois régissant le monde physique. Mais combien est limitée notre connaissance de ces lois! Et quel mortel aura jamais la moindre notion de l’immensité du champ d’opérations du Créateur dans les limites de ses propres lois?
On enseigne communément que la matière possède un pouvoir vital, une énergie inhérente, des propriétés qui lui sont propres. De cette façon, les opérations de la nature se dérouleraient en harmonie avec des lois fixes que Dieu lui-même ne peut violer. Cette fausse science n’est nullement approuvée par la Parole de Dieu. La nature est la servante de son Créateur. Dieu n’annule pas ses lois, et ne va pas à leur encontre: il en fait ses instruments. La nature révèle une intelligence, une présence, une énergie active qui opèrent au sein de ses lois et par elles, et témoignent de l’activité continue du Père et du Fils. Jésus dit: « Mon Père travaille jusqu’à présent, et je travaille, moi aussi. » (Jean 5:17)
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